[TR] Premiers pas aux USA - Juin 2017

21 Mars 2012
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Salut à tous !

Inscrit sur le forum depuis quelque temps déjà mais n’ayant qu’un nombre limité de parc à mon actif (et surtout bien connus de tous…), je ne m’étais encore jamais lancé dans l’écriture d’un TR… jusqu’à aujourd’hui.

Il se trouve que j’ai effectué en Juin dernier mon premier voyage aux USA, au cours duquel j’ai pu découvrir New-York ainsi qu’une partie de la Californie, en compagnie de mon frère. Ce dernier, loin d’être insensible aux montagnes russes mais n’étant pas « coaster-fan » pour autant, nous n’aurons visité qu’un seul parc durant ce trip (avec un petit bonus sur les côtes californiennes…).

Avant de détailler ma première expérience « parconautique » outre-atlantique, je vais tout d’abord placer le contexte…


(peu de photos, vous m'excuserez...)



Six Flags Great Adventure, dans mon esprit, c’était un peu le rêve inaccessible. Je me rappelle encore découvrir son existence en trainant sur le net il y a quelques années. Adolescent à l’époque, j’étais absolument fasciné par les machines incroyables qui s’y trouvaient. Ce parc c’était Disneyland x1000, c’était l’Amérique, mais c’était surtout le bout du monde. Le genre d’endroit que l’on ne voit que derrière un PC.

Entre temps, il y a d’abord eu Oziris, mon premier B&M. Puis, une fois entré dans le monde du travail, la paie aidant, ce fut au tour d’Europa Park, découvert avec mon frère également.

Nous avions déjà dans l’idée de faire un voyage aux USA ensemble. Lui voulait voir New-York, moi la Californie. Un terrain d’entente fut vite trouvé en associant les deux. Je savais que visiter « The Big Apple » serait forcément l’occasion de poser mes fesses dans certaines des montagnes russes les plus balèzes de la planète.

Afin d’organiser cette journée, j’ai bien sûr épluché les TRs du forum traitant de ce parc ainsi qu’une bonne quantité de sites sur le net. Au final, j’ai peut-être passé plus de temps à préparer notre visite à Six Flags que notre semaine à New-York. M’enfin, c’est pas tous les jours qu’on vit un truc pareil…



Six Flags Great Adventure


Le mardi 20 Juin fut retenu, les conditions pour une journée parfaite étant réunies : visite en semaine, hors vacances scolaires, sous un ciel parfaitement bleu.

Concernant le transport, nous avons opté pour le service de bus NJ Transit. Je m’inquiétais un peu de la façon dont tout cela allait se goupiller, mais au final ça s’est très bien passé. Arrivée à 7h30 au « Port Authority Bus Terminal », billets achetés en moins de cinq minutes au guichet, petit déj’ au Starbucks puis départ à 9h, une fois le car plein. C’est seulement là qu’on commence à réaliser : « Putain. On va à Six Flags. »



(petite vue sur NY depuis le bus)


Après une bonne heure de route, on approche enfin du parc. Je scrute les alentours et je finis par apercevoir brièvement le top hat de Kindga Ka au-dessus des arbres. On roule encore un peu, puis vient le parking.

Merde, on y est.





Là, ça fait quand même quelque chose, même après vu cette skyline 15000 fois en photo.

Le parking est visiblement désert, ça me rassure. Ce qui m’inquiète en revanche, c’est le flot d’ados en T-shirt orange qui sortent des autres cars, non sans me rappeler le TR de Minijul que j’avais lu avant de partir... J’espère quand même éviter l’achat d’un Flash Pass. On se dépêchera de rejoindre l’entrée du parc avant eux, histoire de ne pas trop poireauter. On attend dix minutes, ça ouvre.

J’aperçois un train sur El Toro mais je propose à mon frère de commencer par Superman, qui tourne également, histoire de se chauffer un peu.



