Jamais 3 sans 4
7h, on se lève après avoir passé une nuit plus calme, on en profite pour faire les sandwiches, un peu de ménage (RIP la ratatouille de Rimini) et rassembler nos affaires : nous devons rendre l’appartement pour 10h, et nous devons partir le plus tôt possible pour assurer notre programme du jour. On ramasse nos fringues qui ont séché toute la nuit et qui sont, pour certaines, ne sont pas du tout sèches malgré la chaleur
Tant pis, ça séchera dans la voiture.
En plus de faire 5 (voire 6 !) parcs aujourd’hui, nous devons récupérer Kris à l’aéroport. Mais lequel ? … Ciampino, le petit, l’équivalent de Paris-Beauvais. On revoit donc le trajet juste avant de partir pour tout optimiser. J’envoie un message à Valerio, merci et à jamais. Je mettrai quand même 4/5 (parce que l’algorithme Airbnb quoi).
Nous commençons la journée par
Dragon Park. Bon, on disait de Parco Pitagora mais là, on creuse encore. C’est pas DU TOUT entretenu, c’est sale, un peu creepy sur les bords
Le crédit est
Dragon, un circuit en forme d’ovale. Au moins, il est fonctionnel (quand un opérateur daigne brancher les câbles). Et +1 en veux-tu en voilà !
On attaque ensuite 25 minutes de route pour un parc plus gros et de meilleure qualité (on part de loin cela dit), le gros parc du jour d’ailleurs.
Cinecitta World. On se gare pas trop loin de l’entrée du parc et du parking ; hop, 7 € d’économisé ! Et pour encore plus d’économies, on achète le billet sur Groupon. -30 %. On ne crache pas dans la soupe.
L’entrée du parc est très cubique, c’est propre. Comme pour MagicLand, on ressent une certaine ambition. La mainstreet est sympa, il faut passer un rideau rouge pour se retrouver dans le parc, j’aime bien le concept. Il y a pas mal de monde mais le parc ayant de grandes allées, ça se disperse rapidement.
On commence par vouloir se rafraîchir, le soleil cognant. Quoi de mieux que le watercoaster
Aktium ? Nous nous posons au bord du bassin de l’attraction, enfin pas trop près non plus : la vague de la seconde drop est très efficace pour arroser les visiteurs extérieurs
Pas besoin de le rider : le temps d’attente affiché nous refroidit déjà : 60 min. Gloups. Bon, faut bien faire quelque chose. Nous avançons rapidement dans la file, observons les décors, ils sont là, comme il peuvent. Quelques barrières sont cassées.
On arrive finalement au niveau du quai au bout de 20 minutes. Et en plus on appelle 3 personnes pour compléter le bateau ! Et hop, tout devant. Je ne sais pas si c’était une bonne idée de lever la main
Soit. Au moins, on a un recoin pour mettre le sac à l’abri (oui, car on ne peut pas les laisser sur le quai). On ne peut plus reculer. Surtout que les passagers en ressortent trempés jusqu’au slip, tous dégoulinent, qu’ils soient au premier ou au dernier rang. La même sentence, qu’importe la place !
Le parcours est sommaire : lift, virage, 1ère drop qui ne mouille pas. Bon, la sentence viendra à la seconde ! Virage, lit, virage drop et… bah ça humidifie mais c’est tout quoi. Un coup de chance, ou bien… Pourquoi la mama derrière nous gueule, comme si elle suppliait un visiteur…
de ne pas activer un bouton… que celui-ci met en marche…
c’est une VÉRITABLE DOUCHE QUI NOUS ARROSE NON STOP PENDANT 20 SECONDES
Les litres et des litres, pas par fines gouttes, non, mais de quoi éteindre un incendie. Le système d’arrosage suit le bateau jusqu’au bout de la gare. Je n’ai pas fait Popeye à IoA, mais quand les gens me disent que c’est impossible d’éviter l’eau, c’est pareil ici.
C’est rincés que l’on sort de là. C’est bon, on a eu notre dose !
Et bien, on se vengera sur le bateau suivant
On s’essore comme on peut, on marche dans le parc, à déambuler dans les allées. Le thème « décors de cinéma » s’estompe à mesure que l’on s’éloigne de l’entrée. On va rider
Altair, le 10 inversions Intamin à lap bar, qui affiche un 0 min et un embarquement quasi immédiat.
