Cham et moi-même sommes lancés dans un défi aussi absurde qu'excitant "d'un parc en commun par mois". Après le Wiener Prater (en Mars) et DLP (en Avril), il nous fallait trouver un WE simple à organiser et faisable sur deux jours en Juin. L'option Norvège est vite tombée. Nous voilà donc partis pour Oslo et son parc, seul "gros" parc norvégien : Tusenfryd.
Tusenfryd
• Rejoindre le parc :
Situé à quelques kilomètres d’Oslo, le parc est facilement accessible en transports en commun.
La première option, la plus facile, consiste à prendre un bus (le 500 ou 504) depuis la gare de bus centrale d’Oslo (Jerbanetorget, à quelques mètres de la gare ferroviaire centrale) et d’admirer le paysage. Très vite, on sort de la ville et l'on longe la mer puis s'enfonce dans la forêt avant d’être déposés, une trentaine de minutes plus tard, directement devant l’entrée du parc. Attention : les navettes ne sont pas extrêmement grandes : pensez à venir un peu en avance. Deuxième option : prendre un train jusqu’à Ski, puis prendre un des bus 521.
• Tarifs :
349 NOK (37€) ; le parc est inclus dans le Pass Bobbejaanland qui vaut décidément le coup si vous faites quelques parcs européens sur une même année.
• La première chose que l’on aperçoit en arrivant, c’est bien évidemment l’entrmêlement de rails que forme Speed Monster.
Une fois passée l’entrée, sobre, on emprunte un escalator passant à travers le fameux Norwegian Loop du coaster emblématique pour accéder au parc à proprement dit.
Le parc a tout d’un groupe Parques Reunidos. Les opérations sont tantôt laborieuses, tantôt assez efficaces : dans tous les cas, elles sont sans âme : les opérateurs ne décrochent pas un mot ou un sourire, et sont uniquement là pour faire embarquer du visiteur. Dommage.
La thématisation est quasiment inexistante ou constituée de stands de jeux. Heureusement, le cadre naturel du parc, assez boisé, rattrape le tout. Un contre-exemple, tout de même : la zone Viking située tout à gauche du parc, en contrebas. La décoration de cette mini-zone constituée d’un dark ride et deux attractions aquatiques sort clairement du lot et montre ce dont est capable le parc. L’agencement de Tusenfryd en lui-même est assez mal foutu, le parc étant situé sur une pente assez forte.
Passons aux attractions en elle-même. Pour rattraper mon 200ème effectué sur Kids Spin de Skyline Park et mon 250ème sur un Alpine Coaster, pour mon 300ème, nous avons commencé par Speed Monster. Les trains mériteraient un bon coup de peinture et la zone de départ réservée aux visiteurs sur le côté est assez ridicule mais le launch à cable fait son effet visuellement. A bord aussi : le départ à 90km/h (en 2 secondes) vous colle bien au siège, à la manière d’un Stealth et ça, c’est assez rare.
La suite est au niveau : avec ce fameux Norwegian Loop, d’abord, qui consiste en une remontée suivie d’une plongée bien intense (en somme, un Dive Loop) qui s’enchaine avec un Immelmann. Ca n’est pas aussi mémorable qu’un Batwing mais c’est intense, les retournements au sommet sont soudains : l'élément entame parfaitement bien le parcours. Le reste du parcours, justement : une bosse à airtime bien efficace, puis deux S-Turns puissants et surprenants. On finit avec un Corkscrew pris pile poil à la bonne vitesse, et c’est (déjà) les freins. Speed Monster est un très bon petit Intamin pur jus, un condensé d’intensité dont le seul problème est d’être trop court…
Aaaah, Thundercoaster... lui aussi mérite son petit pavé. Le layout est assez impressionnant : long, varié, avec de bons potentiels airtimes. Mais le résultat, dès la fin de la drop, est désastreux. Je ne sais pas s’il faut blâmer les trains Timberliner, mais ça tremble vraiment trop. Un wooden, quand ça vibre un peu, ça me fait rire. Quand je ne rigole plus mais suis trop concentré à essayer d’amortir le layout en me crispant sur mon siège, c’est que le wooden n’est (à mon sens) plus agréable
