[MEGA-Meeting] J'irai rider en Allemagne, le TR de RémiPa

RémiPa

Membre
13 Octobre 2005
5 544
8
30
Valenciennes, Nord (59)
www.remiparent.com
Trip Report
MEGA-Meeting CoastersWorld.fr
24-28 Août 2013


Samedi 24 août 2013, 20h32 - Nous recevons un appel de BenJ nous indiquant que nous devons aller à l’hôtel pour y trouver une carte afin de se promener dans Karlsruhe afin d’y trouver un château afin d’y retrouver les premiers arrivants afin d’aller manger. Suivis par une équipe de tournage et accompagnés d’un hélicoptère, nous nous lançons dans cet épisode de la carte au trésor tête baissée dans une ville de 300 000 habitants où nous ne croisons pas un chat.

«Mais dis moi RémiPa, c’est quoi ce bordel ? Je ne comprends déjà rien à ton TR après ces premiers lignes. C’était pas pour faire des coasters ce meeting ?»

C’est vrai. Ca part déjà en sucette. Mais les meetings, vous savez ce que c’est... Allez, on reprends tout depuis le début.


Disclaimer : Il est possible que les heures et certains évènements ne collent pas parfaitement à la réalité.
 
ACTE 1

« Jour 1 - Café 0 »
ou « On s’en bat le Rhin de ton trajet aller, RémiPa »


Moi je trouve ça important le premier jour. On fait la route vers le lieu du meeting, on essaie de se souvenir de quelques mots dans la langue locale, on retrouve les premières personnes... De nouvelles têtes, des têtes un peu moins fraîches. Voici le récit de mon premier jour au MEGA-Meeting, 10 ans de CoastersWorld.fr. L’action débute le samedi 24 août 2013.

Scène 1 - RémiPa

8h30 - Le réveil sonnera dans une trentaine de minutes mais impossible de me rendormir. D’habitude je n’émerge pas avant l’heure de l’apéro en ce premier jour de week-end après une semaine bien chargée. Cependant, c’est les yeux grands ouverts à moins de deux heures de mon départ que je prends connaissance de la météo.

8h31 - Il pleut.

10h24 - Une douche, un pain au chocolat et une élipse d’une heure plus tard, le train intercité au départ de Maubeuge et en direction de Paris Nord va partir. Attention à la fermeture automatique des portes.

12h23 - Allo Sylvain, ici RémiPa. Je sors du train. Il y a du monde, je suis perdu. Où sont les vaches et les tracteurs ?

12h27 - Non je ne suis pas devant le Quick. Si je suis devant le Quick. Oui je vous vois dans une voiture rose avec des fleurs dessus.

Scène 2 - RémiPa, Ece, Chab

12h29 - Salut Olivier (Ece), salut Sylvain (Chab), ça va bien ?

12h29 5’ - Oui, ça va.

12h29 12’ - Pas de temps à perdre, direction Strasbourg. Nous apprenons via les réseaux sociaux que la seconde voiture parisienne a bien été chargée à Roissy CDG comme prévu. Ils ont même pris le luxe d’aller chez Earl of Sandwich au Disney Village. Nous avons préféré un repas plus modeste sur une aire d’autoroute entre deux champs, l’occasion pour Ece et Chab de débloquer le compteur café zéro (Ah ! C’était pour ça le titre...). Pluie battante. Attente. Reprise de la route.

17h00 - Coup d’envoi de Valenciennes-Marseille que j’ai raté pour vous, bande d’enfoirés. Je m’abstiendrai de commenter la suite. Fin de la parenthèse.

18h40 - Finalement, contre vents et marées, nous arrivons à Strasbourg à l’heure prévue. A peine garés sur le dépose minute que nous sommes repérés par maxfoudecoaster (Maxime) et Letatoufou (Thomas)

Scène 3 - RémiPa, Ece, Chab, maxfoudecoaster, Letatoufou

18h43 - Salut, ça va ? Moi c’est RémiPa.

Nous attendons la seconde voiture parisienne menée par Alexo que nous avons suivi cinq bonnes minutes avant de nous garer mais qui ne nous a pas remarqué. Nous les attendrons vingt bonnes minutes pour qu’ils fassent demi-tour.

