[TR] Jing All Bel – du 7 au 10 octobre 2021

Røyk

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17 Juillet 2009
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Jing All Bel – du 7 au 10 octobre 2021​



C’est de nouveau l’heure d’un trip coasterien, le dernier de l’année, en compagnie de Léo et d’autres membres CW rencontrés par hasard à WB. 5 parcs en 3,5j – rien que ça ! Trip initialement prévu du 14 au 18 octobre, un séminaire d’entreprise s’est glissé sur ces dates. A peine le temps d’être dépitée et de se faire une idée de devoir reporter ce trip sur les vacances scolaires, Perturbator a décidé de reporter son concert du 10 octobre au 16 octobre… 2022. Idéal pour décaler le trip sur le créneau du 7 au 10 octobre ! Billet de train échangé, on peut tout (re)programmer la conscience tranquille. Je vais enfin pouvoir rider Kondaa !


Le programme, court mais chargé :

Rulantica – 7 octobre
Europa Park – 8 octobre
Walibi Belgium – 9 octobre
Plopsa Indoor & Coo – 10 octobre


Le porte-monnaie : Gling-gling

Le train : Angers St-Laud ↔ Nancy : 102 € A/R (carte jeune)
⇒ 102 €

Les parcs :
– Rulantica : 40 € (39 € + 1 € pour le casier) + 7 € de parking
– Europa Park : 46,50 € (merci le CE de Maman) + 7 € de parking
– Walibi Belgium : 23 € ~ payé en juin (merci le CE de Victor) + 8 € de parking
– Plopsa Indoor : 12,90 € (Black Friday 2020) + 0 € de parking (nananèreee)
– Plopsa Coo : 15,90 € (Black Friday 2020) + 6 € de parcmètre
⇒ 135,30 € + 14 € / personne = 147,30 €

Les nuits :
Une nuit à Rust, une nuit à Nancy, une nuit à Wavre, une nuit à Nancy
– Rust : EPA Studio Luxembourg : 43,50 € / pers.
– Wavre : Ferme de l’Hosté : 34,50 € / pers.
⇒ 78 € / personne

La voiture : estimation essence (+ péage) : 45 € / personne
⇒ 45 €

Se nourrir : je me suis tantôt nourrie dans les parcs (Europa Park, Walibi Belgium), tantôt avec des sandwichs / salade (mais surtout plein de gâteaux… et les crêpes… et les gaufres… Mmm tout du long des journées), mais je tablerais sur du 90 €.
⇒ 90 €

Souvenirs : trucs pour la famille, photo on-ride… Je dirais une trentaine d’€
⇒ 30 €

Au total : ~ 500 €, avec le grand sourire 😃

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Rulantica – 7 octobre 2021

6h du matin, comme au bon vieux temps, je me réveille chez mes parents et c’est papa qui m’emmèneras à la gare. Avec une heure d’avance, bah ouais, il bosse ; je profite de mes dernières vacances de l’année. Il ne faudrait pas qu’il y ait une noisette dans le potage ; notre journée est très cadrée : j’arrive à 14h à Nancy, Léo me récupère vers 14h30 puis direction Rulantica pour 17h.

8h35, le train arrive en avance, me dépose à Montparnasse avec 10 minutes de retard. Métro ligne 4 et de nouveau, je dois attendre 1h mon train pour Nancy. Tout roule sur des roulettes. Nous voilà réunis à l’heure convenue. 2h30 de route nous attendent. Nous passons par les Vosges et différents cols, vraiment charmant ce paysage. Petite visio avec la petite sœur pour se la péter 😎 un coucou à Cigoland, de loin, pas le temps pour les conneries. L’Allemagne est très proche. Nous prenons le bac pour traverser la frontière. A peine la voiture dessus que le bateau drifte. Art, ja, Deutschland 🇩🇪 Mack Land nous attend, Europa Park se dévoile petit à petit.

Rulantica est tout aussi impressionnant, accompagné du dernier hôtel d’EP. Pour économiser le parking, Léo se dirige vers l’hôtel. 3h gratuit puis 20 € forfaitaire. Nop, on se rabat donc sur le parking de Rulantica à 7 €.
Affaires de piscine dans le sac, c’est impatiente que l’on se dirige vers l’entrée. Enfin, on regarde quand même les alentours : les décors pour Halloween sont déjà en place.
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Pas de doutes, on est bien en Allemagne

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Le dernier hôtel d’Europa Park, propre !

Il fait plutôt frais dehors, je comprends pourquoi Svalgurok, la nouveauté 2021 de Rulantica en extérieur, est déjà fermée depuis 2 semaines.

Une fois dans le hall, on a du mal à croire que l’on est dans un parc aquatique : pas d’odeur de chlore, pas de bruit typique caisse de résonance. Contrôle du pass sanitaire et de l’entrée, l’hôte de caisse nous remet un bracelet : celui-ci sert pour le casier mais aussi pour s’acheter à boire ou à manger. Il est crédité de 150 € et en cas d’utilisation, le montant utilisé est à régler à la sortie.

Le parc dispose d’une boutique souvenirs, mais on verra plus tard. Des écrans indiquent l’affluence du parc : ce dernier est à moitié vide (ou plein, question de point de vue) et annonce actuellement 300 visiteurs. Par-fait ! A savoir : la réservation est obligatoire et il n’est pas possible d’acheter directement une entrée aux caisses, le parc étant actuellement soumis à une jauge.

Je me change dans une cabine, carrément équipée d’un lavabo (pour le démaquillage ? pas besoin perso) et avec musique d’ambiance. Mmm, quel maillot de bain je mets ? 👙 Difficile question que je n’ai su résoudre quand j’ai bouclé ma valise. J’ai donc pris tous mes maillots de bain (c’est à dire 2) *…réflexion…* l’élu sera de couleur à dominance orange. Je suis de moins en moins tenable. Nous mettons nos affaires dans nos casiers respectifs (taille classique), gardons uniquement nos serviettes et c’est parti pour la douche avant le grand plongeon.

Ils en font tout un foin de leur pommeau de douche « Veuillez tester le jet doux pour une douche relaxante blablabla ». Pas le temps pour vos concepts marketing, je veux faire du toboggan ! J’ai très peu suivi le chantier global de Rulantica, ni même vu des photos, exceptée la nouveauté 2021. Je ne sais pas combien il y a de toboggans ou autres structures… Surprise ! 🎁


L’espace s’offre à nous, une sensation d’être dans une bulle : l’ambiance, la musique et les écrans nous plongent dans le monde aquatique de Snorri. Je suis émerveillée par l’endroit ! Nous déambulons dans les allées à la recherche d’un transat pour poser nos serviettes, et il y a le choix ! Le très peu de monde joue aussi sur mon enthousiasme. Je crois que l’on va passer une super fin de journée & soirée 🤩

Par quoi on commence ? Je n’en peux plus d’attendre !

D’une voie plus qu’entreprenante, Léo me sort « SVALGUROK EST OUVERT !! ». Hein, quoi ? Mais ce n’est pas censé être fermé depuis 2 semaines ?

J’ouvre la porte pour accéder à l’extérieur. Le vent effleure ma peau précédemment humidifiée par le jet d’eau relaxant. La chaire de poule est instantanée.

« Mais on va chopper la crève là » « Mdr allez on fait juste la soupière et on rentre » … « … go ».

Nous préférons passer par l’intérieur pour rejoindre le basin extérieur. L’eau est de bonne température. Quelques brasses pour nous échauffer et traverser le bassin avant de le quitter et de rejoindre Svalgurok.

OH BOR-DEL J’AI FROID 🥶 La température ambiante doit avoisiner les 15 degrés, sans compter le vent et le corps mouillé … ressenti inférieur à 10 degrés garanti.

C’est donc deux couillons qui s’aventurent dans cette structure imposante, entourée d’un bassin d’eau très peu profond. Svalgurok nous offre une soupière, plusieurs toboggans pour adultes et enfants. On n’a pas trop le temps d’admirer les détails (enfin on pourrait, mais les conditions ne sont pas les meilleures). On va au plus vite : je suis Léo car les escaliers sont de vrais labyrinthes ; je suis partagée entre le fait de se frotter les bras pour me réchauffer ou bien de se tenir à la structure : en effet, de l’eau sort de partout, mais vraiment : d’en haut, sur les côtés, du sol… l’équivalent de 6 douches avant d’arriver au sommet de la structure. Tellement d’eau dans le visage que j’ai du mal à voir où je vais. Glisser et se vautrer n’est pas compliqué dans ces conditions ⚠️

Arrivés au sommet, le vent est encore plus présent. Un opérateur, chaudement habillé, surveille les départs pour Stormrok. « We’re crazy » . L’opérateur rigole « Yes » ! Léo part le premier, puis vient mon tour. Je me lance sans hésitation ; ça glisse plutôt vite mais j’ai l’impression que mon bas de maillot de bain est trimé. Je fais deux tours dans la soupière, superbe en couleurs (là, je prends le temps d’admirer), avant de terminer le parcours sans violence.

« T’as vu comment ça va vite ? Va y avoir des morts dans ce truc ». Je n’ai pas trouvé ça dangereux, ou alors mon maillot de bain ne glisse vraiment pas.

« C’est bon, on peut rentrer ? 😵 » « Tant qu’on y est, on a qu’à faire tous les toboggans ? ». C’est vrai, quitte à chopper la crève, autant y aller de bon cœur.

C’est reparti pour une nouvelle ascension de Svalgurok pour cette fois Slalomrok, Spiralrok, Isrok puis Vagorrok, des toboggans plus classiques mais qui font leurs tafs. Je confirme que mon maillot de bain m’empêche d’avoir une vitesse optimale (je m’arrête même dans un… c’est pour dire !). Qu’importe, il parait que les toboggans intérieurs sont la plupart à bouées.
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Et voilà Svalgurok à la nuit tombée. Superbe ! (Photo prise par Léo un peu plus tard dans la soirée)

Nous décidons de nous réchauffer à l’intérieur. Nous quittons la zone et entrons par l’une des portes du bâtiment. Dans le même temps, nous longeons le barnum et l’ambiance est à la fête ce soir !

C’est qu’il fait meilleur ici ! On fait quoi ? Au gauche, au loin il y a un tas de bouées pour 2 personnes. Direction Hugin & Munin, 2 descentes (en bouées) plutôt rapides et ponctuées de bosses. Il y a pas mal d’escaliers à monter ; tant mieux, ça fait les cuisses et le cardio du jour. Léo se charge volontairement de prendre la bouée (j’ai proposé tout au long de la soirée de porter une bouée mais il n’a pas voulu). A peine 4 personnes devant nous, le rêve ! Les deux descentes sont très fun à faire !

