Enfin ! Enfin un nouveau parc que je découvre, enfin des nouveaux crédits à ajouter à mon coaster count ! Ca faisait depuis août 2019 que mes compteurs parcs et crédits étaient bloqués. On remercie le coronavirus, connard de virus…
C’est donc un peu avant l’ouverture du parc à 10h que j’arrive sur le parking de Plopsaland en compagnie d’un ami que le monde des coasters intéresse de plus en plus… Le ciel est chargé, on sait qu’on aura plusieurs averses dans la journée, on verra bien.
Au programme de la journée : un +7, mon 200ème crédit et Ride to Hapiness, une des grosses nouveautés 2021 avec Kondaa - ça devrait être une bonne journée !
Contrôle des pass sanitaires, des billets et on arrive sur la place d’entrée, qui en impose pas mal. On se dirait sur une vraie place principale d’une vraie ville. On oublie comme les bons blaireaux qu’on est de prendre un plan. On se dirige donc à l’aveugle vers le coin du parc qui nous intéresse le moins, à savoir le côté droit, entre les chaises volantes et le Disk’O, d’ailleurs magnifiquement intégré. Pourquoi pas commencer par ce dernier, maintenant qu’on est devant ? Non, en fait, il est encore fermé. Au final, on ne le fera pas du tout mais c’est vraiment pas grave… Direction donc RTH, toujours à l’aveugle…
On passe en chemin devant un bâtiment en briques que je reconnais être la station d’Anubis. Allez, on y va ! Zéro minutes d’attente pour ce premier tour. Mon premier crédit depuis plus de 2 ans, ça fait plaisir !
Alors qu’est-ce que ça vaut ? Le gros défaut de ce ride, c’est les sièges des wagons. Le harnais est horrible et c’est dommage parce que le parcours est vraiment sympa, le launch efficace et les airtimes présents. Par contre, il est désagréable de par une intensité qu’on dirait mal gérée, des harnais dégueulasses et plusieurs vibrations, notamment au niveau de la fin du launch…
Un coaster correct mais qui a vieilli et qui est désormais dépassé face aux Infinity…
En sortant, je fais le calcul… Anubis était mon 198ème coaster, encore un et mon 200ème sera RTH !
Tiens, un kiddie Vekoma classique droit devant. Pas d’attente, un tour pas trop nul mais vite oublié et c’est bon, on peut aller découvrir ce RTH qui m’intrigue vraiment
Je précise que je me suis spoilé le moins possible, n’ayant lu aucun TR qui lui est consacré et n’ayant regardé aucune vidéo. J’ai juste vu passer quelques photos donc je ne sais absolument pas à quoi m’attendre…
On s’engouffre dans la file, la déco steam-punk est sympa, il y a un passage en extérieur avec vue sur la voie de stockage et les freins de fin de parcours. Un dernier bâtiment à traverser et, d’un coup la file n’avance plus… PANNE
Un élément de déco dans la file, photo pas forcément passionnante...
Après une quinzaine de minutes d’attente, le coaster redémarre mais à un seul train. Avec 16 passagers par train, le débit n’est pas top (mais le pire sera pour cet après-midi)
On arrive finalement à la gare, très classe avec des projections aux murs. On choisit pour ce premier tour le dernier wagon (le dernier rang n’existe pas vraiment sur un spinning).
On dirait pas mais je souris sur la photo !
La photo traditionnelle avec la pancarte faite, on s’assoit dans les sièges parfaits des nouveaux Mack et c’est parti pour ma deux-centième montagne-russe ! Sans décrire tout le parcours, ce premier tour a été une petite révélation : quelques passages déjà anthologiques comme la heartline roll parcourue au ralenti directement en sortie de station, les deux launchs, la grande drop et l’airtime surpuissant qui l’accompagne, et cette inversion dont je ne connais pas le nom :
Sortis du coaster, le verdict est là : excellent, du niveau de Taiga, Wildfire ou Helix mais pas encore au sommet de mon top 10, va falloir encore attendre quelques heures pour ça !
Là ça se voit que je souris !
Euphoriques malgré tout, nous nous dirigeons maintenant vers Heidi et sa zone qui est pour moi la plus belle du parc avec ses chalets suisses et la vue sur le château médiéval juste à côté. Dommage pour le volcan du flume franchement moche.
