PARC SPIROU - 22 août
Réveil à 8h du mat’, tranquille, avec quelques démangeaisons qui s’apparentent à des piqûres de moustiques. Antoine et Anne-Claire ont dormi sur des ressorts, Victor n’a pas fermé l’œil de la nuit. Théophile s’en sort plutôt bien !
On s’en va chercher de quoi petit déjeuner au proxy du coin. Brioche, confiture, gâteaux, jus d’orange, lait et chocolat en poudre. Petit dej’ à la française !
On s’installe sur la terrasse dégueulasse (mégots, bouchons, jouets d’enfants…) et savourons la fraîcheur car ça ne va pas durer. Antoine se fait son chocolat chaud. Ça sent soudainement le cramé. Arf, c’est juste la poussière qui chauffe, pas de mal ! J’aurais aimé me faire cuire des œufs au plat mais ayant horreur des gazinières et au vu de l’état de celle-ci, j’aurais plus fait exploser la maison qu’autre chose. Nos vies valent plus que 2 œufs au plat.
10h15, on lève le camp, le Parc Spirou nous attend
25 minutes de route plus tard, nous apercevons la free fall et Wave Island (fermé pour la saison). Le parc se situe dans une zone où il y a Wave Island mais aussi un « lac » (artificiel) où il est possible d’y faire différentes activités.
Le parking est payant. On essaie de voir s’il n’y en a pas un gratuit. Après une ronde de 5 min, on abdique et on paiera à la sortie nos 6€. Ce n’est absolument pas ombragé. Pas un pet. Peut-être seulement tout au fond
(à gauche… pardon) où quelques arbres forment une ligne d’ombre. On décide de se garer là, quitte à avoir plus de marche.
Victor, future mascotte du parc ?
Oui, nous y voilà. Le parc dont on « rêvait » depuis des mois. Nous sommes tous émus. On va pouvoir enfin se faire un avis, se moquer ? Être surpris ? De l’extérieur, c’est simplement décoré, c’est toujours mieux que des bâtiments en tôle. Contrôle des sacs, on arrive sur la place. Place d’entrée simple, avec la statue de Spirou qui nous accueille. Le nom du parc, de près, est toujours coupé. Beau fail.
Bienvenue au … ??? SdidnII ? Bon le support de la statue rattrape
Le hall d’entrée est assez étroit, pour un parc qui voulait accueillir x x milliers de visiteurs
oh d’entrée de jeu je suis méchante. Mais non ! Ça a l’avantage de ne pas être démesuré par rapport à la taille du parc actuel. J’ai d’ailleurs l’impression que la nouvelle directrice du parc est là, mais n’étant pas sûre et ne sachant quoi lui dire, j’abandonne l’idée d’aller lui parler.
Le masque est obligatoire dans tout le parc, y compris dans les allées. Ça amplifie l’expérience de cramer au parc
On scanne le ticket et l’on est directement sur main street. Très petite mais bien décorée ! Cette dernière est composée de boutiques, WC, accueil et objets perdus.
10 pas plus tard et nous sommes au centre du parc. Toutes les attractions se voient (à peu près). Nous décidons de partir vers la droite afin de rider le 1er coaster de la journée :
Spirou Racing.
Sur notre chemin se trouve des brumisateurs, leurs présences est plus que bienvenues. Nous faisons aussi une photo avec les mascottes (#compassion / prayforthemascottes). On espère que l’on croisera Spirou et Lucky Luke
Deux trains sortis et aucune attente. On choisit le dernier rang avec Anne-Claire. Nos lap-bar ne touchent pas nos cuisses. Peut-être qu’il y aura de l’airtime ! Nous grimpons le lift, la first drop est assez bonne pour du family ! Voilà ça c’est le seul point positif. Maintenant ça tremble, ça vibre, mais mince quoi ! On a l’impression d’être dans un caddie de course, tout du long. Pour un coaster qui a deux ans et demi… Bof.
