Daaanemark ! Mai 2022

Alors on me le dit souvent que j'ai une mémoire "exceptionnelle", mais moi je ne trouve pas 😅
Disons que je retiens beaucoup mieux les choses & événements qui m'impactent, qui me transcendent, que je vis.

Pour la rédaction des TR, je prends d'abord une feuille puis je me laisse aller au fil de mes souvenirs & des détails à la con comme on pourrait dire mais qui apportent le relief à nos aventures. Je rédige d'abord pour moi et les personnes qui ont vécu le voyage, donc je peux comprendre qu'un lecteur puisse s'interroger sur l'utilité de la quantité improbable de détails. Mais c'est mon style et ça ne risque pas de changer !

Ensuite, je mets en page et illustre le tout avec photos et quelques GIFs.

Ça prend beaucoup de temps mais ce n'est pas une perte de temps 😉
Il nw faut surtout pas que ca change, tes récits sont supers, je les lis tous et entièrement, avec beaucoup de plaisir et d'admiration pour la somme de details que tu mets dedans. Donc merci Louise pour tout ce temps que tu passes a nous faire vivre vos aventures. Vraiment
 
"je peux comprendre qu'un lecteur puisse s'interroger sur l'utilité de la quantité improbable de détails. Mais c'est mon style et ça ne risque pas de changer !"

Et bien ne change rien ! C'est pour ça que c'est aussi agréable à lire.

Et je dois dire que ce récit m'a inspiré pour aller tâter du coaster danois :p
 
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Je valide également, sur Captain Coaster on a la nouvelle manière de raconter ses expériences, Coaster par Coaster, ici avec tes TR ce sont encore de vrais récits de voyages ✌️🙂
 
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Louise, je tiens a rajouter que: tu le sais, je n'habite pas en Europe et je ne suis plus vraiment en train de voyager avec un budget serre comme le votre....
Ce que je veux dire c'erst que je lis tes récits UNIQUEMENT pour le storytelling et les images. Pas pour les infos, meme si parfois tu es dans des parcs super obscurs dont j'oublie les noms et l'existence assez rapidement.

Voila voila
 
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26 mai – Fårup Sommerland


Retrouvailles de traditions


7h, le réveil est difficile. La nuit fut d’une traite mais les jours accumulés commencent à se faire ressentir. Je pars me préparer et boucle déjà la valise, il n’y a plus qu’à petit dej’, préparer les sandwich, faire la vaisselle, revérifier les niveaux d’huile… bref plein de choses avant de pouvoir décoller. 2-3 tartines de confiture et le donut fera l’affaire. Pour les sandwich ce jour : avocat, tomates, salade, fromage et sauce creamy deluxe (pas celle en provenance directe du McDo, mais la sauce achetée par hasard y ressemble comme deux gouttes d’eau).

On remplit les bouteilles d’eau, nous voilà prêts à charger la voiture. Le niveau du liquide de refroidissement n’a pas bougé, idem pour l’huile moteur. Allons toucher du bois. Presque 9h, nous mettons les voiles pour Fårup : Fønix, Lynet ou encore Orkanen nous attendent !

On remet de l’essence, le réservoir commence à crier famine. 2€22 le litre. Gloups. Pas de problème sur la route, même si l’on reste toujours sur nos gard… « Vidanger huile moteur dans 800km ». Pouvait pas vidanger la voiture avant de nous la louer avec un nombre illimité de km ??

Fønix se voit de loin, on approche !

Nous arrivons sur les coups de 9h45. Des voitures se stationnent sur les bas côtés, avant les portiques du parking. Hein ? Mais le parking est payant ? J’avais vu pourtant gratuit… On n’est plus à ça près de payer un parking…

« Hello, for one car please ». « Hey, how many are you ? ». Le parking est en fonction du nombre de personne dans la voiture ? … Et non, on achète directement les entrées, et le parking est bel et bien gratuit. … Mais pourquoi toutes ces voitures sur les bas côtés alors ?
C’est qu’il ne fait pas chaud. Écharpe et manteau au ras du cou fortement conseillé. Des gants seraient un plus… Merci Antoine 🙂 Cela dit, la journée s’annonce très ensoleillée !

C’est par où que l’on scanne le ticket ? Nul part, il n’y a pas de portiques entre le parking et l’entrée. … … Des danois malhonnêtes, ça existe ? 😳

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La musique d’accueil s’encre facilement dans la tête, et vu que c’est une boucle de 2 minutes, ça peut vite devenir agaçant. Arrêt pipi avant de suivre Antoine qui a étudié en long, large et travers le plan du parc pour optimiser la route jusqu’à Fønix. Vu qu’il n’est pas tout à fait 10h, on patiente sagement derrière la corde. La foule est beaucoup plus calme que la veille. Ici, ce sont des familles avec de jeunes enfants.

Driiiiing, allez, vous pouvez y aller. On se fait un peu doubler mais sans bousculades. Le parc est très boisé mais plutôt silencieux. On prend à peine le temps de regarder ce qu’il y a autour de nous vu que l’on est borné sur notre objectif : Fønix.​

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Et le voilà, qu’il est beau ! Tout de vert et de gris, il se fond bien avec le contour du parc. Bon, on ira voir ça de près plus tard, il y a déjà 15 min d’attente. Un bon parc à bœuf puis une fois à l’intérieur, un escalier qui mène au quai. 1er rang svp. Ici aussi, on peut choisir. La gare est sommairement décorée, ça fait le taff.

Nous retrouvons ces harnais Vekoma aux vestes souples, mais encore + souples que sur Lech ou bien Formula One. Le plastique est entouré de polyester et les harnais m’ont l’air plus fins. Enfin, sans harnais, ce serait encore mieux.
Nous quittons la gare par une petite descente et un virage vers la gauche pour atteindre le lift. 40m de haut et une drop qui ne paie pas de mine pour donner le rythme de ce vol.​

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Le demi-loop allongé, tout en hangtime et se contorsionnant donne un moment planant avant de replonger vers le sol, tel un phénix planant avant de plonger vers sa proie.​

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Nous reprenons une bosse, délivrant déjà un airtime avant de basculer sur la droite pour enchaîner avec une heartline roll digne de ce nom. S’en suit un double down qui, à mon avis, ne sera pas avare en airtime plus tard dans la journée.​

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Le classique passage en inversion dans la gare avant de continuer sa course au ras du sol entre virages relevés et bunny hops. Et le phénix a fini sa chasse, vainqueur.​

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L’ensemble est beaucoup plus agréable et maîtrisé que Lech, que ce soit au niveau de la vitesse, des G, des changements de directions… ça glisse comme du savon, les harnais se font presque oublier durant le ride…
J’ai bien envie de le rider de nouveau mais j’ai déjà un mal de crâne qui s’installe… 🤯 Et voilà fallait bien que ça arrive… Les gars se font plaisir au dernier rang (visibles en orange sur les précédentes photos).

Il y a une boutique souvenirs non loin du stand photo : tee-shirt, sacs, magnets… il y aura de quoi ramener quelque chose.
Nous retrouvons un étang d’eau avec des canoës, vu la super expérience de la veille, on n’hésite pas une seconde à embarquer dans un Kanoer.​

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Une fois de plus, c’est un opérateur âgé qui nous assiste afin de ne pas tomber. Au milieu, la meilleure place. Et c’est parti pour la balade aquatique ! On n’a juste pas pris en compte un facteur primordial, présent depuis le début de la journée : le vent. Les gars ont du mal à se diriger correctement, et on se retrouve vite à percuter le bord, à se prendre quelques feuillages, sans compter le fait que ça tangue facilement… vu la vie dans l’étang on ne souhaite ABSOLUMENT PAS tomber 🙏

KA retrouvent la maîtrise, on finit tranquillement le tour, qui nous donne un point de vue tout en long sur Saven.​

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Canoë rendu sans incident, nous décidons de basculer de l’autre côté du parc. Le parc est plutôt en longueur, avec l’entrée « au milieu », un peu à la manière de Slagharen. Nous repassons aux toilettes de l’entrée.​

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On a beau être un jour férié, la foule est dissipée et pas en masse.

