Un mois après mon retour de Floride, je me décide enfin de commencer à écrire ce trip report. J’ai longuement hésité à le faire, d’une part due à l’énorme quantité de travail requis, d’une oisiveté et d’un souvent manque d’intérêt pour mes projets, mais également du à un potentiel manque de story telling, de créativité dans mes récits. Mais qu’importe, cette fois ci je vais jusqu’au bout !
Je vais rapidement me présenter et contextualiser mon voyage. Je m’appelle Alex, 21 ans au moment du voyage, je vis dans le nord de la France. Depuis tout petit je suis passionné comme vous de parcs d’attractions et montagnes russes, grâce à un petit parc de ma région, Dennlys Parc, où j’allais tous les étés. Bien évidemment j’ai pu tester dans mon enfance d’autres parcs, comme le PA, Disneyland paris, Universal Hollywood (oui oui, allez savoir comment je me suis retrouvé là bas), et enfin Europa park, qui a marqué un tournant dans la passion. C’était mes premiers coasters à sensations, et depuis j’ai entrepris de visiter le maximum de parcs comme vous. J’ai donc commencé en 2021 avec Phantasialand, Walibi Belgium et Plopsaland.
Mais comme tout passionné, il y a une région pour les parcs qui me faisait de l’œil. La Floride. Je connaissais ses parcs depuis longtemps, mais c’est bien pendant la pandémie de Covid 19 que je me suis décidé à planifier un trip sérieux. Evidemment j’ai ramené ma sœur, qui adore me suivre dans mes aventures, et lorsque j’ai parlé de ce projet avec mes parents, ils ont décidé de me financer ce projet et de me suivre. Finalement nous sommes partis à 5, avec le copain de ma sœur, pour 3 semaines en Floride.
Avant de partir, je n’avais que 35 crédits au compteur. En réalité je ne veux pas forcément avoir un gros compteur, je priorise la qualité à la quantité et je me considère davantage parc fan plutôt que coasterfan, d’où l’omission de beaucoup de crédits dans les parcs précédemment visités. Durant ce voyage je n’aurais pas visité Volcano Bay (trop de mauvais retours) ni les fun spots (parce que quand tu es en Floride, tu as autre chose à faire) Alors ne parlons même pas de legoland…
Le trip est donc composé de 3 semaines, avec une semaine sans parcs à Miami. Concernant Orlando, voici le programme :
Lundi 08/08 : Epcot & AK
Mardi 09/08 : Magic Kingdom
Mercredi 10/08 : Seaworld
Jeudi 11/08 : Epcot + MK
Vendredi 12/08 : Busch Gardens Tampa
Samedi 13/08 : Typhoon Lagoon + Hollywood Studios
Dimanche 14/08 : Kennedy Space Center
Lundi 15/08 : Hollywood Studio
Mardi 16/08 : Animal Kingdom
Mercredi 17/08 : Universal Resort
Jeudi 18/08: Universal Resort
Vendredi 19/08 : Universal Resort
Sans plus attendre, voici le récit de mon trip.
LUNDI 08/08 : Premier parc floridien !
Ca y est, j’y suis enfin. La floride, cette terre promise pour tout parc fan qui se respecte, son soleil écrasant, ses palmiers, ses alligators, ces américains en Fat mobile…
De base cette première journée aurait due être consacrée à Disney Springs et du shopping à Vineland premium outlet, mais l’appel des parcs se fait trop fort… On a réussi à avoir une réservation pour le Coral Reef d’Epcot, ce sera donc notre premier parc. Le parc est situé au cœur du resort, donc c’est plus de 20 minutes de bouchons pour s’y rendre, mais on peut bien prendre nos mal en patience. Et là, au loin, on l'aperçoit : LA BOULE ! (enfin spaceship earth, gneu gneu qui l’appelle vraiment comme ça ?) Elle a l’air en meilleure mine que le coaster d’europa park, c’est déjà ça.)Le parking est immense, on comprend pourquoi cette colossale dalle de béton nécessite 25 dollars pour s’y garer. On accède ensuite au parc, immense mais impersonnel... car trop bétonné. Décidément ! Premier parc floridien et je suis déjà déçu ? On va rapidement voir que non…
On arrive un peu après l’ouverture, donc les gens ont déjà pris d’assaut le parc. Tant pis, on voit 10 minutes à Soarin’, on s’y précipite.