Superman – Ultimate Flight

« Se chauffer un peu ». C’est vrai que je ne m’attendais pas à quelque chose de particulièrement intense. Il s’agit certes de mon premier Flying, mais à côté de ces monstres autour, le machin fait un peu petit sur son parking.





Très peu d’attente, on patiente un peu plus histoire d’avoir le premier rang. On s’installe, les sièges s’inclinent, puis on grimpe le lift. Première impression : c’est sympa comme position, ça change d’un Inverted et ça offre une vue assez inédite. L’accélération dans la drop tarde à venir, mais quand le train part, il part. On remonte, puis vient l’élément qui nous a fait comprendre que Disney, Astérix et Europa Park, c’est bien... mais qu’ici, c’est Six Flags.

Je me doutais que le fameux « Pretzel Loop » serait fourni en G’s, mais pas à ce point. La chute offre une sentation déroutante, la remontée t’écrase littéralement à ton siège. Wow. On enchaîne sur une série de virages bien intenses également, une inversion plutôt rigolote puis les freins. OK, première claque.





On reprend nos esprits et on décide de se diriger vers Kingda Ka, histoire de vérifier qu’il est bien ouvert aujourd’hui, quand même... Une fois devant, des employés nous disent que le Strata est fermé pour l’instant, qu’il devrait ouvrir, mais qu’ils ne savent pas quand.

Bon, j’ai lu que c’était un coaster capricieux, et plutôt que de s’inquiéter, on s’est rabattu sur l’ENORME wooden à côté… qui tourne lui.



El Toro

En marchant vers El Toro, j’ai constaté qu’il n’y avait finalement aucune raison de s’en faire niveau affluence. Les groupes d’ados se sont répartis à gauche à droite, le parking s’est très peu rempli, on peut même oser dire que le parc est vide. Excellent !

Une fois devant la bestiole, sacrément imposante, deux employés nous informent que les téléphones portables doivent impérativement être rangés dans les casiers. Dire qu’on avait justement laissé les sacs à NY afin d’éviter l’utilisation des consignes… Bref. On s’est plié au règlement et on a foncé vers la gare. Quasiment personne devant nous.



(là, j'étais content quand même)


Comme pour Superman, on s’est permis d’attendre 5 minutes supplémentaires pour accéder au « front ». Notre train arrive, on s’installe et l’excitation monte d’un coup. Se retrouver au premier rang de cette machine, que j’ai regardé tourner une quantité de fois monstrueuse sur Youtube, est un moment assez surréaliste. 

Le train commence à rouler, on arrive sur le lift, mon frère ne s’attendait pas à une telle prise de vitesse. On monte vraiment très vite et la vue vertigineuse sur la drop me fait carrément baliser. Petit demi-tour avant de se retrouver face au vide. L’inclinaison est telle qu’on pendouille dans la première partie de la chute, jusqu’à ce que le reste du train bascule, nous propulsant tel un launch !

Ce coaster est incroyable ! On subit en l’espace d’une minute une quantité de G’s d’une puissance folle (positifs comme négatifs), le tout à une vitesse qui semble constante jusqu’aux brakes. A côté de nos seules expériences en matière de woodens, TDZ et Wodan, El Toro est une folie absolument incomparable. On ressort du train médusés et euphoriques. On vient d’enchaîner deux tueries en l’espace de 20 minutes, et ce n’est que le début de la journée.

Kingda ka ne tournant toujours pas, on récupère nos smartphones et on prend la direction de Bizarro. Même topo que pour le stratacoaster Intamin, fermé, pour des opérations de maintenance… Mais il devrait ouvrir plus tard. OK. Y’a moyen de s’occuper ailleurs, donc ça va.

Nous décidons de nous rendre à l’autre bout du parc, histoire de se rapprocher des deux B&M bien connus qui s’y trouvent.



