[TR] France – Belgique (et Allemagne !) – Juillet 2021

Røyk

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17 Juillet 2009
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lestrdelouise.wordpress.com
Cela faisait un certain temps que je n’avais pas fait de gros road trip, il était temps de remettre ça ! C’est à travers la France, puis la Belgique et l’Allemagne, pays décidé à la dernière minutes suite aux intempéries qui ont ravagé Walibi Belgium et PlopsaCoo que ce voyage va s’articuler. Au total : pas moins de 5 parcs et 3 villes à visiter, à y prendre du plaisir et surtout, revoir la famille, des membres et amis trop cool 😎 Un grand merci à Kris de m’avoir supporté tout du long de ce voyage et pour avoir conduit tout le temps, à Ewen, Pedro, Guillaume, Scott, Anne-Claire, Antoine, Marie et Vico, et toutes les autres personnes qui nous ont apporté des conseils avant et durant le trip !


L’organisation de ce voyage ne fut pas la plus facile mais nous y sommes arrivés comme des chefs ! Nous avons pu
contenter tout le monde 😊


Maintenant, place à la feuille de route !


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Mardi 13 au soir : retrouvailles avec Kris sur Angers.

Nuit chez mes parents


Mercredi 14 : Parc du Bocasse – Tarif CE : 20,50 €

Nuit chez Ewen


Jeudi 15 : Bagatelle – Tarif CE : 19 €

Nuit au Fast Hotel de Grande-Synthe – Tarif pour deux nuits par personne, sans petit dej’ : 51 €


Vendredi 16 : Plopsaland de Panne – Tarif Black Friday : 23,10 € + parking : 12 € (non payé) = 23,10 €

Nuit au Fast Hotel de Grande-Synthe


Samedi 17 : Bellewaerde – Tarif Black Friday : 25 €+ parking : 8 € = 33 €

Nuit au Bhotels de Kruishoutem – Tarif pour une nuit par personne, sans petit dej’ : 24,50 €


Dimanche 18 : visite de Bruxelles, en compagnie d’Antoine, Anne-Claire, Victor et Marie

Nuit dans un Airbnb à Bruxelles (réservé par Antoine) – Tarif pour deux nuits et par personne : 20,50 €


Lundi 19 : Walibi Belgium, en compagnie d’Antoine et Anne-Claire – Tarif CE : 23 € + parking : 10 € (divisé par 4) = 25,50 €
Phantasialand – Plein tarif : 54,50 € + parking : 6 € = 60,50 €

Nuit dans un Airbnb à Bruxelles


Mardi 20 : Plopsa Coo – Tarif Black Friday : 15,90 € + parking : 10 € = 25,90 €
Visite de Bruges

Nuit chez ma tante


A suivre… !



… Au niveau budget …


Total prix des parcs et parking : ~ 156 € (hors WB et PlopsaCoo)


Les billets pour WB & PlopsaCoo restent valables, à voir si on pourra remonter en Belgique d’ici la fin de l’année…


Total prix des logements : ~ 96 €

On a eu de tout : hébergement chez les amis, hôtels, Airbnb, la famille !


Total prix de la nourriture : ~ 190 € // Le plaisir de la bouffe avant tout


Pour la nourriture en matinée, c’était sur le pouce, j’avais fait le stock de gâteaux & madeleines en tout genre. Quand on le pouvait, on se prenait un café avant de partir : ~ 15 €

Dans les parcs, on a pris sur place au Bocasse (8€) et à Phanta (6€, super bon et grosse quantité, comment résister ?) sinon, c’était sandwichs maison ou bien achetés en commerce (~2 € à chaque fois) : ~ 20 €

Lors de la visite de Bruxelles, on s’est fait plaisir le midi dans un gastronomique (~ 40 €), sans oublier la gaufre dans l’après-midi (19h) ; le soir, c’était la diète (~5 €). A Bruges, on avait des restes de pain que l’on a complété avec de la charcuterie et du fromage (la débrouille quoi), dans l’après-midi : des crêpes et gaufres et la dernière bière du voyage ! (~ 10 €)

C’est le soir que tout partait en vrille : resto à gogo durant les 4 premiers jours ! ~ 80 €


Total voiture : ~ 85 €

Estimation gasoil : 60 € / personne // Estimation péage : 25 € / personne


Total souvenirs & musée : ~ 60 €

Les souvenirs : entre la photo on-ride, le magnet, les gaufres, les chocolats… Les musées : Musée de la Ville de Bruxelles (8 €) et le Musée Horta (10 €)



TOTAL GLOBAL : ~ 585 €





What else sinon ?
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PARC DU BOCASSE – 14 JUILLET 2021


6h, sonne le glas du premier jour de notre voyage. C’est tranquillement que nous émergeons, nous préparons pour prendre la direction du Parc du Bocasse (et non Papa, on ne va pas au Parc de l’Étang comme tu en étais persuadé, surtout à cette heure là !). 7h45, échauffement du moteur, finalisation du remplissage de coffre en mode Tetris ; plus de 3h de route sépare le domicile de mes parents et le parc. On est tellement à fond dans le trip que ne nous faisons pas de pause sur la route (ouhh, pas bien !)

11h15, le GPS nous indique que nous sommes à proximité du parc. Aucune indication, peut-être est-ce le petit panneau « Parc de loisirs » ? Nous traversons le village du Bocasse. Le parc apparaît soudainement, si soudainement que nous en loupons l’entrée du parking. Demi-tour, nous entrons sur le terrain aménagé faisant office de parking.​

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Que de frissons en voyant ce superbe Spinning Mouse

« C’est plutôt rempli » ! Oui, on se gare loin de l’entrée (tout est relatif bien sûr) ; d’ailleurs la C4 galère à avancer sur cette herbe très humide et gorgée d’eau. Niveau météo, c’est nuageux mais pas de pluie à prévoir. Je recharge le sac de gaufrettes à la vanille et marchons !

Les sacs sont fouillés à l’entrée, nous avons déjà nos billets, et de sympa billets ! C’était sans compter sur la blondasse qui scanne les billets et les garde. « Mais je les collectionne ». Un rire moqueur sort de sa bouche. Ah, la journée commençait plutôt bien, mais merci de se foutre de ma gueule 😠 Pas de plan papier en libre service, le plan est affiché en grand un peu partout dans le parc.

Petite pause pipi et analysons ce plan : le parc est coupé en deux : la petite partie comporte l’entrée du parc, Jurassic Twister (le Spinning Mouse), Splash’O’Saure (le Flume) et la nouveauté 2021 que l’on ne présente plus : Orochi. La grande partie contient le reste (merci Captain’ Obvious).

Nous commençons par Jurassic Twister, modèle que l’on connaît trop bien (malheureusement) et que l’on retrouve dans d’autres parcs et souvent sur les fêtes foraines.​

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Voilà

10 petites minutes d’attente, c’est aussi le temps nécessaire pour déballer le harnais GoPro fraîchement acheté pour l’occasion, comprendre comment il se fixe et bien se positionner dans le train.

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Et voici le duo de choc du trip !

Notre wagon ne tourne pas trop, on s’en sort bien. Le wagon prend les virages sans trop de violence. On crie quand même, sinon ce n’est pas drôle, faut bien mettre de l’ambiance !

Nous n’attendons pas plus longtemps pour aller rider Orochi, modèle SFC Vekoma identique à Dragon Roller Coaster à Energylandia. L’entrée de la montagne russe se situe en hauteur, ce qui nous permet d’avoir une vue d’ensemble du parcours. On remarque de suite le soin apporté à la thématisation : arche d’entrée, décors tout le long de la file d’attente… Le résultat des éléments terminés est convaincant et l’ensemble qui doit être terminé pour l’année prochaine est très prometteur !​

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Imitation presque parfaite

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Une masse est formée sur la passerelle, mais une fois engagés dans la file d’attente, il n’y a plus grand monde. Même, une fois en gare, on a directement le choix de notre place. Pour ce premier tour, nous choisissons l’avant-dernier rang. L’opérateur qui vérifie nos lap bar engage une petite conversation, on sent qu’il est fier de la nouveauté. Alors : Kris arrivera-t-il à provoquer un roll back à l’aide de sa capuche ? [nb : après vérification, l’opérateur était « tout simplement » le directeur du parc !]

Traditionnelle marge entre la lap bar et le corps, la drop tire légèrement : on ne se décolle pas, on se laisse aller par le train mais le virage relevé envoie déjà une bonne dose de G+. Le train file à une bonne vitesse, les hélices fournissent elles aussi leurs doses de G+. Le train vibrote faiblement mais rien de gênant. Le retour en gare est un peu brutal.

Pour ce premier tour, Kris n’aura pas réussi à provoquer de roll back. Ce premier tour est assez convaincant, persuadés qu’il aura plus de pêche après des tours d’échauffement. Dommage pour les hélices qui sont prises dans le même sens (vers la gauche) mais bon, c’est le modèle qui veut ça.

Nous finissons la petite zone par Slash’O’Saure, le flume du parc qui est exactement le même modèle qu’au Parc Spirou. Il n’y a personne en gare. Comme au Parc Spirou, on n’a pas trop le choix du placement : nous sommes tous les deux mis à l’avant. Et tout devant, c’est moi ! Pas grand chose à ajouter sur la thématisation : c’est très minimaliste et surtout pas fini.​

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La petite drop est sans effet, le parcours est accompagné de musique, d’un peu de verdure et d’une petite cascade. La grande drop offre un peu plus d’humidité.

Nous sortons de là et, ce que j’avais observé avant, c’est que la vague provoquée par la bûche au niveau de la grande drop arrose bien comme il faut la sortie de l’attraction. « Kris, attends, ne bouge pas, je veux regarder un truc là… » / « Ouep, pas de soucis » Chlouuuufffff. La grosse vague qui arrose Kris. Je suis fière de mon coup 😂 Je n’ai pas de photo de ce moment, dommage (mais c’est bien dans la tête) !

12h15, nous passons à la grosse partie du parc. Finalement, le parc s’avère être quasiment vide. Nous faisons vite fait un premier tour pour voir ce qu’il y a. Nous sommes vraiment entrés dans le parc sans se soucier de ce qu’il avait (hormis le +5). C’est une dé-cou-verte.

Nous attendons 10 min pour Flash Tower, la freefall (qui n’en est pas une) nous offre un joli panorama du parc (en fonction de votre siège car celle-ci n’est pas rotative). Plusieurs « « chutes » » au programme. Totalement inoffensif.​

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Nous continuons notre tour du parc vers Fort d’Odin. Cette montagne russe signée Soquet a elle aussi eu le droit à une re-thématisation récente.
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Attention, ça va chier

Personne en gare, embarquement immédiat pour le last. Ouïe, ça passe mal : la drop vibre. On remonte lentement vers un passage indoor où nous enchaînons sur une grande hélice qui tape. On continue le parcours en sautillant ; le plus surprenant étant la disparition progressive des bankings.

De retour en gare, l’opérateur demande qui veut rester dans le train pour un autre tour (quand je vous dis que le parc est presque vide). Deux chieurs viennent casser l’ambiance et la motivation de refaire un autre tour : Kris et Louise. Obligés de relever les laps bar rien que pour nous. Service premium. Les visiteurs doivent sûrement croire que c’est trop pour nous. C’est vrai, c’est trop pour nous de se faire tabasser dans cette montagne russe.

Nous nous baladons dans des endroits plus calmes et isolés, nous avons atteint le fond du parc, rive droite en regardant le plan. 1/2 tour vers Colorad’eau, l’espèce de raft. 10 minutes d’attente au soleil. Dès qu’il fait son apparition, on craint pour nos nez (qui prennent chers très vite malgré le masque).

L’eau n’est pas très propre (mais bien traitée avec des galets de chlore toutes les semaines). A deux dans la bouée, nous grimpons le lift, spinnons plus que ce qu’on imaginait avant d’atterrir sans une goutte d’eau sur nos vêtements dans le canal. Mouais, anecdotique comme attraction.
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Nous continuons notre chemin vers la dernière partie du parc encore non explorée. Speedy Gonzales est posé là, sur ses cales et fondations. D’un rose très voyant, il est là pour appâter les jeunes chalands. Nous patientons 5 min pour avoir le quasi last. 2 tours pour le prix d’un, c’est cadeau de la maison. Ça reste là aussi un ride anecdotique qui n’augmente que le CC.
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Le parc dispose de descentes en bouées, nommées Los Rapidos. Toujours marrant à faire, sauf quand il faut porter la bouée, ce qui est le cas ici. Pour le premier tour, Kris la porte tout seul. Quel homme 😎 Pour le second tour, on s’y met à deux. Résultat : les deux tanches galèrent bien à la monter, les virages à 180° étant peu larges ! 2 tours et c’est bon, le bonus sport de la journée est complet !
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La faim commence à se faire ressentir. On part commander dans un food truck un cheeseburger et un hot-dog, le tout avec des frites, of course (compteur de frites activé). 15 minutes de préparation, cela nous laisse le temps d’aller gratter le dernier crédit, Pirate’s Coaster, un kiddie… Un kiddie Preston et Barbieri. Aucun autre commentaire à faire.
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On récupère notre commande (nb : le steak est cuit au grill et le burger est confectionné avec 💜 par le chef cuistot, le hot-dog est mis au grill pour décongélation) et retournons dans notre coin d’herbe excentré du parc à l’abri des peu de gens. Nous dégustons nos repas, pour un parc ça passe bien et niveau prix, c’est correct. Le coin d’herbe fut bien sympa mais nos culs sont désormais trempés ❌

L’autre tache durant notre pause est de retrouver Ewen, actuellement en stage au parc et qui nous accueille chez lui ce soir. Il doit nous remettre les clés (100 % probable que nous ne restons pas jusqu’à la fermeture du parc). Après plusieurs appels loupés (réseau pas top dans le parc), nous nous croisons, échangeons quelques instants puis relâchons Ewen.

