Daaanemark ! Mai 2022

Alors on me le dit souvent que j'ai une mĂ©moire "exceptionnelle", mais moi je ne trouve pas 😅
Disons que je retiens beaucoup mieux les choses & événements qui m'impactent, qui me transcendent, que je vis.

Pour la rédaction des TR, je prends d'abord une feuille puis je me laisse aller au fil de mes souvenirs & des détails à la con comme on pourrait dire mais qui apportent le relief à nos aventures. Je rédige d'abord pour moi et les personnes qui ont vécu le voyage, donc je peux comprendre qu'un lecteur puisse s'interroger sur l'utilité de la quantité improbable de détails. Mais c'est mon style et ça ne risque pas de changer !

Ensuite, je mets en page et illustre le tout avec photos et quelques GIFs.

Ça prend beaucoup de temps mais ce n'est pas une perte de temps 😉
Il nw faut surtout pas que ca change, tes récits sont supers, je les lis tous et entiÚrement, avec beaucoup de plaisir et d'admiration pour la somme de details que tu mets dedans. Donc merci Louise pour tout ce temps que tu passes a nous faire vivre vos aventures. Vraiment
 
"je peux comprendre qu'un lecteur puisse s'interroger sur l'utilité de la quantité improbable de détails. Mais c'est mon style et ça ne risque pas de changer !"

Et bien ne change rien ! C'est pour ça que c'est aussi agréable à lire.

Et je dois dire que ce récit m'a inspiré pour aller tùter du coaster danois :p
 
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Je valide Ă©galement, sur Captain Coaster on a la nouvelle maniĂšre de raconter ses expĂ©riences, Coaster par Coaster, ici avec tes TR ce sont encore de vrais rĂ©cits de voyages âœŒïžđŸ™‚
 
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Louise, je tiens a rajouter que: tu le sais, je n'habite pas en Europe et je ne suis plus vraiment en train de voyager avec un budget serre comme le votre....
Ce que je veux dire c'erst que je lis tes récits UNIQUEMENT pour le storytelling et les images. Pas pour les infos, meme si parfois tu es dans des parcs super obscurs dont j'oublie les noms et l'existence assez rapidement.

Voila voila
 
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26 mai – FĂ„rup Sommerland


Retrouvailles de traditions


7h, le rĂ©veil est difficile. La nuit fut d’une traite mais les jours accumulĂ©s commencent Ă  se faire ressentir. Je pars me prĂ©parer et boucle dĂ©jĂ  la valise, il n’y a plus qu’à petit dej’, prĂ©parer les sandwich, faire la vaisselle, revĂ©rifier les niveaux d’huile
 bref plein de choses avant de pouvoir dĂ©coller. 2-3 tartines de confiture et le donut fera l’affaire. Pour les sandwich ce jour : avocat, tomates, salade, fromage et sauce creamy deluxe (pas celle en provenance directe du McDo, mais la sauce achetĂ©e par hasard y ressemble comme deux gouttes d’eau).

On remplit les bouteilles d’eau, nous voilĂ  prĂȘts Ă  charger la voiture. Le niveau du liquide de refroidissement n’a pas bougĂ©, idem pour l’huile moteur. Allons toucher du bois. Presque 9h, nous mettons les voiles pour FĂ„rup : FĂžnix, Lynet ou encore Orkanen nous attendent !

On remet de l’essence, le rĂ©servoir commence Ă  crier famine. 2€22 le litre. Gloups. Pas de problĂšme sur la route, mĂȘme si l’on reste toujours sur nos gard
 « Vidanger huile moteur dans 800km ». Pouvait pas vidanger la voiture avant de nous la louer avec un nombre illimitĂ© de km ??

FĂžnix se voit de loin, on approche !

Nous arrivons sur les coups de 9h45. Des voitures se stationnent sur les bas cĂŽtĂ©s, avant les portiques du parking. Hein ? Mais le parking est payant ? J’avais vu pourtant gratuit
 On n’est plus Ă  ça prĂšs de payer un parking


« Hello, for one car please ». « Hey, how many are you ? ». Le parking est en fonction du nombre de personne dans la voiture ? 
 Et non, on achĂšte directement les entrĂ©es, et le parking est bel et bien gratuit. 
 Mais pourquoi toutes ces voitures sur les bas cĂŽtĂ©s alors ?
C’est qu’il ne fait pas chaud. Écharpe et manteau au ras du cou fortement conseillĂ©. Des gants seraient un plus
 Merci Antoine 🙂 Cela dit, la journĂ©e s’annonce trĂšs ensoleillĂ©e !

C’est par oĂč que l’on scanne le ticket ? Nul part, il n’y a pas de portiques entre le parking et l’entrĂ©e. 
 
 Des danois malhonnĂȘtes, ça existe ? 😳

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La musique d’accueil s’encre facilement dans la tĂȘte, et vu que c’est une boucle de 2 minutes, ça peut vite devenir agaçant. ArrĂȘt pipi avant de suivre Antoine qui a Ă©tudiĂ© en long, large et travers le plan du parc pour optimiser la route jusqu’à FĂžnix. Vu qu’il n’est pas tout Ă  fait 10h, on patiente sagement derriĂšre la corde. La foule est beaucoup plus calme que la veille. Ici, ce sont des familles avec de jeunes enfants.

Driiiiing, allez, vous pouvez y aller. On se fait un peu doubler mais sans bousculades. Le parc est trĂšs boisĂ© mais plutĂŽt silencieux. On prend Ă  peine le temps de regarder ce qu’il y a autour de nous vu que l’on est bornĂ© sur notre objectif : FĂžnix.​

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Et le voilĂ , qu’il est beau ! Tout de vert et de gris, il se fond bien avec le contour du parc. Bon, on ira voir ça de prĂšs plus tard, il y a dĂ©jĂ  15 min d’attente. Un bon parc Ă  bƓuf puis une fois Ă  l’intĂ©rieur, un escalier qui mĂšne au quai. 1er rang svp. Ici aussi, on peut choisir. La gare est sommairement dĂ©corĂ©e, ça fait le taff.

Nous retrouvons ces harnais Vekoma aux vestes souples, mais encore + souples que sur Lech ou bien Formula One. Le plastique est entourĂ© de polyester et les harnais m’ont l’air plus fins. Enfin, sans harnais, ce serait encore mieux.
Nous quittons la gare par une petite descente et un virage vers la gauche pour atteindre le lift. 40m de haut et une drop qui ne paie pas de mine pour donner le rythme de ce vol.​

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Le demi-loop allongĂ©, tout en hangtime et se contorsionnant donne un moment planant avant de replonger vers le sol, tel un phĂ©nix planant avant de plonger vers sa proie.​

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Nous reprenons une bosse, dĂ©livrant dĂ©jĂ  un airtime avant de basculer sur la droite pour enchaĂźner avec une heartline roll digne de ce nom. S’en suit un double down qui, Ă  mon avis, ne sera pas avare en airtime plus tard dans la journĂ©e.​

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Le classique passage en inversion dans la gare avant de continuer sa course au ras du sol entre virages relevĂ©s et bunny hops. Et le phĂ©nix a fini sa chasse, vainqueur.​

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L’ensemble est beaucoup plus agrĂ©able et maĂźtrisĂ© que Lech, que ce soit au niveau de la vitesse, des G, des changements de directions
 ça glisse comme du savon, les harnais se font presque oublier durant le ride

J’ai bien envie de le rider de nouveau mais j’ai dĂ©jĂ  un mal de crĂąne qui s’installe
 đŸ€Ż Et voilĂ  fallait bien que ça arrive
 Les gars se font plaisir au dernier rang (visibles en orange sur les prĂ©cĂ©dentes photos).

Il y a une boutique souvenirs non loin du stand photo : tee-shirt, sacs, magnets
 il y aura de quoi ramener quelque chose.
Nous retrouvons un Ă©tang d’eau avec des canoĂ«s, vu la super expĂ©rience de la veille, on n’hĂ©site pas une seconde Ă  embarquer dans un Kanoer.​

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Une fois de plus, c’est un opĂ©rateur ĂągĂ© qui nous assiste afin de ne pas tomber. Au milieu, la meilleure place. Et c’est parti pour la balade aquatique ! On n’a juste pas pris en compte un facteur primordial, prĂ©sent depuis le dĂ©but de la journĂ©e : le vent. Les gars ont du mal Ă  se diriger correctement, et on se retrouve vite Ă  percuter le bord, Ă  se prendre quelques feuillages, sans compter le fait que ça tangue facilement
 vu la vie dans l’étang on ne souhaite ABSOLUMENT PAS tomber 🙏

KA retrouvent la maĂźtrise, on finit tranquillement le tour, qui nous donne un point de vue tout en long sur Saven.​

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CanoĂ« rendu sans incident, nous dĂ©cidons de basculer de l’autre cĂŽtĂ© du parc. Le parc est plutĂŽt en longueur, avec l’entrĂ©e « au milieu », un peu Ă  la maniĂšre de Slagharen. Nous repassons aux toilettes de l’entrĂ©e.​

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On a beau ĂȘtre un jour fĂ©riĂ©, la foule est dissipĂ©e et pas en masse.

