Plopsaland de Panne – 16 juillet 2021
Le réveil n’a même pas le temps de sonner. Il n’est même pas 8h que je me sens requinquée et prête à aller à Plopsaland !! Avant de mettre les voiles, nous descendons boire un café corsé. Sacs prêt ; aujourd’hui, ce sera gâteaux fourrés au chocolat (ou bi-choco comme les sudistes diraient). Je prends aussi les wraps que je n’ai pas mangés hier. 9h, direction le centre de Dunkerque pour récupérer Scott. Merci le GPS de nous indiquer une fausse rue, on finit par se retrouver le long d’un quai.
Nous déléguons la visite du jour à Scott, étant une première fois pour nous, nous faisons confiance aux locaux. 9h40, nous sommes en Belgique. MY GOD ! Retenons nos larmes d’émotions. A 3km du parc se forme un bouchon, et encore, nous arrivons du « bon côté ». Au loin se dresse RTH, Anubis, le star flyer… Que c’est beau !! 1er bon plan du jour de Scott : la parking gratuit. C’est un parking juste à côté du parking officiel, censé être réservé aux employés de la gare « mais jamais contrôlé » . Hop, 12,50 € d’économisé ! Nous longeons les parkings déjà bien remplis. Une file se forme à l’entrée pour le contrôle des billets.
Et derrière la porte se trouve… l’entrée
L’attente commence déjà. Une fois le contrôle des billets, nous passons sous l’arche en verre qui mène vers la place « centrale ». Celle-ci est toute mignonne, bien colorée et ordonnée. Cependant, pas une minute à perdre, le parc est déjà chargé. Direction Ride to Happiness !
Pas d’estimation d’attente affiché mais qu’importe. La file d’attente est délimitée par des barrières depuis l’extérieur, on passe dans un bâtiment décoré et ambiancé, rien à redire c’est très bien fait ; on y passe vite car la file d’attente ne se stoppe pas là. On retourne en extérieur et les premiers riders attendent déjà. Il n’y a qu’un train sur le parcours. L’extérieur est un peu plus avare en décoration mais la bonne musique est toujours là. Nous avons le temps d’observer le train en hauteur sous toutes ses coutures. Oh, tenez ! Un second train ! C’est le minimum à faire au vu de l’affluence du jour. La gare est en hauteur, nous entamons les escaliers, repassons dans une zone intérieure. La gare se rapproche, la hype monte. Comment vais-je tolérer RTH ? La montagne russe ne m’effraie pas mais comme les spinning et moi ça fait deux… La version Xtrem sera-t-elle trop ? Pas de galette SVP !
La gare se présente à nous : la théma et l’ambiance globale est très réussie ! Nous avons la chance d’avoir le premier rang. Bon, vu le modèle de coaster, je ne sais pas si ça change quelque chose mais la team #1 row ressurgit !
Confort des sièges : impec’ ! C’est du Mack, rien à redire ; la lap bar se referme automatiquement, on pourrait utiliser moult techniques pour laisser de la marge mais pour ce premier tour, on ne va pas faire les malins ! La voix est synchro avec le lancement du train.
Celui-ci quitte la gare et s’engouffre dans une heartline roll ; on lève les bras, se laissant pendouiller sur la lap. J’adore ça ! Le wagon, déséquilibré, tourne déjà bien. Le train s’engage sur la zone de launch et s’arrête quelques instants, sans pour autant que notre wagon s’arrête de tourner (même si nous « stagnons » sur le côté). La pression monte, la musique coule dans nos oreilles, le launch fait son travail. Nous partons en vitesse en tournoyant. Beaucoup plus intense que la version d’Objectif Mars. Durant le launch, la wagon « heurte » un frein ; nous nous mettons à spinner dans l’autre sens. A partir de ce moment là, impossible de ne pas crier. De joie, de peur, de réflexe ?
La perte de repère est activée ; nous montons sur le « top hat », penchés vers l’extérieur. Le wagon est sur le côté quand nous prenons la drop et regagnera le front durant la drop. Difficile de décrire ensuite comment nous prenons les inversions. Un coup, le front fait face, un coup les voisins du 2ème wagon. Chaque inversion prise se révèle sous un nouveau jour. Nous atteignons le 2nd launch, en bosses, qui redonne du boost au tour. La montée sur le Step-up Under-Flip casse légèrement le rythme, mais pas dans la négative, plus pour donner une impression de flotter. A la sortie de l’inversion s’en suit une longue spirale et 2 bosses bien fournies en airtime avant les freins finaux.