Scène 4 - RémiPa, Ece, Chab, maxfoudecoaster, Letatoufou, Alexo, Jay, Scott Pilgrim, Nicochacks

19h07 - Salut, ça va ? Moi c’est RémiPa. Mais on se connait. On y va ?

Scène 5 - RémiPa, Ece, Chab, maxfoudecoaster, Letatoufou

20h23 - Ca y est, nous voilà de l’autre côté du Rhin. La sortie que nous indique le GPS est fermée, nous voilà bon pour un demi-tour qui nous prendra une dizaine de kilomètres. Et puis nous arrivons, enfin, sur la place de la gare où se situe notre hôtel. Nous repérons le luxueux «Schloss Hotel», côté 4 étoiles et nous avançons vers la réception. Attendez... Non, on appelle BenJ. C’est là qu’il nous a énnoncé son plan machiavélique visant à nous faire déambuler une demi-heure durant pour le retrouver à un chateau. Voilà, ça recolle parfaitement avec le début de mon TR.

20h41 - Plan en poche, la réceptionniste de notre véritable hôtel (1 étoile et demi) nous suggère d’y aller à pied. Il n’y en a que pour une quinzaine de minutes, qu’elle a dit. Rues désertes après rues désertes, une rapide coup d’oeil sur le plan nous indique que nous ne sommes qu’à la moitié du chemin. Nous avons déjà marché 15 minutes. Olivier suggère de reprendre sa voiture mais un rapide calcul nous indique que si nous y repartons, nous aurons au final marché l’équivalent de la totalité du chemin, que nous serions revennus au ponit de départ et qu’on allait avoir du mal à se garer. Alors marchons.

23h12 - Le froid s’empare de nous, les loups commencent à roder et toujours pas de signe d’un quelconque chateau. Les trams vont et viennent dans les rues sombres et glauques de Karlsruhe. Thomas, avec son oeil de lynx, repère enfin un bâtiment pouvant correspondre à la description approximative qui nous a été donnée : un château.

Scène 6 - RémiPa et 17 autres personnes (aiment ça)

00h35 - Nous y sommes, BenJ est là, accompagné d’une horde de joyeux coasterfans que nous nous empressons de saluer. Certains sont d’ailleurs encore en train de terminer leurs premières pintes du trip.

00h41 - Rémi ? Il est où Rémi ? On va au Burger King, Rémi ?

00h41 5’ - Pourquoi tu me demandes ça à moi, BenJ ? Oui, on va au Burger King.

00h45 - Un bus entier de touristes français déboule dans le Burger King local jusqu’alors vide et en remplit la file d’attente jusqu’à l’entrée.

01h32 - Tout le monde a été servi. Premières bouchées, premières discussions acharnées.

02h75 - C’est l’heure d’aller retrouver nos derniers membres arrivés tardivement à l’hôtel. Petit coup de carte bleue, sélection rapide des compagnons de chambrée et les yeux se ferment jusqu’au lendemain matin 06h30.
 
ACTE 2

« Still #1 »
ou « Rindwurst mit Bier »


Deuxième jour du MEGA-Meeting et on attaque avec du lourd. Du très lourd. Superwhirbel. Mais avant d’en arriver à ce ride catastrophique, il s’en est passé des choses !

Six heures et trente minutes, le réveil sonne dans la chambre 512 de l’A&O Hôtel à Bahnhof Platz, Karlsruhe. Nous nous sommes couchés tard et les yeux peinent à s’ouvrir. Pas de temps à perdre, nous avons environ 3h30 avant l’ouverture du parc pour relier l’hôtel à Holiday Park, 60km plus loin.

Le rendez-vous est fixé à huit heures pétantes dans le hall de l’hôtel. Un rapide tour dans la salle de petit déjeuner a suffit à nous décider de nous diriger vers le clown aux cheveux rouges de la gare qui deviendra le Breakfast Point du trip. Ceci étant fait, voici l’heure de nous remettre le t-shirt officiel du meeting. Il me sied à merveille. Maintenant, en route.