Nous faisons un arrĂȘt au kiddie, Pindsvinet, bien planquĂ© dans la verdure et pratiquement invisible sur le plan. C’est le mĂȘme modĂšle de kiddie qu’à PAM, et que l’on doit retrouver dans d’autres parcs. +1 ✅

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Nous continuons la marche jusqu’au fond du parc, oĂč se situe Orkanen, le 1er modĂšle du SFC Vekoma, dont plusieurs modĂšles sont Ă©tĂ© vendus depuis (coucou Orochi) et Falken, le wooden S&S. Les deux affichent des temps d’attente ne dĂ©passant pas 15 min.​

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Commençons par Orkanen. PosĂ© sur l’eau, il ne paie pas de mine ! La file d’attente longe en partie le coaster. Vu qu’il n’y a personne, on ne prend pas le temps de le prendre en photo, pour l’instant. La gare est assez sobre : on se retrouve dans une sorte de cabane de pĂȘcheurs, prĂȘts Ă  aller pĂȘcher du poisson.​

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C’est un modĂšle que je connais bien, pour avoir fait Dragon Ă  Energylandia ou plus rĂ©cemment, l’annĂ©e derniĂšre, Orochi au Parc du Bocasse. Le world first tient ses promesses : une drop sans airtime, un premier virage qui donne des G+, une balade en vitesse constante, peu de vibrations. Coaster idĂ©al pour les familles !​

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Il n’y a plus qu’à enchaĂźner avec Falken. On arrive trĂšs vite sur le quai, direction les premiers rangs. « EXTRA TOUR EXTRA TOUR », si ça quĂ©mande un EXTRA TOUR, c’est que ça doit ĂȘtre un bon petit wooden, ou alors ils ont des goĂ»ts de chiottes. C’est OK pour leur faire faire un tour de plus.​

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A nous maintenant, je laisse KA devant, afin d’utiliser ma traditionnelle mĂ©thode.

C’est un parcours traditionnel en out and back, avec une hauteur culminante pas si Ă©levĂ©e que ça, mais qui suffit Ă  donner la vitesse nĂ©cessaire Ă  ce putain de caddie de course de parcourir ces rails en Lego. EeeeEeeeEeeEee c’est dĂ©sagrĂ©able au possible, mĂȘme si mon cul ne touche pas le siĂšge, je sens le dossier me percuter le dos, j’en attrape des fourmis aux pieds.​

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C’est dommage car le coaster a plusieurs doubles up & down, sans perte de vitesse mais on se fait secouer (pas dans le bon sens) comme pas permis. MoralitĂ© : ces visiteurs ont des goĂ»ts de chiottes đŸšœ

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A moins qu’on ne refasse Orkanen dans l’aprĂšs-midi, on ne reviendra pas dans cette zone. Il est 12h et on a besoin de faire une bonne pause, ou une activitĂ© vraiment pĂ©pouze alors.

Ce sera Golf Ăžen, situĂ© sur une petite Ăźle. Chacun y va de son mieux et dĂ©gaine tous les skills inimaginables pour mettre la baballe dans le troutrou avec le moins de coups possibles ⛳

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Obstacles, tremplins, mini riviĂšre
 AprĂšs 1h de compĂ©tition acharnĂ©e, je vous annonce me retrouver sur le podium 😎 ah... oui, on est 3.
Bref, je vous annonce aussi qu’on a la dalle. On se trouve une table Ă  l’ombre proche du kiddie. Les sandwichs
 ah bah ils sont dĂ©jĂ  mangĂ©s. On se fait menacer par les aiguilles de pins. On ne tarde pas trop.​

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On se prend Ă©galement des uppercut de la part d’un niglo

Qu’est-ce que l’on peut faire ? FĂ„rup Rafting juste aprĂšs manger ? Il n’y a personne. D’extĂ©rieur, les bouĂ©es ont une bonne vitesse, le courant est fort. De la thĂ©matisation est prĂ©sente, il n’y a plus qu’à tester. Embarquement immĂ©diat, on se fait rapidement Ă©clabousser par des jets d’eau sortis du mur. Oh, si ça commence comme ça, on va finir rincer ! Puis la balade continue. Ça tape assez violemment sur les cĂŽtĂ©s mais plus rien ne se passe. Tant mieux, car on n’est pas mouillĂ©s ? Tant pis, car c’est frustrant pour un raft ?​

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A faire dans l’aprĂšs-midi
 Le bateau, le pĂ©dalo ? Les deux ?

Nous coupons Ă  travers la forĂȘt pour rejoindre la zone de Lynet. Encore une montagne russe qui, pendant pas mal de temps, me faisait de l’Ɠil. SĂ»rement Ă  cause d’un reportage sur M6 qui a dĂ©sormais plus d’une dĂ©cennie. Le premier launch coaster de Gerstlauer, rien que ça !

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Presque pas d’attente, des danois sages, pas de musique, rien, une gare vide et sombre ; le seul bruit Ă©tant celui des trains quittant la gare en dropant et rejoignant le launch
 Étrange.
On ne refait qu’un avec ces gros harnais Gerst, est-ce qu’on va se prendre des mandales ? Oh, je pense que oui. Est-ce que je suis mauvaise langue ? Oh, je pense que non.
C’est parti pour la prise de vitesse et le launch, qui est bon et suffisant pour passer le petit top hat. La redescente se fait en lĂ©ger floating, mais la bosse qui suit procure un airtime trĂšs surprenant, inattendu au vu de sa puissance
 Puis aprĂšs ça se gĂąte.​

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AprĂšs cette bosse, nous remontons sur les freins de mi-parcours, avant de prendre notre premiĂšre baffe lors du virage vers la droite. Nous enchaĂźnons sur un Zero-G-roll, l’entrĂ©e dans l’inversion se fait non sans d’autres baffes. La sortie Ă©galement. Nous attaquons rapidement aprĂšs un virage sur le corskcrew, lui aussi non avare en baffes. Une seconde zone de freins de mi-parcours, pour fini sur une heli-i-i-i-i-i-x avant de retourner en gare.​

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TrĂšs déçue par Lynet. L’autre attraction Ă©tant un gerbotron de compĂ©tition (un Afterburner), nous quittons la zone sans vouloir y remettre les pieds.

Vu que le mal de crĂąne a l’air de vouloir s’installer pour LA, nous retournons Ă  la voiture, en passant par les chiottes, prendre quelques cachetons afin de tenir jusqu’à la fin de la journĂ©e 💊 Nous attendons Kris Ă  l’entrĂ©e. Quelle erreur, on va devoir se coltiner la musique dans la tĂȘte jusqu’à la fin de la journĂ©e.

Nous retournons dans la partie la plus fournie, en direction du Family Boomerang Vekoma, Saven. Un petit 1/4 d’heure d’attente.​

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On se place Ă  l’arriĂšre du train, ça fait toujours un train de distance en moins Ă  faire en marche arriĂšre. Le lĂącher est doux, le train parcourt les rails Ă  vitesse modĂ©rĂ©e et sans vibrations. Tunnel, jeux de fumĂ©es, photo on-ride, nous arrivons rapidement sur la flĂšche, avant de repartir en arriĂšre. Ce n’est dĂ©finitivement pas un mode qui me convient. Sur ce modĂšle, c’est malgrĂ© tout supportable.​

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Nous traversons la zone pour enfants pour rejoindre la prochaine montagne russe, Mine Expressen. PremiĂšre montagne russe du parc a avoir ouvert en 1992. Le layout est identique Ă  celui de Slagharen. Qu’importe les rangĂ©es, on est lĂ  pour le +1. Ça tapote un peu, on peut se prendre des branches d’arbres si on lĂšve les bras. +1 ✅

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Il est Ă  peine 14h15 et il nous reste un crĂ©dit, Flagenmusen, un Ă©niĂšme spinning Reverchon. Ça peut attendre


On se pavane dans le parc et décidons de faire les attractions qui nous passent sous la main et qui peuvent nous intéresser.
Comme Raevens Hule, cette fun house plutĂŽt courte, oĂč l’on retrouve une piĂšce biscornue que je zappe trĂšs rapidement, mon cerveau n’ayant pas envie de devenir handicapĂ©.

Retrouvant la lumiĂšre du jour, on s’engouffre dans Skattejagten, un labyrinthe, situĂ© juste Ă  cĂŽtĂ©. Le cadeau Ă  la fin du parcours ? Un toboggan. GO ! 4 voies possibles, il faut que j’explore les trois mauvaises
 je rejoins les gars qui m’attendent pour glisser. Un toboggan sans plus. Fini ? Non, du tout !
Nous faisons face Ă  un parcours d’obstacles et d’accrobranche, mur d’escalade et autres tyroliennes, le tout pas trĂšs haut du sol afin d’éviter de grosses blessures. Nous jouons le jeu Ă  cƓur vaillant et nous voilĂ  amenĂ©s Ă  marcher en Ă©quilibre sur des poutres, Ă  traverser tout un mur sans toucher le sol, Ă  marcher dans des filets, sauter sur des planches Ă  ressorts
​

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Nous devons franchir un cours d’eau. Plusieurs solutions : la poutre, protĂ©gĂ©e par un filet ou bien les barres suspendues, sans protection. Oui oui, vous avez bien lu !​

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 et bien vu !