Nous faisons un arrêt au kiddie, Pindsvinet, bien planqué dans la verdure et pratiquement invisible sur le plan. C’est le même modèle de kiddie qu’à PAM, et que l’on doit retrouver dans d’autres parcs. +1 ✅

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Nous continuons la marche jusqu’au fond du parc, où se situe Orkanen, le 1er modèle du SFC Vekoma, dont plusieurs modèles sont été vendus depuis (coucou Orochi) et Falken, le wooden S&S. Les deux affichent des temps d’attente ne dépassant pas 15 min.​

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Commençons par Orkanen. Posé sur l’eau, il ne paie pas de mine ! La file d’attente longe en partie le coaster. Vu qu’il n’y a personne, on ne prend pas le temps de le prendre en photo, pour l’instant. La gare est assez sobre : on se retrouve dans une sorte de cabane de pêcheurs, prêts à aller pêcher du poisson.​

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C’est un modèle que je connais bien, pour avoir fait Dragon à Energylandia ou plus récemment, l’année dernière, Orochi au Parc du Bocasse. Le world first tient ses promesses : une drop sans airtime, un premier virage qui donne des G+, une balade en vitesse constante, peu de vibrations. Coaster idéal pour les familles !​

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Il n’y a plus qu’à enchaîner avec Falken. On arrive très vite sur le quai, direction les premiers rangs. « EXTRA TOUR EXTRA TOUR », si ça quémande un EXTRA TOUR, c’est que ça doit être un bon petit wooden, ou alors ils ont des goûts de chiottes. C’est OK pour leur faire faire un tour de plus.​

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A nous maintenant, je laisse KA devant, afin d’utiliser ma traditionnelle méthode.

C’est un parcours traditionnel en out and back, avec une hauteur culminante pas si élevée que ça, mais qui suffit à donner la vitesse nécessaire à ce putain de caddie de course de parcourir ces rails en Lego. EeeeEeeeEeeEee c’est désagréable au possible, même si mon cul ne touche pas le siège, je sens le dossier me percuter le dos, j’en attrape des fourmis aux pieds.​

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C’est dommage car le coaster a plusieurs doubles up & down, sans perte de vitesse mais on se fait secouer (pas dans le bon sens) comme pas permis. Moralité : ces visiteurs ont des goûts de chiottes 🚽

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A moins qu’on ne refasse Orkanen dans l’après-midi, on ne reviendra pas dans cette zone. Il est 12h et on a besoin de faire une bonne pause, ou une activité vraiment pépouze alors.

Ce sera Golf øen, situé sur une petite île. Chacun y va de son mieux et dégaine tous les skills inimaginables pour mettre la baballe dans le troutrou avec le moins de coups possibles ⛳

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Obstacles, tremplins, mini rivière… Après 1h de compétition acharnée, je vous annonce me retrouver sur le podium 😎 ah... oui, on est 3.
Bref, je vous annonce aussi qu’on a la dalle. On se trouve une table à l’ombre proche du kiddie. Les sandwichs… ah bah ils sont déjà mangés. On se fait menacer par les aiguilles de pins. On ne tarde pas trop.​

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On se prend également des uppercut de la part d’un niglo

Qu’est-ce que l’on peut faire ? Fårup Rafting juste après manger ? Il n’y a personne. D’extérieur, les bouées ont une bonne vitesse, le courant est fort. De la thématisation est présente, il n’y a plus qu’à tester. Embarquement immédiat, on se fait rapidement éclabousser par des jets d’eau sortis du mur. Oh, si ça commence comme ça, on va finir rincer ! Puis la balade continue. Ça tape assez violemment sur les côtés mais plus rien ne se passe. Tant mieux, car on n’est pas mouillés ? Tant pis, car c’est frustrant pour un raft ?​

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A faire dans l’après-midi… Le bateau, le pédalo ? Les deux ?

Nous coupons à travers la forêt pour rejoindre la zone de Lynet. Encore une montagne russe qui, pendant pas mal de temps, me faisait de l’œil. Sûrement à cause d’un reportage sur M6 qui a désormais plus d’une décennie. Le premier launch coaster de Gerstlauer, rien que ça !

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Presque pas d’attente, des danois sages, pas de musique, rien, une gare vide et sombre ; le seul bruit étant celui des trains quittant la gare en dropant et rejoignant le launch… Étrange.
On ne refait qu’un avec ces gros harnais Gerst, est-ce qu’on va se prendre des mandales ? Oh, je pense que oui. Est-ce que je suis mauvaise langue ? Oh, je pense que non.
C’est parti pour la prise de vitesse et le launch, qui est bon et suffisant pour passer le petit top hat. La redescente se fait en léger floating, mais la bosse qui suit procure un airtime très surprenant, inattendu au vu de sa puissance… Puis après ça se gâte.​

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Après cette bosse, nous remontons sur les freins de mi-parcours, avant de prendre notre première baffe lors du virage vers la droite. Nous enchaînons sur un Zero-G-roll, l’entrée dans l’inversion se fait non sans d’autres baffes. La sortie également. Nous attaquons rapidement après un virage sur le corskcrew, lui aussi non avare en baffes. Une seconde zone de freins de mi-parcours, pour fini sur une heli-i-i-i-i-i-x avant de retourner en gare.​

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Très déçue par Lynet. L’autre attraction étant un gerbotron de compétition (un Afterburner), nous quittons la zone sans vouloir y remettre les pieds.

Vu que le mal de crâne a l’air de vouloir s’installer pour LA, nous retournons à la voiture, en passant par les chiottes, prendre quelques cachetons afin de tenir jusqu’à la fin de la journée 💊 Nous attendons Kris à l’entrée. Quelle erreur, on va devoir se coltiner la musique dans la tête jusqu’à la fin de la journée.

Nous retournons dans la partie la plus fournie, en direction du Family Boomerang Vekoma, Saven. Un petit 1/4 d’heure d’attente.​

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On se place à l’arrière du train, ça fait toujours un train de distance en moins à faire en marche arrière. Le lâcher est doux, le train parcourt les rails à vitesse modérée et sans vibrations. Tunnel, jeux de fumées, photo on-ride, nous arrivons rapidement sur la flèche, avant de repartir en arrière. Ce n’est définitivement pas un mode qui me convient. Sur ce modèle, c’est malgré tout supportable.​

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Nous traversons la zone pour enfants pour rejoindre la prochaine montagne russe, Mine Expressen. Première montagne russe du parc a avoir ouvert en 1992. Le layout est identique à celui de Slagharen. Qu’importe les rangées, on est là pour le +1. Ça tapote un peu, on peut se prendre des branches d’arbres si on lève les bras. +1 ✅

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Il est à peine 14h15 et il nous reste un crédit, Flagenmusen, un énième spinning Reverchon. Ça peut attendre…

On se pavane dans le parc et décidons de faire les attractions qui nous passent sous la main et qui peuvent nous intéresser.
Comme Raevens Hule, cette fun house plutôt courte, où l’on retrouve une pièce biscornue que je zappe très rapidement, mon cerveau n’ayant pas envie de devenir handicapé.