«
Ah non, pas de dernier rang, ça va être intense, je vois le genre du parcours » «
Oui bonjour, on recherche trois personne pour compléter le train » . «
Oui, nous ! (ouais, on devient flemmard à un point de ne pas vouloir attendre le prochain train) » «
Super, installez vous aux derniers rangs » . Ah. Au last. Bon, je ferme ma gueule.
Le parcours est un peu différent que Colossus à
Thorpe Park, qui m’avait laissé un souvenir impérissable tant le confort et le parcours était mauvais et tortueux. Ici, c’est plus agréable grâce aux nouveaux sièges (nouveau version 2014). Le parcours commence par une drop en virage, pour attaquer le loop, puis le cobra-roll, deux corscrews, un virage à gauche et c’est déjà parti pour l’enchaînement des 4 heartline-roll, que je passe les yeux fermés en me concentrant sur ma respiration
Et le p’tit dernier avant le retour en gare. On en a bien 10 ! Le parcours passe quasiment sans vibrations. Je n’apprécie pas particulièrement le passage des 4 HR.
Les gars s’offrent un second tour, je passe le mien. Je vais les prendre en photo depuis la passerelle installée à cet effet. Et je graille un sandwich au passage.
Nous repartons à la conquête de nouvelles attractions, atterrissons dans la zone Western et faisons mouche sur
Horror House, « pour toute la famille ». C’est tellement antinomique qu’on est curieux. C’est vrai qu’il y a pas mal d’enfants (8-12 ans).
10 min à attendre. Nous entrons ensuite un peu en sous-sol, dans une pièce avec du faux sang sur les murs et le sol, un opérateur qui ne parle pas du tout anglais mais tellement à fond dans son rôle qu’on n’ose pas le couper pour lui dire qu’on ne comprend rien. On demande à une dame de nous expliquer les consignes. Classique : rester en groupe, suivre la lumière rouge, et bon courage. On se lance cœur et âme, en veillant à ne pas m’éloigner d’Hans ou d’Antoine. Les pièces sont sombres, les décors pas mal foutus et l’ambiance un peu glauque est au RDV. On entend au loin des gamins qui pleurent. Ah ouais, on n’a pas la même définition AAAAAHhh
putain un acteur bordel du familial. Je finis même par me retrouver seule dans une pièce puisque Antoine trace sa route et Hans contemple les moindres recoins ; putain me laisser pas SEEUUULLLLLE. Hans arrive, on continue tous les deux puis RRRROROOW l’acteur qui me murmure de doux mots à l’oreille droite. Con.
Moralité : si vos gosses vous font chier, emmenez-les là-dedans.
On quitte le Far-West pour tomber nez-à-nez sur un gros bâtiment abritant
Inferno : une montagne russe indoor dont je ne sais absolument pas le constructeur (véridique, j’ai juste vu le +3 sur CC mais au moins ça me laisse 100 % de la surprise).
10 min d’attente dans une file lourdement dégradée (et non réparée) par les visiteurs. Merci les incivilités.
Au vu des trains, c’est du Intamin. On se met sur les derniers rangs. Le lift est rapide, les décors sont présents et les jeux de maping et de musique en nombre. Le train dévale le parcours dans une fluidité absolue (sans ironie, c’est ultra fluide, c’est fort appréciable. Si toutes les montagnes pouvaient être comme ça, on serait aux anges). Puis vient le moment où l’on fait face à un mur, mmm… on va repartir en arrière ? Attendez, Intamin, mur… PUTAIN UNE SECTION FREE FALL. Et je suis seule dans mon rang. Je m’agrippe comme une conne seule au siège, Plouf ça lâche, je lâche le petit cri habituel. Ah bah pour la surprise, c’était jusqu’au bout.
La petite section free-fall n’était pas suffisant pour les gars, il font faire la vraie, celle qui rentre dans un éléphant, Indiana de son petit nom. Sans moi.
Moi ? Faire ta free-fall ? Tu te la mets où je pense, compris ?