Niveau intégration c’est le minimum : une gare couverte, des mauvaises herbes.
Caddie Racing : the ride
Nous quittons la gare pour faire Crash Blork, l’Air Race Zamperla. Je marche normalement quand, tout à coup, je sens qu’un truc cloche au niveau de mon pied gauche… eh ? mais… Je ne manque pas de me casser la gueule. Ce n’est pas possible, pas là, en début de journée… J’ai cassé ma chaussure. RIP. C’est malin. On se creuse la tête afin de trouver une solution : la chaussure n’est pas réparable. Peut-être que le parc vend des tongs ou des chaussures. On demande aux premiers employés mais ils ne savent pas. Je passe dans une boutique mais elle ne vend pas de tongs.
J’ai soudain une petite étoile scintillante : j’ai mes baskets dans ma valise ! Anne-Claire m’accompagne. On a le droit au traditionnel tampon. Mon étoile scintillante devait être une étoile morte depuis des années, ma valise est à l’appartement… Sans commentaires. Hors de questions de se taper presque une heure de route pour une paire de pompes.
On retourne au parc, l’employé très sympa nous dit «
Ah bah vous avez fait vite ! » Je lui explique alors mon problème. Elle appelle d’autres collègues afin de trouver une solution. Très gentils de sa part, les autres aussi. L’une d’entre elle me propose, en ultime recours, des chaussons. On la suit dans le magasin… :
Anne-Claire explose de rire : «
Si tu les achètes et que tu les portes, tu as mon honneur jusqu’à la fin de mes jours ». Allez, je les essaie… Et c’est trop petit (ouf
). L’un des agents de sécurité s’approche «
Alors, Cendrillon n’a toujours pas retrouvé sa chaussure ? ». On discute quelques minutes. Je me résous à finir (ou à faire) la journée sans chaussure gauche.
PARC SPIROU – Sans chaussure gauche
Le sol n’est pas encore bouillant, ça passe bien ! Théophile me propose une de ses chaussettes. Je retiens l’idée, mais ne l’applique pas maintenant. Nous nous engageons de nouveau dans Crash Blorks, l’Air Race Zamperla.
Si le tour dure trop longtemps, ça peut devenir vite gerbo. Je ne suis plus si tentée que ça… Le flat ride fait assez forain mais est camouflé tout le tour par un mur en vraies fausses roches.
Victor et Théophile enchaînent avec un deuxième tour. En attendant je vous montre mes pieds.
Mélange de bronzage entre les baskets et les sandales
On passe à l’attraction suivante avec Houbi &
Houba. C’est toujours fun ces minis-tours ! RAS sur la déco, c’est sommaire.
On ne peut pas admirer en on-ride la décoration de Spip Jumper, l’attraction étant en rade. Dommage, non ?
Nous continuons le tour et nous arrêtons à
Wanted Dalton. 20 minutes d’attente, tantôt à l’ombre, tantôt au soleil. Les brumisateurs sont victimes du vent : la brume s’envole à peine sortie… La file est très peu décorée, un peu comme une cellule de prison. C’est dans le thème.
La montagne russe a l’honneur de nous offrir 3 tours ! Nous sommes placés dans les premières rangées. La théma déchire tout : 3 aloes vera cramées depuis 2018 probablement. Point. Ça complète la théma de la prison perdue en plein désert.
La montagne russe passe mieux que son grand frère.
Il y a pas mal de monde au flume, on y reviendra plus tard. Il y a moins de monde au
Nid du Marsupilami. De plus, c’est le 150ème d’Anne-Claire ! Bravo
La structure est décorée, comme ils ont pu. Peut-être que mettre des statues de Marsupilami accrochées à la structure, tout en créant des headchoppers apporterait un plus !
15 minutes plus tard, nous sommes sur le quai. Première remarque : l’opérateur ressemble à Raymond Domenech. Mais lui c’est Bruno, et il est cool. Il est interloqué par le fait que je n’ai qu’une chaussure (tu m’é-tonnes).