Retrouvant la lumière du jour, on s’engouffre dans Skattejagten, un labyrinthe, situé juste à côté. Le cadeau à la fin du parcours ? Un toboggan. GO ! 4 voies possibles, il faut que j’explore les trois mauvaises… je rejoins les gars qui m’attendent pour glisser. Un toboggan sans plus. Fini ? Non, du tout !
Nous faisons face à un parcours d’obstacles et d’accrobranche, mur d’escalade et autres tyroliennes, le tout pas très haut du sol afin d’éviter de grosses blessures. Nous jouons le jeu à cœur vaillant et nous voilà amenés à marcher en équilibre sur des poutres, à traverser tout un mur sans toucher le sol, à marcher dans des filets, sauter sur des planches à ressorts…​

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Nous devons franchir un cours d’eau. Plusieurs solutions : la poutre, protégée par un filet ou bien les barres suspendues, sans protection. Oui oui, vous avez bien lu !​

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… et bien vu !

J’hésite grandement à le faire, mais le fait de ne pas vouloir terminer la journée le slip trempé aura raison de moi.

Nous apercevons au loin le bateau à explorer. Une fois à bord, c’est sympa, mais sans trop de déco finalement. On n’y reste pas longtemps, on a un radeau à prendre.

Nous arrivons sur la zone des tyroliennes. KA font la course, ça n’est pas trop rouillé. Je prends place. Antoine souhaite me donner de l’élan en me tirant en arrière par mon sac. CRAC. Oops… Naaaaan. Que… Mon sac ! Une bretelle à moitié craqué. Mon fidèle compagnon, résiste !
Nous poursuivons sur des obstacles suspendus, même si c’est à 50cm du sol, on va se tordre une cheville. On coupe court et grimpons dans les arbres, suspendus dans les filets… A croire que l’on est en contresens. On redescend et… mmm… on revient au toboggan initial. Comment fait-on pour sortir de là ? Il n’y a pas de fin de parcours ? Pas le choix, on coupe aussi ici.

On est resté une heure à faire les aventuriers, mine de rien ! Il reste quoi à créditer ? Ah oui… Flagermusen

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15 min d’attente dans un parc à bœuf, avec magnifique vue sur engin de torture. Avant d’entrer dans la gare, un poteau dé-gueu-lasse enduit de chewing-gum prône. A en faire pâlir une attraction de PAv…​

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C’est non sans crainte qu’on pose nos beaux fessiers dans ces wagons. Plus qu’à espérer… Je switche la première partie, j’aurais bien aimé switché la seconde mais ça n’aurait pas été drôle. Un spin totalement fou, presqu’aussi puissant que celui d’Han Katten. Une horreur 💀

Stop. Fini. Ok, on a fait tous les crédits. 15h45, soufflons. Nous nous pointons dans une zone du parc planquée, qui comporte le flume, layout identique de Bonbonland et de Djurs. Ils se sont passés le mot ou bien envoyé un super commercial qui a raflé tous les contrats ? On passe notre tour pour cette fois. On jette un oeil dans la boutique souvenirs. Nop, pas de sac à dos. La visite de cette zone est très brève.

Nous revenons autour du bateau et des pédalos. Cykelbåde. Il y en a peu de dispo, et surtout peu qui ont l’air d’être correct. On y monte à trois, comme à Bonbonland. Le truc est déjà plein de flotte. On enlève le cordage. Les gars commencent à reculer, je gouverne.
Il y a quelque chose qui cloche. En pédalant, beaucoup trop d’eau rentre, sans en ressortir. Je galère à le diriger. On revient de suite au quai pour en prendre un autre. Un des employés passe l’aspirateur dans chacune des embarcations. On en prend un tout sec et c’est reparti pour le tour.
Et c’est reparti pour la flotte. Ça, on a compris que c’est normal ; par contre pour le gouvernail, ça met beaucoup de temps à réagir. On ne manque pas de rentrer dans d’autres pédalos ou dans des passerelles etc. Le tour n’est pas plaisant, on expédie ça vite fait avant de retrouver la terre ferme.

Plan du parc ! Après analyse, on a fait tout ce qu’on voulait et vu qu’il est 16h30, on décide de finir la journée sur Fønix !

Nous revenons sur les lieux de voltige. 45 min. Mais j’ai comme un manque. Il y a quelque chose que je n’ai pas encore fait depuis le début de ce trip… ! Dormir sur un banc. Et dormir à proximité de Fønix me bercerait. Je laisse les gars entrer dans la file ; de mon côté, je cherche le meilleur spot pour dormir. Les bancs sous Fønix. sont tous pris. Je me rabats vers le restaurant, aligne 4 chaises, pose le sac en guise d’oreiller. Il y a du soleil et du vent. Je mets mes lunettes de soleil, enroule mon foulard autour de mon nez et ma bouche pour éviter les coups de soleil. Je m’allonge… qu’est-ce que je suis bien, bordel ! Le bonheur, je me laisse porter par le cri des passagers, par le bruit de la chaîne, du glissement des trains, du…
Hein ? Ah, j’ai cru entendre KA, … il est quelle heure ? 17h20. Effectivement, c’est probable. Je me redresse et balaie l’environnement du regard. Ils sont au loin en train de me chercher 👀

« Alors, la sieste ? » « Parfaite ! » On peut aller rider Fønix tous les 3. L’attente a baissé à 20 min, la foule commençant à quitter le parc. Je redemande le 1er rang, j’ai peur qu’au dernier rang ça soit un peu trop intense malgré la sieste « réparatrice ».

On peut dire que ce ride réveille : les éléments sont pris plus rapidement, tout en conservant cette douceur de glisse. On apprécie ses airtimes plus prononcés, ces virages donnant plus de G sans pour autant se sentir agressé. A croire que le phénix prend beaucoup soin de ces passagers voulant le dompter.​

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Domptage avec zénitude

17h45, un autre tour pour les gars, c’est bon pour moi. Je les attends sagement près de l’entrée de la file, me délectant, yeux ouverts, du bruit et du train de Fønix.

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C’était leur dernier ride de la journée, il est temps d’aller acheter quelques souvenirs : totebag, tee-shirt, magnet… Les prix sont abordables (20 € le t-shirt de mémoire). Nous retournons également à la boutique principale à l’entrée, il y a plein de choix.
Dernier passage aux toilettes (le même chiotte toute la journée) et rejoignons la voiture, en quête d’une supérette pour les courses de ce soir et demain.​

« Hello, s’cuz me, can u take us in photo with the whole entrance plz? 🙂 »

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Yes, of course 🙂


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Conclusion sur le parc


Tout comme son confrère Djurs Sommerland, Fårup Sommerland est un parc où il fait bon de se promener, qui est très boisé et qui ne manque pas de place pour se poser tranquillement si besoin.

8 montagnes russes également, pour tous les goûts aussi, avec Lynet et l’ajout de Fønix cette année côté sensation.

Il manque cependant d’ambiance sonore : une fois passé l’entrée et sa boucle de 2 minutes, plus rien. Sur le coup, on s’était dit que c’était un jour férié et que c’était donc normal. Mais après renseignements auprès d’autres coastersfan, non, il n’y a pas de musique dans les allées.

Deux coasters m’ont bien déçu : Lynet & Falken. Soit je deviens trop sensible, soit je deviens trop exigeante. Ou les 2. Mais la belle surprise fut le parcours aventure : ça change de se dégourdir de la sorte sur un si grand parcours !

Nous avons été un peu moins emballés par ce parc, qui reste à faire malgré tout !! Comme nous avons fait Djurs la veille, la comparaison est inévitable.

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Ce sera un Spar non loin du parc. Au menu ce soir : roulés à la saucisse, crudités. Un classique. Et pour les sandwich de demain : salami, tomates, fromage et salade. Un classique aussi.

Sur le chemin, nous croisons le plus grand château de sable au monde, c’est assez impressionnant. Comment le tout tient en cas de pluie ? 🌧️

Plus d’une heure de route nous attend, direction le parc naturel de Thy. Nous avons réservé une cabane dans un camping abandonné (mais racheté par un couple qui en fait désormais du Airbnb). L’hôte nous précise que si l’on veut fermer la porte « à clé », il y a un cadenas mais qu’elle a laissé la porte ouverte. Encore une preuve indéniable de confiance.