Nous reposons la bouée, Léo m’emmène à Vildstrom, la rivière sauvage. En chemin, je glisse sans tomber (et ça n’est que le début). Tout au long d’un parcours, on descend dans n’importe quelle position une rivière en extérieure composée de descentes, virages serrée et de courants. Pour cette première, je pars allongée sur le dos, pied en avant. Mais c’est que c’est super marrant ! Arrivés au tiers du parcours, on a le choix de 2 tracés. Ce sera droite, à plat ventre tête la première. Et c’est encore plus rapide ! « Woh woh… Aïe… mes os saillants… Brlrlrb trop d’eau dans la tronche, relève la tête ! » Plouf dans le bassin d’arrivé. Gloops, mon haut. Faut que je prenne mes précautions. On recommence ? C’est génial ! Il n’y a pas de grande différence entre les parcours.

Nous partons au centre du parc se prélasser à Skog Lagune, joliment décoré et équipé en bassin & bancs à bulles. Et si on se prenait quelques chose à boire ? Il est en effet possible de prendre à boire tout en étant dans l’eau. J’adore le concept de ce bar ! Mais en situation actuelle, on ne peut pas consommer au bar. Qu’importe, on va emporter le coca et le cocktail cerise sans alcool sur les bancs de bulles 🍸 Pas pratique de boire tout en étant allongée et sans boire la tasse (et en mettre partout dans l’eau).

Le soleil commence doucement à se coucher, laissant Svalgurok se transformer avec ses lumières. L’ambiance globale du bâtiment devient encore plus apaisée.

Après quelques brasses, nous repartons en direction des toboggans. Au pif, nous faisons Isbrekker, une descente puis un plongeon d’une hauteur d’1m50 avant d’atterrir dans un bassin profond de 3m50. L’opérateur s’assure au préalable que l’on sait nager. C’est sympa sans pour autant être transcendant.

C’est reparti pour les descentes en bouées, toujours les escaliers à monter, mes cuisses et le cardio aiment ça. Déjà qu’il n’y avait pas grand monde, le parc se vide. Nous choisissons Tva Fall, un toboggan qui nous fait valser de droite à gauche. Nous enchaînons avec Stormvind. Similaire à Stormrok mais avec une bouée et un parcours avant. Nous arrivons à une très bonne vitesse, ça nous fait faire 3 tours ! avant d’être aspirés par le trou et d’arriver dans le bassin final.

Dans le même coin, il y a les toboggans à grosses bouées allant jusqu’à 4 personnes. Pas besoin de les monter, l’ascenseur s’en charge. Svalgur Rytt est une descente dans une bouée ressemblant à une mini pataugeoire pour gosses. Face à face, l’opérateur n’hésite pas à nous éclabousser et à nous pousser avant le départ. On prend facilement de la vitesse, on ne tourne pas trop mais on se balance bien sur les parois.

Nous renquillons sur Vinter Rytt, le toboggan half-pipe. L’ascenseur à bouées est commun aux deux parcours, des fois on stoppe un peu le temps que la bonne bouée arrive. Il faut savoir que vous ne pouvez pas faire ce toboggan si vous êtes seul ou 3 (idem pour Svalgur Rytt si vous êtes seul). Dur, mais c’est comme ça. Cette fois-ci, les bouées sont en forme de croix, pour un meilleur maintien ? Toujours face à face, nous partons rapidement. La bouée ne tourne pas : si vous partez en arrière, vous le serez tout le temps ! Pour ce tour, je suis positionnée en avant. Et c’est parti pour la drop et half-pipe qui procure un bon floatting !

Nous avons pratiquement testé tous les toboggans, à notre rythme, et il n’est que 19h15. Royal !

Avant de manger, nous allons tester Snorri Snorkling VR, une attraction développée par notre cher Mathis. Le principe : avoir un casque VR et à l’aide d’un tuba pour respirer, vivre l’expérience de la découverte du monde marin, avec des effets de courant et de la musique 🤿 Cette expérience est un supplément de 6 €. Le tuba est offert. Le masque VR est plutôt lourd à porter mais une fois dans l’eau, on l’oublie. Un test est d’abord effectué, pour voir si l’on arrive bien à respirer avec le tuba. C’est OK. L’expérience dure environ 4 min. Pendant le film, on se prend au jeu de « nager » (on doit tenir des barres tout du long). Ne pas plonger la tête trop profond au risque de prendre l’eau.

L’expérience est originale, un peu tirée par les cheveux cela dit, je ne ressors pas 100% conquise.

Manger 🍴 Je retourne aux vestiaires chercher mes wraps. Léo va se prendre des frites dans l’un des resto. Mais avant, il faut compléter la story Insta. Vous n’avez pas l’envers du décor : je contrôle s’il n’y a pas de fautes. Léo se balade partout pour chercher du réseau. … Bon ça fait long là (environ 3 min). Si ça continue je ne t’attends pas pour manger… … Booooon Léo, c’est du temps en moins pour faire des toboggans… *tic tac tic tac tic tac* flemme. Je déballe mes wraps sans l’attendre.

Léo a enfin trouvé du réseau. On se pose au Snekkjas ; dans le même temps, un mal de ventre m’atteint. Serait-ce le cocktail qui ne passerait pas ?

Balade digestive dans Snorri’s Saga, la Lazy River. Confortablement installés, l’eau nous porte tranquillement. Tout du long, on passe dans des tunnels, avec des décors, une ambiance musicale. Parfait pour se détendre. On se voit au plafond, les vitres nous reflétant. En « chemin », Léo souhaite se redresser. « Non, attends, Léo mais aah... plouf ». Ça a déséquilibré la bouée et provoqué ma chute. Faut le faire pour tomber dans ce type de parcours. Mais voilà, la rivière est profonde de 70cm ; c’est comme si l’eau n’existait pas. Et le sol est très rugueux. Ma main droite ne te remercie pas… Ça fait un spectacle pour les gens derrière nous !

La nuit est totalement tombée, le jeu de lumières n’en est que plus agréable !

Léo se dirige vers Vildfal et Dugdrob, les toboggans à trappes. Oulah, alors, si quand la trappe s’ouvre et que je plie mes jambes, sachant que le tuyau est pas si large que ça, je vais me blesser et… Ouais bon laisse tomber, tu réfléchis trop, tu ne monteras pas dedans ce soir. J’en profite alors pour prendre des photos avec son téléphone. Moi qui pensais en avoir pris au moins une dizaine, je n’en ai prise que… 3 :
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Au premier plan, la lazy river, au centre, un jeu où il faut marcher sur des planches sans tomber dans l’eau, en arrière plan, la piscine à vagues. On aperçoit aussi un bout de Svalgur Rytt.

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De la décoration, bien dosée

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Derrière le bateau, Skog Lagune et les entrées de plusieurs toboggans. On aperçoit un bout du half pipe.

Il n’y a tellement personne qu’il est de retour 4 minutes plus tard. Je le suis vers le départ des toboggans à trappes et le filme dans sa chute. Évidemment, faut que ça passe en story. Je le laisse faire et pars de mon côté vers Vildstrom. Aaah, même si j’en ressors avec un nouveau bleu à chaque fois, ça va être mon attraction coup de cœur du soir.

Nous continuons non stop à faire des toboggans. Nous faisons de nouveau un passage dans la piscine extérieure et au barnum. Je danse comme je peux, dans l’eau ce n’est pas évident. Allez, ambiance quoi ! Nous testons le petit toboggan du bateau et le jeu des obstacles flottants. Je manque de justesse de tomber à l’eau et me rattrape aux filets au dessus de ma tête. Tricheuse, oui et j’assume. Je ne compte plus le nombre de fois où je glisse sans me vautrer. Faites attention, ça glisse.

21h30, l’heure de la vague a sonné. C’est rigolo 5-10 min. Le parc ferme bientôt ses portes, nous décidons de faire en boucle la rivière sauvage, jusqu’à la fermeture. L’ambiance éclairée a minima, la brume, la nuit sombre, seuls dans cette rivière… Tiens prends mon pied dans la gueule va ! 🦶

Et voilà que l’entrée de l’attraction est verrouillée. L’heure d’y aller a sonné. On reprend nos affaires après une douche sommaire. Retour à la case cabine pour se changer. Je prends le temps de lire ce qu’il y a d’affiché sur la porte : « Merci de ne pas amener de nourritures extérieures ». Oops, et pourtant, je me trimballais avec mes wraps comme si de rien n’était. Un vrai fantôme. Passage à la boutique souvenirs : de beaux pulls mais à capuches et pas donnés. Mack Produckts – puis aux caisses pour payer ce qui a été consommé.


Alors, pour un premier parc aquatique digne de ce nom ? Coup de cœur, j’ai adoré : de l’extérieur, à l’entrée, le bâtiment, la thématisation et l’organisation globale… mention spéciale à la rivière sauvage, je veux la même dans mon jardin (même si je n’en ai pas pour l’instant). Les toboggans sont funs et variés. Au vu de l’affluence, un peu moins de 5h ont suffit pour bien se rassasier, même si je n’étais pas contre une ou deux heures en plus. Je recommande grandement de le faire, si possible en semaine hors vacances scolaires. L’affluence quasi nulle a bien sûr joué sur mon enthousiasme, l’expérience y était complète. J’y reviendrai volontiers quand l’extension intérieure/extérieure sera faite. Ah oui, ce qui m’a étonné : la présence de gros séchoirs, comme dans les parcs après un raft. Cocasse.


Avant de reprendre la voiture, Léo me fait visiter le hall de l’hôtel scandinave ; y a pas à chier, ça a de la gueule ! Tout comme l’éclairage extérieur ! Et, qu’est-ce donc cette place dédiée à Roland Mack ? … spécial… Son nom est écrit en douze type d’écriture, dont en vieux françois. Les rumeurs et dires (à la noix) veuillent que Roland Mack se fasse enterrer là. Cette place reste WTF.​

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Nous reprenons la voiture et faisons quelques centaines de mètres pour rejoindre notre logement. Après un tour du pâté de maison, nous trouvons les places de parking et le boîtier à code pour récupérer les clés. L’appartement fait très bien l’affaire pour la nuit.