Prêts pour rejoindre les Marsu ?
Anne-Claire est à mes côtés, Antoine derrière nous. Nous sommes face à Zombillenium Tower. J’aurais préféré être face au Mont Ventoux, mais au vu de la répartition du poids, l’opé doit avoir des consignes.
Le lift est très lent. Ça nous laisse le temps d’admirer le parc. On s’en rendait compte au sol mais une fois dans les airs, la perpendicularité du parc est flagrante ; comme des stands sur un marché, les attractions sont posées côte à côte. Le parc est petit, il y a un cruel manque d’arbres, manque compensé par les brumisateurs (mais ne compense pas le peu de verdure). Un fois au sommet, le train ne bascule pas trop, mais une fois en bout de virage, le train bascule, surtout au moment de quitter la zone de frein. On se retrouve un coup face au sol, un autre face au ciel. Je trouve ça marrant, Anne-Claire déteste. Il est vrai que l’on se faire surprendre : notre tête peut facilement cogner si l’on n’est pas bien placé.
Le concept est original mais trouve vite ses limites : un rythme saccadé qui apporte peu de sensation au final.
Nous arrivons au dernier coin pas encore visité. Un animatronic dinosaure !
La température monte, on va se prendre une bouffée d’air sur
Eviv Bulgroz, le Starshape. J’ai fait la plupart des gerbotrons de foire, excepté ce modèle-là et les « boosters ». C’est l’occasion de le tester, tant pis si je suis malade. Il est posé là, sur sa plateforme foraine. Le bras principal et le pilier sont sobrement aux couleurs du personnage ; la plateforme et les supports sont cachés par un contour lui aussi décoré.
Ce sont des rangées de 5, pour une fois que l’on ne va pas être séparés ! J’enlève mon unique chaussure et me mets au milieu, entre Théophile et Victor. L’assise est confortable, les harnais un peu dur mais OK. Le programme démarre, ça se lance rapidement dans les airs. Les bras ont une rotation libre. On fait peu de 360° mais ça tourne quand même. On fait une halte en haut avant de replonger vers l’avant. De très bonnes sensations, bien dosées en G et peu gerbant. Comme d’habitude, ce n’est pas une attraction que j’enchaînerai.
13h, on commence à avoir faim. On décide d’aller manger au Moustic. Comme on passe à côté d’
En avant Seccotine et qu’il n’y a personne, on saute dessus, ça sera fait. On se met à l’arrière avec Victor, et…
En avant Seccotine ! Le tout petit lift est rapide, s’en suit une petite drop qui vibre, puis après ça tape à chaque virage et minis-bosses. Oui, sur un layout aussi pété que ça, c’est possible. Rien ne va, on se fait mal. Le pire ? On en a pour trois tours. C’est nul, zéro !
Le parc nous a pourtant prévenu : Seccotine conduit très mal (cf. site internet). Est-ce pour justifier tous ces à-coups ?
Tout ça nous a vraiment ouvert l’appétit. On se rend au Moustic pour déjeuner, 20 minutes d’attente. Et mon pied gauche dans tout ça ? Il se porte bien pour le moment, merci
Il y a du choix dans les plats, mais je choisis une salade tex mex et un brownie (allez savoir pourquoi, je m’étais dis que si le Parc Spirou proposait des brownies, j’en prendrai un). On se pose à l’intérieur en espérant avoir un peu de fraîcheur. On aura au moins le calme. La salade est bonne, sans plus. Le brownie vient caler tout ça. Premier passage aux toilettes avant de trouver une attraction digestion.
Parce que nous avons déjà tous nos crédits, à part la free fall et le flume, que reste-t-il ? Est-ce que l’on fait ça et on se casse ou bien,
pour totalement vivre l’expérience Spirou, on fait les autres attractions ? On décide unanimement de vivre ce moment unique à fond, on n’a pas fait tout ce chemin pour rien ! Le parc possède 3 simulateurs, c’est le moment de les tester !
