L’idée de rider Vertika nous trottait dans la tête depuis son ouverture. Après avoir trouvé une date commune, réservé les hôtels, annulé des chambres, ce sont préalablement cinq, puis seulement trois habitants des Pays de la Loire, nommés Anne-Claire, Antoine et Louise qui ont pris la route vers La Récré des 3 Curés. Nous sommes partis la veille car entre nos domiciles respectifs et le parc, il y a en moyenne 360 km. C’est le week-end, on y va tranquillement. Antoine et Anne-Claire sont venus me chercher à la gare de Nantes où nous y avons passé la soirée (enfin… à manger Five Guys à Atlantis !). J’ai aussi embaumé mon sac et la voiture d’une bonne odeur de friture, mais ça, c’est une autre histoire. Notre hôtel étape ? Un Ibis Budget situé à Lorient, qui fait très bien l’affaire.
Et maintenant, place au trip breton à La Récré des Trois Curetons !
Et maintenant, place au trip breton à La Récré des Trois Curetons !
Le parc n’ouvrant qu’à 11h, on prend le temps de se préparer. Je prends aussi le temps d’aller réclamer à l’accueil le remboursement de la chambre que j’ai annulée quelques jours plus tôt… « Madame, ça ne va pas être possible » … Je dégaine alors mon regard, mon plus beau sourire (je vous assure, sous un masque ça se voit !) et ma voix tendre, suave, mais ferme : « Je ne partirai pas avant d’avoir eu mon remboursement » ; « et puis j’ai la preuve par mail comme quoi la chambre est remboursable » . Alors que je commence à lui sortir noir sur blanc la preuve, l’hôte m’arrête « Non non, je vous crois ! Je vais chercher de quoi vous rembourser ». Hein, tu ne me fais pas un crédit sur ma CB ? Ou bien alors tu n’as pas une caisse en dessous ton PC ? Non, il est parti quelques minutes, puis revient avec une minuscule caisse rouge, genre les caisses de kermesse … « Vous avez de la monnaie sur 50 € ? » . Je vais regarder… Après échange de pièces et billets, j’ai bien le compte. C’est bon, on peut partir Il reste malgré tout 1h30 de route, mais c’est de la bonne route bretonne à 110, ça s’avale easy et pour se mettre dans l’ambiance, ce sera OST de parcs tout du long ! Le parc n’est indiqué qu’à partir de Brest, soit dans les 10km aux alentours. La route pour accéder au parc est pratique, peu de risque de tourner en rond.
Alors que nous nous rapprochons du parc d’après le GPS, nous scrutons les alentours à la recherche de Vertika. Montre-toi ! Nous voyons le grand panneau indiquant le parking, puis en même temps, sur notre gauche, qui se pointe ? Vertikaaaa ! Whoo c’est con à dire, mais ça nous fait de l’effet. Ça fait longtemps que l’on attend de rider une « vraie » montagne russe ! Il y a une bonne distance entre le parking et le coaster. Ça sent la marche !
11h15, le parking est peu rempli, très peu rempli. Il faut dire que, la veille encore, l’un de nos sujets de conversation était : « bon, on y va le samedi ou le dimanche ? » . Oui, c’était un sacré débat riche en émotions ! Il risque de pleuvoir cette journée, mais ça veut aussi dire qu’il y aura peu de monde et donc un accès direct à Vertika ! Et puis le parc ferme à 19h, donc ça laisse le temps au soleil et au ciel bleu de pointer de bout de leur nez. Et on n’oublie pas le dicton : « En Bretagne, il ne pleut que sur les cons » !
Le parking est situé de l’autre côté de la route, on passe donc un petit tunnel pour traverser celle-ci. On contrôle nos sacs, puis nous allons aux caisses acheter nos billets. L’entrée est à 20 €. Le parc est à nous !
Sur la place, il y a un très joli carrousel couvert, une boutique puis des jeux en accès libres, d’autres fermés à cause du COVID. Il y a la possibilité de faire du pédalo sur l’un des deux étangs. Oui, il y a deux étangs. En parlant de ça, notre première impression est : « c’est grand ! ». La Récré des Trois Curés, c’est aussi un camping, le camping donnant directement sur l’étang et le parc. Le parc est très étendu, mais aussi très valloné !
Nous passons devant La Chevauchée Sauvage, premier arrêt ! L’attraction sera-t-elle aussi sauvage que La Chevauchée Fantastique de Family Park ?
Pas d’attente, embarquement immédiat. Le parcours sillonne entre les arbres et le dénivelé du terrain, c’est suffisant comme théma ! Il y a plusieurs vitesses, un coup c’est lent, un coup c’est rapide, mais pas tape cul comme son confrère tourangeau.