La file d’attente de ce petit wooden n’est pas des plus palpitantes : un parc à bœufs rempli dans un chalet en bois. Une petite demi-heure s’écoule et on arrive au quai où on s’installe au premier rang.
C'est pas avec ce genre de photos que je gagnerai le concours !
Heidi se révèle alors être , comme Wood Express au Parc Saint-Paul, un wooden petit mais blindé de petits airtimes et doté d’une sensation de vitesse assez impressionnante. Autant j’avais été déçu par Timber à WRA dans le genre petit wooden nerveux, autant ce GCI est vraiment bon ! L’absence totale de vibrations est aussi à souligner.
Par contre, il commence à pleuvoir. Alors, allons aux bûches, quitte à être mouillés. C’est un modèle Mack classique à deux descentes dont une à double-down. Classique mais toujours fun et sympa.
Pour la déco, c’est étrange. C’est clairement moche mais l’ambiance à l’intérieur du volcan est paradoxalement réussie. Un OVNI dans une zone où il ne s’intègre absolument pas, entre un château du Moyen-Âge et des chalets alpins… Etrange, laid mais plaisant quand même… Bizarre...
Un tour d’E-Powered d’une nullité totale et d’un ennui profond plus tard, on va tenter RTH dans le premier wagon.
Oui mais souvenez-vous, la panne de ce matin empêche visiblement le parc de sortir un deuxième train. 16 passagers seulement sur un circuit aussi long, ça fait un débit atroce. Au final, avec un train toutes les 3min30 (j’ai eu le temps de compter), on aura attendu 75minutes. Je me demande si ce n’est pas mon record d’attente dans un parc.
Alors est-ce que ça valait le coup ? PUTAIN OUI !!!
Si le tour de ce matin m’avait donné une petite claque, celui-ci m’a émerveillé ! Des airtimes plus marqués, un looping pris sur le côté qui procure une sensation inédite et incroyable, et toujours cette merveille d’inversion (un Double Inverting Dive Loop d’après Trips’n’Pics ?) qui est désormais une de mes inversions préférés tous coasters confondus, aux côtés des dingueries d’Untamed !
Ride to Happiness vient de faire une entrée remarquée dans mon top 5 !
Il est environ 14h30 et on va s’installer dans un resto avec vue sur RTH. Je prends un hamburger-frites sans trop de goût et une bière pour 11,50€ de mémoire… Ca nous permet d’éviter une bonne grosse drache qui s’abat sur le parc à ce moment.
Lac chasse aux crédits continue ensuite sur Super Splash et je me rends compte que les débits à Plopsaland ne sont pas très optimisés. Les dispatch me paraîssent globalement assez longs (impression ressentie sur Heidi, Draak et Super Splash). Qu’importe, après notre heure et quart à RTH, on est rodés !
On s’installe au bout d'une demi-heure dans un bateau. L’ascenseur est assez sympa et original, la drop assez anecdotique et le splash ne mouille pas outre mesure. Balade ensuite sur le lac qui nous donnera l’occasion de constater que RTH semble désormais tourner à deux train (excellente nouvelle !) et d’échanger quelques mots avec un coaster fan anonyme à cheveux longs, salut à lui si d’aventure, il lit ça !
Un deuxième tour d’Anubis parce que pourquoi pas, qui confirme notre impression du matin. Un coaster sympa, au parcours intéressant mais pas confortable (harnais, intensité pas agréable…).
Dernier +1 du jour, Viktor’s Race, un Tivoli Large Zierer qui ne néccesite pas de long développement. Par contre, la vue sur RTH depuis sa zone est sublime !
Et merde, il recommence à pleuvoir. Tiens, si on se lançait dans la file d’Heidi ? 30minutes d’attente selon l’appli du parc, la pluie a le temps de passer et comme ça, les rails seront mouillés ce qui accentuera la sensation de vitesse. Pari gagnant parce que ce tour était génial ! Des airtimes bien marqués, une vitesse folle pour un coaster de cette taille, un fun absolu… Heidi est bien la deuxième meilleure montagne russe du parc devant Anubis !