Le parc ouvre à 10h et c’est naturellement à 9h que les cinq voitures du convoi sont garées sur les premières places de parking. Surprise ? ERT ? Non, Minijul et son GPS. Tant pis, voilà pour nous l’occasion de faire une photo de groupe sans Joris73 qui nous rejoindra vers 9h30 mais avec BigFM Expedition GeForce en fond.

Nous pouvons enfin entrer dans une première zone du parc où se trouvent bon nombre de magasins, du petit déj’ pour ceux qui auraient zappé et surtout Tabaluga qui a accepté de se faire tirer le portrait avec des putain de français.

Ouverture du parc. Prise de décision. BenJ ? Il est où BenJ ? On commence par quoi, BenJ ? Superwhirbel !

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Non, non, ça n’est pas une blague. Le meeting des 10 ans de Coastersworld.fr, site de passionnés de montagnes russes en tous genres, débutera par un ride sur un des pires coasters qui existe. Harnais baissés, testaments déposés, prières faites, nous voilà accrochés au lift bien bruyant de ce Vekoma couleur pipi. Vingt mètres plus haut, pré-drop puis drop avec airtime mesdames et messieurs. Finalement, ce coaster serait bien sil s’arrêtait là. Oui mais non. Virages carrés, courbes tracées à main levée, jeu énorme entre le train et les rails, c’est un festival de baffes, de douleurs et de cris de douleur. Nous revenons en station et retrouvons les veinards qui n’ont pas pu se procurer de place dans ce premier train. N’ayant pas les idées claires à cause de ma commotion cérébrale et dans un l’esprit de solidarité, je décide de les accompagner dans un second ride. Je sais maintenant ce que c’est que d’affronter Mike Tyson. La cote est à 30 contre 1 pour Superwhirbel.

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A peine remis de notre Knock Out hollandais, direction le saint Graal, le maître, le tout puissant. C’est le meilleur, mon numéro un depuis environ 7 ans. «Start Expedition». C’est avec Minijul que je chosis de partager ce moment. Installation. Vérification. Quittelastation. Ejectation. Putain cette drop... Putain ces airtimes... Putain ce changement de direction... Putain déjà les freins. Merde, c’est juste ça mon numéro un ? Allez, c’était quand même pas mal. Je vous vois déjà, derrière votre écran, vous insurger de ce dernier commentaire. Mais soyez tranquilles, son heure viendra.

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La suite du programme c’est le flume ride du parc, copie conforme de celui de alibi Belgium, Walibi Holland et bien d’autres mais avec une thématisation relativement intéressante bien que sobre. On y voit en effet des petits diables actionner tout un tas de leviers lors des passages où l’embarcation change de sens.

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Et puis les bûches, ça mouille. Ce qui nous amène à l’attraction suivante : la Lightouse Tower, le Star Flyer du parc. Avant tout commentaire à son sujet, petit cours de Star Flyer : un Star Flyer, ce sont des chaises volantes couplées à une tour haute, en l’occurrence d’environ 70m. Ca aura son importance plus tard. On fait les malins à lever les bras bien haut au sommet du lift d’EGF ( hein, Royksopp ? ;-) ) mais ici ça se pisse dessus. Il faut dire que de se balancer, retenus par de petites chaines toutes fragiles à la hauteur d’une free fall, ça ne rassure pas forcément. Surtout quand, comme moi, on a le vertige. Je n’ai fait que deux fois ce genre d’attraction et à chaque fois c’était en meeting, poussé par l’euphorie et la plus value de rider ça en groupe. Alors on embarque avec seulement une bonne moitié du groupe. On grimpe, on balance, on grimpe, on balance, on regarde en haut, on n’est qu’à la moitié, on patiente. Le sommet, une superbe vue sur le parc avec en particulier un train qui parcourt le tracé d’EGF avec une lenteur terrible et le lac du spectacle de ski nautique super kitch qui, Dieu merci, nous a été épargné. Et puis on descend. On descend. On s’arrête de tourner. On s’arrête tout court. L’heure de débarquer ? Non. L’heure d’appeler un technicos. Qui arrive un quart d’heure plus tard en marchant. Oui, on est resté environ quinze minutes à autant de mètres de haut. Alors quinze mètres, ça va, c’est un quart de GeForce et encore moins d’une freefall dans la moyenne. Mais là je dis non monsieur, ça va pas. On est suspendus à des putain de chaines et en plus je me tape Guiqui gui fait le con à côté de moi. Fort heureusement, sauvés par le mode manuel et un mécano qu’on a apparemment dérangé pendant sa pause café, nous retrouvons le plancher des vaches. Je ne fais plus jamais de star flyer.

