Guten Tag la communauté. C'est avec un retard de 2 mois que je vous poste la première partie du Trip estival qu'on a fait avec Androushka cet été. Au total, c'est sur 4 pays qu'on s'est étendus cette année, rien que ça.
Comme l’année dernière, (puis comme en 2016 et 2015), avec Androushka, anciennement Baby-Coasterfan, on s’est lancés dans un trip à la découvertes de nouvelles contrées.
Ainsi, notre trip de l'an dernier m’a permis de découvrir Phantasialand avec émerveillement, mais aussi de déchanter complètement avec Walibi Holland. Chaque trip contenait une nouvelle destination, donc on découvrait de nouveaux trucs chaque année.
Pour ce trip 2k18, on a décidé d’être ambitieux et d’aller dans un pays plus éloigné. Dans les suggestions, est d’abord passés par la Pologne (Legendia + Energylandia), puis par l’Angleterre (BPB + Alton + Thorpe), puis encore par la Suède (Liseberg + Koldmarden + Gröna Lund), puis par l’Italie (Mira + Garda), puis on s’est re-renseignés sur l’Angleterre, puis sur la Pologne, et dans tout ce joyeux foutoir c’est finalement en Italie que nous nous sommes rendus car c’est ce qui semblait le plus simple en terme de transport (lololol) vu que dans les autres pays il faut avoir 21ans pour conduire.
Vu que comme l’an passé, je suis en charge de la rédaction du trip, je vais inclure mon départ de Strasbourg et mon arrivée.
Le plan était donc le suivant :
19.07 - Départ de Strasbourg vers Bruxelles (avec escale à Paris) + Foire du Midi
20.07 - Départ de Bruxelles vers Tilburg + Tilburgse Kermis
21.07 - Efteling + Retour à Bxl
22.07 - Foire du Midi
23.07 - Vol Charleroi - Bologne
24.07 - Gardaland
25.07 - Visite de Bologne
26.07 - Mirabilandia
27.07 - Vol Bologne + Köln
28.07 - Phantasialand
29.07 - Annakirmes Düren + Retour Bxl
01.08 - Retour à Strasbourg
Bien, maintenant que tout est dit concernant les préparatifs et le planning, il est grand temps de commencer l’aventure qui a pour moi commencée à la gare de Strasbourg de laquelle je suis parti en Ouigo vers Paris où j’avais un changement de train. Et honnêtement pour un train à 20€ je ne lui ai pas trouvé de quoi envier le TGV plein-pot, si ce n’est la laideur abominable des sièges. Niveau confort c’est tout à fait acceptable, le petit plus c’est les sièges individuels dans la salle du bas. C’est un bonheur de ne pas avoir à se taper quelqu’un à côté! Qui plus est, vu mon gabarit (1m90), j’ai eu largement de la place pour m’étaler et c’était très, très plaisant. J’ai même pu faire un petit coaster sur NL2 le temps du trajet!
Une fois arrivé à Paris Est, j’étais supposé prendre un Thalys à Paris Nord vers Bruxelles. Thalys que j’ai raté après m’être perdu entre la gare de l’Est et la gare du Nord avec l’aide du meilleur guide de Paris, aka Maverickmen. Je vous le conseille vivement! Du coup après avoir galérer comme un porc pour trouver un guichet ouvert à Paris Nord, j’ai du débourser 62€ d’imprévu pour prendre un autre train avec changement à Lille. Et devinez quoi? Le TGV que j’ai pris à Lille venait de Strasbourg. Je crois que ça s'appelle un troll.
J’arrive donc ENFIN à la gare de Bruxelles Midi avec un peu plus d’1h de retard. Ceci n'a pas empêcher ce cher Androushka d'arriver à la bourre, comme chaque année où je dois poireauter dans le hall dégueulasse de cette gare. Qui sait, peut-être qu'en 2019 il sera à l'heure? :roll:
Après avoir déposé mes bagages chez lui, on se rend à la Foire du Midi histoire de décompresser après ce long voyage à bord d’un tour de DecaDance, Polyp et XXL. Ce dernier est d’une mollesse incroyable. J’ai pu rider tous les XXL d’Europe et c’est de loin le plus chiant. Il ne se passe absolument rien dans ce truc quoi sérieux, alors qu’on est supposé avoir de bons gros airtimes au sommet et une bonne poussée de G en bas. Enfin bref.
En revanche, le DecaDance c’est tout autre chose. Je crois que je ne l’ai jamais vu aussi en forme! Quel pied de le faire de nuit! L’ambiance est totalement différente et en plus la fête était bondée et les gens étaient à fond dans l'ambiance. Bref c'était royal.
Le DecaDance ça se ride debout messieurs!
Une fois nos tours de manèges terminés, nous nous dirigeons vers la station de métro la plus proche et rentrons afin de nous préparer pour la première étape de ce trip aux Pays-Bas.
Nous pouvons donc ici commencer la deuxième journée de ce trip, que je vais sobrement intituler :
JOUR 2 - La fête à Tilburg
A noter que pour cette partie ne contient que mes avis. Androushka a rédigé ses avis pour la partie du trip qui se passe en Italie. Je vais tout de même essayer d'incruster ses ressentis afin que le trip soit un peu plus varié.
Il est sûrement inutile de vous préciser qu’Androushka et moi sommes également de grands passionnés de fête foraine, par conséquent pour ce trip on a décidé de mixer les deux. Dès le lendemain de notre arrivée, on prend le train de Bruxelles en direction de Tilburg, avec un changement par la très belle et très originale gare d’Anvers, où les voies se superposent sur plusieurs niveaux sous une magnifique verrière.
L'immonde verrière de Strasbourg peut cordialement aller se rhabiller
Nous embarquons dans un train express qui emprunte les voies à grande vitesse.
A peu près 1h de train plus tard, nous arrivons donc à Tilburg où nous découvrons avec joie que notre hôtel se situe en plein milieu de la foire, qui plus est juste en face d’un des métiers que nous avions le plus envie de faire. Parce que oui, ici la fête est en plein dans le centre ville, avec une tour de chute en face d’une église, un flume sur un énorme carrefour et un BreakDance en face d’un Taco Bell. On ne va pas faire un trip complet de cette fête vu que ça n'intéresse pas tout le monde, juste parler de quelques métiers qui nous semblent intéressants.
Celui qui ouvre le bal est un de nos coups de coeur de cette année, le Reactor. Si certains d'entre vous ont été sur des fêtes foraines dans le Nord de la France, ce métier ne vous est peut-être pas inconnu puisqu'il s'agit de l'ancien Dream's Live. Il a été rapatrié d'Angleterre pas plus tard que cette année avec une transformation complète et réussie.
J'étais habitué aux Take Off donc je m'attendais à un truc semblable, et il s'est au final avéré que c'était totalement différent. Lorsque le bras est levé et que la nacelle frôle les 90°, c'est une sensation à la fois planante et écrasante car la force centrifuge reste omniprésente. En revanche, quand il est au sol, c'est là que ça envoie du lourd. On est collés au siège sans pouvoir bouger pendant de longues minutes.
Vous ajoutez à ça un tour d'environ 5 minutes et vous avez là une très bonne attraction.
La tête dans les arbres!