J’hĂ©site grandement Ă  le faire, mais le fait de ne pas vouloir terminer la journĂ©e le slip trempĂ© aura raison de moi.

Nous apercevons au loin le bateau Ă  explorer. Une fois Ă  bord, c’est sympa, mais sans trop de dĂ©co finalement. On n’y reste pas longtemps, on a un radeau Ă  prendre.

Nous arrivons sur la zone des tyroliennes. KA font la course, ça n’est pas trop rouillĂ©. Je prends place. Antoine souhaite me donner de l’élan en me tirant en arriĂšre par mon sac. CRAC. Oops
 Naaaaan. Que
 Mon sac ! Une bretelle Ă  moitiĂ© craquĂ©. Mon fidĂšle compagnon, rĂ©siste !
Nous poursuivons sur des obstacles suspendus, mĂȘme si c’est Ă  50cm du sol, on va se tordre une cheville. On coupe court et grimpons dans les arbres, suspendus dans les filets
 A croire que l’on est en contresens. On redescend et
 mmm
 on revient au toboggan initial. Comment fait-on pour sortir de lĂ  ? Il n’y a pas de fin de parcours ? Pas le choix, on coupe aussi ici.

On est resté une heure à faire les aventuriers, mine de rien ! Il reste quoi à créditer ? Ah oui
 Flagermusen

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15 min d’attente dans un parc Ă  bƓuf, avec magnifique vue sur engin de torture. Avant d’entrer dans la gare, un poteau dĂ©-gueu-lasse enduit de chewing-gum prĂŽne. A en faire pĂąlir une attraction de PAv
​

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C’est non sans crainte qu’on pose nos beaux fessiers dans ces wagons. Plus qu’à espĂ©rer
 Je switche la premiĂšre partie, j’aurais bien aimĂ© switchĂ© la seconde mais ça n’aurait pas Ă©tĂ© drĂŽle. Un spin totalement fou, presqu’aussi puissant que celui d’Han Katten. Une horreur 💀

Stop. Fini. Ok, on a fait tous les crédits. 15h45, soufflons. Nous nous pointons dans une zone du parc planquée, qui comporte le flume, layout identique de Bonbonland et de Djurs. Ils se sont passés le mot ou bien envoyé un super commercial qui a raflé tous les contrats ? On passe notre tour pour cette fois. On jette un oeil dans la boutique souvenirs. Nop, pas de sac à dos. La visite de cette zone est trÚs brÚve.

Nous revenons autour du bateau et des pĂ©dalos. CykelbĂ„de. Il y en a peu de dispo, et surtout peu qui ont l’air d’ĂȘtre correct. On y monte Ă  trois, comme Ă  Bonbonland. Le truc est dĂ©jĂ  plein de flotte. On enlĂšve le cordage. Les gars commencent Ă  reculer, je gouverne.
Il y a quelque chose qui cloche. En pĂ©dalant, beaucoup trop d’eau rentre, sans en ressortir. Je galĂšre Ă  le diriger. On revient de suite au quai pour en prendre un autre. Un des employĂ©s passe l’aspirateur dans chacune des embarcations. On en prend un tout sec et c’est reparti pour le tour.
Et c’est reparti pour la flotte. Ça, on a compris que c’est normal ; par contre pour le gouvernail, ça met beaucoup de temps Ă  rĂ©agir. On ne manque pas de rentrer dans d’autres pĂ©dalos ou dans des passerelles etc. Le tour n’est pas plaisant, on expĂ©die ça vite fait avant de retrouver la terre ferme.

Plan du parc ! AprĂšs analyse, on a fait tout ce qu’on voulait et vu qu’il est 16h30, on dĂ©cide de finir la journĂ©e sur FĂžnix !

Nous revenons sur les lieux de voltige. 45 min. Mais j’ai comme un manque. Il y a quelque chose que je n’ai pas encore fait depuis le dĂ©but de ce trip
 ! Dormir sur un banc. Et dormir Ă  proximitĂ© de FĂžnix me bercerait. Je laisse les gars entrer dans la file ; de mon cĂŽtĂ©, je cherche le meilleur spot pour dormir. Les bancs sous FĂžnix. sont tous pris. Je me rabats vers le restaurant, aligne 4 chaises, pose le sac en guise d’oreiller. Il y a du soleil et du vent. Je mets mes lunettes de soleil, enroule mon foulard autour de mon nez et ma bouche pour Ă©viter les coups de soleil. Je m’allonge
 qu’est-ce que je suis bien, bordel ! Le bonheur, je me laisse porter par le cri des passagers, par le bruit de la chaĂźne, du glissement des trains, du

Hein ? Ah, j’ai cru entendre KA, 
 il est quelle heure ? 17h20. Effectivement, c’est probable. Je me redresse et balaie l’environnement du regard. Ils sont au loin en train de me chercher 👀

« Alors, la sieste ? » « Parfaite ! » On peut aller rider FĂžnix tous les 3. L’attente a baissĂ© Ă  20 min, la foule commençant Ă  quitter le parc. Je redemande le 1er rang, j’ai peur qu’au dernier rang ça soit un peu trop intense malgrĂ© la sieste « rĂ©paratrice ».

On peut dire que ce ride rĂ©veille : les Ă©lĂ©ments sont pris plus rapidement, tout en conservant cette douceur de glisse. On apprĂ©cie ses airtimes plus prononcĂ©s, ces virages donnant plus de G sans pour autant se sentir agressĂ©. A croire que le phĂ©nix prend beaucoup soin de ces passagers voulant le dompter.​

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Domptage avec zénitude

17h45, un autre tour pour les gars, c’est bon pour moi. Je les attends sagement prĂšs de l’entrĂ©e de la file, me dĂ©lectant, yeux ouverts, du bruit et du train de FĂžnix.

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C’était leur dernier ride de la journĂ©e, il est temps d’aller acheter quelques souvenirs : totebag, tee-shirt, magnet
 Les prix sont abordables (20 € le t-shirt de mĂ©moire). Nous retournons Ă©galement Ă  la boutique principale Ă  l’entrĂ©e, il y a plein de choix.
Dernier passage aux toilettes (le mĂȘme chiotte toute la journĂ©e) et rejoignons la voiture, en quĂȘte d’une supĂ©rette pour les courses de ce soir et demain.​

« Hello, s’cuz me, can u take us in photo with the whole entrance plz? 🙂 »

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Yes, of course 🙂


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Conclusion sur le parc


Tout comme son confrĂšre Djurs Sommerland, FĂ„rup Sommerland est un parc oĂč il fait bon de se promener, qui est trĂšs boisĂ© et qui ne manque pas de place pour se poser tranquillement si besoin.

8 montagnes russes Ă©galement, pour tous les goĂ»ts aussi, avec Lynet et l’ajout de FĂžnix cette annĂ©e cĂŽtĂ© sensation.

Il manque cependant d’ambiance sonore : une fois passĂ© l’entrĂ©e et sa boucle de 2 minutes, plus rien. Sur le coup, on s’était dit que c’était un jour fĂ©riĂ© et que c’était donc normal. Mais aprĂšs renseignements auprĂšs d’autres coastersfan, non, il n’y a pas de musique dans les allĂ©es.

Deux coasters m’ont bien déçu : Lynet & Falken. Soit je deviens trop sensible, soit je deviens trop exigeante. Ou les 2. Mais la belle surprise fut le parcours aventure : ça change de se dĂ©gourdir de la sorte sur un si grand parcours !

Nous avons été un peu moins emballés par ce parc, qui reste à faire malgré tout !! Comme nous avons fait Djurs la veille, la comparaison est inévitable.

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Ce sera un Spar non loin du parc. Au menu ce soir : roulés à la saucisse, crudités. Un classique. Et pour les sandwich de demain : salami, tomates, fromage et salade. Un classique aussi.

Sur le chemin, nous croisons le plus grand chĂąteau de sable au monde, c’est assez impressionnant. Comment le tout tient en cas de pluie ? đŸŒ§ïž

Plus d’une heure de route nous attend, direction le parc naturel de Thy. Nous avons rĂ©servĂ© une cabane dans un camping abandonnĂ© (mais rachetĂ© par un couple qui en fait dĂ©sormais du Airbnb). L’hĂŽte nous prĂ©cise que si l’on veut fermer la porte « Ă  clĂ© », il y a un cadenas mais qu’elle a laissĂ© la porte ouverte. Encore une preuve indĂ©niable de confiance.