Nous arrivons sur les lieux, il y a très peu de logements « physiques » et nous sommes seuls. Du calme, encore ! Effectivement, le logement est ouvert, le cadenas dehors. La cabane est très bien aménagée : cuisine, salon, salle de bain, une chambre et 2 mezzanines, accessibles par un escalier amovible (nb : ne soyez pas bourré si vous grimpez dessus).

On ne tarde pas à se faire à manger, la faim arrivant. Une petite Breezer orange pour accompagner le tout. Le temps de la cuisson des roulés, on tape l’apéro avec le restant de saucisses, à piquer avec euh, bien ce qu’il y a donc ce sera des allumettes. Rien de plus simple pour un repas à la bonne franquette.
Il reste quelques roulés, ce sera pour demain matin. Pas de programme spécifique pour demain, si ce n’est d’aller marcher. Le temps n’est pas dégueu. On verra sur place quelle randonnée on fera ! 🚶‍♂️🚶‍♀️🚶‍♂️

22h30, extinction des feux ! 🛌
 
J'ai beaucoup aimé saven et je te rejoins completement sur falken et le reverchon qui sont vraiment horribles, j'ai par contre beaucoup apprécié lynet est-ce que tu l'as fait a l'avant car ca change beaucoup l'expérience

Dommage que vous ayez pas été faire un tour au parc aquatique la rivière sauvage est juste dingue
 
J'ai beaucoup aimé saven et je te rejoins completement sur falken et le reverchon qui sont vraiment horribles, j'ai par contre beaucoup apprécié lynet est-ce que tu l'as fait a l'avant car ca change beaucoup l'expérience

Dommage que vous ayez pas été faire un tour au parc aquatique la rivière sauvage est juste dingue

Je devais être au milieu, mais KA qui étaient devant ont à peu près le même avis sur Lynet et n'ont pas refait de tour.

Le parc n'était pas ouvert et vu le vent trèèèèès frais qui régnait ce jour, ça n'aurait pas été une partie de plaisir !
 

27 mai – Nationalpark Thy


Tu. Moi ? Je ?

Un réveil naturel, tout en douceur, et dans une cabane qui n’est pas glaciale. Quoi de mieux ? Nous avons très bien dormi, et sommes prêt à partir randonner à proximité de la mer du Nord. Petit dej’ et sandwiches, nous partons sur les coups de 13h30, direction Agger, à une trentaine de minutes de route.

Arrivés à bon port, c’est un vent glacial du diable qui nous accueille 🥶 On s’en doutait, il n’y a plus qu’à s’accommoder. Se rapprocher de la mer est de plus en plus difficile, le vent nous repoussant. Les vagues sont assez grosses. Un petit paradis pour les surfeurs. La cote du parc national est d’ailleurs appelée « Cold Hawaii ».​

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Pas équipés pour surfer

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Le froid et ces bourrasques n’empêchent pas un père et ses deux enfants (supposition) de jouer au bord de l’eau. Nous n’avons aucun courage pour rejoindre leur niveau.​

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Nous retournons assez rapidement à la voiture, il y fait meilleur. A quelques km de là se trouve le phare de Lodbjerg. Point de départ (ou d’arrivée) d’une randonnée en boucle d’une dizaine de km, à travers la forêt. On encourage Kris à prendre un chemin ultra cahoteux, qui va dans les deux sens mais dont la largeur n’est que pour une seule voiture. On cherche un peu la merde, mais je crois qu’on apprécie 🤗

Défi réussi, nous nous garons non loin de tables de pique-nique, c’est l’occasion de manger. Et c’est sans précipitation que nous marchons, faisons des pauses, décidons d’allonger ou de contourner les chemins…​

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Une balade très agréable et plus dépaysante qu’à Ebeltoft. Nous arrivons au point final de cette randonnée : le phare.​

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Au pied de celui-ci se trouve un musée en visite libre ; les portes s’ouvrent toutes seules. Encore une histoire d’oiseaux, quelques animaux empaillés également.

Il est possible de monter au sommet du phare, moyennant quelques pièces à laisser dans une boîte aux lettres. Nous n’avons plus grand chose mais laissons ce que nous avons… sur le dessus de celle-ci car elle est blindée.

Plus d’une centaine de marche à gravir mais la vue en vaut la peine !​

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Plus qu’à redescendre et à rentrer à la cabane. Un bon bol de fraîcheur cette journée ! Nous faisons un crochet dans une supérette pour compléter les courses de ce soir. La supérette propose une huitaine de parfum de Breezer. Allez, prenons au moins une de chaque ! 🥂

Et si on faisait… des roulés à la saucisse ?​

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Et avec quoi on pique le restant ?

Test des différents parfums Breezer : on préfère les classiques ananas et orange. Les autres (framboise, pêche, melon et d’autres parfums encore loufoques) sont bien dégueulasses.

La cabane possède une TV, dont on ne capte qu’une seule chaîne. L’émission présente plusieurs groupes de choristes, à travers tout le pays et de tout horizon : dans une église, dans un jardin, dans une école, dans une prison etc. Nous ne captons pas trop le principe de cette émission, et puis on était plus occupés à se demander quel/le/s artistes français/es les danois pouvaient-ils écouter.

Notre débat nous fait veiller tard mais demain, la traversée du pays nous attend…​
 
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Réactions: Eragony

28 mai - Retour à Copenhague

Racing Club Denmark


8h, le soleil est déjà radieux, ce lieu est si paisible que l'on y resterait bien. Mais nous avons tout un pays à traverser et deux contraintes horaires : celle du ferry à Aarhus et l'heure de restitution du véhicule. Pour le 1er horaire, le ferry part à 13h30. Celui-ci nous permet de gagner en essence, mais surtout à Kris, notre champion de la conduite, de se reposer. Pour le 2nd horaire, c'est 19h à la gare centrale de Copenhague. Si tout va bien, on pourra faire un stop à Sommerland Sjaelland, 3 crédits et c'est "juste à côté" de la sortie du ferry. Pour l'instant, nous n'y sommes pas encore.

Le petit dej' et la préparation des sandwiches est silencieuse, on gratte de l’énergie là où on peut. On balance tout dans la voiture et roulez mes poulets.​

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Décollage à 10h, 2h30 de route pour aller à Aarhus. Nous préférons avoir de la marge. N'oubliez pas également que nous avons une voiture qui peut nous lâcher à tout moment.

Les km passent, la voiture crie à la vidange tous les 20km. Automatiquement, les km indiqués pour la faire diminuent. Deux-trois calculs nous rassurent : on sera à Copenhague avant le kilométrage fatidique. Mis à part cette épée de Damoclès sous le capot, nous arrivons à l'heure prévue à Aarhus. Nous nous arrêtons juste avant le péage nous laissant accéder aux voies pour embarquer sur le ferry.​
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Nous mangeons nos sandwiches (et des chips aussi. Qui a pris des chips bordel ? Je vais bouffer le paquet toute seule...) face à la mer, comme lundi, et nous sommes finalement pas si loin de cette plage, nous reconnaissons au loin la forme en arc de cercle, la disposition des drapeaux... une 1ère boucle de faite.​

Il est l'heure de se préparer à embarquer. nous scannons la réservation, voie 22, go.
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Nous attendons que le ferry fraîchement arrivé débarque toutes les voitures. A peine la dernière de sortie que les 1ères embarquent déjà. Ça ne rigole pas du tout. Une des conductrices bloque le passage car elle n'arrive pas à monter la passerelle en côte. Pal temps d'niaiser, un passager d'une voiture "dégage" la voiture en quelques secondes. C'est à notre tour de rentrer dans le ferry, nous sommes en haut. Une fois dedans, c'est le bordel. Tu laisses ta voiture là où tu peux. Bah là du coup. Aucun marquage au sol, on blinde le moindre cm², même dans les virages.​
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Nous rejoignons le cœur du ferry, ça brasse pas mal de monde. On se prend une boisson chaude et s'installons là où on peut. Le ferry est en mouvement, l'heure, c'est l'heure !

