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GERSTLAUER TOUR
Pour ce premier parc pas trop loin de la saison, Taron n’étant pas encore ouvert, préférant attendre la finalisation de la théma de la tour de Nigloland, Holiday Park n’étant pas le meilleur choix qu’il soit en avril par rapport à ma visite de 2014, et étant lassé d’Europa Park, j’ai choisi Tripsdrill n’y ayant jamais mis les pieds et le rapport qualité-distance me paraissant intéressant. Nous partîmes donc ce vendredi 15 avril sur le coup de 6h10 de Nancy vers Tripsdrill pour arriver plus ou moins à l’ouverture du parc, c'est-à-dire 9h. La route fut sans encombre mis à part quelques ralentissements au niveau de Strasbourg et une pluie qui nous suivra tout le long.
ERLEBNISPARK TRIPSDRILL
Arrivés sur place à 9h10, une belle skyline s’offre à nous avec Karacho et le flume mais pas un rat sur le parking, c'est-à-dire notre voiture, une seconde voiture d’un visiteur et deux voitures d’employés, à se demander si le parc était ouvert.
Bonjour Karacho et le flume (et le parking vide) !
Nous nous dirigeons alors vers l’entrée toute mignonne mais ridicule par la taille (seulement deux bornes), nos billets pas en main - les E-Tickets n’étant valables qu’en Allemagne – que nous irons chercher au seul guichet ouvert au près d’un papy baragouinant 2-3 mots de français.
L’entrée et les guichets
Les billets achetés nous pénétrons alors dans le parc désert, joliment thématisé en village alsacien même si l’on sent que les bâtiments ne sont plus tout jeunes et que le rendu n’est pas optimal avec ce temps et le « Maibaum» en face fermé. Et là est le problème : le parc ouvre à 9h mais pas une attraction ouvrira avant 10h, en effet nous avions prévu de patienter sur les petits Flat Rides ayant constaté préalablement dans les TR que seule la zone avec les Coasters et les Water Rides ouvrait à cette heure. Nous errerons donc dans le parc sous une pluie fine à la recherche du moindre truc ouvert et après en avoir fait trois fois le tour, dégoûtés, nous irons boire un chocolat chaud à boutique maintenant finie sous Karacho qui est même pas en test. D’ailleurs la zone de Karacho et le restaurant sont terminés, le rendu est très bon malgré la placette de cailloux noirs pas trop agréable à œil bordant le Raft d’un côté, Mammut de l’autre et amenant à Karacho.
Mais Karacho c’est pas pour tout de suite…
Le Top Hat qui dépasse de partout
Nous excusons biensûr le parc, les pertes au niveau de l’ouverture d’attractions pour un groupe de 4 personnes devant être importantes. Nous avions répéré que seuls Karacho et G’sengte Sau ouvraient à 10h (oui parce que Mammut c’était 11h, les Water Rides 11h30 et les petites attractions 10h30) lors de nos tours répétés du parc, nous nous dirigeons donc vers Karacho. Et bien non, nous constaterons sur le panneau d’affichage, clairement soulés que son heure d’ouverture était passée comme par magie de 10h à 11h donc ce sera le Bobsled en premier, n’étant pas plus mal pour garder la surprise !
G’Sengte Sau – 3 trains en fonctionnement
Premier Gerstlauer au monde mais aussi mon premier Gerstlauer, j’étais impatient de découvrir cette Wild Mouse améliorée dont je n’avais entendu que de bons échos.
Le château, son Coaster et son Flume
Le cadre est tout mignon : la file extérieure serpente d’abord entre les spirales puis les virages WM, les Bunny Hop et le Flume passe en dessous, à noter que la dernière spirale et un Bunny Hop sont très peu protégés, il suffit d’enjamber un petit rocher pour y accéder donc même si les visiteurs du parc sont respectueux et se tiennent bien, niveau sécurité c’est moyen et ce n’est pas le seul truc à signaler dans le parc à ce niveau là (pas ce problème aujourd’hui y avait pas de train). La longue file continue dans le château « Rauhe Klinge » à travers de vieux décors et dans l’obscurité.