Comme nous avons tous les crédits du parc, nous en profitons pour faire les attractions pour enfants (après tout, ne sommes-nous pas de grands enfants ?).

Allez, un petit tour sur Farmer Aventure ? Signé SBF. Il y a de l’attente mais ça va, il n’est que 14h30 ! Oui, enfin on fait de l’attente pour… ça.​

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Eh ouais ma gueule, c’est moi qu’vous attendiez, allez zé partiiii

Sur le parcours, nous croisons tous les animaux de la ferme, en plastique. Le plus marquant étant ces chèvres qui nous regardent stones. Celle du milieu éclate tout. Dans le tracteur il y a des boutons pour activer des musiques (c’est important que je le précise).​

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On se lance dans une autre file d’attente, Dragons Volants, un monorail où l’on peut pédaler soi-même, à son rythme Vous voyez le truc venir ? A SON RYTHME. autant vous dire qu’au bout de quelques minutes d’attente à stagner, on décide de déguerpir vite fait. Le rythme des gens n’est pas le nôtre.

Au moins au toboggan il n’y a personne ! Mais il ne glisse pas et je manque même de me faire percuter par un gamin.
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Tristitude

On retourne s’o(u)ffrir un tour sur Fort d’Odin, mais avec 10 petites minutes d’attente. On a le quasi first. On lui laisse une seconde chance de se racheter. Rien n’y fait, c’est toujours brutal.

Bon… on a beau réfléchir mais on a bien fait le tour du parc. Un petit tour de Disk’o ? Non. Un tour de bateau pirate ? Non. … Les chaises volantes ? Certainement pas. Nous revenons dans la petite partie pour refaire Orochi.​

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Allez, à nous le 1er rang !

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La gare qui mérite encore un peu de thématisation

Ce tour a déjà plus de pêche que ce matin, la vue donne toujours un gros plus sur ce genre de montagne russe. On se sent poussé par le train. De plus au 1er rang, c’est d’une incroyable fluidité ! Nous nous offrons directement un 3ème tour au dernier rang avec de la marge. Le train est bien tiré dans la drop mais nos fesses ne se soulèvent pas pour autant. Plus de G+ à ressentir.

Que dire sur Orochi ? C’est un très bon ajout pour le parc et pour la clientèle visée, c’est à dire les familles et les ados. Il impressionne d’ailleurs les lambdas qui préfèrent rester sur les hauteurs afin d’observer la bête.

Petit tour aux toilettes situées en dessous du restaurant donnant vue sur Orochi et passage par la case boutique souvenir mais là, c’est la déception. C’est moche et rien de bien folichon.

Sûrs ? Oui. 15h40, nous quittons le parc, sans regrets. Enfin… à peine au milieu du parking que je reçois un SMS d’Ewen nous préconisant fortement d’aller faire Apiland. Qu’est-ce que c’est que ça encore ? Un dark ride apparemment. Mais c’est où ? On regarde le plan du parc sur nos portables, et c’est en fait dans un bâtiment qui a plus l’air d’être abandonné qu’autre chose. « C’était donc ça ce truc ! ». Tant pis 🤷‍♀️🤷‍♂️
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Hudada est triste aussi

Point global sur le parc : Le parc du Bocasse est un parc plutôt accueillant et à dimension purement régionale. L’ouverture d’Orochi cette année est une pierre angulaire dans la vision à long terme du parc : apporter un peu de fraîcheur dans les attractions mais aussi de la thématisation. Celle-ci n’est pas terminée mais je ne me fais pas de soucis quant au résultat final. Les allées sont un peu brouillonnes, on coupe parfois dans l’herbe. Les opérateurs sont pour la plupart sympathiques. On y a passé une bonne petite journée. Quand le parc est vide, difficile d’y rester la journée entière, peu de choses se font et refont. Même pour Orochi, 3 tours nous ont suffit.​


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De retour sur Rouen, nous trouvons aisément la résidence où loge Ewen et de quoi se garer en créneau. Kris adore les créneaux, il est trop fort 😆 Une fois bien garés, nous allons d’abord ouvrir l’appartement. … Mais, c’est quel numéro ? Kris, tu te souviens du numéro ? Aurions-nous mal écouté ? Je relis toute la conversation et nul part est mentionné de numéro. Ewen ne répond pas… BON. Pas le choix, on va devoir essayer toutes les portes. 10 portes quand même… C’est une épreuve qu’on a jamais tenté et mine de ça fout la flippe car ça fait forceur.

Les appartements du premier étage ne s’ouvrent pas. J’essaie l’appartement 6 au deuxième étage. Dans le 5, on entend comme du bruit. Le 6 ne s’ouvre pas non plus. On va finir par nous demander ce qu’on fout. On file au 3ème étage et, j’observe que les serrures ne sont pas les mêmes. Idem pour le 4ème étage. Ça enlève pas mal de portes. Je tente le 5 quand même. Pas bon. Merde alors. Et si c’était le seul appart’ du RDC ? … Oooh ça s’ouvre. Alléluia 🙏 après avoir fait chier près de la moitié des appart.

C’est que l’on est chargé pour dormir chez Ewen : tout un arsenal de camping ! Nous préparons déjà le matelas avant d’accueillir Pedro, le père d’Ewen. Petite sieste et accueil de Pedro et c’est bon pour visiter le centre-ville de Rouen. Nous sommes à 5-10 min à pied du centre-ville, impeccable ! Sur notre chemin, nous trouvons un caddie flambant neuf avec une pièce dedans. La gamine que je suis tente de la récupérer, en vain.

Nous passons par la Place du Marché, là où Jeanne d’Arc a été brûlée, puis arpentons les petites rues, ça a son charme, toutes ces maisons en pans-de-bois, ça me rappelle Troyes ! Presque 19h, la cathédrale ferme déjà ses portes, zut, trop tard pour y voir l’intérieur. D’extérieur, elle en impose carrément !​

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En attendant le retour d’Ewen, nous nous posons tranquillement dans un restaurant prendre bières & cocktail (compteur de bières activé). On regarde un peu comment organiser le lendemain, Bagatelle, voir à quelle heure ça ouvre et ça ferme. « Louise, tu as bien réservé la visite de demain ? » . « Hein ? Quelle réservation ? » « Réservation obligatoire » . Oops. Kris réserve de suite les entrées, ouf, il y a de la place, sûrement un signe qu’il n’y aura pas grand monde. On peut faire la grasse mat’ alors 🛏️ 20h, l’homme du Bocasse est de retour, nous pouvons manger. Salade nordique pour ma part, bien garnie !

Le sommeil commence à pointer le bout de son nez, le soleil se couche, le froid frôle mon visage, brrr un pull ne serait pas de refus. Hors de question évidemment de s’endormir, il y a le feu d’artifice à 23h. Nous repartons en direction de l’appart’ chercher de quoi se couvrir. Nous repassons devant ce superbe caddie Intermarché. C’est tentant, non ? Allez Ewen, monte dans l’charriot qu’j’te pousse jusqu’à chez toi ! Le tout en montée, je prends mon plus grand élan. Bizarrement, je n’ai plus très froid 🤪 deuxième bonus sport de la journée !
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Mode turbo propulseur activé

En haut de la rue, on fait l’échange, après l’effort, le réconfort et la frayeur de se prendre un trottoir 😬
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On gare correctement le chariot, mettons trois minutes à prendre des pulls et c’est reparti dans le sens inverse ! Kris a l’honneur de faire toute la partie retour, en descente. Par sécurité, on se met à deux pour retenir le caddie.
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Agrippe toi ! Ça va swinguer !

Heureusement qu’on est deux d’ssus ! Sinon tu serais déjà en bas de la rue (ou en train de bouffer le goudron mais on choisit la sécurité).

Il est l’heure de laisser le caddie là où on l’a trouvé, à côté de poubelles.

Avant d'aller admirer les feux d’artifices, nous faisons un (très grand) détour par le bar d’Antoine, qui est exceptionnellement fermé ce soir là 😥 22h50, nous sommes sur les quais, la population est au RDV. Alors, est-ce qu’on sera placé aux premières loges ? Les lumières de la ville s’éteignent, le feu se faire attendre. De loin, on entend du bruit, et voyons des bouts de lumières. Pas de bol, on est à l’opposé de la zone de tirage…

Une bonne demie-heure de marche au retour plus tard, les yeux commencent sévèrement à piquer. Minuit trente quand même. Je prends une bonne douche et ne tarde pas à m’endorm…​
 

Bagatelle – 15 juillet 2021



Il est 9h30, le jour est déjà bien entamé. Nous sommes toujours là à dormir, déjà bien fatigués de la veille. Ewen et Pedro sont déjà debout, matelas et affaires rangés. C’est que l’on n’est pas trop pressés d’arriver à notre destination du jour, Bagatelle, à 1h45 de route et dont la visite se fait en 3h… Large !

Nous prenons le temps de petit déjeuner (céréales et compote de pommes, Mmm !) et de nous préparer pour partir sur les coups de 11h. Une fois toutes les affaires remises dans le coffre… un trou béant « apparaît », comme si l’on avait oublié quelque chose. On refait le tour de l’appart’, non rien de laissé. Merde ! Bon, on a juste ultra optimisé le coffre alors !

On fait en sorte de ne pas manger fast-food dans le parc, nous décidons de nous arrêter au Carrefour de Mont-Saint-Aignan (précis) s’acheter wraps & sandwichs. Arrivés aux caisses express, la machine de Kris plante et somme d’attendre l’hôtesse de caisse. Cette dernière est déjà occupée avec une gourdasse qui a décidé de faire ses courses de la semaine et de passer là, sans compter les XY bons de réductions 😑 Je n’ai aucune patience pour ces conneries (on patiente quand même 5min, ébahis par la situation). Ni une ni deux, je passe les articles de Kris sur une autres borne, carte sans contact et c’est plié. On se casse.

Nous reprenons tranquillement la route vers Bagatelle. La route se passe sans problème. En chemin, on lance une petite discussion avec Scott, lui proposant de nous rejoindre demain à Plopsaland de Panne. 12h45, nous approchons du parking et constatons deux choses : que celui-ci est payant, mais surtout blin-dé. Gloup. A la caisse, le gardien nous laisse passer sans payer. C’est toujours 5€ d’économisé. Nous sommes au fin fond du parking sur des cailloux et à 10 min de marche de l’entrée. Nous mangeons notre repas dans la voiture, ce sera plus calme que dans le parc.

Reste des gaufrettes à la vanille et bouteilles d’eau dans le sac, c’est parti pour la balade digestive direction l’entrée. Fouille des sacs, nous scannons les billets, prenons un plan du parc et cherchons les toilettes. A première vue, le parc est boisé et propre. Mais, ce que l’on remarque surtout, ce sont les files d’attente qui dégueulent de partout 😵 Mazette, nous qui voulions speed run le parc et pourquoi pas faire un saut au Touquet, c’est raté.

Nous commençons immédiatement par Triops, avec 20 min d’attente en plein cagnard.
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Avec le sourire, s’il te plaît

Dans l’attente, on regarde la peinture, l’aspect de la montagne russe en général : ce n’est pas tellement entretenu je trouve…

Le débit n’est vraiment pas optimisé. Régulièrement, 2 personnes sont demandées pour compléter le train. A chaque passage, on lève le bras, plus vite on passe, mieux c’est. On s’en fiche de la rangée. Grâce à cette technique, nous réussissons à gratter un train. Nous sommes vers l’arrière, en marche avant pour l’aller. Les gros harnais bien rembourrés ne présagent rien de bon.

Nous avions testé le même modèle à Movieland en Italie en 2016, qui était assez bien passé. Serrons les fesses pour que ce soit le cas ici.
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Le train part en arrière, prend de la hauteur. Lors du lâcher, nous avons un bon floatting tout du long. Et voilà, ça c’était le positif. L’entrée dans le cobra roll me donne un voile gris. Je ferme alors les yeux. Si ce n’était que ça… Ça tape et ça vibre. Je gueule pour mieux faire passer la pilule. Je rouvre les yeux au moment de l’entrée dans le loop : la vision est toujours brouillée. Bon bah je referme les yeux. Ce qui est bien avec le masque, c’est qu’au moins, les deux gamines en face de nous ne voient pas mon visage en décomposition. Le retour en arrière est aussi chaotique : vibrations, baffes et voiles.

Dieu merci c’est terminé. Sûrs et certains, on n’avait pas autant souffert à Movieland.
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C’est nul !

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Triops étant fait mais pas si vite oublié que ça, notre après-midi va mentalement se durcir. Nous faisons tranquillement le tour du parc afin de voir si une montagne russe était moins prisée qu’une autre mais il y a au moins 40 min partout. Jesus !

A coté de la sortie de Triops se trouve Le Rapido, les fameuses descentes en bouées. Comme hier, il faut la monter soi-même. Flemme niveau 525 986.

Pas le choix, il faut bien faire quelque chose. Nous nous lançons dans la file d’attente de Gaz Express. Comme une impression de déjà vu se met en place : le layout est identique à celui du Fort d’Odin ridé… hier. C’est dur d’attendre pour un clone. Et pour un clone nul. Passion à la con.
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La file d’attente est couverte, à l’abri du soleil, c’est déjà ça. Ça met du temps à avancer, c’est bruyant au possible avec tous les gamins qui gueulent. Fatiguant. Merci Kris d’avoir une application avec plein d’énigmes à la con !
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Pourquoi ? Pourquoi il n’y a personne qui attend derrière les barrière si le train est vide ? Optimisation à revoir !!