Whaouw. Cette… machine à laver appréciable
Ce modèle réinvente totalement la perception d’un parcours, qui plus est offre une expérience unique à chaque tour. Au niveau de l’intensité… ça l’est ! Sachant que l’intensité doit être plus ou moins élevée en fonction de la rotation. Je ne ferai jamais 2 tours d’affilé, ni Scott et Kris d’ailleurs. Ouf, ça me rassure ! Je m’étais attachée les cheveux pour cette journée ; je crois que je peux enlever l’élastique, je suis toute décoiffée !
Nous continuons notre visite, j’ai besoin de bien respirer, je crois que l’effet RTH commence à arriver. « Tu es sûre que ça va ? ». La seule chose que je leur répond est un immonde rot. Je perds le peu de féminité que j’ai. Mais sinon oui, ça va aller. Je bois beaucoup d’eau.
Le parc est plein, il va falloir être astucieux si l’on veut faire toutes les montagnes russe, des re-rides de RTH et les autres attractions intéressantes. Scott nous emmène vers Heidi the Ride, le GCI ouvert en 2017. La file d’attente est d’environ 20 minutes et ne stagne pas. Les décors et l’ambiance globale restent simples mais font leurs travail. Des écrans diffusent des passages du film (ou dessins animés).
Pour le tour, nous avons aussi le droit au 1er rang. Je laisse de la marge entre la lap bar et moi ; étant sensible aux vibrations de wooden… Je me concocte des méthodes pour les esquiver : j’appuierai sur mes pieds pour ne pas avoir de contact avec mon cul sur le siège et à l’aide de mes bras, je m’appuierai sur l’accoudoir et mon dos ne touchera pas pas non plus le dossier. C’est ce qui s’appelle rider le coaster debout en somme. Oui, je supporte de moins en moins les woodens, généralement ça fait shaker dans mon cœur estomac et ce n’est pas de la bonne pâte à galette bretonne.
Le train part, je mets en place ma technique. Ouais, je galère déjà à me mettre comme imaginé à petite vitesse, alors une fois sur le ride… La drop est pas mal et l’enchaînement des bosses et virages est bien ; il n’y a pas de perte de vitesse. Mais ces vibrations spécifiques aux wooden, malgré ma méthode qui ne marche pas trop, passe mal. Je profite du ride sur le coup mais une fois sur les freins finaux, c’est la soupe en interne.
Vous êtes pourtant si jolis, les woodens !
Pas de galette, pas de galette SVP. Je descends du train et… non, désolée, je sais que vous voulez me voir faire une galette depuis toutes ces fois ou je ressors mal d’un coaster, mais ce n’est pas pour cette fois ! Une fois la gare quittée, nous constatons que le file d’attente a pris de l’ampleur. Toutes les files d’attentes en fait.
Mais Scott nous sort son 2ème bon plan du jour : il est 11h45, la file de SuperSplash ouvre à 12h et il n’y a pas encore grand monde. Nous repassons devant RTH. D’ailleurs, il y a un loop ? On ne l’a même pas senti passé !
Ça nous laisse le temps de faire la pause pipi. 12h, ça ouvre. Nous parcourons la longue file d’attente et arrivons directement au quai. Les opérateurs ne sont pas des plus agréables. La grosse embarcation nous attend, nous sommes placés à l’arrière. Cette dernière quitte la gare, fait un demi tour, prend de la hauteur jusqu’au 7ème ciel (non
). Les portes s’ouvrent, drop, « plouf » et fin. Enfin, il faut se farcir tout le retour d’une longueur totalement inutile, sans ambiance jusqu’à l’arrivée en gare. Bon beh +1, merci Scott de nous avoir fait épargné du temps d’attente pour ça !
Absolument pas convaincus par ce ride
Nous avons désormais une bonne vision du parc et de ce qu’il propose. Nachtwacht-Flyer, le star flyer du parc est fermé pour cause de vent. Dommage.
Nous nous rabattons sur
Anubis:
The Ride, qui n’a que 15 minutes d’attente. Nous sommes de suite dans le bâtiment, d’une décoration d’un genre… Certain. Et Anubis date de 2009 ? Rassurez-moi, la file d’attente existait déjà pour autre chose et a été réutilisée ? # Scott tip 3 du jour : Anubis c’est en first, c’est tout. Coup de bol, on y a le droit. Je ne regrettais pas ces massifs harnais Gerstlauer que l’on va devoir se coltiner.