Nous arrivons sur les lieux, il y a trÚs peu de logements « physiques » et nous sommes seuls. Du calme, encore ! Effectivement, le logement est ouvert, le cadenas dehors. La cabane est trÚs bien aménagée : cuisine, salon, salle de bain, une chambre et 2 mezzanines, accessibles par un escalier amovible (nb : ne soyez pas bourré si vous grimpez dessus).

On ne tarde pas Ă  se faire Ă  manger, la faim arrivant. Une petite Breezer orange pour accompagner le tout. Le temps de la cuisson des roulĂ©s, on tape l’apĂ©ro avec le restant de saucisses, Ă  piquer avec euh, bien ce qu’il y a donc ce sera des allumettes. Rien de plus simple pour un repas Ă  la bonne franquette.
Il reste quelques roulĂ©s, ce sera pour demain matin. Pas de programme spĂ©cifique pour demain, si ce n’est d’aller marcher. Le temps n’est pas dĂ©gueu. On verra sur place quelle randonnĂ©e on fera ! đŸš¶â€â™‚ïžđŸš¶â€â™€ïžđŸš¶â€â™‚ïž

22h30, extinction des feux ! 🛌
 
J'ai beaucoup aimé saven et je te rejoins completement sur falken et le reverchon qui sont vraiment horribles, j'ai par contre beaucoup apprécié lynet est-ce que tu l'as fait a l'avant car ca change beaucoup l'expérience

Dommage que vous ayez pas été faire un tour au parc aquatique la riviÚre sauvage est juste dingue
 
J'ai beaucoup aimé saven et je te rejoins completement sur falken et le reverchon qui sont vraiment horribles, j'ai par contre beaucoup apprécié lynet est-ce que tu l'as fait a l'avant car ca change beaucoup l'expérience

Dommage que vous ayez pas été faire un tour au parc aquatique la riviÚre sauvage est juste dingue

Je devais ĂȘtre au milieu, mais KA qui Ă©taient devant ont Ă  peu prĂšs le mĂȘme avis sur Lynet et n'ont pas refait de tour.

Le parc n'était pas ouvert et vu le vent trÚÚÚÚÚs frais qui régnait ce jour, ça n'aurait pas été une partie de plaisir !
 

27 mai – Nationalpark Thy


Tu. Moi ? Je ?

Un rĂ©veil naturel, tout en douceur, et dans une cabane qui n’est pas glaciale. Quoi de mieux ? Nous avons trĂšs bien dormi, et sommes prĂȘt Ă  partir randonner Ă  proximitĂ© de la mer du Nord. Petit dej’ et sandwiches, nous partons sur les coups de 13h30, direction Agger, Ă  une trentaine de minutes de route.

ArrivĂ©s Ă  bon port, c’est un vent glacial du diable qui nous accueille đŸ„¶ On s’en doutait, il n’y a plus qu’à s’accommoder. Se rapprocher de la mer est de plus en plus difficile, le vent nous repoussant. Les vagues sont assez grosses. Un petit paradis pour les surfeurs. La cote du parc national est d’ailleurs appelĂ©e « Cold Hawaii ».​

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Pas équipés pour surfer

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Le froid et ces bourrasques n’empĂȘchent pas un pĂšre et ses deux enfants (supposition) de jouer au bord de l’eau. Nous n’avons aucun courage pour rejoindre leur niveau.​

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Nous retournons assez rapidement Ă  la voiture, il y fait meilleur. A quelques km de lĂ  se trouve le phare de Lodbjerg. Point de dĂ©part (ou d’arrivĂ©e) d’une randonnĂ©e en boucle d’une dizaine de km, Ă  travers la forĂȘt. On encourage Kris Ă  prendre un chemin ultra cahoteux, qui va dans les deux sens mais dont la largeur n’est que pour une seule voiture. On cherche un peu la merde, mais je crois qu’on apprĂ©cie đŸ€—

DĂ©fi rĂ©ussi, nous nous garons non loin de tables de pique-nique, c’est l’occasion de manger. Et c’est sans prĂ©cipitation que nous marchons, faisons des pauses, dĂ©cidons d’allonger ou de contourner les chemins
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Une balade trĂšs agrĂ©able et plus dĂ©paysante qu’à Ebeltoft. Nous arrivons au point final de cette randonnĂ©e : le phare.​

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Au pied de celui-ci se trouve un musĂ©e en visite libre ; les portes s’ouvrent toutes seules. Encore une histoire d’oiseaux, quelques animaux empaillĂ©s Ă©galement.

Il est possible de monter au sommet du phare, moyennant quelques piĂšces Ă  laisser dans une boĂźte aux lettres. Nous n’avons plus grand chose mais laissons ce que nous avons
 sur le dessus de celle-ci car elle est blindĂ©e.

Plus d’une centaine de marche Ă  gravir mais la vue en vaut la peine !​

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Plus qu’à redescendre et Ă  rentrer Ă  la cabane. Un bon bol de fraĂźcheur cette journĂ©e ! Nous faisons un crochet dans une supĂ©rette pour complĂ©ter les courses de ce soir. La supĂ©rette propose une huitaine de parfum de Breezer. Allez, prenons au moins une de chaque ! đŸ„‚

Et si on faisait
 des roulĂ©s Ă  la saucisse ?​

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Et avec quoi on pique le restant ?

Test des diffĂ©rents parfums Breezer : on prĂ©fĂšre les classiques ananas et orange. Les autres (framboise, pĂȘche, melon et d’autres parfums encore loufoques) sont bien dĂ©gueulasses.

La cabane possĂšde une TV, dont on ne capte qu’une seule chaĂźne. L’émission prĂ©sente plusieurs groupes de choristes, Ă  travers tout le pays et de tout horizon : dans une Ă©glise, dans un jardin, dans une Ă©cole, dans une prison etc. Nous ne captons pas trop le principe de cette Ă©mission, et puis on Ă©tait plus occupĂ©s Ă  se demander quel/le/s artistes français/es les danois pouvaient-ils Ă©couter.

Notre dĂ©bat nous fait veiller tard mais demain, la traversĂ©e du pays nous attend
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RĂ©actions: Eragony

28 mai - Retour Ă  Copenhague

Racing Club Denmark


8h, le soleil est déjà radieux, ce lieu est si paisible que l'on y resterait bien. Mais nous avons tout un pays à traverser et deux contraintes horaires : celle du ferry à Aarhus et l'heure de restitution du véhicule. Pour le 1er horaire, le ferry part à 13h30. Celui-ci nous permet de gagner en essence, mais surtout à Kris, notre champion de la conduite, de se reposer. Pour le 2nd horaire, c'est 19h à la gare centrale de Copenhague. Si tout va bien, on pourra faire un stop à Sommerland Sjaelland, 3 crédits et c'est "juste à cÎté" de la sortie du ferry. Pour l'instant, nous n'y sommes pas encore.

Le petit dej' et la prĂ©paration des sandwiches est silencieuse, on gratte de l’énergie lĂ  oĂč on peut. On balance tout dans la voiture et roulez mes poulets.​

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Décollage à 10h, 2h30 de route pour aller à Aarhus. Nous préférons avoir de la marge. N'oubliez pas également que nous avons une voiture qui peut nous lùcher à tout moment.

Les km passent, la voiture crie Ă  la vidange tous les 20km. Automatiquement, les km indiquĂ©s pour la faire diminuent. Deux-trois calculs nous rassurent : on sera Ă  Copenhague avant le kilomĂ©trage fatidique. Mis Ă  part cette Ă©pĂ©e de DamoclĂšs sous le capot, nous arrivons Ă  l'heure prĂ©vue Ă  Aarhus. Nous nous arrĂȘtons juste avant le pĂ©age nous laissant accĂ©der aux voies pour embarquer sur le ferry.​
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Nous mangeons nos sandwiches (et des chips aussi. Qui a pris des chips bordel ? Je vais bouffer le paquet toute seule...) face Ă  la mer, comme lundi, et nous sommes finalement pas si loin de cette plage, nous reconnaissons au loin la forme en arc de cercle, la disposition des drapeaux... une 1Ăšre boucle de faite.​

Il est l'heure de se préparer à embarquer. nous scannons la réservation, voie 22, go.
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Nous attendons que le ferry fraĂźchement arrivĂ© dĂ©barque toutes les voitures. A peine la derniĂšre de sortie que les 1Ăšres embarquent dĂ©jĂ . Ça ne rigole pas du tout. Une des conductrices bloque le passage car elle n'arrive pas Ă  monter la passerelle en cĂŽte. Pal temps d'niaiser, un passager d'une voiture "dĂ©gage" la voiture en quelques secondes. C'est Ă  notre tour de rentrer dans le ferry, nous sommes en haut. Une fois dedans, c'est le bordel. Tu laisses ta voiture lĂ  oĂč tu peux. Bah lĂ  du coup. Aucun marquage au sol, on blinde le moindre cmÂČ, mĂȘme dans les virages.​
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Nous rejoignons le cƓur du ferry, ça brasse pas mal de monde. On se prend une boisson chaude et s'installons lĂ  oĂč on peut. Le ferry est en mouvement, l'heure, c'est l'heure !

