La Mer de Sable – 24 juillet 2021
NB : la plupart des photos sont de Fzs600
Réveil difficile à 8h, après une courte nuit. On se prépare tranquillement, prend un café et dégomme le sachet de petits pains. Décollage imminent : on dépose Ted à la gare, on retourne kidnapper Samy chez lui et direction la campagne de l’Oise, à Ermenonville. Passage obligé à côté de Roissy, je regarde les avions atterrir et décoller telle une vache.
10h40, nous arrivons sur le parking, pas mal rempli. Pour rentrer sur le parking, il ne faut pas avoir une voiture large… et bien viser ! Nico nous rejoint pour la journée. Une file d’attente s’est formée pour le contrôle des pass.
Samy part acheter sa place ; je les avais acheté en amont.
Dernier parc de ce long périple de juillet 2021
Nous voilà désormais dans le parc, le 7ème en moins de 15 jours. Je laisse les connaisseurs me guider. Je prends un plan pour le souvenir. A l’entrée, les 1ères attractions proposées sont le spinning SBF, le train « touristique », un Disko, des montgolfières et un « splash battle » Zamperla. Bref pas de quoi mettre l’eau à la bouche.
Du rêve plein les yeux
Je ferais bien une petite sieste…
Nous nous enfonçons plus loin dans le parc et commençons notre journée par Cheyenne River, le flume du parc, avant que celui-ci ne soit pris d’assaut ; il va faire chaud aujourd’hui.
Sourires
Vient notre tour, à quatre dans la bûche, il y a moyen d’être mouillés ! On met Samy devant, il nous protègera. La bûche prend le lift puis une première petite drop, qui est inoffensive. On se balade le long d’un décor… presque inexistant et où le silence règne. Sympa… Cela dit, le canal est très bien enfoui dans le sol.
2ème lift puis de nouveau une balade dans une forêt sans âme. 3ème mini lift avant la grande drop qui n’en fini pas ! Bonnes éclaboussures, Samy prend quasiment tout pour nous
Une drop sans fin !
Le flume est bien mais un effort d’ambiance, notamment au niveau de la musique serait le bienvenu.
Les chaises volantes, située en hauteur par rapport aux allées
Petite pause pipi avant… la pause dej’. Eh oui, on a déjà faim ! On a repéré un peu avant un resto qui fait salade bar, parfait pour manger des légumes !
Joie et bonne humeur
La salade n’est pas dégueu et son prix est correct.
Nos estomacs remplis, nous reprenons la visite du parc et allons rider notre 1ère montagne russe de la journée :
Tiger Express.
A peine 5 min d’attente pour ce ride d’exception. Devant avec Samy, la lap bar est commune, ce qui signifie : « accroche toi Louise, tu peux voler ! ». Une fois engagés sur la série des virages en épingles, on ne peut que constater que les freins sont inexistants et que le restant du parcours va être rude. Le long virage, la sorte de ligne droite très peu freinée ainsi que les deux virages avant la drop sont douloureux. Cette dernière me fait mettre debout d’ailleurs. Les deux autres virages suivants avant les bunnys hops font bien mal aussi ; mention spéciale au « mini-virage » bien sec et saccadé qui nous fait lâcher de gros outch pwaa.
On connait trop bien ces modèles mais celui-ci est bien pourri dans sa catégorie. Le coaster offre une photo on-ride mais on ne nous voit pas tous les quatre.
Petit tour sur le pont suspendu ; bien plus fun que Tiger Express
Bien que le coaster soit pourri, je vais en refaire un tour, pour que Laurent puisse me prendre ma souffrance en photo. Samy me rejoint dans ma débilité. Une photo en 4K (60fps), ça vaut bien un second tour, non ?
La souffrance personnifiée
Fini les conneries, on se dirige vers le point culminant du parc pour tester la nouveauté 2021, Silver Mountain. Avant cela, petit arrêt à l’attraction La Ruée vers l’Or, une sorte de break dance construit par Zierer. Laurent et moi laissons tomber. D’extérieur, les wagons ont tantôt l’air de limite rester fixes, tantôt de se mettre à spinner d’une manière assez impressionnante. J’ai bien fait de ne pas monter dedans.
Stratégie de placement pour un meilleur déséquilibre et donc plus de rotations
Stratégie rendant deux hommes heureux
Un groupe d’aventuriers allant affronter les dangers de la mine
Ils ont trouvé l’entrée
Nous arrivons devant
Silver Mountain, qui est dans l’ensemble bien intégré avec la présence de bâtiments et l’environnement naturel autour. On s’engouffre dans la file, s’attendant à de l’ambiance musicale… Non
c’est mort, hormis une boucle de 3s (oui, trois secondes) où l’on entend des coups de pioches et sur laquelle on a rajouté de temps à autre des bouts de phrases. L’intégration sonore, ce n’est pas leur truc chez eux. Dans la gare, ce n’est pas mieux : c’est la même chose.
Le train arrive, on se place sur les 1ers rangs. Les passagers descendent, mais ceux de nos rangs ne veulent pas bouger. «
Euh… ils ne voient pas qu’on attendent, là ? » Ils finissent par bouger et reprennent immédiatement d’autres sièges plus loin, où c’est vide. Ne pas vouloir refaire la queue quand il y a personne, OK mais reprenez des sièges vides, merci !
Le train démarre, prend le lift ; drop en large virage vers la gauche, tout est sans vibrations. Ça passe et repasse dans les bâtiments, c’est bien pour les familles, ça manque d’une ou deux bosses (tout le layout est en virages et aucun n’essaie de créer une « cassure »). Enfin, c’est une relocalisation donc pas trop le choix du parcours.