Les 40 min écoulés, nous mettons une petite ambiance dans le train à gueuler à la Léo. Je crois qu’on a perdu quelques neurones 🤯
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Tout ça nous rend zinzins je vous dis !

Le parcours a le droit lui aussi à son lot de thématisation, mention spéciale aux lances flammes de la fin. Frrrrrr. Comme au Parc du Bocasse, c’est loin d’être le ride du siècle.​

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15h, les files ne désemplissent pas. Nous nous mettons à attendre pour Famous Jack, un Spinning Mouse… identique à celui du Parc du Bocasse. Ohyoyo, rebelotte… nous sommes pris dans la spirale du déjà vu. Kris, tu as intérêt à avoir de la batterie jusqu’au bout ! Organisation faite avec Scott, on passe le prendre demain pour Plopsa ! (oui, c’est plus intéressant de déjà parler de la journée de demain que de vivre celle que nous vivons actuellement). Nous regardons notre environnement : plein de jeunes partout, mais surtout plus de train sur Triops. On s’en fout, on a le crédit, mais ça veut dire une attraction en moins pour absorber le flux de visiteurs…
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Nous y sommes presque. Pitié, on veut un wagon pour nous tout seul, on aura au moins le mérite de ne pas trop spinner car on se placera bien en équilibre !
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SVP, pitié !

Aïe, notre train tourne plus vite que la veille, nous sommes pourtant positionnés de la même manière. Fallait pas que ça tourne plus vite que ça. Surtout que les méfaits de Triops sont toujours présents.​

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Nous voulons couper les rides de montagnes russes avec des attractions aquatiques mais c’est pire. Nous sommes légèrement désemparés par tout ce monde ; en « réservant » la veille, on ne s’attendait pas à être accueilli par tant de gens. Ça change complètement d’hier. Est-on réellement en train d’apprécier notre journée ? Que faisons nous là ? La mer est si proche que l’on aurait… ALLEZ REPRENONS. Pas le choix que de créditer le dernier crédit facile, Spirale Express, un Soquet inoffensif. 25 min à attendre.
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Allez, c’est bientôt la fin !

L’opératrice nous offre deux tours, c’est trop généreux, merci m’dame ! Que dire de plus que nous ne sommes pas le public visé par cette montagne russes ?
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Kris a bien aimé ! Sûrement le meilleur crédit du parc.

Dernier tour du parc, nous restons de marbre devant la file d’attente du Raft ; il y a du monde mais si ça débite bien et que c’est absolument à faire, on veut bien attendre. Pas trop non plus car on ne voudrait pas faire la fermeture du parc et se taper du monde à la sortie. Il est 16h30, on a de la marge pour éviter la foule, le parc fermant à 19h.

Triops étant toujours fermé, les visiteurs se rabattent encore sur les autres attractions…

Après conseil, et au vu de la gestion des flux (nulles), nous nous dirigeons vers la sortie. En parallèle, nous recevons un message sur la conversation de groupe de la part de Victor, qui nous poste des photos et vidéos impressionnantes : des inondations viennent de ravager Walibi Belgium et PlopsaCoo. O-M-G ! 😱 On ne se rend pas encore totalement compte des dégâts pour le parc, les machines, faut qu’on surveille ça de près…

Mais c’est que l’on passe devant Kid Coaster, la Pomme, interdite aux adultes. Kris abandonne tout essai de vol d’enfant. J’essaie d’en emprunter un auprès des parents et grands-parents. A tous les parents à qui je demande, ça les fait tous rire. Mais aucun enfant ne veut monter avec moi (je fais peur ou bien ?).

Allez, je me lance dans la file d’attente, je fais la connaissance de Christiane qui monte avec son petit-fils. 10 longues minutes plus tard (oui), c’est l’heure de passer l’épreuve. L’opératrice me demande si je suis accompagnée d’un enfant. « Bah non ! » « Ah, je suis désolée je ne peux pas vous laisser monter » . Mécaniquement, je prends une voix de petit fille – ce qui est totalement débile au passage – mais rien n’y fait, je suis jartée de l’attraction. Je ne vais rien dire sur cette politique 🤐

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Dans ma haine, j’avais zappé de prendre une photo, tiens la voilà la Pomme.

Désolée Kris de nous avoir fait perdre 15min. Nous discutons un peu avec le mari de Christiane avant de quitter le parc, plutôt assommés par la chaleur et le monde.


Conclusion sur le parc : 4 attractions, un gros râteau et puis s’en vont. Tout comme le parc du Bocasse, Bagatelle ne s’adresse qu’à un public régional. Malgré la 1ère impression de verdure et d’espace, nous nous sommes vite mis à déchanter au vu du monde mais surtout au niveau de la gestion des flux qui est à revoir ! Le sentiment est mitigé vis-à-vis du parc ; notre après-midi n’a pas été bien folichon. A-t-il souffert de la comparaison du Bocasse visité la veille alors que celui-ci était vide ? Sans compter sur les montagnes russes qui exactement les mêmes pour la moitié d’entre-elles ? Ce n’est pas un parc que je recommanderais absolument de faire, en plus Triops fait mal et tombe facilement en panne. Ou au moins, essayez de tomber sur une journée peu remplie et coupler la visite avec Dennlys (cf. conseil lu un peu partout). Et puis la Pomme quoi ! Le personnel est accueillant, un bon point à souligner.​


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17h, nous reprenons la route vers Dunkerque, plus précisément Grande-Synthe pour récupérer notre chambre d’hôtel pour les deux prochaines nuits. L’idée d’aller traîner au Toquet est oubliée. 18h30, nous récupérons la chambre. Guillaume, alors en stage à Dunkerque, passe nous chercher vers 19h15, ce qui me laisse le temps de me laver et de me reposer un peu.

Le taxi étant arrivé, il nous emmène vers son lieu de stage, perdu dans le port de Dunkerque. Après la visite, direction le restaurant. J’ai faim et envie de légumes mais c’est quasi inexistant sur la carte. Je prends donc une bière et un burger-frites-galettes aux légumes. Rien que ça ! L’ambiance du restaurant et agréable et les serveuses très sympathiques ! Le plat ne met pas trop de temps à arriver mais le peu de bière bu a jeun fait déjà effet sur mon corps. Oops. On discute de tout et de n’importe quoi, mais surtout des inondations des parcs belges. On a du mal à évaluer si l’on devra changer notre programme à la dernière minute mais ça sent le roussi tout ça. Les gars, elles sont bières vos bonnes ? Que dis-je ? A peine le temps de terminer mon repas que je m’endors sur la table. La fatigue ? La bière ? Les deux ? Combien de temps : 15, 20 minutes ? Je ne sais pas mais pendant ce lap de temps, les serveuses se sont inquiétées pour moi. Kris et Guillaume ont toujours les mots pour rassurer : « C’est normal » / Merci 🙂

Un petit tour aux toilettes avec autant d’élégance qu’un âne à moitié anesthésié avant de se faire ramener à l’hôtel. Je n’oublie pas de mettre mon réveil car à peine le temps de se mettre en pyj’ que c’est le noir total…​
 
Toujours sympa de lire tes TR.

Bagatelle blindé ça ne doit pas être fun. Avec un crédit en moins en plus, la pomme était accessible avant.
 
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Réactions: Røyk

Plopsaland de Panne – 16 juillet 2021


Le réveil n’a même pas le temps de sonner. Il n’est même pas 8h que je me sens requinquée et prête à aller à Plopsaland !! Avant de mettre les voiles, nous descendons boire un café corsé. Sacs prêt ; aujourd’hui, ce sera gâteaux fourrés au chocolat (ou bi-choco comme les sudistes diraient). Je prends aussi les wraps que je n’ai pas mangés hier. 9h, direction le centre de Dunkerque pour récupérer Scott. Merci le GPS de nous indiquer une fausse rue, on finit par se retrouver le long d’un quai.

Nous déléguons la visite du jour à Scott, étant une première fois pour nous, nous faisons confiance aux locaux. 9h40, nous sommes en Belgique. MY GOD ! Retenons nos larmes d’émotions. A 3km du parc se forme un bouchon, et encore, nous arrivons du « bon côté ». Au loin se dresse RTH, Anubis, le star flyer… Que c’est beau !! 1er bon plan du jour de Scott : la parking gratuit. C’est un parking juste à côté du parking officiel, censé être réservé aux employés de la gare « mais jamais contrôlé » . Hop, 12,50 € d’économisé ! Nous longeons les parkings déjà bien remplis. Une file se forme à l’entrée pour le contrôle des billets.​

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Et derrière la porte se trouve… l’entrée

L’attente commence déjà. Une fois le contrôle des billets, nous passons sous l’arche en verre qui mène vers la place « centrale ». Celle-ci est toute mignonne, bien colorée et ordonnée. Cependant, pas une minute à perdre, le parc est déjà chargé. Direction Ride to Happiness !

Pas d’estimation d’attente affiché mais qu’importe. La file d’attente est délimitée par des barrières depuis l’extérieur, on passe dans un bâtiment décoré et ambiancé, rien à redire c’est très bien fait ; on y passe vite car la file d’attente ne se stoppe pas là. On retourne en extérieur et les premiers riders attendent déjà. Il n’y a qu’un train sur le parcours. L’extérieur est un peu plus avare en décoration mais la bonne musique est toujours là. Nous avons le temps d’observer le train en hauteur sous toutes ses coutures. Oh, tenez ! Un second train ! C’est le minimum à faire au vu de l’affluence du jour. La gare est en hauteur, nous entamons les escaliers, repassons dans une zone intérieure. La gare se rapproche, la hype monte. Comment vais-je tolérer RTH ? La montagne russe ne m’effraie pas mais comme les spinning et moi ça fait deux… La version Xtrem sera-t-elle trop ? Pas de galette SVP !
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La gare se présente à nous : la théma et l’ambiance globale est très réussie ! Nous avons la chance d’avoir le premier rang. Bon, vu le modèle de coaster, je ne sais pas si ça change quelque chose mais la team #1 row ressurgit !
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Confort des sièges : impec’ ! C’est du Mack, rien à redire ; la lap bar se referme automatiquement, on pourrait utiliser moult techniques pour laisser de la marge mais pour ce premier tour, on ne va pas faire les malins ! La voix est synchro avec le lancement du train.

Celui-ci quitte la gare et s’engouffre dans une heartline roll ; on lève les bras, se laissant pendouiller sur la lap. J’adore ça ! Le wagon, déséquilibré, tourne déjà bien. Le train s’engage sur la zone de launch et s’arrête quelques instants, sans pour autant que notre wagon s’arrête de tourner (même si nous « stagnons » sur le côté). La pression monte, la musique coule dans nos oreilles, le launch fait son travail. Nous partons en vitesse en tournoyant. Beaucoup plus intense que la version d’Objectif Mars. Durant le launch, la wagon « heurte » un frein ; nous nous mettons à spinner dans l’autre sens. A partir de ce moment là, impossible de ne pas crier. De joie, de peur, de réflexe ?

La perte de repère est activée ; nous montons sur le « top hat », penchés vers l’extérieur. Le wagon est sur le côté quand nous prenons la drop et regagnera le front durant la drop. Difficile de décrire ensuite comment nous prenons les inversions. Un coup, le front fait face, un coup les voisins du 2ème wagon. Chaque inversion prise se révèle sous un nouveau jour. Nous atteignons le 2nd launch, en bosses, qui redonne du boost au tour. La montée sur le Step-up Under-Flip casse légèrement le rythme, mais pas dans la négative, plus pour donner une impression de flotter. A la sortie de l’inversion s’en suit une longue spirale et 2 bosses bien fournies en airtime avant les freins finaux.

Whaouw. Cette… machine à laver appréciable 🤪 Ce modèle réinvente totalement la perception d’un parcours, qui plus est offre une expérience unique à chaque tour. Au niveau de l’intensité… ça l’est ! Sachant que l’intensité doit être plus ou moins élevée en fonction de la rotation. Je ne ferai jamais 2 tours d’affilé, ni Scott et Kris d’ailleurs. Ouf, ça me rassure ! Je m’étais attachée les cheveux pour cette journée ; je crois que je peux enlever l’élastique, je suis toute décoiffée !
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Nous continuons notre visite, j’ai besoin de bien respirer, je crois que l’effet RTH commence à arriver. « Tu es sûre que ça va ? ». La seule chose que je leur répond est un immonde rot. Je perds le peu de féminité que j’ai. Mais sinon oui, ça va aller. Je bois beaucoup d’eau.

Le parc est plein, il va falloir être astucieux si l’on veut faire toutes les montagnes russe, des re-rides de RTH et les autres attractions intéressantes. Scott nous emmène vers Heidi the Ride, le GCI ouvert en 2017. La file d’attente est d’environ 20 minutes et ne stagne pas. Les décors et l’ambiance globale restent simples mais font leurs travail. Des écrans diffusent des passages du film (ou dessins animés).

Pour le tour, nous avons aussi le droit au 1er rang. Je laisse de la marge entre la lap bar et moi ; étant sensible aux vibrations de wooden… Je me concocte des méthodes pour les esquiver : j’appuierai sur mes pieds pour ne pas avoir de contact avec mon cul sur le siège et à l’aide de mes bras, je m’appuierai sur l’accoudoir et mon dos ne touchera pas pas non plus le dossier. C’est ce qui s’appelle rider le coaster debout en somme. Oui, je supporte de moins en moins les woodens, généralement ça fait shaker dans mon cœur estomac et ce n’est pas de la bonne pâte à galette bretonne.