Le premier est
Supergroom et les Dinozorg, un tunnel immersif. Ouais, enfin en attendant d’être immergés, on fait la queue : le débit est pourri, la file d’attente est mi-cagnard mi-ombre et les brumisateurs ne servent encore à rien. Ce qui nous irrite le plus, c’est le comportement des enfants qui montent sur les animatroniques (oui oui, et fonctionnels !), le tout avec les grands / parents qui les encouragent !
Après un bon 40 min d’attente, nous voilà récompensés : le hall de pré-show nous éblouit.
SPOIL :
Non je déconne, c’est vide de chez vide, c’est froid. 2 dinosaures en plastique traînent, on se demande si c’est vraiment de la déco ou des objets oubliés et laissés ici… Le wagon du simulateur est caché derrière une bâche tendue automatisée, comme dans les entrepôts. On entend TOUT le film. Niveau immersion, c’est le néant.
C’est notre tour. On s’installe dans le véhicule. Il y a 6 rangées de 5 personnes. Alors, le but premier de ce genre de technologie c’est de ne pas voir le mécanisme. Ici, on voit tout. Vraiment. L’image du début du film est déjà sur l’écran et n’attend que nous. Les lumières s’éteignent, le véhicule avance dans le plus grand des silences…
hiouh hiouh hiouh hiouh … puis monte sur ses vérins…
tchiou tchoui tchiou tchiou … Le silence total, la gênance totale. Le film démarre. Ça bouge bien mais je n’accroche pas du tout, je ne suis pas la seule. Une fois le film terminé, le véhicule repart en station, toujours dans ce silence cringe. On sort de là, un panneau nous indique la direction du parc.
Merci de nous l’indiquer, sinon j’allais rentrer dans les backstages !
C’était pourri, hein ? Quel gâchis, cette technologie pourrait tellement mieux être utilisée.
Le sol est bouillant. Théophile me file une de ses chaussettes pour couper un peu la chaleur. Maintenant je suis trop stylée
Hein, non ? Il reste deux simulateurs ? Bon l’expérience Spirou à fond qu’on disait. On teste donc le deuxième simulateur,
Marsu Aventures. Il y a moins de monde, on attend assez près de la porte. 10 min plus tard, on nous annonce qu’il y a une panne. OSEF, on reste #solidarite. La file se vide. 3 min après : «
c’est bon, on peut vous faire entrer ! » . On nous fait poireauté quelques instants dans un hall. On ne critiquera pas. COVID oblige, on doit laisser une place de libre entre les groupes. Munis de nos lunettes 3D, on peut savourer le show !
Lumières éteintes, le show commence dans le silence. Passage aérien du film, tout en douceur. Même quand les marsus s’écrasent sur le sol, c’est silencieux. C’est un drôle de concept de s’écraser muettement. Le film se coupe alors brutalement. «
Oui, excusez-nous, on a oublié de mettre le son ». On se disait bien…
Le film recommence avec le son. Suivons les aventures des bébés Marsupilamis. Ça bouge bien, les effets fonctionnent. C’est mieux que le précédent show.
Jamais 203, il nous reste
Gaffe à Gaston à faire. 45 minutes alors qu’il n’y a pas grand monde… 8 personnes passent et ça se stoppe pendant 5 minutes… en plus les brumisateurs partent toujours dans le vent. Après une attente vraiment chiante, on entre enfin dans un hall aussi top en déco. On ne change pas les bonnes habitudes en terme d’isolation phonique.
On comprend pourquoi autant d’attente... Il n’y a qu’une opératrice pour :
- faire rentrer les visiteurs
- optimiser la salle afin de respecter le siège vide anti COVID
- nettoyer les lunettes avant et après
- faire installer correctement les visiteurs
- lancer le film
- et d’autres trucs…
Courage à elle, là c’est un gros problème d’organisation de la part du parc.