Quelle émotion… Cette musique que tout le monde connait par cœur, j’ai enfin l’occasion de l’entendre pour de vrai, à son endroit véritable ! Le bâtiments où se trouve Soarin’ est un gros pavillon où se trouve un resto, un boat ride sur les légumes, et notre simulateur tant attendu.
Je ne vais pas vous faire l’affront de vous présenter l’attraction, je vous laisse faire les recherches sur wikipédia à ma place ! L’attraction a sans surprise un charme fou, on y croit vraiment. La musique est emblématique, certains passages aériens sont charmants, d’autres impressionnants, le tout avec des transitions surprenante pour qui s’est gardé la surprise de la découverte ! Enfin, on apprécie également la mise en scène de l’attraction, qui monte crescendo avec un final satisfaisant dans lequel les américains hystériques ne peuvent s’empêcher de crier ! Une attraction indispensable, magique, même si kitch, et donc à ne pas louper (je vais la dire souvent cette phrase pour qualifier les rides disney)
Une fois à terre, nous allons tester un grand classique d’epcot à savoir spaceship earth ! Annoncé à 45 min, on prend peur devant l’immense file parc à bœuf qui serpente sous la sphère. Mais vu que l’embarquement est continu, la file marche sans arrêt donc on embarque moins de 20 min après être entré dans la file. Un Verdict ? C’est un très bon dark ride ! Les scènes sont jolies, les explications (en français) ne sont pas trop rébarbatives, et le tout a un charme indéniable.
Ensuite on doit tuer le temps. La résa de notre resto est dans une grosse heure, mais Test Track est annoncé à 90 minutes… Tant pis, on va tester les attractions plan plan.
La première est Nemo… Rien de transcendant, c’est un bête dark ride pas spécialement joli, avec uniquement des écrans et le tout n’est qu’une réédition du film que tout le monde a déjà vu 50 fois. A la limite, pour les passionnés de faune marine, les aquariums à la sortie sont assez jolis. La suite !
La suite justement c’est living with the land. On embarque dans un bateau très TRES lent et on part faire un tour du potager local avec des explications sur l’histoire de l’agriculture. Si la première partie dark ride avec des animatroniques est assez sympa, la suite est assez ennuyeuse sauf pour les passionnés des champs. Le truc un peu rigolo c’est de s’amuser à trouver toutes les têtes de mickeys dessinées et cachées dans le décor. Pour résumer c’est une attraction pour rendre mamie contente, n’en faite pas une priorité.
On va manger au coral reef, très bon quoi qu’un peu cher, mais bon on est pas en floride tout les jours ! La clim par contre, il faut arrêter, la salle est presque aussi froide que le bassin des poissons (on a pas testé, mais bon vous avez l’idée)
On a bien mangé, on a bien bu, on se dirige vers Test Track. Mais voilà l’orage et sa pluie torrentielle. Test Track reste fermé. Il faut prendre une décision : On a plus rien à visiter dans ce parc hormis la partie World Showcase. Objectif Mars ? Très peu pour moi et mon groupe. Cosmic Rewind ? On a bien essayé d’obtenir notre place dans la file virtuelle mais sans succès. Bon bah on rentre ?
Un orage arrive, fermant Test Track
Non, car en un coup d’œil sur l’appli, on voit que Flight of Passage d’animal Kingdom est à « seulement » 60 minutes. On n’hésite pas une seconde, on fonce vers notre Chrysler Pacifica de location, aka la super park-mobile, en route vers animal kingdom !
