Efteling - 6 septembre
C’est de nouveau parti pour réveiller mes colocataires de chambre avec mon réveil, fixé à 6h. Je me dirige vers la cuisine commune déserte pour prendre mon petit déjeuner : des restes de couscous de la veille, accompagné de muesli au chocolat noir, rien que ça !
Je me prépare et ramasse mes affaires tranquillement, dis aurevoir à l’hôtesse d’accueil et pars d’un pas déterminé vers la gare d’Amsterdam Sloterdijk. Ma marche sera moins déterminée quand je croiserai un tramway, oui je fais ma feignasse pour une station mais avec la carte de transport, on s’autorise tout !
Mon auberge se situe à 15 min à pied de la gare, lieu de départ des Flixbus. Une fois arrivée, je repère mon bus. Destination Brussels, il desservira Efteling (et d’autres stations après). Le chauffeur met ma valise en soute ; le départ est prévu à 8h10 mais il partira à 7h55 ! Le bus est très peu rempli.
C’est une bonne chose, je pourrai arriver avec un peu d’avance si tout va bien… C’était sans compter les fausses routes. On veut bien lui pardonner pour le premier chemin (avec le trafic blablabla) mais alors quand on zappe la sortie EFTELING, c’est non
Le bus nous dépose à 10h05, je reprends ma valise, et direction l’entrée. Une petite trotte avant de l’atteindre ; des roues en fin de vie qui crient de douleur et voilà que se dresse la grande entrée. Le temps prévu aujourd’hui est gris, malgré tout, le parking est bien rempli, j’espère que ça ne me pénalisera pas dans ma journée détente. Pourtant, un vendredi, les enfants sont à l’école, non ?
L’entrée en jette, en impose, rien à redire là dessus. Et la météo, parfaite !
Je scanne mon ticket et roule ma poule ! Je cherche la consigne pour stocket ma valise, il m’en coûtera 1€50, c’est que dalle ! Je déplie le plan du parc et à l’attaque !
La foule se disperse vite, les allées deviennent rapidement calmes. Je prends mon temps de découvrir le parc : il y a beaucoup de verdure et d’espaces. Je me dirige vers un lieu d’un style « mille et une nuit ». Et première déconvenue : Fata Morgana est fermé. Après renseignements, je ne loupe pas grand chose.
Autre déconvenue mais moins cool : la destruction du Bob.
Ne restons pas sur ces points négatifs. Je reprends la visite ; Baron s’affiche rapidement devant moi, je ne résiste pas une seconde. La single ride affiche 0 minute. On m’a cependant prévenu qu’elle était souvent mal gérée et qu’elle pouvait me faire attendre plus qu’en file normale. Tant pis, je tente.
3 minutes après, j’ai mon ticket d’entrée pour le troisième rang ! Top, je vais pouvoir m’envoler ! Mais avant, petite session de préshow, très bien fait, qui permet de faire un peu monter la pression.
Je choppe le siège extérieur droit, j’abaisse mon harnais au point de me laisser une bonne marge Le lift est rapide, et en effet, c’est pas haut, mais après tout c’est pour la faaaaaaaaaaaaa Whooo comment je décolle, il n’y a pas à chier, vive les anciens harnais B&M, là pour le coup j’avais oublié à quel point on pouvait autant décoller dans une Dive. La suite ne sera qu’un retour en gare déguisé.
Baron est une bonne dive efficace, un harnais pas serré donne 3-4 bonnes secondes d’apesanteur, on regrettera sa hauteur, c’est du miniature à ce niveau là !
Il n’y a cependant rien à redire sur la thématisation, elle est aux petits oignons !
Je continue mon petit chemin et tombe rapidement nez à nez sur Python. Il n’y a pas d’attente ; ouf car je ne ferai pas plus de 0 min pour ça. Je me mets sans réfléchir (c’est mieux) au 4ème rang, le sac est à mes pieds, le harnais est bien serré par l’opé. Sadique. Le lift est trèèèèès lent. Le train passe les deux loops, assez intenses, puis les 2 corscrews, sans baffes. Merci aux nouveaux harnais.
C’est une montagne russe innoffensive (si on ne la chain ride pas, évidemment) mais sans intérêt. Il faut m’expliquer pourquoi le parc fait autant de communication sur Python (fast pass, partagez votre journée sur Python sur les réseaux sociaux…). Afin de rentabiliser le changement des trains et le retrack, peut-être ?
Aussi, ça manque de thématisation, la gare est on ne peut plus classique, ça dénote avec le reste du parc.
Ça a un certain charme
Je reprends des forces (car j’ai déjà faim) et me dirige vers Joris. Rouge ou Bleu ? Ce sera Rouge, il y a moins d’attente.
Il y a même presque personne, je me paye donc le luxe d’attendre pour le premier rang L’assise est très rembourée, ça promet une petite balade douce… Et beh non ma cocotte, je pense que tu l’as oublié mais tu es sur un Wooden GCI !