. Malheureusement, celui-ci en fait partie...
Le Mine Train Vekoma, Steampunk Hunters avec un train sur deux en VR, est vite oubliable. Malgré un parcours plutôt sympa et de bonnes courbes, on est au degré -20 de la thématisation et pour un Mine Coaster, ça le fait moyen. Inutile de vous dire que vu la file nettement plus longue sur la VR, on l'a fait en version "Vraie Réalité".
Reste Loopen, un looper Arrow qui, sans provoquer d’à-coups trop violents, n’est pas une référence de douceur. Petit point original, son cadre, en contrebas d’une petite colline.
Terminons enfin avec le sixième crédit du lot : Supersplash, précurseur d’Atlantica situé dans la zone Viking. Le choix de couleur est discutable et pas de plateforme arrière sur ce modèle-ci. La drop n’en reste pas moins bien efficace, même si moyennement aquatique : c’est validé !
Ah oui, j’allais l’oublier, lui… Vous voulez vraiment un avis sur Teeny Weeny? Il est accessible aux adultes. C’est à peu près tout ce que vous avez à savoir. :lol:
Voilà pour l’offre coasters : un coaster qui sort du lot, un sympa sans plus, et un qui pourrait être bon mais s’avère être vraiment trop vibrant pour s’apprécier. Ce que vous savez peut-être moins, c’est que c’est sur l’offre hors coaster que Tusenfryd s’avère intéressant. Dans le rayon vu mais pas fait, il y a la Space Shot et un flum qui avait l’air plutôt classique.
La dernière nouveauté du parc en date est Ragnarok, installée dans la zone Viking et qui joue avec le terrain naturellement pentu de cette zone du parc. Tout n’est pas fini niveau déco et la zone de la gare notamment fait encore assez vide. Pour ce qui est du reste du parcours néanmoins, c’est vraiment très charmant, avec des scènes assez variées allant d'une petite hutte à une opposition « feu/glace ». La déco est statique mais l’atmosphère naturelle que provoque le mouvement d’eau du raft et la musique nous plongent dans l’atmosphère. Qui plus est, le raft dispose des deux éléments les plus impressionnants d’une attraction du genre, à savoir une drop assez conséquente et… un tourbillon ! Seul petit regret : on a pas été mouillé à la hauteur de ce que l’originalité du parcours laissait envisager.
Hormis ce détail, c’est encore une fois réussi. Pour info, le raft a coûté au parc 4,7M d’euros.
On passe ensuite aux dark-rides : ils sont au nombre de deux et là encore, ils sont surprenants.
On commence, pas loin de Ragnarok, avec Thor’s Hammer dont l’entrée est située à l’embouchure d’une grotte et pour cause : le dark-ride est installé sous terre. D’un coup de 8,5M$, ce dark-ride ETF fait maison est vraiment bien foutu et bien plus réussi que Ratatouille, par exemple… Le dynamisme des véhicules, les décors réels (qui manquent d’effets spéciaux mais sont bien réalisés) et l’ambiance viennent largement compenser la 3D hasardeuse sur les plus gros écrans et les transitions de films un peu foireuses par moment. C’est assez long, original, et bien foutu : bref, une très bonne surprise.
Deuxième très bonne surprise : Nightmare. Derrière cette façade en carton pâte un peu cheap se cache theHouse, un concept de cinéma 5D interactif qui constitue à mon humble expérience ce qu’Alterface a fait de mieux.
Une fois le préshow (visiblement en rade) passé, on s’installe sur un des 25 luxueux sièges de ce qui s’apparente à un salon. On emprunte son pistolet situé sur le côté du siège et un premier mouvement bien senti nous fait comprendre qu’on est sur une plateforme rotative : entre écrans bien cachés qui diffusent des vidéos, effets du siège et décors réels qui prennent vie, plus qu’un shoot the ride, c’est un dark-ride vraiment bien foutu, très dynamique (avec des mouvements rotatifs assez brusques) et dont le média est vraiment bien réalisé. C’est à se demander pourquoi le concept ne s’est pas développé ailleurs ?
