26 mai – Fårup Sommerland
Retrouvailles de traditions
7h, le réveil est difficile. La nuit fut d’une traite mais les jours accumulés commencent à se faire ressentir. Je pars me préparer et boucle déjà la valise, il n’y a plus qu’à petit dej’, préparer les sandwich, faire la vaisselle, revérifier les niveaux d’huile… bref plein de choses avant de pouvoir décoller. 2-3 tartines de confiture et le donut fera l’affaire. Pour les sandwich ce jour : avocat, tomates, salade, fromage et sauce creamy deluxe (pas celle en provenance directe du McDo, mais la sauce achetée par hasard y ressemble comme deux gouttes d’eau).
On remplit les bouteilles d’eau, nous voilà prêts à charger la voiture. Le niveau du liquide de refroidissement n’a pas bougé, idem pour l’huile moteur. Allons toucher du bois. Presque 9h, nous mettons les voiles pour Fårup : Fønix, Lynet ou encore Orkanen nous attendent !
On remet de l’essence, le réservoir commence à crier famine. 2€22 le litre. Gloups. Pas de problème sur la route, même si l’on reste toujours sur nos gard… «
Vidanger huile moteur dans 800km ». Pouvait pas vidanger la voiture avant de nous la louer avec un nombre illimité de km ??
Fønix se voit de loin, on approche !
Nous arrivons sur les coups de 9h45. Des voitures se stationnent sur les bas côtés, avant les portiques du parking. Hein ? Mais le parking est payant ? J’avais vu pourtant gratuit… On n’est plus à ça près de payer un parking…
«
Hello, for one car please ». «
Hey, how many are you ? ». Le parking est en fonction du nombre de personne dans la voiture ? … Et non, on achète directement les entrées, et le parking est bel et bien gratuit. … Mais pourquoi toutes ces voitures sur les bas côtés alors ?
C’est qu’il ne fait pas chaud. Écharpe et manteau au ras du cou fortement conseillé. Des gants seraient un plus… Merci Antoine
Cela dit, la journée s’annonce très ensoleillée !
C’est par où que l’on scanne le ticket ? Nul part, il n’y a pas de portiques entre le parking et l’entrée. … … Des danois malhonnêtes, ça existe ?
La musique d’accueil s’encre facilement dans la tête, et vu que c’est une boucle de 2 minutes, ça peut vite devenir agaçant. Arrêt pipi avant de suivre Antoine qui a étudié en long, large et travers le plan du parc pour optimiser la route jusqu’à Fønix. Vu qu’il n’est pas tout à fait 10h, on patiente sagement derrière la corde. La foule est beaucoup plus calme que la veille. Ici, ce sont des familles avec de jeunes enfants.
Driiiiing, allez, vous pouvez y aller. On se fait un peu doubler mais sans bousculades. Le parc est très boisé mais plutôt silencieux. On prend à peine le temps de regarder ce qu’il y a autour de nous vu que l’on est borné sur notre objectif : Fønix.
Et le voilà, qu’il est beau ! Tout de vert et de gris, il se fond bien avec le contour du parc. Bon, on ira voir ça de près plus tard, il y a déjà 15 min d’attente. Un bon parc à bœuf puis une fois à l’intérieur, un escalier qui mène au quai. 1er rang svp. Ici aussi, on peut choisir. La gare est sommairement décorée, ça fait le taff.
Nous retrouvons ces harnais Vekoma aux vestes souples, mais encore + souples que sur Lech ou bien Formula One. Le plastique est entouré de polyester et les harnais m’ont l’air plus fins. Enfin, sans harnais, ce serait encore mieux.
Nous quittons la gare par une petite descente et un virage vers la gauche pour atteindre le lift. 40m de haut et une drop qui ne paie pas de mine pour donner le rythme de ce vol.
Le demi-loop allongé, tout en hangtime et se contorsionnant donne un moment planant avant de replonger vers le sol, tel un phénix planant avant de plonger vers sa proie.
Nous reprenons une bosse, délivrant déjà un airtime avant de basculer sur la droite pour enchaîner avec une heartline roll digne de ce nom. S’en suit un double down qui, à mon avis, ne sera pas avare en airtime plus tard dans la journée.
Le classique passage en inversion dans la gare avant de continuer sa course au ras du sol entre virages relevés et bunny hops. Et le phénix a fini sa chasse, vainqueur.
