Une fois n'est pas coutume - petit post concernant l'actualité économique d'un des acteurs majeurs du monde de l'entertainment : Sea World Parks (qui, pour rappel, gère les parcs Sea World & Busch Gardens).
Un rapide rappel des faits : depuis la sortie du documentaire Blackfish, en 2013, concernant l'orque Tilikum qui a entrainé la mort de 3 êtres humains tout au long de sa captivité, le groupe prend l'eau. Le documentaire, qui a fait l'ouverture du Sundance Festival 2013 & a reçu le BAFTA du meilleur documentaire la même année, a impact de manière durable le groupe : les actions qui valaient 27$ en 2017 en valent aujourd'hui 18 ; l'année dernière encore, la fréquentation des parcs a chuté de 17%, et ce malgré les investissements en lobbying estimés à 15 millions d'euros pour contrer le message du film.
Résultat : le groupe augmente la fréquence d'investissement en attractions, et s'est engagé en Mars 2016 à progressivement abandonner tous les shows d'orques vivants et programmes d'élevage en captivité de ces orques qu'ironiquement, on nomme killer whales en anglais.
Résultat financier concret : d'autres groupes de loisirs chercheraient à racheter les parcs de la firme.
Première rumeur ayant émergée, celle du rachat du groupe par Merlin Entertainments (possédant la plupart des parcs anglais, mais aussi les Legoland, les Dungeons, Sea Life, la London Eye...). La rumeur est partie des déclarations du Chief Financial Officer du groupe, Anne-Francoise Nesmes (cocorico !) qui se disait intéressée en Décembre dernier par les parcs Busch Gardens, qui constitueraient selon ses propres mots un "actif à forte valeur".
Problème : hier, le groupe a démenti officiellement être en discussion avec SeaWorld.
Deuxième rumeur, non encore démentie : celle du rachat de Sea World (en entier, cette fois-ci), par le groupe madrilène Parques Reunidos. Ce dernier représente 1,3 milliards de $, tandis que les actifs de Sea World sont aujourd'hui valorisés à 1,25 milliards de $. Autant dire que si les deux groupes fusionnent, cela marquera une étape déterminante pour le groupe espagnol. Sea World aurait reçu une offre de 1,6 milliards de $ de la part de Parques Reunidos - information à confirmer, évidemment.
Voilà pour la nouvelle économique du jour, bravo (et merci !) si vous avez tout suivi jusque ici
Un rapide rappel des faits : depuis la sortie du documentaire Blackfish, en 2013, concernant l'orque Tilikum qui a entrainé la mort de 3 êtres humains tout au long de sa captivité, le groupe prend l'eau. Le documentaire, qui a fait l'ouverture du Sundance Festival 2013 & a reçu le BAFTA du meilleur documentaire la même année, a impact de manière durable le groupe : les actions qui valaient 27$ en 2017 en valent aujourd'hui 18 ; l'année dernière encore, la fréquentation des parcs a chuté de 17%, et ce malgré les investissements en lobbying estimés à 15 millions d'euros pour contrer le message du film.
Résultat : le groupe augmente la fréquence d'investissement en attractions, et s'est engagé en Mars 2016 à progressivement abandonner tous les shows d'orques vivants et programmes d'élevage en captivité de ces orques qu'ironiquement, on nomme killer whales en anglais.
Résultat financier concret : d'autres groupes de loisirs chercheraient à racheter les parcs de la firme.
Première rumeur ayant émergée, celle du rachat du groupe par Merlin Entertainments (possédant la plupart des parcs anglais, mais aussi les Legoland, les Dungeons, Sea Life, la London Eye...). La rumeur est partie des déclarations du Chief Financial Officer du groupe, Anne-Francoise Nesmes (cocorico !) qui se disait intéressée en Décembre dernier par les parcs Busch Gardens, qui constitueraient selon ses propres mots un "actif à forte valeur".
Problème : hier, le groupe a démenti officiellement être en discussion avec SeaWorld.
Deuxième rumeur, non encore démentie : celle du rachat de Sea World (en entier, cette fois-ci), par le groupe madrilène Parques Reunidos. Ce dernier représente 1,3 milliards de $, tandis que les actifs de Sea World sont aujourd'hui valorisés à 1,25 milliards de $. Autant dire que si les deux groupes fusionnent, cela marquera une étape déterminante pour le groupe espagnol. Sea World aurait reçu une offre de 1,6 milliards de $ de la part de Parques Reunidos - information à confirmer, évidemment.
Voilà pour la nouvelle économique du jour, bravo (et merci !) si vous avez tout suivi jusque ici