Il est possible d'aller en extĂ©rieur, ce que nous faisons. Nous observons dans un silence maritime Aarhus s'Ă©loigner, et donc Ebeltoft, Djurs et, dans une moindre mesure, FĂ„rup, Thy... Je ferme les yeux et ne me tiens Ă  rien. Le ferry est stable. Le vide.​

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Les minutes passent et nous arrivons dĂ©jĂ  Ă  Sjaelland Odde. Curieux, nous restons en extĂ©rieur pour observer les manƓuvres d'amorçages. Nous ne restons pas non plus jusqu'au moment oĂč la passerelle s'abaisse, on va anticiper et dĂ©jĂ  rejoindre la voiture. On passe par oĂč dĂ©jĂ  ? ... et oĂč sont les gens ? Encore une fois volatilisĂ©s ? Eh bien, dĂ©jĂ  en train de partir. Les coups de klaxons fusent car une voiture bloque partiellement la sortie... La nĂŽtre. Ces cons de français. Et pour qu'un danois klaxonne, c'est qu'il est vraiment en colĂšre. DĂ©solĂ©s !

On se jette dans la voiture, Kris la démarre au quart de tour, la voiture broute et fait la gueule. Ah noooon, faudrait vraiment pas qu'elle nous lùche sur le ferry.

Nous rĂ©ussissons Ă  retrouver la terre ferme. AprĂšs seulement quelques centaines de mĂštres, nous voyons des panneaux pour Sommerland Sjaelland. "Bon... on y va ? ..." "..." "... non ?" ... "Non". Non, on a juste envie de rendre la voiture Ă  l'heure et Ă  bon port. Et puis Sommerland Sjaelland, oui c'est trois crĂ©dits, mais assez pourris, pour 28 €. On a assez donnĂ©.
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Sur la route du retour...

Et voilà, sur nous sommes revenus à Copenhague. La boucle est bouclée. Avant de rendre le véhicule, nous passons par notre Airbnb pour déposer toutes les affaires. Airbnb qui va nous servir pour les deux derniÚres nuits et proche de la ligne 2 du métro, celle qui mÚne directement vers l'aéroport.

On fait de nouveau le plein du vĂ©hicule, essence plus chĂšre qu'au nord du Danemark (Ă©tonnant) puis go le parking dĂ©diĂ© pour rendre le vĂ©hicule. Nous enlevons les derniers dĂ©chets, faisons 4 fois le tour de la voiture puis laissons les clĂ©s dans le boĂźtier. Un pincement au cƓur, toute bonne chose Ă  une fin. Et puis la voiture allait de nouveau nous lĂącher si on l'avait encore 2-3 jours. Et puis il reste encore 1,5 jours Ă  passer au Danemark ! Motivation !!​
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De retour Ă  l'arrĂȘt de la gare centrale, on dĂ©cide d'acheter notre billet de train pour Bakken, ce sera dĂ©jĂ  fait. Une borne est dispo. "Kloppenborg..." ... "'K ... pay, yes". Trois billets sortent, billets valables uniquement pour le prochain train. PU-TAIN. 6 balles par billet volatilisĂ©s.

Le monde s'est ruĂ© sur les bornes. Il nous faut Ă©galement des city pass small de 48h pour continuer de visiter Copenhague et finir le voyage. Flemme de refaire la queue, on dĂ©couvre au mĂȘme moment qu'une application dĂ©diĂ©e existe et conserve nos pass en dĂ©matĂ©rialisĂ©. Hop, 2-3 clics et c'est payĂ©. La validitĂ© du pass est mĂȘme dĂ©comptĂ©e toutes les secondes.

Et pour Bakken demain ? Une demie-seconde de rĂ©flexion nous aurait permis de capter que Bakken est accessible via le city pas small...​

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Kongens Nytorv

Allons nous poser à Nyhavn, lieu le plus touristique de Copenhague. Ce n'est juste pas une bonne idée d'y aller un samedi en début de soirée...

Deux touristes nous proposent d'immortaliser nos tĂȘtes de dĂ©terrĂ©es, pourquoi pas !​

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Nous longeons tant bien que mal le canal, c'est trĂšs condensĂ© et le tour y est vite fait. Nous en profitons Ă©galement pour faire des boutiques souvenirs, mais les prix sont exorbitants. Copenhague + Nyhavn.​

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En s'Ă©loignant de la zone, nous trouvons d'autres boutiques moins chĂšres, on commence Ă  acheter 2-3 trucs mais on complĂ©tera demain. Nous retrouvons un Netto pour faire les courses et accessoirement rĂ©cupĂ©rer quelques centimes en consignant les bouteilles de Breezer (et vu le nombre... de quoi gratter une grappe de tomates). Ce soir : poĂȘlĂ©e de lĂ©gumes, pois chiches et coco curry.

De retour à l'appartement vers 20h30, des jeunes vivant au RDC sont bien énervés, à cause d'un match de foot. Isolation phonique à chier, on les entend depuis le 2Úme étage. Si ça gueule comme ça toute la nuit, on ne va pas trÚs bien dormir.

Vu qu'on a faim, on ne tarde pas Ă  se faire Ă  manger. Tablier !​

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Le temps que ça cuise, qui veut prendre sa douche ? ... D'ailleurs, elle est oĂč ? Nous faisons le tour de l'appartement, pourtant pas bien grand. Nous visitons mĂȘme la cage d'escalier annexe, sorte de sortie de secours.

Trouvée ! La douche est dans les chiottes. Oui.

Nous mangeons le succulent repas en silence, fatigue quand tu nous tiens. On jouera quelques partitions de guitare avant d'aller s'allonger par terre pour Antoine et moi. Laissons le couchage le plus confortable Ă  notre maĂźtre de la conduite.​
 

29 mai – Bakken

Franches rigolades

La chambre a beau avoir des rideaux opaques, les rayons passent dĂšs qu’ils le peuvent. Je n’ai plus sommeil. Je n’ai pas passĂ© la meilleure des nuits. Non pas Ă  cause des supporters de foot mais un matelas dur au sol, ce n’est pas de ce qu’on fait le mieux. Disons que ça dĂ©panne. Je m’empare de mon portable pour regarder l’heure : 7h25.

Pfff
 je ne peux pas avoir un peu plus de sommeil que ça ? 😒 Surtout que c’est la derniĂšre grasse mat’ du trip ; demain, Ă  cette heure lĂ , on est Ă  l’aĂ©roport
 Ralalaa, n’y pense mĂȘme pas, ça me fend doucement le cƓur 


Antoine dort encore, je me lĂšve discrĂštement pour aller vers la cuisine. A peine 5 min rĂ©veillĂ©e que j’ai faim. Peut-ĂȘtre pour ça que je n’ai plus sommeil
 Dans le salon, Kris dort lui aussi, alors que la lumiĂšre matinale expose dĂ©jĂ  toute sa prĂ©sence.​

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Je mange les restes : bananes, kanelbulle, thĂ© dans la silencieuse bouilloire, aussi silencieuse que le jacuzzi de Nyborg. Oops, Ă  croire que ça a rĂ©veillĂ© Kris. « J’étais dĂ©jĂ  rĂ©veillĂ© ! » . On prend le temps de se prĂ©parer. Le parc n’ouvre qu’à 11h et entre le logement et celui-ci, il y a environ 1h pour y aller, entre marche, mĂ©tro, train et de nouveau marche. Antoine est avec nous, aprĂšs avoir passĂ© une trĂšs mauvaise nuit.

Avec ça, la mĂ©tĂ©o n’est pas en notre faveur, c’est nuageux Ă  tendance pluie. Les infos sur internet nous le confirme. 9h45, nous partons en direction du mĂ©tro, sacs Ă  dos remplis de sandwichs (les derniers !) et d’eau.

Nous nous arrĂȘtons Ă  NĂžrreport, puis prenons le train 029 direction Klampenborg, l’arrĂȘt de Bakken. Le trajet en train dure environ 20 min. A la descente, il reste encore 15 min de marche đŸš¶â€â™‚ïžđŸš¶â€â™€ïžđŸš¶â€â™‚ïž

Machinalement, nous suivons les groupes de famille. Un dimanche dans la banlieue de Copenhague, oĂč peuvent-elles aller d’autre ? Nous traversons un trĂšs grand parc, long, trĂšs long, boisĂ©, sans aucune indication. A force de marcher, nous nous rapprochons, quelques bĂątiments commencent Ă  apparaĂźtre.
Le parc possĂšde plusieurs entrĂ©es, celui-ci est en libre accĂšs, seules les attractions sont payantes Ă  l’unitĂ© ou en « illimitĂ© ». IllimitĂ© Ă  la sauce Bakken, c’est 10 tours max par attraction. On ne se fait pas de bile, je ne pense pas qu’on fera plus de 10 tours pour une attraction.