Nico catcheur, Louise en bout de trip et Samy… qui n’ose pas se rapprocher de nous
Un tour nous suffit, on redescend vers la partie centrale du parc. On passe devant le raft, La Rivière Sauvage. Pourquoi pas ? Bon, on se rend vite compte que le débit est à chier. Tant pis, on y reste… Ça n’avance pas bordel ! J’ai d’un coup une idée de merde pour passer le temps : il y a un trou (pourquoi ?), je décide de prendre une position pour faire genre que je suis en train de tomber dans un trou béant et que je me retiens qu’à la seule force de mes bras. Le résultat final donne tout sauf ça.
Ri-di-cule
Après trop d’attente, nous prenons enfin place dans une bouée. On part tranquillement, ça se met à tourner et à violemment cogner les parois. Le peu d’eau qui rentre dans la bouée stagne au sol. Une mini-pataugeoire pour un raft très court où l’on se fait chier, non merci. L’eau ne s’évacue limite pas en gare. Bref, un des raft les plus pourris que j’ai fait.
On se balade dans une petite zone boisée qui cache un boat ride, Le Bayou des Chikapas. A une lettre près, on retournait à Phantasialand et ça en saurait devenu 10x plus excitant. Cela dit, l’attraction datant du début des années 90 a conservé son mode de fonctionnement : ici, pas d’animatroniques mais des marionnettes suspendues à des fils de nylon ultra-visibles. Ça a son charme. L’ensemble est très mignon !
L’extérieur du boat ride
C’est pas le tout mais il y a quoi d’autre à se mettre sous la dent ? Les spectacles, au nombre de 3, sont étalés sur l’après-midi et on un peu la flemme d’aller les voir. Pause toilettes et on avise après.
Bon, du coup ? On se prend un truc à boire, pain au chocolat pour Laurent et moi. J’en profite pour mettre à jour mon compteur, en ajoutant les derniers crédits de ces trois derniers jours. En voulant ajouter le Jet Star forain… celui-ci est déjà coché. Je n’ai pas de souvenirs d’avoir ridé un Jet Star sur une foire ! … et si … ? Un petit tour sur RCDB me confirme que le Jet Star de la Fête des Loges est l’ancien Alpina Bob d’Holly Parc ! Eh bien ! Il a su retrouver une troisième (voire 4ème) vie !
Une fatigue générale s’éveille en moi, je ne somnole pas pour autant, il nous reste un crédit à faire je vous rappelle, Bandidos. Ouep, bah ça fait pas bander ; le débit est à chier, le confort sommaire. Au moins, ça ne tourne pas trop vite mais même dans les virages ça cogne. Ça fait 5 tours cette bouse. Nul. Dire qu’il faudra que je me farcisse le même modèle à Energylandia (et non, je n’ai toujours pas le crédit là dessus).
Le spinning fait-il parti du cimetière ?
Chiquit’O : le splash battle Zamperla. Laurent reste à l’extérieur. On se prend chacun un tonneau pour que l’on puisse s’arroser.
Chacun dans son embarcation, qui de nous trois en ressortira le plus mouillé ?
L’attraction se met en route, les jets d’eau ne sont pas les plus puissants mais j’arrive quand même à viser le vieux. Le mouvement est linéaire, on croise les mêmes personnes aux mêmes endroits. Je pensais que plus d’eau allait sortir de là, ça ne reste qu’un jet d’un tuyau d’arrosage au 3/4 fermé.
Ce regard
A la moitié du tour j’ai la flemme d’arroser, j’attends la fin. Attraction pas fun ? Totalement blasée ? A la fin du tour de me retrouve face à face avec Samy. Shoooooooot, une petite douche pour terminer !
Je préfère largement le modèle à Slagharen (qui est un Twist n’ Splash de MackRides). Plus humide et moins chiant au niveau du pistolet.
15h30, on se rend à l’évidence que nous avons déjà fait le tour du parc et que l’on est sur le départ. Rien ne nous donne envie de refaire les attractions. Nous ne sommes pas motivés pour les spectacles.
Sand Sea : c’est un petit parc où il fait assez bon de s’y promener mais qui manque cruellement d’ambiance. Dommage, par exemple, pour Silver Mountain, de ne pas avoir mis autre chose en fond sonore que 3 coups de pioche qui agresse les tympans. Certaines parties du parc se font vieilles. On savait de facto que les montagnes russes ne nous étaient pas destinées, mais pour les ado et les adultes, il n’y a vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent. Les employés sont sympas et accueillant. Le parc semble miser sur ses spectacles présentés tout le long de l’après midi mais ils ne nous ont pas retenus (à tort ?). Si vous êtes de passage, un petit tour rapide peut être fait mais ce n’est pas un parc qui m’a plus emballé que ça. Fatigue globale ? Début de lassitude ? Non, je pense plus que le parc a besoin d’un gros coup de renouvellement.
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Il n’y a plus qu’à rentrer chez Laurent. Je pionce une bonne partie du voyage. Je crois que je me réveille au moment de redéposer Samy.
Nous avons glané l’après-midi au troquet du village, puis activité retouche photos, manger des pizzas avec des pepperonis qui ne piquent pas & regarder Fort Boyard. Ça faisait longtemps, tiens !
C’est ainsi que s’achèvent ce trip week-end prolongé, ce qui sonne aussi la fin de mes vacances. Laurent m’a raccompagné le lendemain à la gare Montparnasse ; finissant le soir en PLS dans mon lit dans ma petite ville