25 mai – Djurs Sommerland
Cap sur le 300 !
7h, allez, on se réveille déjà ! Sur un air de sonnerie indienne, celle qui a déjà failli nous tuer l’année dernière… J’ai pas pensé à la supprimer… On n’a beau qu’être à une petite quarantaine de minutes du parc, il faut ranger les affaires, nettoyer la maison et trouver un lieu pour jeter le verre.
Le réveil est compliqué, il fait encore plus froid que la veille
Je m’habillerai dans la chambre quand Antoine sera réveillé.
On avale vite fait des tartines de confiture, le pot est déjà vidé, faudra en racheter un. Je prépare les sandwichs. Garnitures au choix : thon, salade, tomate, salami et un peu de cheddar. Tout le monde y va de sa patte pour nettoyer la maison.
8h45, maison propre comme un sou neuf. Je regarde le compteur : ça fera 4 € par personne. On laisse également le compte pour les draps. Un bref passage aux toilettes avant de partir… et hô non, pas ça, pas maintenant
Pourquoi ça s’évacue trèèèèèèès lentement ? Rien pour déboucher… bon, j’en notifierai la propriétaire.
Arrivée prévue à 9h25, Large, très large. On trouve rapidement des containers pour y laisser le verre. Tout le trajet se fait en pleine cambrousse, un peu comme si on allait à Alton Towers ou à Kolmården.
Même pas la fin de l’album de musique que nous arrivons déjà sur le parking à l’heure prévue. Pas un chat, nous sommes la 5ème voiture. les visiteurs arrivent progressivement. Le parking est légèrement éloigné de l’entrée du parc. L’allée y menant est boisée et cache les attractions jusqu’au dernier moment.
Et là… Piraten !
Haaaaan depuis le temps que je louche sur Piraten, je vais faire en sorte qu’il soit mon 300ème. Je suis à 296, donc il attendra un peu. Le parc n’ouvre qu’à 10h mais les caisses sont déjà ouvertes. On achète nos billets, faisons déjà une pause pipi puis entrons dans le parc.
La place principale est joliment décorée. La musique est déjà en route pour mettre l’ambiance. La place dessert différentes zones : asiatique, la ferme et pirate. Ces zones sont pour l’instant fermées. J’en profite déjà pour m’équiper de la Gopro.
C’est que, sans trop s’en apercevoir (trop obnubilés à résoudre des énigmes), la place se remplit d’adolescents. Mais vous ne bossez pas ? La Gopro les intrigue, ils font les marioles devant. C’est con, elle n’est pas allumée. Mais c’est que ces p’tits adolescents en pleine croissance sont énervés, impatients que la corde rouge tombe.
10h, à peine le temps que l’employé la défasse que la foule hurle, nous pousse et se met à taper un sprint digne d’une finale mondiale du 100m
Beh bordel, on espère simplement que la foule va se disperser au fil des minutes.
C’est sans courir que nous rejoignons la zone asiatique, qui comprend entre autre DrageKongen, le suspended Intamin, mais avant tout
Jungle Explorer, un kiddie Zierer Force, identique à celui de Tivoli Gardens.
Nous arrivons à l’entrée de la file d’attente, l’opérateur, assez âgé, y attend ses premiers riders.
«
Hey, can I help you? »
«
Yes, we want to ride! »
«
This? But it’s for kids! »
«
Yeah, we’re kids, big kids! »
«
Oh year, come on guys, you’re funny! »
Quel plaisir de se faire accueillir de la sorte. Nous nous installons aux 1ers rangs, l’opérateur fait sonner la cloche et nous souhaite bon ride ! Pas de vibrations, pas d’à-coup, ça glisse tout seul. La thématisation est soignée et pas trop chargée. Je trouve également le design des trains très jolis !
Plus de sérieux désormais, DrageKongen affiche 20 minutes, c’est raisonnable. La partie extérieure de la file d’attente est en parc à bœuf, mais nous rentrons rapidement dans la partie intérieure. C’est plutôt calme, les fauves savent se tenir quand il le faut. Les murs sont parsemés de quelques éléments de décoration. La qualité de nos portables ne nous permettent pas de prendre de belles photos en intérieur. Ça n’avance pas très vite. On comprend qu’il n’y a qu’un train sur le parcours. Nous choisissons de faire un peu plus d’attente pour le premier rang. Ça se décide aussi de sortir le 2nd train, en live devant nos yeux, de quoi observer le fonctionnement du switch track.