Là bas, on découvre un parc très particulier… Très boisé, on ne voit pas d’attraction si ce n’est un bout de Pandora ou le sommet de l’Everest. On se précipite vers la gauche en rentrant et là…
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Comment décrire cette zone, ce land ? Magnifique ? Grandiose ? Spectaculaire ? Parfait ? Oui voilà le mot, parfait ! C’est une claque visuelle, un land magique, incroyable, immense. Comment ont-ils fait ça ?! La montagne ? Les plantes ?, L’ambiance sonore qui accompagne le land est parfaite, on retrouve ce mélange de mystique et de science fiction qui dessert si bien l’univers de ce cher James Cameron. Il y a deux attractions dans ce land, vous savez bien laquelle je vais tester en premier… oui c’est ça, Navi river jou-FLIGHT OF PASSAGE ! FLIGHT OF ******** PASSAAAAGE !!! J’en ai tellement rêvé de cette attraction, considéré par certains comme le meilleurs flying theatre, la meilleure attraction médias de tout les temps, ou encore la meilleur attraction du monde, rien que ça !
L’enthousiasme grandit en moi au fur et à mesure que nous approchons de Flight of Passage. La file est interminable. On passe successivement sous la montagne volante, on longe une rivière où un torrent se déverse dans une abondante nature plus vraie que nature (hehe), et on arrive enfin dans une grotte où des subtiles peintures rupestres dessinées par les navis nous teasent les réjouissances à venir ! Puis on passe dans un petit sas, qui nous emmène dans un décor plus sombre, celui de Pandora la nuit. Enfin, on pénètre dans le labo scientifique, particulièrement réussi. Il y a des références au film, dans les moindre détails, sur le livres, les blouses, les instruments de mesure. Tout est parfait. Enfin l’apothéose de cette file repose sur l’animatronique de l’avatar dans une cuve, flottant en attendant que l’un des visiteurs prenne son contrôle peut être ?
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S’en suit une répartition des groupes dans différentes salles. Un petit préshow avec le fameux scienfitique va nous expliquer le scénario : Nous sommes invités à voler avec les Naviis afin de comprendre comment l’espèce que nous chevauchons, les Banshees (ou Ekran dans la langue alien) au sommet de la chaine alimentaires, façonnent l’écologie de Pandora. Après des habiles et sympathiques effets d’airs, de lumières, nous entrons dans une petite salle silencieuse, qui contraste beaucoup avec le reste des parcs, et on s’assoie sur les sièges. L’opérateur ferme la lap bar qui vient dans notre dos l’attraction commence :
Après un flash dans les yeux, le sas s’ouvre devant nous et nous rentrons dans le monde de Pandora. Je ne peux pas vous raconter ce qu’il se passe, je me dois de vous laisser découvrir. C’est les 3 minutes les plus percutantes que j’ai pu vivre dans un parc d’attraction. C’est magnifique. Les mouvements sont si réalistes qu’on a des vraies sensations de vertiges, la respiration de la Banshee sur nos jambes ajoute également au réalisme. La musique, l’écran gigantesque et la 3d très bien faite en font effectivement la meilleure attraction média du monde. Certains passages sont anthologiques, et quand l’attraction se termine dans un final retentissant, le retour à la réalité choque. Encore un flash dans les yeux, et la nacelle revient à sa position dans un silence de cathédrale. On a cette sensation unique, celle où l’on s’éveille d’un rêve merveilleux : Vous vivez des choses spectaculaires dans vos songes, et d’un coup vous vous réveillez dans le silence, en vous demandant si ce que vous venez de vivre est réel, avec une coupure net et quelques minutes pour reprendre vos esprits. Et bien c’est exactement ça, mon cerveau a traité cette expérience comme si il avait traité un rêve, c’est réaliste et pourtant irréel.
Cette attraction est un monument, c’est à ce jour la seule qui a trompé mon cerveau comme un hypnotiseur hypnotise ses sujets. C’est un chef d’œuvre. Tout est parfait, et cet avis a été partagé par l’ensemble du groupe ! Il s’agit de mon attraction préférée tout parc confondu ? Et bien… réponse au chapitre sur Busch Gardens, et indice, on ne parlera pas de scorpion !
A peine remis de ces émotions que nous allons tester Kilimanjaro Safari, que je ne vais pas vous raconter maintenant, je garde ça pour le retour à Animal Kingdom, de même que pour Expédition Everest (bah oui, sinon je vous raconte quoi après ?)