La spirale en question
Le Bunny Hop en question
Nous embarquons donc dans le premier train Gerstlauer relativement confortable. Le lift nous mène à la drop en spirale sympathique sans être démesurée avec quelques g’s dans le creux et le rail remonte vers les virages en épingle autour du château. Lors de ce premier tour, les freins de parcours étaient activés, les g’s latéraux étaient donc peu présents ce qui n’est pas plus mal vu que ne nous sommes pas fans de cette sensation. S’en suit une première spirale descendante puis une longue spirale ascendante et l’on sent bien les 3g annoncés lors de la transition entre les deux. Par contre les Bunny Hop dans la végétation n’envoient aucun airtime le train subissant un nouveau coup de frein avant ceux-ci. Pour finir deux spirales dans chaque sens à nouveau mais moins intenses concluent le layout avant les freins. Nous l’enchaînerons ensuite 3 fois sans quitter la gare, en reprenant le train le plus en avant (deux autres étant en gare à chaque fois) et en changeant de place à chaque fois pour tout tester (pas difficile y en a que 4) mais sans quitter la gare (toujours personne). Nous constaterons alors les deux premières fois sur les trois que les Bunny Hop prennent tout leurs sens avec les freins désactivés (sachant qu’ils étaient activés 1 fois sur 3 ou plutôt pour 1 train sur les 3, ne me demandez pas pourquoi) avec un petit Floating pas désagréable du tout, les spirales sont plus intenses et les virages en épingle nous projetent plus sans que cela soit trop désagréable.
Verdict : pas transcendant mais plutôt sympathique sans les freins, forcément moins bien avec, mais mieux qu’un Mattherhorn Blitz ou autres Wild Mouse. Soulignons l’intégration poussée à son sommum.
Au bout de quatre tours nous en avions marre (quand même) donc nous nous dirigêmames vers le Tivoli Zierer qui n’ouvrait qu’à 10h30, nous ferons donc un petit Flat-Ride sans grand intêret, mélange entre une chenille et des tasses où nous sommes dans des noix tournantes qui tournent peu mais avec 2-3 accélérations et les chaises volantes champignon semblant avoir été déplacées d’EP dans lesquelles il faisait bien frisquet.
Nous préférerions être à gauche qu’à droite mais bon on s’adapte
Rasender Tausendfüßler
Nous avions déjà testé le Tivoli Zierer Large à Bellewaerde mais le mille-pattes a le mérite d’être, tout comme son colocataire Gerstlauer, extrêmement bien intégré : habituellement le layout s’adapte au terrain mais ici le terrain s’adapte au layout cloné qu’on trouve partout.
Du relief, une mare, de la végétation…
Ridé d’abord au dernier rang, c’est toujours marrant de voir l’avant du train déjà au bas de la descente mais galérant à gagner un semblant de vitesse alors que nous l’avons toujours pas entamé tellement le train est long. Restesté à l’avant pour tuer le temps, l’inverse se produit, nous sommes au bas de la drop sans avoir accéléré par rapport à la vitesse du lift et l’avant est brutalement repoussé dans la remontée par l’arrière. Sinon les accoups sont nombreux, impression renforcée par les trains tout dûrs, bref c’est un +1 qui passe pour son âge mais deux fois suffisent.
Karacho ouvrira dans un petit quart d’heure, nous préferons donc attendre devant l’entrée de la file plutôt que de s’abîmer sur le Zierer, et être dans le premier train de la journée !
Joli logo
Karacho – 1 train en fonctionnement (le bleu)
Soulignons d’abord l’aspect extérieur du Coaster, le terrain semble avoir été modelé autour des bâtiments comme dans RCT3 puisque la pelouse qui a bien poussé recouvre tout le tunnel du Launch et en partie la gare donc question intégrétation nous sommes tout bon.