Le train part, je mets en place ma technique. Ouais, je galère déjà à me mettre comme imaginé à petite vitesse, alors une fois sur le ride… La drop est pas mal et l’enchaînement des bosses et virages est bien ; il n’y a pas de perte de vitesse. Mais ces vibrations spécifiques aux wooden, malgré ma méthode qui ne marche pas trop, passe mal. Je profite du ride sur le coup mais une fois sur les freins finaux, c’est la soupe en interne.
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Vous êtes pourtant si jolis, les woodens !

Pas de galette, pas de galette SVP. Je descends du train et… non, désolée, je sais que vous voulez me voir faire une galette depuis toutes ces fois ou je ressors mal d’un coaster, mais ce n’est pas pour cette fois ! Une fois la gare quittée, nous constatons que le file d’attente a pris de l’ampleur. Toutes les files d’attentes en fait.

Mais Scott nous sort son 2ème bon plan du jour : il est 11h45, la file de SuperSplash ouvre à 12h et il n’y a pas encore grand monde. Nous repassons devant RTH. D’ailleurs, il y a un loop ? On ne l’a même pas senti passé !​

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Ça nous laisse le temps de faire la pause pipi. 12h, ça ouvre. Nous parcourons la longue file d’attente et arrivons directement au quai. Les opérateurs ne sont pas des plus agréables. La grosse embarcation nous attend, nous sommes placés à l’arrière. Cette dernière quitte la gare, fait un demi tour, prend de la hauteur jusqu’au 7ème ciel (non 🙂). Les portes s’ouvrent, drop, « plouf » et fin. Enfin, il faut se farcir tout le retour d’une longueur totalement inutile, sans ambiance jusqu’à l’arrivée en gare. Bon beh +1, merci Scott de nous avoir fait épargné du temps d’attente pour ça !
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Absolument pas convaincus par ce ride

Nous avons désormais une bonne vision du parc et de ce qu’il propose. Nachtwacht-Flyer, le star flyer du parc est fermé pour cause de vent. Dommage.

Nous nous rabattons sur Anubis: The Ride, qui n’a que 15 minutes d’attente. Nous sommes de suite dans le bâtiment, d’une décoration d’un genre… Certain. Et Anubis date de 2009 ? Rassurez-moi, la file d’attente existait déjà pour autre chose et a été réutilisée ? # Scott tip 3 du jour : Anubis c’est en first, c’est tout. Coup de bol, on y a le droit. Je ne regrettais pas ces massifs harnais Gerstlauer que l’on va devoir se coltiner.

Le train quitte la station, fait son demi-tour. 1ère remarque : la zone de launch est très petite. Très petite, oui ! Mais très efficace ! On est de suite collés aux sièges jusqu’au sommet du top hat. On enchaîne avec un dive loop ; le reste n’en est qu’anecdotique : une bosse, un immelman. Les freins de mi-parcours cassent un peu la dynamique du ride. L’heartline roll est loin d’être aussi sensationnelle que chez Mack ou bien RMC.

Sur les freins finaux, on n’en oublierait presque ce qu’il s’est passé 🤔 Surtout parce que la nausée est revenue (ou parce que ce n’était pas terrible, dommage pour l’ancien emblème sensationnel de Plopsaland).​

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L’effet RTH est encore présent. Put*in ce crédit va me niquer la journée. Je commence à grignoter quelques gâteux, de nouveau un p’tit coup aux toilettes et on continue le créditage.

20 minutes pour Viktor’s Race, le Tivoli Zierer Large, dont la file d’attente donne une jolie vue d’ensemble sur RTH. Les kiddies peuvent être redoutables, surtout en cas de nausée intermittente. Celui-ci passe mal, vibre et les cris des enfants n’arrangent rien. Même quand je suis malade, j’arrive coûte que coûte à m’amuser, ce n’est pas tous les jours que je ride des coaster d’une telle qualité ! Mais j’en arrive au stade où je dois me reposer ou sinon je vomis dans les buissons.
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(Photo Captain Coaster)

Nos estomacs ont faim. Nous nous dirigeons vers une zone plutôt calme du parc : la ferme (ahah lol). Bon, finalement, non ; au passage, Kris décide d’attendre pour un burger, Scott pour des croquettes (?). Moi ? Je retrouve tout le plaisir de ne faire qu’un avec un banc. Oh oui, du repos, un banc, du soleil, des animaux, je revis 🤤 Ce que j’ai dans mon sac fera l’affaire pour ce midi.
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Plus de 20 minutes se sont écoulées, pas de signes de vie de Scott et Kris. M’auraient-ils abandonnés, Louise, la faiblasse du jour ? Que nenni, ils attendent toujours pour manger. D’ailleurs, Kris a rejoint Scott car ça n’avançait pas d’un poil de son côté. Le service est leeeeeeent.

Une fois leurs (pas succulents) repas terminés, le tout en désespérant de voir WB et PlopsaCoo sous la flotte, nous décidons de visiter la petite ferme (avec de vrais animaux vivants).
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Cette chèvre est encore plus stone que celle du Bocasse

Pour continuer la digestion, rien de tel que La Forêt de Plop. Boat ride emblématique du parc, il garde son authenticité. Tout le long de notre attente, nous pouvons regarder différents extraits du dessin animé, aux personnages suspects mais pourtant si adorés des Belges. Nous regardons sur internet des extraits de spectacles de ces-dits personnages. J’en ferais encore des cauchemars.

Le bateau nous emmène dans l’univers des lutins, tout du long du parcours scénique, des clochettes, bruits, rires vous accompagnent, le tout formant un vacarme pas possible mais qui reste acceptable ; l’ensemble est dans son jus. L’immersion est hélas cassée par toutes les portes de secours ouvertes, probablement pour aérer au mieux le bâtiment. A la fin du ride, tous les bateaux stagnent pour revenir au quai. Verdict à la photo on-ride : on s’épanouit (non 🙂)

Nous retournons au centre du parc où les files d’attente ne désemplissent pas. 35 min pour Dragon. Quand il faut le faire… La file avance, puis stagne, puis avance, puis stagne… Ce n’est pas leur fort la gestion des débits ; enfin, ça dépend des opérateurs. Ce Mack e-powered au layout en hauteur, nous fait passer au dessus des allées, du flume et de la forêt. Il ne fait qu’un tour.
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Il nous reste qu’un crédit à faire (nous ne ferons pas le Disk’o Coaster) et celui-ci est très girly ! K3 Roller Skater est sponsorisé par le groupe de musique K3 (inconnu pour moi jusqu’à ce jour). Embarquez dans des chaussures pour faire un layout que l’on connaît bien ici, puisque c’est le modèle Junion Coaster 335m de chez Vekoma.​

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Ça s’amuse bien !

Ça vibrote mais c’est supportable. Ça ne casse pas trois pattes à un cannelé.

Maintenant que nos âmes de créditeurs sont repus, il nous reste plus qu’à refaire les attractions non encore essayées ? Le raft ? Non. Les bûches ? Ça dégueule de partout. Les chaises volantes ? C’est nous qui allons dégueuler ! Anubis ? Pas convaincus. Vous avez compris, on retourne à RTH ! La file d’attente commence à l’intérieur des 1ers bâtiments, que l’on avait pas eu le temps d’observer ce matin.

Par contre, j’ai l’impression que ça avance plus vite, ça y est, les opé sont échauffés ? Je me sens requinquée et d’attaque pour un nouveau tour ! Nous choisissons le dernier rang. Seule en front, Kris et Scott derrière moi (ou eux derrière moi ?) Le train quitte la station, la rotation du wagon est plus forte que ce matin. On spine bien sur la zone de launch. Au lancement, je suis comme transportée dans un monde parallèle ; c’est complètement différent de ce matin, comme si mon corps était content de retrouver ces sensations. Mes jambes et mes bras se lèvent, l’euphorie commence à monter. Elle se confirme quand le train glisse sur la drop, mon corps se soulève, ça ne prévient pas. C’est confirmée : je rentre dans une autre dimension : je fais toute la drop face au ciel, en apesanteur. Je crie de joie, je me délecte de la bête que mon corps semble apprivoiser, bien qu’elle ne s’apprivoisera jamais. Le banana roll m’envoie encore dans les airs ; à vrai dire, je ne sais plus quel mouvement effectue mon corps. C’est un enchaînement de figures artistiques, toujours accompagné de cette musique qui vous traverse l’esprit. Le 2nd launch vous rappelle que vous n’êtes toujours pas maître de vous. Le Step-up Under-Flip concluent les dernières figures, les virages vous ramènent au bord de la réalité, les bunnys hops vous bottent les fesses et vous lacèrent les cuisses avant que vous ne puissez retrouver la terre ferme.

LA VACHE. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? … Extra ! 🤩

Mes voisins de dos ont eux aussi très apprécié, mais jaloux de moi puisque j’ai eu la drop en back. Nananère ! Petit passage dans la boutique, les tee-shirt et sweats sont plutôt sobres et peuvent se porter tout le temps. Malgré la qualité du tissu, je les trouve trop chers. Kris et moi se contenteront de nos certificat de riders 😎

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Raaaah ça fait du bien et en plus, je n’ai pas la nausée ! Je pense être rassasiée de RTH ! Kris et Scott enchaînent sur un 3ème tour, ce sera sans moi !
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Coucou les gars ! Eh je suis là ! Nan mais ne spinnez pas trop !!

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Petites photos d’Heidi

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Toujours d’attaque pour… DinoSplash ?

Vu qu’aucun autre coaster ne nous intéresse et seul le flume en attraction nous tiquait, on retourne voir l’attente : elle a bien diminué. Celle-ci est très verdoyante ; Scott nous explique alors qu’il n’y avait rien de verdoyant il y a quelques années. La file sillonne aussi entre le flume et donne des points de vue sur Dragon.
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... et RTH aussi !

Le parcours du flume est assez long mais on s’ennuie un peu ; les décors de l’extérieur donnent envie mais une fois dedans : c’est creux. L’eau en Belgique n’ayant pas le droit d’être traitée, les quelques gouttes d’eau que l’on a sur nous font qu’on pue l’eau.

Allez, 18h. Un dernier tour de RTH pour la route ? 20 petites minutes d’attente. Scott repère des gens qu’ils connaît. Le hasard fait que l’on est dans le même train. Nous sommes au 3ème wagon. Bizarrement, ce tour passe moins bien. Où est l’euphorie de tout à l’heure ? Est-ce que cette montagne russe peut aussi vous faire vivre un bad trip ? Pourquoi n’arrive-je plus à crier de joie ? Quel est ce démon qui s’est emparé de cette folie si douce ? En parallèle, la musique fonctionne très mal, un frein à la téléportation vers le bonheur ? J’en regrette presque ce 3ème tour.

A la sortie, nous rejoignons Jean Yop et les Frères Coaster. Enchantés ! Nous nous installons autour d’une table près de RTH. J’en profite pour souffler. Ce sera tout pour moi, autant de RTH que d’autre chose. C’est honorable ! Jean Yop était la veille la Walibi Belgium, jour où on eu lieu les inondations. Il nous montre des photos : c’est impressionnant, effroyable et désolant pour le parc. C’est sûr, il n’ouvrira pas le jour de notre visite mais ce n’est pas le plus gros des soucis pour nous, on verra pour faire autre chose.

L’heure tourne et le parc va bientôt fermer ses portes, comme nous le rappelle si gentiment le message audio diffusé dans tout le parc. Jean Yop nous laisse, il a son train à prendre.

Dernier tour pour Scott, Kris et les Frères, je les mitraille à nouveau.
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Comment faire crier un employé ? En voulant prendre une photo de RTH mais en outrepassant la file d’attente extérieure… fermée. Il suffit simplement de lui dire « photo » et ce sera « okay👌».

Tout le monde en a pour son compte, chacun repart de son côté. Au revoir les mascottes ! Euh… ne venez pas hanter mes rêves, hein ?
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Petite photo devant la porte du parc, avant de rejoindre notre voiture.​

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Plopsaland de Panne donc : Plopsaland de Panne, au contraire du Bocasse et de Bagatelle précédemment visités, souhaite s’imposer comme parc national (quand Studio 100 est au commande, c’est plus simple et, plus évident comme objectif). Sa proximité avec la France lui permet de toucher un large public. Avant RTH, il y avait déjà la présence de montagnes russes qui se « démarquaient » : Heidi, the Ride et Anubis, the Ride. L’arrivée fracassante et totalement inattendue de Ride to Happiness a basculé le parc dans une autre voie : attirer les jeunes et les adultes en quête de sensations.. et les faire revenir ! Car, de base, PdP est quand même un parc familial. Cette nouveauté unique en Europe a de quoi faire parler d’elle : elle réinvente les notions des inversions et offre des rides uniques.

Le parc est assez grand et diversifié en attractions. La gestion des flux dépend des opérateurs : sur RTH, à deux trains, le débit était très correct. En revanche, sur Dragon et plus globalement la restauration c’est la lenteur avec un grand L. La nourriture, je ne l’ai pas goûté mais après les témoignages, elle n’est pas la meilleur et elle est chère ! Les opérateurs sont globalement sympas. Il est agréable de flâner dans le parc, avec sa petite ferme au fond du parc pour se reposer si besoin.