On est ensuite passés sur une pieuvre de notre regretté Anton Schwarzkopf. Il s'agit ici d'un modèle Monster 3 récemment apporté d'Ukraine, répondant au nom de Power Polyp. Fun fact, c'est la dernière à avoir été produite par Schwarzkopf avec une sortie d'usine en 1991.
En ce qui concerne le ride, autant les grands-huits d'Anton étaient plus centrés sur les G positifs avec des points à +5g, autant ici on se retrouve avec une véritable machine à Airtime.
Oubliez d’office les pieuvres moisies que nous avons en France, elles n’ont absolument rien à voir avec la série “Monster” de Schwarzkopf. Sans compter celle là, j’avais déjà 9 Polyp Schwarzkopf à mon actif, toutes des Monster III, mais aucune n’égalait celle-ci en terme d’airtime. On décollait littéralement du siège, parfois presque jusqu’à passer au dessus de la lap bar… Et c’était comme ça pendant 5 minutes non-stop. Et c’est juste génial. Un coup vous êtes à droite, puis l'instant d'après vous vous retrouvez plaqué sur la gauche de la nacelle le tout sans toucher le siège.
Le petit plus c'est qu'ici on ne peut pas vous serrer la lap bar comme pas possible, vous avez facilement 10cm entre vos cuisses et la barre. Jouissance assurée.
Les airtimes de malade c'est par ici!
C'était un peu nos deux coups de coeur absolus de cette foire. Mais autrement, il y avait aussi beaucoup d'autres attractions, comme ce TopScan de fabrication artisanale :
Le très populaire Ghost Rider, le seul Booster Huss en activité :
Plus petit qu'un Capriolo mais tout aussi puissant, le Furioso "NoLimits", anciennement français :
Enfin, une FreeFall Funtime de 90m avec nacelle rotative et un Tilt!
Et pour finir, une petite photo prise de je ne sais plus où pour vous montrer l'emplacement de la fête en plein dans la ville :
Après tous ces tours de manège, voilà qu'il est déjà 00h30. On a un peu la dalle du coup on va se péter le bide à l'hôtel, en ramenant du Domino's et du McDo. Je pense qu'on s'est goinfrés d'au moins 1500 calories ce soir là juste avant de dormir.
A 1h, la fête touche à sa fin mais Tilburg ne s'endort pas pour autant puisque bien des bars et boîtes de nuit sont encore ouverts autour de l'hôtel.
Vers 2h30, nous allons nous coucher, terminant ainsi ce 2eme jour qui fut fantastique.
JOUR 3 - Efteling : Une déception féerique
Le lendemain, réveil assez chill en fin de matinée, petit tour sur la foire encore fermée pour prendre quelques photos, passage par l’office du tourisme pour prendre des drapeaux, puis ensuite direction la gare routière pour prendre le bus vers Efteling parce qu’il fait beau. (J’ai voulu continuer les rimes, désolé). Fun fact, le chauffeur de bus parlait un peu français du coup on a discuté pendant le trajet, et il s’est avéré qu’il avait bossé à Efteling par le passé! Il nous a proposé de nous rejoindre au parc à la fin de son service, chose qu’on a accepté avec joie. Du coup, de 17h à 23h on était dans le parc avec le chauffeur de bus qui nous y a emmené, c’était assez mémorable pour le coup!
Mais retournons au début de notre journée au parc. Passé les 15 minutes de bus, nous voici arrivé à l’arrêt d’Efteling. Première impression, le parking est tout bonnement gigantesque.
Pour ma part, ce parc ne m’a jamais attiré, principalement pour son manque d’attractions. N’en déplaise aux fans de ce lieu dit féerique, je n’ai jamais vraiment compris la hype qu’il y avait autour de ce parc. Il m’a toujours paru vide d’attractions, avec des coasters très courts, au niveau du parcours (Baron), ou de la durée (Joris) et un manque cruel de flat rides que j’affectionne tant. D’autant que je ne suis pas forcément un fan de Dark Rides, pour le coup ce parc n’avait pas grand chose pour me plaire.
Pour le belge, en revanche, ça fait plusieurs années qu’il souhaite me le faire découvrir, et autant d’années que je refusais. Cette année, avec toutes les rumeurs circulant autour de l’avenir du Bobsleigh, j’ai bien voulu qu’on y aille afin de pouvoir le tester. (Les rumeurs se sont au final avérées être vraies, sad thing).
On passe donc l’imposante entrée vers 12h30, avec plus de 10h devant nous pour découvrir le parc. La Main Street est… Vide. Des arbres. C’est ni beau, ni moche, c’est même assez agréable de ne pas être entourés de bâtiments pour une fois, et ça nous met un peu dans l’ambiance nature/forêt enchantée du parc.
En avançant un peu, on commence à apercevoir le dernier ride en date, Baron 1898, qu'on fera un peu plus tard.
J'y reviendrais par après mais en effet, c'est très petit pour une dive.
On arrive rapidement dans la zone où tous les coasters sont regroupés. Pour ma part, j’aurais voulu commencer par le Bob, car c’était un peu la raison principale de ma visite. Bah il est fermé. Il l’était déjà depuis quelques jours mais j’avais espoir qu’il soit ouvert aujourd’hui, et bah que dalle. Du coup sur les coups de 13h on embarque pour Joris qui pointe à 30min.
D'accord, ça a l'air bien fun ce truc.
Joris en de Draak - Eau (x2) - Feu (x1).
Première constatation, la file n’est pas thématisée, elle se contente de passer entre les deux voies du ride. Arrivés devant la station, je me rend compte qu’elle est assez minimaliste de l’extérieur. De la tôle peinte, un peu façon Arthur à EP. Moi qui m’attendais à avoir une superbe théma dans le parc, me voilà un poil déçu.
Enfin bref, Androushka me dit à l'oreille que le côté "Eau" est le meilleur. Du coup on embarque dans le train flotte. On se tapera le rang du milieu, you-pi.
On quitte la station sur une petite drop afin de rejoindre le lift. Quand on est habitué à Wodan, tout de suite ça fait plus petit.
Une dizaine de secondes plus tard, nous voilà au sommet, on attaque le demi-tour avant de se vautrer dans la drop toute droite. Original pour du GCI qui est habitué à faire des drop soit en virage, soit en S, enfin bref de toutes les formes imaginables mais pas droites. Elle fait son petit effet, mais elle est quand même bien moins sensationnelle que celle du confrère Allemand.
En revanche, ce qui n’est pas Wodan non plus, c’est l’espèce de Triple-Up qui suit et qui est tout bonnement excellent. On décolle du siège 3 fois de suite à un intervalle très réduit, et c’est jouissif. C’est un peu ce genre de truc qu’il manque au GCI de Rust et ça tombe bien car Joris en est rempli. Sur ce truc, on passe la moitié du temps à décoller du siège à toute blinde sur un parcours tortueux au possible. Entre G latéraux, G négatifs et les deux ensembles, sans oublier une vitesse constante sur tout le parcours, ce petit GCI aura été mon coaster favori au parc. Quelle petite bombe!
Pour ce qui est d'Androushka, il a longtemps essayé de me convaincre que Joris était mieux que Wodan. J'étais assez dubitatif sur le sujet mais il avait bien raison. Pour lui, ce GCI est comme dans ses souvenirs : Bourré d'airtimes, un layout tortueux au possible et avec des G latéraux de partout.