Le parc a beaucoup de verdure. Nous marchons sur les allées couvertes par les arbres, ça doit être agréable quand il y a du soleil… oui parce que là, le soleil, on le cherche.
Nous arrivons en face du Grand Huit (banalement) mais notre chemin nous y mène pas. Suffit de couper à travers une zone de jeu désafectée pour se retrouver au niveau de la gare
C’est un « grand huit » dans son jus
Un virage un peu foireux mais qui passe bien (la photo est aussi en mode grand angle)
Pas d’attente, nous nous plaçons à l’arrière du train. Les sièges n’ont pas de séparation et la lap bar est loin de toucher les cuisses. Du Soquet quoi. Petit lift et descente en spirale qui me transfert à l’autre bout du siège. Bon je vais me tenir hein ! Le layout sillonne à travers les arbres et la verdure, passe au dessus d’une allée (sans filet !) et fait un deuxième tour.
Pour du Soquet, ça passe bien : pas de vibration ou d’accoups (hormis l’effet flipper dans les virages).
Bien pour les enfants (et le +1)
Nous continuons notre découverte et faisons les attractions que nous croisons ; on dit non au Mambo, un gerbotron de foire à la théma Astèque. Bon. On préfère faire un tour sur Les Teufs-Teufs, à comprendre les tracteurs. Il n’y a tellement personne que tous les tracteurs attendent leurs conducteurs dans la gare. Nous, notre conducteur, c’est Anne-Claire !
Niveau sensation, pour le coup, on est vraiment sur un tracteur : ça sautille tout le temps !
Niveau thématisation, il y en a peu mais assez désorganisée. Un paon trône au milieu du parcours.
Tout cela m’a donné soif… Je cherche donc ma bout… erh, pourquoi c’est trempé ?! Mon portefeuille, le plan du parc, les serviettes du Five Guys de la veille et autres objets Bouteille d’eau mal fermée… Ça prouve que mon sac est étanche.
Bon, c’est quand on arrive à Vertika ? On marche, on marche mais on n’y est toujours pas ! Oui, on vous le dit, le parc est grand ! En plus on ne l’entend pas… Serait-il ouvert au moins ? (oui, nous sommes rentrés dans le parc sans se soucier de savoir si Vertika était bien ouvert ou non… à nos risques et périls !)
Nous arrivons sur une autre place où se situe Le River Splash, les descentes en bouées. Cette place est plutôt vide et triste pour le coup. Et le ciel grisâtre n’aide pas. Nous montons les escaliers ; soudainement, Vertika s’affiche, et que diable c’est beau ! Il y a un train !! De plus, Vertika étant placé en hateur par rapport aux bouées, ça en impose !
On fait la course, qui gagne ? Pour savoir qui a gagné, envoie « gagnant » au 7 30 30 (2€ par SMS + envoi, les fonds seront reversés au Tippee Chiottes World)
Car oui, maintenant que l’on a vu Vertika en fonctionnement, impossible de ne pas s’y précipiter (et comment on a fait d’ailleurs pour résister si longtemps ?) ! Mais avant, la pause pipi s’im(pause). Et alors là, Mesdames et Messieurs, veuillez applaudir l’ingénieur(s) (ou les). Allez, applaudissez ! Je ne vous entends pas Ahh merci. Je vous explique : alors que ça presse, je cherche la lumière. Longtemps. Je fais le tour de la paroi, l’interrupteur est-il à l’extérieur ? L’ampoule serait-elle grillée ? Après l’analyse complète des toilettes, on peut en tirer la conclusion suivante : non l’ampoule n’est pas cassée, non, l’interrupteur n’est pas à l’extérieur. Il n’y a tout simplement pas de lumière. Véridique. Pisser dans la plein-ombre est une vraie expérience !
Retour à la lumière, à la vie, on fait une petite grimpette pour atteindre, enfin, Vertika !
Le coaster est d’ailleurs situé dans une zone appelée « Univers du vol plané ». Ça porte bien son nom, car dans cette zone s’y trouve des chaises volantes, un flat ride ultra gerbo zamperla, une pieuvre et un Eurofighter Gerstlauer.
Le terrain sur lequel est posé Vertika est propre, l’herbe a déjà repoussé et correctement. Il n’en faut pas plus pour une théma simple. La musique de l’attracton résonne sur la petite place, musique faite par IMAScore il me semble !
La file d’attente est dépourvue de barrières, seul le chemin fait foi. Vertika en elle même est dépourvue de visiteurs, et ça c’est cool pour nous (peut-être moins pour le parc).
