(Je vous conseille de lire cet épisode sur smartphone, la lecture mêlée aux photos sera plus optimisée)
Après un début de saison bien fourni en nouveaux parcs accompagné à chaque fois de coasterfans, je vous emmène pour une nouvelle épopée européenne, cette fois-ci en compagnie de ma copine.
Ce voyage a pour vocation de découvrir quelques villes importantes d'Europe : Vienne, Cracovie et Munich, le tout entièrement en train depuis la France. Nous voulions également faire Auschwitz-Birkenau. Au milieu de tout ça, j'ai pu caser quelques parcs d'attractions.
Lors de la visite de Vienne en Autriche, nous avons pris le temps d'une soirée pour visiter le parc local :
Prater de Vienne
En début de soirée, nous avons pris la direction du grand parc urbain près du Danube. Nous sommes arrivés vers 20h30, lorsque le soleil commençait à descendre dans le ciel et à donner à ce dernier une couleur superbe.
L'arrivée au parc est vraiment très sympa avec cette grande roue datant des années 1890 en fond. Malheureusement cette roue est vraiment cher (presque 15€ de mémoire), nous avons donc passé notre tour.
La place lorsque l'on arrive dans le parc est très sympa, surtout avec les couleurs de la Golden Hour ! On se croirait pour le moment vraiment dans un parc, et non dans une fête foraine comme c'est réellement le cas. Car oui, toutes les attractions se font en pay per ride. Ce qui nous vaudra de débourser un salaire dans des machines pas toutes aussi intéressantes les unes que les autres.
Je ne vais pas forcément décrire toutes les attractions que le parc compte, notamment parce qu'il y en a beaucoup trop, dont peut-être une bonne dizaines de trains fantômes. La raison principale de notre visite ici est le très alléchant +15 à glaner.
Commençons tranquillement par un tour de la seconde grande roue du parc : Blumenrad. Celle-ci a l'avantage d'être bien moins chère que la grande roue historique à l'entrée. N'étant pas un grand passionné de grandes roues, ça fera largement l'affaire. La vue sur le Prater et sur la ville de Vienne vaut vraiment le coup d'œil. C'est magnifique !
Après ce tour reposant, il est temps d'en prendre plein le cocotier avec Volare ! Il s'agit de mon premier coaster de ce modèle, et que dire mis à part que je redoute fort ce qui va m'arriver. Je parle à la première personne puisque je convaincu sans grandes difficultés ma copine de ne pas monter là-dedans. Je n'ai pas envie de la dégouter des coasters pour le restant de ses jours.
Malgré une file de 10 personnes devant moi, j'ai bien attendu 25 minutes avant de pouvoir embarquer. La machine semble très capricieuse, les wagons paressant trop nombreux pour que le système suive. Les techniciens étaient d'ailleurs de la partie pendant tout mon passage sur l'attraction. Malgré environ 6 wagons, il n'y en a jamais plus d'un entre le bas du lift en vis d'Archimède et les breaks finaux. Les 5 autres sont donc en file indienne soit avant le lift, soit en station. Le débit est catastrophique... et ne parlons pas de la sécurité !
Ah ben si en fait, puisque j'ai trouvé cette dernière inexistante. La personne s'occupant du load/unload s'absente sans cesse pour aller discuter et/ou fumer une clope avec les techniciens. De ce fait, les gens embarquent et débarquent sans que personne ne surveille, et donc s'il y a une chute ou un problème, personne n'est là pour enclencher un arrêt d'urgence.
Bref, vient mon tour ! Je me sens comme un poulet en cage dans ces wagons de la mort entièrement modelés dans le plastique, le tout sur la pointe des pieds sur ce qui ressemble à un escabeau. Niveau confort, on est bien loin des sièges Mack ou Intamin dernière génération. Je m'attends au pire...
Eh bien j'avais raison, les virages sont calculés avec les pieds, les transitions sont toutes plus foireuses les unes que les autres et les Heartline Rolls sont vraiment pas terribles (même si je m'attendais à pire en ce qui les concerne). Un modèle d'inconfort et de brutalité donc ! Merci les Italiens ! L'avantage c'est que je me suis débarrassé immédiatement du pire crédit.