Léo prend sa douche, je me débats avec mes cheveux pour les démêler avant le shampoing mais SURTOUT, je m’empresse d’enlever la pile de l’horloge, le « clic clic clic » bruyant toutes les secondes, c’est niet ❌

Après la douche et le shampoing, il est temps de dodoter. Minuit, quand le réveil est prévu pour 7h…​
 

Europa Park – 8 octobre 2021


3h30… *yeux qui s’ouvrent*… merde, une des fenêtres n’est pas pourvues de rideaux, les luminaires sont assez puissants pour me réveiller. Léo aussi d’ailleurs. Il bricole quelque chose avec une serviette pour cacher la lumière. On va dire que ça fonctionne. … *yeux qui se ferment*

7h, sonnerie de portable retentissante. Mmmm, Europa Park, ja! Debout, petit déjeuner sur le pouce composé de gaufres au miel, habillage en vitesse. On regarde si on n’oublie rien et go !

Nous ne sommes qu’à quelques minutes du parc en voiture mais nous souhaitons y être en avance. On fait une halte expresse dans une boulangerie sur le chemin et m’achète 2 bretzels. Je n’allais pas me priver de savoureux bretzels, non ? 🥨

Il n’est même pas 8h que nous franchissons les barrières du parking. 8 ans que je n’étais pas venue ici. Ma seule visite. Je ne connais même pas ce point vue sur Sista depuis le parking puisqu’en 2013, lors du Mega Meeting, nous nous étions garés sur un parking d’hôtel. La brume est omniprésente.
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Un parking peu rempli… pour le moment ?

On nous contrôle le pass puis analyse des masques. « Is it a chirurgical mask? ». « Oh, yes of course! » It is just blanc because maintenant you have beaucoup de colours au choix ! Une petite marche vers l’entrée puis contrôle des sacs.

Je n’ai même plus idée de comment est fait le parc. J’ai des flash back de quartiers, mais aussi de coasters sympathiques (et d’autres beaucoup moins). Depuis 2013, il y a eu du changement et des ajouts : Arthur, Baaa Express, Voletarium, Cancan coaster et sûrement d’autres trucs encore. C’est le bon moment pour redécouvrir le parc.
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Les anciens trains d’Eurosat, exposés pour un événement ?
8h20, nous franchissons l’entrée du parc. Les attractions ouvrent à 9h, excepté Voletarium qui accueille ses passagers dès 8h30. On attend sagement dehors.

La file ouvre par anticipation. C’est parti, la journée est lancée ! La file d’attente est composée de plusieurs pièces, très joliment décorées. «« Malheureusement »», on n’a pas le temps d’observer tous les détails vu que la foule nous pousse derrière. C’est que la file intérieure pour atteindre les portes d’embarquement est loooongue !

Nous sommes désignés au rang 3, c’est à dire la plus haute rangée. Ce n’est pas la meilleure pour l’immersion mais qu’importe. Ici au moins, pas de blabla écolier comme au Futuroscope avant le décollage. Le film vous envole vers des pays d’Europe. C’est sympa, l’effet de vol est bien là mais je préfère l’Extraordinaire Voyage, film mieux réalisé et moins cliché. Le Voletarium c’est : Aaah Paris et la Tour Eiffel, aahh Venise et ses canaux… ah l’Allemagne et son célèbre EP. Et aussi des écrans à changer.

Il n’est toujours pas 9h donc on attend désormais derrière une corde avant le fameux lâcher de visiteurs. Qu’est ce qu’on va faire dès que le top à la vachette sera lancé ? Léo est mon guide pour cette journée, je lui délègue l’ordre et le choix des attraction à faire, n’ayant pas tellement de préférence. La foule commence à s’amasser derrière nous, pour un vendredi hors vacances scolaires, c’est un peu étonnant. Ils ne sont pas à l’école les gamins ? 🤨

9h, les cordes tombent. Notre attraction suivante est Arthur, le Mack Inverted Powered Coaster. Ici aussi on marche beaucoup avant d’atteindre le quai, toujours pas le temps pour observer la file. Mince alors 🙁 On nous donne un ticket pour 2 afin de mettre les sacs dans les casiers. Fiouf, 2 sacs et le casier est complet. L’attraction fonctionne en continu grâce au tapis roulant lors de l’embarquement / débarquement. Le ride alterne parcours scéniques et passages en roues libres, dans le bâtiment et en extérieur. On se prend vraiment dans l’histoire. Impressionnant, c’est toute la technologie de synchronisation : les wagons sont dynamiques et tournent en fonction des scènes à voir. J’accroche à ce coaster ! Et je suis aussi d’avis que l’on devrait considérer Droomvlucht comme un crédit 😈

Après ce tour, nous décidons de rester dans cette zone afin d’y faire Tourlicot, la free fall Zierer. Particularité : nous sommes obligés de prendre une nacelle par personne, le poids étant limité à 125kg par nacelle. Première fois que je vois ça. Ça reste toujours rigolo.
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Retour à l’extérieur, le parc commence gentiment à se remplir…

Restons dans la gamme e-Powered avec Alpen Express. La gare est déserte. La train arrive pour nous embarquer mais loupe son freinage. Un tour à vide est nécessaire pour le stationner correctement. La balade est familiale, j’avais ce souvenir dans le passage dans la grotte de diamants. Deux tours et puis s’en vont.
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Léo me propose d’aller faire des dark rides. Direction l’autre bout du parc pour Piraten in Batavia. L’attraction avait pris feu en mai 2018 et seuls 6 animatroniques avaient pu être sauvés. C’est deux ans après que l’attraction rouvre ses portes, avec de nouveaux animatroniques, plus modernes. La file d’attente est sublime. Il n’ y a pas d’attente et comme personne ne pousse aux portillons, on observe, analyse ce beau travail de décoration et de musique.

L’attraction est souvent comparée à PotC. Comme je n’ai pas fait PotC, pas de comparaison ! A bord d’une barque, on traverse différentes salles, toutes plus immersives les unes que les autres. Il y a tellement de choses à voir ! Les animatroniques sont d’un réalisme ! Je suis bluffée. Les 6 rescapées ont été installés dans une barque. Roland Mack a même sa place dans une petite maison. Ce boulard je vous jure. Je parie qu’il ne peut même plus skier à cause de ses chevilles trop enflées. Passons outre, PiB est une très belle réussite !​

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9h45, on a faim ? Je vais piocher dans ma réserve de biscuits. Léo se laisse tenter par des petites crêpes hollandaises, sucre et cannelle. 3€50 les 10… ah ouais, on pourrait ajouter le superlatif « très » devant. J’en goûte une ou deux… Aaah je vais succomber avant la fin de la journée ! 🤗

Après cette première petite pause, Léo tente de me convaincre d’aller faire Koffiekopjes. Thématisée Halloween. « Il y a quelque chose dedans » . Bon, au pire, si j’ai peur, je ferme les yeux. Mais, c’est quel type d’attraction au juste ? Je m’approche de quelques pas pour voir qu’il parlait… de tasses. Très drôle ta blague. Hors de question de monter dedans.

Des fois, je me demande comment fonctionne ma logique : je refuse de faire les tasses mais accepte de monter dans Euromir, tout en ayant conscience que c’est une bouse qui peut facilement donner mal au crâne.

Nouvelle traversée du parc en passant par le quartier italien puis français. Première pause pipi du jour. J’observe la nouvelle devanture de Cancan Coaster. C’est quand même original d’avoir refait le théma sur ce thème. On verra ça plus tard.

5 min d’attente donc pour kitsch vibrations. En arrivant face à la structure, je me rends compte que l’ensemble vieillit. Ni en mal, ni en bien… on sens que c’est passé, ce côté sci-fi 🚀Avec tout le remodelage actuel du parc, ça commence à faire tâche -je le pensais déjà, à l’époque !-. Je pensais au moins retrouver la musique techno kitsch qui va avec mais c’est la bande son d’Halloween qui a pris la place. Toujours à l’époque, je souhaitais limite que cette musique disparaisse. Finalement, elle manque à l’ensemble.

Plus qu’à prier que l’on soit à l’endroit pendant la plupart du parcours. Je suis déçue d’avoir une musique neutre pendant le lift. Une fois au sommet, les wagons tournent, la loterie est lancée. Profitons pour regarder au loin et observer le parc. Ça prend de plus en plus de vitesse, c’est saccadé. Mon souvenir de 2013 reste le même : ça va être douloureux. Mon ride reste le même : en avant dans la drop… et le reste en arrière. Arh, ouïe, naan, p*tain. J’en avais conscience, j’en ai la certitude.
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On va repartir sur des attractions moins douloureuses ? Petit flocon de neige ❄️ Ah oui, on va faire la plupart des DR du parc. Celui-ci est particulièrement ancien, au parcours court et niché dans un mouchoir de poche. Ça se laisse regarder sans grande prétention ; c’est mignon. Peut-être que ça partira dans les années à venir ?
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Après la vodka, le yodle. Un petit tour de Bobsleigh. 20 minutes, ah, ça commence à attendre. Mais ça reste très raisonnable. L’odeur du quartier stimule mes papilles. Qu’est-ce que ça sent bon, ça donne envie d’aller chercher à manger… « Résiste, prouve que tu es capable de résister ! » (reconnaîtra qui reconnaîtra). J’en avais un bon souvenir du bob, bien que ce n’était pas transcendant. Mon avis reste le même : une vitesse en constante progression, de bonnes transitions et peu de vibrations. J’en avais juste oublié cette longue zone de freins.
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A peine descendue que je me délecte de nouveau de cette fabuleuse odeur, tout en redécouvrant le quartier : un bel aménagement, entre les chalets, la rivière, les ponts… l’un de mes quartiers préférés !
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Atterrissage au quartier italien : Piccolo Mondo, on visite plusieurs villes d’Italie en compagnie d’un perroquet en plastique à l’arrière de notre wagon. Moins de 5 minutes d’attente.
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Nous enchaînons sur Geisterschloss. Ça reste un manoir hanté qui vieillit (mais dites-voir, pas mal de DR sont en train de vieillir là !) et qui ne fait pas peur.​

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Tenez, en parlant de réhabilitation, Madame Freudenreich Curiosités a été rénové en 2018 (auparavant ça s’appelait Universum der Energie). J’ai connu l’ancienne version avec des dinosaures partout et où l’on s’ennuyait. Dorénavant, la musique est plus présente, les décors sont moins étouffants et plus enfantins, certaines odeurs on aurait pu s’en passer mais c’est immersif.
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Je remercie Léo d’alterner entre DR et MR. Maintenant, c’est Cancan Coaster. Je n’avais pas si bien apprécié Eurosat ; la réhab’ de 2018 a amélioré le bousin. On va voir !