Bon alors après je serais tenté de vous décrire tous les rides à la con qui ont suivis et qu’ont ridé une partie des membres mais rien que de les revoir tourner comme ça me donnerait envie de repeindre mon écran. Je ferai donc abstraction de tout commentaire.

Il fait faim, il sent la saucisse, il ne fait aucun doute que nous sommes en Allemagne et que nous devons nous restaurer au barbecue qui fait des saucisses par kilomètres. En voyant arriver un groupe de 26 personnes, la serveuse a vidé un carton entier de bradwurst et de rindwurst. Normales ou au mètre, faites vos jeux. Elle était terrible cette rindwurst ! (Attention : la phrase précédente peut contenir une référence) Pour 5,50€ (6,90€ pour le mètre de saucisse je crois), on a tous eu notre «Saucisse du Jour» (Attention : la phrase précédente peut contenir une référence underground) dans un petit pain trop petit avec sauce à volonté et boisson au choix, bière compris.

Pour faire passer tout ça, certains décident de prendre d’assaut le carrousel situé juste à côté avant d’aller affronter le terrible DonnerFluss, le raft du parc qui passe en dessous d’EGF. RAS. Le plus important reste tout de même notre virée à Maya Land (ou un truc comme ça), la nouvelle zone du parc thématisée sur Maya l’abeille avec plein de kiddie rides. Vous êtes bien sur Coastersworld.fr, site et forum d’amateurs de grand-huits et par extension d’attractions sensationelles. On a du y passer une bonne heure à essayer toutes les attractions (et même que y’en a qui auraient aimé essayer l’opératrice des fleurs. Annabella, c’est ça ?).

Finies les conneries, on retourne sur du ride bien viril : la Free-Fall Tower. Oui, je dis bien viril parce qu’il n’y a que les hommes du groupe qui ont ridé. ( hein, Royksopp ;-) ). Bon, malgré cette deuxième affiche complètement gratuite, saluons tout de même le courage de Louise qui a décidé de son propre chef de venir chuter de septante mètres avec nous, une fois que nous l’avons attachée au siège. RAS là non plus, c’est une tour bien punchy malgré sa faible hauteur. Rappelons aussi que c’est la toute première free fall Intamin ! Histoire, histoire... Etant passé dans les premiers (il n’y avait qu’une nacelle en opération sur les 3, faut pas déconner non plus), j’ai pu profiter d’une jolie vue sur la tour depuis la place de l’entrée où nous pouvions voir nos potes monter doucement et descendre vite. Le tout avec le spectacle de Maya à la con en fond sonore. Du petit lait.

Si mes souvenirs sont exacts, nous avons ensuite tenté un ride sur EGF. Je dis bien tenté, parce que c’est comme les Granolas : ne pariez jamais que vous n’en ferez qu’un... La pluie a commencé à pointer le bout de son nez et à s’intensifier. Une bonne partie du groupe était donc réfugiée sous les parasols du Camp Expedition GeForce alors j’ai continué à rider avec Letatoufou, accompagnés de quelques courageux (et plus très secs) riders en ponctuant par quelques pauses. Quand ça a commencé à tourner à la douche, nous avons mis un terme à cette session. Et au fait... Il est chaud maintenant EGF !

Il nous manque encore un grand classique des meetings, surtout depuis notre passage à Plopsaland, le bateau pirate ! Tous à l’abordage de l’attraction bien tranquille jusqu’à présent, qui tournait avec environ 5 personnes que nous avons rejoint. Le groupe Minijul a gagné. Les autres visiteurs présents dans le ride sont partis en courant. Ils sont fous ces français.