On finira dans la catégorie « il a fallu y trainer Quentin » avec SpinSpider, le Giant Discovery de Zamperla. Le balancier dépasse alègrement les 90° pour atteindre 120° d’inclinaison et se voit un peu partout dans le parc. J’avais hâte d’essayer la bête et de pouvoir comparer avec Sledge Hammer de Huss. La version de Zamperla paraît incroyablement plus frêle, ce qui rend le visionage offride encore plus impressionnant. Et onride, voilà (enfin) un flatride qui ne déçoit pas. Ca ne tourne pas trop donc ça n’est pas gerbant, mais c’est hyper impressionnant. Le cycle est long, et les passages à plus de 90° sont très flippants, car vous font retomber sur votre harnais dont vous priez pour qu’ils soient résistants. C’est très, très malsain et en même temps, ça vous remplit d’une sensation de liberté incroyable. Dans les creux, vous vous prenez une bonne rafale de vent. En un mot, jouissif, et parfait pour terminer la journée. Je suis content de voir que Djurs Sommerland a opté pour un même modèle en guise de nouveauté 2019.
Voilà qui concluera donc notre journée à Tusenfryd. Le détour valait clairement le coup, autant pour Speed Monster que pour les attractions hors coasters qui sont pour la plupart originales et valent le coup. On retrouve un parc « à la Parques Reunidos », c’est à dire avec une offre assez complète, mais aux opérations hasardeuses et surtout dont il ne ressort aucun charme ou aucune cohérence particulière, ce qui est assez dommage.
Impact dans 3...2...1...
Le retour pour Oslo s’est fait sans encombre et la soirée s’est continuée… de manière particulière, disons. Mais je laisserai Quentin vous parler plus en détails de la Drag Box, s’il y tient. :lol:
Pour cause de pluie, nous n’avons pas trop eu le temps de visiter Oslo, mis à part son opéra et quelques rues qui avaient un peu de ce charme nordique sans égaler Stockholm ou Vienne pour ma part. Mais Joevyn, qui a visiblement vu un peu plus de trucs, vous dira sûrement le contraire.
Dernier petit point de détail dans l’histoire : si par hasard votre hôtel se trouve en proche banlieue, comme c’était notre cas, et vous prenez un Flybussen depuis l’aéroport (navette de bus qui vous emmène en ville), n’oubliez pas d’appuyer sur le bouton situé en-dessus de votre siège lorsque votre arrêt est annoncé. Sans cela, vous risquez de vous retrouver, après accessoirement un premier retard de 5h sur votre vol, coincé à 2h du matin à Oslo centre, à devoir attendre le premier métro de 7h...
[
--
Petit bilan rapide des 300 coasters, franchis quelques jours après mon objectif des 22 ans :
1) Les opportunités se sont enchainées depuis Septembre 2015, en gros, et j’ai beaucoup de TRs à rattraper. Promis, ça finira par arriver
2) Je suis plutôt heureux de la manière dont s’est construite mon évolution de parcs : j’ai eu la chance de commencer à faire quelques parcs exotiques, et j’ai en conséquence encore pas mal de gros morceaux « classiques » sous le pied.
3) Je prends toujours autant de plaisir (voire plus) qu'avant, et j’avais toujours cette petite boule au ventre au moment d’embarquer sur Speed Monster, par exemple !
4) Enfin, quel plaisir de pouvoir essayer de partager plus largement cette passion ici, avec vous. Mes découvertes et mon plaisir s'est décuplé depuis que je suis ici
On verra ce que la suite me réserve, mais d’ici la fin de mon apprentissage à Disney fin Août 2019, on va continuer à arpenter l’Europe et tenter de faire deux gros trips. La suite de l’histoire sera à écrire… Merci à tous ceux avec qui j'ai la chance de voyager dans tous ces lieux, votre présence est aussi ce qui fait que ma passion est toujours renouvelée
!
Tusenfryd