Plopsaland de Panne devient donc un détour incontournable rien que pour essayer RTH. Quant à moi, je reviendrai, mais sûrement pas dans l’immédiat, quand ils ouvriront une nouvelle montagne russe qui, j’en suis persuadée, s’appellera : Ride, the Ride.


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Nous rejoignons notre voiture sur notre parking V-I-… Mais euh, qui est cette personne en gilet jaune qui regarde avec insistance notre voiture ? Et nous maintenant ? Que note-t-elle ? Nous montons dans la voiture, les interrogations fustigent. « Mais, elle nous regarde encore ! » . Cassons-nous de là. Nous retrouvons cette même personne à la sortie du parking. Ahh mais comment a-t-elle fait pour être si rapide ? Arrêtez de nous regarder, c’est stressant ! Sûrs que le gars était en train de faire nos portraits robots (et nous coller une amende). Scott nous sort ses plus plates excuses « C’est la première fois que je vois quelqu’un contrôler le parking » . T’inquiète, à ce jour, toujours rien reçu !

Nous programmons le GPS pour récupérer Guillaume sur son lieu d’hébergement, en pleine campagne du Noooord. Je me sens de plus en plus mal. Comme une envie de gerber, pour ne pas changer. Une fois notre point d’étape atteint, je descends du véhicule. Oh noo là c’est mort. Je m’éloigne un peu de la voiture, histoire d’être à l’abri des regards 🤢 Barbouillée, mais rien ne sort, hormis quelques crachats (désolée si vous êtes en train de manger).

Je demande à Kris de sortir un sac, au cas où… Guillaume arrive enfin. Nous repartons à Dunkerque où nous garons la voiture sur les quais. Scott nous fait visiter la ville. Merci bien pour ce petit tour 😉 Il est temps de se poser au restaurant et de savourer une succulente Pina Colada, une planche apéro et une salade tellement grosse que je demande un doggy bag.

Pour digérer, rien de mieux qu’une promenade de long de la plage de Malo-les-Bains. Ce n’est pas la porte la porte d’à côté mais qu’importe, on aime bien marcher. On se pose en terrasse, il y a du monde. Les serveurs sont un peu sous l’eau ; chacun commande sa bière, moi je vais prendre une sieste, c’est bon une sieste, non ?

… Hein, quoi ? Personne pour me porter ? Pas sympa 😞 Allez, lève toi et marche ! Il faut ramener Guillaume en plus donc ce n’est pas pour tout de suite que tu dormiras. … C’est donc sur les coup d’une heure du mat’ que l’on retrouve notre chambre d’hôtel, très contents de notre journée !​
 
Ravi que vous ayez passé une bonne journée c'était pareil pour moi. Et je pense que le mec c'était juste un contrôleur de train, il pouvait rien faire, d'ailleurs j'y suis retourner et encore rien donc bon !
 
  • Love
Réactions: Kris Alyde et Røyk

Bellewaerde – 17 juillet 2021


Ça piquette des deux côtés. Nous entamons le 4ème jour de trip & de parc, sans compter la journée voiture de Kris. Il est aux alentours de 8h, ma voix est toute perturbée. Lentement, nous nous préparons pour prendre notre café. Une très grande tasse cette fois-ci. Il faut aussi refermer les valises, nous partons dans un autre autre hôtel ce soir.

Nous prenons la route aux alentours de 9h40. Celle-ci est assez directe jusqu’au parc mais traverse XY villages. Ça tombe bien, on trouvera une boulangerie pour s’acheter des sandwichs, ça sera moins cher que dans le parc. On roule, roule, roule, ralentissons à cause des tracteurs (qui ne mettent même pas 1 mm de roue sur le côté pour faciliter le dépassement).

Nous apercevons soudainement sur notre gauche un bâtiment et des caddies à l’extérieur. « Supermarket ». Top ! On va pouvoir se ravitailler. Juste à côté, il y a un musée de vieilles voitures. Tentés ? C’est tout content que nous garons la voiture et rentrons dans le magasin, avant d’avoir subitement un fou rire nerveux. C’est loin d’être un supermarché, mais une quincaillerie 😅 On fait quand même le tour du bazar, « on ne sait jamais » , mais à part des boulons et de l’huile moteur, on ne trouvera pas de quoi manger. On demande à la caissière où l’on pourrait avoir des sandwichs. « Oh, ça m’a l’air compliqué » . Après des infos hasardeuses, nous sortons de là, Hudada nous attend pour un tour !
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Hudada bien accompagné

Nous reprenons la voiture, et recherchons grâce à internet une boulangerie. « Village suivant ! ». Effectivement, une boulangerie sur notre droite. On s’y arrête, demandons des sandwichs. Elle n’en fait pas. On ressort. Par contre, elle vend de la charcuterie. Eh non, dans un si court lap de temps, tout le village s’est rameuté dans ce commerce. On s’arrêtera au village suivant ; c’est donc à Elverdinge que nous allons trouver notre bonheur : une grosse baguette et des bouteilles d’eau dans une petite boulangerie et des tranches de salami chez le traiteur. Voilà le combo saint Graal qui nous a fait visiter 2-3 patelins. Perdu du temps ? Non, on ne perd jamais de temps pour trouver à manger ! Par contre, le conseil de Scott de foncer sur Dawson Duel dès l’ouverture du parc… c’est loupé !

Après avoir pris le parking pour la piscine comme 95 % des gens, nous trouvons vers 11h50 l’entrée du bon parking qui est plutôt planqué. Ce dernier est pas mal plein. Plus de français que de belges.
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La line-up fait grave rêver !

Nous trouvons une table de pique-nique à l’extérieur du parc et à l’ombre ; faisant face au Boomerang. Le pain aussi on fait avec : il a fait de la gonflette car une fois ouvert, c’est tout creux !
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Bon app’ !

Aujourd’hui est un jour spécial. Je ferai mon 250 🥰 Je ne sais pas encore sur quelle montagne russe, je laisse le destin choisir pour moi. Notre repas rapidement englouti, nous entrons dans le parc aux allures mexicaines. Le place centrale est pleine de vie et charmante. Ni une, ni deux, nous commençons par Huracan.​

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Toute la file d’attente est en intérieure. Les distances de sécurité ne sont pas respectées, comme depuis le début de notre trip en fait. Cela dit, des équipes pour faire respecter les règles passent régulièrement dans les files. Après 25 minutes d’attente, le hasard fait que l’on est au premier rang. Chouette pour un truc qui se passe à 90 % dans le noir.

Le parcours commence par un assez long pré-show qui fait le taff auprès des visiteurs mais qui aurait pu être plus développé ; les salles sont grandes mais font vide. Le lift semi-launché à pneus nous monte vers la lumière, demi-tour, drop et après tout est dans le noir. Ça tourne, ça descend, zim zam zoum. Puis ça s’arrête. L’effet d’optique est tel que l’on ne voit plus le reste du parcours. J’ai comme une mini crise de panique. P*tain mais il y a une section free-fall ? Je m’agrippe à Kris qui ne doit rien comprendre à ma réaction ; et je le comprends : le train retourne en gare. Louise, ça se saurait s’il y avait une section free fall sur Huracan 😑

Suite à ça, j’ai besoin d’aller aux toilettes. Huracan était mon 249ème. Lequel sera mon 250ème ? Kris se pose la question de savoir à combien il en est ; il est moins attentif au CC mais regarde quand même… et son prochain crédit est… le 300ème ! Whaaaaaaaaat. « Je pensais en avoir moins » . Je regarde la carte du parc et décide que ce sera Keverbaan.

Je sors de mon sac une feuille et un stylo, et de ma plus belle plume, lui dresse un 300. Et go pour rider ! 20 minutes d’attente, ça se mérite de tel milestones !
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Un milestone qui fait deux tours pour vous casser deux fois le dos.
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Les photos d’après ride :​

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C'est nul et douloureux, mais ça valait le coup de marquer le 250 comme ça !

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Nous décidons de rejoindre le fond du parc. Mais on galère littéralement à trouver le passage. Près du flume ? A l’entrée ? On revient sur nos pas. Près du Boomerang ? Nop. On est presque limite à en devenir fou. On regarde vraiment la carte de plus près : il faut repasser au niveau de Kervebaan et continuer à descendre puis aller sur la gauche. Pwac, c’est pas intuitif et le seul passage qui mène au reste du parc n’est si large que ça.

Nous découvrons l’autre partie du parc, beaucoup plus boisée et ombragée que la zone d’accueil.

Bellewaerde comporte une petite zone animalière avec entre autre des singes, léopards, lions, tigres… et les fameuses biquettes ! Moins stones que celle de Plopsa (mais celle là, on ne peut pas les caresser).
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Initiation à la photographie artistique en voulant mettre sur l’épaule de Kris un singe qui est bien loin… On dirait un Oompa Loompa sur son épaule…

Que faire ? Wakala a environ 40 min d’attente. Il faut bien faire quelque chose… la file serpente au dessus et entre le parcours. Ça ne stagne pas, on n’est pas à l’ombre cela dit.
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Quand il n’y a pas d’ombre, Kris se transforme en Lawrence d’Arabie – version Bellewaerde

Soudain, la panne. Un train coincé sur le lift. Les visiteurs quittent peu à peu la queue. C’est bien, on avance, c’est une technique comme une autre ! Mais ça commence à faire long ; Plus de 30 minutes qu’on est là… Verdict : la file est évacuée. Et merde. C’est en rejoignant l’allée centrale que l’on se rend compte qu’un troisième train est en arrêt bloc. Olàààà, bah ça rouvrira quand ça pourra.

Nous avons donc l’idée de tous visiteurs : faire une autre attraction. Forcément, on a choisi de faire Dawson Duel, comme tout le monde 🤦‍♀️🤦‍♂️ Nous laissons toutes nos affaires au casier en bas des escaliers et nous commençons notre ascension sur une structure assez impressionnante pour un dueling alpine. Cocasse de faire ça en hauteur et non à flanc de colline (cherchez les collines à Bellewaerde aussi). On nous avait prévenu : le débit est vraiment à chier. Mais on attend. Le soleil cogne et seul mon gilet pourrait contrer les rayons. J’orne de nouveau la tête de Kris de mon gilet, avec un beau nœud car ça souffle en altitude. La vue est au moins dégagée. Ça nous laisse vision libre de voir tout le mécanisme et les lifts qui remontent les luges. La free fall est assez bien dégagée. Elle doit être d’une certaine époque car elle est, en aspect, assez ancienne.​



Mais c’est looooooong. On se déshydrate mais comme on n’a rien sur nous, pas le choix que d’attendre. Le vent souffle de plus en plus, je tiens les manches de mon gilet. Bon, ça fait un peu comme si je tenais Kris en laisse mais au moins je ne prends pas de risque 😏

En regardant la file d’attente, on se rend compte que nous sommes en queue… de queue. On se dit alors que si la queue reste comme ça et qu’elle en dépasse pas tel virage, on reviendrait direct pour le second tour. Stratégique. Surtout que Wakala a rouvert, tout le monde a du se ruer dessus.

50 minutes, voire plus, se sont écoulées et le quai s’offre à nous. Nous choisissons le vert pour la première descente. Je me mets devant, Kris pourra avoir le contrôle sur les freins… ah non, on ne contrôle rien, on se laisse juste aller. Ça part tranquillement. C’est assez impressionnant d’être à 25 m du sol juste sur une luge en plastique et retenu par une ceinture. Un passage en ligne droite est un peu penché, ça fout un peu la trouille. Et si ça déraillait ? On enchaine ensuite les virages à bonne vitesse, à travers les arbres et la verdure. On passe proche de Wakala. C’est un coaster fun mais qui se termine trop vite au final. Il y a une photo onride mais elle ne nous convient pas.

Notre plan peut se mettre en route, on reprend l’ascension pour un 2nd tour, cette fois-ci seulement 15 minutes d’attente. Nous faisons le parcours bleu, qui est kiff kiff bourricot le même et qui apporte ce même niveau de fun.

Nous récupérons nos affaires, vidons les bouteilles d’eau, mangeons des gâteaux et allons sans tarder à Wakala. Une petite demie-heure d’attente qui passe assez vite, malgré la gestion douteuse du coaster et ses trains qui partent littéralement à moitié vide. Le last se propose à nous. Le train grimpe le lift puis se lance dans la drop plutôt inoffensive, la succession de virages et de petites bosses passe sans problème. Whiouuu. 2nd petit lift à pneu pour réattaquer une ligne droite ondulée qui mène à la flèche. Passage en arrière avant de s’arrêter sur un bloc, sachant qu’il y a un train en gare et un autre qui attend déjà avant la gare.
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Wakala remplit bien son rôle de coaster familial, qui est bien intégré dans la verdure. Cela dit, pour les coasters fans, il en faut plus pour nous impressionner.

Qu’il y a t-il d’autres à faire comme montagne russe ? Il nous reste… Boomerang. Euh, tu ne veux pas repousser l’échéance 😬 Allons faire Niagara, le shoot the chute tiens. La dernière fois que j’en ai fait un, j’ai eu le droit à un ERT sur une voiture civière. Alors que cela ne recommence pas ! Après avoir poireauté pendant 25 minutes et répondu aux fameuses énigmes, nous prenons place à la 2ème rangée. Pas de lap bar ici. Simple, rapide : lift qui secoue bien, demi-tour, drop, plouf, on rentre en gare, On est plutôt mouillés mais on a connu pire.
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On regarde la plan du parc pour voir ce qu’il y a d’autres à faire et qui nous plait. … bah pas grand chose. Le flume peut-être ? S’il n’y a pas grand monde. Nous regardons cette partie du parc en se disant que l’on ne reviendrait pas ici avant… un certain temps.
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Un dernier coucou à Wakala !