Il est possible d'aller en extérieur, ce que nous faisons. Nous observons dans un silence maritime Aarhus s'éloigner, et donc Ebeltoft, Djurs et, dans une moindre mesure, Fårup, Thy... Je ferme les yeux et ne me tiens à rien. Le ferry est stable. Le vide.​

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Les minutes passent et nous arrivons déjà à Sjaelland Odde. Curieux, nous restons en extérieur pour observer les manœuvres d'amorçages. Nous ne restons pas non plus jusqu'au moment où la passerelle s'abaisse, on va anticiper et déjà rejoindre la voiture. On passe par où déjà ? ... et où sont les gens ? Encore une fois volatilisés ? Eh bien, déjà en train de partir. Les coups de klaxons fusent car une voiture bloque partiellement la sortie... La nôtre. Ces cons de français. Et pour qu'un danois klaxonne, c'est qu'il est vraiment en colère. Désolés !

On se jette dans la voiture, Kris la démarre au quart de tour, la voiture broute et fait la gueule. Ah noooon, faudrait vraiment pas qu'elle nous lâche sur le ferry.

Nous réussissons à retrouver la terre ferme. Après seulement quelques centaines de mètres, nous voyons des panneaux pour Sommerland Sjaelland. "Bon... on y va ? ..." "..." "... non ?" ... "Non". Non, on a juste envie de rendre la voiture à l'heure et à bon port. Et puis Sommerland Sjaelland, oui c'est trois crédits, mais assez pourris, pour 28 €. On a assez donné.
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Sur la route du retour...

Et voilà, sur nous sommes revenus à Copenhague. La boucle est bouclée. Avant de rendre le véhicule, nous passons par notre Airbnb pour déposer toutes les affaires. Airbnb qui va nous servir pour les deux dernières nuits et proche de la ligne 2 du métro, celle qui mène directement vers l'aéroport.

On fait de nouveau le plein du véhicule, essence plus chère qu'au nord du Danemark (étonnant) puis go le parking dédié pour rendre le véhicule. Nous enlevons les derniers déchets, faisons 4 fois le tour de la voiture puis laissons les clés dans le boîtier. Un pincement au cœur, toute bonne chose à une fin. Et puis la voiture allait de nouveau nous lâcher si on l'avait encore 2-3 jours. Et puis il reste encore 1,5 jours à passer au Danemark ! Motivation !!​
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De retour à l'arrêt de la gare centrale, on décide d'acheter notre billet de train pour Bakken, ce sera déjà fait. Une borne est dispo. "Kloppenborg..." ... "'K ... pay, yes". Trois billets sortent, billets valables uniquement pour le prochain train. PU-TAIN. 6 balles par billet volatilisés.

Le monde s'est rué sur les bornes. Il nous faut également des city pass small de 48h pour continuer de visiter Copenhague et finir le voyage. Flemme de refaire la queue, on découvre au même moment qu'une application dédiée existe et conserve nos pass en dématérialisé. Hop, 2-3 clics et c'est payé. La validité du pass est même décomptée toutes les secondes.

Et pour Bakken demain ? Une demie-seconde de réflexion nous aurait permis de capter que Bakken est accessible via le city pas small...​

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Kongens Nytorv

Allons nous poser à Nyhavn, lieu le plus touristique de Copenhague. Ce n'est juste pas une bonne idée d'y aller un samedi en début de soirée...

Deux touristes nous proposent d'immortaliser nos têtes de déterrées, pourquoi pas !​

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Nous longeons tant bien que mal le canal, c'est très condensé et le tour y est vite fait. Nous en profitons également pour faire des boutiques souvenirs, mais les prix sont exorbitants. Copenhague + Nyhavn.​

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En s'éloignant de la zone, nous trouvons d'autres boutiques moins chères, on commence à acheter 2-3 trucs mais on complétera demain. Nous retrouvons un Netto pour faire les courses et accessoirement récupérer quelques centimes en consignant les bouteilles de Breezer (et vu le nombre... de quoi gratter une grappe de tomates). Ce soir : poêlée de légumes, pois chiches et coco curry.

De retour à l'appartement vers 20h30, des jeunes vivant au RDC sont bien énervés, à cause d'un match de foot. Isolation phonique à chier, on les entend depuis le 2ème étage. Si ça gueule comme ça toute la nuit, on ne va pas très bien dormir.

Vu qu'on a faim, on ne tarde pas à se faire à manger. Tablier !​

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Le temps que ça cuise, qui veut prendre sa douche ? ... D'ailleurs, elle est où ? Nous faisons le tour de l'appartement, pourtant pas bien grand. Nous visitons même la cage d'escalier annexe, sorte de sortie de secours.

Trouvée ! La douche est dans les chiottes. Oui.

Nous mangeons le succulent repas en silence, fatigue quand tu nous tiens. On jouera quelques partitions de guitare avant d'aller s'allonger par terre pour Antoine et moi. Laissons le couchage le plus confortable à notre maître de la conduite.​
 

29 mai – Bakken

Franches rigolades

La chambre a beau avoir des rideaux opaques, les rayons passent dès qu’ils le peuvent. Je n’ai plus sommeil. Je n’ai pas passé la meilleure des nuits. Non pas à cause des supporters de foot mais un matelas dur au sol, ce n’est pas de ce qu’on fait le mieux. Disons que ça dépanne. Je m’empare de mon portable pour regarder l’heure : 7h25.

Pfff… je ne peux pas avoir un peu plus de sommeil que ça ? 😒 Surtout que c’est la dernière grasse mat’ du trip ; demain, à cette heure là, on est à l’aéroport… Ralalaa, n’y pense même pas, ça me fend doucement le cœur …

Antoine dort encore, je me lève discrètement pour aller vers la cuisine. A peine 5 min réveillée que j’ai faim. Peut-être pour ça que je n’ai plus sommeil… Dans le salon, Kris dort lui aussi, alors que la lumière matinale expose déjà toute sa présence.​

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Je mange les restes : bananes, kanelbulle, thé dans la silencieuse bouilloire, aussi silencieuse que le jacuzzi de Nyborg. Oops, à croire que ça a réveillé Kris. « J’étais déjà réveillé ! » . On prend le temps de se préparer. Le parc n’ouvre qu’à 11h et entre le logement et celui-ci, il y a environ 1h pour y aller, entre marche, métro, train et de nouveau marche. Antoine est avec nous, après avoir passé une très mauvaise nuit.

Avec ça, la météo n’est pas en notre faveur, c’est nuageux à tendance pluie. Les infos sur internet nous le confirme. 9h45, nous partons en direction du métro, sacs à dos remplis de sandwichs (les derniers !) et d’eau.

Nous nous arrêtons à Nørreport, puis prenons le train 029 direction Klampenborg, l’arrêt de Bakken. Le trajet en train dure environ 20 min. A la descente, il reste encore 15 min de marche 🚶‍♂️🚶‍♀️🚶‍♂️

Machinalement, nous suivons les groupes de famille. Un dimanche dans la banlieue de Copenhague, où peuvent-elles aller d’autre ? Nous traversons un très grand parc, long, très long, boisé, sans aucune indication. A force de marcher, nous nous rapprochons, quelques bâtiments commencent à apparaître.
Le parc possède plusieurs entrées, celui-ci est en libre accès, seules les attractions sont payantes à l’unité ou en « illimité ». Illimité à la sauce Bakken, c’est 10 tours max par attraction. On ne se fait pas de bile, je ne pense pas qu’on fera plus de 10 tours pour une attraction.