Il est 19 heure, le groupe est épuisé. Nous quittons Animal Kingdom en saluant cette merveille de Flight of Passage, prêt à en rêver toute la nuit. Le prochain parc sera Magic Kingdom, et je peux d’hors et déjà vous dire que cette journée aura été la plus éreintante jamais vécue dans un parc !
Il nous manque donc la deuxième partie d’Epcot, 3 jours plus tard, et Animal Kingdom que nous visiterons la semaine d’après !
Quelle vie de fou…
Je vais rapidement me présenter et contextualiser mon voyage. Je m’appelle Alex, 21 ans au moment du voyage, je vis dans le nord de la France. Depuis tout petit je suis passionné comme vous de parcs d’attractions et montagnes russes, grâce à un petit parc de ma région, Dennlys Parc, où j’allais tous les étés. Bien évidemment j’ai pu tester dans mon enfance d’autres parcs, comme le PA, Disneyland paris, Universal Hollywood (oui oui, allez savoir comment je me suis retrouvé là bas), et enfin Europa park, qui a marqué un tournant dans la passion. C’était mes premiers coasters à sensations, et depuis j’ai entrepris de visiter le maximum de parcs comme vous. J’ai donc commencé en 2021 avec Phantasialand, Walibi Belgium et Plopsaland.
Mais comme tout passionné, il y a une région pour les parcs qui me faisait de l’œil. La Floride. Je connaissais ses parcs depuis longtemps, mais c’est bien pendant la pandémie de Covid 19 que je me suis décidé à planifier un trip sérieux. Evidemment j’ai ramené ma sœur, qui adore me suivre dans mes aventures, et lorsque j’ai parlé de ce projet avec mes parents, ils ont décidé de me financer ce projet et de me suivre. Finalement nous sommes partis à 5, avec le copain de ma sœur, pour 3 semaines en Floride.
Avant de partir, je n’avais que 35 crédits au compteur. En réalité je ne veux pas forcément avoir un gros compteur, je priorise la qualité à la quantité et je me considère davantage parc fan plutôt que coasterfan, d’où l’omission de beaucoup de crédits dans les parcs précédemment visités. Durant ce voyage je n’aurais pas visité Volcano Bay (trop de mauvais retours) ni les fun spots (parce que quand tu es en Floride, tu as autre chose à faire) Alors ne parlons même pas de legoland…
Le trip est donc composé de 3 semaines, avec une semaine sans parcs à Miami. Concernant Orlando, voici le programme :
Lundi 08/08 : Epcot & AK
Mardi 09/08 : Magic Kingdom
Mercredi 10/08 : Seaworld
Jeudi 11/08 : Epcot + MK
Vendredi 12/08 : Busch Gardens Tampa
Samedi 13/08 : Typhoon Lagoon + Hollywood Studios
Dimanche 14/08 : Kennedy Space Center
Lundi 15/08 : Hollywood Studio
Mardi 16/08 : Animal Kingdom
Mercredi 17/08 : Universal Resort
Jeudi 18/08: Universal Resort
Vendredi 19/08 : Universal Resort
Sans plus attendre, voici le récit de mon trip.
LUNDI 08/08 : Premier parc floridien !
Ca y est, j’y suis enfin. La floride, cette terre promise pour tout parc fan qui se respecte, son soleil écrasant, ses palmiers, ses alligators, ces américains en Fat mobile…
De base cette première journée aurait due être consacrée à Disney Springs et du shopping à Vineland premium outlet, mais l’appel des parcs se fait trop fort… On a réussi à avoir une réservation pour le Coral Reef d’Epcot, ce sera donc notre premier parc. Le parc est situé au cœur du resort, donc c’est plus de 20 minutes de bouchons pour s’y rendre, mais on peut bien prendre nos mal en patience. Et là, au loin, on l'aperçoit : LA BOULE ! (enfin spaceship earth, gneu gneu qui l’appelle vraiment comme ça ?) Elle a l’air en meilleure mine que le coaster d’europa park, c’est déjà ça.)Le parking est immense, on comprend pourquoi cette colossale dalle de béton nécessite 25 dollars pour s’y garer. On accède ensuite au parc, immense mais impersonnel... car trop bétonné. Décidément ! Premier parc floridien et je suis déjà déçu ? On va rapidement voir que non…
On arrive un peu après l’ouverture, donc les gens ont déjà pris d’assaut le parc. Tant pis, on voit 10 minutes à Soarin’, on s’y précipite.
