FUJI-Q-HIGHLAND
Code:
Ceci est mon premier Trip Report alors soyez indulgent
Profitant d'un voyage d'une dizaine de jours au pays du soleil levant, j'ai pu passer une journée au Parc Fuji-q-Highland. Excepté les Chinois et Sud-coréens, peu de Gaijin (Etrangers) comme on les appelles ici, un public en majorité d'adolescents avec qui je n'ai pas eu de mal à sympathiser, entre excitation et anxiété voici le récit de ma journée.
[size=24pt]LE PERIPLE COMMENCE
Lever sur les coups de 5h00 et direction Shinjuku (une des gares les fréquentés au monde), je dois me rendre à la Gare Routière retirer les billets que j'ai réservés la veille sur le site, 40min de trajet en métro deux changements pour un départ en bus prévu à 07h40 et une arrivée à 09h20.
Arrivé à Shinjuku c'est le désert... je déambule dans les différents couloir pour enfin atterrir à la surface, un coup de Google Maps m'indique la bonne direction, il m'aura fallu quand même une bonne dizaine de minutes pour trouver la Gare Routière.
Muni de ma confirmation de réservation je me dirige vers une sorte de policier pour me renseigner et lui chuchote le mot magique Q-PACK (Transport et Accés au Parc), il m'emmène voir une guichetière qui me déleste de 7100¥ soit à peu près 55€.
Elle me fournit trois petits papiers, un bon d'échange pour le billet d'entrée et l'aller-retour avec les heures précises.
J'ai une dizaine de minutes devant moi j'en profite pour aller me chercher à manger dans un combi, un petit sandwich et une bouteille d'un jus inconnu pour moins de 500¥
C'est bientôt l'heure, le policier se dirige vers moi, vérifie une énième fois mon billet pour enfin m'accompagner à mon bus.
Billet Retour en bus prévu à 17h48
Le chauffeur check mon billet, 2-3-4 fois et tamponne sa feuille et me dit un truc en japonais que je comprendrai plus tard , je me dirige vers ma place numéroté et c'est parti .
KONISHUA FUJI-SAN
Il me faudra bien une heure trente de trajet pour rejoindre le parc, le bus ne lui étant pas exclusif il s'arrête souvent surtout dans la périphérie de Tokyo. Après une sieste de quelques minutes je découvre la campagne japonaise et c'est juste magnifique et là une immensité semble se dégager au loin c'est lui le Mt Fuji.
J'en profite pour sortir l'appareil photo
Malgré l'annonce des stations exclusivement en japonais, je sais tout de suite que je suis arrivé. J'attends mon tour pour la descente et donne mon ticket (c'est ce que le chauffeur voulait me faire comprendre à la montée) Excité comme un gosse, je me dirige vers l'entrée qui est en réalité le magasin officiel du parc, je le traverse d'une traite et dévale les derniers mètres qui me séparent de la billetterie.
Pas de queue (pour l'instant) c'est génial, hop je récupère un pass qu'on doit insérer dans une machine qui va nous tirer le portrait, après avoir fait travailler mes abdos et mes cuisses pour m’adapter au standard de taille nippon, je me cale sur l’objectif de l’appareil et déclenche la prise de vue.
Le résultat
C'est fois-ci c'est vraiment parti...
YATAAAAAAAA
Contrairement à ce qu'il y a écrit sur Internet, le parc est déjà ouvert depuis une bonne heure et la queue commence déjà à être importante, j'avais oublié dans ma prévision la fameuse Golden Week...(Une série de quatre jours fériés au Japon concentrés sur sept jours)
EEJANAIKA
On commence avec l’attraction la plus éloigné de l’entrée. C'est mon premier coaster quadridimensionnel et j'ai hâte de me frotter à ce monstre d'adrénaline, la queue me semble déjà interminable pourtant seulement une vingtaine de mètres à parcourir.
Une heure plus tard c'est mon tour, j'ôte délicatement mes chaussons en essayant de cacher mon enthousiasme au maximum, je vide mes poches et serre la main de mes compagnons d'attente, je les retrouverai dans un peu plus de 2min.
Vivant...vivant oui ce coaster est diabolique la petite vague juste avant la descente sert à te faire perdre tous tes moyens et là tu commences à tournoyer et c'est juste l'extase. Tu ressens ce qu'une chaussette ressent à chaque fois qu'elle passe à la machine à laver.
Envie de refaire un tour, mais la queue commence à atteindre l'extérieur du ride, soit à peu près deux heures d'attentes, il est un peu plus de 10h, pas de temps à perdre je passe à la suite...
TAKABISHA
C'est peut-être celui dont j'attendais le plus, là encore beaucoup de monde et il faudra patienter une heure trente pour pouvoir en profiter.
Après avoir rangé mes effets personnels dans des casiers, je prends place dans un train de huit places.
Les records du monde des différentes attractions parfois obsolètes sont affichés le long de la fil d’attente
La première partie du ride se fait dans le noir avec une légère descente en guise d'apéritif, viens ensuite un amuse-gueule du classique, et là le plat de résistance, la dinde de Noël, les oeufs de Pâques.. La montée tant attendu.
Vous voilà escaladant les 43métres qui vous séparent du précipice, c'est long mais une fois en haut ça vaut le coup. Le train s'arrête au sommet avec une légère pente, c'est sans doute là que vous avez les meilleures sensations, vous passez d'une sorte d'inquiétude à l'impatience à la plus totale.
Vous êtes lâchées dans le vide et enchainer les loopings pour votre plus grand plaisir.