25 minutes d’annoncé, dans tous les cas il faut le faire ! Moi qui me plaignais de ne pas pouvoir observer la théma de certaines files d’attente, je vais au moins pouvoir voir celle-ci. Je regarde surtout la file et voir comment elle circule. « Oh, bah au bout, ça fait demi-tour puis ça revient là et ça va vers le quai » . On avance, avance, avant de voir la supercherie : au bout ça ne fait pas demi-tour mais ça tourne à gauche dans une autre pièce puis ça passe dehors avant de repartir vers le hall principal 🙁 au moins, je vois la décoration sous tous les angles. Les pièces sont fournies, l’extérieur un peu moins. On y voit Mme Freudenreich grâce aux fenêtres ouvertes. Malgré l’efficacité des opérateurs, on se retrouve par intermittence à stagner. Merci la VR (et ce, malgré le double quai).

Après plus de 30 minutes, nous entrons enfin dans la boule. Un objet hommage à Eurosat se « cache » parmi tous les éléments. Tout porte à croire que l’on va rentrer dans un cabaret, avec les portes estampillées « Entrée des artistes », vestiaires, loges… Mais le quai qui s’offre à nous nous rappelle que l’on va rider ! Les trains sont confortables, petite musique d’ambiance tout le long du lift qui ne fait pas tellement penser à Paris mais plus en hommage (encore) à Eurosat. Bon, prêt pour danser ? 💃 Bienvenue à Paris ! La célèbre musique du french Cancan résonne dans toute la sphère. Nous passons sous des décors qui s’illuminent lors de notre passage, le tout dans un mouvement fluide et une sensation de vitesse présente. Je pensais que ça durerait plus longtemps ! Le temps passe vite quand on s’amuse. Aussi, au vu de la quantité de décors dans la file d’attente, j’en attendais tout autant dans la sphère, ce qui n’est pas le cas. Peut-être du à la structure en elle-même ? En tout cas, la réhabilitation est réussie !​

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Encore une montagne russe ? Et pas des moindres ! Sista, annoncée 25 minutes, en réalité 15 à tout péter. Je ne vais pas parler de la thématisation de la file car il n’y en a pas tellement. Pas de préférence de placement pour ce tour, on tentera le 1er rang plus tard. Mon tout premier tour m’avait déçue, en le laissant chauffer c’était mieux.

Lift, puis la drop qui ne procure toujours rien. Par contre, qu’est-ce que ça vibre en bas 😵 C’était si puissant que ça en 2013 ? Nan mais c’est tellement puissant que je remets les vibrations du dernier rang de Taron au placard. Les bosses procurent de bons floattings, il y a également des vibrations dans les creux mais bien moindre qu’en bas de la first drop. Sista est une belle balade aérienne, qui j’espère (et je le sais) va se relever plus agressif ce soir.​

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Encore une montagne russe avant d’aller manger. Direction le quartier irlandais pour rider le plus terrible des crédits : Ba-a-a-a Express 🐑 Ça ne casse pas trois pattes à un mouton mais ça rajoute +1 au compteur.
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Alors que nous sommes posés sur un banc pour choisir quel restaurant allons nous dévaliser, nous croisons notre Mathis national avec l’un de ses collègues. Ce soir, on se mange une pizza au Colosseo ensemble 🍕 Marché conclu !

Pour ce midi, nous avons plusieurs préférences, mais certains restos sont fermés ou trop bondés. On choisit le Restaurant du Lac dans le quartier Autrichien. 15 minutes à attendre pour des frites, une escalope et un Apfelschorle. Moui qui me voyait manger une plâtrée de verdure. Il y en avait en entrée, mais 10 € trois feuilles de salade et un bout de jambon, il ne faut pas pousser Madame Freudenreich dans les orties. Installés au chaud, le repas se mange tout seul.

Digestion sur Snorri Touren, une publicité en forme de dark ride sur Rulantica. Aah, Rulantica hier soir, c’était quand même super 💜 On y retrouve cette ambiance si reposante que dans Snorri’s Saga.
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L’entrée (très discrète)

Pour plaquer le tout au fond de l’estomac, Blue Fire ! 20 minutes d’attente ; ça débite : 3 trains sur le parcours, un départ toutes les minutes… si tous les parcs pouvaient faire de même ! Pas de thématisation particulière à l’extérieur mais rien que de regarder BF fait rapidement passer le temps.
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Pas le choix de la rangée, on est plutôt vers l’arrière. Allez, schnell, sac dans les casiers, tu t’assoies, tu baisses ta lap bar et go go go. Petit pré-show rendant hommage aux vibrations de Sista, fumée, ouverture de la porte et launch ! Qui est plutôt sympa mais un poil molo ; il pourrait être plus vif car en arrivant sur le top hat, le train se traîne. Passage dans le tunnel puis dans le loop, 2-3 virages avant les freins de mi-parcours. La drop procure un petit airtime. Nous enchaînons les 2 corskcrews puis, avant les freins finaux, la célèbre heartline roll bien pendante.

Blue Fire, aussi bien au niveau de sa structure que dans son layout vieillit bien et fait toujours ses preuves, en démontre la nouveauté Steel Taipan (avec quelques modifications comme le triple launch et la flèche).
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Pour rester dans le quartier islandais, Fjord-Rafting n’a pas d’attente. Je n’ai presque aucun souvenir de celui-ci. Notre bouée est presque au complet. C’est que ça tourne ! Et l’eau, ce n’est pas ce qui manque. Le long du parcours, les visiteurs peuvent actionner des geysers d’eau. Ouff, pour le coup, personne n’a actionné cet effet ; sinon, c’était la douche assurée. Une vague mesquine arrive à s’introduire sur le côté, et voilà, pantalon mouillé. C’est le jeu !​

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Et quitte à être mouillés, autant continuer sur WhaleAdventures – Northem Lights (rien que ça) 🐳 Pas d’attente non plus. Par contre, quelque chose me choque. Il y a du changement sur cette attraction. Il n’y avait pas ces « icebergs » au centre. Car je me souviens d’un splash-battle qui pouvait être très humide. Avec ces nouveaux décors, presque aucune interactions n’est possible avec les autres bateaux. Ça diminue fortement le niveau d’amusement… Bon après, nous sommes seuls sur l’attraction donc pour les potentielles interactions, on repassera. Ce sera donc interactif avec les décors : ces derniers sont assez simples à viser et les effets (canons à eau, musique…) fonctionnent. La manivelle du canon est pratique et ne se bloque pas au demi-tour comme j’ai pu expérimenter ces derniers temps.
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Pour sécher, le canapé qui va vite (Wodan) va s’en charger. 35 minutes annoncée, c’est presque 1h que l’on attend, pour cause de rangement de train pour le sortir 15 minutes après. On a le temps de toucher toutes les pierres de la file, de regarder tous les effets de maping et les écrans. J’avais un bon souvenir de Wodan mais, après lui, tous les woodens GCI, CCI, GG sont, on va dire, mal passés, dû aux vibrations typiques des woodens.

On est placé au milieu. Je ne tente aucune méthode pour éviter les vibrations. On va voir ce que cela advienne. Le lift est rapide et sommes vite déployés sur le demi-tour avant d’être aspirés par la drop. Les vibrations sont présente, mais ne me gène pas, alors je profite ! C’est énergique, vif, il n’y pas d’airtime mais pour cette fois, on s’en passera. Et c’est déjà fini.

Alors : Blue Fire ou Wodan ? Je ne statue pas.
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Point de vue classique sur la statue à l’entrée de Wodan, je vous en propose une version absolument pas cadrée.

On a fait à peu près tout ce qu’on voulait faire ? C’est que l’on carbure ! Et il n’est que 15h30 ! Nous revenons au centre du parc, nous y croisons les mascottes habillées aux couleurs d’Halloween.

On en profite pour déambuler dans des quartiers plus discrets et moins fournis, tel que le quartier anglais qui comporte peu d’attractions, dont Laser Adventure – un parcours dans le noir où il faut être le plus rapide sans toucher les lasers. On peut voir le chrono de chaque participant. Chacun son tour, on attend une petit dizaine de minutes. Léo passe le premier, il est assez rapide, mais moins que le gamin qui a torché ça en 11 secondes. A mon tour, ne connaissant ni le chemin, et avec mon sac à dos blindé, ce n’est pas pratique. J’ai beau être souple, mon sac me fait défaut : 4 pénalités et un temps de plus de 30 secondes. C’était rigolo.

Nous passons dans le quartier grec, en s’y arrêtant quelques secondes, le temps de prendre ce classique panorama. Nous ne sommes pas tentés par Poséidon.
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Cette vue, on dirait vraiment un photomontage avec Sista au fond… mais non !

On se repose de nouveau dans une attraction calme, Les Radeaux de la jungle, 5 minutes d’attente, dont le parc a annoncé sa réhabilitation pour 2022.
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On retourne au quartier hollandais, la file de PiB est impressionnante : elle arrive au niveau du quartier islandais. Et pourtant, elle n’annonce que 25 minutes. Bon, on ne vient pas pour ça mais pour que je puisse m’acheter des petites crêpes : je craque. Trop – bon 🤤

17h20, il nous reste 1h10 (le parc a décidé de pousser son heure de fermeture à 18h30). Nous retournons à Blue Fire. La file commence désormais depuis le hall. Les écrans sont impressionnants, de part leurs tailles et de la qualité d’image. Ce qui est diffusé n’en est pas moins que de la pub pour Nord Stream 2, le partenaire de BF.

Blue Fire a chauffé, le top hat est un peu moins lent et le tout est plus nerveux.

On fait l’impasse sur un second tour de Wodan, préférant tenter Sista au premier rang. Ce sera très probablement notre dernière attraction de la journée. 25 min au total, le premier rang a une file d’attente spécifique. On voit les trains partir, à débit impressionnant : à peine un train dévale la 1st drop qu’un autre est envoyé sur le lift. On cligne des yeux et un nouveau train est lancé.

