Ce qui au départ aurait pu être un meeting avec un 50ène de membres, s’est transformé en voyage en petit comité pour finalement prendre la forme d’un trip en solidaire.
Voici donc le récit de mon voyage en Suède, en direction de Liseberg pour y passer deux jours consécutifs !
Quelques infos pratiques avant de commencer.
Je suis parti de l’aéroport de Beauvais en direction de Göteborg City (GSE) avec la compagnie low-cost Ryanair, le billet aller-retour m’a couté 61€ seulement. Autant dire tout de suite que ça vaut le coût ! Par contre attention, toute valise dépassant la taille autorisé en cabine (un sac à dos ou une petite valise) sera facturée 50€ en plus par trajet. Donc regardez bien sur le site, tout est bien indiqué mais faut faire gaffe quoi.
Autre limite à ce mode de transport, la fréquence des vols. Il y en a deux par semaine uniquement. Pour passer un week-end sur place, j’ai donc eu à décoller le vendredi et revenir le lundi. Pour moi c’était parfait, mais pour ceux qui bossent la semaine, il n’y a pas de vols le samedi/dimanche.
Ensuite, j’ai choisi l’hôtel «City Apartment Hotel» sur Booking.com et j’en ai eu pour 255€ pour trois nuits. Comme son nom l’indique, ce sont des appartements et donc il n’y a pas de petit déjeuners, les douches sont communes, les draps en suppléments et le ménage à votre charge. J’y reviendrai dessus, car c’est LE bon plan pour un trip à Liseberg !
Pour ce qui est de l’entrée au parc, faut savoir que Liseberg marche en pay-per-ride avec une entrée payante (genre 8€), mais il y a la possibilité de prendre un bracelet tout inclus et illimité, ce que j’ai fait. Cela m’a couté 64€ pour deux jours. Et de plus avec cette formule, un pass express est offert, ce qui permet d’éviter la queue une fois à trois attractions, choisies dès la réservation (c’est con mais c’est comme ça).
Les autres frais concernent la navette allant de l’aéroport à la gare centrale de la ville, environ 13€ aller-retour pour 20 minutes de trajet, le tramway faisant la liaison gare/Liseberg, et bien-sûr les repas et à-côtés.
Vendredi 26 Septembre 2014
Le sac à dos est bouclée, les billets sont tous achetés (les achats en ligne, c’est pratique), l’hôtel est réservé, bref, le jour du départ a sonné.
Direction l’aéroport de Beauvais, où l’avion nous attend pour un départ à 12h05.
Il est à l’heure, ça fait plaisir.
Cool, j’ai une place au-dessus de l’aile. Les férus d’aéronautiques auront reconnu un Boeing 737-800.
Nous voici au-dessus des nuages pour un vol qui durera un peu moins de deux heures.
Et me voilà arrivé sous le soleil de Göteborg ! Bon ok, il fait gris, il pleut un peu, il y a du vent… Mais le voyage s’est bien passé et la météo devrait s’améliorer donc je ne m’en fais pas.
Après quelques galères en tram (rien de bien méchant, mais j’ai commencé par me gourer de direction !), je trouve enfin mon hôtel.
Voilà ma chambre, c’est propre, assez grand, et j’ai eu de la chance : car si les douches ne sont pas directement dans les chambres, pour moi elles étaient juste de l’autre côté du couloir.
‘’If you notice a fire or smell of fire burning […] Make a notice by a alert button or call 112 from a safe place; Tell them that you can from Mölndalsvägen 17’’
Traduction : ‘’Si y’a le feu, t’es dans la merde.’’
La vue de ma fenêtre. Liseberg n’est qu’à quelques mètres !
Heliiiiix !! Omg omg omg omg omg il est làààààààà !!
Donc oui, je voulais revenir sur cet hôtel. Il n’est pas très cher, il est très propre, les chambres sont correctes, le personnel très chaleureux… et il n’est qu’à 300 mètres de l’entrée de Liseberg !
Alors oui il n’y a pas de restaurant ou petit-déjeuner, mais il y en a dans la rue même, donc ce n’est pas gênant.
Je vous remets le nom, «City Apartment Hotel», disponible par Booking.com. N’hésitez pas !
Le soir, en allant manger au MacDo. La rue longe le parc par derrière, et on aperçoit les attractions au sommet de la colline. C’est très joli car elles sont toutes illuminées.
Samedi 27 Septembre 2014
Après s’être bien reposé la veille, me voilà parti pour le premier des deux jours de visite de Liseberg. Première fois pour moi, c’est un parc que je rêvais de visiter depuis longtemps. Et puis il paraît que cette année ils ont rajouté un petit truc sympa aussi… Bref, il est temps de voir tout ça !
C’est donc par une deuxième entrée (située à l’opposé de l’entrée principale) que j’accède au parc. Il est 11h, le parc ouvre. Il n’y a pas grand monde, ça devrait aller.
Voilà les bracelets qui vont me permettre de passer les deux jours sans ressortir la carte bleue avant chaque attraction.
Allez, je ne tiens plus, aucune question ne se pose, direction Helix !
Le voilà ! Il est vraiment imposant sur sa colline.
On voit constamment passer des trains derrière les arbres… L’excitation est grandissante.
Pour y accéder, il faut emprunter une volée de deux escalators afin de se rendre au sommet de la colline. Si quand il n’y a personne ce n’est pas gênant car on peut accélérer ; avec du monde ça peut paraître long. Et vu qu’on fait pas mal d’aller-retour par ce passage, ça peut s’avérer un tantinet lourd. Surtout la montée. Quand il y a un Helix qui nous tend les bras là-haut.
Le temps d’attente est de 10 minutes. Je trépigne.
Première claque, la file d’attente. Non, celle-ci n’est pas super magnifique, je veux dire, j’aime bien le style mais honnêtement, il n’y a pas grand-chose à voir. Beaucoup de métal et de béton. Ce qui me fait kiffer, c’est la musique. Je l’avais déjà écouté en boucle, mais là en plus ils ont mis des caissons de basses, ce qui fait que le son est excellent et l’ambiance du tonnerre ! Ah là là, quand on y entre, c’est magique.
Il y a aussi le jeu interactif sur mobile, pas mal de personnes y joue, ça à l’air sympa. Tout le monde est synchro, et les scores sont affichés sur les écrans de la file. Rien à voir avec le jeu de Crush… Ils devraient venir prendre des cours chez DLP.
La musique de la file est sympa, mais celle de la gare est encore mieux.
Pour ce premier ride d’Helix, direction le premier rang. Je commence toujours par là. A noter qu’il tourne déjà à trois trains, et comme Blue Fire, ça s’enchaîne vraiment bien.
C’est avec émotion que je repense à l’EAS 2013 à Paris, où j’avais pu approcher de près le wagon d’exposition… Voilà que désormais je monte dedans.
Les opés poussent fermement sur la barre, la vue depuis la station est superbe, les rails disparaissent de suite… allez, c’est parti.
La première descente est anecdotique au premier rang, mais on y reviendra aux tours suivants… Vient le premier corkscrew, je retrouve ces hangtimes que j’adore sur BlueFi, puis on vire à gauche, et arrive le premier launch.
Sans surprise, il n’est pas puissant, mais ça n’est pas gênant. C’est un petit coup de boost sympathique, on lève les mains, on gueule et on entame le zero-g roll par-dessus les escalators. Petite poussée de g positifs à l’entrée, planage au sommet, on tourne à gauche vers le s-turn, bel airtime, on plonge, Norwegian loop super planant aux sommets et intense au creux, gros airtime, zero-g, helix, c’est pas fini, on repart, wooo, top-hat, gros airtime, holy-sh*t, trick-track, heartline roll superbe, puis là on peut souffler.