DODONPA
Il est 11h30 ça commence à passer vite et le ciel commence à s'obscurcir le Mont Fuji que je voyais ce matin a disparu, remplacé par 50 nuances de gris qui ne présagent rien de bon pour la suite.
Je m'installe donc dans la file d'attente, l'air commence à se faire frisquet et les locaux commencent à sortir les parapluies. Les gouttes commencent à devenir de plus en plus importantes et après une demi-heure une voix nous annonces la suspension de l'attraction.
Certaines personnes attendent, d'autres déclarent forfait, après avoir pesé le pour et le contre je me résigne pour le moment. Je vais en profiter pour me restaurer et m'abriter au Food STADIUM qui comme son nom l'indique regroupe plusieurs restaurants.
J'avale rapidement un burger à la crevette et me dirige vers les attractions indoors en attendant que la pluie cesse.
GUNDAM CRISIS
Une sorte de chasse au trésor avec un boitier et un compte à rebours façon Fort Boyard. Le principe est simple scanner le maximum de bornes afin de récupérer des plans et ainsi réparer un Gundam RX-78 qui se trouve dans la salle suivante. Je cours partout même si j'ai compris que la moitié du truc, mais visiblement les japonais en raffolent
ULTIMATE FORT
Autre attraction Indoor, Ultimate Fort une sorte de prison où vous êtes enfermer et pour vous évader il faut insérer une carte dans plusieurs fentes et ainsi décrypter un énigme, bref j'ai rien compris et c'est toujours le cas aujourd'hui mais j'ai passé une heure au chaud dont 55mins de queue.
SUPER SCARY LABYRINTH OF FEAR
C'est la seule attraction qui ne fait pas partie du Q-PACK, vous devez acheter un ticket à 500¥ sur l'une des machines situées dans la queue.
Donc nous voilà dans un ancien hôpital psychiatrique avec une obscurité quasi-complète, votre seul compagnon une lampe torche marchera une fois sur deux.
Je serai seul pour cette aventure, personne à qui m'agripper, après deux heures d'attente je finis par rentrer, je commence déjà à regretter ma soif d'adrénaline.
Des bruits, des personnes étranges, un lieu lugubre et un final exaltant voici en résumé ce qu’on peut retenir de ce freak show.
Après une courte introduction vidéo on patiente dans un couloir, une fois photographié vous voilà lancé .Je rattrape le groupe précédant qui terrifié me demande d'ouvrir la route, mon cœur commence à battre la chamade et au fur et a mesure je pousse des cris ressemblant à un Homer Simpson effrayé par un traumatisme d'enfance. :lol:
Le passage du couloir avec les portes des deux côtés est celui qui m'aura le plus marqué, après avoir rendu sa lampe torche vous vous retrouvez dans un long corridor, à la moitié du parcours toujours rien...Là les portes s'entrouvrent et vos jambes vont bouger toutes seul après l'apparition des premiers figurants.
Après une vingtaine de minutes d'angoisse et voyant la sortie se rapprocher je ralentis afin de cacher ma terreur au public attendant à l'extérieur, je franchis ce rideau d'un pas assuré et laisse exploser ma joie intérieure.
FUJIYAMA
La pluie a disparu depuis quelques temps déjà et le parc commence à se vider, j’en profite pour m’attaquer à ce megacoaster.
Photo prise le matin dans la fil d'attente du Takabisha
L’attente aura duré moins d’une demi-heure, on embarque dans le train et on se laisse bercer par la montée progressive pour admirer la magnificence du paysage .
Une ballade c’est le premier mot qui me vient à l’esprit pour décrire ce layout, rien de brutale ça glisse tout seul , on lève spontanément les mains après avoir franchi le panneau situé à 79m au-dessus du sol. Seul bémol le vent glacial qui vous rappel votre vulnérabilité
J’aurais voulu faire un deuxième tour, mais le voyage retour approche.
COMMENT ON DIT GALÈRE EN JAPONAIS ???
Il est à peu près 17h30 à ce moment-là, j'en profite pour découvrir l'univers Evangelion.
L'Evangelion World regroupe plusieurs salles avec des figurines et décors grandeurs natures, un paradis pour les fans de la série.
Je profite de mes derniers moments dans le parc pour prendre quelques clichés notamment sur le peu de théma rencontrés.
En consultant mon billet retour je constate mon erreur...Mon retour était prévu à 17h48, il est 18h10...
La nuit commence à tomber et le parc se vide, une autre session de coaster by night m’aurait bien tenté, mais je ne vais pas tenter le diable.
Je quitte donc le parc avec un sentiment d’inachevée, mais malgré les files d’attentes interminable et la météo peu clémente je suis satisfait de mon séjour. Arrivé à la Gare routière je repaie un billet pour mon retour 1800¥. :roll:
Je déambule dans la mini boutique de la gare routière qui sert de magasin de souvenir, en attendant mon bus retour, des friandises et des goodies au couleurs du parc mais le chocolat aux Japon n’est pas à recommander.
Une quinzaine de minutes plus tard il est temps de partir, le trajet retour sera un peu plus long que prévu. Il me faudra au final près de 2h30 pour rentrer sur Tokyo, la faute aux embouteillages qui immobilise notre bus à la périphérie de la capitale nipponne.
Ajouter le trajet en métro d’une quarantaine de minutes jusqu'à mon auberge, j’arrive à bon port vers 22h30, un diner vite avaler, une douche et je me couche avec des souvenirs plein la tête