Au 1er rang avec de la marge, parfait. Outre les vibrations, les floattings se transforment en airtime, surtout après les middles brakes et l’helix où ces derniers sont bien brutaux. C’est un très bon ride pour conclure la journée 👌

18h30, on sort de l’attraction, c’est aussi l’heure de fermeture. Léo souhaite s’acheter du pop corn, très bien il y a une boutique juste à côté de nous qui en vend et où il n’y a pas d’attente. « Nan, mais je verrai à l’entrée… ». une fois à l’entrée, tout le monde se rue sur les stands de bouffe. C’est pas comme si je l’avais dis 🙄 Du coup, j’en profite aussi pour acheter un truc à ramener en France. Et puis, nous avons du temps avant de retrouver Mathis au Colosseo.

Au revoir Europa Park, une petite photo avec la mascotte avant de partir.
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La journée à Europa Park : Nous avons passé une très bonne journée au parc : des attractions multiples et variées, globalement familiales. La qualité et la variété de la nourriture sont au rendez-vous. Le parc est très propre et pointilleusement décoré pour cette période d’Halloween. Les débits sont impressionnants. Pas de regrets d’avoir zappés des montagnes russes telles que Pegasus ou encore Atlantica SuperSplash. Même si ce n’est pas un parc que je porte à cœur, cette nouvelle visite n’était pas inutile ! J’y retournerai volontiers quand la « grosse montagne russe (méga impressionnante) » ouvrira ses portes, et ça ne sera pas dans 8 ans !​

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Direction la voiture pour faire quelques centaines de mètres et rejoindre le parking de l’hôtel Colosseo. Entre un essuie-glace et le pare-brise ; un sticker Europa Park & Rulantica est coincé. Léo m’en fait cadeau. Magnifique, je pourrai l’apposer sur ma voiture en fin de vie.

19h10, nous voilà sur le parking de l’hôtel… du Bel Rock. De ce fait, un peu de marche est nécessaire avant de rejoindre le Colosseo. Nous passons par des petits chemins peu éclairés, laissant l’hôtel Bel Rock s’imposer dans cette nuit de plus en plus sombre. Le phare en jette ! Passage sur le pont, le Colosseo dévoile toute sa splendeur de nuit. Nous préférons attendre Mathis au chaud.

19h30, tous les trois réunis, on se présente au restaurant. Hic, il est plein. Bon, on peut attendre ! 30 min à attendre. Ça va le faire.

20h05, à table ! Une bière sans alcool et une pizza svp. J’ai le chic de choisir une pizza pleine de fromage. Idiote. C’est qu’elle est balèze en plus. Je n’en peux plus 🥴 après avoir mangé tout le long de la journée, puis grignoter les gressins dans l’attente de la pizza, je cale au 1/5ème de celle-ci. Pas de gâchis, je demande un doggy bag. Tout du long du repas, on discute, de tout et de rien. Léo tient à préciser à Mathis que Jiraya a parlé de Captain Coaster lors d’un stream ! Je ne connaissais pas ce streameur (j’en connais aucun pour être honnête).
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21h20, il faut bien rentrer à Nancy. Nous disons au revoir à Mathis dans le hall de l’hôtel, c’était très sympa de te revoir ! Nous montons 5 minutes sur les marches du Colisée, l’idée est bien trouvée. On peut voir de loin EP illuminé, se reposant dans l’attente d’une nouvelle journée.

Avec tout ça, on n’est pas rentrés avant minuit… Tout en sachant que l’on décolle demain à 6h du mat’ pour Walibi Belgium. Je n’arrive pas rester éveillée sur le trajet du retour, je sombre 🥱😴 Leo fait la route presque tout seul. C’est aux alentours de minuit trente que nous sommes de retour, je trouve la force de prendre une douche avant de ne faire qu’un avec le canapé lit. Ça va piquer… dans 4h.​
 

Walibi Belgium – 9 octobre 2021


5h, déjà l’heure d’ouvrir les yeux. On le savait, ça pique. On ne perd pas de temps, je vide la valise afin de prendre le minimum pour ces 2 jours. Le sac-placard est prêt, on peut partir. 6h, la voiture chauffe, le monde dort encore. Plus de 3h de route nous attendent. On prévient Aubin et Richard, ils sont déjà en route de leur côté (on a su quelques jours avant le début de notre trip de leur visite dans le parc). Une pause est déjà planifiée au Luxembourg pour faire le plein d’essence, de clopes, et prendre un double expresso. Le minimum vital.

Les kilomètres passent, on a encore un peu plus d’une heure de route. Léo n’en peut plus, on va éviter un accident : on inverse les places. La brume est omniprésente mais ce n’est pas de la mauvaise brume, c’est celle qui annonce le beau temps.

Nous arrivons sur le parking vers 9h40. Ce n’est pas très plein, ça s’annonce positif ? Grands étirements avant de rejoindre l’entrée. … Mais, c’est donc ça cet IMMENSE parc à bœuf ? On m’en avait déjà parlé plusieurs fois mais c’est juste n’importe quoi à ce niveau. Pour l’éviter, l’astuce est d’aller directement à l’accueil. … Eh bien non 🙂 ça ne fonctionne plus, seuls les pass ultra gold platinium de mes boules de cristal peuvent « couper ». Pour les autres, il faut marcher. Et longtemps. Le tout sur la surveillance d’agents qui vous engueulent si vous essayez de couper. 15 min plus tard, on peut enfin rentrer dans le parc. Pause pipi dans les toilettes où les lavabos fonctionnent mal puis retrouvons Richard et Aubin, mais aussi Joris, Gaga et Swan (collègue de Joris), totale coïncidence encore une fois.

Levée de cordes, on fonce sur Kondaa, quelle question 🏃‍♀️🏃‍♂️ Le parc est partiellement embrumé, ça donne une certaine ambiance, pré-halloween ; la saison n’a pas encore commencé pour le parc. Le haut de la Dalton Terror est camouflé, tout comme l’est Kondaa ! Sauf qu’il est fermé. … Il fait trop froid, apparemment pour le lancer. Ce n’est qu’une question de temps donc. On se rabat sur Tiki Waka, le bobsled Gesrtlauer ouvert en 2018, en même temps que la nouvelle zone Exotic World. La musique d’ambiance de la file d’attente est une reprise de musiques connues sur un style exotique, pas du meilleur des goûts. Ça ne va pas durer longtemps, il n’y a pas grand monde qui attend.
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Nous retrouvons ces sièges typiquement bas des bobsled. Le lift nous emmène assez haut mais le parcours ne contient pas de grosse drop. Les virages & éléments s’enchaînent fluidement. Pas une once d’airtime à déclarer, dommage. Dommage aussi de ne pas avoir su exploiter cette hauteur : une drop digne de ce nom manque au parcours. Le combo pas de drop et pas d’airtime fait qu’on l’en ressors plutôt mitigé : y a du gâchis, ça reste une balade familiale en hauteur… Concernant l’intégration du coaster à la zone, celui-ci la surplombe et ses couleurs s’accordent bien au thème.

Le temps que Kondaa chauffe un peu (ça y est, il est en test !), allons viser des cibles dans Challenge of Toutankhamon. Ce DRI date de l’époque Six Flags, vous voyez l’âge qui l’a ! Et pourtant, les décors ne sont font pas taches, on pourrait facilement croire qu’il a, tout au plus, 10 ans. Le parcours est long, la musique/son d’ambiance et le piou piou des pistolets fait que l’on se prend facilement dans l’univers égyptien. Inutile de parler de mon score, c’est minable 🙈

Nous ressortons du DRI, petite distribution de gâteaux à ceux qui veulent et direction Kondaa. Assez attendu ! Les premiers passagers de la journée sont déjà dessus. La brume est toujours là mais se dissipe petit à petit. La file d’attente circule sous le lift, ça nous laisse des points de vues dégagés sur le layout. Mais pas le temps de contempler le monstre, il n’y a que 5 minutes d’attente.

Nous n’avons pas le choix des places, ce sera vers le fond du train. Je ne m’amuse pas à laisser de la marge pour ce premier tour et puis comme il est froid, ça ne devrait pas faire de grosse différence niveau airtimes. Les opérateurs sont assez cool sur la vérification de la lap bar ; pour les prochains tours, je pourrai allègrement m’affaler dans le siège. Une musique se lance dès qu’un train est sur le départ, accompagnée d’un jeu de lumières. Le train part à un rythme classique avant d’accélérer à mi-chemin. La first drop à la EGF fait toujours son effet mais c’est moins brusque que son père (ou frère, au choix) (je répète il est froid). Ce camel back, dont tout le monde a les yeux rivés dessus à propos de sa hauteur, de sa courbure parfaitement symétrique, promettant un moment d’airtime extra, reste timide mais à coup sûr révélera toute sa puissance le moment venu (à chaud, donc). Un élément inédit sur du Intamin (coucou au cousin d’Amérique Pantheon 👋) : l’outward banked airtime hill, qui me laisse légèrement perplexe. Mmm okay, pourquoi pas. Le NICR, nouvelle innovation également, sert de moment de répit ; ce n’est pas un élément désagréable mais on peut se demander quel est le « plus » apporté au parcours. Là aussi, faut-il attendre que la bête s’énerve ? La succession de virages en bas du NICR sont plaisants, la petite drop en vagues nous fait déjà dandiner dans nos sièges. Le reste du parcours est truffé de bunnys hops, fournis en pop airtime, nous poussant vers l’avant du train… gentiment, avant d’arriver sur les freins finaux où sonnent les casseroles made by Intamin.
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Encore en test sur la photo, le coaster reste mystérieux, la brume le préservant du regard des visiteurs
Kondaa est un très bon ride dès le matin ; « gentillet » est le bon terme. La vitesse est constante tout du long, les vibrations sont sommaires, ça ne gâche pas le plaisir du ride. Je suis persuadée que ça va chauffer tout du long de la journée. Je veux avoir des bleus sur les cuisses, mais aussi la chance d’avoir le premier rang. Qui sait ?

Après Kondaa, Gaga n’en peut plus d’attendre pour Psyké Undergroud. Prochain ride ! Tout empaqueté dans un bâtiment aux allures Wab et Skunx… Pas très beau. Même le nom est à revoir. Et ça ne va pas en s’améliorant : la file d’attente : du béton, des cailloux, de la musique à s’en boucher les oreilles et un peu de détritus pour couronner le tout. Rien à observer en attendant les 20 minutes. Un petit choc après Kondaa. La CDA, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Une fois entrés dans le bâtiment, on a encore quelques trains à attendre. Une vidéo sensée être drôle et représentée par… des animaux (lesquels ?) est là pour nous égayer. Le hasard fait que l’on accède au premier rang avec Swan. Ce style de train n’est pas dégueu et le confort est présent. La lap bar n’est pas gênante.