Juste en face se trouve Roller Ball, un Roller Ball justement de RES. J'ai bien l'impression qu'ils ne se foulent pas beaucoup sur les noms ici, ils se contentent du nom du modèle sur le catalogue constructeur. Sans grande surprise c'est la même chose qu'au Parc Spirou. C'est fun mais sans plus ! Disons que j'avais été agréablement surpris du Nid des Marsupilamis car je n'attendais absolument rien de la machine. Là je savais exactement à quoi j'avais affaire, donc l'effet surprise était inexistant. Pas mauvais mais pas exceptionnel quoi ! Là encore j'avais conseillé à ma copine d'économiser un peu.
La prochaine étape s'annonce un peu plus réjouissante puisqu'il s'agit du coaster le plus récent du parc, Gesengte Sau. C'est un Bobseld Gerstlauer de 2020, au layout hyper compact. La théma est vraiment mignonne, avec une file d'attente entièrement couverte et une vraie station comme on en retrouve dans des petits parcs régionaux. Pas de caissier(e), la place s'achète sur des automates.
Bon qu'est-ce qu'il vaut ce petit coaster ? Ben c'est une excellente surprise ! Malgré la compacité du parcours, c'est d'une fluidité parfaite, c'est fun et c'est même plus long que ce qu'on pourrait imaginer. On a vraiment beaucoup aimé, on se serait probablement payé un second tour si l'on n'avait pas vidé notre PEL pendant la soirée. Vraiment très très sympa...
Nous continuons à nous avancer vers le fond du parc avec au programme une Wild Mouse Maurer au nom encore une fois original : Wilde Maus. Puis un kiddie nommé Zug des Manitu sur lequel j'avais peur de ne pouvoir embarquer sans un enfant. Ouf ça passe !
Nous arrivons en face de quelque chose d'un peu plus réjouissant : Maskerade, un Spinning Gerstlauer. Malheureusement celui-ci semble fermé... Pourtant la façade est éclairée. On retentera plus tard dans la soirée.
Sans faire attention et avec la fatigue qui s'accumule après une visite épuisante de Vienne sous la canicule un peu plus tôt, je zappe complètement le crédit suivant, le plus historique du parc, Hochschaubahn. Malheureusement je m'en suis rendu compte une fois de retour à notre Airbnb tard le soir. Tant pis pour la chasse aux crédits.
La suite est toujours peu réjouissante avec Race, un kiddie SBF, et Auto BergBahn, un crédit interdit aux adultes mais quoi qu'il en soit fermé ce soir-là.
Nous ne sommes pas dans le meilleur moment de la soirée puisque nous venons d'enchaîner 4 crédits (ou non crédits) nazes, un oubli (et pas des moindres) et un crédit intéressant fermé. Peut-être que la suite va nous consoler ? Ben non, pas encore... Nous voilà face à Boomerang.
Aïe ! Ouille ! Du vieux Boomerang Vekoma avec des trains ressemblant en plus à ceux de Generator à WRA. On enchaîne les mauvaises nouvelles ou quoi ? J'aurais je pense préféré les trains classiques car ces lapbars métalliques c'est l'enfer pour les côtes. Allez +1, au suivant !
Nous voilà depuis 30 minutes à enchaîner les attractions foireuses. Megablitz est notre prochaine étape, peut-être que ce sera plus réjouissant...
Malgré son âge, ce Vekoma est loin d'être mauvais ! L'assise ressemble aux Bobsleighs Mack, c'est-à-dire que nous sommes assis l'un derrière l'autre, deux par deux. Le layout est assez court mais très fun, avec des bons pics d'intensité dans les virages et hélices. Une bonne petite surprise et enfin un coaster sympa depuis Gesengte Sau.
On repassera pour l'amabilité de l'opérateur qui a engueulé ma copine pour lui avoir tendu un billet de 20€ et qui n'avait visiblement pas très envie de lui faire de la monnaie.
Le moral remonte et j'ai comme l'impression qu'on s'approche d'une grosse bébête en plus !!!
Nous voilà enfin devant ce mastodonte qu'est Olympia Looping, depuis le temps que je l'attends celui-là... Nous nous délectons sans problème de 9€ par personne pour pouvoir obtenir le précieux sésame. Aucune attente pour embarquer dans le coaster qui ne tourne qu'à un train. Ce n'est pas aujourd'hui que je pourrai constater de son incroyable débit sur les grosses foires.