Quelle émotion… Cette musique que tout le monde connait par cœur, j’ai enfin l’occasion de l’entendre pour de vrai, à son endroit véritable ! Le bâtiments où se trouve Soarin’ est un gros pavillon où se trouve un resto, un boat ride sur les légumes, et notre simulateur tant attendu.
Je ne vais pas vous faire l’affront de vous présenter l’attraction, je vous laisse faire les recherches sur wikipédia à ma place ! L’attraction a sans surprise un charme fou, on y croit vraiment. La musique est emblématique, certains passages aériens sont charmants, d’autres impressionnants, le tout avec des transitions surprenante pour qui s’est gardé la surprise de la découverte ! Enfin, on apprécie également la mise en scène de l’attraction, qui monte crescendo avec un final satisfaisant dans lequel les américains hystériques ne peuvent s’empêcher de crier ! Une attraction indispensable, magique, même si kitch, et donc à ne pas louper (je vais la dire souvent cette phrase pour qualifier les rides disney)
Une fois à terre, nous allons tester un grand classique d’epcot à savoir spaceship earth ! Annoncé à 45 min, on prend peur devant l’immense file parc à bœuf qui serpente sous la sphère. Mais vu que l’embarquement est continu, la file marche sans arrêt donc on embarque moins de 20 min après être entré dans la file. Un Verdict ? C’est un très bon dark ride ! Les scènes sont jolies, les explications (en français) ne sont pas trop rébarbatives, et le tout a un charme indéniable.
Ensuite on doit tuer le temps. La résa de notre resto est dans une grosse heure, mais Test Track est annoncé à 90 minutes… Tant pis, on va tester les attractions plan plan.
La première est Nemo… Rien de transcendant, c’est un bête dark ride pas spécialement joli, avec uniquement des écrans et le tout n’est qu’une réédition du film que tout le monde a déjà vu 50 fois. A la limite, pour les passionnés de faune marine, les aquariums à la sortie sont assez jolis. La suite !
La suite justement c’est living with the land. On embarque dans un bateau très TRES lent et on part faire un tour du potager local avec des explications sur l’histoire de l’agriculture. Si la première partie dark ride avec des animatroniques est assez sympa, la suite est assez ennuyeuse sauf pour les passionnés des champs. Le truc un peu rigolo c’est de s’amuser à trouver toutes les têtes de mickeys dessinées et cachées dans le décor. Pour résumer c’est une attraction pour rendre mamie contente, n’en faite pas une priorité.
On va manger au coral reef, très bon quoi qu’un peu cher, mais bon on est pas en floride tout les jours ! La clim par contre, il faut arrêter, la salle est presque aussi froide que le bassin des poissons (on a pas testé, mais bon vous avez l’idée)
On a bien mangé, on a bien bu, on se dirige vers Test Track. Mais voilà l’orage et sa pluie torrentielle. Test Track reste fermé. Il faut prendre une décision : On a plus rien à visiter dans ce parc hormis la partie World Showcase. Objectif Mars ? Très peu pour moi et mon groupe. Cosmic Rewind ? On a bien essayé d’obtenir notre place dans la file virtuelle mais sans succès. Bon bah on rentre ?
Un orage arrive, fermant Test Track
Non, car en un coup d’œil sur l’appli, on voit que Flight of Passage d’animal Kingdom est à « seulement » 60 minutes. On n’hésite pas une seconde, on fonce vers notre Chrysler Pacifica de location, aka la super park-mobile, en route vers animal kingdom !