Trop d’attente
La gare est petite, il n’y a qu’un train sur le parcours. On s’offre le premier rang, je me mets en extérieur droit. Je laisse la fameuse marge dans le harnais et on y va ! Les lifts verticaux ne me font pas peur (… sauf la 1ère fois sur Abismo, mais ce n’est pas comparable !). On ralentit en haut du lift puis c’est une chute libre, quel bonheur de flotter dans son harnais, cela faisait si longtemps que l’on attendait de retourver une telle sensation La sensation du harnais qui se resserre, je l’attendais moins ; la Terre nous rappelle que les forces s’exercent continuellement sur nous, surtout quand on entame un loop pas avare en G, mais qui passe très bien ! (*reprend sa respiration*). On remonte sur la gauche pour passer un EGF turn sans EGF, une ligne droite en vague avant d’attaquer une sorte de non inverted loop. A la sortie de celui-ci, une légère vibraaaatioooooon se fait sentir ; on l’oubli vite quand on passe le corskcrew. A peine passé que l’on se prend une baaaaaffe, en pleine joue gauche ! Mais d’où sort-elle ? Elle était gentille, mais on est le matin, il faut se méfier des gentilles baffes gerstlaueresques matinales ! Et nous voilà déjà sur les freins. C’est court ; cependant, pour le parc, c’est la longueur idéale ! Excepté les petits défauts, tout passe bien.
Comme il y a un peu de monde qui attend dans la file (3 personnes), nous devons refaire le tour pour rerider à nouveau au premier rang. Anne-Claire nous laisse, elle nous prendra en photos.
2ème tour identique, je ne donne pas de suite pour un 3ème tour. Une des employées nous demande alors si nous avons apprécié. « Oh que oui, et heureusement, nous avons fait le déplacement rien que pour Vertika ! ». S’en suit une conversation intéressante ; elle est contente de voir des coasters fan et des youtubeurs se déplacer pour Vertika. On lui mentionne aussi que l’on aurait préféré avoir des lap bars, ce qui a interloqué ses deux autres collègues. « nan mais avec des laps bars, c’est dangeureux ; en plus il y a eu un mort dans un parc dans une montagne russe avec lap bar (en parlant du Parc Saint Paul) ». Oulààà, ne comparons pas l’incomparable ! « Mais des inversions avec laps bar ça n’existe pas en France ! » On dégaine de suite Mystic pour leur prouver le contraire !
L’employée (désolée, j’ai oublié son nom ) nous raconte même qu’elle a fait un parc en 2019 en Finlande et une montagne russe qu’elle a juste a-do-ré, une bombe. « Taïga, à Linnanmäki ? » . « Oui ! » … mais c’est avec une lap bar !
Pas de bol, nous n’avons pas nos portables sur nous pour lui montrer des photos. Ah oui, Anne-Claire ! :angel: Mais on parle depuis combien de temps là ? Promis, on revient tout à l’heure et on lui montre une panoplie de photos de montagnes russes à inversions avec lap-bar !
On décide de passer à la pause repas. Le temps se fait de plus en plus menaçant… On rebrousse tout le chemin – Vertika est situé à l’opposé de l’entrée -, nous avons le droit à un tampon pour aller chercher le pique-nique dans la voiture.
Nous avons le droit à un nouveau contrôle des sacs… Les bocaux (et tout ce qui est en verre) sont interdits dans le parc. Aurevoir la compote et le grillon… Antoine repart reposer ce qui est interdit ; Anne-Claire et moi-même allons faire un tour dans la boutique du parc – boutique accessible avant d’entrer dans le parc, et donnant sur le parc – (si vous avez compris ma phrase, vous pouvez entrer dans le parc en passant par la boutique souvenir… peu de surveillance et personne malhonnête = entrée gratuite ! …)
On repart vers Vertika, manger à côté serait sympa. Le temps en a décidé autrement. A croire que l’on est des gros cons, parce qu’il pleut comme vache qui pisse !
On se réfugie sous une aire de pique-nique bâchée. On mange, mais le moral est un peu en berne. Le temps est VRAIMENT pourri.
Mon parapluie, mon vêtement de pluie, ils sont où déjà ? Je ne m’étais pas fait un rappel au travail comme quoi…
Flash back de 19h en arrière…
… et évidemment, j’ai oublié ! -_-
On regarde alors les attractions couvertes. Une aire de jeux géante. Chouette ! Mais réservée au moins de 12 ans. Pas chouette. On attend, mais ça pleut à grosses gouttes. Longtemps… jusqu’au moment où l’on va quand même tâter. Eh mais, en fait il ne pleut pas ! Ce sont les arbres qui pleurent ! Que de temps perdu, combien, nul ne le saura !