Les groupes ont l’air de se diriger vers une autre entrĂ©e ; nous, on cherche simplement des caisses pour acheter notre bracelet Ă  moitiĂ© prix.

Personne qui attend, les caissiĂšres n’attendent que nous. « Hello, 3 wristband please, we’ve got reduction with this membership card » 🙂 
 « Mmm sorry, it doesn’t work there » . 
 « Okay, 2 min please » 🙂 La caissiĂšre s’éloigne. It doesn’t work de mon fion oui. Je recherche la liste des parcs Ă©ligibles. B
 b
 BAKKEN. 6 lettres. Nous retournons « remontĂ©s » vers la caissiĂšre lui expliquant de nouveau.
« Well, I’ll ask my manager » . Yes, sure, va voir ta manager. « ... of course it works, touch here and
 » Et voilĂ , rĂ©duction obtenue. Faut pas lĂącher le morceau.

Munis de nos beaux bracelets, nous parcourons le parc, plutÎt vide. Il est à peine 11h, et ça nous arrange au final de ne pas avoir trop de gosses dans les pattes.

Le parc est disposĂ© tout en long, l’allĂ©e centrale, vu du ciel, forme un cercle, avec des chemins annexes pour couper.

Nous commençons par ce qui nous passe sous le nez. Crazy Theatre. On scanne les bracelets, l’opĂ©ratrice n’attend pas d’autres personnes pour lancer l’attraction. Identique Ă  celle de Fraispertuis City, j’en vante les mĂ©rites auprĂšs de KA. « Vous allez voir, c’est cool, tenez-vous bien ! »

La cinĂ©matique commence, ça ne bouge pas encore, ça ne doit ĂȘtre que le dĂ©but, puis nous commençons Ă  viser nos cibles, pour Ă©viter que le danger ne s’approche. Mais pas de mouvements. On a choisit les siĂšges statiques comme des glands ? Pourtant, les assises sont de travers


A la fin du film, nous allons vers l’opĂ©ratrice pour lui demander si c’est normal. GĂȘnĂ©e, l’opĂ©ratrice nous indique que les siĂšges ont un problĂšme technique. Bon
 đŸ€·â€â™€ïž

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Nous enchaĂźnons de suite avec le 5D Cinema. L’histoire vous emmĂšne sous l’eau, Ă  travers des bancs de poissons et des requins et il faut s’échapper pour survivre et voilĂ  tout le monde est sain et sauf et c’est la fin.​

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Nous longeons les diffĂ©rents stands : beaucoup de stand de jeux, de pinces, d’arcade. Une fĂȘte foraine. Statique. Autant certaines façades sont d’époque et ont du charme, dans le mĂȘme genre que l’on peut retrouver Ă  Blackpool, autant les attractions rĂ©centes remportent le concours des couleurs les plus criardes. Aucun effort n’est fait pour mĂ©langer l’ancien et le rĂ©cent sans trop de contraste. Le proche voisin Tivoli a su le faire avec brio, Bakken s’en bat les couilles : tient, regarde ton polyp, violet et bleu/vert dĂ©lavĂ© bien crade, et ton gerbotron lĂ , vert fluo avec les loupiotes allumĂ©es, mĂȘme de jour. T’oublieras pas de mettre la musique Ă  fond, style fĂȘte foraine de ThiĂ©rache profonde. Ouep, rien que ça


Mettons ce constat de cĂŽtĂ© et engouffrons-nous dans SpĂžgelsestoget, un manoir hantĂ© d’époque. Je prends KA en photo, bien calĂ©s dans leur wagon.​

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Il ne faudrait pas une troisiùme personne


Oh, et puis, quitte Ă  demander, on peut ĂȘtre 3 ? Yes, of course ! Oui oui, Ă  trois lĂ  dedans, ça me rappelle les 3 filles dans le manoir hantĂ© de la FĂȘte des Loges. Antoine descend du wagon afin que je m’intercale entre eux. Antoine rentre de nouveau. Enfin, rentre. A moitiĂ© sur moi et et Ă  moitiĂ© le cul en l’air sur le rebord coincĂ© avec la grille. Pas le temps d’attendre plus longtemps pour qu’Antoine s’installe mieux, il n’y a personne dans la file mais le wagon doit quand mĂȘme partir.

Broom, allez, un petit tour qui fait peur, avec les portes qui s’ouvrent quand le wagon tape dedans. Le dĂ©but fait tout noir, mais au fur et Ă  mesure du parcours, les dĂ©cors s’animent de partout, le bruit devient flippant, le wagon accĂ©lĂšre. Amusant ! Dommage que la photo on-ride ne fonctionne pas.​

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C’est moche

Nous sommes au bout du parc, « demi-tour » et nous dĂ©couvrons le restant des attractions, dont cette mini space shot oĂč Arthur (KingRCT3) avait hĂąte de me voir dessus. DĂ©solĂ©e Arthur, mais seul Antoine monte dessus, vu les mini rebonds, ça va me faire gerber đŸ€ą

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L’un des bloc-chiottes du parc est planquĂ© derriĂšre le Carrousel. A l’image du parc.

En contrebas, lĂ©gĂšrement plus loin, se trouve la Wild Mouse, De Vilde Mus, identique Ă  celle de Niglo.​

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GĂ©nial ! C’est au moins ma 25Ăšme wild mouse !

Embarquement immĂ©diat, nous sommes rapidement et agrĂ©ablement surpris par la douceur : virages et Ă©pingles pris Ă  bonne vitesse, maĂźtrise du freinage, bosses en floating. Ça change des bouses de spinning mouse. Attention, ça reste une Wild Mouse en terme de sensation mais c’est un +1 tout en douceur.​

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Juste Ă  cĂŽtĂ©, nous trouvons la traditionnelle fun house, M’s Hurlumhej, l’une des fun house les moins fun. Tellement pas fun qu’on regarde tous les dĂ©tails histoire de passer un peu de temps dedans.​

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Le secret bien gardé de toute bonne soupe


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On rejoint le centre du parc pour essayer Rutschebanen, qui fĂȘte ses 90 ans cette annĂ©e. Pas d’attente mais pas le choix des places. On est placĂ© de l’arriĂšre Ă  l’avant. La gare, simple, tout en bois. On y trouve Ă©galement des sacs de sable, pas sĂ»r que ça soit figĂ© dans le dĂ©cor. Les opĂ©rateurs abaissent Ă  peine la lap bar, mais quand je dis Ă  peine, c’est qu’on peut sortir du train.

Celui-ci dĂ©marre, on fait un demi-tour dans la structure pour grimper ce lift tout biscornu. 90 ans, le bois a le temps de travailler. La first drop ne procure pas grand chose, on serre simplement les fesses pour que ça ne tabasse pas trop. Ce qui est le cas, trĂšs bien ! Le fait que ça ne procure rien continue aussi, tout du long, aucune sensation, nada. Un wooden anesthĂ©siĂ©. L’avantage c’est que cela ne donne pas mal au crĂąne. Pour autant, cette montagne russe a un trĂšs gros dĂ©faut : souvenez-vous de que je vous ai dit quelques lignes plus haut, nous sommes partis avec les laps bars grande ouvertes. Il y a une raison : celles-ci se referment au fur et Ă  mesure du tour, jusqu’à vous Ă©clater le moindre morceau de muscle de vos cuisses, jusqu’à vous souder au siĂšge, de sorte de ne faire qu’un, quand bien mĂȘme le ride soit insignifiant. Ceux qui se plaignent des pop ejector d’Untamed, venez-vous souder avec ces lap bars, vous m’en direz de vos nouvelles !​

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Il n’y a pas grand chose qu’il aille dans cette montagne russe, Ă  part son look en bois.​

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Nous ressortons avec les cuisses en feu đŸ”„ faisons une attraction qui n’a pas besoin de lap bar, comme Safari, un DRI sur le thĂšme AztĂšque (petite blague). Je laisse les gars y aller Ă  deux, je les suis. Dans l’ensemble, ça se tient, le parcours est long, plutĂŽt bien dĂ©corĂ© (au niveau du parc). A faire pour rentabiliser le bracelet.