(je meuble)


Batman – The Ride

Nous commençons par l’inverted donc. Si la zone à l’entrée de l’attraction n’est pas particulièrement moche, j’ai trouvé la file d’attente en elle-même assez ridicule, avec une tentative de story-line et d’ambiance complètement ratée. On a dû patienter une bonne vingtaine de minutes pour atteindre le train, ce qui nous a presque saoulé après avoir pu rider El Toro sans attendre.



(ambiance)


Ici, trop de gens pour le first-row, pas grand monde pour le last, on décide d’y aller… P’tet pas la meilleur idée qu’on ait eu. Après un lift bien bruyant, la pré-drop nous surprend vraiment et on est happé soudainement dans le parcours. Voile noir dès la sortie du premier loop. Zero-G, pas vraiment Zero-G, mais bien fun. Deuxième loop moins intense, enchaînement de deux corkscrews entre deux virages puis freins. Ça calme. 

Bon, l’enchaînement Drop - Loop - ZeroG - Loop est franchement génial car bien intense et finalement plutôt fluide. Le reste, je suis beaucoup moins fan. C’est beaucoup trop serré à mon goût et on subit sans vraiment profiter. Mon frère est de mon avis, Oziris a beau être plus soft, on le trouve bien au-dessus de Batman. Après, ce dernier n’est pas mauvais pour autant, et il a le mérite de ne pas nous avoir foutu de baffes.

On quitte Gotham City pour se rendre dans la partie du parc, n’ayons pas peur des mots, la plus dégueulasse visuellement.



Nitro

Cette espèce de gare « hangar » nous a un peu sidérée sur le moment. M’enfin. On s’engage dans la file d’attente. Trois trains sur le layout, ça débite d’enfer. On se retrouve très vite face aux portillons pour le front. Beaucoup de plaisir à retrouver ces trains d’hyper B&M qu’on avait vraiment adoré lors de notre visite à EP.





J’explique rapidement à mon frère la technique permettant d’avoir du jeu dans la barre (merci le forum) puis le train quitte la station pour s’engager sur le lift. Petit coup d’œil au Kingda Ka pendant la montée, il ne tourne visiblement toujours pas… Chiotte. La drop pointe le bout de son nez, nous offre une très belle sensation de chute et nous lance dans le reste du parcours.

Nitro restera pour nous une expérience inoubliable. Ridé quatre fois dans la journée, dont deux en front et une en last, ce coaster est une merveille. On vol, tout simplement. Ce layout allie vitesse, intensité et confort à la perfection et se trouve sublimé par la liberté de mouvement offert par ces trains. 

Nos deux derniers tour sur cette machine, en début de soirée, resteront gravés. Franchir les bosses au-dessus de cette forêt, avec cet éclairage magnifique, le coaster étant chaud bouillant, fut pour nous le moment le plus magique de la journée.

L’hyper jaune et rose ridé pour la première fois, nous décidâmes d’aller manger. Nous prîmes un burger (plutôt bon au final) dans l’un des nombreux Fast-food du parc et allâmes nous poser près du lac. Nous avions, à cet endroit, la possibilité de voir le top hat de Kingda Ka au-dessus des arbres. Il devait être 13h mais toujours aucun signe d’activité… Seules les nacelles de Zumanjaro, qui n’était pas ouvert non plus à notre arrivée, avaient l’air d’être en phase de test. Autant vous dire qu’on commençait à sacrément s’inquiéter.

De notre petit coin, j’aperçus un train franchir le Dive-Loop de Bizarro, visiblement avec des gens à son bord. Notre burger avalé, nous nous y dirigeâmes tout de suite.



(Putain, je pensais pas la prendre un jour celle-là)



Bizarro

L’entrée du Floorless, avec cet immense cobra-roll au-dessus de notre tête, a vraiment de la gueule. Une fois dans la file d’attente, c’est le son si caractéristique des trains B&M qui nous met dans l’ambiance. Personne, une fois de plus.