On a déjà tous les crédits du parc, On fait
Volarium (et non Voletarium), le flying theatre (ah). La file n’avance pas, et l’heure tourne. C’est après 45 minutes d’attente qu’on peut enfin embarquer. Je prends la rangée allant le plus haut, les gars n’ont pas la même stratégie que moi et me perde de vue. Le film et les mouvements sont en globalité bien exécutés, mais il ne vaut pas celui du Futuroscope.
Quelle autre attraction pourrait-on faire avant de partir ? U-571 ? mais qui affiche 1h d’attente, donc non. Et puis celui de Movieland nous attend
On finit juste par déambuler, dans une zone très vide. Ça fait même un peu abandonné.
Nous quittons le parc après un passage dans les boutiques souvenirs, sans achats.
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Conclusion sur le parc : à l’image de MagicLand, le parc est « grand » et propose une variété d’attractions mais qui ne font pas envie de les faire et refaire. La grandeur du parc fait qu’on se retrouve avec des zones inégales : tandis que pour certaines, les attraction sont collées ; pour d’autres, ce n’est qu’une immense place vide, comblée comme elle peut.
Les temps d’attente étaient globalement raisonnables, les employés pas les plus rapides (dans la moyenne). Nous n’avons pas essayé la restauration.
Si vous êtes prêts de Rome, pareil que pour MagicLand : le parc semble proposer régulièrement des réductions sur Groupon. Pourquoi ne pas y passer un après-midi ?
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Avec tout ça, je suis à… 398. Les deux prochains crédits me font passer le cap ! Alors, sur quoi on le passe ? J’ai l’habitude de passer les 100 / 200 ect. sur de très belles bêtes. Bon, là c’est clairement loupé mais on va faire au mieux. On n’est pas loin du Zoo Marineland qui a deux crédits, dont un Schwarzkopf. Allez, va pour celui-ci !
Direction le zoo, 20 petites minutes de route. Le parking à l’air payant mais vu qu’on ne veut que les deux crédits, on va faire comme ceux qui se sont garés à l’arrache sur les bas-côté. On trouve également des tickets en réduction sur Groupon mais on va tenter de négocier pour ne payer que les deux montagnes russes.
On arrive à la caisse vers 16h (le zoo fermant à 18h) pour expliquer notre cas. L’hôtesse nous dit que la caisse est fermée (bah qu’est ce que tu fous là à attendre des visiteurs avec ta vitre ouverte et ton panneau OPEN alors
), on lui demande alors si on peut passer par Groupon pour acheter nos billets pour pouvoir ainsi rentrer dans le parc. L’hôtesse nous répond qu’on peut acheter les billets sur Groupon, mais que l’entrée est fermé. Ah. Ah. On négocie en demandant qu’on veut juste les montagnes russes et que 1h c’est largement suffisant. Elle nous dit que les montagnes russes sont fermées à 16h. Ah bah merci pour les visiteurs du parc de fermer vos attractions deux heures avant la fermeture !!
Bref, on se casse, pas de regrets mais un peu énervés. Pas de +2 mais tant pis.
Donc je ferai mon 400 à…
Fantasiland, ou le Disneyland du clochard si vous voulez. Nous nous garons sur un parking désert, se demandant si c’est bien ouvert.
Ça a l’air, les grilles le sont. L’endroit est peu accueillant, on ne croise personne, tout est fermé… où sont les gens ? Je ne veux pas faire mon 400ème ici
Non, elle n’est pas vivante, c’est une statue
Nous croisons enfin nos premiers êtres vivants : des lapins.
Pinpin lapin
Mais Bassotto m’attend bel et bien… Lui aussi est triste d’ailleurs.
On finit par voir des gens et une caisse centrale ouvrir. Une mama et deux gamins (8 et 16 ans je dirais) nous accueillent, on demande des tickets pour Roller Coaster Snails et Bassotto, le gamin de 8 ans nous dit que Bassotto est en panne. Ah, bah ce n’est même pas ici que je ferai mon 400, ça fait chier de louper le +1 pour le coup car c’est quasi certain (ne jamais dire jamais, mais là, il y a des limites) qu’on ne reviendra jamais ici. On discute pas mal avec la mama, de tout et de rien. Mine de rien, elle comprend bien l’anglais ! On prend nos tickets pour
Roller Coaster Snails, un spinning SBF, inoffensif et avec des jolis trains. Mignon.