Encore un autre truc d’époque, c’est Rodeobanen, le karting en presque ovale. Il faut que je tombe sur un kart qui fonctionne mal, et qui avance par Ă  coup. Vooo brrrr vooo brrr. Le tour dure 40 sec, chrono en main. On n’en fera pas d’autres.​

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Nous passons au Family Intamin, Mine Train Ulven, difficile Ă  prendre en photo depuis les allĂ©es du parc.​

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Personne en gare, on a une grosse flemme d’attendre pour le 1er rang. Les derniĂšres rangĂ©es nous conviennent. C’est avec un certain entrain que le train quitte la gare, comme s’il nous indiquait dĂ©jĂ  la cadence. C’est pas faux ! On prend une trĂšs bonne vitesse dans la first drop, vitesse qui est constante tout du long, les virages sont de plus en plus serrĂ©s, dĂ©livrant une dose de G+ non nĂ©gligeable. Surprenant comme family, niveau intensitĂ©, dans la mĂȘme veine qu’un Juvelen.​

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En sortant du train, on aperçoit qu’un chat dort dans sa paniĂšre. BercĂ© par ce bruit ambiant, et les « le chaaaat » « Mttttttt » « tu viens ? » d’une Louise qui doit plus le faire chier qu’autre chose.​

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Ce n’est pas le tout mais va bien falloir rider LE crĂ©dit qui nous terrorise : Tornado. Ah ouais, on ne fait pas les malins. Vu tout ce qu’on dit dessus
 Je n’en connais pas toutes les subtilitĂ©s mais bon, dĂ©jĂ  c’est un spinning et en plus si c’est pire qu’Han Katten
 oĂč dois-je signer mon arrĂȘt de mort ?​

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Il y a quelques trains d’attente, on regarde lĂ  oĂč l’on peut voir les trains, ça fuse bordel, et c’est dĂ©jĂ  en mode spinning ? Nous sommes Ă©galement en face Ă  face sur ce modĂšle, une petite fille nous accompagne. Elle est en diagonale de moi. Elle va avoir le droit Ă  un sacrĂ© spectacle. Antoine aussi. « Put well your head back » , ah yes putain ça annonce la couleur.

Kris et moi partons en arriĂšre, Ă  peine le virage passĂ© qu’on spinne dĂ©jĂ . C’est quoi cette mauvaise idĂ©e ? Le lift est assez dynamIQUE OH PUTAIN C’EST QUOI CETTE VITESSE ?? C’EST UN LAUNCH BORDEL DE MERDE STOP EN PLUS ON N’A MÊME PAS QUITTE LE LIFT QU’ON FAIT DÉJÀ DES ROTATIONS đŸŒȘđŸŒȘ
BOOOM đŸ˜” les tĂȘtes. On a beau caler nos tĂȘtes qu’on se les fracasse. Ça tourne Ă  toute balle, on se mange le harnais, il est difficile de garder la tĂȘte collĂ©e. J’en peux plus, les virages inclinĂ©s sont trÚÚÚÚÚs serrĂ©s. Qui peut prendre plaisir dans cette machine Ă  torture ? Je ne prĂ©cise pas que j’hurle, Ă©videmment, ça va de soi.

Donc, pour rĂ©pondre Ă  la question, la gamine avec nous a adorĂ©, elle a presque redemandĂ© un extra ride. Extra ride toute seule oui !​

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Pondre des bouses, ça arrive

Trouvons-nous un endroit pour nous poser. A l’abri si possible, la pluie se met Ă  dĂ©gringoler đŸŒ§ïž On se trouve donc une boutique souvenirs, plutĂŽt chics. Il y a de beaux objets mais qui n’ont pas de rapport avec le parc. Bon, en mĂȘme temps, je ne souhaite pas prendre de quoi me rappeler de ce parc. Puis c’est trop cher, on commence Ă  ĂȘtre Ă  sec.

Nous sortons de la boutique pour nous rĂ©fugier sous un stand abritant un Grand Prix, comme Ă  Tivoli, animĂ© par un vieux, comme Ă  Tivoli, qui ne parle pas, comme Ă  Tivoli, qui doit ĂȘtre lĂ  depuis 50 ans, comme Ă  Tivoli. Aaaah si on pouvait retrouver cette mĂȘme ambiance qu’à Tivoli, mais ne rĂȘvons pas.

Nous avons un peu froid, la pluie ne cesse pas, on commence Ă  avoir faim
 La dĂ©prime s’installe, qu’est-ce qu’on fout lĂ  ? Demain, Ă  cette heure lĂ , on est en France, bordel, ces moments oĂč la rĂ©alitĂ© revient en pleine face. On devient mĂ©lancolique.

C’est aprĂšs 40 minutes de pluie incessante que le soleil laisse apparaĂźtre quelques rayons. On sort de notre taverne, passons devant les canards (qui me rappelle une certaine vidĂ©o sur Youtube)
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 puis nous installons Ă  un snack pour manger nos sandwich. Sans rien commander. Tous les bancs du parc sont trempĂ©s, ayez pitiĂ© de nous. Oouh, le serveur nous regarde, il va nous virer, c’est sĂ»r ! 
 Non, rien Ă  foutre, et tant mieux.

Nous cochons dĂ©jĂ  les crĂ©dits du jour et
 oh mon dieu ! C’est qu’il en reste un ! Oh con, on a failli le zapper celui-lĂ  ! On regarde la carte et, effectivement, il est bien planquĂ© ce petit Tivoli Zierer !
Le vendeur vient vers nous, il va vraiment nous virer là. Il ferme le store, en nous faisant tomber quelques gouttes sur nous. On n’est plus à ça prùs. Puis repart. Au moins, il ne force pas à la consommation.

Un petit tour de flume ? Au moins, le layout est diffĂ©rent de celui de B / D / F mais pas d’envie particuliĂšre.
Juste l’envie de faire le +1, MariehĂžnen. Sous la pluie.​

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Ooooooh G lat

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Bon, on est sĂ»rs ? Pas de 6Ăšme crĂ©dit de planquĂ© ? Avant de dĂ©finitivement quitter le parc, KA vont tester la nouveautĂ© 2021, Tidsmaskinen, un Nebulaz.​

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Plus criard les couleurs svp

Allez, un dernier saut aux toilettes, un petit au revoir Ă  ce cheval qui me fait bien de la peine
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LibĂšre-moi

« Hello, s’cuz me
 ». Non, la flemme d’aller parler aux gens, un selfie en miroir suffira.​

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A jamais ! (sauf si retrack RMC)

Il est 13h30, on est donc resté 2h30 dans le parc, dont 30 min à attendre que la pluie passe et 30 min à manger nos sandwiches.

——————

Conclusion sur le parc

Terminer ce trip sur Bakken. Être fatiguĂ©s et visiter Bakken. Deux erreurs que l’on a mĂ©langĂ©es. Enfin, finalement, est-ce que ça aurait changĂ© grand chose de le faire au dĂ©but ?

Avec plus de soin et d’attention, Bakken pourrait avoir du charme. C’est un parc qui a une histoire bordel, plus de 435 ans d’existence !! Merde quoi, entretenez ce lieu emblĂ©matique. Non, tout ce qu’il en ressort c’est du je m’en foutisme.

On a plus subit que rigoler. La pluie n’a rien arrangĂ©. La fatigue des 10j de trip non plus. On a crĂ©ditĂ©, on a rentabilisĂ© et on est reparti.

Certains opérateurs étaient malgré tout agréable et avaient bon humour. Mais une bouse reste une bouse (coucou Tornado).

Visite dispensable ? Le parc est facile d’accĂšs et train et compris dans le plus petit pass des transports de la capitale. L’entrĂ©e est gratuite donc si vous ne faites qu’observer, ça ne vous coĂ»tera pas grand chose, et ça ne vous procurera pas grand chose non plus. Donc, quitte Ă  ĂȘtre sur place, autant crĂ©diter ?

——————
Il se remet Ă  pleuvoir, nous partons par une autre sortie, qui, Ă©tonnamment, nous mĂšne plus rapidement vers la gare. Le train de banlieue C Ă©tant Ă  quai, nous le prenons pour retourner sur Copenhague.

14h30, au centre-ville, c’est de la pluie non stop. Nous avons pourtant pas envie de nous isoler immĂ©diatement dans l’appartement. On a des souvenirs Ă  acheter, le sac Ă  dos d’Antoine Ă  trouver et encore des Ă©glises Ă  visiter.

Pour les souvenirs, quelques magnets, biscuits typiques et vĂȘtements seront suffisants. Antoine se trouve un Eastpak. Impec’, tu vas pouvoir revenir avec toutes tes affaires !​

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Et un peu de crĂšme fraĂźche aussi ?

Achats effectuĂ©s, nous prenons le mĂ©tro direction l’église de Notre-Sauveur, qui a la particularitĂ© d’avoir une flĂšche en colimaçon accessible.​

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Accessible quand il ne pleut pas. On trouve porte close. Tans pis. On va au moins visiter l’intĂ©rieur. Trop tard Ă©galement. Bon
 On n’a plus qu’à visiter les cimetiĂšres, qui n’ont rien Ă  voir avec ceux français.

De retour Ă  16h30 Ă  l’appart’, bien crevĂ©s comme il faut. Mais contents malgrĂ© tout. Contents d’avoir vĂ©cu ce voyage, de dĂ©couvrir ce pays, ces parcs, ces paysages (qui, par endroits, ressemblent trĂšs fortement Ă  la France), sa culture, ses habitants. Bon, les gars, il reste une soirĂ©e quand mĂȘme !