L’ensemble est beaucoup plus agréable et maîtrisé que Lech, que ce soit au niveau de la vitesse, des G, des changements de directions… ça glisse comme du savon, les harnais se font presque oublier durant le ride…
J’ai bien envie de le rider de nouveau mais j’ai déjà un mal de crâne qui s’installe…
Et voilà fallait bien que ça arrive… Les gars se font plaisir au dernier rang (visibles en orange sur les précédentes photos).
Il y a une boutique souvenirs non loin du stand photo : tee-shirt, sacs, magnets… il y aura de quoi ramener quelque chose.
Nous retrouvons un étang d’eau avec des canoës, vu la super expérience de la veille, on n’hésite pas une seconde à embarquer dans un
Kanoer.
Une fois de plus, c’est un opérateur âgé qui nous assiste afin de ne pas tomber. Au milieu, la meilleure place. Et c’est parti pour la balade aquatique ! On n’a juste pas pris en compte un facteur primordial, présent depuis le début de la journée : le vent. Les gars ont du mal à se diriger correctement, et on se retrouve vite à percuter le bord, à se prendre quelques feuillages, sans compter le fait que ça tangue facilement… vu la vie dans l’étang on ne souhaite ABSOLUMENT PAS tomber
KA retrouvent la maîtrise, on finit tranquillement le tour, qui nous donne un point de vue tout en long sur Saven.
Canoë rendu sans incident, nous décidons de basculer de l’autre côté du parc. Le parc est plutôt en longueur, avec l’entrée « au milieu », un peu à la manière de Slagharen. Nous repassons aux toilettes de l’entrée.
On a beau être un jour férié, la foule est dissipée et pas en masse.
Nous faisons un arrêt au kiddie,
Pindsvinet, bien planqué dans la verdure et pratiquement invisible sur le plan. C’est le même modèle de kiddie qu’à PAM, et que l’on doit retrouver dans d’autres parcs. +1
Nous continuons la marche jusqu’au fond du parc, où se situe Orkanen, le 1er modèle du SFC Vekoma, dont plusieurs modèles sont été vendus depuis (coucou Orochi) et Falken, le wooden S&S. Les deux affichent des temps d’attente ne dépassant pas 15 min.
Commençons par Orkanen. Posé sur l’eau, il ne paie pas de mine ! La file d’attente longe en partie le coaster. Vu qu’il n’y a personne, on ne prend pas le temps de le prendre en photo, pour l’instant. La gare est assez sobre : on se retrouve dans une sorte de cabane de pêcheurs, prêts à aller pêcher du poisson.
C’est un modèle que je connais bien, pour avoir fait Dragon à Energylandia ou plus récemment, l’année dernière, Orochi au Parc du Bocasse. Le world first tient ses promesses : une drop sans airtime, un premier virage qui donne des G+, une balade en vitesse constante, peu de vibrations. Coaster idéal pour les familles !
Il n’y a plus qu’à enchaîner avec Falken. On arrive très vite sur le quai, direction les premiers rangs. « EXTRA TOUR EXTRA TOUR », si ça quémande un EXTRA TOUR, c’est que ça doit être un bon petit wooden, ou alors ils ont des goûts de chiottes. C’est OK pour leur faire faire un tour de plus.
A nous maintenant, je laisse KA devant, afin d’utiliser ma traditionnelle méthode.
C’est un parcours traditionnel en out and back, avec une hauteur culminante pas si élevée que ça, mais qui suffit à donner la vitesse nécessaire à ce putain de caddie de course de parcourir ces rails en Lego. EeeeEeeeEeeEee c’est désagréable au possible, même si mon cul ne touche pas le siège, je sens le dossier me percuter le dos, j’en attrape des fourmis aux pieds.
C’est dommage car le coaster a plusieurs doubles up & down, sans perte de vitesse mais on se fait secouer (pas dans le bon sens) comme pas permis. Moralité : ces visiteurs ont des goûts de chiottes
A moins qu’on ne refasse Orkanen dans l’après-midi, on ne reviendra pas dans cette zone. Il est 12h et on a besoin de faire une bonne pause, ou une activité vraiment pépouze alors.
Ce sera
Golf øen, situé sur une petite île. Chacun y va de son mieux et dégaine tous les skills inimaginables pour mettre la baballe dans le troutrou avec le moins de coups possibles
Obstacles, tremplins, mini rivière… Après 1h de compétition acharnée, je vous annonce me retrouver sur le podium
ah... oui, on est 3.