L'assise est peu confortable, surtout avec cette barre sur les épaules. La lap m'écrase l'abdomen aussi. Je ne me sens pas dans la meilleure des positions pour pouvoir apprécier pleinement mon tour, m'enfin on est dispatchés donc on verra bien.
J'ai adoré la première moitié du parcours, avec cette first drop bien sympa, suivie du premier Looping et d'un virage plongeant vers les deux Loopings suivants. Vraiment excellent et avec un rythme soutenu. La suite m'a paru un peu moins bonne, plus molle.
Vraiment fun, très intense au début et presque parfaitement fluide, Olympia Looping s'avère être un très bon coaster. J'adore le virage en "plongeon" directement après le premier Loop, très amusant. À noter seulement des petits à-coups en entrée des inversions, seule source d'inconfort avec les sécurités peu adaptés aux grands je trouve.
Il nous reste une petite partie du parc près de l'entrée à découvrir. Avant de s'éloigner définitivement du fond, nous retentons Maskerade, le Spinning Gerstlauer indoor. Cette fois-ci il semble bel et bien ouvert.
Nous embarquons dans les sièges qui, chez Gerstlauer se font face. Mais dans le but de spinner à fond, nous nous installons côte à côte, personne face à nous. Après une petite partie Dark Ride, nous arrivons dans un ascenseur qui nous amène seulement 10 mètres au-dessus. À partir de là je serai incapable de décrire le parcours tant nous avons spinné comme des brutes sans ne jamais s'arrêter. Je sais seulement que l'on passe un court instant en extérieur, mais à bord nous avons à peine eu le temps de s'en rendre compte. Le parcours de 236m, partie DR compris, passe forcément très vite, mais je ne pense pas avoir dans ma vie autant rigolé sur un coaster si court. Le rapport fun/durée est tout juste excellent.
Retour vers l'entrée pour finir le tour du Prater. On continue dans les Spinnings Indoor avec Insider, cette fois-ci un modèle Maurer. Après une file d'attente aux allures de palais du rire quelque peu hanté, nous embarquons dans les wagons très exigus. Je ne sais pas du tout à quoi m'attendre et quelle fut ma déception quand j'ai compris qu'il s'agissait ni plus ni moins du layout d'une Wild Mouse. Quelle déception ! C'est platonique, freiné tous les 3 mètres, on s'ennuie et c'est en plus de ça violent. On ressort de là avec la gerbe et l'ambiance boite de nuit n'est en aucun cas une théma que l'on veut retrouver dans un coaster. Nul !
Derrière Insider on retrouve les deux derniers crédits de la journée, ainsi qu'un flume forain. On commence par ce dernier, Aqua Gaudi, histoire de changer un peu des coasters. Il n'était pas si mal que ça mais l'eau freinait les buches de façon trop violente en bas des drops. On est ressortis mouillés juste ce qu'il faut pour se rafraîchir. Pas de photo de ce dernier, désolé !
On continue avec le moins bon des deux coasters restants : Dizzy Mouse. Il s'agit d'un Spinning Reverchon. Décidément, troisième Spinning Coaster et troisième layout de Wild Mouse de la soirée, ça commence à être barbant...
Enfin... on termine ce long tour du parc avec Super 8er Bahn ! On termine aussi le tour des constructeurs puisqu'après Reverchon, Vekoma, Gerstlauer, Zamperla, RES, Maurer, SBF et Schwarzkopf, nous voici devant un Pinfari.
Bon, même si ça reste du Pinfari, on se retrouve devant un coaster qui me tente quand même pas mal, du moins d'aspect extérieur. Ben le résultat est évidemment assez décevant ! Logique pour de l'italien...
S'il y a un potentiel de fun assez remarquable pour du Pinfari, le confort est bien sûr détestable. On est balloté de gauche à droite et ce même dans les lignes droites. C'est vraiment pas du tout rassurant. Alors faute de conception ou faute de maintenance, je n'en sais rien, mais vraiment c'est flippant. Malgré tout c'est le meilleur Pinfari que j'ai pu faire.
Bon ben je crois qu'on en a enfin fini avec les très nombreux coasters du Prater de Vienne. Il est temps de rentrer à notre Airbnb pour le debrief et surtout pour se reposer !
Nous partions pour un +15, je finis avec +13 à cause du coaster réservé aux enfants et Hochschaubahn malheureusement oublié. Ma copine s'est contentée d'un +10 en évitant quelques massacres dont le Volare.