La suite ça se passe au Python. Nous y découvrons un système de “pass”, on sélectionne une plage horaire à laquelle on peut embarquer et pendant ce temps on peut profiter des autres attractions. Je trouve l’idée tout bonnement géniale, au lieu de perdre notre temps dans une file d’attente on peut profiter d’une autre attraction! J’espère qu’elle sera reconduite à une ou deux autres attractions du parc.
Vu que nous avons rendez-vous à peu près 1h plus tard, nous embarquons dans la file du Hollandais Volant.
Ca fait plouf mais ça mouille pas.
Vliegender Hollander (x1)
Seul coaster vraiment thématisé du parc, le Hollandais Volant est également le seul coaster de Kumbak. Et heureusement.
La théma de la file d’attente est vraiment grandiose, et en plus cette dernière est climatisée. Quand on sait les fours que sont certaines autres file en indoor (Wodan, Winja’s, Poseidon…) ça fait clairement du bien. D’autant qu’ici, c’est long. Très long. Et en plus, le type devant nous a pété à deux reprises, laissant s’échapper une douce odeur à en faire couler les yeux.
Arrivé en station, je suis pour ma part surpris et émerveillé par la beauté de la station. C’est vraiment poussé et et très réaliste!
Nous embarquons maintenant à l’arrière du bateau qui est assez serré, enfin venant d’un type qui fait 1m90, pour trouver un train spacieux il faut aller sonner chez B&M.
Passons maintenant au ride. Il dispose d’une partie Dark Ride qui fait un peu penser à Piraten in Batavia. Elle ne m’a pas marqué plus que ça et pour preuve je ne m’en souviens presque plus..
Nous arrivons dans le lift où nous faisons face à un rideau d’eau qui projette une cinématique. Pendant ce temps, je me prend de la flotte dans la gueule. Nous continuons notre ascension jusqu’à ce qu’une porte s’ouvre, nous jetant dans une first drop en virage.
Et ici, ça annonce la couleur. Absolument aucune sensation ressentie de tout le ride. Pas une poussée de G, pas un floater sur le CamelBack, rien dans le Horseshoe, bref, vide de sensation.
En revanche on retrouve quelques beaux à-coups et transitions un peu foireuses à plusieurs endroits dans un parcours mine de rien assez court et très basique.
Enfin, le splash ne nous envoie pas une goutte dans la gueule. C’est con, car il faisait très chaud ce jour là, le continent étant traversé par la vague de chaleur qui nous a privé d’air respirable pendant un long moment.
Il est d’autant plus dommage de ne pas avoir agrémenté le retour en station de jets d’eau ou d’effets divers comme c’est le cas sur Atlantica et ses fameux canons à eau, ça aurait pu donner au moins une chance d’être un minimum mouillé.
Passé ce ride bouseux, il est l’heure pour nous de faire Python.
Python (x2).
D’emblée, ce ride m’a quelque peu impressionné par sa hauteur. Le bazar est quand même fichtrement haut et c’est regrettable de ne pas avoir utilisé cette hauteur pour prolonger le parcours lors du retrack, mais je ne vais pas relancer ici un débat houleux qui a déjà été évoqué et clôturé dans le topic du retrack.
Ces nouveaux trains Vekoma sont quand même bien confortables. Les vestes m’ont parues moins lourdes que sur Speed of Sound bizarrement! Cependant, j’ai toujours une préférence pour les trains Arrow, vous savez, les trucs carrés. Ne me demandez pas pourquoi..
Nous entamons donc le lift très haut et très lent. On a mis plus de temps à gravir les 30m de Python que les 73m de SilverStar.
En revanche, ce qui a suivi était quand même plus agréable que la bousasse allemande.
On a ici une fameuse Straight Drop qui possède encore les vieux rails Vekoma/Arrow. La transition se fait dans le bas de celle-ci, et on ne la sent absolument pas. Pas un petit truc, un petit coup, une petite vibration, rien. C’est lisse comme de la soie.
Les deux loopings sont basiques mais rigolos, et la petite bosse qui suit a été très bien reprofilée. Nous avous tous les deux sentis un petit flottement très agréable dessus, alors qu’on ne s’y attendait pas du tout.
Ce qui fait drôle en revanche, c’est de ne pas avoir à appuyer contre le harnais pour ne pas se manger une tarte à l’entrée des Corkscrew tant celle-ci a bien été refaite. Les deux retournements sont efficaces, je sais pas si c’est parce qu’ils sont moins serrés que chez les autres constructeurs mais on a vraiment cette sensation de retournement sur les Corkscrew Vekoma, et personnellement j’adore!
L’helix qui marque la fin de parcours a donné quelques petits G positifs assez inattendus, clôturant en beauté cette courte expédition.
Alors du coup, ce Python 2.0, il vaut quoi?
Bien mine de rien, il est génial. Je comprend tout à fait ceux qui critiquaient le layout peu évolué comparé à ce qui se fait aujourd’hui, c’est clair que c’est pas une dinguerie, mais c’est très efficace et très fluide! On a ici un très bon grand-huit, très fluide, court mais efficace. Je ne pensais pas que j’allais tant apprécier cet engin et pourtant!
Androushka, c'est le type que j'ai entendu prier pour que ça soit fluide dans la first drop. Il trouvait déjà l'ancienne version parfaitement fluide. Je ne saurais dire si c'est vrai ou pas, mais le fait est qu'il a tout autant apprécier cette nouvelle version que moi.
Après cette expérience très positive, on se dirige vers l’avant dernier crédit du parc, Baron 1898.
Cette dive est très petite, très courte, et très jolie. Ici la thématisation est plus poussée mais limitée à la station et au lift. Le petit Pre-Show est sympathique mais ne j’ai pas compris un seul mot, heureusement que notre chauffeur de bus préféré nous a fait une petite traduction en anglais!
On l’a fait à un peu tous les rangs je crois, mais il n’y en a pas un qui m’a marqué plus qu’un autre. Le premier rang est pas mal pour la vue de la drop. Cette dernière est ridiculement petite mais fait son petit effet, et elle envoie une belle petite dose de G positifs au bas de la drop!
Pour ma part, la vue étant brouillée par la brume et l’éblouissement, je n’ai pas vraiment vu l’immelmann passé, ni senti d’ailleurs. En revanche, le ZGR était bien planant, c’est assez original de le passer sur l’extérieur!
L’helix donne quelques petits G perdus et l’espèce de Bunny Hop envoie un bon airtime surprenant, et enfin ces brakes!!!
Bah ils ont freinés. Voilà, fin du suspens.
Mon verdict sur cette dive est encore aujourd’hui mitigé. C’est un bon grand huit, mais putain le layout est aussi simpliste que celui de Python, si ce n’est plus! Alors oui la drop et le ZGR sont sympa mais je trouve qu’Efteling aurait mieux fait d’investir dans quelque chose d’autre, comme un Floorless ou un petit Wing dans la veine de Raptor avec un vrai layout derrière. Baron aura été une déception pour ma part, même si j’ai apprécié la bécane, elle n’a pas su me convaincre.