De retour à la première partie du parc, le flume est toujours autant pris d’assaut. Une pause aux toilettes avant d’attaquer Boomerang. On ne peut plus reculer. Si, on se pose telles des vaches en regardant les gens dans El Volador coincé en mode penché.
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Peu d’attente, mais des gamins le chain ride. « Whaa mais c’est trop bien ! » Kris m’avoue sur le coup qu’il enchainait le Boomerang de WSO, étant jeune et con (tu l’es toujours… jeune !).​

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Vient notre tour, nous sommes au milieu du train. Les deux boomerang que j’ai à mon compteur sont Speed of Sound, avec des nouveaux harnais mais dont le ride est absolument horrible, et Eqwalizer, avec des laps bar, dont le ride à froid le matin est correct ! Que va donner Boomerang, le tout premier au monde ouvert au public en 1984 ? Avec ses harnais aussi oppressant que possible, à chaud ? Verdict : affreux 💀 J’ai beuglé tout le long du ride pour mieux faire passer la pilule.

18h, le parc ferme dans une heure. Vous connaissez la musique, on évite de faire les fermetures et rien ne nous retient de rester. Par contre, les employés sont très insistants à vouloir nous faire payer le parking. 8€, gling gling.
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Non, envie de rien d’autre

Après avoir légèrement mis du temps à retrouver la voiture, nous ne mettons pas longtemps à sortir du parking. Heureusement que nous avons payé, des employés scannent les tickets aux bornes.


En bref, Bellewaerde : Bellewaerde est un parc agréable à découvrir, qui a un côté globalement vieillot mais qui est entretenu. Il fait bon de s’y promener dans les allées verdoyantes. Même si nous ne sommes pas arrivés dès l’ouverture du parc, malgré l’affluence, nous avons pu faire toutes les montagnes russes et une attraction, en partant 1h avant la fermeture du parc. Si nous étions arrivés pour l’ouverture et sans ce monde et les pannes, je ne pense pas que l’on serait restés plus de 3h, aucune attraction ne donnant envie d’être refaite. A la limite Wakala mais pas plus de 3 tours. On ne pense pas y remettre les pieds tant qu’une grosse nouveauté qui vaille vraiment le coup ne pointe pas le bout de son nez.


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Une petite quarantaine de minutes de voiture nous attend pour rejoindre notre hôtel, à Krouishoutem. L’hôtel se situe à proximité de la voie rapide. Pour y accéder cependant, les panneaux aident, on avait limite à croire qu’il fallait passer par des chemins pétés pour y accéder.

Sur le parking, quelques voitures, de tous pays d’Europe, mais surtout des anglais, dans leurs camionnettes, déjà bien attaqués à la bière 🍻 Ça promet.

L’accueil se passe très bien, nous récupérons nos cartes pour aller dans notre chambre, au RDC, au fond à gauche. Nous prenons le temps de poser nos affaires mais pas trop car on commence à avoir un peu faim. On reprend la voiture pour se diriger vers le Carrefour Market, suffisant pour acheter des salades et manger ça sur le pouce. Arrivés sur le parking : c’est fermé. Too late ! Bon, demi-tour et allons nous garer au centre-bourg.

Kebab ? Mouinon. Un restaurant italien à 300m m’a l’air pas mal. « On y va et si c’est fermé, ce sera frites ». On marche sur les trottoirs soudainement moins entretenus. A destination se trouve effectivement un restaurant, et plutôt rempli !

On demande une table pour 2 en anglais (ne sachant pas s’il parle le français dans ces contrées de Flandre). Bien installés, le serveur prévient le patron que nous parlons anglais… en français. Oh mais ça speake french ici ! Parfait. Nous commandons deux bières pour s’hydrater, ainsi que de l’eau. Bon, l’eau en bouteille d’un litre, ça va nous coûter combien ? Le patron nous allume une bougie, pour une ambiance en amoureux. Ooh quelle ambiance entre nous deux 💛

Lasagnes pour Kris, pizza hawaïenne pour moi (allez y, jetez-moi des ananas). Le service est un peu long – dans l’attente, on s’accorde sur l’heure des retrouvailles avec la troupe actuellement à Bruxelles – mais nos plats sont délicieux. On n’en laissera pas une miette. On prend notre temps pour quitter la table, on prend le soin de vider la bouteille d’eau aussi. Son prix ? 6€50 🙃 Après avoir payé l’addition pour deux car « à cause du COVID on ne peut pas faire de paiement séparé » … ? nous repartons prendre la voiture. Avec une pizza dans le ventre je me sens légère, trop légère même… Ah oui, mon sac à dos...

De retour à l’hôtel, les anglais sont toujours là. C’est la fête totale pour eux. Nous prenons chacun notre lit, mais le mien est comme qui dirait étroit. Très étroit. Aussi large qu’un brancard le truc ; je n’ai pas intérêt à trop bouger cette nuit.

Je prends ma douche et mon shampoing pendant que Kris part faire un tour dehors. En revenant, il m’apprend que les anglais sont encore plus bourrés. Nous commençons notre nuit de sommeil mais il y a désormais du bruit dans les couloirs qui, heureusement, ne dure pas très longtemps.​
 
Bellewaerde ne m'a pas spécialement plu en 2018, peut-être à cause du monde (parc blindé avec par exemple 45 mn sur le kiddie). D'ailleurs j'avais quitté le parc après avoir crédité, pour ... créditer Denlys Parc 😂

Bravo pour tes 250 coasters ! Le CC devient bien costaud.

Sinon j'ai lu aussi ton TR à Plopsa. Connaissant ta passion pour les spinning je m'attendais à un avis moins positif.
 
Bravo pour tes 250 coasters ! Le CC devient bien costaud.

Sinon j'ai lu aussi ton TR à Plopsa. Connaissant ta passion pour les spinning je m'attendais à un avis moins positif.

Hehe merci ! Et ce n'est pas fini 💪

Je me suis fait pas mal de fois la réflexion pour RTH, à savoir comment j'allais resortir de là mais j'ai trouvé que les wagons tournaient moins vite que sur le spinnings classiques (heureusement d'ailleurs) !
 

Bruxelles – 18 juillet 2021

Interlude 1



6h45, le réveil sonne sur une affreuse sonnerie indienne, qui date d’une vieille blague avec ma petite sœur mais qui a failli nous provoquer une crise cardiaque. Je m’excuse 3 ou 4 fois. On a envie de se recoucher mais un peu de route nous attend pour rejoindre Bruxelles.

Quelques gâteaux & madeleines pour se remplir le ventre ; dans les affaires il y a toujours mon doggy bag de la seconde soirée à Dunkerque… je me demande quelle tête ça a ! J’ouvre la boîte, une odeur très aigre en sort… Peu supportable en globalité, encore moins quand on a la tête dans le cul. Désolée pour le gâchis mais ça part dans la poubelle.

La chambre est très correcte pour y passer une nuit. On en fait le petit tour avant de laisser les clés à l’accueil. Sur le parking, presque aucune voiture : les anglais sont déjà partis.

La route se passe bien, un dimanche, pas de camions. Rapidement, nous arrivons sur le « Ring ». Et là, c’est un joli bazar, mais on gère. Jusqu’à vouloir prendre notre sortie, comme par hasard fermée. On prend au pif la sortie suivante, qui nous éloigne carrément de Bruxelles. On refait une tour pour finalement sortir du côté du pôle fret de l’aéroport. Nous longeons tout un tas de bâtiments sur une route peu fréquentée, mais qui nous emmène bien à notre destination finale. Notre logement se situe dans la banlieue de Bruxelles, à proximité de l’aéroport donc. Après un super créneau de Kris, Victor nous accueille. On descend nos affaires. Aaahhh, après des semaines d’organisation, on se retrouve enfin !

On prend un truc à boire ensemble, et discutons du programme de la journée. Le hic important du logement : il n’y a pas d’eau chaude. AH ! « Depuis qu’on est là, soit 3 nuits… » . Bon, ne pensons pas à ce soir alors, mais profitons de notre belle journée ensoleillée ! Nous prenons le bus pour rejoindre le centre, pratique et on ne s’encombre pas avec la voiture.

Une petite demie-heure plus tard, nous voilà à la gare centrale. Nous nous laissons guider par AACVM pour cette journée, comme ils sont en visite depuis 3j.
(Je ne vais pas entrer dans trop de détails pour cette journée – en dehors des musées programmés, nous avons déambulé dans la ville)
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Des maisons de la Grand-Place

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L’hôtel de ville

Le premier musée prévu : le musée de la Ville de Bruxelles. Le musée nécessite une réservation préalable avec des créneaux horaires mais ils ne sont pas très regardant.
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Entraînement pour le musée de la Carpe à Energylandia

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Réflexion quant à l’avenir de cet homme

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L’une des anciennes statues officielles du Manneken-Pis.

A noter, la présence de structures pour des spectacles de voltige. Les représentations sont régulières.
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Le club des 6

Le midi, nous nous installons à un restaurant gastronomique, Aux Armes de Bruxelles. Les serveurs sont très sympas et les repas copieux. Ce qui n’effraie pas une touriste de prendre 3 pu*ins de plats, et de presque tous les terminer.

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Après ce très bon repas, Victor et Marie nous quittent, retour pour la France en train dans 1h pour eux. Ce fut bref !

Nous continuons à déambuler et prenons du retard sur la seconde visite du musée : Horta. 1h15 de retard par rapport à l’heure réservée. Conseils de visite : il faut frapper à la porte (mais pas trop fort), les sacs et les photos sont interdits (les laisser à l’entrée du musée) et n’oubliez pas d’entrer dans le plus petit cinéma du monde !

Après cette visite atypique, nous faisons des courses pour ce soir, puis flânons tranquillement au gré de nos envies.

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Une petite gaufre, des souvenirs, un coucou à la petite sœur de Manneken-Pis, et un coucou au vrai !

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Et la lumière fût

Il est déjà presque 20h, l’heure de rentrer et de manger light. Nous avons passé une bonne journée dans la ville mais celle-ci ne m’a pas émerveillée.

22h00, on ne sait toujours pas ce que l’on fait avec Kris. Bobbejaaland ? Pas question ! Retourner dans Bruxelles ? Beh, il n’y a pas autre chose à faire ? … si on arrêtait de se voiler la face ? Rendons-nous à l’évidence. Phantasialand nous tend les bras. Ce serait contrer nos destinées si nous n’y allons pas ! « Je pars me laver, à mon retour, tu as les billets pour Phanta » !

Mission : se laver avec 3L d’eau chaude préparée dans une casserole par Anne-Claire. Ce n’est pas pratique. J’ai même l’impression que je colle encore. Je fais avec. J’espère que demain, on pourra avoir de l’eau chaude !

De retour dans le salon, Kris a nos places. Plus le choix ! Demain, nous sommes à Phanta ! On regarde la route : plus de 2h pour l’aller, en passant par Louvain-la-Neuve et un petit bout aux Pays-Bas. Ça rajoute plus de 400km au compteur. Et alors ? On y va ! « 9h là-bas ? Pas de soucis ! ». Et là, il est quelle heure ? 0h30. Et si nous allions dormir ?
 
La prochaine que tu viens en Belgique viens chez moi tester mon backyard coaster ( non pas d'arrière pensée promis je ne suis pas dans le cliché du beauf )
 
C'est un vrai plaisir ton TR, je lis et attend l'update comme on attendrais un episode d'une série ! Super boulot ;)
 
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Réactions: Røyk

Phantasialand – 19 juillet 2021


6h, après une toute petite nuit, les 1ers rayons de soleil traversent les stores innocultants, le 1er avion de la journée décolle. Qu’est-ce que je me lève à cette heure là ? Tout le monde dort encore à poings fermés. Je me prépare en silence, descend manger quelques biscuits. Kris me rejoint une dizaine de minutes plus tard. On ne prend pas trop notre temps, on se laisse de la marge pour arriver au parc. Quel parc déjà ? Phanta ? Il est au programme celui-là ?

6h45, je laisse un simple SMS à Anne-Claire leur prévenant que l’on part et que la porte n’est pas verrouillée. On galère à sortir de la banlieue Bruxelloise (la magie de la ville et du Ring) ; ensuite, pas trop de circulation, ça roule. On est encore un peu dans les vapes et on n’a pas de suite conscience d’aller à Phantasialand. Nous passons au nord de Louvain la Neuve, puis même sur un bout de Pays-Bas. On s’y arrête d’ailleurs prendre un café. 1km plus tard et c’est l’Allemagne qui s’offre à nous. Les choses se corsent. Même si Phantasialand n’a pas été impacté par les inondations, les alentours le sont : routes barrées à tous les coins de rues. Les déviations ne sont pas indiquées mais on se débrouille plutôt bien. Nous arrivons sur Brühl et les ralentissements sont conséquents. On a déjà 30 min de retard sur nos prévisions. Le parc se dresse soudainement, on est convié à se garer sur le parking Mystery. Nous sommes rangée 11.

4 ans, 4 ans que je n’avais pas mis les pieds dans le parc, depuis mon unique visite donc ! What, keskonfoula ? 🤔

Nous achetons immédiatement le ticket parking, nous serons tranquille pour ce soir. Nous franchissons l’entrée vers 9h50. Oui, on y est !! Avant d’attaquer quoi que ce soit, nous prenons un plan du parc et cherchons les toilettes. Après soulagement, nous déambulons à travers le parc. Le monde est déjà au RDV.