Si j'ai pu paraître un brin blasé dans ce TR, c'est par le fait que nous avions passé une journée éprouvante à visiter Vienne sous la canicule, combiné au ressenti de se faire raquetter dans ce champ de foire déguisé en parc. J'ai dépensé environ 100€ pour ce +13, un tour de flume et un tour de grande roue. Bien sûr, Olympia Looping augmente bien l'addition avec ses 9€, mais pour lui disons que ça en valait la peine. Ce qui fait mal c'est l'argent dépensé sur les kiddies et autres machines de torture qu'on fait habituellement dans les parcs en ayant simplement payé notre billet d'entrée. Du coup on ne se permet pas forcément, au Prater, de faire d'autres attractions qui pourraient pourtant nous tenter (la free-fall, le starflyer, etc etc). Donc je parle d'escroquerie, mais si l'on visite sans chasser les crédits ça doit forcément mieux passer j'imagine.
Les must-do sont bien évidemment Olympia Looping lorsqu'il est présent, Megablitz, Gesengte Sau et enfin Maskerade dans une moindre mesure. La nouveauté 2023 risque d'être très sympa aussi, mais suffira-t-elle à faire déplacer les foules, je ne pense pas honnêtement.
Le parc n'est pas forcément désagréable, parfois même mignon comme la place lorsque l'on arrive. Mais l'organisation est vraiment brouillonne et c'est en partie pourquoi nous avons raté Hochschaubahn. Il y a des allées dans tous les sens et on a vite fait de passer à côté de quelque chose qui aurait pourtant pu nous intéresser.
Je ne sais pas vraiment si j'ai d'autres choses à ajouter sur le Prater. Je serai probablement plus enclin à répondre à vos potentielles questions plutôt que d'en dire plus sur cette visite un peu décevante et surtout, surtout très fatigante.
La prochaine visite sera bien plus intéressante et surtout encore plus fructueuse en +1 puisque après l'Autriche, nous avons pris la direction de la Pologne et de Cracovie. Pas besoin d'en dire plus, je pense que la plupart savent de quel parc je vous parlerai au prochain TR.
Après un début de saison bien fourni en nouveaux parcs accompagné à chaque fois de coasterfans, je vous emmène pour une nouvelle épopée européenne, cette fois-ci en compagnie de ma copine.
Ce voyage a pour vocation de découvrir quelques villes importantes d'Europe : Vienne, Cracovie et Munich, le tout entièrement en train depuis la France. Nous voulions également faire Auschwitz-Birkenau. Au milieu de tout ça, j'ai pu caser quelques parcs d'attractions.
Lors de la visite de Vienne en Autriche, nous avons pris le temps d'une soirée pour visiter le parc local :
Prater de Vienne
Mercredi 20 Juillet 2022
En début de soirée, nous avons pris la direction du grand parc urbain près du Danube. Nous sommes arrivés vers 20h30, lorsque le soleil commençait à descendre dans le ciel et à donner à ce dernier une couleur superbe.
L'arrivée au parc est vraiment très sympa avec cette grande roue datant des années 1890 en fond. Malheureusement cette roue est vraiment cher (presque 15€ de mémoire), nous avons donc passé notre tour.
La place lorsque l'on arrive dans le parc est très sympa, surtout avec les couleurs de la Golden Hour ! On se croirait pour le moment vraiment dans un parc, et non dans une fête foraine comme c'est réellement le cas. Car oui, toutes les attractions se font en pay per ride. Ce qui nous vaudra de débourser un salaire dans des machines pas toutes aussi intéressantes les unes que les autres.
Je ne vais pas forcément décrire toutes les attractions que le parc compte, notamment parce qu'il y en a beaucoup trop, dont peut-être une bonne dizaines de trains fantômes. La raison principale de notre visite ici est le très alléchant +15 à glaner.
Commençons tranquillement par un tour de la seconde grande roue du parc : Blumenrad. Celle-ci a l'avantage d'être bien moins chère que la grande roue historique à l'entrée. N'étant pas un grand passionné de grandes roues, ça fera largement l'affaire. La vue sur le Prater et sur la ville de Vienne vaut vraiment le coup d'œil. C'est magnifique !