Androushka lui l'a beaucoup plus appréciée dans sa globalité en revanche.
Avec tout ça, l’heure passe et il est bientôt 17h. Notre chauffeur de bus me prévient en message qu’il ne va plus tarder et on décide de l’attendre près du seul crédit qu’il nous reste à faire, à savoir Vogel-Rock, le cousin de TotNH. En l’attendant, on s’est fait un tour de Monsieur Cannibale, les tasses du parc.
J’adore faire les tasses dans les parcs quand je suis avec des amis, et quand je suis avec un abruti comme Androushka, c’est encore mieux. Sauf qu’ici les tasses sont horriblement lourdes à tourner, du coup on a vite abandonné, préférant nous boucher les oreilles pour ne pas avoir la musique dans la tête.
Raté.
Sortant de ce ride, Bus Driver nous dit qu’il est au parc et qu’il est en chemin vers Vogel Rock. Une dizaine de minute plus tard, ce dernier pointe le bout de son nez et nous nous engageons dans la file de Vogel Rock.
Beaucoup le préfèrent à Night Hawk, le décrivant comme étant plus puissant, plus intéressant, et j’en passe. En effet il est très chouette! On a une drop dont on ne voit pas la gueule, ainsi que quelques éléments surprenants le long du layout. On a même quelques éléments de théma, wouah!!! J’en attendais peut être un peu plus après les avis, mais je n’ai pas été spécialement déçu. La photo onride en témoigne.
Le T-Shirt "Space Adventure" (aka Goodbye Eurosat), c'est moua
Cette station est gigantesque.
Nous avons donc fait tous les crédits du parc. A peine sorti de Vogel Rock, nous nous enageons dans la Dark Ride adjacent, Carnival Quelquechose.
C’est sans doute le dark ride le plus kitsch qui puisse exister. Androushka l’a même qualifié de “raciste” (humour, bien sûr). Ajoutez à ça une musique beaucoup trop entêtante et un ride très long et vous avez le combo parfait pour faire une crise.
BONDOUR
Passé cette… Expérience, on se dirige vers la Mad House Vekoma qui nous présente deux PreShow beaucoup trop longs avec encore une fois la traduction de notre chauffeur de bus préféré qui connait le texte de la cinématique par coeur.
Une fois sur place, je me rend compte que contrairement à Fluch der Kassandra, il ‘ny a pas les petits bidules qui nous massent les fesses dans le siège. C’est une simple banquette en bois. Déception.
Le ride en lui même est plutôt bien fait, désorientant mais je lui préfère quand même la version de Rust. Et vu ce que je pense de ce parc actuellement, pour que je dise quelque chose de positif à son sujet il faut le faire.
Après ça nous nous dirigeons vers Droomvlucht, un Dark Ride Vekoma plutôt précurseur du genre Arthur que Mack nous a survendu. Ici on est suspendus, on tourne, et on a une petite partie qui peut s’apparenter à un Coaster vers la fin.
Les décors sont kitsch mais très, très jolis. L’ambiance est fabuleuse et je comprend que ce Dark Ride ait autant de popularité.
A la fin du ride, on fait une espèce d’énorme Helix à Jenesaispascombiende°, mais on tourne beaucoup, et l’accélération était très surprenante car on ne s’y attendait pas, mais alors pas du tout. Ca a ajouté une touche de fun à un ride déjà très bon.
Nous sortons donc de Droomvlucht très agréablement surpris. Sauf que le temps passe et nous voulons encore faire des rides. Nous nous engageons pour un second ride de Python et de Joris que je ne décrirais pas vu que c’est déjà fait plus haut. Il est à peu près 22h15, on voulait faire Symbollica, mais arrivé devant la file venait de fermer. Tant pis, pour ma part je m’en foutais un peu, même si Droomvlucht était très bon, ce n’est pas un bête Dark Ride qui allait me remplir de regrets. Du coup le temps de se promener il était presque 23h, heure à laquelle fermait le parc. On a pu assister à un bout de l’Aquatic Show sur les sons de Tiësto. Les frissons sont venus tous seuls lorsqu’Adagio for Strings a retenti. L’époque où ce type faisait vraiment de la musique, avant qu’il ne bascule du côté obscure en se contentant de mettre son nom sur tous les morceaux d’EDM du moment. Aaah, la belle époque.
Pardonnez la qualité minable de la photo
A proximité de l’entrée, nous remercions Dennie, notre chauffeur de bus préféré, pour ce superbe moment dans le parc où on aura échangé pas mal de chose, en plus de ça, on a pu travailler notre anglais vu qu’on a parlé la langue de Shakespear pendant les ¾ de la journée durant laquelle il était avec nous.
Nous marchons une petite dizaine de minutes afin de rejoindre les parents d’Androushka sur le parking de l’hôtel du parc qui nous attendent en voiture. Nous prenons ainsi la route pour Bruxelles. C’est ici que s’achève notre journée à Efteling.
C’est également le moment de faire un bilan de la journée.
Globalement, j’ai passé une bonne journée dans le parc. C’est très propre, joli, et surtout c’est aéré et arboré. On est pas submergé dans le parc, on respire par de longues allées entre la forêt et le grand lac qui nous éloignent des attractions et c’est très agréable.
Cependant, comme relevé plus haut le parc manque d’attractions diverses. Excepté les Dark Rides, bien sûr.
Ce parc aurait grandement besoin d’un coaster long et duquel on sortirait en faisait “Wow”. Il y a des possibilités énormes tant le parc a de place et il a vraiment besoin de l’exploiter. Mais à en juger par les nouveautés annoncées, on peut encore attendre très longtemps.
Il manque également cruellement de Flat Rides, en dehors du bateau pirate et de l’espèce de chenille, il n’y a rien. Il faudrait un balancier New-Gen style Frisbee ou un tournant du style Magic/BreakDance thématisé. Il n’y a pas besoin d’un truc “Omfg” comme un TopSpin ou un Shaker, car ici on voit clairement que le parc est axé familial.
Enfin, il faut absolument que le parc investisse dans un deuxième Water Ride. Ce parc manque vraiment d’un Flume. Piranha, le raft, a pointé à 70min toute la journée, du coup on s’en est privés et pourtant avec les 35° on aurait pas dit non à quelques éclaboussures, car le WaterCoaster ne fait clairement pas son travail ni au niveau “Water”, ni au niveau “Coaster”. C’est clairement une tâche dans le parc, son seul avantage est qu’il a une théma très poussée. Je ne serai pas surpris de le voir avoir un rencard avec la broyeuse dans les années à venir.
Autrement, le parc a également été je crois un peu survendu dans son délire "féerique", j'en attendais une expérience similaire à Phantasialand ou minimum Europa-Park en terme de théma, au final j'ai été extrêmement déçu par le manque de décors du parc. Dommage pour un endroit qui a tant d'espace à exploiter.
Je pense avoir tout dit en ce qui concerne Efteling.. Je vais donc terminer ce trip sur quelques photos en vrac.
La prochaine étape sera donc la partie Italienne de ce trip avec les 2 gros parcs italiens, à savoir Gardaland et Mirabilandia. J'essayerais de la poster le plus rapidement possible, et pour ce coup à il y aura les avis rédigés par Androushka également.
Schmoutz und bis bald!