Le train quitte la station, fait son demi-tour. 1ère remarque : la zone de launch est très petite. Très petite, oui ! Mais très efficace ! On est de suite collés aux sièges jusqu’au sommet du top hat. On enchaîne avec un dive loop ; le reste n’en est qu’anecdotique : une bosse, un immelman. Les freins de mi-parcours cassent un peu la dynamique du ride. L’heartline roll est loin d’être aussi sensationnelle que chez Mack ou bien RMC.
Sur les freins finaux, on n’en oublierait presque ce qu’il s’est passé
Surtout parce que la nausée est revenue (ou parce que ce n’était pas terrible, dommage pour l’ancien emblème sensationnel de Plopsaland).
L’effet RTH est encore présent. Put*in ce crédit va me niquer la journée. Je commence à grignoter quelques gâteux, de nouveau un p’tit coup aux toilettes et on continue le créditage.
20 minutes pour Viktor’s Race, le Tivoli Zierer Large, dont la file d’attente donne une jolie vue d’ensemble sur RTH. Les kiddies peuvent être redoutables, surtout en cas de nausée intermittente. Celui-ci passe mal, vibre et les cris des enfants n’arrangent rien. Même quand je suis malade, j’arrive coûte que coûte à m’amuser, ce n’est pas tous les jours que je ride des coaster d’une telle qualité ! Mais j’en arrive au stade où je dois me reposer ou sinon je vomis dans les buissons.
Nos estomacs ont faim. Nous nous dirigeons vers une zone plutôt calme du parc : la ferme (ahah lol). Bon, finalement, non ; au passage, Kris décide d’attendre pour un burger, Scott pour des croquettes (?). Moi ? Je retrouve tout le plaisir de ne faire qu’un avec un banc. Oh oui, du repos, un banc, du soleil, des animaux, je revis
Ce que j’ai dans mon sac fera l’affaire pour ce midi.
Plus de 20 minutes se sont écoulées, pas de signes de vie de Scott et Kris. M’auraient-ils abandonnés, Louise, la faiblasse du jour ? Que nenni, ils attendent toujours pour manger. D’ailleurs, Kris a rejoint Scott car ça n’avançait pas d’un poil de son côté. Le service est leeeeeeent.
Une fois leurs (pas succulents) repas terminés, le tout en désespérant de voir WB et PlopsaCoo sous la flotte, nous décidons de visiter la petite ferme (avec de vrais animaux vivants).
Cette chèvre est encore plus stone que celle du Bocasse
Pour continuer la digestion, rien de tel que
La Forêt de Plop. Boat ride emblématique du parc, il garde son authenticité. Tout le long de notre attente, nous pouvons regarder différents extraits du dessin animé, aux personnages suspects mais pourtant si adorés des Belges. Nous regardons sur internet des extraits de spectacles de ces-dits personnages. J’en ferais encore des cauchemars.
Le bateau nous emmène dans l’univers des lutins, tout du long du parcours scénique, des clochettes, bruits, rires vous accompagnent, le tout formant un vacarme pas possible mais qui reste acceptable ; l’ensemble est dans son jus. L’immersion est hélas cassée par toutes les portes de secours ouvertes, probablement pour aérer au mieux le bâtiment. A la fin du ride, tous les bateaux stagnent pour revenir au quai. Verdict à la photo on-ride : on s’épanouit (non
)
Nous retournons au centre du parc où les files d’attente ne désemplissent pas. 35 min pour
Dragon. Quand il faut le faire… La file avance, puis stagne, puis avance, puis stagne… Ce n’est pas leur fort la gestion des débits ; enfin, ça dépend des opérateurs. Ce Mack e-powered au layout en hauteur, nous fait passer au dessus des allées, du flume et de la forêt. Il ne fait qu’un tour.
Il nous reste qu’un crédit à faire (nous ne ferons pas le Disk’o Coaster) et celui-ci est très girly ! K3 Roller Skater est sponsorisé par le groupe de musique K3 (inconnu pour moi jusqu’à ce jour). Embarquez dans des chaussures pour faire un layout que l’on connaît bien ici, puisque c’est le modèle Junion Coaster 335m de chez Vekoma.
Ça vibrote mais c’est supportable. Ça ne casse pas trois pattes à un cannelé.