Le tour commence par une petite animation vidéo, le train s’en va doucement sur la zone de launch avant d’être propulsé vers le loop. Celui-ci passe bien, nous remontons sur la flèche avant de repartir en arrière. Je le crains un peu mais vu qu’il n’y a pas de vibrations ni de harnais pour te secouer le cerveau, il n’y a pas de catastrophe. Le train repasse dans la gare à vive allure avant d’être sèchement ralenti puis arrêter en redescendant de l’autre flèche.

Pour un ride de presque 40 ans, il passe bien. Évidemment, les nombreuses modifications techniques subies ont aidé au bon vieillissement. J’aurais bien aimé tester le launch originel cela dit.​

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Le brouillard s’est complètement dissipé, laissant apparaître un magnifique ciel bleu, aussi bleu que le coaster suivant, Fun Pilot.​

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Ou presque

C’est un kiddie, qui fait deux tours, que dire de plus ? Ah, il est piloté par un membre de CW !

Pulsar, fermé pour la journée et dont la date de réouverture n’est toujours pas communiqué, donne l’impression qu’il est abandonné, avec ses hautes herbes autour de la gare et le lieu sans vie. Vivement que ça reprenne du service, que ça rende le lieu plus vivant et joyeux que ça !
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Nous bouclons notre tour du lac ; en s’approchant d’Aqualibi, le bâtiment donne l’impression que c’est abandonné… Autant Pulsar a une excuse, autant Aqualibi, faut faire quelque chose 😱 Peinture délavée, forme du bâtiment d’un autre âge… Comme c’est aussi fermé actuellement, profitez-en pour lui donner une nouvelle jeunesse !

Ce qui est aussi délabré mais dans l’aspect c’est Cobra, souffrir ne peut pas attendre. Au 2ème rang avec Richard qui ride son premier Boomerang. La première fois, ça fait mal mais après, c’est bon… Non ? … Non, évidemment ⛔ On retrouve de bonnes vieilles assises pas ergonomiques, les harnais n’en parlons pas. Je commence tristement à avoir mes réflexes sur ces bouses : fermer les yeux, hurler, se contracter, bien respirer. Hop, un crédit empoché !

Alors Richard ? « C’est de la merde ». Un baptême en beauté.
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Avant de manger, que diriez-vous de viser des cibles sur des écrans ? Je parle bien sûr de Popcorn Revenge 🍿 La file d’attente est décoré de multiples affiches de cinéma revisitées. L’humour est maîtrisé ! A cinq par wagon, prêts à viser des pop-corn envahissants des films. Le wagon trackless nous emmène dans différentes salles. Ça bombarde sans pitié, on se prend au sérieux, les scores de chacun montent.
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Bon, ce n’est pas dans cette pièce que les scores vont augmenter

Le résultat ? 2ème, pas mal, ça change de ce matin.

Personne au restaurant. Le Delhicious propose des spécialités indiennes. Plat + boisson revient à 13,45€. Merci pour la réduc’ de 10 % ! Ça se mange bien, quoique j’aurais apprécié plus épicé mais pour un parc, c’est honorable. La boisson est servie dans un verre consignable. L’effigie du verre : Cobra. Ce n’est pas possible d’avoir Kondaa ? Je le garde, dans l’espoir de pouvoir l’échanger dans la journée.

Le groupe se scinde, entre les Kondaaïstes et les p’tits découvreurs de Walibi Belgium (j’en fais partie).

Balade digestive sur Radja River, dont le parcours est assez bien caché jusqu’au bout. A 4 dans notre bouée, on va être servis ! Entre les cascades, les remous facilitant les vagues vicieuses et autres jets d’eau, on en ressort assez trempés. Radja River fait parti du haut du panier des rafts. Niveau théma, ça pêche un peu mais on se concentre sur autre chose pendant le tour.
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Quitte à continuer dans les attractions aquatiques, faisons Flash Back, le flume dont le parcours est identique à celui d’Holiday Park. Je ne me mets pas devant pour cette fois. La balade est agréable, un peu humide mais sans plus. La gare est décorée, toujours avec humour. On commence par un tunnel lumineux, mais pas autant que le Rainbow Tunnel de Gardaland. Sur le parcours, les décorations sont placés ci et là.
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Et si on allait retrouver notre trio ? Kondaa. L’attente a un peu augmenté depuis ce matin, 20 minutes. Ce n’est rien du tout pour ce monstre, dont on va pouvoir admirer ses courbures sous toutes ses facettes. Le train a chauffé, ça se voit à l’œil nu : la bosse est prise plus rapidement, les visiteurs se font éjecter dans l’outward banked airtime hill. Grr, hâte de voir la différence !​

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Fermez bien vos poches, la tache blanche près du train n’en est pas une… !

La chance nous sourit presque, on est quasiment au dernier rang, ce rang que je n’ai jamais pu avoir sur EGF (trop bonne trop conne), et ce fameux SIÈGE GAUCHE. Une personne est seule au dernier rang… et elle est à droite. LOUISE, C’EST TON MOMENT, C’EST POUR TOI ! ENFIN, alors oui, je ne suis pas sur EGF mais pas grave, c’est son fils / frère quand même !

Je me laisse une marge monumentale. Je suis psychologiquement prête à planer dans cette drop. Rebelote comme ce matin, nous sommes rapidement en haut du lift, le train se délit de la chaîne et prend de la vitesse, le corps se met à flotter, on pourrait même dire en apesanteur que je suis, les bras levés ✋🤚 je pourrais m’envoler mais stp lap bar, retiens-moi. Mes fesses ne retouchent le siège qu’une fois dans le creux de la drop mais vont vite relaisser de l’espace. Mon dieu, cette bosse, à vous en cisailler en douceur les cuisses ; c’en est exquis. L’OBAH prend tout son intérêt : un airtime est désormais présent ; propulsé sur le côté, les forces G mettent à rude épreuve la mécanique ! Depuis le bas de la first drop, la lap bar s’est resserrée, mais pas totalement. Le NICR est toujours… anecdotique. La « montée en puissance » de la journée n’y change pas grand chose ; sa sortie et son basculement me fait légèrement penser à celui d’Hyperion. Par contre, cet enchaînement de bosses et virages est plus piquant : hop, un coup dans les cuisses, et encore un autre et non stop jusqu’au freins finaux. On aime ou on n’aime pas : moi j’aime.

Ah oui, c’est… différent. Très différent même ! A tester au 1er rang encore plus tard 🥰

Il reste une partie du parc que l’on n’a pas encore faite, qui contient principalement des bouses coasterriennes, dont une fermée depuis ce matin : Vampire. OMG, vous imaginez si je loupe un SLC ? Je conserve 15 jours d’espérance de vie.

On n’en est pas encore là, c’est au tour de Dalton Terror d’être ridée. Allez, sourire tout le monde 😃

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On enchaîne sur Calamity Mine. 40 minutes, ça commence à faire. Il faut bien faire quelque chose. Depuis la première partie de la file d’attente, on a la vue sur le NICR de Kondaa. Mais il n’y a pas de trains qui passent. En panne, Kondaa. Ça rejoint le duo Vampire / Pulsar. Eeuuhh, faites quelque chose svp ? Sur la seconde partie, on a une vue sur le coaster et le marais, certes naturel, mais vraiment dégueulasse. J’espère au moins que c’est plein de vie (mmm les moustiques 🦟). Étalés sur les dernières rangées à côté d’Aubin, nous partons dans les mines de WB pour, humf, passer un bon ride et +1 ? L’entrée sur le lift explose les oreilles, le tout résonne dans un vacarme assourdissant, les lifts étant couverts. Le train prend une vitesse correct, parcours une voie sinueuse mais qui vibre comme pas possible. Le circuit comporte deux lifts, généralement pas synchro entre eux (et puis synchro ou pas, les décors séparent les deux voies). Ça reste sympa pour les familles mais non merci pour un deuxième tour.​

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On continue sur les vibrations, on va en avoir des « bonnes » là. Bon, après c’est la pause pipi hein ? 😇

Loup Garou, wooden Vekoma dont les lap bar se resserrent à la moindre secousse, autant dire dès que ça quitte la gare. Pas grand chose à voir non plus dans la file, ne serait-ce d’observer les dessous de la gare et le lift. Les préparations d’Halloween battent leurs plein. Des gens en profitent pour se glisser derrière les palissades et faire leur sieste tranquillement. Et non, ce n’est pas moi, je suis loin de faire la sieste !

J’analyse les trains et pensent pouvoir appliquer la méthode « Bandit », créer, testée et approuvée par mes soins sur le coaster éponyme, qui consiste à :​
  • A choisir une rangée qui ne se situe pas sur les roues (possible uniquement sur les trains avec des wagons de trois rangées)​
  • à ne pas serrer sa lap bar et à laisser de la marge (le plus possible, tant que le train part c’est bon)​
  • avoir une barre sur le devant de la rangée, que l’on peut tenir sans problème tout le long du ride​
  • avoir des cuisses et bras solides​
Application théorique de la méthode : une fois le train parti, veuillez à conserver cette marge. Se mettre en place au 2/3 du lift, avant que le cataclysme commence : tenir fermement la barre du devant de la rangée et se soulever à l’aide de vos bras tout en poussant sur les jambes. Les bras servent à vous soulever et à ne plus toucher le dossier avec votre dos et vos fesses ➡️ sensation de vibrations amoindries. Le fait d’être « debout » empêche la lap bar de se resserrer et donc d’être plaqué au siège. Effet secondaire de cette méthode : ça vous fait faire du sport.

En pratique : à côté de Gaga, qui va pouvoir assister aux premières loges à cette méthode (farfelue, vous pouvez le dire). Le train part, je tiens bien la lap bar. Ah ouais, elle descend super facilement 😒 Durant le lift, je me mets en place. Par-fait. La drop se franchit rapidement, un tsunami de vibrations percute le train ; je ne m’attendais pas à autant de vibrations. Mes cuisses sont mises à rude épreuve, mais je résiste. Lap bar à la con. Encore plus dans les virages. Nooon, vous ne m’aurez pas (qui est vous ? Je ne sais pas, les vibrations ?). Nous attaquons une drop, je glisse un peu, la lap bar en profite. Merde, mon cul est désormais en contact avec le dossier. Serre les fesses. Je ne veux pas sautiller clouée dans mon siège. Le reste du parcours est une lutte permanente, mais j’ai la victoire. Et bordel, que le parcours est long. Comme dirait tout agent immobilier : il y a du potentiel. Potentiel de retrack. Allô, RMC ?
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Pipiiiii ! Soulagement. A force de se retenir, j’ai cru que j’allais exploser.