• Rejoindre le parc :
Situé à quelques kilomètres d’Oslo, le parc est facilement accessible en transports en commun.
La première option, la plus facile, consiste à prendre un bus (le 500 ou 504) depuis la gare de bus centrale d’Oslo (Jerbanetorget, à quelques mètres de la gare ferroviaire centrale) et d’admirer le paysage. Très vite, on sort de la ville et l'on longe la mer puis s'enfonce dans la forêt avant d’être déposés, une trentaine de minutes plus tard, directement devant l’entrée du parc. Attention : les navettes ne sont pas extrêmement grandes : pensez à venir un peu en avance. Deuxième option : prendre un train jusqu’à Ski, puis prendre un des bus 521.
• Tarifs :
349 NOK (37€) ; le parc est inclus dans le Pass Bobbejaanland qui vaut décidément le coup si vous faites quelques parcs européens sur une même année.
• La première chose que l’on aperçoit en arrivant, c’est bien évidemment l’entrmêlement de rails que forme Speed Monster.
Le parc a tout d’un groupe Parques Reunidos. Les opérations sont tantôt laborieuses, tantôt assez efficaces : dans tous les cas, elles sont sans âme : les opérateurs ne décrochent pas un mot ou un sourire, et sont uniquement là pour faire embarquer du visiteur. Dommage.
La thématisation est quasiment inexistante ou constituée de stands de jeux. Heureusement, le cadre naturel du parc, assez boisé, rattrape le tout. Un contre-exemple, tout de même : la zone Viking située tout à gauche du parc, en contrebas. La décoration de cette mini-zone constituée d’un dark ride et deux attractions aquatiques sort clairement du lot et montre ce dont est capable le parc. L’agencement de Tusenfryd en lui-même est assez mal foutu, le parc étant situé sur une pente assez forte.
Passons aux attractions en elle-même. Pour rattraper mon 200ème effectué sur Kids Spin de Skyline Park et mon 250ème sur un Alpine Coaster, pour mon 300ème, nous avons commencé par Speed Monster. Les trains mériteraient un bon coup de peinture et la zone de départ réservée aux visiteurs sur le côté est assez ridicule mais le launch à cable fait son effet visuellement. A bord aussi : le départ à 90km/h (en 2 secondes) vous colle bien au siège, à la manière d’un Stealth et ça, c’est assez rare.
La suite est au niveau : avec ce fameux Norwegian Loop, d’abord, qui consiste en une remontée suivie d’une plongée bien intense (en somme, un Dive Loop) qui s’enchaine avec un Immelmann. Ca n’est pas aussi mémorable qu’un Batwing mais c’est intense, les retournements au sommet sont soudains : l'élément entame parfaitement bien le parcours. Le reste du parcours, justement : une bosse à airtime bien efficace, puis deux S-Turns puissants et surprenants. On finit avec un Corkscrew pris pile poil à la bonne vitesse, et c’est (déjà) les freins. Speed Monster est un très bon petit Intamin pur jus, un condensé d’intensité dont le seul problème est d’être trop court…