On arrive à se planter dans un des culs de sac du parc. Et ils servent à quoi nos plans ?! 😅

On retrouve notre chemin et arrivons à Deep in Africa. 20 minutes à Black Mamba, on ne se pose pas de question, ça sera notre première attraction de la journée.​

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La file avance bien, la musique nous met dans l’ambiance. 2 trains sont sur le parcours. Nous ne sommes pas encore arrivés sur le quai que nous voyons que la file d’attente first row est fermée. Zut, un Inverted, c’est le first ou rien… On ne fera pas la fine bouche pour cette fois ! Une fois en gare, nous n’avons pas le choix de la rangée. L’opérateur nous demande combien on est : « 2 ». Nous sommes envoyés rangée 4 et nous n’avons même pas le choix de notre siège ; l’extérieur n’aurait pas été de refus mais nous sommes collés au milieu.

Mon seul tour de BM était au premier rang et j’en étais ressortie un peu déçue ; j’avais aussi pris une bonne baffe. Que va-donc donner ce tour ?

Tamtam et ça part, first drop qui nous fait planer, le loop toujours très bon. Le train ne perd pas de vitesse et continue sa cavale avec un heartline roll puis deux cobra roll. Le reste est une vive balade dans la forêt africaine… sans une once de baffes ! Belle mise en jambe pour commencer la journée !

On a déjà assez attendu comme ça, direction Rookburgh afin d’y découvrir l’ensemble. J’ai tout fait pour ne pas me faire spoiler ! Nous passons l’arche et le petit tunnel, rien que là j’adore ! Le fait que l’entrée de la zone soit confondue dans la rue de Berlin c’est chouette !​

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/ ! \ SPOIL – sûrement beaucoup d’entre vous ont déjà vu la zone mais au cas où que certains se réservent encore la surprise… / ! \


Et c’est le whaaaaaa 😲

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Exactement comme ça !

Phantasialand a encore frappé un grand coup ! Il y a tellement de choses à voir que l’on ne sait pas où regarder. Le sol, avec ses effets de fumées, les détails au mur, la décoration qui bouge et les effets sonores, les boutique et bien sûr FLY, qui entrelace toute la zone. Qui plus est, sans les filets !

On ne tarde pas à rejoindre la file d’attente, qui affiche d’un côté 20 min et 2m plus loin 40 min. Malheureusement, notre intuition nous dit que le 2nd panneau indique la réalité. La file d’attente fait en partie le tour de la zone, ce qui nous permet d’avoir très beaux points de vue.​

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Ça avance plutôt bien. Un bout de file nous montre la zone des freins finaux et le retour en gare. Quelle surprise ai-je là ! Les sièges sont assis en mode sur les côtés ! Quand je vous dis que je ne voulais rien me spoiler !
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Nous sommes un peu coupés du monde dans certains parties de la zone mais ça reste thématisé (bon, sauf à un moment où l’on se croyait dans une zone où l’on pourrait y laisser des poubelles). De nouveau à l’intérieur, là ça devient sérieux ; ici aussi la file pour le premier rang est condamné. On verra ce que la chance nous propose ! Nous entrons dans une salle avec les explications. Un opérateur nous donne un bracelet afin de pouvoir ouvrir un casier et y laisser nos affaires. Le système est bien pensé ! Une fois dépouillés, nous passons au scanner. RAS, on peut aller près du quai, dernière ligne droite !

Pas de choix que de suivre les indications de l’opérateur, nous sommes rangée 4. Nous prenons place dans les sièges, positionnons nos jambes et abaissons le harnais. 1ères remarques : les cheveux longs, faites gaffe ! Le plastique du harnais agrippe les cheveux et ça fait mal. Nous ressentons tous les deux la sensation d’étouffement, le harnais est assez « lourd ».

Un mini stress ? Non, mais quand même ! En plus, le train met plus de temps que prévu pour démarrer. Ça y eeeeeest, on part. Nous commençons par le préshow, dont je ne saisis pas totalement l’intérêt, à part de voir des images projetées. La 2nde salle a déjà de plus grandes projections. J’aime bien cette pièce, on se sent haut de plafond, comme une impression de grandeur. Nous ne me suivez pas ? Tant pis, je me comprends !

Nous arrivons sur la zone de launch, les sièges basculent en mode flying, au top la technologie ! Le launch n’est pas puissant mais je pense que c’est une bonne chose. La sensation de voler est présente, on se prend très rapidement au jeu en levant les bras. Les virages et bosses se succèdent tout autour de la zone, passant au dessus des allées, des étendues d’eau, sous la file d’attente… C’est peut-être légèrement répétitif d’ailleurs. Mais difficile de faire mieux dans une zone très restreinte. Les inversions viennent casser cette monotonie. Oh chouette ! Le second launch en montée nous expédie pour une nouvelle tournée de virages, de whoouuu et d’inversions. Nous voilà sur les freins finaux. Les sièges reprennent leur position de station, demi tour jusqu’au quai de débarquement, nous pouvons descendre.

Nous récupérons nos affaires, redonnons les bracelets et regagnons l’extérieur.

C’est une très belle expérience globale que nous venons de vivre ! Phantasialand a redonné une nouvelle définition à ce modèle. Il ne faut pas cacher que sans ses décors, FLY, intrinsèquement, en serait beaucoup moins intéressant.​

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Presque 12h sonne (déjà !). On commence à avoir faim. je n’ai qu’un repas en tête ; le jambalaya du quartier africain, Mmmm bien tassé et débordant de la boîte, succulent et pas cher. Kris se prend un sandwich dans le fast-food de Rookburgh car il n’y a personne.

Nous retournons à Deep in Africa. Kris part chercher une table, je pars commander, il n’y a personne. JAMBALAYA 💛 Voilà, déjà dans mes mains plein à craquer, comme dans mes souvenirs 🥰 Je prends finalement plus de temps à retrouver Kris qu’à attendre ma commande. MAAANGER, que c’est bon put*in. Je laisse goûter Kris, qui est limite tenté d’en prendre un. Même s’il y a du monde (l’appli QT parle d’elle même), on prend notre temps pour reprendre des forces.​

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Comme dans mes souvenirs, quel régale bordel !

Une fois remis de ce merveilleux repas, nous repartons en quête d’une attraction pour digérer.
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Eh ouais, go !

Chiapas ! 💜 En plus il n’y a que 10 min d’attente. J’adore Chiapas, j’avais du le faire 3 ou 4 fois en 2017. Je suis tout devant, tant pis si j’en ressors trempée malgré les 16 petits degrés. La première petite drop me mouille déjà. Je redécouvre tous ces décors et cette musique qui nous accompagne tout le long de l’aventure. Changement de sens, passage dans la discothèque (le meilleur !). Il y a toujours de quoi s’enjailler ! Marche avant toute. On ne rigole plus, la grande drop s’offre à nous, je lève les bras au ciel. Frooooof. Et… c’est une mini douche quand même. Je ressors de là conquise, Kris moins, au vu de la température. On regarde la photo on-ride ; on arrive à avoir des têtes de con même avec le masque. On fait fort !

Quitte à être mouillés, autant continuer sur River Quest. Affiché à 30 min, nous n’en attendons que 20. Nous sommes 6 dans la bouée, assez équitablement répartis. Mise en eau, demi-tour en direction du bâtiment. La petite cascade qui est censée s’arrêter (c’était le cas en 2017) ne s’arrête pas. Ça c’est gratuit. Nous prenons de la hauteur, nous restons plusieurs dizaines de secondes penchés, en attendant notre tour. La drop est pour nous, et c’est le ras de marée 🌊 Une vague inonde totalement la bouée, elle n’épargne personne. Cadeau ! Le reste du parcours est tout aussi sympa que dans mes souvenirs, les autres drops mouillent beaucoup moins.

Bon… On a gagné le reste de la journée à avoir les chaussures faisant floc floc et le slip trempé. En plus j’ai envie de pisser, génial pour aller aux chiottes ! 👍

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On essore comme on peut nos vêtements. Je remets mon imper’ que j’avais mis dans mon sac sur mon dos, ça me réchauffe un peu ! Je comprends pourquoi il y a du monde aux séchoirs.
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Au gauche : la machine à laver – A droite : le sèche-linge

On va aller se sécher sur Mystery Castle. Après le passage aux toilettes et le remplissage de bouteille d’eau, il n’y a que 10 min d’attente sur l’attraction. On est seuls à rentrer dans le bâtiment. J’ai le souvenir de jump scare. Nooon, pas ça ! On attend une dizaine de secondes avant que d’autres personnes débarquent. On suit les gens en mode normal, s’il y a quelque chose, ils prendront en premier ahah. Il n’y a finalement rien. 5 minutes à stagner devant la porte de la salle. L’opérateur nous demande combien on est afin de laisser de l’espace entre les différents groupes.

La salle se remplit doucement. Les opérateurs checkent nos harnais. A peine une demie millième de seconde après l’extinction des lumières que nous sommes envoyés au sommet de la tour. Je n’étais pas prête du tout. Par réflexe, je m’agrippe à la main de Kris. Nous restons un instant à observer la boule d’énergie avant de descendre puis de remonter puis… fin. Bordel que c’est court. On pensait qu’en y allant dans l’après-midi, on aurait le droit à un programme plus long. On en ressort assez déçu 😦

Nous regardons les files d’attente : 1h à Taron, 50 min à FLY. Glooops. Seulement 20 min aux Winja’s. Go ! Nous traversons le parc pour accéder à Wuze Town. Il s’avère que la file d’attente des Winja’s est en extérieur et est commune aux deux spinnings. L’opérateur fait entrer les riders par vague afin de ne pas faire patienter à l’intérieur (pourquoi ce principe pour les Winja’s et pas pour MC ? Mystère…). Une fois notre tour, nous rentrons dans le bâtiment, passons les parcs à bœufs et descendons aux quais. Nous n’avons pas le choix de notre parcours. A vrai dire, je sais qu’il y a un parcours plus intéressant que l’autre mais je ne sais pas lequel est lequel Nous sommes désignés à Fear. « Oh bah ça doit être celui-là » .

Alors que je suis en train de correctement mettre mon sac sur le plancher du train, l’opérateur abaisse déjà la lap bar… ce qui coince mes bras dans une position inconfortable. Heureusement que j’arrive à me les décoincer. Pas très sympa l’opé…​

Nous prenons de la hauteur et, oh bah purée, on ne me rappelait pas que c’était comme ça ! Nous nous agrippons bien aux poignées.
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Oui, comme ça

Nous spinnons beaucoup sur les virages en épingles, on est souvent éjectés sur nos lap bar. Merci de leur existence. Grande hélice bien large avant de replonger dans le noir. Le parcours continue toujours, mais ça dure ! Virages, bosses et j’en passe ! On est content quand ça s’arrête. Je ne suis pas fan des spinning mais le niveau de fun est tel que sur Winja’s ça passe large. Maurer ne fait pas dans la délicatesse pour ses freins : c’est très saccadé !​

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Étant certains d’avoir fait le meilleur parcours, nous ne nous lançons pas de nouveau dans la file d’attente pour refaire un autre tour.

Nous continuons à déambuler dans le parc, Colorado Adventure est à 10 min. L’entrée de la file d’attente est délocalisée, il faut aller derrière la zone chinoise, un peu en cul de sac (là où l’on s’est planté ce matin quoi 🤡). L’attente passe très vite, on a de la chance de pouvoir aller au premier rang. Je m’installe d’abord : la lanière de mon sac traverse le plancher par un trou. J’ai l’œil et rectifie le tir. Kris ne fait pas gaffe et se mange le toit du wagon. Ça va ?!

Et c’est parti pour dévaler la mine ! J’en avais un très bon souvenir. Hélas, les vibrations constantes et désagréables HIhi sont venues gâcher l’ensemble. On a quand même rigolé mais inutile de se cacher que ça a pris un coup de vieux.​

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On revient dans la zone Berlin. Une petite faim (ou de la gourmandise) survient, mais c’est que tous les stands de douceurs de n’importe quel quartier sont pris d’assaut. Tant pis, on prendra juste des gâteaux & madeleines de mon sac.

Puisque l’on est à côté, autant faire Hotel Tartuff. 15 min à attendre, c’est toujours aussi sympathique de déambuler là dedans ! Légère préférence pour Lustiga Huset à Gröna Lund.

Taron ne désemplit pas. Il y a tellement d’attente que le panneau à l’entrée n’indique rien. Mais QT indique 1h. Les trains sont à moitié rempli, un peu comme à Bellewaerde. Pas très optimisé tout ça ! Mais bon, on a envie de le faire donc on n’a plus qu’à attendre !
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J’ai un soudain espoir en voyant le quai plutôt proche, mais le parcours bifurque brusquement sous un tunnel qui mène vers le tortueux parc à bœuf. C’est loooong mais on arrive toujours à s’occuper et discuter.
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L’herbe a poussé depuis 2017 !

Un mec dernière nous, seul, tente de nous doubler, à plusieurs reprises, mais sans succès. On ne se laisse pas faire oh dit ! Le soleil pointe le bout de son nez de temps à autre, Kris se transforme cette fois-ci en Lawrence d’Arabie version Phantasialand.
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Nous arrivons enfin au quai. 3 trains sur le parcours et cette fois-ci tout 100 % remplis. Nous sommes désignés au dernier rang ! Chouette ! Mais en y repensant, si on avait laissé le mec nous doubler, on aurait eu le premier rang du train suivant… on ne pouvait pas savoir. Je laisse la marge et go sur le launch. Le 1er launch est toujours aussi bon, mais une fois sur le parcours, le wagon se met à vibrer. Cela n’empêche pas de profiter de la fouge du coaster mais comme je ne m’y attendais pas, je reste focalisée là dessus. Le 2nd launch est attendu au tournant, et il ne déçoit pas. Le bruit du launch est toujours aussi démentiel. Sur le passage des bunnys hops avant les freins finaux, les freins se sont ressentir, dans les sensations et dans le bruit. Je lâche alors un naturel « Oh c’est nul » . Ça vient du cœur. Frein finaux, on quitte le train et la gare. Mon sentiment est positif mais mitigé ; est-ce cette rangée spécifiquement ou bien le coaster entier ?