Bref, je vous annonce aussi qu’on a la dalle. On se trouve une table à l’ombre proche du kiddie. Les sandwichs… ah bah ils sont déjà mangés. On se fait menacer par les aiguilles de pins. On ne tarde pas trop.
On se prend également des uppercut de la part d’un niglo
Qu’est-ce que l’on peut faire ? Fårup Rafting juste après manger ? Il n’y a personne. D’extérieur, les bouées ont une bonne vitesse, le courant est fort. De la thématisation est présente, il n’y a plus qu’à tester. Embarquement immédiat, on se fait rapidement éclabousser par des jets d’eau sortis du mur. Oh, si ça commence comme ça, on va finir rincer ! Puis la balade continue. Ça tape assez violemment sur les côtés mais plus rien ne se passe. Tant mieux, car on n’est pas mouillés ? Tant pis, car c’est frustrant pour un raft ?
A faire dans l’après-midi… Le bateau, le pédalo ? Les deux ?
Nous coupons à travers la forêt pour rejoindre la zone de
Lynet. Encore une montagne russe qui, pendant pas mal de temps, me faisait de l’œil. Sûrement à cause d’un reportage sur M6 qui a désormais plus d’une décennie. Le premier launch coaster de Gerstlauer, rien que ça !
Presque pas d’attente, des danois sages, pas de musique, rien, une gare vide et sombre ; le seul bruit étant celui des trains quittant la gare en dropant et rejoignant le launch… Étrange.
On ne refait qu’un avec ces gros harnais Gerst, est-ce qu’on va se prendre des mandales ? Oh, je pense que oui. Est-ce que je suis mauvaise langue ? Oh, je pense que non.
C’est parti pour la prise de vitesse et le launch, qui est bon et suffisant pour passer le petit top hat. La redescente se fait en léger floating, mais la bosse qui suit procure un airtime très surprenant, inattendu au vu de sa puissance… Puis après ça se gâte.
Après cette bosse, nous remontons sur les freins de mi-parcours, avant de prendre notre première baffe lors du virage vers la droite. Nous enchaînons sur un Zero-G-roll, l’entrée dans l’inversion se fait non sans d’autres baffes. La sortie également. Nous attaquons rapidement après un virage sur le corskcrew, lui aussi non avare en baffes. Une seconde zone de freins de mi-parcours, pour fini sur une heli-i-i-i-i-i-x avant de retourner en gare.
Très déçue par Lynet. L’autre attraction étant un gerbotron de compétition (un Afterburner), nous quittons la zone sans vouloir y remettre les pieds.
Vu que le mal de crâne a l’air de vouloir s’installer pour LA, nous retournons à la voiture, en passant par les chiottes, prendre quelques cachetons afin de tenir jusqu’à la fin de la journée
Nous attendons Kris à l’entrée. Quelle erreur, on va devoir se coltiner la musique dans la tête jusqu’à la fin de la journée.
Nous retournons dans la partie la plus fournie, en direction du Family Boomerang Vekoma,
Saven. Un petit 1/4 d’heure d’attente.
On se place à l’arrière du train, ça fait toujours un train de distance en moins à faire en marche arrière. Le lâcher est doux, le train parcourt les rails à vitesse modérée et sans vibrations. Tunnel, jeux de fumées, photo on-ride, nous arrivons rapidement sur la flèche, avant de repartir en arrière. Ce n’est définitivement pas un mode qui me convient. Sur ce modèle, c’est malgré tout supportable.
Nous traversons la zone pour enfants pour rejoindre la prochaine montagne russe, Mine Expressen. Première montagne russe du parc a avoir ouvert en 1992. Le layout est identique à celui de Slagharen. Qu’importe les rangées, on est là pour le +1. Ça tapote un peu, on peut se prendre des branches d’arbres si on lève les bras. +1
Il est à peine 14h15 et il nous reste un crédit, Flagenmusen, un énième spinning Reverchon. Ça peut attendre…
On se pavane dans le parc et décidons de faire les attractions qui nous passent sous la main et qui peuvent nous intéresser.
Comme Raevens Hule, cette fun house plutôt courte, où l’on retrouve une pièce biscornue que je zappe très rapidement, mon cerveau n’ayant pas envie de devenir handicapé.
Retrouvant la lumière du jour, on s’engouffre dans Skattejagten, un labyrinthe, situé juste à côté. Le cadeau à la fin du parcours ? Un toboggan. GO ! 4 voies possibles, il faut que j’explore les trois mauvaises… je rejoins les gars qui m’attendent pour glisser. Un toboggan sans plus. Fini ? Non, du tout !