Kris passe en premier, on s’installe dans le train suivant (logique). Confortable, lap bar Intamin next generation. Pas de reproche à faire là-dessus. Ne connaissant pas du tout le layout, c’est une totale surprise ! Nous quittons rapidement la gare pour y faire une petite partie indoor, ponctuée de jeux de lumières et de musique. Nous entamons la montée puis la 1ère drop dont la similitude avec les SFC Vekoma est prenante… Qui a copié qui ? … pareil avec ce virage surélevé vers la droite faisant un 180°. Bon, après ça change, et ça vibrotte surtout. Tout du long. Plein de petites vibrations. C’est passable mais ça ne va pas aller s’en s’arrangeant. Le layout est principalement composé d’hélix variées dans le sens d’entrée et de ligne droite « à bosses », sans airtime. Cela dit, ça reste une agréable balade et un modèle qui a tout à fait sa place dans le parc.
Après avoir pris des photos (funs) de la zone, nous changeons d’endroit pour rejoindre la ferme. Musique paysanne, décorations plastiques de bien meilleures goût qu’à Bonbonland, mis à disposition de BBQ pour ceux qui veulent en faire… l’immersion est bien poussée. C’est une zone pour enfants, avec son lot de flats rides communs comme les grenouilles
, parcours de chevaux
mais sur des vaches
et bien sûr, un crédit
Den Vilde Hønsejagt de son nom, Un Zierer Force aussi, mais de 9m de haut, 2 tours. Installés aux derniers rangs, des vitres en plastique sont fixées sur les appuies têtes. Vestige d’un époque passée sûrement. Je me regarderai rider tout du long. Ça passe crème, un coaster pour les familles.
C’est l’histoire d’un r’nard qui veut se faire une poule
Roulement de tambours, le 299ème est fait. Piraten n’attend que nous ! Nous revenons sur la place centrale, seul moyen d’accéder à la zone pirate. Dès le porche passé, nous sommes mis dans l’ambiance : une musique entraînante, décors, bâtiments, employés parés de leur plus beau vêtements de corsaire et, au loin, Piraten.
J’anticipe un peu en immortalisant le 300 sur le siège test, mais nul doute qu’il ne fera pas faux-bon
Nul doute qu’il faudra être un peu patient : 40 min (oui, entre la photo et le moment de rentrer dans la file, il y a eu 2 minutes d’intervalle et +10 min dans la file). Un seul train. La file, nichée entre la gare et le coaster est un peu avare en décors : 2 animatroniques, un mur décoré pour éviter toute intrusion sur le parcours et un parc à bœuf.
Ça stagne un peu, on prend notre mal en patience, personne ne bronche, bien au contraire ! C’est ambiance party dans la gare. C’est à l’approche de l’opératrice qui régule le quai qu’ils se décident à sortir le 2nd train. Ça va débiter plus vite maintenant ! L’opératrice nous stoppe. «
Er du klaaaar » ? … euh… «
Are you ready? » «
Yeaaaaah » «
Really? »
YYYEEEEAAAAHHH » Oh, tu veux nous faire gueuler, tu vas être servie ! Habillée dans son costume de pirate, elle joue à grand cœur son rôle. On a le choix du rang, on choisit le 1er.
Alors que le train entre en gare, les riders crient à tue-tête «
EX-TRA TOUR ». L’opératrice demande alors si tous les riders sont ok, puis relance le train. Mais wtf ? Et personne, toujours, ne bronche. c’est juste normal.
Petite photo dans ces trains camping qui m’avaient pour le coup manqué. Au vu de comment les opérateurs serrent les ceintures et les lap bars, va falloir gruger. Et ça marche du feu de Dieu !
C’est parti pour le 300ème ! Est-ce que ça va être pareil qu’Alpina Blitz ? Mieux ou pire ? Qu’en est-il déjà des sièges camping Intamin ? Est-ce que les airtimes seront au RDV ? C’est déjà l’heure d’y répondre, le lift à câble est tellement rapide que les 30 mètres sont déjà gravis.
La drop, bien que la hauteur ne soit pas si élevée et sans courbure à 90°, fait un bel effet : on se soulève bien, merci la marge. Le virage qui en suit donne immédiatement le ton : c’est bien fourni en G. Nous remontons avant d’attaquer un changement de direction, EGF turn like. On valdingue dans les sièges, juste que qu’il faut.