Au programme : repos, essayage des vĂȘtements en bonne et due forme, dernier repas (les restes, afin de minimiser ce qu’on va lui laisser dans le frigo et ainsi Ă©viter les Ă©ventuelles denrĂ©es jetĂ©es), bouclage des valises au maximum et dodo rapidement
 RĂ©veil Ă  5h du mat’ 
 on n’est pas au bout de nos surprises.​

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Photo bonus : la douche dans les chiottes, ou les chiottes dans la douche. A votre convenance.
 
Super TR !
Pour Tornado le harnais touche pas ta tĂȘte si tu le compresse contre ta poitrine avec tes mains vu que les harnais sont "souple". C'est un peu chiant Ă  faire mais ça amĂ©liore drastiquement le confort !
 
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30 mai – De retour en France
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Chacun pour son grade


5h, allez grand temps de plier bagages, on est tous trĂšs motivĂ©s (non 🙂) donc ça va aller vite pour tout ranger et faire le restant de vaisselle. On aurait pu laisser un mot Ă  notre hĂŽte, du style : « Hey, on te laisse quelques trucs : de la farine, des Ɠufs, du liquide de refroidissement, des carottes
 » mais on y a pensĂ© aprĂšs coup.

On s’est donnĂ©s d’ĂȘtre partis de l’appartement Ă  6h30, chose respectĂ©e. Il fait dĂ©jĂ  presque jour, le temps est frais. Le mĂ©tro est assez plein, surtout des touristes & autres voyageurs avec valises. Nous foulons l’aĂ©roport, calme mais avec un monde ordonnĂ© en file. On comprend vite que c’est la file d’attente pour le contrĂŽle aux frontiĂšres. 45 minutes. Personne ne bronche, c’est beau.

Dans l’attente, je regarde notre avion sur FlightRadar. En effet, notre avion vient de Paris (mĂȘme heure de dĂ©part que le nĂŽtre Ă  l’aller), facile de savoir s’il a du retard. 1er truc : je ne le vois pas en vol alors qu’il devrait ĂȘtre dĂ©jĂ  dĂ©collĂ©. Peut-ĂȘtre un bug du site
 J’en doute.

45 minutes plus tard et les contrĂŽles passĂ©s (temps d’attente Ă  la minute prĂšs !), nous regardons les panneaux pour trouver la porte d’embarquement. Pas de porte d’indiquĂ©e mais un beau « delayed 20 min ». Bon, faudrait pas plus de retard, entre un autre vol pour Toulouse pour Kris et un TGV pour moi, mĂȘme s’il y a de la marge (un peu
).

On fait un tour du duty free, on a le temps dĂ©sormais. Au passage, on se prend 2 petites bouteilles d’eau pour la modique somme de 6€. EnfoirĂ©s.
Nous voilĂ  dans notre coin
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Dépression pré-post voyage


et c’est au total avec une grosse heure de retard que notre avion arrive enfin Ă  Copenhague. MĂȘme pas encore parti du Danemark que je pense que c’est foutu pour mon TGV. J’avais 1h15 de marge. Inutile de l’annuler pour gratter quelques euros, c’est un TGV pas cher de base + Ouigo. Pour Kris, ça doit encore le faire. ArrivĂ©e prĂ©vue Ă  12h45, pour un autre vol Ă  13h50. Ou comment rentrer en France pas trĂšs serein, sauf pour Antoine qui est venu en voiture.
Le long du vol, je croise les doigts pour que mon train soit en retard, aprÚs tout, ça arrive souvent.

Nous commençons l’atterrissage, je scrute le ciel, le sol et l’heure. V’la ti pas que je vois un train partir, je re-regarde l’heure
 « C’est le mien ». KA sont hilares. Bon, dĂšs que je capte du rĂ©seau, je regarde les prochains trains en partance de Roissy pour Angers. Le prochain ? A 19h, pour la belle somme de 90€ et deux correspondances. Bah non. Trop cher et attendre 6h Ă  Roissy, c’est un peu long.

SMS Maman : « J’ai loupĂ© mon train »
SMS à Louise : « Dommage ! »

On va dĂ©jĂ  raccompagner Kris pour son prochain vol. En passant par les chemins de transfert, ça va ĂȘtre easy, son vol est assuré 

 sauf que l’on sait pas ce qu’on a foutu mais on a quittĂ© la zone internationale. C’est parti pour le sprint d’enfer au terminal 2F depuis le terminal 2B. 10 min. En arrivant aux contrĂŽles, blindĂ© de monde. C’est sur un au revoir trĂšs furtif que l’on laisse Kris repartir.

C’est Ă©galement rapide de mon cĂŽtĂ© : j’ai repĂ©rĂ© un TGV Ă  Montparnasse, dĂ©part 14h30 pour une trentaine d’euros. Sachant qu’il faut que je prenne le RER + mĂ©tro, ce n’est pas gagnĂ© mais je tente. C’est aussi rapidement que dis au revoir Ă  Antoine.
Un dĂ©chirement. J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© des au revoir moins prĂ©cipitĂ©s


Gling Gling, 10€30 pour retourner à Paris, je m’estime heureuse que le RER parte rapidement. Une fois Gare du Nord, je tape un sprint pour chopper la ligne 4. Encore une fois, j’arrive au bon moment.

Puis une fois Ă  Montparnasse, il faut remonter Ă  la gare. Aaaah je ne vais jamais y arriver
 Je regarde furtivement les panneaux, la voie du TGV est dĂ©jĂ  annoncĂ©e, je me place devant les portiques, il me reste 9 minutes pour acheter mon billet et monter dans le train. En 2 min c’est pliĂ©, je marche vers mon wagon et m’écroule dans mon siĂšge. Soulagement.

SMS Maman : « c’est bon j’ai un autre train, arrivĂ©e Ă  16h07 ».
J’ai Ă  peine fermĂ© les yeux que me voilĂ  dĂ©jĂ  de retour Ă  Angers.

« Alors, ton vol a eu une heure de retard, tu as loupĂ© ton train, et tu arrives Ă  Angers avant l’heure initialement prĂ©vue » .
Eh ouais, je suis trop forte 😎




Et qu’en est-il pour Antoine et Kris ?

Antoine a appelĂ© la navette du parking afin qu’on vienne le rĂ©cupĂ©rer. Comme on Ă©tait au terminal 2F, il a demandĂ© Ă  ce qu’on vienne le rĂ©cupĂ©rer ici, si possible. DĂ©jĂ , au tĂ©lĂ©phone, ce n’était pas un ton trĂšs sympathique. Mais alors, quand la navette est arrivĂ©e, il s’est fait pourrir tout le long du retour car il n’a pas prĂ©venu qu’il Ă©tait seul (comment fallait deviner ?). De nouveau trĂšs agrĂ©able cette navette


On ne vous recommande absolument pas ce parking (So Parking Roissy).

Kris s’est vu refusĂ© son bagage Ă  main (qui avait Ă©tĂ© acceptĂ© pour les deux vols allers et le matin mĂȘme
), il a du rebrousser chemin pour la faire enregistrer en soute. Gling gling 40 € et un vol choppĂ© in extremis.

A son arrivĂ©e, son bagage n’était pas dans l’avion. Air France l’a retrouvĂ© 3j plus tard et expĂ©diĂ© 2j plus tard chez la voisine (alors qu’il n’avait pas demandĂ© cette adresse
).

Et quelques jours aprÚs encore, Kris a découvert des paiements bizarres sur son compte bancaire, en $ CAN et qui ont eu lieu pendant le voyage





MalgrĂ© un retour bien pourri, qu’on n’a qu’une seule hĂąte : repartir !


FIN

C'est sur ces belles paroles que je conclue ce magnifique voyage au Danemark đŸ‡©đŸ‡°

Je vous remercie pour vos commentaires et de m'avoir lu ; j'espĂšre que ça a donnĂ© des idĂ©es et des envies de dĂ©couvrir ce beau pays si particulier ! đŸ„°
 
Jusqu'au bout du bout tu nous donne d'excellents TRs ! Je ne sais pas d'oĂč tu sors le temps de pondre de reports si qualitatifs

Merci et hĂąte de lire tes prochaines aventures
 
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RĂ©actions: SFMM2
Jusqu'au bout du bout tu nous donne d'excellents TRs ! Je ne sais pas d'oĂč tu sors le temps de pondre de reports si qualitatifs

Merci et hĂąte de lire tes prochaines aventures

Merci â˜ș Ça me prend beaucoup de temps, en gĂ©nĂ©ral j'y passe mes soirĂ©es et quelques week-end ! Mais depuis septembre, j'ai un planning travail / activitĂ©s sportives (trĂšs) chargĂ© et je galĂšre Ă  trouver du temps pour correctement rĂ©diger les trois autres petits TR prĂ©vus. Mais je me suis donnĂ©e comme objectif de les terminer avant la fin de l'annĂ©e đŸ’Ș

GĂ©nial ce TR par contre il faudrait songer a partir plus souvent qu'on est encore plus de TR de ta part ;)

Les trips 2023 se forment dĂ©jĂ  😉 đŸ„° 💾
 
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