La file débute à l’extérieur avec le siège-test très sympa inséré dans une voiture bien que l’on ne comprenne pas directement qu’il en soit un pour le coup. Nous entrons ensuite dans le bâtiment, qui est dans l’esprit de Chiapas dans les couleurs, où la file se fait dans l’obscurité avec des décors en rapport avec l’aviation (un gars qui dort avec son masque d’aviateur), un tableau sur les stats du ride et un point de vue de type puits avec un filet sur l’Heartline Roll avec un flash qui se déclenche au passage du train mais qu’on ne voit pas une fois dans le noir. Puis la file se sépare en deux (First Row/Last Row) et nous choisirons d’abord le First Row, sachant que nous verrons que la différence entre les deux est vraiment négligeable en raison de la petitesse du train et tous les sièges sur le même chassis (appart la vue). Le design des trains est sûrement le meilleur design que j’ai pu voir et les sièges de l’Infinity Coaster sont très confortables tout comme les Lap Bars à la Silver Star.
Le ride débute par un virage plat dans le noir suivie d’une petite descente menant à l’Heartline Roll surprise (bon est-ce vraiment une surprise maintenant mais je l’ai caché à mon frère pour ne pas qu’il recule devant) qui est juste excellente surtout à droite où l’on s’envole littéralemement quand le train repasse de l’inversion au plat (l’amplitude étant plus importante qu’à gauche). S’en suit une petite zone de freins et une seconde petite descente bien brusque menant à la catapulte avec flash dans les yeux, excellent bien que court, bien puissant sans être extrêmement intense en raison de la petite vitesse déjà acquise, en tout cas c’est beaucoup mieux que Blue Fire et les Vekoma mais en dessous des Intamin dans l’intensité du jerk. Le Top Hat est tout bon aussi, pas énormément d’intensité à son pied (comme elle est présente sur iSpeed) mais l’airtime au sommet est très bon, à la limite de l’Ejector (avec belle vue sur le Raft et Mammut) et surtout à droite où l’on s’envole littéralemment, le côté droit étant vers l’extérieur.
La redescente n’est pas extrême mais le creux est bien intense malgré quelques tremblotements à signaler. Le Corkscrew est top avec une très agréable sensation de flottement dans l’inversion.
Des airs de Takabisha ?
Viennent ensuite les deux gros points noirs du ride qui lui font perdre quelques points : un virage relevé et un second virage mal banké menant aux MDB qui tremblotent pas mal (d’ailleurs le premier n’est pas soutenu par un poteau et semble dans le vide), dans lesquels notre dos part dans tous les sens, d’ailleurs j’ai mal au dos à l’heure où j’écris ce Trip Report et je pense que le problème des trains pas assez baquets et manquant de renfort latéral souvent évoqué réside surtout dans ces virages (voir dans le retournement du Dive Loop).
Le semblant de Stengel Dive
Les MDB ne freinent pas énormément et mènent vers une petite descente suivie d’un Camelback avec un Floating très agréable sans être éjectant, la spirale dont je craignais la mollesse et l’amplitude est loin d’être molle, très sympa et le ride se conclut en beauté avec le Dive Loop avec retournement bien éjectant et encore une fois, particulièrement à droite où l’on s’envole littéralement sans vouloir me répétér, l’intensité dans le tunnel est présente mais la brume ne fut activée qu’une seule fois en raison du peu de monde, et un Corkscrew tout doux avec un hangtime très agréable au sommet. Viennent les freins qui ne freinent qu’au bout de la ligne droite puis retour en gare.