Pause collective au stand de gaufres & crêpes. Gaufre pour ma part 🧇 légèrement caramélisée et sucrée, le tout est moelleux.

Vampire a ouvert, c’est le moment de souffrir. Le trio préfère retourner à Psyké, ce qui est tout à fait compréhensible. Léo, Léo ? Mais il est où ? Il discute avec des gens… qui s’avère être Jiraya et ses potes. Quand on parle du loup la veille !

Tout le monde se jette sur Vampire (les cons) ; un nouveau baptême pour Richard. Après avoir poireauté 10 minutes, l’heure des retrouvailles avec cet engin de torture. Quel frisson glacial ne traverse-t-il pas mes veines à l’approche de ces sièges, à la vue de ces harnais ? Qu’importe, le devoir stupide du coaster fan est toujours omniprésent. Ce sera aux côtés de Richard.

Bon, c’est simple : je ferme les yeux, je me contracte et j’hurle. En principe, ça passe. *Mode accéléré* : Plancher s’abaisse, départ du train, lift, aïe, ouïe, putain, con, c’est long bordel, quoi, encore ? Freins, ouf soulagement. Quitte la gare.
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Nul, zéro pointé. Nous recroisons Jiraya et son petit groupe et échangeons à propos de Vampire. Lui ne le verrait pas aussi bas dans le classement (4,7%). Beh, quand c’est de la merde, ça mérite d’être au fond du sac (cette expression ne veut rien dire) ! Le trio nous rejoint également devant Vampire (à défaut d’être ridable, ça attire), enfin, le trio, ils sont 5 maintenant ! Dont un membre de Coasters World qui n’a jamais fait de meeting mais « qui a reconnu Gaga & Joris ». Seb (oui, je te balance) est lui même accompagné d’un coasterfan solitaire rencontré ce jour même (me souvient plus du prénom… désolée 😔). Ça en fait des rencontres !

Tous les crédits de la journée ouverts en poche, nous repartons sur Kondaa finir la journée. Ça tourne, ça chauffe, les trains passent & repassent.
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La chance nous sourit quand on nous dévoile le 1er rang 🤩🥳 Avec de la marge (opé toujours aussi cool que ce matin, merci) : au sommet du lift, on glisse et pendouille dans le siège. La first drop en est moins intense. Pour la suite : relisez le descriptif de Kondaa juste un peu plus haut et vous multipliez la puissance des airtimes par 2,1985 (exactement). P*TAIN ça envoie sévère. Et TAC aiiiiirtime, et TAC AAAAAIrtimmme, … et TAC le retournement dive loop est plus sévère, howa howa howa, photo, Whop whop whop. Une large préférence pour le premier rang, sans contestation 🏆
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Coiffure plumeau à poussières pour les uns, Justin Bieber v.2010 pour d’autre

Un petit topo sur le merchandising : il y a du choix dans la boutique de Kondaa mais pas un seul gadget / bol / mug ne m’a frappé à l’œil.

On retourne faire un tour après quelques instants de réflexion. Je commence à fatiguer. Mais je ne vais pas me priver. Aubin, Richard et Léo tente la single rider « pour aller plus vite« . Nous autre allons rester classique. Le plus cocasse ? On les double et accédons au quai avant, pour les premières rangées 🤭 Et c’est reparti pour les airtimes !
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C’était le dernier tour de la journée, j’en suis bien rassasiée. Après quelques tours d’attente, les trois singles riders nous rejoignent, pour une photo de groupe avant de partir du parc. La journée est déjà finie.
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Après de timides séparations, les définitives arrivent sur le parking, déjà bien désert.

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Waliconclusion : une très belle journée pour découvrir ce parc qui se remet doucement des intempéries de juillet. La première crainte était d’avoir énormément de monde. Ce fut totalement le contraire : la saison d’Halloween n’étant pas lancée, bon nombre de visiteurs ont attendu les semaines d’après pour leur visite.

Le parc est plutôt inégalitaire : les zones récentes sont très bien, décoration, musique, attractions… Presque pas grand chose à redire dessus. Effet « pervers » : le contraste entre les nouvelles zones et le reste est très marqué. On passe du tout au rien : être dans une zone qui t’emmène un peu ailleurs (Zone de Kondaa) à … revenir dans un lieu sans âme (Zone de Loup Garou - je crois -). Concernant les attractions, Kondaa, un must, mais aussi Psyké dans une moindre mesure, Radja River, CoT, Popcorn Revenge. Tout le long de la journée, des employés et des agents de sécurité étaient là pour nous demander de bien mettre le masque etc. Des employés sympas, un peu l’âme coasterfan pour certain 😉 La nourriture est bien (que ce soit pour le repas du midi ou grignotage).

Nous n’avons pas eu l’opportunité de rider Pulsar, dommage. Car, en y réfléchissant bien, je ne sais pas quand je remettrai les pieds dans le parc. Bon, il y a quand même Kondaa. Mais, à part Kondaa, 2-3 tours de Radja, CoT et PR, je ne vais pas me retordre les cervicales dans un SLC ou un Boomerang ou encore être réduite en bouillie sur LG. Walibi Belgium serait donc un peu à l’image du parc d’accueil d’EGF ?


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Nous n’avons pas loin à aller, j’ai réservé un gîte à Wavre pour cette nuit, excentré au bout d’un chemin, dans la cambrousse. Une fois les clés remises, pour posons bagages et retournons vite fait au centre de Wavre commander à manger. Je vais me contenter d’un bout de mon reste de pizza, Léo se prend un tacos. Je ne pourrais pas manger ça (en même temps, à bouffer en continu…).

De retour au gîte, la fatigue tombe très vite. 20h15 : je dors déjà. Je trouve courage à prendre ma douche avant de dormir poings fermés à… 21h.​
 

Plopsa Indoor et Coo – 10 octobre 2021


Le doux bruit de sonnerie du passage à niveau non loin de là brise agréablement cette fin de nuit. Je regarde l’heure : 8h ; j’ai presque fait le tour de l’horloge. Aujourd’hui, programme cool niveau parcs mais beaucoup de routes en perspective. Je termine les derniers gâteaux en guise de petit déjeuner, je remplis ma bouteille d’eau à l’aide d’un verre (foutu évier trop petit) avant de plier bagages sur les coups de 9h.

Avant de prendre la direction d’Hasselt, halte au Carrefour Market afin de faire des provision. Le rayon gâteaux est peu inspirant. Je prends classique : sablé noix de coco et cookies ; et, au passage, un pain céréales que je m’empresse de manger en sortant du magasin.

Nous quittons Wavre, sous cette même brume qui nous a accueilli la veille, laissant de nouveau, au loin, la Dalton Terror et Kondaa se réveiller gentiment. 1h de route rapide plus tard, nous arrivons sur Hasselt, encore quelques centaines de mètres… avant de voir apparaître Plopsa Indoor.

Sur les conseils de Gaga & Joris, nous suivons le parking du centre de vaccination COVID… l’entrée de ce parking serait-elle protégée par cette barrière timidement soulevée mais dont la voiture de Léo pourrait aisément passer ? Doucement, mais sûrement, ça passe ! 10 € d’économisé 😇 Non pas que nous sommes radins mais 10 €, ça commence à piquer mais et SURTOUT pour 1h MAXIMUM passée dans le parc, c’est EXTRÊMEMENT cher. Nous ne sommes pas les seuls, d’ailleurs, à utiliser cette astuce.

Nous longeons une salle de spectacle puis faisons face à un « grand » bâtiment.
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C’est beau

Une fois franchie l’entrée, c’est un hall de taille classique qui s’y présente. On se sert en plan du parc pour le souvenir puis allons voir les opérateurs afin que l’on nous scanne les billets. C’est avec un regard un peu suspicieux que l’on nous dévisage. Cela reste beaucoup moins intense qu’à l’Île aux Géants.

L’immense aire de jeux de luxe Premium s’offre à nous, dans un silence surprenant. Comprenez par là que l’on entend bien la musique et les gamins ne braillent pas. Ah, il y a très peu de gamins. Profitons-en alors, je n’ose pas imaginer quand c’est blindé. L’horreur. On se balade sur les allées, c’est mignon comment tout est bien pensé !

Direction Wickie Coaster, l’unique raison de notre visite. Un Junior Vekoma, en partie indoor. Enfin, il est 100 % indoor mais une partie est encore plus indoor. Indoorception.​

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On a le premier rang, on est quasi seul dans le train. D’ailleurs, chose surprenante : personne n’a le masque, ni même les opérateurs. « Ce n’est plus obligatoire » . On s’empresse de l’enlever. Peut-être aussi pour ça que l’on nous regardait à l’entrée.

Le ride en lui-même passe bien et la théma, sans être extravagante (loupiottes, décors en cartons et statues) est raccord avec le reste du parc.

Nous prenons de la hauteur pour faire une descente en sac à patates. Étant au point culminant, le parc tient (presque) sur la photo :
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Qu’en est-il de la descente ? Ça ne glisse pas des masses.

Que faisons-nous d’autres ? Ça fait 10min que l’on est là. « Et les billets, tu les as eu à combien ? » « Euuuhh, 14 € je crois ! » « Bon, on va rentabiliser ! »

Le parc possède une partie extérieure avec un volcan à escalader dans le lot. Ni une ni deux, j’y cours. J’enlève les chaussures et ahhh bah non ça glisse. J’enlève les chaussettes, c’est mieux. A la clé : un toboggan Après l’ascension, la récompense… ça ne glisse pas trop non plus. Ça n’empêche que je recommence l’escalade 3-4 fois, ça fait un peu de sport.
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Retour à l’intérieur sur la tour Zierer, plus puissante que celle d’EP. Il est l’heure de se concerter… oui bon voilà on a fait le tour. On refait un tour de coaster en last, histoire de.

Avant de partir, la vidange, c’est où ? … Non, on ne va pas utiliser un plan dans un si petit parc… Si. C’est planqué derrière la « terrasse » du resto. C’en est fini pour Plopsa Indoor, à jamais !
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Non, on a dit « A jamais »

Programmation du GPS, c’est désormais la direction de Plopsa Coo que l’on prend. Et pas totalement de la route directe. Les 30 derniers kilomètres deviennent de plus en plus vallonnés, laissant forêts et pâtures verdoyantes se dévoiler. Splendide ! Les cyclistes se font de plus en plus nombreux 🚵‍♂️🚵‍♀️ Mon estomac me quémande de la pizza. A tes ordres !

