Fraispertuis City - 7 avril 2019
Après une courte nuit (mais très calme) dans notre F1 de Chaumont et un petit déjeuner à en faire péter l’insuline dans le sang, nous (Anne-Claire, Antoine et moi-même) prenons la route direction Fraispertuis City, dans les Vosges. Nous avons environ 3h de route, arrivée prévue à 10h40. C’est une première visite pour nous trois, ainsi que pour Jon et sa copine.
La route se passe sans (trop) encombres (il y a toujours des cons sur la route quoi) ; dans les derniers kilomètres de notre trajet, nous apercevons les premiers panneaux nous indiquant la direction du parc.
Nous arrivons à Jeanménil, puis à Fraispertuis, mais impossible d’observer Golden Driller. C’est sur le côté d’une petite route que le parc pointe le bout de son nez. Nous nous garons sur un petit parking à côté de Timber Drop. Ce dernier est peu rempli, en cause : le temps est gris (mais pas de pluie).
Passage à la caisse car je n’ai pas acheté mon billet sur internet : 23,50€, le tarif est très raisonnable ! J’indique mon numéro de département : 49. Oulàà, dès le deuxième jour je leur fais affoler les compteurs
Nous retrouvons Jon et Victoria, assis sur Golden Driller. Brrr une tour de chute Intamin, quand bien même la hauteur n’est que de 60 mètres, je ressens toute la puissance du truc en restant plantée au sol, tête levée.
A noter que nous n’aurons jamais eu d’attente (sauf une fois sur les pieuvres, si on peut appeler ça de l’attente), les allées du parc était vide.
Nous commençons par rider un crédit que je connais bien, puisque c’est la Ronde des Rondins. RAS, ça reste un kiddie mais j’ai été surprise par la « puissance » (relative, bien entendu) du petit lift à pneu.
Les allées sont propres, le parc est entretenu et les employés très agréables.
Tchou tchou le petit train
Notre prochaine montagne russe est Timber Drop. Elle a détenu le record de la drop la plus inclinée au monde pendant… 15 jours. Mais quoi qu’il en soit, cela a été suffisant pour homologuer le record. Elle reste encore la drop la plus raide d’Europe.
Je me mets au premier rang, les harnais sont les mêmes que dans Sequoia Adventure à Gardaland, ils ne me gênent pas tant que ça (je suis un petit gabarit pas épais). Nous sortons de la gare, demi tour pour attaquer le lift, l’accrochage est assez violent. Le lift est très rapide. Nous zigzaguons à 30 mètres de hauteur et nous voilà face à la drop, qui fait son effet. Visuellement, on ne voit pas où l’on va pendant quelques petites secondes. La remontée puis le virage vers la gauche est assez rude, mieux vaut se tenir. Les passages lents, tantôt passés à l’extérieur, tantôt à l’intérieur sont rigolos. Le dive loop allongé, j’adore ! Je lève mes bras et mes jambes (comme je peux pour les jambes, j’avais souvenir d’avoir plus d’espace pour lever mes jambes sur Sequoia Adventure). S’en suit des virages et une sorte d’heartline roll descendante, j’aime aussi. Je fais mon plus beau sourire pour la photo finale. Fin.
C’est une montagne russe tout à fait adaptée au parc : elle prend peu de place au sol, comporte divers éléments assez uniques. Quelques virages sont assez cognant mais c’est pas trop dérangeant en soi (je ne me mange pas les harnais dans la tronche).
Quoi de mieux qu’un petit tour d‘Express pour observer le parc dans sa globalité ? C’est en passant par la sortie que nous nous installons au centre du train. Nous avons le train rien que pour nous
Nous décidons de jeter un coup d’oeil à la boutique principale du parc : beaucoup d’objets à l’effigie du parc… Mais aussi beaucoup de conneries :-p on fera nos achats plus tard.
Juste à côté se situe une Piscine à boules. Ni une ni deux, Anne-Claire s’y jette la première. Prête à sauter, je suis arrêtée net par l’opératrice en charge de la surveillance : nous sommes trop grands…
Demi tour…Il nous manque une dernière montagne russe : Grand Canyon
Du constructeur Soquet, cette montagne russe bénéficie d’un décor aux petits oignons. Après… Je me mets seule au premier rang. Le parcours secoue, certains virages vous font valdinguer de droite à gauche dans le siège. Se tenir est une bonne idée.
La faim se fait ressentir mais avant d’aller manger, les gars se refont un petit tour de free fall.
Au choix, faites vous peur
S’unir dans la force et dans la peur…
… leur destin est scellé !
Et puis pourquoi pas Hissez Haut ? Et puis un petit tour sur l’Ile aux Pieuvres aussi. J’ai déjà eu l’occasion de tester le modèle à Holiday Park, ça reste très fun à faire ! Et que dire du design des pieuvres, superbe ! L’intégration générale est réussie !
Nous allons nous restaurer à l’Arizona, pizzeria située à côté de la petite entrée du parc. Une grande portion de frites et une salade de fruits pour ma part et des falafels fait maison ramenés par mes soins pour remplir mon ventre.
Pratique, il y a une fiche disponible au comptoir sur les intolérences alimentaires (et ce, dans chaque point de restauration du parc).
C’est mignon, les panneaux et l’alarme « attention, traversée de train », ça rajoute un plus à l’ambiance générale du parc.
Quoi de mieux qu’un tour de Carrousel pour digérer ? Il n’est pas gerbatif car il est grand et ne tourne pas vite.