Aaaah, Thundercoaster... lui aussi mérite son petit pavé. Le layout est assez impressionnant : long, varié, avec de bons potentiels airtimes. Mais le résultat, dès la fin de la drop, est désastreux. Je ne sais pas s’il faut blâmer les trains Timberliner, mais ça tremble vraiment trop. Un wooden, quand ça vibre un peu, ça me fait rire. Quand je ne rigole plus mais suis trop concentré à essayer d’amortir le layout en me crispant sur mon siège, c’est que le wooden n’est (à mon sens) plus agréable




Le Mine Train Vekoma, Steampunk Hunters avec un train sur deux en VR, est vite oubliable. Malgré un parcours plutôt sympa et de bonnes courbes, on est au degré -20 de la thématisation et pour un Mine Coaster, ça le fait moyen. Inutile de vous dire que vu la file nettement plus longue sur la VR, on l'a fait en version "Vraie Réalité".



Reste Loopen, un looper Arrow qui, sans provoquer d’à-coups trop violents, n’est pas une référence de douceur. Petit point original, son cadre, en contrebas d’une petite colline.



Terminons enfin avec le sixième crédit du lot : Supersplash, précurseur d’Atlantica situé dans la zone Viking. Le choix de couleur est discutable et pas de plateforme arrière sur ce modèle-ci. La drop n’en reste pas moins bien efficace, même si moyennement aquatique : c’est validé !


Ah oui, j’allais l’oublier, lui… Vous voulez vraiment un avis sur Teeny Weeny? Il est accessible aux adultes. C’est à peu près tout ce que vous avez à savoir. :lol:

Voilà pour l’offre coasters : un coaster qui sort du lot, un sympa sans plus, et un qui pourrait être bon mais s’avère être vraiment trop vibrant pour s’apprécier. Ce que vous savez peut-être moins, c’est que c’est sur l’offre hors coaster que Tusenfryd s’avère intéressant. Dans le rayon vu mais pas fait, il y a la Space Shot et un flum qui avait l’air plutôt classique.
La dernière nouveauté du parc en date est Ragnarok, installée dans la zone Viking et qui joue avec le terrain naturellement pentu de cette zone du parc. Tout n’est pas fini niveau déco et la zone de la gare notamment fait encore assez vide. Pour ce qui est du reste du parcours néanmoins, c’est vraiment très charmant, avec des scènes assez variées allant d'une petite hutte à une opposition « feu/glace ». La déco est statique mais l’atmosphère naturelle que provoque le mouvement d’eau du raft et la musique nous plongent dans l’atmosphère. Qui plus est, le raft dispose des deux éléments les plus impressionnants d’une attraction du genre, à savoir une drop assez conséquente et… un tourbillon ! Seul petit regret : on a pas été mouillé à la hauteur de ce que l’originalité du parcours laissait envisager.
Hormis ce détail, c’est encore une fois réussi. Pour info, le raft a coûté au parc 4,7M d’euros.





On passe ensuite aux dark-rides : ils sont au nombre de deux et là encore, ils sont surprenants.
On commence, pas loin de Ragnarok, avec Thor’s Hammer dont l’entrée est située à l’embouchure d’une grotte et pour cause : le dark-ride est installé sous terre. D’un coup de 8,5M$, ce dark-ride ETF fait maison est vraiment bien foutu et bien plus réussi que Ratatouille, par exemple… Le dynamisme des véhicules, les décors réels (qui manquent d’effets spéciaux mais sont bien réalisés) et l’ambiance viennent largement compenser la 3D hasardeuse sur les plus gros écrans et les transitions de films un peu foireuses par moment. C’est assez long, original, et bien foutu : bref, une très bonne surprise.

Deuxième très bonne surprise : Nightmare. Derrière cette façade en carton pâte un peu cheap se cache theHouse, un concept de cinéma 5D interactif qui constitue à mon humble expérience ce qu’Alterface a fait de mieux.
Une fois le préshow (visiblement en rade) passé, on s’installe sur un des 25 luxueux sièges de ce qui s’apparente à un salon. On emprunte son pistolet situé sur le côté du siège et un premier mouvement bien senti nous fait comprendre qu’on est sur une plateforme rotative : entre écrans bien cachés qui diffusent des vidéos, effets du siège et décors réels qui prennent vie, plus qu’un shoot the ride, c’est un dark-ride vraiment bien foutu, très dynamique (avec des mouvements rotatifs assez brusques) et dont le média est vraiment bien réalisé. C’est à se demander pourquoi le concept ne s’est pas développé ailleurs ?