Les groupes ont l’air de se diriger vers une autre entrée ; nous, on cherche simplement des caisses pour acheter notre bracelet à moitié prix.

Personne qui attend, les caissières n’attendent que nous. « Hello, 3 wristband please, we’ve got reduction with this membership card » 🙂 … « Mmm sorry, it doesn’t work there » . … « Okay, 2 min please » 🙂 La caissière s’éloigne. It doesn’t work de mon fion oui. Je recherche la liste des parcs éligibles. B… b… BAKKEN. 6 lettres. Nous retournons « remontés » vers la caissière lui expliquant de nouveau.
« Well, I’ll ask my manager » . Yes, sure, va voir ta manager. « ... of course it works, touch here and… » Et voilà, réduction obtenue. Faut pas lâcher le morceau.

Munis de nos beaux bracelets, nous parcourons le parc, plutôt vide. Il est à peine 11h, et ça nous arrange au final de ne pas avoir trop de gosses dans les pattes.

Le parc est disposé tout en long, l’allée centrale, vu du ciel, forme un cercle, avec des chemins annexes pour couper.

Nous commençons par ce qui nous passe sous le nez. Crazy Theatre. On scanne les bracelets, l’opératrice n’attend pas d’autres personnes pour lancer l’attraction. Identique à celle de Fraispertuis City, j’en vante les mérites auprès de KA. « Vous allez voir, c’est cool, tenez-vous bien ! »

La cinématique commence, ça ne bouge pas encore, ça ne doit être que le début, puis nous commençons à viser nos cibles, pour éviter que le danger ne s’approche. Mais pas de mouvements. On a choisit les sièges statiques comme des glands ? Pourtant, les assises sont de travers…

A la fin du film, nous allons vers l’opératrice pour lui demander si c’est normal. Gênée, l’opératrice nous indique que les sièges ont un problème technique. Bon… 🤷‍♀️

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Nous enchaînons de suite avec le 5D Cinema. L’histoire vous emmène sous l’eau, à travers des bancs de poissons et des requins et il faut s’échapper pour survivre et voilà tout le monde est sain et sauf et c’est la fin.​

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Nous longeons les différents stands : beaucoup de stand de jeux, de pinces, d’arcade. Une fête foraine. Statique. Autant certaines façades sont d’époque et ont du charme, dans le même genre que l’on peut retrouver à Blackpool, autant les attractions récentes remportent le concours des couleurs les plus criardes. Aucun effort n’est fait pour mélanger l’ancien et le récent sans trop de contraste. Le proche voisin Tivoli a su le faire avec brio, Bakken s’en bat les couilles : tient, regarde ton polyp, violet et bleu/vert délavé bien crade, et ton gerbotron là, vert fluo avec les loupiotes allumées, même de jour. T’oublieras pas de mettre la musique à fond, style fête foraine de Thiérache profonde. Ouep, rien que ça…

Mettons ce constat de côté et engouffrons-nous dans Spøgelsestoget, un manoir hanté d’époque. Je prends KA en photo, bien calés dans leur wagon.​

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Il ne faudrait pas une troisième personne…

Oh, et puis, quitte à demander, on peut être 3 ? Yes, of course ! Oui oui, à trois là dedans, ça me rappelle les 3 filles dans le manoir hanté de la Fête des Loges. Antoine descend du wagon afin que je m’intercale entre eux. Antoine rentre de nouveau. Enfin, rentre. A moitié sur moi et et à moitié le cul en l’air sur le rebord coincé avec la grille. Pas le temps d’attendre plus longtemps pour qu’Antoine s’installe mieux, il n’y a personne dans la file mais le wagon doit quand même partir.

Broom, allez, un petit tour qui fait peur, avec les portes qui s’ouvrent quand le wagon tape dedans. Le début fait tout noir, mais au fur et à mesure du parcours, les décors s’animent de partout, le bruit devient flippant, le wagon accélère. Amusant ! Dommage que la photo on-ride ne fonctionne pas.​

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C’est moche

Nous sommes au bout du parc, « demi-tour » et nous découvrons le restant des attractions, dont cette mini space shot où Arthur (KingRCT3) avait hâte de me voir dessus. Désolée Arthur, mais seul Antoine monte dessus, vu les mini rebonds, ça va me faire gerber 🤢

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L’un des bloc-chiottes du parc est planqué derrière le Carrousel. A l’image du parc.

En contrebas, légèrement plus loin, se trouve la Wild Mouse, De Vilde Mus, identique à celle de Niglo.​

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Génial ! C’est au moins ma 25ème wild mouse !

Embarquement immédiat, nous sommes rapidement et agréablement surpris par la douceur : virages et épingles pris à bonne vitesse, maîtrise du freinage, bosses en floating. Ça change des bouses de spinning mouse. Attention, ça reste une Wild Mouse en terme de sensation mais c’est un +1 tout en douceur.​

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Juste à côté, nous trouvons la traditionnelle fun house, M’s Hurlumhej, l’une des fun house les moins fun. Tellement pas fun qu’on regarde tous les détails histoire de passer un peu de temps dedans.​

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Le secret bien gardé de toute bonne soupe…

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On rejoint le centre du parc pour essayer Rutschebanen, qui fête ses 90 ans cette année. Pas d’attente mais pas le choix des places. On est placé de l’arrière à l’avant. La gare, simple, tout en bois. On y trouve également des sacs de sable, pas sûr que ça soit figé dans le décor. Les opérateurs abaissent à peine la lap bar, mais quand je dis à peine, c’est qu’on peut sortir du train.

Celui-ci démarre, on fait un demi-tour dans la structure pour grimper ce lift tout biscornu. 90 ans, le bois a le temps de travailler. La first drop ne procure pas grand chose, on serre simplement les fesses pour que ça ne tabasse pas trop. Ce qui est le cas, très bien ! Le fait que ça ne procure rien continue aussi, tout du long, aucune sensation, nada. Un wooden anesthésié. L’avantage c’est que cela ne donne pas mal au crâne. Pour autant, cette montagne russe a un très gros défaut : souvenez-vous de que je vous ai dit quelques lignes plus haut, nous sommes partis avec les laps bars grande ouvertes. Il y a une raison : celles-ci se referment au fur et à mesure du tour, jusqu’à vous éclater le moindre morceau de muscle de vos cuisses, jusqu’à vous souder au siège, de sorte de ne faire qu’un, quand bien même le ride soit insignifiant. Ceux qui se plaignent des pop ejector d’Untamed, venez-vous souder avec ces lap bars, vous m’en direz de vos nouvelles !​

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Il n’y a pas grand chose qu’il aille dans cette montagne russe, à part son look en bois.​

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Nous ressortons avec les cuisses en feu 🔥 faisons une attraction qui n’a pas besoin de lap bar, comme Safari, un DRI sur le thème Aztèque (petite blague). Je laisse les gars y aller à deux, je les suis. Dans l’ensemble, ça se tient, le parcours est long, plutôt bien décoré (au niveau du parc). A faire pour rentabiliser le bracelet.