Alors oui, ce que j’ai pas encore précisé, c’est qu’aujourd’hui c’est le samedi du week-end d’Halloween et qu’il y a une nocturne. On n’a pas fait les animations types Terror Houses aménagées pour l’occasion parce que ça ne nous intéresse tout simplement pas.
En revanche, le projet, c’était de faire Ride to Happiness de nuit et justement, la nuit tombe. Le temps de faire la queue (3/4 d’heure à vue de nez) et on sera bons !
Nos prévisions s’étant avérées exactes, c’est prêts à plonger dans le noir que nous nous installons dans le premier wagon et là…
Le choc.
La révélation.
La putain de claque.
Ce fut un des meilleurs tours de grand-huit de ma vie, aux côtés de certains tours de Taron, Untamed ou Lech Coaster !
Une vitesse de malade dans le noir, des airtimes de fous furieux (les deux dernières bosses, comment c’est possible de décoller autant ?), un rythme qui ne faiblit pas (merci l’absence de freins de mi-parcours)… Une putain de merveille qui rentre illico dans mon top 3
Il faut maintenant que je fasse le dernier rang de nuit ! Mon pote déclare forfait pour ce dernier tour (quelques problèmes de santé et pas encore l’habitude d’enchaîner des grosses machines), je le laisse se poser et je me refais un dernier ride. A l’arrière, c’est un poil moins fou qu’à l’avant mais toujours une putain de tuerie !! Le seul moment meilleur à l’arrière, c’est l’airtime au sommet de l’espèce de top hat mais devant comme derrière, tout est magique !
Après ces deux derniers tours anthologiques, il est temps pour nous de dire au revoir au parc et de rentrer dans l’appart qu’on a loué à Dunkerque.
Alors une conclusion sur Plopsaland ?
Plopsaland est un parc sympa, à la théma quand même inégale. Si la zone d’entrée, la zone médiévale et la zone suisse sont réussies, le reste fait parfois cheap et a même des côtés walygatoriens. Exemple :
Toute la zone au fond du parc et sur le côté droit ne m’a ainsi pas du tout convaincu. Par contre, le cadre est agréable et l’offre est très honnête pour un parc familial : tous les classiques sont là et les coasters sortent du lot : Heidi et Anubis sont de très bonne facture pour un parc de ce type.
Et puis évidemment il y a la star sur laquelle je vais devoir hurler mon amour pendant encore quelques paragraphes ! Un coaster d’une telle qualité, j’en ai pas fait énormément (il fait partie d’une nouvelle Sainte-Trinité personnelle avec Taron et Untamed).
RTH a tout pour lui. Son layout est parfait avec des élements originaux qui s’enchaînent sans aucune baisse de rythme pendant 1min30 ! Les moments d’anthologie se suivent avec un climax sur le “Double Inverting Dive Loop » et la drop du top hat juste après le premier launch ! Les deux lanchs sont d’ailleurs jouissifs, longs et puissants ! Les airtimes sont extra-terrestres, l’intensité assez énorme mais totalement euphorisante, et – j’en ai pas encore parlé – le confort et la fluidité sont exemplaires : pas une vibration. Les sièges Mack qu’on commence à bien connaître sont toujours aussi parfaits.
Sincèrement, et c’est évidemment mon avis, on a ici un coaster parfait dans le sens où je ne lui trouve vraiment aucun défaut.
Alors oui, il y a bien le débit (encore qu’on soit tombé sur un jour de malchance) et une surdose d’intensité si on aime pas ça mais pour moi, avec mes goûts et mes expériences, j’ai trouvé un des rares coasters que je peux qualifier de littéralement parfaits.
Je laisse Untamed en numéro 1 de mon classement mais ça se joue à que dalle et on sait tous bien qu’un top, c’est assez aléatoire. Ce que je retiens, c'est que RTH est un coaster dingue, jamais vu avant avec ses inversions délirantes passées en mode spinning et qui fait clairement des 3 ou 4 coaters les plus marquants de ma vie !
Mack arrive ici à largement rivaliser avec Intamin et RMC, et ces trois constructeurs sont désormais mes trois constructeurs préférés, et chacun est représenté dans mon top 3 coasters !
La Belgique n’a toujours pas gagné la coupe du monde mais elle a désormais un des meilleurs coasters d’Europe chez elle et ça, c’est bien mieux !