On revient tout content de notre tour à la caisse pour laisser Hans supplier la mama d’ouvrir Bassotto, mais la mama nous a devancé : «
J’ai dit à mon fils d’aller ouvrir Bassotto pour vous, faut juste attendre 5 min le temps de mise en marche » . Mais mais merci
whaou, on passe d’une impression négative du parc à positive, des gérants qui pensent à leurs clients ! On paie notre tour pour
Bassotto, et assistons même à la mise en route du bousin.
Un petit compresseur pour faire tourner le moteur, un tour à vide, et voilà ! Je peux acter le 400 ici !
Eh oui, tout le monde n’a pas la chance de faire un milestone de qualité !
4 tours offert par la familia. Et pour votre générosité, on va vous acheter des boissons, car il fait bien chaud et un petit thé glacé n’est pas de refus.
Il est temps de partir d’ici, direction l’aéroport pour récupérer Kris. Ça circule bien sur la route, on est quasi synchro pour récupérer le 4ème lardon du trip
Pas de temps à perdre, on prévient de suite Kris qu’on n’a pas fini la pêche aux crédits pourris romains et qu’il en reste deux. Et bah let’s go ! Et c’est quand on s’approche du prochain parc que Kris prend vraiment acte de nos paroles. «
Ah mais vous ne déconniez pas » Eh bah non Kris, tu vas faire ton Flex : à peine arrivé que tu crédites déjà
Nous continuons avec
Cartoon Park
Pour un tour sur
Bruco, qui propose soit de s’asseoir dans le siège classique, ou bien dans le cygne (mais que diable fout-il là ?). Faisons original, je me mets dans le cygne (je ne sais toujours pas comment j’ai réussi à monter dedans). C’est la montagne russe la plus courte que j’ai vue, avec le point le plus haut culminant à 20cm (non, ce n’est pas une erreur de frappe). Et que dire de la déco. De toute beauté.
Allez, le dernier ! Et puis il sera l’heure de partir de Rome, pour aller à Florence (3h de route, et il commence à faire un peu tard). Notre dernier parc romain est
Luna Park Roma,
5 Velocita à la clé, avec un train en forme de rondins de bois, et un effort de thématisation avec l’ajout d’une piscine et d’une petite cascade.
Nous avons réussi notre pari (hormis Zoo Marine, qui n’était de base qu’un bonus) : faire tous les crédits de merde autour de Rome. On peut se féliciter
Mais mettons ce côté vicieux de la passion, ça nous a bien amusé, et ça, c’est l’e-ssen-tiel !
J’ai idée de regarder mes e-mails, et l’hôtel de Florence me demande à quelle heure on pense arriver pour mieux gérer leurs équipes – e-mail envoyé il y a… 3 jours. Ah, désolée, mais je me déconnecte vraiment en vacances. Je m’empresse de leur répondre qu’on arrivera vers 23h30, le temps de faire la route et une pause MacDo. L’arrivée maximale étant minuit, on est large
Hans reprend la route (avec nous dans la voiture), nous pionçant par intermittence. Au revoir le Latium, direction… oh bah la Toscane. Ce n’est pas comme si nous étions il y a quelques jours… Le MacDo approche, les places sont très chères, on se gare à la va-vite sur un parking désaffecté. C’est plein, mais nous finissons par avoir une table qui se libère. Nous rechargeons les batteries et roule ma poulette.
On arrive peut-être tard, mais nous arrivons à l’heure ! Nous trouvons par chance une place gratuite presqu’à coté de l’entrée de l’hôtel. 23h30, le réceptionniste nous attendait. Très bon accueil ! On remplit les formalité (pièce d’identité toussa toussa) puis paie. Mais ma carte ne passe déjà plus. J’ai déjà pété le plafond. Oops. Le temps d’augmenter celui-ci, Hans a déjà payé. Notre chambre n’est pas trop chaude ni trop froide. On va passer une bonne nuit (surtout qu’il y a UNE COUETTE). La douche est bien fonctionnelle, avec de l’eau bien chaude aarrgrgr pour se décrasser de cette journée.