La pluie ne cesse de tomber. Nous allons nous abriter devant le break dance dont j’ai oublié le nom. Quelques malades ont enchainé une poignée de tours. J’ai préféré la pause boisson pour me réhydrater malgré mon état de mouillification avancé. N’y voyez rien de cochon. Il nous reste encore une demi-heure avant la fermeture, ça veut refaire la free fall, ça se dirige vers la free fall, ça ride la free fall et il nous reste environ 10 minutes pour aller rider une dernière fois EGF.

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C’est parti pour un des derniers tours de la journée. Mon dieu qu’il était chaud, qu’il était puissant, qu’il était bon. Voilà mon numéro un tel que je le connais. Une drop violente, des airtimes violents, un S-turn violent. Tout est excellent. Et puis il reste un rang libre pour le «Lätzte Fahrt», alors je m’empresse d’y prendre place.

Le dernier ride c’est toujours un moment intéressant. Il ne reste que les riders, les vrais, ceux qui sont restés jusqu’à la fin pour dire au revoir au grand maître. Il y a toujours une superbe ambiance, tout le monde les mains en l’air, c’est un hold up. L’opérateur conclura la journée par un petit : «Ey une dernièr’ chowz : vive la Fwance».
 
Je rejoins l'avis de Fran, tes TR sont justes géniaux, j'adore la façon dont tu le racontes, les petites touches d'humour, et les sous entendus !  :-P
Hâte de lire le prochain !  :mrgreen:
 
Je suis heureux de revivre le meeting avec toutes tes pointes d'humour. C'est vrai qu'il s'en est passé des choses durant ces 4 jours, et je suis étonné d'en avoir déjà oublié. Heureusement tu es là pour tout graver dans le marbre  :evil:
Bon, allez, j'en prends plein la tronche dans ce TR, mais j'adore ça  :-D

Vivement la suite, que je marre encore devant mon PC, en nous revoyant tous ensemble faire les fous  :mrgreen:
Alala, mais quel meeting...
 
Super agréable à lire, c'est génial. Désolé d'avoir fait le con sur le star flyer, mais qu'est-ce que j'aime faire ces attractions avec d'autres membres du forum jamais rassurés. :evil:
 
Petite update (pas la suite du TR, désolé pour le faux espoir) pour vous signaler que Joris m'a proposé d'y ajouter ses photos pour éviter de garder le gros pavé. Merci à lui !

Si vous avez des photos à partager, que vous n'allez pas faire de TR et que vous souhaitez que j'utilise dans mon TR, faites-le moi savoir ;-)

La suite arrivera probablement demain.
 
ACTE 2.1

«Ein Magherita mit ein Cola, bitte»

Petit hors-sujet pour vous parler de la soirée qui a suivi la journée sur EGF (non, pas à Holiday Park, sur EGF). Nous sommes rentrés à l’hôtel et une bonne partie des membres a décidé de lancer les hostilités en sirotant une bière ou des cocktails autour du billard où se ridiculisent entre autres Nicochaks et Toby. Je vous apprendrai un jour, les gars. L’occasion de discuter un peu avec BenJ sur sa carrière et mes études puisque nous sommes dans le même merveilleux domaine qu’est l’informatique.

Une fois les pros du bllard ayant terminé de jouer avec leur queue, un groupe décide d’aller chercher pitence au Pizza Hut local, mais putain c’est loin. Nous restons encore quelques minutes à l’hôtel avant d’aller nous aussi en quête de nourriture. Aucune idée de où nous allons. Cinq minutes plus tard, nous tombons sur un bar qui fait un peu de tout et pas cher. En plus, le dimanche, c’est toutes les pizzas à 4 balles 90. Entrons !

On devait être une petite dizaine, on a tous commandé des pizzas qui sont arrivées tardivement, sorties du congélo 4 par 4. Enfin c’était correct et vraiment pas cher. Maintenant au dodo.

(Oui je vous fait un peu poireauter, j’écris actuellement l’acte 3, ça arrive incessamment sous peu)
 
1) Qu'est-ce que tu n'as pas compris ?
2) J'avais déjà vu la nouvelle entrée mais si tu veux mon avis, n'importe quelle entrée aurait été mieux que l'ancienne. Celle-ci respire le neuf, elle est sobre et classique mais efficace. On sent que Studio 100 veut bien faire.
3) Ca vient, ça vient.
 