Les photos avec une signature en bas à gauche ont été prises par l'ami qui m'accompagnait. Je les partage avec son autorisation.
C’est donc un peu avant l’ouverture du parc à 10h que j’arrive sur le parking de Plopsaland en compagnie d’un ami que le monde des coasters intéresse de plus en plus… Le ciel est chargé, on sait qu’on aura plusieurs averses dans la journée, on verra bien.
Au programme de la journée : un +7, mon 200ème crédit et Ride to Hapiness, une des grosses nouveautés 2021 avec Kondaa - ça devrait être une bonne journée !
Contrôle des pass sanitaires, des billets et on arrive sur la place d’entrée, qui en impose pas mal. On se dirait sur une vraie place principale d’une vraie ville. On oublie comme les bons blaireaux qu’on est de prendre un plan. On se dirige donc à l’aveugle vers le coin du parc qui nous intéresse le moins, à savoir le côté droit, entre les chaises volantes et le Disk’O, d’ailleurs magnifiquement intégré. Pourquoi pas commencer par ce dernier, maintenant qu’on est devant ? Non, en fait, il est encore fermé. Au final, on ne le fera pas du tout mais c’est vraiment pas grave… Direction donc RTH, toujours à l’aveugle…
On passe en chemin devant un bâtiment en briques que je reconnais être la station d’Anubis. Allez, on y va ! Zéro minutes d’attente pour ce premier tour. Mon premier crédit depuis plus de 2 ans, ça fait plaisir !
Alors qu’est-ce que ça vaut ? Le gros défaut de ce ride, c’est les sièges des wagons. Le harnais est horrible et c’est dommage parce que le parcours est vraiment sympa, le launch efficace et les airtimes présents. Par contre, il est désagréable de par une intensité qu’on dirait mal gérée, des harnais dégueulasses et plusieurs vibrations, notamment au niveau de la fin du launch…
Un coaster correct mais qui a vieilli et qui est désormais dépassé face aux Infinity…
En sortant, je fais le calcul… Anubis était mon 198ème coaster, encore un et mon 200ème sera RTH !
Tiens, un kiddie Vekoma classique droit devant. Pas d’attente, un tour pas trop nul mais vite oublié et c’est bon, on peut aller découvrir ce RTH qui m’intrigue vraiment
Je précise que je me suis spoilé le moins possible, n’ayant lu aucun TR qui lui est consacré et n’ayant regardé aucune vidéo. J’ai juste vu passer quelques photos donc je ne sais absolument pas à quoi m’attendre…
On s’engouffre dans la file, la déco steam-punk est sympa, il y a un passage en extérieur avec vue sur la voie de stockage et les freins de fin de parcours. Un dernier bâtiment à traverser et, d’un coup la file n’avance plus… PANNE
Un élément de déco dans la file, photo pas forcément passionnante...
Après une quinzaine de minutes d’attente, le coaster redémarre mais à un seul train. Avec 16 passagers par train, le débit n’est pas top (mais le pire sera pour cet après-midi)
On arrive finalement à la gare, très classe avec des projections aux murs. On choisit pour ce premier tour le dernier wagon (le dernier rang n’existe pas vraiment sur un spinning).
On dirait pas mais je souris sur la photo !
La photo traditionnelle avec la pancarte faite, on s’assoit dans les sièges parfaits des nouveaux Mack et c’est parti pour ma deux-centième montagne-russe ! Sans décrire tout le parcours, ce premier tour a été une petite révélation : quelques passages déjà anthologiques comme la heartline roll parcourue au ralenti directement en sortie de station, les deux launchs, la grande drop et l’airtime surpuissant qui l’accompagne, et cette inversion dont je ne connais pas le nom :
Sortis du coaster, le verdict est là : excellent, du niveau de Taiga, Wildfire ou Helix mais pas encore au sommet de mon top 10, va falloir encore attendre quelques heures pour ça !
Là ça se voit que je souris !
Euphoriques malgré tout, nous nous dirigeons maintenant vers Heidi et sa zone qui est pour moi la plus belle du parc avec ses chalets suisses et la vue sur le château médiéval juste à côté. Dommage pour le volcan du flume franchement moche.