A l’arrivée sur Coo, le parc se camoufle en contrebas par les arbres au bord de la route. 10€ aussi le parking. Léo a l’astuce de se garer en « ville », le parcmètre est moins cher. Coo est un site touristique assez prisé pour son paysage et sa nature. Nombreux sont les cyclistes donc, mais aussi les promeneurs, randonneurs & parapentistes. Il y a même un petit train touristique et des activités accrobranches.
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Nous descendons sur le parc. Avant d’entrer, petite pause devant la cascade de Coo, qui a causé entre autre bien des dégâts au parc en juillet dernier.
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A l’entrée, l’opératrice a un masque. « Oh non, on va devoir le remettre ? » « Le masque n’est pas obligatoire » affirme l’hôtesse. Yeeeees. Le dernier parc du trip est désormais foulé par nos pas. Ce n’est pas plein à craquer, c’est déjà ça.

On ne perd pas le nord et Vickie, The Ride, un spinning Gerstlauer (et non Intamin comme j’en étais persuadée) est notre prochaine attraction. 10 petites minutes, mais ça pourrait aller plus vite… Leo souhaite que ça spinne ; allez, fais-toi plaisir : déséquilibre le wagon ! Le parcours est très sac de nœud, réussi pour un coaster de ce type. Le tout passe dans une fluidité maîtrisée et des rotations à n’en plus finir. Mais stoooooop 🆘
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Bon, on va manger ? Le parc propose un restaurant puis quelques fast-food disséminés ça et là. Le restaurant étant privatisé, on va se contenter de mal manger. … « Non, ça c’est fermé… ça aussi… », nous nous retrouvons au fond du parc. Il y a un peu de monde mais ça va le faire.

*Flash back du 16 juillet 2021* – Si c’est aussi efficace qu’à Plopsaland de Panne, on n’a pas fini d’avoir faim…

Ça ne loupe pas. Ici, c’est le même schéma. Après plusieurs minutes à poireauter dans la file, nous quittons celle-ci et décidons de faire Halvar, un bobsled Vekoma ouvert en 1989. Personne en gare, nous choisissons le dernier rang. L’assise et la lap bar me font penser à Révolution. Le lift est à flanc de colline, ce moment nous permet de découvrir le parcours ; la ressemblance avec la Banane est partielle. Qui a copié qui ? Le ride se passe dans une fluidité étonnante pour un ride âgé, le parcours est ample et on se sent tiré par le train. Une drop surprend : elle procure un airtime inattendu. Des lignes droites & virages concluent le tour avant de retourner en gare.
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C’est une bonne surprise, je ne m’attendais pas à une balade agréable (je n’attendais rien du tout – tout court).
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Nous enchaînons avec Maya Splash, le flume. 6 personnes devant nous, autant dire que l’on est déjà dans la bûche. Le parcours est composé d’une petite drop et d’une « grande ». La balade est boisée et fleurie. Ça mouille, c’est correct.

On se balade de nouveau dans le parc, le restaurant est toujours privatisé ; on retourne au fast-food. Rien ne me botte vraiment. Je crois que je vais ma contenter de mes gâteaux. Bon allez, une barquette de frites aussi. 10 minutes passent, sans que l’on bouge d’un centimètre. P*tain c’est vraiment lent. Léo regarde la F1, je m’en vais faire un tour dans le parc.
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Cadre idéal, beau temps, que demander de plus ? De la réactivité et de l’efficacité, peut-être ?

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La gare d’Halvar

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Son lift

Le parc dispose d’un enclos à biquettes, totalement relaxées au soleil. Il y a aussi une île avec des singes. Je me répète mais l’environnement est top !
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Je contemple les parapentistes et ces collines. Il y a un télésiège qui mène en haut de l’une d’entre elle ; à faire si on a le temps.
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Je regarde dans le même moment l’affluence aux attractions : ça va mais certaines, comme la Luge, fait du surplace. Je me fais démarcher par un sympathique commercial d’Hello Fresh (je n’ai pas d’actions chez eux, encore moins un abonnement), surpris de voir une française ici. On discute un peu, vu la lenteur du service 😒

Je repars à mes vacations et me dis qu’il y a encore de quoi s’amuser pour cet aprem’ : luge, kart, star flyer, descente en bouées… Ah. Léo, ça y est, il est servi. Au passage, je m’en vais cherche une gaufre liégeoise, personne au stand, c’est rapide. A 4€ la gaufre, elle est bonne. Nature, ça se déguste sans faim 🧇

Nous reprenons notre après-midi et allons faire DinoSplash, des descentes en bouée. Il y a trois descentes : 2 classiques et une avec un halfpipe et une bosse en conclusion. Nous choisissons le plus prisé (devinez lequel). 20 minutes, au moins. Ça n’avance pas vite mais, l’opérateur, tout seul dans la station, fait du mieux qu’il peut. Surtout qu’il installe chaque bouée sur les plateformes. A la fin de la journée, il ne doit plus avoir de bras ni de dos.
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Vue depuis la file d’attente en hauteur

On s’approche de la plateforme. Pour faire le hp, il faut au moins 60kg, au risque de faire un roll back sur la bosse. Toute seule, je n’aurai pas pu le faire. On est 2, la question ne se pose pas.

Un fois lancés, le parcours est une ligne droite, virage, puis drop vers le hp. Nous ne montons pas très haut mais c’est rigolo. Par contre, je ne m’attendais pas à recevoir une vague d’eau en passant la bosse. « Mais kesque c’est » . Comme je suis devant, je prends tout. Je suis plus trempée que dans les bûches !​

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Nous ne faisons pas la queue pour les autres descentes. Le kart est pas mal rempli. Estimations : 45 minutes.
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Allez, il faut bien faire quelque chose ! Bob-Luge donc. Ça va que le soleil n’est pas trop fort, sinon on cramerait sur place vu l’absence total d’ombre. C’est lent, mais le débit est cette fois-ci décidée par les riders. S’ils ont la main lourde sur les freins…
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30 minutes plus tard, on est invités à prendre une luge et à la positionner sur le rail. C’est pas léger tout ça et la porter c’est de la merde, c’est pas ergonomique. Il faut la positionner comme si on allait descendre. Mmm nous allons donc faire le lift à l’envers, original ! Et c’est parti pour une montée de 5 minutes, à travers la forêt. Moment de pause et de nouveau pour observer l’environnement 🌿

Une fois en hauuuut de la montagneeeee, l’opérateur m’indique la voie de gauche. Il y a deux voies : la gauche pour les solos et la droite pour les duos. Celle des duos est momentanément paralysée par un enfant accompagné de sa mère, terrorisé de faire la descente. Léo tente de le rassurer ; moi, je me lance en lui montrant comment freiner. Ça, c’était les trois premières secondes, ensuite, c’est frein abaissé presque tout du long. La descente vaut le coup, est elle plutôt longue et fuser dans les bois rend la descende naturelle. Bon, je sens que ma luge est un peu rouillée, ça freine tout seul par moment. Ça se confirme car Léo, juste à la fin de son tour, « m’engueule » limite d’avoir été aussi rapide qu’un escargot. « Pas de ma faute, DZL ». Après le maillot de bain trimé, la luge trimée. C’est qui/quoi le suivant ?

Bon, on fait le télésiège ou pas ? Je sens Léo pas très convaincu, le tour dure plus de 30 minutes et on a encore 2-3 trucs à faire. Comme Mega Mindy Flyer par exemple. Je ne me lasse pas du paysage. A faire pour le panorama.

Moins de monde au Karting, bon 20 minutes quand même mais je veux conduire un bolide 🏎️ Nous avons le droit à 2 tours (ce qui est assez expéditif). Je suis la première à partir sur la piste. Léo me suit de près mais je trace ma route ; le volant est très sensible. Je finis « 1ère », Léo 3ème. Bah alors, on a réussi à se faire doubler ?

On a fait tout ce que l’on voulait. Il est 16h40, le parc ferme dans 20 minutes ; c’est peut-être juste pour le télésiège mais tentons. Échec, la file est déjà fermée. Léo se laisse alors tenter par une gaufre, au même stand que moi tout à l’heure… Bon, il faut revoir votre méthode pour faire des barbe à papa parce que s’en foutre plein les manches comme ça (et garder la même veste toute la journée) ce n’est pas possible.
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Déjà, au moment où j’allais chercher ma gaufre, il commençait à s’en enduire sur la manche. On voit que ça a empiré.

Léo gobe sa gaufre et file à Vickie. Non pour moi, je vais le prendre en photo.

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Léo

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Léo, encore

17h10, Léo a ridé, le parc est fermé.

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Plopsadonnequoi ? Je vais être très brève sur PlopsaIndoor, c'était uniquement dans le but -assumé- d'aller chopper le crédit. En dehors de ça, inutile d'aller mettre les pieds là-bas, sauf si vous avez des enfants en bas âge. Concernant PlopsaCoo, le parc jouit d'un cadre très verdoyant et serein. Ici, ça cible encore les familles mais on y passe un bon moment. Halvar et Vickie sont de bonnes petites montagnes russes. On y retrouve les débits catastrophiques au niveau de la restauration. Des opérateurs sympas mais un peu laissés à eux même (restauration, le gars tout seul pour les bouées...). C'est un parc à faire si c'est sur votre route !​

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Il est temps de rentrer sur Nancy. 3h30 de route. Pff c’est long.

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Comme cette route

Nous refaisons une pause au Lux, sur l’aire d’autoroute à l’opposé de celle où nous étions la veille. J’en profite pour acheter un paquet de bonbons, un avocat et du « Thon à la Niçoise » de marque Auchan. Alors, si vous croisez cette boite et que vous vous dites « mmm pourquoi pas », faites demi-tour. Ce « truc » est absolument DÉGUEULASSE ❌ Vraiment.

Nous rentrons sur les coups de 22h, exténués. C’est déjà fini 😟

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Cette fin de TR a mis un peu de temps à arriver, énormément de boulot en cette période. Je vous souhaite à tous un beau réveillon 😙
 
Sympathique TR comme d'habitude, merci !

J'avais trouvé l'ambiance de Plopsa Coo sympa. Et j'étais monté en haut du télésiège au passage, la vue est sympa.