C’est avec un enthousiasme toujours renouvelé que j’ai mis le cap ce samedi sur Efteling.
Arrivé à destination, le prix du parking est monté à 8€ (+1 par rapport à l’année dernière) nos chers parcs (au propre comme au figuré) deviennent vraiment des spécialistes de l’entassement de véhicules et de l’encaissement…bon comme on dit à Bruxelles : on fait avec….
Le prix d’entrée est ma foi inchangé (28€), assez de monde pour mettre de l’ambiance mais pas la toute grosse foule – l’idéal – moi y a avoir fait maximum une file de 20 minutes à l’Hollandais Volant.
Le parc est splendide comme a son habitude, tout fonctionne à merveille, pas une seule panne répertoriée sur la journée, tout est propre et le restera durant la journée, tous les points de « restauration » ouverts, bref, un exemple pour certains parcs belges et français.
Première halte : le dark ride Fata Morgana une référence historique dans le monde des parcs européens, la place est magnifique plein de tulipes multicolores – décidé à me diriger vers « de Vliegende Hollander » je remonte le parc profitant au passage des bienfaisantes baffes distillées sans retenue par le Bobsleed. J’avais averti mes potes qui m’accompagnaient pour la première fois, la remise dans l’axe du bob par les gaines est assez brutale…mais très très nécessaire sinon…PULL…BARDAFF.
C’est fun o.k. mais peu de place pour les jambes c’est dommage et puis le débit n’est pas terrible (4 personnes par bob). Passons en face au temple Aztèque pour se dégourdir les jambes, départ de la rapid river Pirana. N’a pas l’air terrible à première vue, mais vous prend en traitre là ou vous ne l’attendez pas et si vous n’avez pas de chance vous pouvez en sortir vachement humidifié voire totale trempé. On enchaine, le Python qui ma foi encore cette fois-ci ne m’a ni déçu ni émerveillé, je l’ai trouvé moins cogneur, plus souple que ce que la rumeur colporte (plus par tradition, mais pas toujours justifié) sur les Vekoma, à l’arrière du coaster les travaux ont l’air de bien avancés.
Et puis vint le chef d’œuvre d’Intamin : le wooden Pegasus. Je le connais bien cette sale bestiole, cela fait plusieurs visites que je l’évitais car pour remodeler votre dos y a pas mieux. Mais comme il est probable que cette saison sera SA dernière saison, je me suis plié à cette espèce de « Te Deum » voulu à tout prix par mes copains. Ils ont vite compris mon aversion pour cette torture, dès le premier virage même pas lancé, on se pose la question fatidique : « qu’est ce qui va lâcher ? » Heureusement c’est court mais intense…paix à son âme et brûle (le petit bois) en enfer) …aîe le dos… Bon la récompense, une belle perspective d’ensemble à la sortie de PegaZUT sur « de Vliegende Hollander ».
Fini de rigoler, à l’assaut du Hollandais Volant et de son très convaincant quartier de maisons, l’année dernière une orage avait mis HS une partie du parc pendant une demi-heure dont dVH, j’étais resté calé dans le corridor principal, les gens s’étaient entassés comme des sardines dans une ambiance électrique avec les bruits les sons et les chuchotements et les cris de l’attraction, j’avais vu plus de 20x le plafond rougeoyer sous les rires sadiques du capitaine Willem van der Decken…la folie, des gosses pleuraient…haaa… la malédiction du vaisseau fantôme…Cette fois rien de tout cela, la foule se faufilait gentiment dans l’enfilade des petites pièces pour vous amener au double quai d’embarquement, et cette mélodie qui vous embaume l’esprit vous invitant presque à danser…c’est du grand et beau travail. Les bateaux sont confortables, de la place raisonnable pour les jambes. Nous voilà partis à travers le brouillard et le son de la cloche qui résonne dans l’obscurité (j’adore ce passage) presque personne ne parle dans le train !!!. Puis la tempête, le vent, les éclairs, le vaisseau fantôme surgit du néant, on plonge légèrement une première fois vers le lift – des flots coulent le long de la coque – le visage immense du capitaine vous apparaît en face avec son énorme ricanement et se transforme en tête de mort, le train est chargé sur le lift comme une fusée à Cap Canaveral, tout est lâché (deuxième grand moment pour moi) au moment où l’on va se fracasser contre la paroi du toit de la tour, les volets s’ouvrent pour le grand plongeon...
Bon la suite dans les prochains jours..mais allez y dans ce magnifique parc...