La file d’attente de ce petit wooden n’est pas des plus palpitantes : un parc à bœufs rempli dans un chalet en bois. Une petite demi-heure s’écoule et on arrive au quai où on s’installe au premier rang.
C'est pas avec ce genre de photos que je gagnerai le concours !
Heidi se révèle alors être , comme Wood Express au Parc Saint-Paul, un wooden petit mais blindé de petits airtimes et doté d’une sensation de vitesse assez impressionnante. Autant j’avais été déçu par Timber à WRA dans le genre petit wooden nerveux, autant ce GCI est vraiment bon ! L’absence totale de vibrations est aussi à souligner.
Par contre, il commence à pleuvoir. Alors, allons aux bûches, quitte à être mouillés. C’est un modèle Mack classique à deux descentes dont une à double-down. Classique mais toujours fun et sympa.
Pour la déco, c’est étrange. C’est clairement moche mais l’ambiance à l’intérieur du volcan est paradoxalement réussie. Un OVNI dans une zone où il ne s’intègre absolument pas, entre un château du Moyen-Âge et des chalets alpins… Etrange, laid mais plaisant quand même… Bizarre...
Un tour d’E-Powered d’une nullité totale et d’un ennui profond plus tard, on va tenter RTH dans le premier wagon.
Oui mais souvenez-vous, la panne de ce matin empêche visiblement le parc de sortir un deuxième train. 16 passagers seulement sur un circuit aussi long, ça fait un débit atroce. Au final, avec un train toutes les 3min30 (j’ai eu le temps de compter), on aura attendu 75minutes. Je me demande si ce n’est pas mon record d’attente dans un parc.
Alors est-ce que ça valait le coup ? PUTAIN OUI !!!
Si le tour de ce matin m’avait donné une petite claque, celui-ci m’a émerveillé ! Des airtimes plus marqués, un looping pris sur le côté qui procure une sensation inédite et incroyable, et toujours cette merveille d’inversion (un Double Inverting Dive Loop d’après Trips’n’Pics ?) qui est désormais une de mes inversions préférés tous coasters confondus, aux côtés des dingueries d’Untamed !
Ride to Happiness vient de faire une entrée remarquée dans mon top 5 !
Il est environ 14h30 et on va s’installer dans un resto avec vue sur RTH. Je prends un hamburger-frites sans trop de goût et une bière pour 11,50€ de mémoire… Ca nous permet d’éviter une bonne grosse drache qui s’abat sur le parc à ce moment.
Lac chasse aux crédits continue ensuite sur Super Splash et je me rends compte que les débits à Plopsaland ne sont pas très optimisés. Les dispatch me paraîssent globalement assez longs (impression ressentie sur Heidi, Draak et Super Splash). Qu’importe, après notre heure et quart à RTH, on est rodés !
On s’installe au bout d'une demi-heure dans un bateau. L’ascenseur est assez sympa et original, la drop assez anecdotique et le splash ne mouille pas outre mesure. Balade ensuite sur le lac qui nous donnera l’occasion de constater que RTH semble désormais tourner à deux train (excellente nouvelle !) et d’échanger quelques mots avec un coaster fan anonyme à cheveux longs, salut à lui si d’aventure, il lit ça !
Un deuxième tour d’Anubis parce que pourquoi pas, qui confirme notre impression du matin. Un coaster sympa, au parcours intéressant mais pas confortable (harnais, intensité pas agréable…).
Dernier +1 du jour, Viktor’s Race, un Tivoli Large Zierer qui ne néccesite pas de long développement. Par contre, la vue sur RTH depuis sa zone est sublime !
Et merde, il recommence à pleuvoir. Tiens, si on se lançait dans la file d’Heidi ? 30minutes d’attente selon l’appli du parc, la pluie a le temps de passer et comme ça, les rails seront mouillés ce qui accentuera la sensation de vitesse. Pari gagnant parce que ce tour était génial ! Des airtimes bien marqués, une vitesse folle pour un coaster de cette taille, un fun absolu… Heidi est bien la deuxième meilleure montagne russe du parc devant Anubis !
Alors oui, ce que j’ai pas encore précisé, c’est qu’aujourd’hui c’est le samedi du week-end d’Halloween et qu’il y a une nocturne. On n’a pas fait les animations types Terror Houses aménagées pour l’occasion parce que ça ne nous intéresse tout simplement pas.