Après ce tour reposant, il est temps d'en prendre plein le cocotier avec Volare ! Il s'agit de mon premier coaster de ce modèle, et que dire mis à part que je redoute fort ce qui va m'arriver. Je parle à la première personne puisque je convaincu sans grandes difficultés ma copine de ne pas monter là-dedans. Je n'ai pas envie de la dégouter des coasters pour le restant de ses jours.
Malgré une file de 10 personnes devant moi, j'ai bien attendu 25 minutes avant de pouvoir embarquer. La machine semble très capricieuse, les wagons paressant trop nombreux pour que le système suive. Les techniciens étaient d'ailleurs de la partie pendant tout mon passage sur l'attraction. Malgré environ 6 wagons, il n'y en a jamais plus d'un entre le bas du lift en vis d'Archimède et les breaks finaux. Les 5 autres sont donc en file indienne soit avant le lift, soit en station. Le débit est catastrophique... et ne parlons pas de la sécurité !
Ah ben si en fait, puisque j'ai trouvé cette dernière inexistante. La personne s'occupant du load/unload s'absente sans cesse pour aller discuter et/ou fumer une clope avec les techniciens. De ce fait, les gens embarquent et débarquent sans que personne ne surveille, et donc s'il y a une chute ou un problème, personne n'est là pour enclencher un arrêt d'urgence.
Bref, vient mon tour ! Je me sens comme un poulet en cage dans ces wagons de la mort entièrement modelés dans le plastique, le tout sur la pointe des pieds sur ce qui ressemble à un escabeau. Niveau confort, on est bien loin des sièges Mack ou Intamin dernière génération. Je m'attends au pire...
Eh bien j'avais raison, les virages sont calculés avec les pieds, les transitions sont toutes plus foireuses les unes que les autres et les Heartline Rolls sont vraiment pas terribles (même si je m'attendais à pire en ce qui les concerne). Un modèle d'inconfort et de brutalité donc ! Merci les Italiens ! L'avantage c'est que je me suis débarrassé immédiatement du pire crédit.
Juste en face se trouve Roller Ball, un Roller Ball justement de RES. J'ai bien l'impression qu'ils ne se foulent pas beaucoup sur les noms ici, ils se contentent du nom du modèle sur le catalogue constructeur. Sans grande surprise c'est la même chose qu'au Parc Spirou. C'est fun mais sans plus ! Disons que j'avais été agréablement surpris du Nid des Marsupilamis car je n'attendais absolument rien de la machine. Là je savais exactement à quoi j'avais affaire, donc l'effet surprise était inexistant. Pas mauvais mais pas exceptionnel quoi ! Là encore j'avais conseillé à ma copine d'économiser un peu.
La prochaine étape s'annonce un peu plus réjouissante puisqu'il s'agit du coaster le plus récent du parc, Gesengte Sau. C'est un Bobseld Gerstlauer de 2020, au layout hyper compact. La théma est vraiment mignonne, avec une file d'attente entièrement couverte et une vraie station comme on en retrouve dans des petits parcs régionaux. Pas de caissier(e), la place s'achète sur des automates.
Bon qu'est-ce qu'il vaut ce petit coaster ? Ben c'est une excellente surprise ! Malgré la compacité du parcours, c'est d'une fluidité parfaite, c'est fun et c'est même plus long que ce qu'on pourrait imaginer. On a vraiment beaucoup aimé, on se serait probablement payé un second tour si l'on n'avait pas vidé notre PEL pendant la soirée. Vraiment très très sympa...
Nous continuons à nous avancer vers le fond du parc avec au programme une Wild Mouse Maurer au nom encore une fois original : Wilde Maus. Puis un kiddie nommé Zug des Manitu sur lequel j'avais peur de ne pouvoir embarquer sans un enfant. Ouf ça passe !
Nous arrivons en face de quelque chose d'un peu plus réjouissant : Maskerade, un Spinning Gerstlauer. Malheureusement celui-ci semble fermé... Pourtant la façade est éclairée. On retentera plus tard dans la soirée.
Sans faire attention et avec la fatigue qui s'accumule après une visite épuisante de Vienne sous la canicule un peu plus tôt, je zappe complètement le crédit suivant, le plus historique du parc, Hochschaubahn. Malheureusement je m'en suis rendu compte une fois de retour à notre Airbnb tard le soir. Tant pis pour la chasse aux crédits.
