Le parc Astérix a vraiment fait du chemin depuis OzIris : volonté d'excellence dans le fonctionnement et les opérations du parc, politique d'investissements quasi irréprochable (et aggressive !), attention accrue envers les retours des visiteurs pour améliorer leur expérience (la valorisation des restaurants couverts, par exemple)... Il est loin le temps des dispatchs à plusieurs minutes et des trains en sous-effectif !
Aaaaah, qu'il est bon d'être un coasterfan français en 2025 !
(bon, si on veut chipoter : à quand le coup de peinture sur OzIris ?)
Tout à fait et je trouve qu'il est intéressant de relire cet entretien avec François Fassier, ( le boss de la division parcs à la CDA), en 2019 à Blooloop où il décrit la nouvelle stratégie de la CDA d'investissements massifs dans son portefeuille de parcs réduit (ayant tout juste revendu la moitié de leurs parcs pour financer massivement la rénovation des principaux en concentrant mieux leurs investissements) :
Modest investment is no more at Compagnie des Alpes. Over the next 5 years, it is spending thousands upgrading its portfolio of leisure destinations.
blooloop.com
un citation résume tout :
« If we want to be one of the key actors in Europe, we need to deliver 4.5 stars on Tripadvisor, says François Fassier. If we want to achieve a higher level of guest satisfaction, we need to develop our product. This is a cap ex intensive business. We need to deliver something new at least every two years if we want our guests to keep coming back. »
« Si nous voulons être l'un des acteurs clés en Europe, nous devons obtenir 4,5 étoiles sur Tripadvisor, explique François Fassier. Si nous voulons atteindre un niveau plus élevé de satisfaction client, nous devons développer notre produit. Il s'agit d'un secteur à très haute intensité d'investissement. Nous devons proposer quelque chose de nouveau au moins tous les deux ans si nous voulons que nos clients reviennent. »
tout est dit, le CDA est entre de bonnes mains expertes. Le service et les loisirs premium, c'est une industrie de long terme, "cap ex intensive" et pas de petits profils mesquins, de petites économies à droite à gauche... Une leçon qui pourrait servir chez Merlin et Port Aventura, mais les groupes construits par LBO avec l'argent de la dette, qui doivent rembourser leurs créanciers chaque trimestre en se servant sur la caisse pour se maintenir à flot n'ont pas d'avenir dans une industrie aussi gloutonne en investissements que les parcs de loisirs.
Et encore un article qui mine de rien en dit très long sur la CDA en ce moment :
https://www.francebleu.fr/infos/eco...n-magique-pour-garder-ses-saisonniers-1725765