Nous faisons face à un parcours d’obstacles et d’accrobranche, mur d’escalade et autres tyroliennes, le tout pas très haut du sol afin d’éviter de grosses blessures. Nous jouons le jeu à cœur vaillant et nous voilà amenés à marcher en équilibre sur des poutres, à traverser tout un mur sans toucher le sol, à marcher dans des filets, sauter sur des planches à ressorts…
Nous devons franchir un cours d’eau. Plusieurs solutions : la poutre, protégée par un filet ou bien les barres suspendues, sans protection. Oui oui, vous avez bien lu !
… et bien vu !
J’hésite grandement à le faire, mais le fait de ne pas vouloir terminer la journée le slip trempé aura raison de moi.
Nous apercevons au loin le bateau à explorer. Une fois à bord, c’est sympa, mais sans trop de déco finalement. On n’y reste pas longtemps, on a un radeau à prendre.
Nous arrivons sur la zone des tyroliennes. KA font la course, ça n’est pas trop rouillé. Je prends place. Antoine souhaite me donner de l’élan en me tirant en arrière par mon sac. CRAC. Oops… Naaaaan. Que… Mon sac ! Une bretelle à moitié craqué. Mon fidèle compagnon, résiste !
Nous poursuivons sur des obstacles suspendus, même si c’est à 50cm du sol, on va se tordre une cheville. On coupe court et grimpons dans les arbres, suspendus dans les filets… A croire que l’on est en contresens. On redescend et… mmm… on revient au toboggan initial. Comment fait-on pour sortir de là ? Il n’y a pas de fin de parcours ? Pas le choix, on coupe aussi ici.
On est resté une heure à faire les aventuriers, mine de rien ! Il reste quoi à créditer ? Ah oui… Flagermusen
15 min d’attente dans un parc à bœuf, avec magnifique vue sur engin de torture. Avant d’entrer dans la gare, un poteau dé-gueu-lasse enduit de chewing-gum prône. A en faire pâlir une attraction de PAv…
C’est non sans crainte qu’on pose nos beaux fessiers dans ces wagons. Plus qu’à espérer… Je switche la première partie, j’aurais bien aimé switché la seconde mais ça n’aurait pas été drôle. Un spin totalement fou, presqu’aussi puissant que celui d’Han Katten. Une horreur
Stop. Fini. Ok, on a fait tous les crédits. 15h45, soufflons. Nous nous pointons dans une zone du parc planquée, qui comporte le flume, layout identique de Bonbonland et de Djurs. Ils se sont passés le mot ou bien envoyé un super commercial qui a raflé tous les contrats ? On passe notre tour pour cette fois. On jette un oeil dans la boutique souvenirs. Nop, pas de sac à dos. La visite de cette zone est très brève.
Nous revenons autour du bateau et des pédalos.
Cykelbåde. Il y en a peu de dispo, et surtout peu qui ont l’air d’être correct. On y monte à trois, comme à Bonbonland. Le truc est déjà plein de flotte. On enlève le cordage. Les gars commencent à reculer, je gouverne.
Il y a quelque chose qui cloche. En pédalant, beaucoup trop d’eau rentre, sans en ressortir. Je galère à le diriger. On revient de suite au quai pour en prendre un autre. Un des employés passe l’aspirateur dans chacune des embarcations. On en prend un tout sec et c’est reparti pour le tour.
Et c’est reparti pour la flotte. Ça, on a compris que c’est normal ; par contre pour le gouvernail, ça met beaucoup de temps à réagir. On ne manque pas de rentrer dans d’autres pédalos ou dans des passerelles etc. Le tour n’est pas plaisant, on expédie ça vite fait avant de retrouver la terre ferme.
Plan du parc ! Après analyse, on a fait tout ce qu’on voulait et vu qu’il est 16h30, on décide de finir la journée sur Fønix !