Tout comme ma description, tout s’enchaîne, c’est long, c’est bon, la vitesse est parfaite, les airtimes sont des ejectors sans hésitation, les éléments sont variés et tous intéressants, etc. J’ai adoré le mini-stengel dive à l’entrée de l’hélice. Les launchs évitent les temps morts d’un MCBR.
Cependant il y a un petit point que je ne peux pas ne pas mentionner. Il vibre. Alors ça dépend des tours, mais autant parfois les vibrations étaient anecdotiques, autant sur certains tours c’était un peu limite. Bon, avec un tel parcours on prend toujours du plaisir à le faire, évidement, mais c’est juste un peu dommage. Si seulement il avait la douceur de Blue Fire !
Enfin pour conclure, après ce premier tour je suis conquis. Helix est une merveille. Le parcours est juste parfait.
Pour le comparer à un Intamin, c’est certes moins intense, notamment dans les rotations, mais je crois que je préfère ça. Vraiment, pour moi l’intensité d’Helix est parfaite. T’en ressors pas complètement lessivé, mais juste avec un sourire jusqu’aux oreilles, et qu’une envie : le refaire.
Les courbes sont divines.
Le Norwegian loop.
Le même vu du bas des escalators
Le gros camel-back, Lisebergbanan for scale.
Le revoici le revoilà. Juste excellent.
L’heartline-roll finale. Peut-être pas aussi puissante que sur son cousin germanique, mais elle fait bien son job quand même, (ejector ?) hangtime à souhait !
Allez, Helix on y reviendra, il me reste pleins d’autres choses à faire à Liseberg.
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Tiens, d’ailleurs juste à côté dans le même bâtiment il y a l’entrée d’une autre attraction. J’ai nommé Atmos Fear. Ça sera mon deuxième ride, 0 minutes d’attente.
La file d’attente et sa théma qui fait peur. Boah, aucun stress !
Pas de gros harnais bien enveloppant, mais juste une lap-bar avec une veste. Je n’imagine même pas comment ça doit être avec seulement une lap-bar !
Oui, enfin ça monte haut quand même… Tout de suite je fais moins le malin !
La tour fait une centaine de mètres, mais en plus elle est au sommet de la colline.
Je n’ai qu’une hâte, c’est redescendre. J’attends la chute avec impatience, la montée et l’attente en haut est vraiment flippante. De plus, j’avais l’impression d’être légèrement penché en avant. Au secours !
*Clac*. Le lâché n’est pas le plus puissant que j’ai fait (il revient à la tour d’Hopa je dirais), mais la chute dure, dure, duuuuuuure. Dans ta tête tu te dis ‘’et là ça freine’’, mais non, ça continue !
Une fois en bas, la pression redescend et tu ressens une joie et une fierté immense. Ah oui, autant un coaster je n’ai plus aucune appréhension, autant les tours de chutes c’est un autre débat.
Mais qu’est-ce que c’est bon.
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Je reprends les escalators jusqu’au milieu de la colline où se situent quelques flat-rides, dont la balançoire S&S. Je rêvais d’en tester une depuis longtemps, et ce modèle au bord à flanc de ‘’falaise’’ est une occasion rêvée.
La photo n’est pas floue, elle est artistique.
Pour ce premier tour à 0 minutes d’attente, je choisi de me mettre du côté face à la colline, pour me retrouver face au vide quand on se balance en arrière. Je suis un grand malade moi, direct, comme ça.
Ah oui c’est vrai, il n’y a qu’une pauvre petite lap-bar… héhé.
Le premier balancement te mets direct dans le bain. On ne perd pas trois quarts-d’heure avec des petites oscillations, oh non, vas-y envoie la sauce !
Quelques balancements plus tard, nous voilà à fond ! C’est plutôt fluide, pas de gros g positifs dans les creux mais des airtimes sympas au sommet, et c’est bien flippant comme il faut. Finalement, c’est le passage face au ciel qui me fait le plus peur. Oserais-je le tester de l’autre côté ? Réponse le lendemain ! (ou pas)
Mais très honnêtement, même si c’est très sympa, je n’ai pas trouvé ça si puissant niveau airtime. C’est cool mais ce n’est pas la folie. D’autres balanciers, comme le Mistral de chez Mondial, m’ont plus marqués.
En revanche le bruit que ça fait est dantesque ! Pshhhhhh – pshhhhhh – pshhhhh !
C’est aussi sympa qu’il passe au-dessus de l’allée, ça permet des photos rigolotes. Bon y’a un filet qui gâche tout, mais vaut mieux je crois !
Un peu plus loin se trouvent les deux tours S&S, respectivement une space-shoot et une turbo-drop. J’ai commencé par la turbo-drop (montée lente, chute rapide), pensant innocemment qu’après Atmos Fear, ça passerait tout seul.
La turbo-drop, avec la banane qui l’entoure. J’adore cette configuration.
Et bien il faut dire que dessus, je n’ai encore pas fait le malin. Pour rappel, il y avait du vent. Pas mal de vent. Et une fine tour comme ça, quand y’a du vent, ça tangue ! L’horreur. D:
En revanche, la chute est bien moins hard que sur la grande sœur, mais les rebonds qui s’en suivent sont un agréable bonus.
Non loin de là, il y a la space-shoot. Ayant déjà deux space-shoot à mon actif (celles de WH et Mirabilandia), je sais à quoi m’attendre et ça me fait moins peur qu’une free-fall.
Toujours sur la colline, ça rajoute pas mal de hauteur.
Par contre c’était marrant, car une opé avait pris le micro et baragouinait des choses en suédois avant de décoller. J’entendais ‘’sdgfgf, esdfxgevf, srtfdg, erscrd…’’ puis au bout d’un moment j’ai compris que c’était un décompte. J’ai repris le fil et j’arrivais à traduire dans ma tête pour me préparer psychologiquement ’’cinq, quatre, trois’’. Mais là sans prévenir, kaboom ! Décollage ! :o
La bougre.
J’adore bien les space-shoot, plus que les turbo-drop. L’airtime au sommet est très plaisant et jouissif.
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C’est pas tout, mais il me reste encore un paquet de coasters à tester. La chasse aux credits continue ! Le reste se situe en bas de la colline, donc il faut encore redescendre. Hé oui, faut pas avoir peur des escaliers à Liseberg.
J’arrive à «l’Intamin Corner», où m’attendent Kanonen et Balder. Je commence par le launch coaster.
Il y a 20 minutes de queue et deux trains qui tournent, nickel. La file d’attente se situe sous le coaster (qui est déjà assez compact en soit !) donc on profite de chaque passage de train. Surtout que nous sommes sur une dalle de béton, et donc ça vibre un peu. Mais lors de l’attente, on entend avant tout le bruitage de gros battements de cœur diffusé dans la gare à chaque launch. C’est efficace pour mettre dans l’ambiance ! D’autant que, vu des portillons, le launch est assez impressionnant (en tout cas ça fait de l’effet sur les futurs passagers).
Le top-hat est tout petit et donc a une forme un peu bizarre… Espérons que ça passe bien.
Arrivé à la gare, un petit détail m’interpelle… Ils ont oublié d’animer les roues de dessus ! Ah non, attendez, c’est juste que l’animation est décalée…
Hmm, voilà pour l’interlude humour de nerd. Reprenons. :lol:
Comme à mon habitude, le premier tour se fera au premier rang. Un détail que je n’ai pas mentionné plus tôt sur Liseberg, c’est que chaque attraction dispose de casiers en gare, à la manière d’Europa Park par exemple. C’est très pratique. Ah, et le placement est libre. Une fois en gare, on est libre de se mettre au rang que l’on veut.