C’est alors qu’on enchaîne les camel back et les virages, tous plus fournis en airtime, j’adoooooore ! Vraiment, c’est super bien dosé, on n’en loupe pas une miette ! Un petit sourire pour la photo finish avant d’arriver sur les freins finaux, ébahis. C’est une pépite, une petite bombe. Piraten n’a rien en commun avec Alpina Blitz ; c’est dynamique de la gare jusqu’au freins finaux, la vitesse est constante, il y a très peu de vibrations. Chaque éléments est ponctué d’airtime voire d’ejector. Bref, une excellente réussite
Nous ne demandons pas d’extra tour, nous le laissons un peu chauffer, il n’est même pas 12h. Et on a faim. On continue de se promener dans la zone, nous nous rapprochons de
Skatteøen, le water coaster.
On se trouve une table pour savourer nos sandwich. Ce qui nous tique, durant ce repas, c’est le temps. La météo. Le soleil a soudainement disparu au profil de gros nuages gris bien menaçants.
Nous finissons notre repas sans précipitation puis nous dirigeons vers les WC. Le parc a installé des plateformes près de la zone où les bateaux créent la vague. Pas de besoin de ça pour être trempés, les 1ères gouttes arrivent… Gouttes qui se transforment en un rideau de douche en l’espace d’un claquement de doigts. Et merde… nous courons nous réfugier dans la gare, pas le temps de profiter de la file d’attente, qui longe le bassin à travers pontons et grottes.
Nous sommes les seuls visiteurs à attendre sur le quai, les opérateurs ont bien compris qu’on ne voulait par rider. Ils font tourner les bateaux pour libérer les riders qui n’ont pas choisi le bon timing et qui sont en train de prendre leur bain.
Plus qu’à attendre, même pas de réseau pour capter la tendance météo. Je vous propose donc une photo de basse qualité de la gare … pour patienter.
Patienter, encore et encore…
15 bonnes minutes plus tard, les gouttes se raréfient, les nuages se dispersent, la menace s’écarte, let’s go pour rider ! Ligne droite en quittant la gare, à travers des décors et nos belles voix chantonnantes
Lift puis drop en large spirale, sans grande sensation, mais sans vibrations, avant de plonger dans la grotte, passer la bosse légèrement en floatting puis traverser la zone de splash sans éclaboussures. Merci. Le retour en gare est rapide, pas besoin de faire des zigzags sans intérêts.
C’est sympathique, ça passe bien. Ça a tout à fait sa place ici, dans la zone Pirates.
Nous quittons la zone et déambulons dans le parc à la recherche de notre prochaine montagne russe.
Juvelen, situé dans la zone Mexicoland, est le modèle original du family launch Intamin, que l’on retrouve en version miroir au Pal.
Je me rappelle que pour un Family, c’est plutôt intense et punchy. Une vingtaine de minutes pour le 1er rang. Une file d’attente anecdotique en indoor, géré par des opérateurs sur le qui vive afin de gronder sur le moindre geste d’incivilité.
Une fois installés, les souvenirs reviennent : les assises ne sont pas les plus confortables. Je me mets en tête de bien m’accrocher pour le 2nd launch et le virage qui s’en suit.
Juvelen a aussi le droit à son préshow enfumé, avec porte ouverte au dernier moment. Le premier launch est peu puissant, mais suffisant pour permettre au train de faire la première partie du parcours. Je m’accroche bien, 2nd launch en vue ! Aaaah oui, beaucoup plus de patate dans le moteur ! Virage vicieux passé avec succès ! C’est que l’on pourrait se déplacer une vertèbre ! Je me relâche, afin de savourer la fin du ride bras levés… ou pas. Je ne me rappelais pas d’un autre virage à la con, si puissant que je me retrouve coincée entre le dossier du siège et la lap bar. Aaaaaïe mon dos
Je finis le ride accrochée comme je peux, sans savourer les deux airtimes non existants des camels back finaux.
Pour conclure : mal de dos.
Il reste encore 2 coasters à découvrir et notre prochain est Thor’s Hammer, situé dans la zone Vikingeland. Cette montagne russe est un bobsled Gerstlauer, clone de G’sengte Sau à Tripsdrill. Un bon petit clone en soi.