La suite est toujours peu réjouissante avec Race, un kiddie SBF, et Auto BergBahn, un crédit interdit aux adultes mais quoi qu'il en soit fermé ce soir-là.
Nous ne sommes pas dans le meilleur moment de la soirée puisque nous venons d'enchaîner 4 crédits (ou non crédits) nazes, un oubli (et pas des moindres) et un crédit intéressant fermé. Peut-être que la suite va nous consoler ? Ben non, pas encore... Nous voilà face à Boomerang.
Aïe ! Ouille ! Du vieux Boomerang Vekoma avec des trains ressemblant en plus à ceux de Generator à WRA. On enchaîne les mauvaises nouvelles ou quoi ? J'aurais je pense préféré les trains classiques car ces lapbars métalliques c'est l'enfer pour les côtes. Allez +1, au suivant !
Nous voilà depuis 30 minutes à enchaîner les attractions foireuses. Megablitz est notre prochaine étape, peut-être que ce sera plus réjouissant...
Malgré son âge, ce Vekoma est loin d'être mauvais ! L'assise ressemble aux Bobsleighs Mack, c'est-à-dire que nous sommes assis l'un derrière l'autre, deux par deux. Le layout est assez court mais très fun, avec des bons pics d'intensité dans les virages et hélices. Une bonne petite surprise et enfin un coaster sympa depuis Gesengte Sau.
On repassera pour l'amabilité de l'opérateur qui a engueulé ma copine pour lui avoir tendu un billet de 20€ et qui n'avait visiblement pas très envie de lui faire de la monnaie.
Le moral remonte et j'ai comme l'impression qu'on s'approche d'une grosse bébête en plus !!!
Nous voilà enfin devant ce mastodonte qu'est Olympia Looping, depuis le temps que je l'attends celui-là... Nous nous délectons sans problème de 9€ par personne pour pouvoir obtenir le précieux sésame. Aucune attente pour embarquer dans le coaster qui ne tourne qu'à un train. Ce n'est pas aujourd'hui que je pourrai constater de son incroyable débit sur les grosses foires.
L'assise est peu confortable, surtout avec cette barre sur les épaules. La lap m'écrase l'abdomen aussi. Je ne me sens pas dans la meilleure des positions pour pouvoir apprécier pleinement mon tour, m'enfin on est dispatchés donc on verra bien.
J'ai adoré la première moitié du parcours, avec cette first drop bien sympa, suivie du premier Looping et d'un virage plongeant vers les deux Loopings suivants. Vraiment excellent et avec un rythme soutenu. La suite m'a paru un peu moins bonne, plus molle.
Vraiment fun, très intense au début et presque parfaitement fluide, Olympia Looping s'avère être un très bon coaster. J'adore le virage en "plongeon" directement après le premier Loop, très amusant. À noter seulement des petits à-coups en entrée des inversions, seule source d'inconfort avec les sécurités peu adaptés aux grands je trouve.
Il nous reste une petite partie du parc près de l'entrée à découvrir. Avant de s'éloigner définitivement du fond, nous retentons Maskerade, le Spinning Gerstlauer indoor. Cette fois-ci il semble bel et bien ouvert.
Nous embarquons dans les sièges qui, chez Gerstlauer se font face. Mais dans le but de spinner à fond, nous nous installons côte à côte, personne face à nous. Après une petite partie Dark Ride, nous arrivons dans un ascenseur qui nous amène seulement 10 mètres au-dessus. À partir de là je serai incapable de décrire le parcours tant nous avons spinné comme des brutes sans ne jamais s'arrêter. Je sais seulement que l'on passe un court instant en extérieur, mais à bord nous avons à peine eu le temps de s'en rendre compte. Le parcours de 236m, partie DR compris, passe forcément très vite, mais je ne pense pas avoir dans ma vie autant rigolé sur un coaster si court. Le rapport fun/durée est tout juste excellent.
Retour vers l'entrée pour finir le tour du Prater. On continue dans les Spinnings Indoor avec Insider, cette fois-ci un modèle Maurer. Après une file d'attente aux allures de palais du rire quelque peu hanté, nous embarquons dans les wagons très exigus. Je ne sais pas du tout à quoi m'attendre et quelle fut ma déception quand j'ai compris qu'il s'agissait ni plus ni moins du layout d'une Wild Mouse. Quelle déception ! C'est platonique, freiné tous les 3 mètres, on s'ennuie et c'est en plus de ça violent. On ressort de là avec la gerbe et l'ambiance boite de nuit n'est en aucun cas une théma que l'on veut retrouver dans un coaster. Nul !