J’embarque dans le train d’accelerator Intamin que je connais plutôt bien, et j’abaisse le harnais qui cette fois dispose d’une veste souple à la place des deux straps en plastique. Ça apporte peut-être plus de confort, mais attention à la fermeture et à l’ouverture du harnais, car les bretelles passent très près du visage (ça a failli emporter mes lunettes, lol).
Le bruitage de battement de cœur résonne dans la gare, le temps que le train s’accroche au pusher… Puis c’est parti ! Ah oui, rien à voir avec Helix ! Malgré sa faible vitesse/longueur/durée, ce launch procure tout de même une belle sensation.
Le launch ne prend qu’un tiers de la ligne droite menant au top-hat.
Poussée de g positif en bas du top-hat, et airtime sur la première moitié. Le train ralentit bien au sommet, puis plonge dans la descente. Malgré sa toute petite taille, c’est sympathique. La petite bosse à airtime qui suit indique que le voyage ne va pas être de tout repos, et que Kanonen peut se montrer nerveux. Mais pour le moment ça va encore.
J’ai adoré le looping, l’hangtime au sommet est magique. En revanche, ce qui suit est moins réjouissant… Il y a tout d’abord un s-turn très serré qu’il faut absolument anticiper (bouh), puis des virages qui cognent un peu. C’est pas très agréable tout ça…
Heureusement, le parcours se finit sur une note très positive avec l’heartline roll qui est excellente.
La transition menant aux freins fait peur à voir. Par chance, c’est pas si terrible une fois à bord, mais on voit bien les têtes des gens valdinguer.
En conclusion sur Kanonen ? Mitigé, mitigé. Le launch, le top-hat, le looping et l’heartline roll c’est du bon, mais le reste est un peu trop violent à mon gout. Je pense que la version qui se construit actuellement à Romon World sera parfaite, car elle est 20% plus large que Kanonen, et c’est pile ce qu’il faut.
J’ai profité d’une jolie lumière ce jour-là.
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Juste à côté, se trouve l’autre Intamin du parc, d’un genre totalement différent du premier, car on a ici à faire à un wooden Plug’n’Play. Voici donc Balder.
La file d’attente affiche un bon 30 minutes, je décide de sortir pour la première fois mon Pass Express, et ainsi griller une cartouche. Pour mémoire, le pass donne un coupe-file pour trois attractions parmi une liste, que j’avais du sélectionner, et ce dès l’achat du billet en ligne, soit quelques jours avant… J’avais pris Helix, Balder et Lisebergbanan. Autant dire que c’était de la pure spéculation… J’y reviendrais pour les deux autres, mais là j’évite déjà 30 minutes pour le wooden.
Dans un souci d’économie de place, la file se situe sous la dalle de béton de Kanonen ! Et il y a des photos de divers coasters, je ne sais pas pourquoi. On retrouve Silver Star, Thunderbolt (Kennywood), Megafobia, Big One, Nemesis, Big Dipper (Santa Cruz), Cyclone, etc.
Tout de courbes vêtu, Balder est une ode à l’airtime.
Premier tour égal ? Premier rang, n’évidemment ! Un klaxon (tut tut) annonce le départ du train, et après un demi-tour sur la droite, on entame le lift, qui est vachement beaucoup très raide.
Ca ne lève pas beaucoup les bras tout ça !
Vient tout naturellement la descente qui a une forme originale que j’adore, puis le premier camel-back qui procure un long airtime pas forcement hyper puissant mais bien planant. Demi-tour, et deuxième camel-back, plus puissant et qui plonge dans un tunnel !
La suite, c’est des bosses, des bosses, et des virages. En gros Balder enlève tout le superflu et ne garde que l’essentiel. Niveau confort, on sent chaque passage de rail mais autrement ça va.
Il y a également tout ce qu’il faut comme passages dans les structures.
Si j’ai déjà bien aimé ce premier tour, j’y reviendrai quand il sera l’heure de le faire en last row… #teaser
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Alors que j’ai l’impression d’avoir déjà bien ridé du crédit, je m’aperçois qu’il reste une grosse bestiole que je n’ai pas testée, la fameuse banane ! Je prends donc sa direction dans un pas enjoué.
L’attente est de 20 minutes, c’est raisonnable mais je profite de mon Pass Express et j’arrive directement en station.
Thématisé comme une gare ferroviaire, la station utilise un pan de miroirs pour paraître plus grande.
Je m’installe au premier rang, et à peine le temps de dire ouf que nous sommes dispatchés. Et oui, la banane ce n’est pas 1, pas 2, ni 3 ou 4, mais 5 trains qui s’enchaînent sur le parcours !
Le lift offre une belle vue sur le camel-back d’Helix, et évite de remonter la colline à pied. On s’engouffre dans la spirale, et là c’est magique, le vieux papi ne vibre pas. Je m’y attendais en ayant fait Olympia Looping où c’est pareil, mais c’est toujours surprenant pour une bécane de cet âge. Alors il ne vibre pas mais secoue un peu, le dessin du parcours n’étant pas parfait. Tout l’inverse d’Helix donc.
A la sortie de la première spirale, une transition que j’adore nous fait plonger à ras du terrain vers la suite, qui n’est rien d’autre que la spirale autour de la tour de chute S&S.
Ce virage fait un bon 90°, mine de rien !
A ce moment-là, première zone de frein, et on arrive dans la fameuse spirale à 810° (deux tours et un quart), qui offre trois magnifiques plongeons sous la balançoire S&S, qui fait office d’headchopper au passage.
On passe un espèce de camel-back au-dessus du flume, un peu avare en airtime mais sympathique tout de même, et arrive mon passage préféré, à savoir la transition dans la dernière spirale. Elle me fait penser un peu au mini stengel-dive d’Helix, et c’est vraiment extra.
Beaucoup de vitesse, des arbres, du terrain, une douceur impeccable… J’ai adoré (pour changer) ! C’est vraiment le papa d’Helix, qui a les mêmes recettes, sans les inversions. Attention néanmoins aux freinages en fin de parcours et en gare, un peu brusque, haha.
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Direction le flume, dont l’entrée se situe non loin du coaster. Difficile de le prendre en photo car si on le voit d’un peu partout, beaucoup d’arbres gênent les prises de vue.
Il est équipé d’un double quai, ce qui a rendu l’attente de 15 minutes plus agréable. J’embûche dans ma barque (ou l’inverse), et on commence direct par un lift. S’en suit une partie en canal bien remuante - peut-être aussi dû au fait que j’étais tout seul et donc léger- puis vient un second lift. Evidemment, il est construit en flanc de colline.
La première chute doit faire dans les 7 mètres, mais ce qui est rigolo c’est l’espèce de décroché qui arrive en fin de splash. La bûche replonge d’un mètre et obtient donc une deuxième occasion me nous mouiller.
Mais le vrai ‘’plus’’ de ce flume, c’est que, allez, même pas vingt mètres après cette première descente, arrive la chute finale ! Et celle-ci est comparable à celle de Menhir Express (env. 13m), donc ça fait une sacrée surprise car on ne s’attend pas à une telle hauteur à ce moment-là.
En clair c’est des bûches que j’ai adoré, ça ne mouille que d’embruns comme la plupart de ce type d’attraction, mais le parcours est atypique, pas trop long, pas trop court, pile ce qu’il faut.
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Je profite de n’être pas du tout dans le coin pour aller faire la grande roue. La grande, grande roue. Liseberg en possède deux, celle que je m’apprête à faire est celle avec les cabines Omega IV de CWA. Ou les cabines ‘’œufs’’, pour les autres.