Maintenant que nos âmes de créditeurs sont repus, il nous reste plus qu’à refaire les attractions non encore essayées ? Le raft ? Non. Les bûches ? Ça dégueule de partout. Les chaises volantes ? C’est nous qui allons dégueuler ! Anubis ? Pas convaincus. Vous avez compris, on retourne à
RTH ! La file d’attente commence à l’intérieur des 1ers bâtiments, que l’on avait pas eu le temps d’observer ce matin.
Par contre, j’ai l’impression que ça avance plus vite, ça y est, les opé sont échauffés ? Je me sens requinquée et d’attaque pour un nouveau tour ! Nous choisissons le dernier rang. Seule en front, Kris et Scott derrière moi (ou eux derrière moi ?) Le train quitte la station, la rotation du wagon est plus forte que ce matin. On spine bien sur la zone de launch. Au lancement, je suis comme transportée dans un monde parallèle ; c’est complètement différent de ce matin, comme si mon corps était content de retrouver ces sensations. Mes jambes et mes bras se lèvent, l’euphorie commence à monter. Elle se confirme quand le train glisse sur la drop, mon corps se soulève, ça ne prévient pas. C’est confirmée : je rentre dans une autre dimension : je fais toute la drop face au ciel, en apesanteur. Je crie de joie, je me délecte de la bête que mon corps semble apprivoiser, bien qu’elle ne s’apprivoisera jamais. Le banana roll m’envoie encore dans les airs ; à vrai dire, je ne sais plus quel mouvement effectue mon corps. C’est un enchaînement de figures artistiques, toujours accompagné de cette musique qui vous traverse l’esprit. Le 2nd launch vous rappelle que vous n’êtes toujours pas maître de vous. Le Step-up Under-Flip concluent les dernières figures, les virages vous ramènent au bord de la réalité, les bunnys hops vous bottent les fesses et vous lacèrent les cuisses avant que vous ne puissez retrouver la terre ferme.
LA VACHE. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? … Extra !
Mes voisins de dos ont eux aussi très apprécié, mais jaloux de moi puisque j’ai eu la drop en back. Nananère ! Petit passage dans la boutique, les tee-shirt et sweats sont plutôt sobres et peuvent se porter tout le temps. Malgré la qualité du tissu, je les trouve trop chers. Kris et moi se contenteront de nos certificat de riders
Raaaah ça fait du bien et en plus, je n’ai pas la nausée ! Je pense être rassasiée de RTH ! Kris et Scott enchaînent sur un 3ème tour, ce sera sans moi !
Coucou les gars ! Eh je suis l
à ! Nan mais ne spinnez pas trop !!
Petites photos d’Heidi
Toujours d’attaque pour… DinoSplash ?
Vu qu’aucun autre coaster ne nous intéresse et seul le flume en attraction nous tiquait, on retourne voir l’attente : elle a bien diminué. Celle-ci est très verdoyante ; Scott nous explique alors qu’il n’y avait rien de verdoyant il y a quelques années. La file sillonne aussi entre le flume et donne des points de vue sur Dragon.
Le parcours du flume est assez long mais on s’ennuie un peu ; les décors de l’extérieur donnent envie mais une fois dedans : c’est creux. L’eau en Belgique n’ayant pas le droit d’être traitée, les quelques gouttes d’eau que l’on a sur nous font qu’on pue l’eau.
Allez, 18h. Un dernier tour de RTH pour la route ? 20 petites minutes d’attente. Scott repère des gens qu’ils connaît. Le hasard fait que l’on est dans le même train. Nous sommes au 3ème wagon. Bizarrement, ce tour passe moins bien. Où est l’euphorie de tout à l’heure ? Est-ce que cette montagne russe peut aussi vous faire vivre un bad trip ? Pourquoi n’arrive-je plus à crier de joie ? Quel est ce démon qui s’est emparé de cette folie si douce ? En parallèle, la musique fonctionne très mal, un frein à la téléportation vers le bonheur ? J’en regrette presque ce 3ème tour.
A la sortie, nous rejoignons Jean Yop et les Frères Coaster. Enchantés ! Nous nous installons autour d’une table près de RTH. J’en profite pour souffler. Ce sera tout pour moi, autant de RTH que d’autre chose. C’est honorable ! Jean Yop était la veille la Walibi Belgium, jour où on eu lieu les inondations. Il nous montre des photos : c’est impressionnant, effroyable et désolant pour le parc. C’est sûr, il n’ouvrira pas le jour de notre visite mais ce n’est pas le plus gros des soucis pour nous, on verra pour faire autre chose.
L’heure tourne et le parc va bientôt fermer ses portes, comme nous le rappelle si gentiment le message audio diffusé dans tout le parc. Jean Yop nous laisse, il a son train à prendre.