Les Corkscrews entremêlés…
Les freins
Nous le retesterons 17 fois ensuite (d’où le petit mal de dos), parfois sans sortir de la gare juste en changeant de places en fonction de notre volonté/de l’arrivée d’autres gens, et ce à toutes les places de chaque rang, la première place est selon moi au premier rang à droite pour les éjections plus poussées + la vue. A noter qu’il était de plus en plus rapide au fil de la journée, devenant « fou » dans le Dive Loop lors de notre dernier tour. A noter que bien qu’il soit accessible à partir de 1m25, il n’est pour moi pas tant que familial que ça, bien moins que Blue Fire selon moi, le Launch a quand même de la patate, l’Heartline-Roll peut surprendre et l’intensité toujours contrairement à Blue Fire auquel il est souvent comparé où il n’y en a pas.
En tout cas, malgré les deux virages, Karacho fait un presque sans faute, excellent presque de bout en bout, intense sans l’être trop mon Launch Coaster préféré après iSpeed et qui se place aisément 7ème de mon Top10 (voir à la fin) et qui serait idéalement complémentaire à Alpina Blitz (inversions + launch pour l’un, airtimes pour l’autre de Nigloland pour faire le lien avec le sujet de se mettre dans le peau d’un directeur de parc.
Nous achèverons la chasse au crédit du jour par le Wooden que nous vîmes en test depuis la sortie de Karacho. Nous nous dirigêames vers ce qui nous semblait l’entrée alors qu’il s’agissait de la sortie, avant d’être redirigés vers la véritable entrée.
Un chantier devant le grand virage de Mammut ?
Mammut – 1 train en fonctionnement
C’est pas Troy, mais il est beau y a pas à dire
J’attendais pas mal de ce très beau Wooden aux faux airs de Troy et au layout me paraissant très abouti signé Stengel, disons qu’il n’a pas été à la hauteur le matin mais s’est rattrapé au cours de la journée.
La file se fait sous le coaster, d’abord sous le second Camelback puis entre les virages avant d’arriver sous un bâtiment en bois avec des décors fixes mettant en scène une scierie puis nous arrivons dans la grande gare toujours en bois, sobre mais bien pensée et avec de la musique l’après-midi mais vide de monde. Nous embarquerons au dernier rang pour ce premier tour dans les trains Gerstlauer plutôt confortables, un poil moins que les GCI, et avec le design des éclairs sur les parois très sympa.
Le layout débute par un virage plat menant pré-show avec la machinerie de la scierie qui se met en route puis qui déconne un peu avec de la fumée qui sort (à la Furius Baco mais sans le singe et dans leur thème respectif), plutôt sympa et original pour un Wooden bien que longuet au bout de plusieurs tours. Vient le lift dont l’accrochage à la chaîne est quelque peu brutal et bruyant menant à une drop vrillée sympathique mais vraiment moins sensationelle que celle de Troy auquelle on la compare souvent même en Last Row (moins haute, moins inclinée, moins vrillée), de plus quelques vibrations sont à signaler au bas de celle-ci mais rien de méchant. Le gros virage qui suit à la Balder est très fluide mais n’apporte pas énormément en terme d’intensité.
Le Camelback qui suit, peu incliné, assez plat et trop haut (les virages avant et qui suit ne redescendent pas au sol) ne propose pas de véritable airtime, à la limite 0g et encore.
Le début du layout
Le virage qui suit est dans la même veine que le premier et redescend cette fois au sol en spirale avec Headchopper en prime vers un second Camelback pareil que le premier mais plus bas. S’en suit un troisième grand virage sans gros G’s et le train retourne de l’autre côté de la structure vers une enfilade de changements de direction dans les deux sens entrecoupés de virage mais pas du tout agressifs, limite mous au contraire d’un GCI à la Troy/Joris qui les prennent très rapidement et un passage dans le tunnel où la brume n’a jamais fait son apparition de la journée puis le train est freiné et revient en gare.