Voici la rue que j’avais empruntée le premier jour pour aller au Mac Do (voir photo de nuit, plus haut).
En premier plan, le bâtiment abritant Helix et Atmos Fear.
Göteborg... J’imagine.
Helix n’est jamais très loin !
Un tour de grande roue offre une belle vue sur le Norwegian loop.
N’est-ce pas là une perspective de rêve, franchement…
Oh, toi je vais revenir, ne t’inquiètes pas !
Ces immeubles ne sont pas dans le pac, mais juste en face de l’entrée principale. Vous voyez la protubérance à mi-hauteur sur la tour du milieu ?
C’est une piscine transparente ! :O
Vous qui avez peur des grande roues, n’ayez craintes. Le fait d’être dans des cabines attenu le vertige, et on peut s’y lever et prendre des photos sans craintes. En plus, les parois vitrées sont top, et elles sont climatisées. Et si ça ne vous suffit pas, la cabine noire visible sur la photo ci-dessous est la cabine VIP. Des fauteuils et une télé (et surement ne coupe de champagne) vous attendent à l’intérieur…
Je vous conseille de vous attarder dans les petits chemins derrière la grande roue, on trouve des endroits rigolos et isolés de la foule.
Lors de ce premier jour, je suis passé dans la zone pour enfant, et j’y ai fait les deux crédits, Rabalder et… euh l’autre. Je détaillerai cette zone dans le prochain chapitre, car j’y ai passé plus de temps le deuxième jour.
Rabalder est un Zierer dont je n’ai pas de photos, mais comme il n’est pas plus mémorable que ça, tant pis pour lui. Il n’avait qu’à avoir plus d’espace pour les jambes, d’abord.
Voici ‘’l’autre’’, un kiddie Preston & Barbieri. C’est mignon, j’ai bien aimé la déco et ça passe sans trop de douleurs.
Un détail marrant, des faux rails qui plongent dans un tunnel minier (mi-bois).
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Finit la rigolade. Helix. Dernier rang. La file affiche 50 minutes, je dégaine mon Pass Express.
Sans en ré-écrire une tartine, Helix reste excellent comme tout.
Là où ça fait une véritable différence par contre, c’est la première descente en sortie de gare. Non seulement l’airtime est excellent (je vous jure), mais en plus la sensation est amplifiée par la surprise, ou du moins le fait qu’on rentre direct dedans. Sans mentionner la vue dégagée sur la ville qui rajoute un sentiment de hauteur. Exquis.
En sortant, je ne peux m’empêcher de retourner dans la queue. Mon Pass Express étant terminé (déjà utilisé sur les trois attractions), je dois me faire la queue de 50 minutes. Pas grave, la musique est là ! Le vent aussi par contre, et j’ai eu un peu froid aux mains. Car attention, si la file est couverte, elle n’est pas toujours fermée, et est exposée au vent.
Pour ce troisième tour, direction le milieu du train. Surprenant ? Je ne pense pas. Il ne faut pas négliger cette place, qui pour moi est tout aussi essentielle que les extrémités ! Des airtimes certes moins forts, mais plus longs, et des hangtimes dans les inversions encore meilleurs !
Encore une fois, la drop en sortie de gare surprend. On a ici un parfait floating time (0g) très vertigineux et jouissif. Le reste du parcours ne perd pas de son excellence habituelle.
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C’est à Kanonen de passer l’étape du dernier rang. Moins de changements ici, si ce n’est la descente du top-hat qui gagne un gros airtime !
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Pourquoi j’adore Liseberg, raison 356566 : Car il reste ouvert après la tombée de la nuit !
Et la nuit, c’est beau. Encore plus quand tu peux rider des coasters.
J’ai commencé par la banane, au dernier rang. Juste extra ! Déjà le dernier rang te tire dans les descentes comme il faut, mais en plus de nuit ça rend le parcours d’autant plus surprenant. A noter que les trains sont illuminés et tout jolis.
Helix de nuit.
Helix de nuit…
Helix de nuit !
Je vous ai passé les détails, mais j’ai mangé au Burger King en haut de la colline pour attendre que le Soleil soit bien couché. C’est un bon plan, car en plus d’être bon, les baies vitrées donnent directement sur Helix.
Preuve en image. Mais Tee-bow vous l’avait déjà donnée, n’est-ce pas ?
Mais… Mais… Il faut le mériter son Helix de nuit ! Et qu’est-ce qu’il faut faire pour ça ? Atmos... Atmos… Atmos Fear !
Oh non… :’( C’est reparti pour un tour de la tour, dans le noir. Et bien ça m’a encore fait flipper, mais ça vaut le coup déjà pour la chute, puis c’est superbe la vue de là-haut.
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Helix affiche toujours 50 minutes d’attente. Tant pis, je vais attendre.
Mais là, c’est le drame. La musique de la file d’attente a été coupée, car il y a un concert sur la scène du parc en contre-bas ! Ce qu’ils y jouaient n’avait pas l’air trop mal, mais c’est juste un affront d’être ici sans avoir la bonne musique ! Donc j’ai vissé mes écouteurs, et je me suis replongé dedans. (Mon père, je me confesse, j’ai écouté la piste de la STATION alors que j’étais dans la FILE, pardonnez-moi !).
Alors, alors, Helix de nuit ? J’ai choisi le premier rang, pour profiter des lumières sur les rails…
Assez de suspense, je lâche le morceau : Incroyable, du bonheur à l’état pur. C’est ce pour quoi j’ai cette passion, on oublie tout le reste, on vole dans le noir au-dessus des lumières. On kiffe.
C’est énorme.
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Ce n’en est pas fini, car sur le chemin pour sortir du parc, je passe devant Balder. L’occasion de le tester de nuit au dernier rang.
Et là mes amis… Si le parcours est toujours jouissif avec de bons airtimes (mention spéciale au camel-back qui plonge dans un tunnel, parfaitement plongé dans le noir le soir venu !), le vrai potentiel de Balder au dernier rang, c’est sa drop.
Je savais qu’elle allait être intense. Mais là… C’est juste un truc de fou ! Je ne m’attendais pas à une telle intensité, puis j’avais forcement laissé du jeu dans la barre… Alors j’ai volé, mais volé..! :lol:
Je crois honnêtement qu’elle m’a plus surprise que la drop d’EGF, rien que ça.
Pour profiter au maximum de la drop au vu de son profil, préférez le siège de gauche. Oui, maintenant pour moi gauche et droite dans les coasters, c’est plus pareil. Une question de heartline.
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Ainsi s’achève le premier jour à Liseberg (à deux-trois détails près que j’ai gardé pour le récit du jour deux). Wahou. Ce parc de malade. Ce jour-là, je me suis concentré sur les coasters, donc la conclusion leur est dédiée.
Helix, Balder, Lisebergbanan, Kanonen et les deux kiddies. Ce ne sont peut-être que tous des sit-downs, mais il y en a pour tous les goûts. Des airtimes, des launchs, des inversions, du terrain, du steel, du wooden, de la lap-bar… Si aucun n’est réellement parfait (mais à ce jour, seul Shambhala mérite ce titre à mes yeux), tous sont très bons et intéressants.
La nouveauté, Helix, est d’ailleurs une somme bien surprenante de tout ce qui était déjà présent. Le launch et les inversions de Kanonen, les airtimes de Balder, et l’utilisation du terrain de Lisebergbanan. Autant dire que le mélange est explosif, mais que les plus vieux ne sont pas remis au placard pour autant et gardent tout leur intérêt.