On décide d’explorer la dernière partie du parc, celle-ci est encore plus vallonnée !
Le Bob’s nous fait envie, mais a l’air d’être en test. On n’a jamais fait de bob comme ça, ce sera une première pour tout le monde ! On demande aux employés si ça peut ouvrir. La piste est assez trempée mais l’un d’entre eux part avec une raclette pour essuyer le parcours. Il met pas mal de temps à revenir, donc on s’occupe !
De retour, le verdict tombe : « Si on loupe le freinage dans l’un des virages on sort de piste, obligé ! » Ah. Ce n’est pas rassurant tout ça. On va peut être song… « Bon bah c’est bon, vous pouvez vous mettre dans la file d’attente » . Hein ?! Bon je sens que je vais martyriser le frein.
Je vous avoue que je ne fais pas ma maline. Le lift est assez long, une fois sur le parcours, je teste les freins : OK rien à redire, mais j’ai du mal à me lâcher, je ne connais pas le parcours et l’eau est encore présente sur la piste. Je vais leeeentement, il y a quelques virages, je me lâche un peu sur la fin mais c’est pas ça non plus … Photo ? Ouii ! Puis les freins arrivent.
J’aurais aimé faire un second tour mais les gens s’y précipitent, on reviendra plus tard…
Je suis en train d’exploser le manche… Mais bon à 2€ la photo en libre service
Faites marcher les cuisses ! Là, ça grimpe ! Nous rejoingnons la zone « Univers de l’eau ». Nous, on pensait déjà y être !
Cette zone est principalement composée d’une « grosse » attraction et d’un espace de baignade pour les enfants. Même la piscine boude, il n’y a pas d’eau dans les bassins.
Nous sommes intrigués par Le Niagara, sorte d’Oxygénarium avec une petite et une grande drop. Oui il fait moche, oui on est un peu trempé, alors mouillé pour mouillé, on n’a plus rien à perdre.
Nous nous mettons tous les trois dans la bouée, Antoine est dos à la montée et se prend le peu d’eau qu’il y a dans la bouée La bouée prend un peu de vitesse mais sans plus. Ça tourne à une vitesse raisonnable, les deux descentes sont rigolottes comme tout ! A l’arrivée, on glisse sur l’eau. Un employé est stationné pour pousser la bouée afin qu’elle passe le virage ; à défaut, on a une barre pour s’avancer jusqu’à la gare.
On décide de rester dans la bouée pour un second tour. Celui-ci nous fera bien tenir aux anses. En haut du parcours, la bouée s’est coincée quelques instants avant de spinner à toute blinde et à augmenter en vitesse au fur et à mesure Nous décollons même lors de la descente ! Oh bah ça on ne s’y attendait pas ! :lol:
Je vous propose quelques photos tristounettes de la zone, déserte.
Nous nous réfugions quelques instants dans une boutique, la pluie repart de plus belle. Celle-ci ne vend que des maillots de bain au niveau des vêtements. Dommage, on aurait été tentés par des ponchos.
Un Train fait le tour du parc, et s’arrête à des stations différentes. On l’attend sagement à l’arrêt. Suffisait de parler pour qu’il arrive, il fait son petit demi-tour au rond point et largue sa cargaison de gens afin de nous embarquer.
Pas envie de Bateau Pirate
Nous retournons à l’entrée du parc, nous en profitons pour encore envoyer en mission Antoine aller à la voiture récupérer un parapluie ; en attendant, on se réchauffe au Carrousel !
Y a pas à dire, ça a de la gueule !
Et ça aussi c’est de la gueule, la classe même (ps : il ne sait pas encore…)
Après ce tour de carrousel, il nous faut trouver un autre abris. Le cinéma 6D tombe à point nommé. Au lieu d’y aller par le chemin le plus court et le plus sécurisé, nous avons la bonne idée de passer par Le Pont de Singe en bois, bien glissant comme il le faut. Andouilles.
Le cinéma 6D sera notre plus grosse attente : 5 min.
Munis de nos lunettes nous nous installons sur les sièges à l’arrière. La salle est petite, 24 places. Le film dure environ 6 min. Ça reste un cinéma familial, il y a des incohérences mais tous les effets spéciaux fonctionnent. Les enfants et les grands enfants ont crié tout du long. Sauf les trois gros cons mais on assume
La pluie s’intensifie. Il n’y a plus qu’à marcher collé comme des manchots sous le parapluie pour se rapprocher de Vertika. Pause pipi de nouveau dans le noir, il est 15h30. Et à partir de ce moment là, nous allons attendre littéralement 40 minutes avant de faire autre chose car là, c’est le déluge.