Encore un autre truc d’époque, c’est Rodeobanen, le karting en presque ovale. Il faut que je tombe sur un kart qui fonctionne mal, et qui avance par à coup. Vooo brrrr vooo brrr. Le tour dure 40 sec, chrono en main. On n’en fera pas d’autres.​

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Nous passons au Family Intamin, Mine Train Ulven, difficile à prendre en photo depuis les allées du parc.​

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Personne en gare, on a une grosse flemme d’attendre pour le 1er rang. Les dernières rangées nous conviennent. C’est avec un certain entrain que le train quitte la gare, comme s’il nous indiquait déjà la cadence. C’est pas faux ! On prend une très bonne vitesse dans la first drop, vitesse qui est constante tout du long, les virages sont de plus en plus serrés, délivrant une dose de G+ non négligeable. Surprenant comme family, niveau intensité, dans la même veine qu’un Juvelen.​

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En sortant du train, on aperçoit qu’un chat dort dans sa panière. Bercé par ce bruit ambiant, et les « le chaaaat » « Mttttttt » « tu viens ? » d’une Louise qui doit plus le faire chier qu’autre chose.​

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Ce n’est pas le tout mais va bien falloir rider LE crédit qui nous terrorise : Tornado. Ah ouais, on ne fait pas les malins. Vu tout ce qu’on dit dessus… Je n’en connais pas toutes les subtilités mais bon, déjà c’est un spinning et en plus si c’est pire qu’Han Katten… où dois-je signer mon arrêt de mort ?​

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Il y a quelques trains d’attente, on regarde là où l’on peut voir les trains, ça fuse bordel, et c’est déjà en mode spinning ? Nous sommes également en face à face sur ce modèle, une petite fille nous accompagne. Elle est en diagonale de moi. Elle va avoir le droit à un sacré spectacle. Antoine aussi. « Put well your head back » , ah yes putain ça annonce la couleur.

Kris et moi partons en arrière, à peine le virage passé qu’on spinne déjà. C’est quoi cette mauvaise idée ? Le lift est assez dynamIQUE OH PUTAIN C’EST QUOI CETTE VITESSE ?? C’EST UN LAUNCH BORDEL DE MERDE STOP EN PLUS ON N’A MÊME PAS QUITTE LE LIFT QU’ON FAIT DÉJÀ DES ROTATIONS 🌪️🌪️
BOOOM 😵 les têtes. On a beau caler nos têtes qu’on se les fracasse. Ça tourne à toute balle, on se mange le harnais, il est difficile de garder la tête collée. J’en peux plus, les virages inclinés sont trèèèèès serrés. Qui peut prendre plaisir dans cette machine à torture ? Je ne précise pas que j’hurle, évidemment, ça va de soi.

Donc, pour répondre à la question, la gamine avec nous a adoré, elle a presque redemandé un extra ride. Extra ride toute seule oui !​

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Pondre des bouses, ça arrive

Trouvons-nous un endroit pour nous poser. A l’abri si possible, la pluie se met à dégringoler 🌧️ On se trouve donc une boutique souvenirs, plutôt chics. Il y a de beaux objets mais qui n’ont pas de rapport avec le parc. Bon, en même temps, je ne souhaite pas prendre de quoi me rappeler de ce parc. Puis c’est trop cher, on commence à être à sec.

Nous sortons de la boutique pour nous réfugier sous un stand abritant un Grand Prix, comme à Tivoli, animé par un vieux, comme à Tivoli, qui ne parle pas, comme à Tivoli, qui doit être là depuis 50 ans, comme à Tivoli. Aaaah si on pouvait retrouver cette même ambiance qu’à Tivoli, mais ne rêvons pas.

Nous avons un peu froid, la pluie ne cesse pas, on commence à avoir faim… La déprime s’installe, qu’est-ce qu’on fout là ? Demain, à cette heure là, on est en France, bordel, ces moments où la réalité revient en pleine face. On devient mélancolique.

C’est après 40 minutes de pluie incessante que le soleil laisse apparaître quelques rayons. On sort de notre taverne, passons devant les canards (qui me rappelle une certaine vidéo sur Youtube)…​

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… puis nous installons à un snack pour manger nos sandwich. Sans rien commander. Tous les bancs du parc sont trempés, ayez pitié de nous. Oouh, le serveur nous regarde, il va nous virer, c’est sûr ! … Non, rien à foutre, et tant mieux.

Nous cochons déjà les crédits du jour et… oh mon dieu ! C’est qu’il en reste un ! Oh con, on a failli le zapper celui-là ! On regarde la carte et, effectivement, il est bien planqué ce petit Tivoli Zierer !
Le vendeur vient vers nous, il va vraiment nous virer là. Il ferme le store, en nous faisant tomber quelques gouttes sur nous. On n’est plus à ça près. Puis repart. Au moins, il ne force pas à la consommation.

Un petit tour de flume ? Au moins, le layout est différent de celui de B / D / F mais pas d’envie particulière.
Juste l’envie de faire le +1, Mariehønen. Sous la pluie.​

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Ooooooh G lat

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Bon, on est sûrs ? Pas de 6ème crédit de planqué ? Avant de définitivement quitter le parc, KA vont tester la nouveauté 2021, Tidsmaskinen, un Nebulaz.​

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Plus criard les couleurs svp

Allez, un dernier saut aux toilettes, un petit au revoir à ce cheval qui me fait bien de la peine…​

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Libère-moi

« Hello, s’cuz me… ». Non, la flemme d’aller parler aux gens, un selfie en miroir suffira.​

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A jamais ! (sauf si retrack RMC)

Il est 13h30, on est donc resté 2h30 dans le parc, dont 30 min à attendre que la pluie passe et 30 min à manger nos sandwiches.

——————

Conclusion sur le parc

Terminer ce trip sur Bakken. Être fatigués et visiter Bakken. Deux erreurs que l’on a mélangées. Enfin, finalement, est-ce que ça aurait changé grand chose de le faire au début ?

Avec plus de soin et d’attention, Bakken pourrait avoir du charme. C’est un parc qui a une histoire bordel, plus de 435 ans d’existence !! Merde quoi, entretenez ce lieu emblématique. Non, tout ce qu’il en ressort c’est du je m’en foutisme.

On a plus subit que rigoler. La pluie n’a rien arrangé. La fatigue des 10j de trip non plus. On a crédité, on a rentabilisé et on est reparti.

Certains opérateurs étaient malgré tout agréable et avaient bon humour. Mais une bouse reste une bouse (coucou Tornado).

Visite dispensable ? Le parc est facile d’accès et train et compris dans le plus petit pass des transports de la capitale. L’entrée est gratuite donc si vous ne faites qu’observer, ça ne vous coûtera pas grand chose, et ça ne vous procurera pas grand chose non plus. Donc, quitte à être sur place, autant créditer ?

——————
Il se remet à pleuvoir, nous partons par une autre sortie, qui, étonnamment, nous mène plus rapidement vers la gare. Le train de banlieue C étant à quai, nous le prenons pour retourner sur Copenhague.

14h30, au centre-ville, c’est de la pluie non stop. Nous avons pourtant pas envie de nous isoler immédiatement dans l’appartement. On a des souvenirs à acheter, le sac à dos d’Antoine à trouver et encore des églises à visiter.

Pour les souvenirs, quelques magnets, biscuits typiques et vêtements seront suffisants. Antoine se trouve un Eastpak. Impec’, tu vas pouvoir revenir avec toutes tes affaires !​

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Et un peu de crème fraîche aussi ?

Achats effectués, nous prenons le métro direction l’église de Notre-Sauveur, qui a la particularité d’avoir une flèche en colimaçon accessible.​

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Accessible quand il ne pleut pas. On trouve porte close. Tans pis. On va au moins visiter l’intérieur. Trop tard également. Bon… On n’a plus qu’à visiter les cimetières, qui n’ont rien à voir avec ceux français.

De retour à 16h30 à l’appart’, bien crevés comme il faut. Mais contents malgré tout. Contents d’avoir vécu ce voyage, de découvrir ce pays, ces parcs, ces paysages (qui, par endroits, ressemblent très fortement à la France), sa culture, ses habitants. Bon, les gars, il reste une soirée quand même !