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Rendez-vous bientôt pour le deuxième jour, et, croyez-moi, je n’ai pas encore fait tout le tour du parc.
Voici donc le récit de mon voyage en Suède, en direction de Liseberg pour y passer deux jours consécutifs !
Quelques infos pratiques avant de commencer.
Je suis parti de l’aéroport de Beauvais en direction de Göteborg City (GSE) avec la compagnie low-cost Ryanair, le billet aller-retour m’a couté 61€ seulement. Autant dire tout de suite que ça vaut le coût ! Par contre attention, toute valise dépassant la taille autorisé en cabine (un sac à dos ou une petite valise) sera facturée 50€ en plus par trajet. Donc regardez bien sur le site, tout est bien indiqué mais faut faire gaffe quoi.
Autre limite à ce mode de transport, la fréquence des vols. Il y en a deux par semaine uniquement. Pour passer un week-end sur place, j’ai donc eu à décoller le vendredi et revenir le lundi. Pour moi c’était parfait, mais pour ceux qui bossent la semaine, il n’y a pas de vols le samedi/dimanche.
Ensuite, j’ai choisi l’hôtel «City Apartment Hotel» sur Booking.com et j’en ai eu pour 255€ pour trois nuits. Comme son nom l’indique, ce sont des appartements et donc il n’y a pas de petit déjeuners, les douches sont communes, les draps en suppléments et le ménage à votre charge. J’y reviendrai dessus, car c’est LE bon plan pour un trip à Liseberg !
Pour ce qui est de l’entrée au parc, faut savoir que Liseberg marche en pay-per-ride avec une entrée payante (genre 8€), mais il y a la possibilité de prendre un bracelet tout inclus et illimité, ce que j’ai fait. Cela m’a couté 64€ pour deux jours. Et de plus avec cette formule, un pass express est offert, ce qui permet d’éviter la queue une fois à trois attractions, choisies dès la réservation (c’est con mais c’est comme ça).
Les autres frais concernent la navette allant de l’aéroport à la gare centrale de la ville, environ 13€ aller-retour pour 20 minutes de trajet, le tramway faisant la liaison gare/Liseberg, et bien-sûr les repas et à-côtés.
Vendredi 26 Septembre 2014
Le sac à dos est bouclée, les billets sont tous achetés (les achats en ligne, c’est pratique), l’hôtel est réservé, bref, le jour du départ a sonné.
Direction l’aéroport de Beauvais, où l’avion nous attend pour un départ à 12h05.
Il est à l’heure, ça fait plaisir.
Cool, j’ai une place au-dessus de l’aile. Les férus d’aéronautiques auront reconnu un Boeing 737-800.
Nous voici au-dessus des nuages pour un vol qui durera un peu moins de deux heures.
Et me voilà arrivé sous le soleil de Göteborg ! Bon ok, il fait gris, il pleut un peu, il y a du vent… Mais le voyage s’est bien passé et la météo devrait s’améliorer donc je ne m’en fais pas.
Après quelques galères en tram (rien de bien méchant, mais j’ai commencé par me gourer de direction !), je trouve enfin mon hôtel.
Voilà ma chambre, c’est propre, assez grand, et j’ai eu de la chance : car si les douches ne sont pas directement dans les chambres, pour moi elles étaient juste de l’autre côté du couloir.
‘’If you notice a fire or smell of fire burning […] Make a notice by a alert button or call 112 from a safe place; Tell them that you can from Mölndalsvägen 17’’
Traduction : ‘’Si y’a le feu, t’es dans la merde.’’
La vue de ma fenêtre. Liseberg n’est qu’à quelques mètres !
Heliiiiix !! Omg omg omg omg omg il est làààààààà !!
Donc oui, je voulais revenir sur cet hôtel. Il n’est pas très cher, il est très propre, les chambres sont correctes, le personnel très chaleureux… et il n’est qu’à 300 mètres de l’entrée de Liseberg !
Alors oui il n’y a pas de restaurant ou petit-déjeuner, mais il y en a dans la rue même, donc ce n’est pas gênant.
Je vous remets le nom, «City Apartment Hotel», disponible par Booking.com. N’hésitez pas !
Le soir, en allant manger au MacDo. La rue longe le parc par derrière, et on aperçoit les attractions au sommet de la colline. C’est très joli car elles sont toutes illuminées.
Samedi 27 Septembre 2014
Après s’être bien reposé la veille, me voilà parti pour le premier des deux jours de visite de Liseberg. Première fois pour moi, c’est un parc que je rêvais de visiter depuis longtemps. Et puis il paraît que cette année ils ont rajouté un petit truc sympa aussi… Bref, il est temps de voir tout ça !
C’est donc par une deuxième entrée (située à l’opposé de l’entrée principale) que j’accède au parc. Il est 11h, le parc ouvre. Il n’y a pas grand monde, ça devrait aller.
Voilà les bracelets qui vont me permettre de passer les deux jours sans ressortir la carte bleue avant chaque attraction.
Allez, je ne tiens plus, aucune question ne se pose, direction Helix !
Le voilà ! Il est vraiment imposant sur sa colline.
On voit constamment passer des trains derrière les arbres… L’excitation est grandissante.
Pour y accéder, il faut emprunter une volée de deux escalators afin de se rendre au sommet de la colline. Si quand il n’y a personne ce n’est pas gênant car on peut accélérer ; avec du monde ça peut paraître long. Et vu qu’on fait pas mal d’aller-retour par ce passage, ça peut s’avérer un tantinet lourd. Surtout la montée. Quand il y a un Helix qui nous tend les bras là-haut.
Le temps d’attente est de 10 minutes. Je trépigne.
Première claque, la file d’attente. Non, celle-ci n’est pas super magnifique, je veux dire, j’aime bien le style mais honnêtement, il n’y a pas grand-chose à voir. Beaucoup de métal et de béton. Ce qui me fait kiffer, c’est la musique. Je l’avais déjà écouté en boucle, mais là en plus ils ont mis des caissons de basses, ce qui fait que le son est excellent et l’ambiance du tonnerre ! Ah là là, quand on y entre, c’est magique.
Il y a aussi le jeu interactif sur mobile, pas mal de personnes y joue, ça à l’air sympa. Tout le monde est synchro, et les scores sont affichés sur les écrans de la file. Rien à voir avec le jeu de Crush… Ils devraient venir prendre des cours chez DLP.
La musique de la file est sympa, mais celle de la gare est encore mieux.
Pour ce premier ride d’Helix, direction le premier rang. Je commence toujours par là. A noter qu’il tourne déjà à trois trains, et comme Blue Fire, ça s’enchaîne vraiment bien.
C’est avec émotion que je repense à l’EAS 2013 à Paris, où j’avais pu approcher de près le wagon d’exposition… Voilà que désormais je monte dedans.
Les opés poussent fermement sur la barre, la vue depuis la station est superbe, les rails disparaissent de suite… allez, c’est parti.
La première descente est anecdotique au premier rang, mais on y reviendra aux tours suivants… Vient le premier corkscrew, je retrouve ces hangtimes que j’adore sur BlueFi, puis on vire à gauche, et arrive le premier launch.
Sans surprise, il n’est pas puissant, mais ça n’est pas gênant. C’est un petit coup de boost sympathique, on lève les mains, on gueule et on entame le zero-g roll par-dessus les escalators. Petite poussée de g positifs à l’entrée, planage au sommet, on tourne à gauche vers le s-turn, bel airtime, on plonge, Norwegian loop super planant aux sommets et intense au creux, gros airtime, zero-g, helix, c’est pas fini, on repart, wooo, top-hat, gros airtime, holy-sh*t, trick-track, heartline roll superbe, puis là on peut souffler.