Cette structure entièrement faite de bois est très impressionnante mine de rien
Et la petite photo "artistique" pour finir :
Comme l’année dernière, (puis comme en 2016 et 2015), avec Androushka, anciennement Baby-Coasterfan, on s’est lancés dans un trip à la découvertes de nouvelles contrées.
Ainsi, notre trip de l'an dernier m’a permis de découvrir Phantasialand avec émerveillement, mais aussi de déchanter complètement avec Walibi Holland. Chaque trip contenait une nouvelle destination, donc on découvrait de nouveaux trucs chaque année.
Pour ce trip 2k18, on a décidé d’être ambitieux et d’aller dans un pays plus éloigné. Dans les suggestions, est d’abord passés par la Pologne (Legendia + Energylandia), puis par l’Angleterre (BPB + Alton + Thorpe), puis encore par la Suède (Liseberg + Koldmarden + Gröna Lund), puis par l’Italie (Mira + Garda), puis on s’est re-renseignés sur l’Angleterre, puis sur la Pologne, et dans tout ce joyeux foutoir c’est finalement en Italie que nous nous sommes rendus car c’est ce qui semblait le plus simple en terme de transport (lololol) vu que dans les autres pays il faut avoir 21ans pour conduire.
Vu que comme l’an passé, je suis en charge de la rédaction du trip, je vais inclure mon départ de Strasbourg et mon arrivée.
Le plan était donc le suivant :
19.07 - Départ de Strasbourg vers Bruxelles (avec escale à Paris) + Foire du Midi
20.07 - Départ de Bruxelles vers Tilburg + Tilburgse Kermis
21.07 - Efteling + Retour à Bxl
22.07 - Foire du Midi
23.07 - Vol Charleroi - Bologne
24.07 - Gardaland
25.07 - Visite de Bologne
26.07 - Mirabilandia
27.07 - Vol Bologne + Köln
28.07 - Phantasialand
29.07 - Annakirmes Düren + Retour Bxl
01.08 - Retour à Strasbourg
Bien, maintenant que tout est dit concernant les préparatifs et le planning, il est grand temps de commencer l’aventure qui a pour moi commencée à la gare de Strasbourg de laquelle je suis parti en Ouigo vers Paris où j’avais un changement de train. Et honnêtement pour un train à 20€ je ne lui ai pas trouvé de quoi envier le TGV plein-pot, si ce n’est la laideur abominable des sièges. Niveau confort c’est tout à fait acceptable, le petit plus c’est les sièges individuels dans la salle du bas. C’est un bonheur de ne pas avoir à se taper quelqu’un à côté! Qui plus est, vu mon gabarit (1m90), j’ai eu largement de la place pour m’étaler et c’était très, très plaisant. J’ai même pu faire un petit coaster sur NL2 le temps du trajet!
Une fois arrivé à Paris Est, j’étais supposé prendre un Thalys à Paris Nord vers Bruxelles. Thalys que j’ai raté après m’être perdu entre la gare de l’Est et la gare du Nord avec l’aide du meilleur guide de Paris, aka Maverickmen. Je vous le conseille vivement! Du coup après avoir galérer comme un porc pour trouver un guichet ouvert à Paris Nord, j’ai du débourser 62€ d’imprévu pour prendre un autre train avec changement à Lille. Et devinez quoi? Le TGV que j’ai pris à Lille venait de Strasbourg. Je crois que ça s'appelle un troll.
J’arrive donc ENFIN à la gare de Bruxelles Midi avec un peu plus d’1h de retard. Ceci n'a pas empêcher ce cher Androushka d'arriver à la bourre, comme chaque année où je dois poireauter dans le hall dégueulasse de cette gare. Qui sait, peut-être qu'en 2019 il sera à l'heure? :roll:
Après avoir déposé mes bagages chez lui, on se rend à la Foire du Midi histoire de décompresser après ce long voyage à bord d’un tour de DecaDance, Polyp et XXL. Ce dernier est d’une mollesse incroyable. J’ai pu rider tous les XXL d’Europe et c’est de loin le plus chiant. Il ne se passe absolument rien dans ce truc quoi sérieux, alors qu’on est supposé avoir de bons gros airtimes au sommet et une bonne poussée de G en bas. Enfin bref.
En revanche, le DecaDance c’est tout autre chose. Je crois que je ne l’ai jamais vu aussi en forme! Quel pied de le faire de nuit! L’ambiance est totalement différente et en plus la fête était bondée et les gens étaient à fond dans l'ambiance. Bref c'était royal.
Le DecaDance ça se ride debout messieurs!
Une fois nos tours de manèges terminés, nous nous dirigeons vers la station de métro la plus proche et rentrons afin de nous préparer pour la première étape de ce trip aux Pays-Bas.
Nous pouvons donc ici commencer la deuxième journée de ce trip, que je vais sobrement intituler :
JOUR 2 - La fête à Tilburg
A noter que pour cette partie ne contient que mes avis. Androushka a rédigé ses avis pour la partie du trip qui se passe en Italie. Je vais tout de même essayer d'incruster ses ressentis afin que le trip soit un peu plus varié.
Il est sûrement inutile de vous préciser qu’Androushka et moi sommes également de grands passionnés de fête foraine, par conséquent pour ce trip on a décidé de mixer les deux. Dès le lendemain de notre arrivée, on prend le train de Bruxelles en direction de Tilburg, avec un changement par la très belle et très originale gare d’Anvers, où les voies se superposent sur plusieurs niveaux sous une magnifique verrière.
L'immonde verrière de Strasbourg peut cordialement aller se rhabiller
Nous embarquons dans un train express qui emprunte les voies à grande vitesse.
A peu près 1h de train plus tard, nous arrivons donc à Tilburg où nous découvrons avec joie que notre hôtel se situe en plein milieu de la foire, qui plus est juste en face d’un des métiers que nous avions le plus envie de faire. Parce que oui, ici la fête est en plein dans le centre ville, avec une tour de chute en face d’une église, un flume sur un énorme carrefour et un BreakDance en face d’un Taco Bell. On ne va pas faire un trip complet de cette fête vu que ça n'intéresse pas tout le monde, juste parler de quelques métiers qui nous semblent intéressants.
Celui qui ouvre le bal est un de nos coups de coeur de cette année, le Reactor. Si certains d'entre vous ont été sur des fêtes foraines dans le Nord de la France, ce métier ne vous est peut-être pas inconnu puisqu'il s'agit de l'ancien Dream's Live. Il a été rapatrié d'Angleterre pas plus tard que cette année avec une transformation complète et réussie.
J'étais habitué aux Take Off donc je m'attendais à un truc semblable, et il s'est au final avéré que c'était totalement différent. Lorsque le bras est levé et que la nacelle frôle les 90°, c'est une sensation à la fois planante et écrasante car la force centrifuge reste omniprésente. En revanche, quand il est au sol, c'est là que ça envoie du lourd. On est collés au siège sans pouvoir bouger pendant de longues minutes.
Vous ajoutez à ça un tour d'environ 5 minutes et vous avez là une très bonne attraction.
La tête dans les arbres!