Embarquement au premier rang.
C’est notre premier coaster de ce type (comme beaucoup d’autres ce jour-là). Dès le lift on trouve l’aspect sans sol excellent. La proximité avec le rail a même un côté flippant. Virage sur la gauche, drop qui fait son petit effet sans être sensationnelle, puis enchaînement d’inversions de grande qualité, mention spécial au Zero-G que j’ai adoré.

Bilan : très bon coaster, même si il lui manque un brin de folie. Autant, dans un parc moins fourni en grosses machines, il ferait sans doutes partie des hits, autant ici il souffre malheureusement de la comparaison avec le voisinage. Le ressenti en sortie de ride n’est forcément pas le même qu’après El Toro... Ceci dit, il est objectivement très sympa et agréable à rider (pas de baffes à déplorer pour notre part).

OK pour Bizarro. Il nous faut désormais une nouvelle dose de flippe, on se dirige du coup vers El Toro afin de tester cette fameuse drop au dernier rang. En se rapprochant de la bête, miracle…….. Un train vient de franchir le Top-hat de Kingda Ka. On exulte et on décide de s’y rendre directement, histoire d’être dans les premiers si le coaster ouvre.



Kingda Ka

Il ne nous a fallu que quelques instants pour atteindre l’entrée du Stratacoaster. On aperçoit un petit groupe de personnes arriver au niveau des quais. Kingda Ka est ouvert ! On fonce.

La file d’attente parcourue au pas de course, on rejoint très vite la station. Il n’y a pas trooop de monde pour le front, l’équivalent d’une dizaine de trains. On décide de patienter quand même, histoire d’avoir un premier tour mémorable. Le premier train avec passagers est lancé, suivi d’un autre, puis c’est au tour du troisième. Celui -ci roule, s’arrête sur la zone de launch et… ne part pas.

La blague.

Deuxième fois de la journée que je pense au TR de Minijul. On se retrouve dans la situation que je n’avais absolument pas envie de vivre. De mémoire, il est 14h30 à cet instant. On attend de longues minutes, le train recule, retourne en station et les passagers sont évacués sur le quai central. Un employé nous informe dans le micro qu’il y a un problème, que des techniciens vont se charger d’y remédier, et que cela peut prendre cinq minutes, comme beaucoup plus… Grosse désillusion dans la file d’attente.

Pendant un autre paquet de LONGUES minutes, la plupart des gens pour le front, ainsi que la majorité de ceux étant dans la gare, finissent par lâcher l’affaire, si bien qu’à 15h30 (oui, une heure plus tard), il ne reste plus que deux personnes devant nous.

Une sirène retentit, l’espoir revient. Un train avance vers la catapulte, il part et franchi le Top-Hat sous les applaudissements de l’assistance. Il revient en gare pour repartir immédiatement, avec à son bord les deux personnes devant nous ainsi que le restant de celles ayant été évacuées auparavant. Nouveau succès. Le prochain est pour nous.





L’appréhension, qu’on avait complètement perdue depuis le temps, revient instantanément en s’asseyant dans le train. Il démarre et roule jusqu’à la zone de launch. Nous, on s’efforce de prendre réellement conscience de ce que l’on est en train de vivre. Le Top-Hat paraît infiniment loin… Il est d’ailleurs assez compliqué de s’imaginer à cet instant que nous serons là-haut dans une poignée de secondes.

On voit le système de catapulte se mettre en place, le train recule, puis c’est le fameux « … head back and hold on !», qu’on s’amusera a répété nerveusement. Puis, on est lancé.

Le launch est certainement ce qui marque le plus.
Plutôt que de me sentir « poussé » par le train, j’ai davantage ressenti le fait d’être littéralement aspiré par les rails. C’est si brutal que tout est devenu flou en périphérie de mon champ de vision. Je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi puissant !