Nous le testerons tout de suite après vers le milieu, sans quitter la gare où nous verrons qu’à ces places le parcours n’en est que moins intense (moins tirés dans la drop, un peu moins de g’s dans les creux et virages, pas de traces d’airtime). S’en suivra un tour au premier rang où le parcours est encore moins intense sans plus d’airtime mais la vue compense.
Nous reviendrons dans la journée 8 fois et le parcours ne cessera de chauffer au cours de celle-ci, bon ce n’est toujours pas du GCI dans les changements de direction mais les Camelback nous soulèveront de plus en plus jusqu’à pouvoir parler de véritable floatings, plus de g’s dans les creux et virages sans être extrême et Mammut passa entre le matin et l’après-midi du statut de Wooden fade à Wooden très fun. Au final Mammut reste un bon wooden mais il manque quand même quelques km/h, une déception le matin qui s’estompa au cours de la journée. Niveau classement, il reste derrière Troy et les Joris mais devant Wodan dont je n’apprécie pas la durée par rapport au temps d’attente et les vibrations de plus en plus importantes.
2-3 tours de Karacho plus tard et les grands huits creusant, nous décidâmes d’aller manger au restaurant sous Karacho juste à côte de la boutique de celui-ci faisant la sortie.
Le restau est tout neuf, tout beau, dans l’esprit du thème de Karacho avec une terrasse extérieure surélevée donnant sur le Coaster pas ouverte aujourd’hui, et l’on peut voir les trains de Karacho dévaler le creux entre les deux virages depuis. Un disfonctionnement du lecteur de carte bancaire et un aller-retour à l’entrée du parc, ce qui est bien chiant puisqu’il n’y a aucun moyen de couper le grand tour alors qu’il suffirait d’ouvrir une barrière, pour aller chercher du liquide pas en notre déception, nous dégustâmes enfin les burgers et frites pas dégueus du tout, sûrement faits maison pour partir à l’attaque des attractions restantes, le ventre plein. Le ciel commençant à se découvrir et les Water Rides n’ouvrant que jusqu’à 16h, c’est par eux que nous débuterons l’après-midi.
Waschzuber-Rafting - quelques bouées en fonctionnement (beaucoup vides)
Le Raft est encerclé de bons Coasters
Le canal du Raft étant vide nous pensions qu’il n’ouvrirait pas de la journée, et bien si, le parc le remplit et le vide quotidiennement, sûrement comme la plupart des Raft en fait mais nous n’y avons jamais prêté attention. La file est une nouvelle fois très sympa et vide, se déroulant dans un décor de laverie à travers les « machines à laver de nos grand-mères », on a l’impression de faire un parcours à pied plutôt que d’aller vers une attraction. Le Raft en lui-même est très bon pour un Raft, j’avais beaucoup aimé la Djengu River de Toverland du même constructeur, Hafema, et avec Hafema, la qualité est là. On retrouve les mêmes ingrédients ici, classiques mais qui fonctionnent : cascades, remous, éclaboussures surnoises, vagues avec une bonne longueur de parcours et de belles bouées, toujours dans un bel environnement.
Badewannen-Fahrt zum Jungbrunnen - quelques bûches en fonctionnement (beaucoup vides)
Il faut contourner la baignore pour accéder à l'entréer...
Comme pour le Raft, le canal était vide le matin mais il a bel et bien ouvert. D’ailleurs la file est dans le même principe que ce dernier mais dans leurs thèmes respectifs, une sorte de parcours à pied mais cette fois à travers un musée qui n’est pas uniquement sur le thème de la salle de bain ( pourquoi ?), les embarcations étant déguisées en baignores. Le layout du Flume Mack débute par quelques détours à travers la végétation menant à une première descente, petite, sous le Flume du Bobsled sans éclaboussures.
La définition de l’interaction entre attractions...