Tout comme ma description, tout s’enchaîne, c’est long, c’est bon, la vitesse est parfaite, les airtimes sont des ejectors sans hésitation, les éléments sont variés et tous intéressants, etc. J’ai adoré le mini-stengel dive à l’entrée de l’hélice. Les launchs évitent les temps morts d’un MCBR.
Cependant il y a un petit point que je ne peux pas ne pas mentionner. Il vibre. Alors ça dépend des tours, mais autant parfois les vibrations étaient anecdotiques, autant sur certains tours c’était un peu limite. Bon, avec un tel parcours on prend toujours du plaisir à le faire, évidement, mais c’est juste un peu dommage. Si seulement il avait la douceur de Blue Fire !
Enfin pour conclure, après ce premier tour je suis conquis. Helix est une merveille. Le parcours est juste parfait.
Pour le comparer à un Intamin, c’est certes moins intense, notamment dans les rotations, mais je crois que je préfère ça. Vraiment, pour moi l’intensité d’Helix est parfaite. T’en ressors pas complètement lessivé, mais juste avec un sourire jusqu’aux oreilles, et qu’une envie : le refaire.
Les courbes sont divines.
Le Norwegian loop.
Le même vu du bas des escalators
Le gros camel-back, Lisebergbanan for scale.
Le revoici le revoilà. Juste excellent.
L’heartline-roll finale. Peut-être pas aussi puissante que sur son cousin germanique, mais elle fait bien son job quand même, (ejector ?) hangtime à souhait !
Allez, Helix on y reviendra, il me reste pleins d’autres choses à faire à Liseberg.
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Tiens, d’ailleurs juste à côté dans le même bâtiment il y a l’entrée d’une autre attraction. J’ai nommé Atmos Fear. Ça sera mon deuxième ride, 0 minutes d’attente.
La file d’attente et sa théma qui fait peur. Boah, aucun stress !
Pas de gros harnais bien enveloppant, mais juste une lap-bar avec une veste. Je n’imagine même pas comment ça doit être avec seulement une lap-bar !
Oui, enfin ça monte haut quand même… Tout de suite je fais moins le malin !
La tour fait une centaine de mètres, mais en plus elle est au sommet de la colline.
Je n’ai qu’une hâte, c’est redescendre. J’attends la chute avec impatience, la montée et l’attente en haut est vraiment flippante. De plus, j’avais l’impression d’être légèrement penché en avant. Au secours !
*Clac*. Le lâché n’est pas le plus puissant que j’ai fait (il revient à la tour d’Hopa je dirais), mais la chute dure, dure, duuuuuuure. Dans ta tête tu te dis ‘’et là ça freine’’, mais non, ça continue !
Une fois en bas, la pression redescend et tu ressens une joie et une fierté immense. Ah oui, autant un coaster je n’ai plus aucune appréhension, autant les tours de chutes c’est un autre débat.
Mais qu’est-ce que c’est bon.
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Je reprends les escalators jusqu’au milieu de la colline où se situent quelques flat-rides, dont la balançoire S&S. Je rêvais d’en tester une depuis longtemps, et ce modèle au bord à flanc de ‘’falaise’’ est une occasion rêvée.
La photo n’est pas floue, elle est artistique.
Pour ce premier tour à 0 minutes d’attente, je choisi de me mettre du côté face à la colline, pour me retrouver face au vide quand on se balance en arrière. Je suis un grand malade moi, direct, comme ça.
Ah oui c’est vrai, il n’y a qu’une pauvre petite lap-bar… héhé.
Le premier balancement te mets direct dans le bain. On ne perd pas trois quarts-d’heure avec des petites oscillations, oh non, vas-y envoie la sauce !
Quelques balancements plus tard, nous voilà à fond ! C’est plutôt fluide, pas de gros g positifs dans les creux mais des airtimes sympas au sommet, et c’est bien flippant comme il faut. Finalement, c’est le passage face au ciel qui me fait le plus peur. Oserais-je le tester de l’autre côté ? Réponse le lendemain ! (ou pas)
Mais très honnêtement, même si c’est très sympa, je n’ai pas trouvé ça si puissant niveau airtime. C’est cool mais ce n’est pas la folie. D’autres balanciers, comme le Mistral de chez Mondial, m’ont plus marqués.
En revanche le bruit que ça fait est dantesque ! Pshhhhhh – pshhhhhh – pshhhhh !
C’est aussi sympa qu’il passe au-dessus de l’allée, ça permet des photos rigolotes. Bon y’a un filet qui gâche tout, mais vaut mieux je crois !
Un peu plus loin se trouvent les deux tours S&S, respectivement une space-shoot et une turbo-drop. J’ai commencé par la turbo-drop (montée lente, chute rapide), pensant innocemment qu’après Atmos Fear, ça passerait tout seul.
La turbo-drop, avec la banane qui l’entoure. J’adore cette configuration.
Et bien il faut dire que dessus, je n’ai encore pas fait le malin. Pour rappel, il y avait du vent. Pas mal de vent. Et une fine tour comme ça, quand y’a du vent, ça tangue ! L’horreur. D:
En revanche, la chute est bien moins hard que sur la grande sœur, mais les rebonds qui s’en suivent sont un agréable bonus.
Non loin de là, il y a la space-shoot. Ayant déjà deux space-shoot à mon actif (celles de WH et Mirabilandia), je sais à quoi m’attendre et ça me fait moins peur qu’une free-fall.
Toujours sur la colline, ça rajoute pas mal de hauteur.
Par contre c’était marrant, car une opé avait pris le micro et baragouinait des choses en suédois avant de décoller. J’entendais ‘’sdgfgf, esdfxgevf, srtfdg, erscrd…’’ puis au bout d’un moment j’ai compris que c’était un décompte. J’ai repris le fil et j’arrivais à traduire dans ma tête pour me préparer psychologiquement ’’cinq, quatre, trois’’. Mais là sans prévenir, kaboom ! Décollage ! :o
La bougre.
J’adore bien les space-shoot, plus que les turbo-drop. L’airtime au sommet est très plaisant et jouissif.
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C’est pas tout, mais il me reste encore un paquet de coasters à tester. La chasse aux credits continue ! Le reste se situe en bas de la colline, donc il faut encore redescendre. Hé oui, faut pas avoir peur des escaliers à Liseberg.
J’arrive à «l’Intamin Corner», où m’attendent Kanonen et Balder. Je commence par le launch coaster.
Il y a 20 minutes de queue et deux trains qui tournent, nickel. La file d’attente se situe sous le coaster (qui est déjà assez compact en soit !) donc on profite de chaque passage de train. Surtout que nous sommes sur une dalle de béton, et donc ça vibre un peu. Mais lors de l’attente, on entend avant tout le bruitage de gros battements de cœur diffusé dans la gare à chaque launch. C’est efficace pour mettre dans l’ambiance ! D’autant que, vu des portillons, le launch est assez impressionnant (en tout cas ça fait de l’effet sur les futurs passagers).
Le top-hat est tout petit et donc a une forme un peu bizarre… Espérons que ça passe bien.
Arrivé à la gare, un petit détail m’interpelle… Ils ont oublié d’animer les roues de dessus ! Ah non, attendez, c’est juste que l’animation est décalée…
Hmm, voilà pour l’interlude humour de nerd. Reprenons. :lol:
Comme à mon habitude, le premier tour se fera au premier rang. Un détail que je n’ai pas mentionné plus tôt sur Liseberg, c’est que chaque attraction dispose de casiers en gare, à la manière d’Europa Park par exemple. C’est très pratique. Ah, et le placement est libre. Une fois en gare, on est libre de se mettre au rang que l’on veut.