En revanche, le projet, c’était de faire Ride to Happiness de nuit et justement, la nuit tombe. Le temps de faire la queue (3/4 d’heure à vue de nez) et on sera bons !
Nos prévisions s’étant avérées exactes, c’est prêts à plonger dans le noir que nous nous installons dans le premier wagon et là…
Le choc.
La révélation.
La putain de claque.
Ce fut un des meilleurs tours de grand-huit de ma vie, aux côtés de certains tours de Taron, Untamed ou Lech Coaster !
Une vitesse de malade dans le noir, des airtimes de fous furieux (les deux dernières bosses, comment c’est possible de décoller autant ?), un rythme qui ne faiblit pas (merci l’absence de freins de mi-parcours)… Une putain de merveille qui rentre illico dans mon top 3
Il faut maintenant que je fasse le dernier rang de nuit ! Mon pote déclare forfait pour ce dernier tour (quelques problèmes de santé et pas encore l’habitude d’enchaîner des grosses machines), je le laisse se poser et je me refais un dernier ride. A l’arrière, c’est un poil moins fou qu’à l’avant mais toujours une putain de tuerie !! Le seul moment meilleur à l’arrière, c’est l’airtime au sommet de l’espèce de top hat mais devant comme derrière, tout est magique !
Après ces deux derniers tours anthologiques, il est temps pour nous de dire au revoir au parc et de rentrer dans l’appart qu’on a loué à Dunkerque.
Alors une conclusion sur Plopsaland ?
Plopsaland est un parc sympa, à la théma quand même inégale. Si la zone d’entrée, la zone médiévale et la zone suisse sont réussies, le reste fait parfois cheap et a même des côtés walygatoriens. Exemple :
Toute la zone au fond du parc et sur le côté droit ne m’a ainsi pas du tout convaincu. Par contre, le cadre est agréable et l’offre est très honnête pour un parc familial : tous les classiques sont là et les coasters sortent du lot : Heidi et Anubis sont de très bonne facture pour un parc de ce type.
Et puis évidemment il y a la star sur laquelle je vais devoir hurler mon amour pendant encore quelques paragraphes ! Un coaster d’une telle qualité, j’en ai pas fait énormément (il fait partie d’une nouvelle Sainte-Trinité personnelle avec Taron et Untamed).
RTH a tout pour lui. Son layout est parfait avec des élements originaux qui s’enchaînent sans aucune baisse de rythme pendant 1min30 ! Les moments d’anthologie se suivent avec un climax sur le “Double Inverting Dive Loop » et la drop du top hat juste après le premier launch ! Les deux lanchs sont d’ailleurs jouissifs, longs et puissants ! Les airtimes sont extra-terrestres, l’intensité assez énorme mais totalement euphorisante, et – j’en ai pas encore parlé – le confort et la fluidité sont exemplaires : pas une vibration. Les sièges Mack qu’on commence à bien connaître sont toujours aussi parfaits.
Sincèrement, et c’est évidemment mon avis, on a ici un coaster parfait dans le sens où je ne lui trouve vraiment aucun défaut.
Alors oui, il y a bien le débit (encore qu’on soit tombé sur un jour de malchance) et une surdose d’intensité si on aime pas ça mais pour moi, avec mes goûts et mes expériences, j’ai trouvé un des rares coasters que je peux qualifier de littéralement parfaits.
Je laisse Untamed en numéro 1 de mon classement mais ça se joue à que dalle et on sait tous bien qu’un top, c’est assez aléatoire. Ce que je retiens, c'est que RTH est un coaster dingue, jamais vu avant avec ses inversions délirantes passées en mode spinning et qui fait clairement des 3 ou 4 coaters les plus marquants de ma vie !
Mack arrive ici à largement rivaliser avec Intamin et RMC, et ces trois constructeurs sont désormais mes trois constructeurs préférés, et chacun est représenté dans mon top 3 coasters !
La Belgique n’a toujours pas gagné la coupe du monde mais elle a désormais un des meilleurs coasters d’Europe chez elle et ça, c’est bien mieux !
Les photos avec une signature en bas à gauche ont été prises par l'ami qui m'accompagnait. Je les partage avec son autorisation.
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