La propulsion s’arrête quelques mètres avant d’attaquer le Top Hat, qu’on franchi en gueulant comme des malades, sans vraiment comprendre ce qui se passe. Puis c’est l’énorme chute vrillée suivi d’une belle poussée de G’s dans le creux, le Camel-back bien flottant puis les freins.

C’était fou. Complètement fou.

Comme beaucoup d’autres, visiblement, ce n’est pas le coaster qui trônera à la première place de mon top. C’est super court, pas hyper varié… et puis au final, le launch est tellement monstreux que t’es quasiment anesthésié pour le reste du parcourt. En arrivant en gare, j’avais un peu le sentiment d’être rentré chez moi en étant bourré, avec uniquement des « flashs » du trajet.

Après, ça reste une expérience incroyable qui, bien que vachement brève, reste absolument inoubliable. On l’aura d’ailleurs refait tout de suite après.

Ces deux tours enchaînés, il nous restait un dernier B&M à rider. Nous avons donc repris le chemin de la zone dite : « parking ».



Green Lantern

Le fameux Stand-up, à la réputation loin d’être excellente, a tout de même une jolie gueule. Personne dans la file d’attente, on accède au train en moins de 5 minutes.





Une fois installé, l’excitation n’était certes pas à son paroxysme, mais j’étais quand même sacrément curieux de découvrir ce qu’apportait cette position un brin particulière.

Arrivé en haut du lift, un petit virage sur la gauche nous mène face à la drop. Celle-ci est toute gentillette et le loop qui suit est franchement sympathique… Pour la suite, c’est un carnage.

J’avais lu qu’il fallait être grand pour avoir une chance d’apprécier ce coaster. Je ne sais pas si c’est dû à mes 1m70, mais la vache ! Je n’ai jamais eu autant l’impression de faire péter la gueule dans une montagne russe. Honnêtement, je l’ai trouvé bien pire que Goudurix. Je me suis pris mandale sur mandale dans chacun des éléments situés après le loop, c’était hallucinant. En plus de ça il vibre à mort et je trouve que la position « debout » n’arrange rien.

C’était bien la première fois que je souhaitais un retour à la station le plus rapide possible. J’étais d’autant plus dégouté que le layout à quand même un sacré potentiel…






Bon, je ne vais pas m’étaler davantage sur le reste de la journée, on a principalement refait les rides les plus mémorables du parc.

N’étant pas chasseurs de crédits dans l’âme, nous ne nous serons pas arrêtés aux différents kiddies, ni même au Free Spin S&S « Jocker » qui ne nous tentait pas plus que ça.





Ah ! Si ! Nous avons eu le droit à notre tour d’El Toro en last ! A cette place la first drop devient quelque chose d’absolument terrifiant (bien plus que la chute de Kingda Ka !). Je vais d’ailleurs confirmer une chose rapportée il y a peu de temps par Flex : le coaster vibre effectivement pas mal au dernier rang. Mention spécial au S-Turns en fin de parcourt. M’enfin, ça reste largement supportable, suffit de s’y attendre…

Nous avons également pu tester Zumanjaro en fin de journée, sous un superbe éclairage. Ma seule expérience en termes de « Freefall » étant la fameuse « Skyfall », testée à la Foire du trône, je balisais quand même pas mal… Mon frère, qui lui n’en avait jamais fait, était mort de trouille.

La montée est quand même vachement impressionnante et la vue sur les autres coasters du parc, devenant ridiculement petits, accentue encore davantage le sentiment de hauteur et de vertige.
 
La chute, en elle-même, n’est pas si intense que ça au départ, mais sa durée associée à une prise de vitesse complètement folle rend l’expérience vraiment dingue ! On a adoré !

Pour conclure ce TR, c’était vraiment une excellente journée, à la hauteur de mes espérances, passée dans un parc loin d’être superbe mais pas totalement dénué de charme. Me viennent en tête la zone d’El Toro, la partie près du lac et bien sûr l’environnement absolument magnifique dans lequel serpente Nitro… après la drop bien évidemment.