Le film en lui-même m’a saoulé au bout de 2 minutes. Je n’ai pas adhéré : me lasserai-je des simulateurs ou en ai-je trop bouffé en peu de temps ? Ou bien le thème des films me laisse de marbre ?
Bilan : nous avons mis plus de 2h à faire 3 simulateurs qui n’en valait pas la peine. Merci l’immersion Spirou.
On crève de chaud et les visiteurs ressortent trempés du flume. Un petit 15 minutes d’attente à
Lucky River. La file d’attente est arrosée par les jets du bassin. Je marche dans la flaque en chaussette. Mauvaise idée (oui bon ça allait passer à la douche dans tous les cas, non ?
).
Je suis avec Théo et Victor, impossible de se mettre à 5. Dommage car c’est sûr que l’on rentrait. La répartition est orchestrée par l’opérateur : c’est un devant, deux derrière. Pas le choix. Le parcours est assez petit en soi : on commence par un petit lift puis le plateau rotatif change le sens de la direction. Nous faisons toute la première partie en arrière. L’eau du basin est très propre. Nous montons pour la drop finale par un ascenseur. Drop, sourire pour la photo et… on n’est pas mouillé
on voulait être trempés. Pourquoi AAC qui n’étaient que deux ressortent rincés ?
Au final, ce qui sera le plus mouillé sur moi, c’est la chaussette qui a trempé dans la flaque.
Méthode n°47 pour laisser sa trace au Parc Spirou
Avec l’aval de l’ancien propriétaire de la chaussette, celle-ci termine à la poubelle. Un stand automatique pour acheter des photos est à disposition. Ça ne prend que les pièces. On part se faire de la monnaie dans la boutique la plus proche.
Zombillenium Tower. Je ne monte pas là dessus. Je suis la poule mouillée du groupe. J’assume. Ils n’ont pas à attendre longtemps car il n’y a pas d’attente. Une plateforme est mise à disposition près de la nacelle afin de pouvoir les prendre en photos. Pas de bol, ils sont du mauvais côté.
J’ai pu prendre leurs dessous de pieds, c’est déjà ça
Verdict : « c’est efficace » pour Antoine, « c’est horrible » pour Anne-Claire, « je suis resté sans voix » pour Théophile et Victor.
Mine de rien, le temps passe, il est déjà 17h10. On refait un tour de
Eviv Bulgroz, ça passe un peu moins bien, avec la chaleur et le début de « fatigue ». Théophile et Victor renchaîne, ce sera sans nous. AAC et moi-même faisons une pause à l’ombre d’un arbre artificiel sur de la pelouse artificielle.
Le soleil de Spirou est encore fort à cette heure-là
2nd tour sur la Free fall pour Antoine et Théophile, Théophile flippe mais c’est qu’il est courageux ! L’opérateur joue bien son rôle de faire flipper les passagers, messages angoissants, postures, regards… Il s’adresse à nous trois en nous faisant lentement de signe de la flipette. Top !
Dernier ride de la journée sur
Le Nid du Marsupilami, le tour de trop, je suis du même côté que le midi, c’est plus mouvementé et ça me fout la gerbe avec ces coups de lap-bars dans le bide.
On retourne au fond du parc. Je déclare ouvert la sieste sur le banc. AAC vont sur le Carrousel, Victor et Théophile vont de nouveau sur Crash Blorks.
Tout le monde est rassasié de sensations et de théma, on se dirige vers la boutique de BD. Il y a du choix ; avec de la chance, il y a peut-être un nouveau numéro des Nombrils récemment sorti que je n’aurais point vu, mais non.
18h45, nous levons le camp. Il y a de la marche jusqu’à la voiture et, dernière épreuve de la journée pour mon pied, la traversée du parking en cailloux. J’utilise un maximum le bitume et les bordures en béton dès qu’il y en a. Sinon, c’est aïe ouïe.