On est ensuite passés sur une pieuvre de notre regretté Anton Schwarzkopf. Il s'agit ici d'un modèle Monster 3 récemment apporté d'Ukraine, répondant au nom de Power Polyp. Fun fact, c'est la dernière à avoir été produite par Schwarzkopf avec une sortie d'usine en 1991.
En ce qui concerne le ride, autant les grands-huits d'Anton étaient plus centrés sur les G positifs avec des points à +5g, autant ici on se retrouve avec une véritable machine à Airtime.
Oubliez d’office les pieuvres moisies que nous avons en France, elles n’ont absolument rien à voir avec la série “Monster” de Schwarzkopf. Sans compter celle là, j’avais déjà 9 Polyp Schwarzkopf à mon actif, toutes des Monster III, mais aucune n’égalait celle-ci en terme d’airtime. On décollait littéralement du siège, parfois presque jusqu’à passer au dessus de la lap bar… Et c’était comme ça pendant 5 minutes non-stop. Et c’est juste génial. Un coup vous êtes à droite, puis l'instant d'après vous vous retrouvez plaqué sur la gauche de la nacelle le tout sans toucher le siège.
Le petit plus c'est qu'ici on ne peut pas vous serrer la lap bar comme pas possible, vous avez facilement 10cm entre vos cuisses et la barre. Jouissance assurée.
Les airtimes de malade c'est par ici!
C'était un peu nos deux coups de coeur absolus de cette foire. Mais autrement, il y avait aussi beaucoup d'autres attractions, comme ce TopScan de fabrication artisanale :
Le très populaire Ghost Rider, le seul Booster Huss en activité :
Plus petit qu'un Capriolo mais tout aussi puissant, le Furioso "NoLimits", anciennement français :
Enfin, une FreeFall Funtime de 90m avec nacelle rotative et un Tilt!
Et pour finir, une petite photo prise de je ne sais plus où pour vous montrer l'emplacement de la fête en plein dans la ville :
Après tous ces tours de manège, voilà qu'il est déjà 00h30. On a un peu la dalle du coup on va se péter le bide à l'hôtel, en ramenant du Domino's et du McDo. Je pense qu'on s'est goinfrés d'au moins 1500 calories ce soir là juste avant de dormir.
A 1h, la fête touche à sa fin mais Tilburg ne s'endort pas pour autant puisque bien des bars et boîtes de nuit sont encore ouverts autour de l'hôtel.
Vers 2h30, nous allons nous coucher, terminant ainsi ce 2eme jour qui fut fantastique.
JOUR 3 - Efteling : Une déception féerique
Le lendemain, réveil assez chill en fin de matinée, petit tour sur la foire encore fermée pour prendre quelques photos, passage par l’office du tourisme pour prendre des drapeaux, puis ensuite direction la gare routière pour prendre le bus vers Efteling parce qu’il fait beau. (J’ai voulu continuer les rimes, désolé). Fun fact, le chauffeur de bus parlait un peu français du coup on a discuté pendant le trajet, et il s’est avéré qu’il avait bossé à Efteling par le passé! Il nous a proposé de nous rejoindre au parc à la fin de son service, chose qu’on a accepté avec joie. Du coup, de 17h à 23h on était dans le parc avec le chauffeur de bus qui nous y a emmené, c’était assez mémorable pour le coup!
Mais retournons au début de notre journée au parc. Passé les 15 minutes de bus, nous voici arrivé à l’arrêt d’Efteling. Première impression, le parking est tout bonnement gigantesque.
Pour ma part, ce parc ne m’a jamais attiré, principalement pour son manque d’attractions. N’en déplaise aux fans de ce lieu dit féerique, je n’ai jamais vraiment compris la hype qu’il y avait autour de ce parc. Il m’a toujours paru vide d’attractions, avec des coasters très courts, au niveau du parcours (Baron), ou de la durée (Joris) et un manque cruel de flat rides que j’affectionne tant. D’autant que je ne suis pas forcément un fan de Dark Rides, pour le coup ce parc n’avait pas grand chose pour me plaire.
Pour le belge, en revanche, ça fait plusieurs années qu’il souhaite me le faire découvrir, et autant d’années que je refusais. Cette année, avec toutes les rumeurs circulant autour de l’avenir du Bobsleigh, j’ai bien voulu qu’on y aille afin de pouvoir le tester. (Les rumeurs se sont au final avérées être vraies, sad thing).
On passe donc l’imposante entrée vers 12h30, avec plus de 10h devant nous pour découvrir le parc. La Main Street est… Vide. Des arbres. C’est ni beau, ni moche, c’est même assez agréable de ne pas être entourés de bâtiments pour une fois, et ça nous met un peu dans l’ambiance nature/forêt enchantée du parc.
En avançant un peu, on commence à apercevoir le dernier ride en date, Baron 1898, qu'on fera un peu plus tard.
J'y reviendrais par après mais en effet, c'est très petit pour une dive.
On arrive rapidement dans la zone où tous les coasters sont regroupés. Pour ma part, j’aurais voulu commencer par le Bob, car c’était un peu la raison principale de ma visite. Bah il est fermé. Il l’était déjà depuis quelques jours mais j’avais espoir qu’il soit ouvert aujourd’hui, et bah que dalle. Du coup sur les coups de 13h on embarque pour Joris qui pointe à 30min.
D'accord, ça a l'air bien fun ce truc.
Joris en de Draak - Eau (x2) - Feu (x1).
Première constatation, la file n’est pas thématisée, elle se contente de passer entre les deux voies du ride. Arrivés devant la station, je me rend compte qu’elle est assez minimaliste de l’extérieur. De la tôle peinte, un peu façon Arthur à EP. Moi qui m’attendais à avoir une superbe théma dans le parc, me voilà un poil déçu.
Enfin bref, Androushka me dit à l'oreille que le côté "Eau" est le meilleur. Du coup on embarque dans le train flotte. On se tapera le rang du milieu, you-pi.
On quitte la station sur une petite drop afin de rejoindre le lift. Quand on est habitué à Wodan, tout de suite ça fait plus petit.
Une dizaine de secondes plus tard, nous voilà au sommet, on attaque le demi-tour avant de se vautrer dans la drop toute droite. Original pour du GCI qui est habitué à faire des drop soit en virage, soit en S, enfin bref de toutes les formes imaginables mais pas droites. Elle fait son petit effet, mais elle est quand même bien moins sensationnelle que celle du confrère Allemand.
En revanche, ce qui n’est pas Wodan non plus, c’est l’espèce de Triple-Up qui suit et qui est tout bonnement excellent. On décolle du siège 3 fois de suite à un intervalle très réduit, et c’est jouissif. C’est un peu ce genre de truc qu’il manque au GCI de Rust et ça tombe bien car Joris en est rempli. Sur ce truc, on passe la moitié du temps à décoller du siège à toute blinde sur un parcours tortueux au possible. Entre G latéraux, G négatifs et les deux ensembles, sans oublier une vitesse constante sur tout le parcours, ce petit GCI aura été mon coaster favori au parc. Quelle petite bombe!
Pour ce qui est d'Androushka, il a longtemps essayé de me convaincre que Joris était mieux que Wodan. J'étais assez dubitatif sur le sujet mais il avait bien raison. Pour lui, ce GCI est comme dans ses souvenirs : Bourré d'airtimes, un layout tortueux au possible et avec des G latéraux de partout.