Après ça, on ne s’est pas rendu là-bas pour admirer le décor. On voulait du coaster qui déboîte, on a eu du coaster qui déboîte. Mon frère et moi étant plutôt habitué aux parcs parisiens, l’offre proposée par Six Flags Great Adventure en terme de grosses machines nous a quand même foutu une énorme claque !

On serait bien resté un peu plus longtemps dans le parc, mais nous avons été contraints de partir avant la fermeture afin de choper le bus pour New-York.

M’enfin, l’objectif de faire notre premier Six Flags étant atteint, on est retourné sur la « grosse pomme » heureux comme des gamins.


Un gros merci à vous si vous avez tenu jusque-là !


 
En voilà un TR qui fait rêver le "non rider US" que je suis !

Merci de nous avoir fait partager ca.
 
C'est top de lire ce TR avec l'émerveillement de la première fois qui est le tien  :-)

Merci beaucoup !  :mrgreen:
 
Magnifique trip, impeccablement rédigé (putain ça fait plaisir de voir une utilisation du passé simple aussi maîtrisée) et riche en détails ! Tu as bien retranscrit l'émerveillement qu'un coasterfan ressent lorsqu'il est face à un truc comme El Toro...
 
Merci pour ce TR très agréable à lire :mrgreen:

J'ai choisi quelques points sur lesquels revenir, j'aurais pu en prendre d'autres :

trouillesurlelift a dit:
On remonte, puis vient l’élément [ndlr: le Pretzel Loop] qui nous a fait comprendre que Disney, Astérix et Europa Park, c’est bien... mais qu’ici, c’est Six Flags.

Bilan : très bon coaster, même si il lui manque un brin de folie. Autant, dans un parc moins fourni en grosses machines, il ferait sans doutes partie des hits, autant ici il souffre malheureusement de la comparaison avec le voisinage. Le ressenti en sortie de ride n’est forcément pas le même qu’après El Toro... Ceci dit, il est objectivement très sympa et agréable à rider (pas de baffes à déplorer pour notre part).

[...]

A côté de nos seules expériences en matière de woodens, TDZ et Wodan, El Toro est une folie absolument incomparable.

[...]

J’avais lu qu’il fallait être grand pour avoir une chance d’apprécier ce coaster. Je ne sais pas si c’est dû à mes 1m70, mais la vache ! Je n’ai jamais eu autant l’impression de faire péter la gueule dans une montagne russe. Honnêtement, je l’ai trouvé bien pire que Goudurix. Je me suis pris mandale sur mandale dans chacun des éléments situés après le loop, c’était hallucinant. En plus de ça il vibre à mort et je trouve que la position « debout » n’arrange rien.

[...]

Un gros merci à vous si vous avez tenu jusque-là !

En effet on change carrément de monde. Si dans un parc européen le moindre B&M est quasi assuré d'être la star, là c'est une autre affaire pour se démarquer....

Tu l'as bien précisé, mais je le répète pour qu'un lecteur comprenne bien. Des woodens comme TDZ, Wodan ou El Toro (celui-ci, pas l'allemand) NE PEUVENT PAS être comparés. Qu'importe qu'ils soient faits dans le même matériau. C'est identique à comparer Space Mountain, Oblivion et EGF... Chacun de ces woodens a ses spécificités/qualités/défauts/sensations. Cela fait déjà 3 catégories, auxquels on peut ajouter encore les Gravity Group, les RMC, les oldschool pas trop vieux (Viper, GhostRider...) et les Old school bien vieux (Giant Dipper, Rutschebanen...), les kiddies (...) et encore dans ces grandes catégories on peut encore re-spécifier. Bref tout ça pour dire, si vous faites TDZ et que vous n'aimez pas, cela ne veut pas dire que "vous n'aimez pas les woodens"...

