Avant de passer à l’épreuve des entretiens d’embauche, les candidats ne tarissent pas de questions sur les postes à pourvoir. Photo Gilles WIRTZ
1 000 postulants se sont présentés hier, au parc Walygator pour briguer les 250 postes de saisonnier à pourvoir.
Ils sont aux alentours de mille à se presser dans le parc d’attractions, fantôme en cette saison, dans l’espoir de décrocher un job du 9 avril au premier novembre prochain. Walygator ne retiendra que 250 de ces candidats.
Comme à chaque édition depuis quatre ans, ce pré-entretien géant commence par une réunion où les représentants du parc expliquent ce qu’ils attendent de leurs futurs employés. Chaque nouvelle information tire un trait sur l’espoir de nombreux participants. « Il faut habiter à proximité » : cette phrase engendre la première vague de départs. Il faut être majeur, les piercings et les tatouages sont proscrits, ces emplois ne sont que des temps partiels…
Ces directives dégrossissent un peu les rangs, mais la salle de spectacle est toujours comble, obligeant un grand nombre de personnes à rester debout, sans se décourager. Mais la frustration grandit chez ceux qui sentent leur chance s’éloigner minute après minute.
Après le jeu des questions-réponses, arrive le moment des entretiens éclairs. « Bonjour ! », lance le candidat enthousiaste. « Vous n’êtes pas disponible en juillet ? » interroge le recruteur. « Non. » « Au revoir ».
Pour d’autres au contraire, les choses s’annoncent pour le mieux. Ils en auront la confirmation dès la semaine prochaine, à la suite d’un deuxième entretien, plus poussé cette fois. Les plus chanceux reviendront le 2 avril pour être formés et occuper les postes d’opérateur manège, d’agent de sécurité, de caissier ou encore d’aide-comptable.
A. L.
les piercings et les tatouages sont proscrits..
Discrimination ou pas? Pour moi, clairement oui.