Il n’y a pas la possibilité de payer directement à la barrière. Les bornes sont à l’opposé de la voiture, le ticket est dans la voiture… Victor se rapproche un maximum. Ticket payé, c’est le cœur serré (ou pas ?) que nous disons au revoir au Parc Spirou.
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Alors, ça donne quoi le Parc Spirou ? Difficile de donner un ressenti « objectif » quand on connait l’histoire de ce jeune parc et ses déboires. Je n’aurais pas aimé ma visite lors de son année d’ouverture : trop cher et peu d’attractions. Après s’être pris une déferlante de critiques, on sent que le parc se tire vers le haut mais qu’il y a beaucoup de chemin à faire avant d’arriver à sa prétention première : concurrencer Disney ou Universal. En fait, il vaut mieux s’ôter cette idée de la tête car ça ne sera jamais le cas.
Concernant les montagnes russes, ça n’envoie pas du rêve : les 3 Zierer n’ont même pas trois saisons que deux d’entre trois vibrent comme pas possible. Ridicule. Le Nid du Marsupilami c’est rigolo mais sans plus.
Les flats rides apportent leur lot de sensation, il reste à corriger l’aspect forain.
Le flume ride est le bienvenu mais en fonction de la répartition, le rafraîchissement n’est pas le même. Même constat pour les brumisateurs des files d’attente. Le moindre vent et ça s’envoooooole.
Pour les enfants, il y a de quoi les occuper un bon après-midi. Nous n’avons pas vu les mascottes de Spirou et Lucky Luke
Au niveau des simulateurs et des salles de « pré-show »… je vais me répéter par rapport à ce que j’ai dit dans le TR le ridicule est moins ridicule par rapport à ce que nous avons vécu. Une perte de plus de deux heures pour les trois simulateurs. Au niveau des films, c’est clairement destiné aux enfants,
[ici étaient rédigées d’autres critiques qui ont été enlevées pour cause de retour à la raison]. Concrètement, tout est à revoir. Il faut aussi mettre plus de personnels sur ces attractions, en améliorant un peu le débit, surtout que le COVID n’aide pas…
L’architecture du parc. C’est petit, très petit mais la place ne manque pas pour de futures extensions. Le parc est un rectangle, avec des allées droites, On peut couper en passant par les cailloux (aïe le pied). Dans l’ensemble c’est propre dans tous les sens du terme. On sent que les attractions les plus récentes ont un semblant d’intégration mais la plupart sont simplement posées au sol.
La restauration et les tarifs sont corrects, ni plus chers ni moins chers qu’un autre parc, la nourriture reste mangeable. Le gros point noir : le prix d’entrée normal à 31 €, c’est trop cher. Avec le CE de Victor, 22€ est un tarif honnête. Je dirais même que l’on peut monter jusqu’à 25 € mais pas plus.
Avons-nous passé une bonne journée ? Oui, nous avons passé une bonne journée. Je suis peut-être cinglante sur la critique du parc, je reconnais. Nous avons enfin pu constater par nos yeux (mais pas que !) le fameux parc !
Est-ce qu’on y retournera ? Certainement… pas… avant une nouvelle montagne russe qui vaille le coup. Est-ce que ça vaut le coup d’y aller ? Si vous êtes de passage et que vous avez moyen d’obtenir des places à bons tarifs, oui (en zappant tous les simulateurs) ; sinon, attendez encore un peu (mais pas trop non plus
)
Mention spéciale aux employés du parc, hyper sympa ! Généralement les employés le sont déjà mais là, c’est la crème de la crème ! Vraiment !
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De retour à l’appartement, je me précipite dans la baignoire pour me laver les pieds. Des pieds propres, Seigneur Dieu merci. Une petite sieste rapide avant d’aller au centre d’Avignon se faire un dernier bon resto ensemble. Cadre agréable, sympa, apéro mise en bouche, entrée, plat et dessert, tout se mange dans un silence, signe que c’est bon ! Le resto c’est l’
Agape pour les curieux. Et leur banquette est confortable pour y piquer un sommeil digestif
Fin