ACTE 3

« Karafroid »
ou « Souffle tes bougies, CW ! »


Déjà le troisième jour du MEGA-Meeting. Le titre aussi peu recherché de cet acte en témoigne : la fatigue commence à se faire ressentir. Les jambes sont lourdes dès le réveil. Pourtant, il faut les poser au sol à 6h30 précises, comme la veille. Direction le Macdonald’s pour entamer et direction Tripsdrill. Le parc est pas mal paumé mais nous arrivons à bon port et nous garons sur le parking GRATUIT du parc. C’est suffisamment rare pour être mis en CAPS LOCK.

Toutes les attractions ne sont pas encore ouvertes mais l’entrée est déjà animée. Ceux qui ont loupé le petit déj’ s’envoient une bonne crèpe alors que d’autres s’envoient en l’air dans un genre de lady thing. Il y a aussi un étrange personnage réfugié dans un chiotte qui ouvre la porte à intervalle régulier et qui baragouine un truc en posant sa pêche. Et des fois il nous crache dessus.

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L’étape suivante c’est une attraction dont j’ignorais complètement l’existance et qui apparemment est la plus vieille du parc, c’est un genre de grand toboggan indoor dans un chalet toutanboi. Faut monter des marches à pied et tout, avec un tapis qui gratte le cul mais wow ça va vite. J’arrive en bas avec une vitesse telle que je me fais flasher en train de me vautrer littéralement. Bon, sur la photo ça va encore mais j’ai fini à l’envers je crois.

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On va se faire un petit G’sengte Sau parce que c’est bien G’segte Sau. Genre une Wild Mouse mais avec vraiment du fun dedans. Y’a de la drop, de la vitesse, des virages bien serrés avec du G, des airtimes !

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Je ne peux pas m’empêcher de reposter cette photo

En continue la razzia de crédits et enchaînons avec Mammut qui est juste à côté. Très peu d’attente, on embarque rapidement. Je ne l’avais ridé que lors du premier meeting allemand il y a 5 ans et il venait juste d’ouvrir. Par conséquent, coutûme du parc, la thématisation n’avait pas encore poussé. Bon, c’est juste un pré-show, c’est simple mais je trouve que c’est efficace ! Le reste du ride, je n’ai pas grand chose à dire : c’est sympa sans être trop violent, c’est toujour super fluide (bien que ça commence à vibrer, un peu), pas d’airtime violent. C’est une belle promenade. Un crédit qui ne fait pas mal, c’est déjà ça.
La tocante indique 11h pétantes Karacho entame un premier ride catastrophique auquel nous assistons, impuissants. A chaque élément on se demandait s’il allait faire un roll-back. «oooooh» «ohhhhhhh» «ouuhh». Heureusement, le train a terminé de parcours. On va peut-être aller flumer un peu, du coup ?

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Le flume est super célèbre en grande partie grâce (à cause ?) de sa thématisation sur la fontaine de jouvence. Alors mélangez ça avec un parc comme Tripsdrill et on obtient du n’importe quoi total. Pour faire court, on fait le tour d’une scène où on voit des vieilles à poil, les seins jusqu’aux genoux, se baigner dans ladite fontaine. Cette vision d’horreur achevée, nous entamons un parcours somme toute classique pour terminer par une drop vraiment pas mal. Elle est haute et directe, c’est à dire sans «double drop» comme c’est souvent le cas.

On a du tenter d’aller découvrir Karacho mais en entrant dans la file d’attente, nous nous sommes rendus compte que nous n’aurons pas le temps de rider avant de nous rendre au restaurant du parc où nous sommes attendus pour midi. Place donc au raft pour nous ouvrir l’appétit.

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Pause déjeuner. Nous sommes accueillis au resto où 5 tables nous attendent. Installation, puis traduction des plats proposés. Des plats simples mais au moins on mange à table et c’est offert par le patron. Sympa ! Bon, faut payer les boissons mais c’est pas excessif non plus.