Le train à peine sorti du lift, commence à trembler, je remercie les saints sièges, parce qu’une fois lancé sur le parcours, le train se met à vibrer de partout. Ce n’est pas désagréable mais je ne m’attendais pas à ça du tout (mais, j’ai sûrement oublié ce que c’était un wooden, à force d’en faire des merdiques). C’est parsemé de pop airtime, il y a de la vitesse tout du long, c’est bien rigolo mais très remuant cela dit.
Je sors de Joris, je pars à la qûete de toilettes. Propre, RAS ! Je repars à l’assaut du Wooden, côté Bleu cette fois-ci. Là c’est une autre paire de manche. Je trouve que ça vibre plus. C’est toujours amusant mais je commence à moins bien supporter. Nous gagnons la course, victoire !
Je repars sur mes pas ; au passage, un train de Python est coincé dans le lift. Pas de bol !
Le Hollandais Volant affiche 25 min, qui sera la plus grosse attente de la journée. La file d’attente avance en continue. Ça laisse quand même le temps nécessaire pour observer les décors biens faits.
Je suis placée au premier rang. Nous commençons notre parcours, nous passons une porte puis c’est le noir, avec des bruits ; mais je me demande bien ce qu’il se passe. Je me prends quelques gouttes, mais genre les grosses gouttes bien désagrables. Des lumières par çi, des décors par là, je n’arrive pas à accrocher au truc. Nous passons une petite drop qui nous emmène sur le lift et là, le pire à-coup que j’ai eu. Un freinage on ne peut plus brutal à m’en faire trembler la colonne vertébrale. Nan mais ça va pas !! C’est décidé, trop tard, je n’adhérerai jamais à ce coaster.
Ce n’est pas fini.
Le train se lance dans le parcours extérieur, et là, mon estomac a soudainement envie de ressortir. Comme ça, sans prévenir. Heureusement que j’ai un bon self control. Mais what quoi. Sur Python en chain ride je peux comprendre mais ici, non.
Il n’est même pas midi que j’ai presque déjà tous les crédits, et encore j’ai pris mon temps. La situation géographique aide : le parc est grand mais quasiment tous les coasters sont situés au fond à droite dans
Je pars de l’autre côté en direction de Vogel Rok. Je prends des petits chemins : il n’y a pas à dire, c’est vraiment agréable de se promener dans le parc, avec toute cette verdure et ses fleurs, la proprété, l’ambiance générale plutôt calme mais animée par la musique féérique. Je me trouve un espace de verdure, je m’installe confortablement pour y manger mes spaghettis bolognaise. Un brin de soleil vient réchauffer mon visage… Que demander de plus ?
Un mouchoir, parce que mon nez coule. Je sors donc un vieux mouchoir de ma poche, et… qu’est ce qui vole ? Ma carte bancaire Mais, que fais-tu là ? Heureusement que je n’étais pas dans une attraction ou au dessus de l’eau, sinon j’aurai eu l’air fine durant le reste de mon voyage…
Pour digérer ce copieux repas, je m’en vais découvrir la forêt magique, agrémentée de je ne sais combien de carousels, tous aussi mignons les uns que les autres.
Je m’amuse à faire le Monorail. J’embarque sur un escargot, qui ressemble plus à une limace. Ça n’a peu d’intérêt, ou alors juste pour la digestion. D’ailleurs, on peut voir le village quand on est en hauteur, ça casse un peu (beaucoup, passionnément, à la folie !) l’intégration.
Je redescends plus vers l’entrée du parc et m’y arrête pour faire Droomvlucht. 15 petites minutes d’attente sont annoncées. Le dark ride est long, prenant, dynamique. On pourrait même le compter comme un +1 vu qu’à certains endroits le wagon est en roue libre. Il faut juste m’expliquer pourquoi toutes les fées ont la bouche ouverte.
A la sortie nous avons la jolie gare du tchou tchou.
Je tourne les talons et va créditer Vogel Rok. Pas d’attente, je suis au dernier rang. Il y a une bonne sensation de vitesse tout du long mais c’est tout, on attend que ça se passe. Les middles brakes sont puissants et provoquent une variation de jerks que je n’apprécie pas.
Côté crédits, j’ai rempli ma mission.
Je m’intéresse désormais aux autres attractions du parc, et je commence par Symbolica. Je prends la single ride et je rentre directement dans le château. Un joli préshow m’attend ; en tant que single rideuse, je dois laisser passer tout le monde avant de rejoindre le quai après le préshow. L’opérateur m’attitre le wagon bleu. Il y en a trois au total : bleu, vert et rouge.
/!\ Risque de spoil : Les véhicules partent les uns après les autres, mais ne vont pas dans la même direction. C’est la magie même de cette attraction : les trains sont téléguidés via GPS, nous allons tous dans les mêmes salles mais pas au même moment, on ne voit pas la même chose, on découvre au fur et à mesure plein de détails. C’est très bien foutu ! Surtout la dernière salle où l’on se met à danser, on croise les autres véhicules sans les toucher (of course), magistral ! /!\
J’en ressors très enchantée, je retenterai tout à l’heure avec un autre wagon.