La suite ça se passe au Python. Nous y découvrons un système de “pass”, on sélectionne une plage horaire à laquelle on peut embarquer et pendant ce temps on peut profiter des autres attractions. Je trouve l’idée tout bonnement géniale, au lieu de perdre notre temps dans une file d’attente on peut profiter d’une autre attraction! J’espère qu’elle sera reconduite à une ou deux autres attractions du parc.
Vu que nous avons rendez-vous à peu près 1h plus tard, nous embarquons dans la file du Hollandais Volant.
Ca fait plouf mais ça mouille pas.
Vliegender Hollander (x1)
Seul coaster vraiment thématisé du parc, le Hollandais Volant est également le seul coaster de Kumbak. Et heureusement.
La théma de la file d’attente est vraiment grandiose, et en plus cette dernière est climatisée. Quand on sait les fours que sont certaines autres file en indoor (Wodan, Winja’s, Poseidon…) ça fait clairement du bien. D’autant qu’ici, c’est long. Très long. Et en plus, le type devant nous a pété à deux reprises, laissant s’échapper une douce odeur à en faire couler les yeux.
Arrivé en station, je suis pour ma part surpris et émerveillé par la beauté de la station. C’est vraiment poussé et et très réaliste!
Nous embarquons maintenant à l’arrière du bateau qui est assez serré, enfin venant d’un type qui fait 1m90, pour trouver un train spacieux il faut aller sonner chez B&M.
Passons maintenant au ride. Il dispose d’une partie Dark Ride qui fait un peu penser à Piraten in Batavia. Elle ne m’a pas marqué plus que ça et pour preuve je ne m’en souviens presque plus..
Nous arrivons dans le lift où nous faisons face à un rideau d’eau qui projette une cinématique. Pendant ce temps, je me prend de la flotte dans la gueule. Nous continuons notre ascension jusqu’à ce qu’une porte s’ouvre, nous jetant dans une first drop en virage.
Et ici, ça annonce la couleur. Absolument aucune sensation ressentie de tout le ride. Pas une poussée de G, pas un floater sur le CamelBack, rien dans le Horseshoe, bref, vide de sensation.
En revanche on retrouve quelques beaux à-coups et transitions un peu foireuses à plusieurs endroits dans un parcours mine de rien assez court et très basique.
Enfin, le splash ne nous envoie pas une goutte dans la gueule. C’est con, car il faisait très chaud ce jour là, le continent étant traversé par la vague de chaleur qui nous a privé d’air respirable pendant un long moment.
Il est d’autant plus dommage de ne pas avoir agrémenté le retour en station de jets d’eau ou d’effets divers comme c’est le cas sur Atlantica et ses fameux canons à eau, ça aurait pu donner au moins une chance d’être un minimum mouillé.
Passé ce ride bouseux, il est l’heure pour nous de faire Python.
Python (x2).
D’emblée, ce ride m’a quelque peu impressionné par sa hauteur. Le bazar est quand même fichtrement haut et c’est regrettable de ne pas avoir utilisé cette hauteur pour prolonger le parcours lors du retrack, mais je ne vais pas relancer ici un débat houleux qui a déjà été évoqué et clôturé dans le topic du retrack.
Ces nouveaux trains Vekoma sont quand même bien confortables. Les vestes m’ont parues moins lourdes que sur Speed of Sound bizarrement! Cependant, j’ai toujours une préférence pour les trains Arrow, vous savez, les trucs carrés. Ne me demandez pas pourquoi..
Nous entamons donc le lift très haut et très lent. On a mis plus de temps à gravir les 30m de Python que les 73m de SilverStar.
En revanche, ce qui a suivi était quand même plus agréable que la bousasse allemande.
On a ici une fameuse Straight Drop qui possède encore les vieux rails Vekoma/Arrow. La transition se fait dans le bas de celle-ci, et on ne la sent absolument pas. Pas un petit truc, un petit coup, une petite vibration, rien. C’est lisse comme de la soie.
Les deux loopings sont basiques mais rigolos, et la petite bosse qui suit a été très bien reprofilée. Nous avous tous les deux sentis un petit flottement très agréable dessus, alors qu’on ne s’y attendait pas du tout.
Ce qui fait drôle en revanche, c’est de ne pas avoir à appuyer contre le harnais pour ne pas se manger une tarte à l’entrée des Corkscrew tant celle-ci a bien été refaite. Les deux retournements sont efficaces, je sais pas si c’est parce qu’ils sont moins serrés que chez les autres constructeurs mais on a vraiment cette sensation de retournement sur les Corkscrew Vekoma, et personnellement j’adore!
L’helix qui marque la fin de parcours a donné quelques petits G positifs assez inattendus, clôturant en beauté cette courte expédition.
Alors du coup, ce Python 2.0, il vaut quoi?
Bien mine de rien, il est génial. Je comprend tout à fait ceux qui critiquaient le layout peu évolué comparé à ce qui se fait aujourd’hui, c’est clair que c’est pas une dinguerie, mais c’est très efficace et très fluide! On a ici un très bon grand-huit, très fluide, court mais efficace. Je ne pensais pas que j’allais tant apprécier cet engin et pourtant!
Androushka, c'est le type que j'ai entendu prier pour que ça soit fluide dans la first drop. Il trouvait déjà l'ancienne version parfaitement fluide. Je ne saurais dire si c'est vrai ou pas, mais le fait est qu'il a tout autant apprécier cette nouvelle version que moi.
Après cette expérience très positive, on se dirige vers l’avant dernier crédit du parc, Baron 1898.
Cette dive est très petite, très courte, et très jolie. Ici la thématisation est plus poussée mais limitée à la station et au lift. Le petit Pre-Show est sympathique mais ne j’ai pas compris un seul mot, heureusement que notre chauffeur de bus préféré nous a fait une petite traduction en anglais!
On l’a fait à un peu tous les rangs je crois, mais il n’y en a pas un qui m’a marqué plus qu’un autre. Le premier rang est pas mal pour la vue de la drop. Cette dernière est ridiculement petite mais fait son petit effet, et elle envoie une belle petite dose de G positifs au bas de la drop!
Pour ma part, la vue étant brouillée par la brume et l’éblouissement, je n’ai pas vraiment vu l’immelmann passé, ni senti d’ailleurs. En revanche, le ZGR était bien planant, c’est assez original de le passer sur l’extérieur!
L’helix donne quelques petits G perdus et l’espèce de Bunny Hop envoie un bon airtime surprenant, et enfin ces brakes!!!
Bah ils ont freinés. Voilà, fin du suspens.
Mon verdict sur cette dive est encore aujourd’hui mitigé. C’est un bon grand huit, mais putain le layout est aussi simpliste que celui de Python, si ce n’est plus! Alors oui la drop et le ZGR sont sympa mais je trouve qu’Efteling aurait mieux fait d’investir dans quelque chose d’autre, comme un Floorless ou un petit Wing dans la veine de Raptor avec un vrai layout derrière. Baron aura été une déception pour ma part, même si j’ai apprécié la bécane, elle n’a pas su me convaincre.
Androushka lui l'a beaucoup plus appréciée dans sa globalité en revanche.