J’embarque dans le train d’accelerator Intamin que je connais plutôt bien, et j’abaisse le harnais qui cette fois dispose d’une veste souple à la place des deux straps en plastique. Ça apporte peut-être plus de confort, mais attention à la fermeture et à l’ouverture du harnais, car les bretelles passent très près du visage (ça a failli emporter mes lunettes, lol).
Le bruitage de battement de cœur résonne dans la gare, le temps que le train s’accroche au pusher… Puis c’est parti ! Ah oui, rien à voir avec Helix ! Malgré sa faible vitesse/longueur/durée, ce launch procure tout de même une belle sensation.
Le launch ne prend qu’un tiers de la ligne droite menant au top-hat.
Poussée de g positif en bas du top-hat, et airtime sur la première moitié. Le train ralentit bien au sommet, puis plonge dans la descente. Malgré sa toute petite taille, c’est sympathique. La petite bosse à airtime qui suit indique que le voyage ne va pas être de tout repos, et que Kanonen peut se montrer nerveux. Mais pour le moment ça va encore.
J’ai adoré le looping, l’hangtime au sommet est magique. En revanche, ce qui suit est moins réjouissant… Il y a tout d’abord un s-turn très serré qu’il faut absolument anticiper (bouh), puis des virages qui cognent un peu. C’est pas très agréable tout ça…
Heureusement, le parcours se finit sur une note très positive avec l’heartline roll qui est excellente.
La transition menant aux freins fait peur à voir. Par chance, c’est pas si terrible une fois à bord, mais on voit bien les têtes des gens valdinguer.
En conclusion sur Kanonen ? Mitigé, mitigé. Le launch, le top-hat, le looping et l’heartline roll c’est du bon, mais le reste est un peu trop violent à mon gout. Je pense que la version qui se construit actuellement à Romon World sera parfaite, car elle est 20% plus large que Kanonen, et c’est pile ce qu’il faut.
J’ai profité d’une jolie lumière ce jour-là.
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Juste à côté, se trouve l’autre Intamin du parc, d’un genre totalement différent du premier, car on a ici à faire à un wooden Plug’n’Play. Voici donc Balder.
La file d’attente affiche un bon 30 minutes, je décide de sortir pour la première fois mon Pass Express, et ainsi griller une cartouche. Pour mémoire, le pass donne un coupe-file pour trois attractions parmi une liste, que j’avais du sélectionner, et ce dès l’achat du billet en ligne, soit quelques jours avant… J’avais pris Helix, Balder et Lisebergbanan. Autant dire que c’était de la pure spéculation… J’y reviendrais pour les deux autres, mais là j’évite déjà 30 minutes pour le wooden.
Dans un souci d’économie de place, la file se situe sous la dalle de béton de Kanonen ! Et il y a des photos de divers coasters, je ne sais pas pourquoi. On retrouve Silver Star, Thunderbolt (Kennywood), Megafobia, Big One, Nemesis, Big Dipper (Santa Cruz), Cyclone, etc.
Tout de courbes vêtu, Balder est une ode à l’airtime.
Premier tour égal ? Premier rang, n’évidemment ! Un klaxon (tut tut) annonce le départ du train, et après un demi-tour sur la droite, on entame le lift, qui est vachement beaucoup très raide.
Ca ne lève pas beaucoup les bras tout ça !
Vient tout naturellement la descente qui a une forme originale que j’adore, puis le premier camel-back qui procure un long airtime pas forcement hyper puissant mais bien planant. Demi-tour, et deuxième camel-back, plus puissant et qui plonge dans un tunnel !
La suite, c’est des bosses, des bosses, et des virages. En gros Balder enlève tout le superflu et ne garde que l’essentiel. Niveau confort, on sent chaque passage de rail mais autrement ça va.
Il y a également tout ce qu’il faut comme passages dans les structures.
Si j’ai déjà bien aimé ce premier tour, j’y reviendrai quand il sera l’heure de le faire en last row… #teaser
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Alors que j’ai l’impression d’avoir déjà bien ridé du crédit, je m’aperçois qu’il reste une grosse bestiole que je n’ai pas testée, la fameuse banane ! Je prends donc sa direction dans un pas enjoué.
L’attente est de 20 minutes, c’est raisonnable mais je profite de mon Pass Express et j’arrive directement en station.
Thématisé comme une gare ferroviaire, la station utilise un pan de miroirs pour paraître plus grande.
Je m’installe au premier rang, et à peine le temps de dire ouf que nous sommes dispatchés. Et oui, la banane ce n’est pas 1, pas 2, ni 3 ou 4, mais 5 trains qui s’enchaînent sur le parcours !
Le lift offre une belle vue sur le camel-back d’Helix, et évite de remonter la colline à pied. On s’engouffre dans la spirale, et là c’est magique, le vieux papi ne vibre pas. Je m’y attendais en ayant fait Olympia Looping où c’est pareil, mais c’est toujours surprenant pour une bécane de cet âge. Alors il ne vibre pas mais secoue un peu, le dessin du parcours n’étant pas parfait. Tout l’inverse d’Helix donc.
A la sortie de la première spirale, une transition que j’adore nous fait plonger à ras du terrain vers la suite, qui n’est rien d’autre que la spirale autour de la tour de chute S&S.
Ce virage fait un bon 90°, mine de rien !
A ce moment-là, première zone de frein, et on arrive dans la fameuse spirale à 810° (deux tours et un quart), qui offre trois magnifiques plongeons sous la balançoire S&S, qui fait office d’headchopper au passage.
On passe un espèce de camel-back au-dessus du flume, un peu avare en airtime mais sympathique tout de même, et arrive mon passage préféré, à savoir la transition dans la dernière spirale. Elle me fait penser un peu au mini stengel-dive d’Helix, et c’est vraiment extra.
Beaucoup de vitesse, des arbres, du terrain, une douceur impeccable… J’ai adoré (pour changer) ! C’est vraiment le papa d’Helix, qui a les mêmes recettes, sans les inversions. Attention néanmoins aux freinages en fin de parcours et en gare, un peu brusque, haha.
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Direction le flume, dont l’entrée se situe non loin du coaster. Difficile de le prendre en photo car si on le voit d’un peu partout, beaucoup d’arbres gênent les prises de vue.
Il est équipé d’un double quai, ce qui a rendu l’attente de 15 minutes plus agréable. J’embûche dans ma barque (ou l’inverse), et on commence direct par un lift. S’en suit une partie en canal bien remuante - peut-être aussi dû au fait que j’étais tout seul et donc léger- puis vient un second lift. Evidemment, il est construit en flanc de colline.
La première chute doit faire dans les 7 mètres, mais ce qui est rigolo c’est l’espèce de décroché qui arrive en fin de splash. La bûche replonge d’un mètre et obtient donc une deuxième occasion me nous mouiller.
Mais le vrai ‘’plus’’ de ce flume, c’est que, allez, même pas vingt mètres après cette première descente, arrive la chute finale ! Et celle-ci est comparable à celle de Menhir Express (env. 13m), donc ça fait une sacrée surprise car on ne s’attend pas à une telle hauteur à ce moment-là.
En clair c’est des bûches que j’ai adoré, ça ne mouille que d’embruns comme la plupart de ce type d’attraction, mais le parcours est atypique, pas trop long, pas trop court, pile ce qu’il faut.
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Je profite de n’être pas du tout dans le coin pour aller faire la grande roue. La grande, grande roue. Liseberg en possède deux, celle que je m’apprête à faire est celle avec les cabines Omega IV de CWA. Ou les cabines ‘’œufs’’, pour les autres.