Je retourne à Baron, il n’y a toujours pas d’attente en single ride, j’ai très vite mon coupon pour le 1er rang ! Je n’arrive pas à avoir de siège extérieur, tant pis, ça ne changera pas la chute qui reste très bonne.
Il ne fait pas une chaleur à en faire tomber les mouches mais je pars tester le raft, Pirana. Il n’y a presque personne, je suis avec deux ados qui évitent des vagues inexistantes. Par contre, la vague qui vient de je ne sais où qui trempe le pantalon elle est pour ma gueule. C’est le risque.
5/6
Je prends de la hauteur dans la Pagode, afin de voir l’ensemble du parc ; à certains endroit, au centre même du parc, il reste de la pace pour y caser des nouveautés.
Les alentours sont vraiment plats #welcomeinholland
Je retourne à Symbolica, toujours en single. Je refais le préshow ; au lieu de me dire « gngn je l’ai déjà vu » je tente de percevoir d’autres détails. Avec de la chance, je vais de nouveau avoir le wagon bleu… « Blue please ». Nooooooon mais le gars est sympa avec moi ; en principe je n’ai pas le choix mais comme il n’y a personne, l’opérateur me met au vert. Merciiii Je découvre des nouvelles choses, c’est chouette ! Le seul regret est que je n’ai jamais eu accès à l’écran intéractif.
Un 3ème tour de Baron pour le plaisir, à la même place que ce matin !
Je grignote de quoi tenir encore un peu, et là, je me fais envahir de guêpes. je vous aime bien mais stop svp.
Je redonne une chance à Joris Rouge, il y a 15 min, toujours raisonnable. Je suis au 4ème rang. Redonner une chance à un coaster chaud qui vibrait déjà le matin… Cocasse, non ? Les vibrations ont augmenté, j’aime toujours ce côté un peu tape cul sur un siège rembourré mais non, mon estomac n’apprécie pas. Je ne donnerai pas de chance à Joris Bleu.
Préférence pour le rouge (si vous n’aviez pas compris).
C’est qu’en prenant son temps de déambuler, l’heure tourne ! 16h55, je vais à une gare du petit train…. et j’attends au moins 25 min, le temps qu’il arrive. Je m’installe plus à l’arrière car l’odeur que dégage la vapeur est peu agréable. C’est un moyen distrayant de se rendre à l’entrée du parc (et encore, la gare ne se situe pas tout à fait à l’entrée).
Il est 17h30, je fais une boutique souvenir, je m’offre un magnet sympa de Baron, puis je n’oublie pas de récupérer ma valise. Il est 17h45 quand je franchis la sortie.
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Efteling est un parc agréable, pour le découvrir, ce fut la journée idéale : peu de monde, un ciel bleu puis gris mais sans pluie. Beaucoup d’espaces verts et de calme pour se reposer. Niveau montagnes russes, seul Baron tire son épingle du jeu ; j’en suis ressortie légèrement déçue des Joris, trop de vibrations. Dommage pour le Bob, à une semaine près j’aurai pu tester ce crédit assez unique. Niveaux attractions, je ne savais rien de Symbolica, ça a été une excellente surprise. Je n’ai pas fait la Mad House, je n’en suis pas friande. Cependant, ce n’est pas un parc que je revisiterai de si tôt ; j’attends d’avoir une nouveauté plus conséquente.
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Je reprends la navette qui me dépose à la gare, je prends mon train direction Eindhoven. Il n’est que 19h lorsque j’arrive en gare, mais mon auberge n’ouvrant qu’à 20h, j’attends dans le hall de la gare. Je reprends ma marche vers 19h30. Il y a environ 20 min de marche entre la gare et l’auberge. Je traverse de très longues rues animées (plein de bars). J’arrive devant l’entrée, mais il n’est toujours pas 20h.
Ah ! Ça ouvre enfin. D’autres personnes font le check-in avant moi. Plus que quelques minutes à attendre avant d’avoir ses clefs et de pouvoir prendre une bonne douche L’auberge ne possède pas de cuisine ; le petit déjeuner est servi dans le salon mais il sera possible d’y manger son propre petit dej’. Parfait !
Je rentre dans ma chambre attitrée, ça s’ouvre sans clé. En gros c’est open bar. Moyen. Je choisis un lit le plus loin possible de la porte. Je remarque qu’il n’y a aucun endroit pour poser ses affaires. Les casiers sont minuscules et à l’extérieur de la chambre. J’ai quand même confiance mais c’est plus pratique d’avoir un petit endroit proche de soi pour poser ses petites affaires.
Je ne tarde pas à aller prendre ma douche. Les douches sont dans la même pièce que les toilettes. Je ne trouve pas cette disposition optimisée. Je n’ai pas envie d’entendre la symphonie des autres pendant que je me lave !
Toute propre, j’ai encore mon lit à faire. Dernier effort de la journée avant de dormir. Eh non pas le dernier effort, je dois maintenant trouver une prise électrique. Il y en a deux, et elles sont déjà prises. Tant pis, je tenterai ma chance demain matin !