17h15, les stands sont toujours pris d’assaut. Pas de gaufre… pas de gaufre.

Ayant fait les principales attractions, et vu le temps restant et l’affluence, nous retournons à FLY, savant que c’était sûrement la dernière attraction de la journée, et même du trip 😱😭 Nous débattons quand même sur le fait de refaire une toute dernière attraction si nous avons le temps. Kris souhaite Black Mamba, je souhaite Chiapas. Haaaaaaan premier désaccord du trip. Que va donc-t-il se passer ? Réponse après le ride de FLY.
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Parés pour FLYER

D’ailleurs FLY, à force de parler et de débattre, on doit déjà remettre nos affaires dans les casiers. J’aimerais bien faire le premier rang. J’ose demander à l’opérateur qui me lâche un sympathique No 🙂 mais qui me propose d’aller au dernier rang. L’un de nos débats était « on va éviter d’aller au dernier rang, [j’ai] peur que que ça soit trop intense » . Que réponds-je ? « Ok for the last row » . Décidément… Je fais gaffe cette fois-ci à mes cheveux en prenant soin de les dégager en amont.

Le train part, nous retrouvons la partie dark ride avec son passage en pente et que je kiffe (je ne sais toujours pas pourquoi). Le launch est plus puissant que ce matin, les G+ sont plus prononcés ; de même, le train nous tire lors des descendes et des inversions. En globalité, c’est plus intense mais ça va encore ! On ne regrette pas d’avoir été au dernier rang.

Il est 18h30, toujours mission impossible de se prendre une gaufre. On passe à la boutique souvenirs de Berlin. Ils vendent toujours leur bol Maus en Chocolat. Synthétiquement, le merchandising n’est pas ouf. Je me prends un bracelet et essaie un tee-shirt Chiapas. Le motif est sympa et assez passe-partout. Après essayage… Il s’avère que le crâne a pris la grosse tête.​

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Avec notre visite de la boutique, il est 18h45. Les files d’attente ferment. Bon beh ni de Black Mamba ni de Chiapas 😢 On quitte le parc avant le rush de sortie. Nous avons déjà notre ticket ; go, on a environ 3h de route. Au moment de donner le ticket, le gars à la sortie ne vérifie même pas si c’est le vrai ticket et nous gratifie d’un « merci au revoir » . Ça se trouve, on aurait donné un ticket de caisse ce serait passé.


Phantastique journée ? Quel immense plaisir d’avoir passé cette journée pratiquement improvisée dans le parc ! Il est toujours aussi beau, propre et bien entretenu. Malgré la foule du jour, nous y avons passé une très bonne journée. Évidemment qu’on aurait bien voulu refaire plus de tours d’un peu de tout mais une journée… C’est là que l’on se rend compte que quand le parc est plein, c’est assez limite. Heureusement que nous connaissions déjà le parc, ça nous a permis de ne pas refaire les attractions plus classiques et de nous concentrer sur le meilleur.

Les employés… Ça dépend, autant on est tombé sur des opé sympas mais quelques uns étaient bof. La nourriture, toujours aussi excellente. J’espère que Taron n’était pas au meilleur de sa forme, les vibrations m’ont vraiment marqué ! FLY est une très belle réussite, pas étonnant que ça soit à Phantasialand !​


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On galère autant sur les premiers kilomètres le temps de prendre l’autoroute direction Bruxelles. On reçoit un SMS d’AAC qui ont préparé le repas et qui nous attendent. Super sympas ! Mais à la moitié de la route, on fait une pause car la faim frappe à la porte. Sur l’aire, on se prend wraps et sandwich, en promo ! Ainsi que des saucisses en/sous plastique pour Kris.

Après cette bonne pause, on reprend la route. 22h15, nous sommes enfin rentrés, lessivés mais très satisfait de notre escapade allemande ! Nous remangeons avec AAC et discutons de nos journées respectives.

AAC nous annoncent que l’hôte Airbnb leur a répondu concernant la douche froide : « Vous pouvez passer prendre une douche chez ma voisine Chantal » . Vu l’heure, on ira demain matin.

On se pose dans le canapé géant. Je sombre comme une enclume jetée à la mer. Je me réveille, 15-20 minutes plus tard, avec un plaid sur moi, Kris et AAC me fixant 🙂 C’est que le canapé est super confortable et largement mieux que mon lit d’enfant touchant le sommier. Anne-Claire me ramène la couverture et l’oreiller. Merciiii 😁
 
Super TR, comme toujours ! C'est limpide, plein d'anecdotes... Bref tip top !

Bon y'a bien quelques erreurs ci et là sur la dénomination des inversions, mais ça ne nous empêche pas de te suivre ! 😇

Par contre les vibrations sur Taron, je les ai pas vraiment senties. Enfin, y'a quelques très légers (quasi imperceptibles) tremblements, au dernier rang et seulement à certains moments du parcours, comme on peut en trouver dans n'importe quelle autre montagne russe - RMC exceptés. Pour ma part j'avais peur de le surestimer dans mes souvenirs, ben il m'a encore fichu une grosse claque ce grand-huit !
 
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Réactions: Røyk
Merci pour ce sympathique TR, ça me donne envie d'aller à Phanta en septembre (si on peut encore bouger puisque j'ai tout annuler et j'ai 1 semaine de disponible) pour le coup 😀 Bon ok j'avais déjà cette idée avant je le reconnais, mais disons que ça n'a rien arrangé 🤣

Je n'avais pas ressenti de vibrations sur Taron l'année dernière, même en last. Je l'avais même trouvé mieux qu'en 2019 où il m'avais un peu déçu par rapport à 2016. Il était vraiment fun et au top de sa forme !
 
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Réactions: Røyk et seb
Je me prends un bracelet et essaie un tee-shirt Chiapas. Le motif est sympa et assez passe-partout. Après essayage… Il s’avère que le crâne a pris la grosse tête.
Mais nan 🤣🤣🤣
Top comme d'hab ! Merci pour ce nouvel épisode ! Du coup une prévision pour octobre en lieu et place de la Pologne 😘
 
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Réactions: Røyk
Super TR, comme toujours ! C'est limpide, plein d'anecdotes... Bref tip top !

Bon y'a bien quelques erreurs ci et là sur la dénomination des inversions, mais ça ne nous empêche pas de te suivre ! 😇

Merci 😄 Par contre, où me suis-trompée dans la dénomination des inversions ? 🧐

Par contre les vibrations sur Taron, je les ai pas vraiment senties. Enfin, y'a quelques très légers (quasi imperceptibles) tremblements, au dernier rang et seulement à certains moments du parcours, comme on peut en trouver dans n'importe quelle autre montagne russe - RMC exceptés. Pour ma part j'avais peur de le surestimer dans mes souvenirs, ben il m'a encore fichu une grosse claque ce grand-huit !

Merci pour ce sympathique TR, ça me donne envie d'aller à Phanta en septembre (si on peut encore bouger puisque j'ai tout annuler et j'ai 1 semaine de disponible) pour le coup 😀 Bon ok j'avais déjà cette idée avant je le reconnais, mais disons que ça n'a rien arrangé 🤣

Je n'avais pas ressenti de vibrations sur Taron l'année dernière, même en last. Je l'avais même trouvé mieux qu'en 2019 où il m'avais un peu déçu par rapport à 2016. Il était vraiment fun et au top de sa forme !

Pour les vibrations, je pense que ça m'a tellement surprise que je me suis fixée là dessus tout le long ! Rien ne m'empêchera de le rerider avec plaisir (ô j'espère !) la prochaine fois que je retourne au parc !

Mais nan 🤣🤣🤣
Top comme d'hab ! Merci pour ce nouvel épisode ! Du coup une prévision pour octobre en lieu et place de la Pologne 😘

Un week-end déjà de planifié puis un autre en cours de préparation 😋
 
Merci 😄 Par contre, où me suis-trompée dans la dénomination des inversions ? 🧐
Ça concerne principalement BM et RTH : la double inversion de RTH (après le 2d launch) n'est pas un Step up under flip mais un Double inverting dive loop, Black Mamba n'a pas un heartline roll et 2 cobra roll après son looping mais un ZGR et 2 flatspin/corkscrew/wing over (selon la dénomination que l'on préfère, c'est encore sujet à débats !) :) Bon après c'est plus du détail, mais juste avant les 2 dernières bosses de RTH ça n'est pas une spirale mais un simple virage relevé. Je pense que pour les inversions de BM tu devais être un peu fatiguée, parce que la dernière fois qu'on en a parlé tu avais bien évoqué un ZGR et des flat spins 🤣
 
Ça concerne principalement BM et RTH : la double inversion de RTH (après le 2d launch) n'est pas un Step up under flip mais un Double inverting dive loop, Black Mamba n'a pas un heartline roll et 2 cobra roll après son looping mais un ZGR et 2 flatspin/corkscrew/wing over (selon la dénomination que l'on préfère, c'est encore sujet à débats !) :) Bon après c'est plus du détail, mais juste avant les 2 dernières bosses de RTH ça n'est pas une spirale mais un simple virage relevé. Je pense que pour les inversions de BM tu devais être un peu fatiguée, parce que la dernière fois qu'on en a parlé tu avais bien évoqué un ZGR et des flat spins 🤣

J'ai pris le temps de revérifier et tu as totalement raison ! La fatigue sûrement 😜
 

Bruges – 20 juillet 2021

Interlude 2



Dernière journée de ce voyage. Pas de bruit d’avion, je suis trop bien dans ce canapé. Je ne sais pas quelle heure il est, l’horloge indique 14h12 et mon portable est à l’étage. Flemme de monter. Je referme les yeux quelques instants avant d’entendre les pas gracieux d’AAC. Il est 8h40. On prend des petits trucs à manger. Kris nous rejoint, on se fait difficilement couler un café. AAC prennent leurs affaires et vont chez Chantal prendre une douche. Merci d’aller au front ! Nous les regardons par la fenêtre de la cuisine. Chantal ouvre le portique du jardin… Ça a l’air de gueuler. On a besoin de prendre une douche mais je crois que je préfère prendre une douche froide. AAC finissent par entrer dans l’antre de Chantal.

Ma décision est prise ; ce sera la douche froide. AAAH ça pique put*in… Respire respire, dis toi que c’est bon pour la circulation sanguine. Tout cela n’est que psychologique. L’eau est vraiment froide, limite glaciale 🥶 Il va faire chaud aujourd’hui, dis-toi que c’est le dernier moment de fraicheur que tu VVIIIIISS. Vite une serviette.

J’ai à peine fini ma douche qu’AAC sont revenus. Alors ? Chantal est en réalité très sympa, c’est juste que l’hôte Airbnb ne l’a pas prévenu que 4 guguss allaient venir prendre une douche chez elle un mardi 21 juillet 2021 au matin…

Kris y va plus détendu pour le coup. Nous finissons de ranger la maison, de se partager les denrées alimentaires et de nous dire déjà au revoir ☹️ AAC s’en vont à Bobbejaaland, de notre côté à Bruges, en lieu et place de PlopsaCoo.

AAC partis, nous réglons les derniers détails, laissons la clé de la maison à Chantal puis prenons le large vers Bruges. On galère une fois de plus pour quitter Bruxelles, où le GPS nous fait passer par des ponts levis… levés.

2h de route (bouchons & accidents inclus) plus tard, on se trouve une place gratuite non loin du centre-ville, repérée la veille pour ne pas galérer. Crème solaire obligatoire vu le beau temps, sinon on va devenir des tomates.

En 15 minutes de marche, nous sommes au cœur de la ville historique. Pas de programme particulier ; c’est visite libre des églises, des jardins, des ruelles…

Avant tout, nous trouvons une supérette pour compléter le repas du midi.
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Qui veut du saucisson de volaille Plop ?

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Libérez mooiiii

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Bruges est une belle ville où l’on prend plaisir à s’y promener. Entre les petites rues typiques, son lot d’églises et ses canaux, j’ai largement plus apprécié le cadre de Bruges que Bruxelles. La ville est aussi gardienne d’une relique : le sang précieux de Jesus ; celui-ci se liquéfierait tous les vendredis.

Nous concluons notre tour avec une bière (tiens tiens), une gaufre et une glace.​

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Dernière bière du voyage !

Il est l’heure de retourner en France, 2h30 de route que nous faisons tranquillement (hormis les traditionnelles déviations), direction chez ma tante qui nous attend pour manger. Merci Tata ! En chemin, avant de retrouver le sol français, Kris fait son stock de saucisses sous vide.​


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C’est comme ça que notre trip se termine. Revu des photos, super souvenirs, tellement crevés que nous ne mettons pas longtemps à s’endormir (quand bien même la voisine du dessous hurle et frappe les murs comme pas permis).

Kris repartira le lendemain vers 10h ; le cœur lourd, je lâche quelques larmes de tristesse 😭 Quant à moi j’irai voir ma grand-mère en surprise !

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C'en est fini pour ce trip, j'espère que vous avez eu plaisir à lire ce TR 😉 Ne partez pas trop loin, d'autres aventures arrivent très prochainement !​