Là bas, on découvre un parc très particulier… Très boisé, on ne voit pas d’attraction si ce n’est un bout de Pandora ou le sommet de l’Everest. On se précipite vers la gauche en rentrant et là…
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Comment décrire cette zone, ce land ? Magnifique ? Grandiose ? Spectaculaire ? Parfait ? Oui voilà le mot, parfait ! C’est une claque visuelle, un land magique, incroyable, immense. Comment ont-ils fait ça ?! La montagne ? Les plantes ?, L’ambiance sonore qui accompagne le land est parfaite, on retrouve ce mélange de mystique et de science fiction qui dessert si bien l’univers de ce cher James Cameron. Il y a deux attractions dans ce land, vous savez bien laquelle je vais tester en premier… oui c’est ça, Navi river jou-FLIGHT OF PASSAGE ! FLIGHT OF ******** PASSAAAAGE !!! J’en ai tellement rêvé de cette attraction, considéré par certains comme le meilleurs flying theatre, la meilleure attraction médias de tout les temps, ou encore la meilleur attraction du monde, rien que ça !
L’enthousiasme grandit en moi au fur et à mesure que nous approchons de Flight of Passage. La file est interminable. On passe successivement sous la montagne volante, on longe une rivière où un torrent se déverse dans une abondante nature plus vraie que nature (hehe), et on arrive enfin dans une grotte où des subtiles peintures rupestres dessinées par les navis nous teasent les réjouissances à venir ! Puis on passe dans un petit sas, qui nous emmène dans un décor plus sombre, celui de Pandora la nuit. Enfin, on pénètre dans le labo scientifique, particulièrement réussi. Il y a des références au film, dans les moindre détails, sur le livres, les blouses, les instruments de mesure. Tout est parfait. Enfin l’apothéose de cette file repose sur l’animatronique de l’avatar dans une cuve, flottant en attendant que l’un des visiteurs prenne son contrôle peut être ?
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Après un flash dans les yeux, le sas s’ouvre devant nous et nous rentrons dans le monde de Pandora. Je ne peux pas vous raconter ce qu’il se passe, je me dois de vous laisser découvrir. C’est les 3 minutes les plus percutantes que j’ai pu vivre dans un parc d’attraction. C’est magnifique. Les mouvements sont si réalistes qu’on a des vraies sensations de vertiges, la respiration de la Banshee sur nos jambes ajoute également au réalisme. La musique, l’écran gigantesque et la 3d très bien faite en font effectivement la meilleure attraction média du monde. Certains passages sont anthologiques, et quand l’attraction se termine dans un final retentissant, le retour à la réalité choque. Encore un flash dans les yeux, et la nacelle revient à sa position dans un silence de cathédrale. On a cette sensation unique, celle où l’on s’éveille d’un rêve merveilleux : Vous vivez des choses spectaculaires dans vos songes, et d’un coup vous vous réveillez dans le silence, en vous demandant si ce que vous venez de vivre est réel, avec une coupure net et quelques minutes pour reprendre vos esprits. Et bien c’est exactement ça, mon cerveau a traité cette expérience comme si il avait traité un rêve, c’est réaliste et pourtant irréel.
Cette attraction est un monument, c’est à ce jour la seule qui a trompé mon cerveau comme un hypnotiseur hypnotise ses sujets. C’est un chef d’œuvre. Tout est parfait, et cet avis a été partagé par l’ensemble du groupe ! Il s’agit de mon attraction préférée tout parc confondu ? Et bien… réponse au chapitre sur Busch Gardens, et indice, on ne parlera pas de scorpion !
A peine remis de ces émotions que nous allons tester Kilimanjaro Safari, que je ne vais pas vous raconter maintenant, je garde ça pour le retour à Animal Kingdom, de même que pour Expédition Everest (bah oui, sinon je vous raconte quoi après ?)
Il est 19 heure, le groupe est épuisé. Nous quittons Animal Kingdom en saluant cette merveille de Flight of Passage, prêt à en rêver toute la nuit. Le prochain parc sera Magic Kingdom, et je peux d’hors et déjà vous dire que cette journée aura été la plus éreintante jamais vécue dans un parc !
Il nous manque donc la deuxième partie d’Epcot, 3 jours plus tard, et Animal Kingdom que nous visiterons la semaine d’après !
Quelle vie de fou…
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