Ah désolé, mais je suis de la team Stand-Up, je les aime beaucoup :love:

Et oui j'ai réussi à tout lire, ça m'a surpris de moi, car en général quand ce sont des parcs que j'ai déjà faits (ou qui ne m'intéressent pas), je regarde en diagonale. Là non, car tu m'as aspiré avec ton écriture.

Toto662 a dit:
Magnifique trip, impeccablement rédigé (putain ça fait plaisir de voir une utilisation du passé simple aussi maîtrisée) et riche en détails ! Tu as bien retranscrit l'émerveillement qu'un coasterfan ressent lorsqu'il est face à un truc comme El Toro...
Alors justement, tu as un français sans faute, ce que l'on peut souligner car ce n'est pas toujours le cas. Hormis ... hormis ... la concordance des temps :lol: Et oui 3 temps du récit, je ne suis pas prof de français* mais c'est trop (présent, passé composé, passé simple), alors certes le passé simple est bien orthographié, mais son emploi ne fût[size=1pt](typiquement, ici le présent était suffisant, voire l'imparfait, mais c'est volontaire) pas justifié pour moi :-P Un passé composé aurait fait l'affaire pour moi, pour préserver le caractère informel du forum et ne pas accumuler les temps. En général j'emploie le présent, puis le passé composé pour les anecdotes liées à cette visite en particulier.

*EDIT: Si je glisse cette tournure, c'est pour taquiner Toto qui est un prof de français qui prend autant de plaisir lorsque ses élèves emploient le passé simple que lorsqu'il ride Taron ![/size]
 
aqwnji a dit:
Alors justement, tu as un français sans faute, ce que l'on peut souligner car ce n'est pas toujours le cas. Hormis ... hormis ... la concordance des temps :lol: Et oui 3 temps du récit, je ne suis pas prof de français* mais c'est trop (présent, passé composé, passé simple), alors certes le passé simple est bien orthographié, mais son emploi ne fût[size=1pt](typiquement, ici le présent était suffisant, voire l'imparfait, mais c'est volontaire) pas justifié pour moi :-P Un passé composé aurait fait l'affaire pour moi, pour préserver le caractère informel du forum et ne pas accumuler les temps. En général j'emploie le présent, puis le passé composé pour les anecdotes liées à cette visite en particulier.

Ben moi j'ai trouvé ça fort joli, cette richesse dans les temps employés ! Sachant que le présent utilisé était un présent de narration, la concordance des temps est en fait respectée. Et son utilisation était ici tout à fait justifiée : dans un récit au passé, les événements qui sont racontés au présent de narration gagnent en intensité puisque le présent les réactualise : le souvenir paraît plus proche, plus vif dans la mémoire du narrateur.
Une formule comme "Merde, on y est" dans un récit qui était jusqu'alors au passé simple (rédigé avec un langage soutenu qui plus est) sera donc particulièrement percutante...

aqwnji a dit:
EDIT: Si je glisse cette tournure, c'est pour taquiner Toto qui est un prof de français qui prend autant de plaisir lorsque ses élèves emploient le passé simple que lorsqu'il ride Taron !

Je dois l'avouer, j'ai pas mal jubilé ! :ange:
 
Super TR, hyper agrable à lire ! Ayant fait SFGAdv pour la première fois il y a quelques jours (le retour est dur d'ailleurs  :cry:) j'ai retrouvé pas mal de point communs avec toi sur ce que tu viens de décrire.  :mrgreen:

aqwnji a dit:
Ah désolé, mais je suis de la team Stand-Up, je les aime beaucoup :love:

:mort: :mort:
 
Merci pour le trip report, j'espère un trip US pour ma part en 2019 et SFGA sera sur la liste... avec Cedar point
j'apprécierai une comparaison avec TTD, car comme dis Robb Alvey, les laps bars y sont pour beaucoup....
  Je comprend la préférence pour un hyper ou wooden car effectivement malgré tout j'avais davantage pris mon pied sur shambhala que red force...