Prater et Europa Park
Décembre 2024
Bien le bonjour à tous! J'avais envie d'écrire à nouveau dans ce sous-forum trois ans et demi après mon dernier trip report. Et il se trouve que malgré trois ans avec très peu de visites à me mettre sous la dent, ce mois de décembre m'a vu passer rapidement au Prater ainsi qu'à Europa Park. Au programme du premier un simple crochet au sein d'un trip historique en Europe centrale avec un seul crédit (spoiler alert: ce ne sera pas Volare). Pour ce qui est d'EP, il s'agissait de ma troisième visite en 5 ans, deux ans, un Voltron et une paire d'incendies après la dernière. Il y a donc l'objectif du +2, mais par dessus tout le test de LA nouveauté allemande de l'année. Ce TR devrait être assez court et ne comportera pas tant de photos, le froid n'aidant pas forcément à conserver longtemps la batterie des téléphones.
Prater (Wien)
Photo par Martin Jordan
Le point historique:
Eh oui car comme tout historien qui se respecte, mettons rapidement en perspective cette visite. Le Prater de Vienne est une fête foraine permanente prenant place au sein d'un très vaste parc urbain, en plein cœur de la capitale autrichienne. Pour la suite je vais récapituler différentes informations que l'on peut trouver sur le site officiel ainsi que sur Wikipédia, un outil qui peut se révéler extrêmement fiable à partir du moment où l'article est solidement sourcé. Ce parc est issu de la décision de clôturer ces bois par Maximilien II en 1560. L'objectif étant de posséder une réserve de chasse. Le parc est ouvert au public à la fin du XVIIIe siècle.
C'est en 1897 qu'une grande roue est érigée par un entrepreneur local du monde des loisirs, alors en plein essor. Celle-ci est détruite puis reconstruite après la Seconde Guerre mondiale. Depuis la fin du XIXe siècle s'est en effet développé un parc d'attraction comme il en existe alors de nombreux en Europe, à savoir des attractions foraines installées de manière permanente. Certains sites indiquent qu'il s'agit du plus ancien parc d'attraction du monde encore en activité, information que je n'ai pu vérifier. Je peux cependant vous affirmer que le parc possède deux coasters comptant parmi les 11 plus anciens d'Europe: Auto BergBahn (1948) et Hochschaubahn (1950).
Depuis, le boom du secteur des loisirs à l'orée du XIXe siècle a vu l'arrivée de grosses machines au Prater, certaines dignes (ou pas) de parcs d'attractions en tant que tels. Boomerang et MK 700 de chez Vekoma,
La visite:
Cette visite fût courte. En partie car elle intervenait dans les dernières minutes d'un trip entre copains d'une semaine depuis Francfort jusqu'à Prague puis Vienne. En effet, nous sommes arrivés au Prater aux alentours de 16 heures avant de se diriger vers le Flixbus retour pour Francfort prévu à 22 heures. Peu de temps, donc, seulement assez pour profiter du parc et rentrer à l'auberge en vitesse. Si cela intéresse quelqu'un, j'ai logé au Wombats, une auberge de jeunesse parfaitement placé et au confort impeccable en plus d'être bon marché.
Au premier abord, cela ne ressemble en rien aux Luna Park que j'ai pu expérimenter sur tout le pourtour méditerranéen. Je pense notamment à celui du Cap d'Agde qui est certainement celui pourrait s'en rapprocher le plus en termes de sédentarité. Ici on retrouve au contraire des décors bien permanents, différents flats, coasters, stands et machines à goodies tous possédants leur propre univers mais sans pour autant dénoter vraiment de l'ensemble. Il y a cette atmosphère très "fair" américaine, ce que me confirmera au passage un ami américain présent avec moi ce jour.
Nous sommes un mardi en période hivernale, autant dire que plus de la moitié des attractions sont fermées. Ce n'est pas bien grave, je ne souhaite pas exploser mon budget et, n'étant pas un chasseur de crédit insatiable, je préfère me concentrer sur certains objectifs précis. En l'occurrence j'en ai un principal sur lequel je lorgne depuis quelques temps, il s'agit de Gesengte Sau, un bobsled Gerstlauer ouvert en 2020.
Ni une, ni deux, le voyant ouvert, nous choisissons d'y aller. Il faut s'affranchir de cinq euros afin d'embarquer (je n'ai pas précisé qu'il s'agissait d'un system pay per ride). Peu de monde devant nous, 5 minutes d'attente (il faut dire qu'un mardi à 16h...) et c'est parti! Un lift assez rapide puis un layout consistant globalement en un parfait mix entre wild mouse et un zyklon. Les changements de directions, les drops et (légers) airtimes qui se suivent rendent le tout particulièrement fun bien qu'un peu court. Le coaster est parfaitement fluide, la gare plutôt simplement mais efficacement thématisée, il n'y a pas à dire c'est une bonne surprise! (Capt. Coaster: 3,5/5, #19 de mon petit top).
Ni une, ni deux, le voyant ouvert, nous choisissons d'y aller. Il faut s'affranchir de cinq euros afin d'embarquer (je n'ai pas précisé qu'il s'agissait d'un system pay per ride). Peu de monde devant nous, 5 minutes d'attente (il faut dire qu'un mardi à 16h...) et c'est parti! Un lift assez rapide puis un layout consistant globalement en un parfait mix entre wild mouse et un zyklon. Les changements de directions, les drops et (légers) airtimes qui se suivent rendent le tout particulièrement fun bien qu'un peu court. Le coaster est parfaitement fluide, la gare plutôt simplement mais efficacement thématisée, il n'y a pas à dire c'est une bonne surprise! (Capt. Coaster: 3,5/5, #19 de mon petit top).
Pour la suite, deux amies à nous commencent à vraiment fatiguer après la semaine intense et le froid que l'on a affronté (rarement au-dessus des -2°) à Prague et Vienne. Elles vont se réchauffer à l'entrée de la grande roue historique pendant que nous nous rendons dans une autre partie du parc. L'occasion de passer par la place d'entrée qui est transformée en Weihnachtsmarkt ou le glühwein coule à flot. Contrairement au reste du parc, c'est bondé! Les bâtiments ont beaucoup de charme. On s'imaginerait presque dans un parc d'attraction comme un autre!
Nous arrivons devant Volare, l'une des curiosités ouvertes. Malgré la grande tentation de créditer l'une des plus ignobles infamie créée par un esprit humain dans le but de divertir les foules, l'allure immonde du layout combiné aux véritables cages servant de trains à Volare et aux quelques soucis de santé que j'ai pu avoir me font renoncer à ce dernier, non sans joie. En espérant un jour voir Zamperla être trainé en justice pour cette bouse! A la place ce sera la grande roue appartenant aux mêmes forains afin de profiter de la vue. 6 euros l'entrée, ma foi assez raisonnable pour ce type de manège aux prix souvent exorbitants.
Après un dernier tour dans le parc, la décision est prise de rentrer. Je n'aurai donc qu'un seul crédit du Prater mais ce sera l'occasion de revenir pour apprécier le futur coaster de chez Mack dont le montage était presque terminé. En résumé, le Prater c'est très cool! Malgré une faible offre en hiver et en semaine, il est très agréable de s'y promener et on peut tout à fait y trouver de quoi s'amuser. C'est un lieu comme je n'en ai pas encore vu ailleurs en Europe. Combiné à l'offre culturelle et historique hors norme qu'offre Vienne, c'est à mon sens un incontournable européen afin de profiter d'une expérience complète!
La suite avec Voltron très rapidemment...