Après le passage dans le bâtiment camouflé sous la végétation comme celui de Karacho débutant par un couloir dans le noir puis un coucou aux femmes se baignant, la bûche entame le lift en haut duquel se retourne pour une descente en arrière de taille moyenne toujours avare en éclaboussures. La bûche se retourne à nouveau et vient le grand lift, s’en suivent quelques zigzags en hauteur autour et dans le château avec G’sengte Sau qui va avec puis attaque la grande drop celle-ci bien humide, puis retour en gare. En conclusion, ce Flume au nom imprononçable devient l’un mes préférés derrière Chiapas et avec celui d’HoPa, réunissant intégration, thématisation et longueur et taille de parcours.
Après être repassés par le trio G’sengte Sau/Mammut/Karacho, les grosses attractions étant testées, restait maintenant quelques petites choses à tester par ci par là et ce vers l’entrée du parc. D’abord, nous avons joué à Mario Kart avec les vélos bizarres derrière Karacho, par exemple certains ont le siège montant et descendant quand l’on tourne les pédales et le guidon cognant les jambes fait bien mal si elles sont grandes.
Le circuit des vélos permet de voir Karacho sous un autre angle…
Ensuite, nous avons fait le tour du lac où se trouve « Spritz-Tour », le Splash Battle que nous n’avons pas testé puisqu’il n’y avait personne à mouiller, et les températures n’étant pas non plus extrêmes. Par contre, nous sommes montés sur la version originale du Cactus de Fraisp, c'est à dire :
Donnerbalken - 1 tour en fonctionnement
Remarquons la théma très sympa, ils enlèveraient les nacelles nous aurions l’impression de vrai troncs et les plateformes à chaque sommet pleines de détail renforcent le tout. Nous regrettions qu’une seule tour soit ouverte, celle face au parking, et l’interaction entre les deux, enfin voir la tête des visiteurs d’en face lors du tilt devant être sympa, en plus nous n’avions pas la vue sur le parc mais sur les voitures. Nous asseyons alors au premier rang et retrouvons les laps bars particulières de ce type de tour renforçant bien le sentiment d’insécurité. La première montée et redescente sont inutiles, ne se faisant qu’à mi-parcours est la chute étant très contrôlée, de même pour la deuxième remontée qui se fait plus haut mais avec une redescente qu’à mi-chemin très contrôlée, et encore de même pour la troisième. De plus la nacelle a tendance à vibrer de manière très désagréable par rapport au Cactus lors de celles-ci. Par contre la dernière remontée, avec le tilt au sommet que j’ai bien caché à mes accompagnateurs et la chute qui suit bien plus intense que les premières, est surprenante par son intensité relative et top pour du familial. Nous le referons au deuxième rang et le Tilt nous a paru moins poussé, peut-être du fait que nous ne soyons pas dans le vide comme au premier rang. Finalement nous avons quand même une préférence pour sa copie puisque le Cactus ne présente pas de vibrations et la vue sur la Crique des Pirates au premier rang est plus attrayante que sur un parking et une autre même tour vide aujourd’hui.
Nous finirons par tester l’étrange tour colorée avec le sapin au sommet et des paniers volants nommée Maibaum mais pas qui ne s’avère pas du tout transcendante, pas assez de hauteur pour observer le parc ni assez de vitesse pour quelques sensations.