On s’achète des chichis, bons mais sans plus, il manque un petit truc. 40min à ne rien faire, on commence même à avoir froid. L’idée du siècle que nous avons eue.
Pour se redonner de la motivation, on se lance un défi : coûte que coûte, à 16h10, on se dirige vers Vertika. Anne-Claire abdique. C’est donc à deux que nous allons affronter Vertika sous la pluie.
Ce qui est bien, c’est que l’on n’a pas le temps de réfléchir. on y va, point barre ! La pluie n’est pas si désagréable une fois dans le lift. Pluie + chauffe = coaster plus sauvage ! On se prend plus de G, c’est plus rapide, là où ça passe bien, ça passe toujours bien mais là où ça baffe… BAAAAM. C’est le petit moins de ce parcours, le gentil est devenu méchant !
C’est qui est dommage aussi, c’est que l’employée de ce matin n’est plus là Nous retournons chercher Anne-Claire ; la pluie s’est calmée.
Les tourtereaux vont s’envoler dans Le rêve d’Icare
Merci mais non merci
Regardez-moi ces deux âmes tomber…
Nous laissons Antoine rider seul, tout seul. C’est un grand moment que l’on va vivre : Antoine met l’ambiance comme si le train était complet : Ouuaaaiiisss Uuuiiii Whhaaaaaa Oooooohhhh Arrrrrrfff Yeeeeeee. Une bonne tranche de rigolade !
Montagne russe passion mécanique / électronique
Je laisse AAC (la flemme commence à se sentir) faire La Pieuvre.
Nous repartons du côté vallonné du parc, avec l’espoir de pouvoir refaire le bob’s. Malheureusement, celui-ci a fermé ses portes pour la journée. Comme on aime bien marcher, on rejoint de nouveau la zone Univers de l’eau, faisons un tour visuel des attractions pour les gamins, puis redescendons définitivment pour nous poser jusqu’à la fin de notre journée sur Vertika.
Les visiteurs ont littéralement déserté la zone. Les employés en profitent pour faire une bataille de celui qui mettra la musique la plus forte ; le mix musique médiéval / techno de la radio est particulier.
Tiens donc, c’est qu’il commence à faire chaud, va-t-on pouvoir faire quelques photos sans veste ?
J’ai préféré sortir la marinière…
Quand les deux zozos ont préféré leurs tee-shirts de parcs !
Et non, pas de photo en trio devant Vertika, on a tout simplement oublié !
Anne-Claire et moi-même aurons fait 5 tours ; quant à Antoine, ce sera le numéro 9 !
C’est sur les coups de 18h15 que nous quittons le parc… sous un beau ciel bleu. Fuck la Bretagne (mais on t’aime quand même )
Notre hôtel du soir est un Ibis budget situé au sud de Brest, à Plougastel-Daoulas. Très bon accueil ! L’hôtel suggère quelques restaurants aux alentours, nous nous décidons pour une crêperie (Ker-Tanguy) et une tablée à 21h. Au programme : chouchen, cidre, et très bonnes galettes !
Et c’est ainsi, fatigués, mais heureux et la panse remplie que nous terminons notre journée.
Fin
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La Récré des 3 Curés est un parc où l’on y passe un bon moment. les attractions sont variées, il y en a pour tous les goûts. Vertika est l’ajout parfait vis-à-vis de la clientèle et de la France, c’est sympathique de voir ce genre de machine débarquer.
Vous avez pu le lire, le parc est grand et vallonné ; pour autant, les attractions sont équitablement réparties. Quelques zones laissent à désirer mais c’est du « potentiel » pour de futurs investissements.
Les employés sont agréables et avenants. On n’a pas testé l’offre de restauration hormis les chichis mais il me semble que c’est uniquement du snaking classique (crêpes, gaufres, sandwichs, frites, salades préparées…).
Le parc vaut-il plus de 700 km de trajet ? Nous avons profité du déplacement pour nous faire un petit week-end complet ; le lendemain, nous avons visité Océanopolis de Brest. Couplé ce parc lors d’un week-end est tout à fait envisageable si nous n’êtes pas loin (comme nous, même si ça commence à faire de la distance). En y pensant, le parc peut se visiter en un après-midi facilement. Après, de là à traverser toute la France juste pour le parc (c’est-à-dire sans rien faire d’autre à côté… ce qui serait fort dommage !), il manque encore une grosse attraction pour justifier un si long déplacement.