Voici la rue que j’avais empruntée le premier jour pour aller au Mac Do (voir photo de nuit, plus haut).
En premier plan, le bâtiment abritant Helix et Atmos Fear.
Göteborg... J’imagine.
Helix n’est jamais très loin !
Un tour de grande roue offre une belle vue sur le Norwegian loop.
N’est-ce pas là une perspective de rêve, franchement…
Oh, toi je vais revenir, ne t’inquiètes pas !
Ces immeubles ne sont pas dans le pac, mais juste en face de l’entrée principale. Vous voyez la protubérance à mi-hauteur sur la tour du milieu ?
C’est une piscine transparente ! :O
Vous qui avez peur des grande roues, n’ayez craintes. Le fait d’être dans des cabines attenu le vertige, et on peut s’y lever et prendre des photos sans craintes. En plus, les parois vitrées sont top, et elles sont climatisées. Et si ça ne vous suffit pas, la cabine noire visible sur la photo ci-dessous est la cabine VIP. Des fauteuils et une télé (et surement ne coupe de champagne) vous attendent à l’intérieur…
Je vous conseille de vous attarder dans les petits chemins derrière la grande roue, on trouve des endroits rigolos et isolés de la foule.
Lors de ce premier jour, je suis passé dans la zone pour enfant, et j’y ai fait les deux crédits, Rabalder et… euh l’autre. Je détaillerai cette zone dans le prochain chapitre, car j’y ai passé plus de temps le deuxième jour.
Rabalder est un Zierer dont je n’ai pas de photos, mais comme il n’est pas plus mémorable que ça, tant pis pour lui. Il n’avait qu’à avoir plus d’espace pour les jambes, d’abord.
Voici ‘’l’autre’’, un kiddie Preston & Barbieri. C’est mignon, j’ai bien aimé la déco et ça passe sans trop de douleurs.
Un détail marrant, des faux rails qui plongent dans un tunnel minier (mi-bois).
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Finit la rigolade. Helix. Dernier rang. La file affiche 50 minutes, je dégaine mon Pass Express.
Sans en ré-écrire une tartine, Helix reste excellent comme tout.
Là où ça fait une véritable différence par contre, c’est la première descente en sortie de gare. Non seulement l’airtime est excellent (je vous jure), mais en plus la sensation est amplifiée par la surprise, ou du moins le fait qu’on rentre direct dedans. Sans mentionner la vue dégagée sur la ville qui rajoute un sentiment de hauteur. Exquis.
En sortant, je ne peux m’empêcher de retourner dans la queue. Mon Pass Express étant terminé (déjà utilisé sur les trois attractions), je dois me faire la queue de 50 minutes. Pas grave, la musique est là ! Le vent aussi par contre, et j’ai eu un peu froid aux mains. Car attention, si la file est couverte, elle n’est pas toujours fermée, et est exposée au vent.
Pour ce troisième tour, direction le milieu du train. Surprenant ? Je ne pense pas. Il ne faut pas négliger cette place, qui pour moi est tout aussi essentielle que les extrémités ! Des airtimes certes moins forts, mais plus longs, et des hangtimes dans les inversions encore meilleurs !
Encore une fois, la drop en sortie de gare surprend. On a ici un parfait floating time (0g) très vertigineux et jouissif. Le reste du parcours ne perd pas de son excellence habituelle.
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C’est à Kanonen de passer l’étape du dernier rang. Moins de changements ici, si ce n’est la descente du top-hat qui gagne un gros airtime !
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Pourquoi j’adore Liseberg, raison 356566 : Car il reste ouvert après la tombée de la nuit !
Et la nuit, c’est beau. Encore plus quand tu peux rider des coasters.
J’ai commencé par la banane, au dernier rang. Juste extra ! Déjà le dernier rang te tire dans les descentes comme il faut, mais en plus de nuit ça rend le parcours d’autant plus surprenant. A noter que les trains sont illuminés et tout jolis.
Helix de nuit.
Helix de nuit…
Helix de nuit !
Je vous ai passé les détails, mais j’ai mangé au Burger King en haut de la colline pour attendre que le Soleil soit bien couché. C’est un bon plan, car en plus d’être bon, les baies vitrées donnent directement sur Helix.
Preuve en image. Mais Tee-bow vous l’avait déjà donnée, n’est-ce pas ?
Mais… Mais… Il faut le mériter son Helix de nuit ! Et qu’est-ce qu’il faut faire pour ça ? Atmos... Atmos… Atmos Fear !
Oh non… :’( C’est reparti pour un tour de la tour, dans le noir. Et bien ça m’a encore fait flipper, mais ça vaut le coup déjà pour la chute, puis c’est superbe la vue de là-haut.
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Helix affiche toujours 50 minutes d’attente. Tant pis, je vais attendre.
Mais là, c’est le drame. La musique de la file d’attente a été coupée, car il y a un concert sur la scène du parc en contre-bas ! Ce qu’ils y jouaient n’avait pas l’air trop mal, mais c’est juste un affront d’être ici sans avoir la bonne musique ! Donc j’ai vissé mes écouteurs, et je me suis replongé dedans. (Mon père, je me confesse, j’ai écouté la piste de la STATION alors que j’étais dans la FILE, pardonnez-moi !).
Alors, alors, Helix de nuit ? J’ai choisi le premier rang, pour profiter des lumières sur les rails…
Assez de suspense, je lâche le morceau : Incroyable, du bonheur à l’état pur. C’est ce pour quoi j’ai cette passion, on oublie tout le reste, on vole dans le noir au-dessus des lumières. On kiffe.
C’est énorme.
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Ce n’en est pas fini, car sur le chemin pour sortir du parc, je passe devant Balder. L’occasion de le tester de nuit au dernier rang.
Et là mes amis… Si le parcours est toujours jouissif avec de bons airtimes (mention spéciale au camel-back qui plonge dans un tunnel, parfaitement plongé dans le noir le soir venu !), le vrai potentiel de Balder au dernier rang, c’est sa drop.
Je savais qu’elle allait être intense. Mais là… C’est juste un truc de fou ! Je ne m’attendais pas à une telle intensité, puis j’avais forcement laissé du jeu dans la barre… Alors j’ai volé, mais volé..! :lol:
Je crois honnêtement qu’elle m’a plus surprise que la drop d’EGF, rien que ça.
Pour profiter au maximum de la drop au vu de son profil, préférez le siège de gauche. Oui, maintenant pour moi gauche et droite dans les coasters, c’est plus pareil. Une question de heartline.
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Ainsi s’achève le premier jour à Liseberg (à deux-trois détails près que j’ai gardé pour le récit du jour deux). Wahou. Ce parc de malade. Ce jour-là, je me suis concentré sur les coasters, donc la conclusion leur est dédiée.
Helix, Balder, Lisebergbanan, Kanonen et les deux kiddies. Ce ne sont peut-être que tous des sit-downs, mais il y en a pour tous les goûts. Des airtimes, des launchs, des inversions, du terrain, du steel, du wooden, de la lap-bar… Si aucun n’est réellement parfait (mais à ce jour, seul Shambhala mérite ce titre à mes yeux), tous sont très bons et intéressants.
La nouveauté, Helix, est d’ailleurs une somme bien surprenante de tout ce qui était déjà présent. Le launch et les inversions de Kanonen, les airtimes de Balder, et l’utilisation du terrain de Lisebergbanan. Autant dire que le mélange est explosif, mais que les plus vieux ne sont pas remis au placard pour autant et gardent tout leur intérêt.
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Rendez-vous bientôt pour le deuxième jour, et, croyez-moi, je n’ai pas encore fait tout le tour du parc.