Derrière Insider on retrouve les deux derniers crédits de la journée, ainsi qu'un flume forain. On commence par ce dernier, Aqua Gaudi, histoire de changer un peu des coasters. Il n'était pas si mal que ça mais l'eau freinait les buches de façon trop violente en bas des drops. On est ressortis mouillés juste ce qu'il faut pour se rafraîchir. Pas de photo de ce dernier, désolé !
On continue avec le moins bon des deux coasters restants : Dizzy Mouse. Il s'agit d'un Spinning Reverchon. Décidément, troisième Spinning Coaster et troisième layout de Wild Mouse de la soirée, ça commence à être barbant...
Enfin... on termine ce long tour du parc avec Super 8er Bahn ! On termine aussi le tour des constructeurs puisqu'après Reverchon, Vekoma, Gerstlauer, Zamperla, RES, Maurer, SBF et Schwarzkopf, nous voici devant un Pinfari.
Bon, même si ça reste du Pinfari, on se retrouve devant un coaster qui me tente quand même pas mal, du moins d'aspect extérieur. Ben le résultat est évidemment assez décevant ! Logique pour de l'italien...
S'il y a un potentiel de fun assez remarquable pour du Pinfari, le confort est bien sûr détestable. On est balloté de gauche à droite et ce même dans les lignes droites. C'est vraiment pas du tout rassurant. Alors faute de conception ou faute de maintenance, je n'en sais rien, mais vraiment c'est flippant. Malgré tout c'est le meilleur Pinfari que j'ai pu faire.
Bon ben je crois qu'on en a enfin fini avec les très nombreux coasters du Prater de Vienne. Il est temps de rentrer à notre Airbnb pour le debrief et surtout pour se reposer !
Alors, qu'est-ce que l'on a pensé du Prater de Vienne?Nous partions pour un +15, je finis avec +13 à cause du coaster réservé aux enfants et Hochschaubahn malheureusement oublié. Ma copine s'est contentée d'un +10 en évitant quelques massacres dont le Volare.
Si j'ai pu paraître un brin blasé dans ce TR, c'est par le fait que nous avions passé une journée éprouvante à visiter Vienne sous la canicule, combiné au ressenti de se faire raquetter dans ce champ de foire déguisé en parc. J'ai dépensé environ 100€ pour ce +13, un tour de flume et un tour de grande roue. Bien sûr, Olympia Looping augmente bien l'addition avec ses 9€, mais pour lui disons que ça en valait la peine. Ce qui fait mal c'est l'argent dépensé sur les kiddies et autres machines de torture qu'on fait habituellement dans les parcs en ayant simplement payé notre billet d'entrée. Du coup on ne se permet pas forcément, au Prater, de faire d'autres attractions qui pourraient pourtant nous tenter (la free-fall, le starflyer, etc etc). Donc je parle d'escroquerie, mais si l'on visite sans chasser les crédits ça doit forcément mieux passer j'imagine.
Les must-do sont bien évidemment Olympia Looping lorsqu'il est présent, Megablitz, Gesengte Sau et enfin Maskerade dans une moindre mesure. La nouveauté 2023 risque d'être très sympa aussi, mais suffira-t-elle à faire déplacer les foules, je ne pense pas honnêtement.
Le parc n'est pas forcément désagréable, parfois même mignon comme la place lorsque l'on arrive. Mais l'organisation est vraiment brouillonne et c'est en partie pourquoi nous avons raté Hochschaubahn. Il y a des allées dans tous les sens et on a vite fait de passer à côté de quelque chose qui aurait pourtant pu nous intéresser.
Je ne sais pas vraiment si j'ai d'autres choses à ajouter sur le Prater. Je serai probablement plus enclin à répondre à vos potentielles questions plutôt que d'en dire plus sur cette visite un peu décevante et surtout, surtout très fatigante.
La prochaine visite sera bien plus intéressante et surtout encore plus fructueuse en +1 puisque après l'Autriche, nous avons pris la direction de la Pologne et de Cracovie. Pas besoin d'en dire plus, je pense que la plupart savent de quel parc je vous parlerai au prochain TR.