Il était 15h10 quand nous revînt l’idée d’aller visiter le zoo Wildparadies en galérant à trouver. en trouver l’entrée sur le plan (c’est mal indiqué, on a l’impression qu’il est à la sortie du parc d’attractions mais non du tout), pensant que l’on avait une heure à tuer avant de retâter Karacho voir Mammut en boucle. Nous sortîmes donc du parc avec notre tampon Tripsdrill sur la main (heureusement que nous avons pensé à le demander sinon nous serions sortis tranquille et sans pouvoir rerentrer plus tard). Après un petit passage par la voiture, nous nous dirigêames vers la route qui menait au zoo mais nous avons vite rebroussé chemin en voyant la colline à gravir à pied (normalement un petit train reliant les deux existe mais nous avons pu sa trace ce jour et en plus c’est payant) et en pensant à la perte de temps occasionée d’une bonne heure et demie déjà par le chemin puis la visite et à nouveau le chemin et avec l’horrible pensée de pas pouvoir les refaire avant la fermeture à 17h aujourd’hui (au lieu de 18h). L’appel d’un rare train de Karacho sur le Top Hat nous fit craquer, nous poussant à vite revenir dans le parc en dépit d’observer 2-3 cerfs, lynx, ours ou autres vautours et de retâter ce dernier jusqu’à plus soif. Le gars qui nous avait tamponné « pour aller au zoo » a d’ailleurs bien ri en nous voyant revenir si vite (nous étions sûrement pas les seuls)… Nous sommes donc repassé par G’Sengte Sau avant de refaire Mammut mais surtout d’enchaîner Karacho, avec quelques tours du Wooden entrecoupés et malgré l’envie de refaire le Raft mais qui a vite fermé (16h). Par contre il a parfois fallut entrendre quelques minutes entre les tours de l’Infinity puisque 5 personnes seraient nécessaires pour lancer le train, qui n’étaient pas toujours présentes. Après un passage par la boutique et par les toilettes et toutes les attractions étant fermées, nous quittâmes le parc puis le parking sur le coup de 17h20, nous aurions pu quand même passé par le zoo mais fermant à 18h nous jugeames que le temps manquerait.
Adios Karacho, à bientôt avec la prochaine nouveauté !
CONCLUSION
Bien que le temps ne nous ait pas aidé le matin, nous avons bien pu profité de ce parc qui vu le peu de monde, manquait inévitablement de vie. Pour donner un exemple j’ai pour habitude de prendre mes photos de Coaster avec les trains dessus mais ce qui fut difficile ce jour puisque lorsqu’un train tournait sur un parcours, nous étions dedans c’est pour dire… En terme d’attractions, le parc réunit Coasters et Water Rides de qualité ainsi que Flats Rides introuvables ailleurs et souvent sympas. En clair, l’offre est clairement comparable à celle d’un Toverland où nous avons dans les deux cas du Wooden, du Launch, du bon Coaster familial, du kiddie, du Flume Mack et du Raft Hafema même si les « stars » des parcs respectifs ne se classent pas dans les mêmes catégories, avec pour chaque une zone très ouverte avec de la pelouse partout et une partie plus ancienne (le village ancien/le hangar), avec en plus des fréquentations similaires. Seules les thémas sont sensiblement différentes, plus vieillisante, « réelle » et naturelle pour Tripsdrill et plus moderne, « carton-pâte » et exotique pour Toverland mais dans les deux cas très réussies, les deux parcs se valent donc (bien que les attractions soient légèrement meilleures à Tripsdrill la théma de la zone D’Wervelwind de Toverland est sublime). Par rapport à Nigloland (visité sans la tour) parfois inspiré d’EP comme le petit parc allemand, ma préférence va tout de même pour Tripsdrill. Sinon la restauration est très correcte, le personnel n’est pas spécialement accueillant avec la barrière de la langue mais jamais désagréable et les opérations n’ont pas forcément pu être jugées aujourd’hui… Bref allez vite à Tripsdrill mais préférez une belle météo et un peu de monde pour entendre des gens crier dans le génial Karacho et voir des trains tourner sur les parcours !
MAJs des Top10 pour finir :
Steel
1/Goliath
2/iSpeed
3/Shambhala
4/Katun
5/Black Mamba
6/Oz’Iris
7/Karacho
8/Monster
9/EGF
10/Silver Star
Wooden
1/Troy
2/Joris en De Draak Water
3/Joris en De Draak Vuur
4/Mammut
5/Tonnerre de Zeus
6/Wodan
7/Robin Hood
8/Stampida
9/Tomahawk
10/Anaconda