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Alex, un discours ! Alex, un discours !

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Santé, mais pas des pieds

Instant digestion avec un tour sur la freefall thématisée sur un arbre. Assez spécial et original puisque même si elle n’est pas haute, arrivé en haut on tilte violemment avant de chuter. Le tout avec une lap bar. Vraiment, c’est original. Et puis en face il y a des animaux alors tout le monde devient fou. On peut entrer pour brosser les chèvre. Suite de la visite avec la fun house du parc, courte mais cool à 27.

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On se fait une pause dans un magasin non loin de là et un mec du parc vient vers nous et s’adresse à BenJ qui nous fait cette annonce : « Tripsdrill et Coastersworld sont fiers de vous présenter ‘‘Hinter der Kulissen’’, le coulisses de Tripsdrill». Applaudissements. La visite va se dérouler en anglais et nous allons, dans l’ordre, visiter la free-fall de l’arbre citée précédemment, Mammut (!) et le flume ride. Ca s’annonce intéressant dites moi !

Nous voilà donc partis dans la loge des opérateurs de l’arbre et nous entrons dans un sous-sol où se trouvent toutes les machines qui servent à faire fonctionner l’attraction. Mine de rien, il faut une vraie usine pour faire tourner un petit flat ride comme ça ! Evidemment ça fait du bruit, on est 27 dans une petite pièce donc il est un peu compliqué de suivre les explications, aussi techniques soient elles.

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On traverse ensuite le parc pour rejoindre le wooden. On passe par un petit raccourci caché par un pot de fleur qui nous fait gagner un max de temps. Faut dire que le parc est assez mal foutu, comme disait BenJ «si tu veux aller à droite, va à gauche !». Chaque déplacement, pourtant court à vol d’oiseau, se transforme en promenade. Enfin soit, nous voilà au pied de la structure, derrière le lift. On peut tater le bois, on sent que ça vibre quand le train est sur le tracé, même loin de l’endroit où nous nous trouvons. Tout cela est normal, bien évidemment. On s’engouffre dans l’atelier de maintenance où se trouve le deuxième train sur lequel est en train de bosser un mécano. Il y a des pièces en tous genres. On peut passer sous le train, faire tourner les roues comme chez Dechavanne. On entre dans la salle du pré-show et là ça devient sérieux. Notre guide nous demande de traverse la voie entre deux passages de trains. On a donc foulé le parcours du coaster pour nous retrouver à 50cm de la piste pour observer les riders médusés passer devant nous, le tout en faisant gaffe aux élément de la théma qui s’activent à chaque ride ! C’était relativement impressionnant de se trouver là, je pense que c’était le point fort de la visite. Nous sortons et les retardataires se voient octoryer le droit d’emporter une roue usagée qui traine dans l’atelier. Le guide voulait dire «une roue pour le groupe» mais d’après ce qu’on m’a conté, tout le monde s’est jeté dessus comme le premier jour des soldes, c’était un carnage. Je crois que 5 roues ont été prises avant qu’un «STOP !» ne mette fin à ces conneries.

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Dernier arrêt : le flume ! Nous voilà dans une cour juste derrière la station où sont stockées les bûches (enfin, les baignoires) inutilisées. Je vous le donne en mille, certains ont fait des photos à l’intérieur. Il y a le système qui permet de soulever les embarcations pour les remettre dans le circuit. Derrière une paroi se trouve l’endroit où se trouve le plateau servant à faire passer les passagers de la marchent arrière à la marche avant. Du coup, quelques uns s’en donnent à coeur joie pour faire peur aux riders qui ne remarquent notre présence que tardivement, puisqu’ils arrivent dos à nous.

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C’est ainsi que s’achève la visite des backstages. C’était très intéressant, ne serait-ce que pour voir des endroits insolites et pour les quelques explications que j’ai pu chopper ! A chaque attraction nous avons eu notre petit ERT et c’était bien plaisant.