Avec tout ça, l’heure passe et il est bientôt 17h. Notre chauffeur de bus me prévient en message qu’il ne va plus tarder et on décide de l’attendre près du seul crédit qu’il nous reste à faire, à savoir Vogel-Rock, le cousin de TotNH. En l’attendant, on s’est fait un tour de Monsieur Cannibale, les tasses du parc.
J’adore faire les tasses dans les parcs quand je suis avec des amis, et quand je suis avec un abruti comme Androushka, c’est encore mieux. Sauf qu’ici les tasses sont horriblement lourdes à tourner, du coup on a vite abandonné, préférant nous boucher les oreilles pour ne pas avoir la musique dans la tête.
Raté.
Sortant de ce ride, Bus Driver nous dit qu’il est au parc et qu’il est en chemin vers Vogel Rock. Une dizaine de minute plus tard, ce dernier pointe le bout de son nez et nous nous engageons dans la file de Vogel Rock.
Beaucoup le préfèrent à Night Hawk, le décrivant comme étant plus puissant, plus intéressant, et j’en passe. En effet il est très chouette! On a une drop dont on ne voit pas la gueule, ainsi que quelques éléments surprenants le long du layout. On a même quelques éléments de théma, wouah!!! J’en attendais peut être un peu plus après les avis, mais je n’ai pas été spécialement déçu. La photo onride en témoigne.
Le T-Shirt "Space Adventure" (aka Goodbye Eurosat), c'est moua
Cette station est gigantesque.
Nous avons donc fait tous les crédits du parc. A peine sorti de Vogel Rock, nous nous enageons dans la Dark Ride adjacent, Carnival Quelquechose.
C’est sans doute le dark ride le plus kitsch qui puisse exister. Androushka l’a même qualifié de “raciste” (humour, bien sûr). Ajoutez à ça une musique beaucoup trop entêtante et un ride très long et vous avez le combo parfait pour faire une crise.
BONDOUR
Passé cette… Expérience, on se dirige vers la Mad House Vekoma qui nous présente deux PreShow beaucoup trop longs avec encore une fois la traduction de notre chauffeur de bus préféré qui connait le texte de la cinématique par coeur.
Une fois sur place, je me rend compte que contrairement à Fluch der Kassandra, il ‘ny a pas les petits bidules qui nous massent les fesses dans le siège. C’est une simple banquette en bois. Déception.
Le ride en lui même est plutôt bien fait, désorientant mais je lui préfère quand même la version de Rust. Et vu ce que je pense de ce parc actuellement, pour que je dise quelque chose de positif à son sujet il faut le faire.
Après ça nous nous dirigeons vers Droomvlucht, un Dark Ride Vekoma plutôt précurseur du genre Arthur que Mack nous a survendu. Ici on est suspendus, on tourne, et on a une petite partie qui peut s’apparenter à un Coaster vers la fin.
Les décors sont kitsch mais très, très jolis. L’ambiance est fabuleuse et je comprend que ce Dark Ride ait autant de popularité.
A la fin du ride, on fait une espèce d’énorme Helix à Jenesaispascombiende°, mais on tourne beaucoup, et l’accélération était très surprenante car on ne s’y attendait pas, mais alors pas du tout. Ca a ajouté une touche de fun à un ride déjà très bon.
Nous sortons donc de Droomvlucht très agréablement surpris. Sauf que le temps passe et nous voulons encore faire des rides. Nous nous engageons pour un second ride de Python et de Joris que je ne décrirais pas vu que c’est déjà fait plus haut. Il est à peu près 22h15, on voulait faire Symbollica, mais arrivé devant la file venait de fermer. Tant pis, pour ma part je m’en foutais un peu, même si Droomvlucht était très bon, ce n’est pas un bête Dark Ride qui allait me remplir de regrets. Du coup le temps de se promener il était presque 23h, heure à laquelle fermait le parc. On a pu assister à un bout de l’Aquatic Show sur les sons de Tiësto. Les frissons sont venus tous seuls lorsqu’Adagio for Strings a retenti. L’époque où ce type faisait vraiment de la musique, avant qu’il ne bascule du côté obscure en se contentant de mettre son nom sur tous les morceaux d’EDM du moment. Aaah, la belle époque.
Pardonnez la qualité minable de la photo
A proximité de l’entrée, nous remercions Dennie, notre chauffeur de bus préféré, pour ce superbe moment dans le parc où on aura échangé pas mal de chose, en plus de ça, on a pu travailler notre anglais vu qu’on a parlé la langue de Shakespear pendant les ¾ de la journée durant laquelle il était avec nous.
Nous marchons une petite dizaine de minutes afin de rejoindre les parents d’Androushka sur le parking de l’hôtel du parc qui nous attendent en voiture. Nous prenons ainsi la route pour Bruxelles. C’est ici que s’achève notre journée à Efteling.
C’est également le moment de faire un bilan de la journée.
Globalement, j’ai passé une bonne journée dans le parc. C’est très propre, joli, et surtout c’est aéré et arboré. On est pas submergé dans le parc, on respire par de longues allées entre la forêt et le grand lac qui nous éloignent des attractions et c’est très agréable.
Cependant, comme relevé plus haut le parc manque d’attractions diverses. Excepté les Dark Rides, bien sûr.
Ce parc aurait grandement besoin d’un coaster long et duquel on sortirait en faisait “Wow”. Il y a des possibilités énormes tant le parc a de place et il a vraiment besoin de l’exploiter. Mais à en juger par les nouveautés annoncées, on peut encore attendre très longtemps.
Il manque également cruellement de Flat Rides, en dehors du bateau pirate et de l’espèce de chenille, il n’y a rien. Il faudrait un balancier New-Gen style Frisbee ou un tournant du style Magic/BreakDance thématisé. Il n’y a pas besoin d’un truc “Omfg” comme un TopSpin ou un Shaker, car ici on voit clairement que le parc est axé familial.
Enfin, il faut absolument que le parc investisse dans un deuxième Water Ride. Ce parc manque vraiment d’un Flume. Piranha, le raft, a pointé à 70min toute la journée, du coup on s’en est privés et pourtant avec les 35° on aurait pas dit non à quelques éclaboussures, car le WaterCoaster ne fait clairement pas son travail ni au niveau “Water”, ni au niveau “Coaster”. C’est clairement une tâche dans le parc, son seul avantage est qu’il a une théma très poussée. Je ne serai pas surpris de le voir avoir un rencard avec la broyeuse dans les années à venir.
Autrement, le parc a également été je crois un peu survendu dans son délire "féerique", j'en attendais une expérience similaire à Phantasialand ou minimum Europa-Park en terme de théma, au final j'ai été extrêmement déçu par le manque de décors du parc. Dommage pour un endroit qui a tant d'espace à exploiter.
Je pense avoir tout dit en ce qui concerne Efteling.. Je vais donc terminer ce trip sur quelques photos en vrac.
La prochaine étape sera donc la partie Italienne de ce trip avec les 2 gros parcs italiens, à savoir Gardaland et Mirabilandia. J'essayerais de la poster le plus rapidement possible, et pour ce coup à il y aura les avis rédigés par Androushka également.
Schmoutz und bis bald!
Cette structure entièrement faite de bois est très impressionnante mine de rien
Et la petite photo "artistique" pour finir :