Les free fall Intamin, c’est non, mais le Cactus S&S, c’est oui ! Ça fait toujours son petit effet une fois là haut
Qui tiendra le plus longtemps au Rodéo ? J’ai tenu 43 sec !
Retour à la free fall pour ces messieurs ! Quand on aime, pourquoi se priver ?
Le temps ne s’y prête pas mais le Flum se sent seul. C’est donc à 5 que l’on arrive péniblement à s’installer dans les bûches. De vraies sardines. Le parcours avant d’attaquer le lift est court, on racle plusieurs fois le fond du au poids. On est tous effrayé par l’idée de se faire tremper. Au moment de la drop, chacun cherche à se protéger. Résultat : quelques gouttes, rien de grave.
Mieux que photographe officielle des free fall, photographe titulaire agréée des gerbotron tel que La Cavalerie. Quelle idée de faire ça !
Après 3 minutes de vas et viens courbés rotatifs, ça prie pour que ça s’arrête… Tiens donc.
Le temps ne s’y prête toujours pas mais nous voulons tester Pirat Attack. En effet, lorsqu’il a du monde, impossible de ne pas être trempé en attendant son tour. Mais personne pour nous attaquer.
Les bateaux sont jolis (et la thématisation du parcours soignée). Nous nous amusons à viser les cibles, nous déclenchons alors des pièges : des jets d’eau sortent du décor pour nous humidifier. Heureusement pour nous que les visiteurs ne nous ont pas arrosé.
Passage par la petite boutique de l’attraction et voilà Freddo qui nous a rejoint pour passer l’après midi avec nous. Nous retournons à l’Ile aux pieuvres, et c’est ici que nous allons avoir notre plus grosse attente de la journée !
Nous nous installons tous les 6 pour avoir chacun notre embarcation, mais Anne-Claire se fait chipper la sienne. Freddo lui laisse alors sa place.
Prêts à partir !
Et c’est là que le drame arrive : une panne
Plus précisément, le capteur de la porte de sortie qui beug et qui empêche le démarrage de l’attraction.
Allo ? On a un problème chef !
L’attraction redémarre et c’est de nouveau parti pour drifter. Et c’est là que Jon a une super idée : se mettre dos au volant. La sensation de déport est plus intense, c’est fun Bonne idée que tu as eu !
Il est bientôt 15h et l’occasion de prendre des photos avec les mascottes du parc. Après une petite danse sur la scène, chacun fait la queue pour faire une photo. Plusieurs me passent entre les pattes mais les parents les rappellent vite à l’ordre (pas comme en Pologne, heureusement pour eux d’ailleurs hihi).
Photo prise, retour de quelques minutes à la free fall pour les garçons.
Nous décidons avec Anne-Claire, Antoine et Freddo de jouer au Derby, où il faut lancer une balle dans des trous. La première partie a été remportée par Anne-Claire, la seconde par moi
Nous avons le droit à un point, qui s’échange contre des cadeaux. Ce sera un stylo pour chacune Nous refaisons un tour de Timber Drop. Pour la photo, je veux me donner un air de ninja. Disons que ça donne… ce que ça donne.
Le temps de la pluie est arrivé. Freddo nous demande si nous déguiser et prendre des photos nous intéressent. Tous enthousiastes, nous suivons Freddo jusqu’à un studio photo pour prendre des photos comme à la vielle époque, avec des costumes de l’époque. Séance très originale, je n’avais jamais fait ça avant !
Il fait bien bon dans le studio photo, mais il est temps de se prendre la flotte et d’aller chasser des bandits au Ciné Despérados. Personne ne l’avait vu, c’est dire qu’il est bien planqué au fond du parc derrière une boutique et pas si bien indiqué. Après c’est aussi de notre faute, personne n’a ouvert le plan du parc.
Prenons place à califourchon sur les sièges, et c’est parti. Au début, les sièges ne bougent pas, mais ça m’a bien surpris quand ça s’est mis en mouvement. J’ai cru que j’allais tomber. Je tire partout sur l’écran mais mon score n’augmente pas d’un poil. Puis, sans comprendre pourquoi, ma manette se met à vibrer pour atteindre plus de 3.000 points. J’arrive 8ème au classement.
Nous faisons nos achats souvenirs à la boutique du parc, puis de nouveau un tour de Timber Drop. Avec Anne-Claire nous mettons en valeur notre plus beau sourire mais dommage, le stand photo est fermé.
Dernier tour de free fall de la journée. Je réussi quand même à aller jusqu’au pied de la tour, mais non. Par contre Anne-Claire a eu un élan de courage !! Je suis définivement une poule mouillée, mais j’assume complètement.
Nous avons rendez-vous avec Monsieur Fleurent à 17h à la pizzeria. Nous avons échangé autour d’une boisson chaude pendant une heure sur le parc, sur les autres parcs français comme étrangers etc. C’était super sympa !
Mais toute bonne chose a une fin et il temps de quitter le parc et de rejoindre notre hôtel F1, situé à Troyes. 3h de route quand même, sans compter la pause du repas.
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Pour conclure, Fraispertuis est un charmant petit parc soigné, les employés sont très agréables et se renseignent à la moindre question. Je n’ai pas goûté aux pizzas mais elles avaient l’air bonnes. En tout cas mes frites l’étaient
Bien que le beau temps ne fut pas au rendez-vous, la journée est passée très vite. C'est un parc où l'on peut prendre le temps de faire et refaire certaines attractions tranquillement, sans se presser. C'est reposant. J’espère de tout coeur que le parc pourra s’étendre sans problèmes et continuer à faire des investissements osés (comme Timber Drop et Golden Driller).