On finira dans la catégorie « il a fallu y trainer Quentin » avec SpinSpider, le Giant Discovery de Zamperla. Le balancier dépasse alègrement les 90° pour atteindre 120° d’inclinaison et se voit un peu partout dans le parc. J’avais hâte d’essayer la bête et de pouvoir comparer avec Sledge Hammer de Huss. La version de Zamperla paraît incroyablement plus frêle, ce qui rend le visionage offride encore plus impressionnant. Et onride, voilà (enfin) un flatride qui ne déçoit pas. Ca ne tourne pas trop donc ça n’est pas gerbant, mais c’est hyper impressionnant. Le cycle est long, et les passages à plus de 90° sont très flippants, car vous font retomber sur votre harnais dont vous priez pour qu’ils soient résistants. C’est très, très malsain et en même temps, ça vous remplit d’une sensation de liberté incroyable. Dans les creux, vous vous prenez une bonne rafale de vent. En un mot, jouissif, et parfait pour terminer la journée. Je suis content de voir que Djurs Sommerland a opté pour un même modèle en guise de nouveauté 2019.



Voilà qui concluera donc notre journée à Tusenfryd. Le détour valait clairement le coup, autant pour Speed Monster que pour les attractions hors coasters qui sont pour la plupart originales et valent le coup. On retrouve un parc « à la Parques Reunidos », c’est à dire avec une offre assez complète, mais aux opérations hasardeuses et surtout dont il ne ressort aucun charme ou aucune cohérence particulière, ce qui est assez dommage.

Impact dans 3...2...1...
Le retour pour Oslo s’est fait sans encombre et la soirée s’est continuée… de manière particulière, disons. Mais je laisserai Quentin vous parler plus en détails de la Drag Box, s’il y tient. :lol:
Pour cause de pluie, nous n’avons pas trop eu le temps de visiter Oslo, mis à part son opéra et quelques rues qui avaient un peu de ce charme nordique sans égaler Stockholm ou Vienne pour ma part. Mais Joevyn, qui a visiblement vu un peu plus de trucs, vous dira sûrement le contraire.
Dernier petit point de détail dans l’histoire : si par hasard votre hôtel se trouve en proche banlieue, comme c’était notre cas, et vous prenez un Flybussen depuis l’aéroport (navette de bus qui vous emmène en ville), n’oubliez pas d’appuyer sur le bouton situé en-dessus de votre siège lorsque votre arrêt est annoncé. Sans cela, vous risquez de vous retrouver, après accessoirement un premier retard de 5h sur votre vol, coincé à 2h du matin à Oslo centre, à devoir attendre le premier métro de 7h...






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Petit bilan rapide des 300 coasters, franchis quelques jours après mon objectif des 22 ans :
1) Les opportunités se sont enchainées depuis Septembre 2015, en gros, et j’ai beaucoup de TRs à rattraper. Promis, ça finira par arriver
2) Je suis plutôt heureux de la manière dont s’est construite mon évolution de parcs : j’ai eu la chance de commencer à faire quelques parcs exotiques, et j’ai en conséquence encore pas mal de gros morceaux « classiques » sous le pied.
3) Je prends toujours autant de plaisir (voire plus) qu'avant, et j’avais toujours cette petite boule au ventre au moment d’embarquer sur Speed Monster, par exemple !
4) Enfin, quel plaisir de pouvoir essayer de partager plus largement cette passion ici, avec vous. Mes découvertes et mon plaisir s'est décuplé depuis que je suis ici
On verra ce que la suite me réserve, mais d’ici la fin de mon apprentissage à Disney fin Août 2019, on va continuer à arpenter l’Europe et tenter de faire deux gros trips. La suite de l’histoire sera à écrire… Merci à tous ceux avec qui j'ai la chance de voyager dans tous ces lieux, votre présence est aussi ce qui fait que ma passion est toujours renouvelée