Il se fait tard et nous n’avons toujours pas testé la raison de notre venue : Karacho ! Qu’est-ce qu’on attend ? En route ! Moins d’attente que lors de notre première tentative, on embarque assez rapidement. Les trains sont assez confortables (c’est pas du B&M mais on sort d’une journée Intamin) et la lap bar laisse pas mal de liberté. Un peu trop d’ailleurs, je trouve. On sort de la station en faisant un petit virage lent et une fois hors de la vue des occupants de la station, on attaque une petite drop directement suivie d’un heartline roll où j’ai bien cru que j’allais m’envoler. Plateau de freinage et BIM, une drop super vive et on est launché à... pas très vite mais en très peu de temps. Nous voilà sur le top hat et on plonge vers la première inversion. Franchement, je crois que le top hat n’a rien à envier à un Stealth. Pas d’airtime en haut mais la drop est puissante ! Le genre de loop qui suit donne son quotat de hang-time et le virage qui suit est plutôt rapide. Première pause, c’est tôt mais on en a déjà pris pas mal dans la tronche. Et c’est reparti avec une drop, un camelback vraiment sans airtime aucun, un virage... et on repart avec un dive loop intense où encore une fois on se sent sortir du train, on plonge dans un trou en mode Oblivion et on achève le parcours par une sorte de zero-g-roll qui nous éjecte encore un peu plus. Les freins nous stoppent net.

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Alors bilan de tout ça : c’est un coaster intense ! En plus de ça il est bien original avec des élément comme le loop qui n’en n’est pas vraiment un et le dive loop super serré. La première partie du parcours je trouve que c’est clairement du Saw et ça n’est pas pour me déplaire. Je dirais que ma partie préférée c’est entre l’heartline roll et l’après top hat.  Après je ne place pas ce coaster dans mes préférés mais c’est purement subjectif. Je n’aime pas ce type de coaster où tout est serré et où on se sent sortir du train la tête en bas. Je suis plus branché gros coaster super ample avec de bons airtimes (vous avez dit Nitro ?). En plus, même si les lap bars donnent un sentiment de liberté, pour moi c’est la sensation d’insécurité qui a pris le dessus. Je ne me sentais pas autant retenu que sur Abismo par exemple, où pour le coup la lap bar nous retient bien. Là c’est plus du style B&M. A prendre avec des pincettes parce que j’avoue avoir de grosses cuisses (oui, on m’avait prévenu que le Burger King ne faisait pas que du bien) et ça peut jouer sur le fait que la barre ne me paraissait pas super fermée. Big up à l’animatronic à la sortie, visible depuis la station, qui gerbe un liquide orangeâtre dans un tonneau. C’est assez crade et ça ne doit pas rassurer les riders en herbe qui flippent leur race...

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Sortis de là, BenJ nous propose soit de continuer à tourner sur Karacho jusqu’à la fin de la journée, soit d’aller découvrir ce qu’il nous reste à faire dans le parc, y compris le dernier crédit (un kiddie coaster Zierer). Il a vite su orienter notre choix en nous annonçant que nous avons 30 minutes d’ERT sur le nouveau coaster à partir de 17h. Cap sur le +1 !

Un « gling prout » et une crêpe/pankake géant avalée plus tard, c’est l’heure de notre ERT. Superbe ambiance, ça gueule, ça tape dans les mains mais les très vite nous avons les premiers abandons. Karacho, ça crève ! Difficile d’enchaîner les rides. On va faire des aller-retours à la sortie pour prendre l’air et marcher un peu, on en profite pour regarder les photos onride voire d’en faire l’acquisition pour certains. Quelques sièges partent vides mais je crois que c’était nécessaire. Un opérateur a même participé à l’ERT en grimpant dans un train ! C’était un moment sympa, comme tout ERT quoi qu’il arrive.

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La journée touche à sa fin. Nous nous mettons en place devant Karacho pour faire une belle photo de groupe. Un petit tour dans la boutique au pied de Mammut et il est temps de regagner nos carosses pour rejoindre Karlsruhe. Ce fut une bonne journée avec des surprises, un parc super sympa, autant au niveau de l’environnement que du staff qui a vraiment été cool avec nous en proposant la visite backstage et en offrant le repas et l’ERT. Je ne l’ai pas précsé mais c’était le jour des 10 ans de Coastersworld !

Alors on fait la fête.

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