Dernier tour pour Scott, Kris et les Frères, je les mitraille à nouveau.
Comment faire crier un employé ? En voulant prendre une photo de RTH mais en outrepassant la file d’attente extérieure… fermée. Il suffit simplement de lui dire « photo » et ce sera « okay
».
Tout le monde en a pour son compte, chacun repart de son côté. Au revoir les mascottes ! Euh… ne venez pas hanter mes rêves, hein ?
Petite photo devant la porte du parc, avant de rejoindre notre voiture.
Plopsaland de Panne donc : Plopsaland de Panne, au contraire du Bocasse et de Bagatelle précédemment visités, souhaite s’imposer comme parc national (quand Studio 100 est au commande, c’est plus simple et, plus évident comme objectif). Sa proximité avec la France lui permet de toucher un large public. Avant RTH, il y avait déjà la présence de montagnes russes qui se « démarquaient » : Heidi, the Ride et Anubis, the Ride. L’arrivée fracassante et totalement inattendue de Ride to Happiness a basculé le parc dans une autre voie : attirer les jeunes et les adultes en quête de sensations.. et les faire revenir ! Car, de base, PdP est quand même un parc familial. Cette nouveauté unique en Europe a de quoi faire parler d’elle : elle réinvente les notions des inversions et offre des rides uniques.
Le parc est assez grand et diversifié en attractions. La gestion des flux dépend des opérateurs : sur RTH, à deux trains, le débit était très correct. En revanche, sur Dragon et plus globalement la restauration c’est la lenteur avec un grand L. La nourriture, je ne l’ai pas goûté mais après les témoignages, elle n’est pas la meilleur et elle est chère ! Les opérateurs sont globalement sympas. Il est agréable de flâner dans le parc, avec sa petite ferme au fond du parc pour se reposer si besoin.
Plopsaland de Panne devient donc un détour incontournable rien que pour essayer RTH. Quant à moi, je reviendrai, mais sûrement pas dans l’immédiat, quand ils ouvriront une nouvelle montagne russe qui, j’en suis persuadée, s’appellera : Ride, the Ride.
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Nous rejoignons notre voiture sur notre parking V-I-… Mais euh, qui est cette personne en gilet jaune qui regarde avec insistance notre voiture ? Et nous maintenant ? Que note-t-elle ? Nous montons dans la voiture, les interrogations fustigent. «
Mais, elle nous regarde encore ! » . Cassons-nous de là. Nous retrouvons cette même personne à la sortie du parking. Ahh mais comment a-t-elle fait pour être si rapide ? Arrêtez de nous regarder, c’est stressant ! Sûrs que le gars était en train de faire nos portraits robots (et nous coller une amende). Scott nous sort ses plus plates excuses «
C’est la première fois que je vois quelqu’un contrôler le parking » . T’inquiète, à ce jour, toujours rien reçu !
Nous programmons le GPS pour récupérer Guillaume sur son lieu d’hébergement, en pleine campagne du Noooord. Je me sens de plus en plus mal. Comme une envie de gerber, pour ne pas changer. Une fois notre point d’étape atteint, je descends du véhicule. Oh noo là c’est mort. Je m’éloigne un peu de la voiture, histoire d’être à l’abri des regards
Barbouillée, mais rien ne sort, hormis quelques crachats (désolée si vous êtes en train de manger).
Je demande à Kris de sortir un sac, au cas où… Guillaume arrive enfin. Nous repartons à Dunkerque où nous garons la voiture sur les quais. Scott nous fait visiter la ville. Merci bien pour ce petit tour
Il est temps de se poser au restaurant et de savourer une succulente Pina Colada, une planche apéro et une salade tellement grosse que je demande un doggy bag.
Pour digérer, rien de mieux qu’une promenade de long de la plage de Malo-les-Bains. Ce n’est pas la porte la porte d’à côté mais qu’importe, on aime bien marcher. On se pose en terrasse, il y a du monde. Les serveurs sont un peu sous l’eau ; chacun commande sa bière, moi je vais prendre une sieste, c’est bon une sieste, non ?
… Hein, quoi ? Personne pour me porter ? Pas sympa
Allez, lève toi et marche ! Il faut ramener Guillaume en plus donc ce n’est pas pour tout de suite que tu dormiras. … C’est donc sur les coup d’une heure du mat’ que l’on retrouve notre chambre d’hôtel, très contents de notre journée !