Nous revenons sur les lieux de voltige. 45 min. Mais j’ai comme un manque. Il y a quelque chose que je n’ai pas encore fait depuis le début de ce trip… ! Dormir sur un banc. Et dormir à proximité de Fønix me bercerait. Je laisse les gars entrer dans la file ; de mon côté, je cherche le meilleur spot pour dormir. Les bancs sous Fønix. sont tous pris. Je me rabats vers le restaurant, aligne 4 chaises, pose le sac en guise d’oreiller. Il y a du soleil et du vent. Je mets mes lunettes de soleil, enroule mon foulard autour de mon nez et ma bouche pour éviter les coups de soleil. Je m’allonge… qu’est-ce que je suis bien, bordel ! Le bonheur, je me laisse porter par le cri des passagers, par le bruit de la chaîne, du glissement des trains, du…
Hein ? Ah, j’ai cru entendre KA, … il est quelle heure ? 17h20. Effectivement, c’est probable. Je me redresse et balaie l’environnement du regard. Ils sont au loin en train de me chercher
«
Alors, la sieste ? » «
Parfaite ! » On peut aller rider
Fønix tous les 3. L’attente a baissé à 20 min, la foule commençant à quitter le parc. Je redemande le 1er rang, j’ai peur qu’au dernier rang ça soit un peu trop intense malgré la sieste « réparatrice ».
On peut dire que ce ride réveille : les éléments sont pris plus rapidement, tout en conservant cette douceur de glisse. On apprécie ses airtimes plus prononcés, ces virages donnant plus de G sans pour autant se sentir agressé. A croire que le phénix prend beaucoup soin de ces passagers voulant le dompter.
Domptage avec zénitude
17h45, un autre tour pour les gars, c’est bon pour moi. Je les attends sagement près de l’entrée de la file, me délectant, yeux ouverts, du bruit et du train de Fønix.
C’était leur dernier ride de la journée, il est temps d’aller acheter quelques souvenirs : totebag, tee-shirt, magnet… Les prix sont abordables (20 € le t-shirt de mémoire). Nous retournons également à la boutique principale à l’entrée, il y a plein de choix.
Dernier passage aux toilettes (le même chiotte toute la journée) et rejoignons la voiture, en quête d’une supérette pour les courses de ce soir et demain.
«
Hello, s’cuz me, can u take us in photo with the whole entrance plz? »
Yes, of course
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Conclusion sur le parc
Tout comme son confrère Djurs Sommerland, Fårup Sommerland est un parc où il fait bon de se promener, qui est très boisé et qui ne manque pas de place pour se poser tranquillement si besoin.
8 montagnes russes également, pour tous les goûts aussi, avec Lynet et l’ajout de Fønix cette année côté sensation.
Il manque cependant d’ambiance sonore : une fois passé l’entrée et sa boucle de 2 minutes, plus rien. Sur le coup, on s’était dit que c’était un jour férié et que c’était donc normal. Mais après renseignements auprès d’autres coastersfan, non, il n’y a pas de musique dans les allées.
Deux coasters m’ont bien déçu : Lynet & Falken. Soit je deviens trop sensible, soit je deviens trop exigeante. Ou les 2. Mais la belle surprise fut le parcours aventure : ça change de se dégourdir de la sorte sur un si grand parcours !
Nous avons été un peu moins emballés par ce parc, qui reste à faire malgré tout !! Comme nous avons fait Djurs la veille, la comparaison est inévitable.
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Ce sera un Spar non loin du parc. Au menu ce soir : roulés à la saucisse, crudités. Un classique. Et pour les sandwich de demain : salami, tomates, fromage et salade. Un classique aussi.
Sur le chemin, nous croisons le plus grand château de sable au monde, c’est assez impressionnant. Comment le tout tient en cas de pluie ?
Plus d’une heure de route nous attend, direction le parc naturel de Thy. Nous avons réservé une cabane dans un camping abandonné (mais racheté par un couple qui en fait désormais du Airbnb). L’hôte nous précise que si l’on veut fermer la porte « à clé », il y a un cadenas mais qu’elle a laissé la porte ouverte. Encore une preuve indéniable de confiance.
Nous arrivons sur les lieux, il y a très peu de logements « physiques » et nous sommes seuls. Du calme, encore ! Effectivement, le logement est ouvert, le cadenas dehors. La cabane est très bien aménagée : cuisine, salon, salle de bain, une chambre et 2 mezzanines, accessibles par un escalier amovible (nb : ne soyez pas bourré si vous grimpez dessus).
On ne tarde pas à se faire à manger, la faim arrivant. Une petite Breezer orange pour accompagner le tout. Le temps de la cuisson des roulés, on tape l’apéro avec le restant de saucisses, à piquer avec euh, bien ce qu’il y a donc ce sera des allumettes. Rien de plus simple pour un repas à la bonne franquette.
Il reste quelques roulés, ce sera pour demain matin. Pas de programme spécifique pour demain, si ce n’est d’aller marcher. Le temps n’est pas dégueu. On verra sur place quelle randonnée on fera !
22h30, extinction des feux !