Au programme : repos, essayage des vêtements en bonne et due forme, dernier repas (les restes, afin de minimiser ce qu’on va lui laisser dans le frigo et ainsi éviter les éventuelles denrées jetées), bouclage des valises au maximum et dodo rapidement… Réveil à 5h du mat’ … on n’est pas au bout de nos surprises.​

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Photo bonus : la douche dans les chiottes, ou les chiottes dans la douche. A votre convenance.
 
Super TR !
Pour Tornado le harnais touche pas ta tête si tu le compresse contre ta poitrine avec tes mains vu que les harnais sont "souple". C'est un peu chiant à faire mais ça améliore drastiquement le confort !
 
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Réactions: Røyk

30 mai – De retour en France…​

Chacun pour son grade


5h, allez grand temps de plier bagages, on est tous très motivés (non 🙂) donc ça va aller vite pour tout ranger et faire le restant de vaisselle. On aurait pu laisser un mot à notre hôte, du style : « Hey, on te laisse quelques trucs : de la farine, des œufs, du liquide de refroidissement, des carottes… » mais on y a pensé après coup.

On s’est donnés d’être partis de l’appartement à 6h30, chose respectée. Il fait déjà presque jour, le temps est frais. Le métro est assez plein, surtout des touristes & autres voyageurs avec valises. Nous foulons l’aéroport, calme mais avec un monde ordonné en file. On comprend vite que c’est la file d’attente pour le contrôle aux frontières. 45 minutes. Personne ne bronche, c’est beau.

Dans l’attente, je regarde notre avion sur FlightRadar. En effet, notre avion vient de Paris (même heure de départ que le nôtre à l’aller), facile de savoir s’il a du retard. 1er truc : je ne le vois pas en vol alors qu’il devrait être déjà décollé. Peut-être un bug du site… J’en doute.

45 minutes plus tard et les contrôles passés (temps d’attente à la minute près !), nous regardons les panneaux pour trouver la porte d’embarquement. Pas de porte d’indiquée mais un beau « delayed 20 min ». Bon, faudrait pas plus de retard, entre un autre vol pour Toulouse pour Kris et un TGV pour moi, même s’il y a de la marge (un peu…).

On fait un tour du duty free, on a le temps désormais. Au passage, on se prend 2 petites bouteilles d’eau pour la modique somme de 6€. Enfoirés.
Nous voilà dans notre coin…​

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Dépression pré-post voyage

…et c’est au total avec une grosse heure de retard que notre avion arrive enfin à Copenhague. Même pas encore parti du Danemark que je pense que c’est foutu pour mon TGV. J’avais 1h15 de marge. Inutile de l’annuler pour gratter quelques euros, c’est un TGV pas cher de base + Ouigo. Pour Kris, ça doit encore le faire. Arrivée prévue à 12h45, pour un autre vol à 13h50. Ou comment rentrer en France pas très serein, sauf pour Antoine qui est venu en voiture.
Le long du vol, je croise les doigts pour que mon train soit en retard, après tout, ça arrive souvent.

Nous commençons l’atterrissage, je scrute le ciel, le sol et l’heure. V’la ti pas que je vois un train partir, je re-regarde l’heure… « C’est le mien ». KA sont hilares. Bon, dès que je capte du réseau, je regarde les prochains trains en partance de Roissy pour Angers. Le prochain ? A 19h, pour la belle somme de 90€ et deux correspondances. Bah non. Trop cher et attendre 6h à Roissy, c’est un peu long.

SMS Maman : « J’ai loupé mon train »
SMS à Louise : « Dommage ! »

On va déjà raccompagner Kris pour son prochain vol. En passant par les chemins de transfert, ça va être easy, son vol est assuré…
… sauf que l’on sait pas ce qu’on a foutu mais on a quitté la zone internationale. C’est parti pour le sprint d’enfer au terminal 2F depuis le terminal 2B. 10 min. En arrivant aux contrôles, blindé de monde. C’est sur un au revoir très furtif que l’on laisse Kris repartir.

C’est également rapide de mon côté : j’ai repéré un TGV à Montparnasse, départ 14h30 pour une trentaine d’euros. Sachant qu’il faut que je prenne le RER + métro, ce n’est pas gagné mais je tente. C’est aussi rapidement que dis au revoir à Antoine.
Un déchirement. J’aurais préféré des au revoir moins précipités…

Gling Gling, 10€30 pour retourner à Paris, je m’estime heureuse que le RER parte rapidement. Une fois Gare du Nord, je tape un sprint pour chopper la ligne 4. Encore une fois, j’arrive au bon moment.

Puis une fois à Montparnasse, il faut remonter à la gare. Aaaah je ne vais jamais y arriver… Je regarde furtivement les panneaux, la voie du TGV est déjà annoncée, je me place devant les portiques, il me reste 9 minutes pour acheter mon billet et monter dans le train. En 2 min c’est plié, je marche vers mon wagon et m’écroule dans mon siège. Soulagement.

SMS Maman : « c’est bon j’ai un autre train, arrivée à 16h07 ».
J’ai à peine fermé les yeux que me voilà déjà de retour à Angers.

« Alors, ton vol a eu une heure de retard, tu as loupé ton train, et tu arrives à Angers avant l’heure initialement prévue » .
Eh ouais, je suis trop forte 😎



Et qu’en est-il pour Antoine et Kris ?

Antoine a appelé la navette du parking afin qu’on vienne le récupérer. Comme on était au terminal 2F, il a demandé à ce qu’on vienne le récupérer ici, si possible. Déjà, au téléphone, ce n’était pas un ton très sympathique. Mais alors, quand la navette est arrivée, il s’est fait pourrir tout le long du retour car il n’a pas prévenu qu’il était seul (comment fallait deviner ?). De nouveau très agréable cette navette…

On ne vous recommande absolument pas ce parking (So Parking Roissy).

Kris s’est vu refusé son bagage à main (qui avait été accepté pour les deux vols allers et le matin même…), il a du rebrousser chemin pour la faire enregistrer en soute. Gling gling 40 € et un vol choppé in extremis.

A son arrivée, son bagage n’était pas dans l’avion. Air France l’a retrouvé 3j plus tard et expédié 2j plus tard chez la voisine (alors qu’il n’avait pas demandé cette adresse…).

Et quelques jours après encore, Kris a découvert des paiements bizarres sur son compte bancaire, en $ CAN et qui ont eu lieu pendant le voyage…



Malgré un retour bien pourri, qu’on n’a qu’une seule hâte : repartir !


FIN

C'est sur ces belles paroles que je conclue ce magnifique voyage au Danemark 🇩🇰

Je vous remercie pour vos commentaires et de m'avoir lu ; j'espère que ça a donné des idées et des envies de découvrir ce beau pays si particulier ! 🥰
 
Jusqu'au bout du bout tu nous donne d'excellents TRs ! Je ne sais pas d'où tu sors le temps de pondre de reports si qualitatifs

Merci et hâte de lire tes prochaines aventures
 
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Réactions: SFMM2
Jusqu'au bout du bout tu nous donne d'excellents TRs ! Je ne sais pas d'où tu sors le temps de pondre de reports si qualitatifs

Merci et hâte de lire tes prochaines aventures

Merci ☺️ Ça me prend beaucoup de temps, en général j'y passe mes soirées et quelques week-end ! Mais depuis septembre, j'ai un planning travail / activités sportives (très) chargé et je galère à trouver du temps pour correctement rédiger les trois autres petits TR prévus. Mais je me suis donnée comme objectif de les terminer avant la fin de l'année 💪

Génial ce TR par contre il faudrait songer a partir plus souvent qu'on est encore plus de TR de ta part ;)

Les trips 2023 se forment déjà 😉 🥰 💸
 
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Réactions: bartoshaq