La décoration de la gare est sommaire mais, ce qui fait le plus, c’est l’opérateur, habillé en viking (lol) et cognant la tête des passagers avec son marteau en plastique
Avec nous, il est cool : il nous décrit où aller pour échapper à euh enfin bref on a déjà oublié la mission de notre quête mais il nous explique comment atteindre notre objectif. Il connaît le parcours, comme nous !
Un couillon qui m’imite à toucher les décors
Hissant le lift, la première partie, mêle descentes en spirale et virages à plat, le tout bien dosé proportion vitesse / freinage. La 2nde partie nous propose 3 bunys hops, dont j’avais de meilleurs souvenirs (qui remontent à 2013… il était temps de rafraîchir tout ça !), d’autres virages bien serrés et nous voilà de retour en gare. Mission réussie.
Ça reste un bon familial qui délivre sa dose de G+ dans les virages serrés.
Nous quittons la gare ; non loin de celle-ci s’y trouve un quai où l’on peut embarquer sur des pédalos ou des canoës. C’est parti pour la 2nde option, on peut embarquer à trois. Je me mets au milieu ; les gars, prenez les pagaies !
Se promener sur un canoë dans un parc, une première ! C’est surtout reposant (quand on ne pagaie pas). Ça donne quelques points de vue supplémentaires sur Thor’s. Quelques dizaines de mètres suffisent à KA de se synchroniser. On se met à fuser sur l’eau. C’est magique. On double tout le monde, en train de farniente. Les français n’ont pas compris le concept de la balade tranquille, et on s’en fout.
Il est 13h45 et il nous reste un coaster à assurer, et pas des moindres car il s’agit de la nouveauté 2022, T-Rex Family Coaster, un… e-powered Mack sur le thème des Dinosaures
Ça va le creusage de crâne pour le nom
Un e-powered, on rêvait mieux.
La zone n’est pas tout à fait finie, mais les principaux éléments de décoration sont présents.
L’orage aussi l’est également. Alors que nous parcourons la file d’attente, il recommence à pleuvoir… Et c’est reparti pour un tour.
Petite pensée aux techniciens et passagers de l’attraction Dino Xpedition, coincés dans les voitures à cause de l’une d’entre elle en panne. Obligés de les pousser jusqu’à la gare.
Pour passer le temps, on essaie, avec beaucoup de mal, de parler danois avec des enfants, attendant pour le premier rang. Ils doivent se demander pourquoi je suis en train de leur dire que j’aime les churros (ce n’est même pas le cas en plus)…
La pluie et l’orage passe, le train est de nouveau autorisé à partir. E-powered nouvelle génération, les même trains que sur Mælkevejen. Avec audio embarqué ! Le train démarre lentement, avance lentement. Nan mais ok c’est pour les enfants mais là le train va caler. L’audio fonctionne, c’est déjà ça. C’est parti pour un second tour, plus « pêchu ». Ce devrait être la vitesse de base du 1er tour !!
Alors cette nouveauté ? On est, mais alors, pas du tout la cible (si vous aviez un doute) mais on est plus sur du kiddie de luxe que du familial ! Il y a plus de sensation sur Noisette Express !
A peine sortis du train que l’orage est déjà revenu, avec de la pluie à n’en plus finir… On est donc réfugiés dans la boutique souvenirs de la montagne russe, avec une cinquantaine d’autres visiteurs… On s’amuse avec les jouets, regardons s’il n’y a pas de sac à dos dino pour Antoine (non, il n’y en a pas), puis traditionnelles devinettes. Qui s’invite en plus de la pluie et de l’orage ? La grêle. Le tout commence à stagner dans les allées, la caissière de la boutique ferme le grand accès pour éviter la propagation d’eau.
Les minutes passent, ça fait bien 20 grosses minutes que nous sommes là. Ça a l’air de se calmer. On va sortir même s’il pleut encore quelques gouttes. Résultat des courses : de l’eau stagnante partout.
On décide de retourner à la voiture pour prendre des vêtements plus chaud et manger un bout. En chemin, on y trouve des feux de bois, ayant bien résisté à la pluie, mais également des boutiques souvenirs (non, toujours pas de sac à dos) et les fameux bacs pour trouver de l’or.
Bien équipée pour chasser du caribou
On fait bizarrement un détour vers les toboggans, où il faut escalader l’intérieur d’une structure en bois. Juste après la pluie, est-ce une bonne idée ? C’est toujours une bonne idée de faire un toboggan, non ?
Je laisse mes affaires à KA. Vu la taille de l’entrée, un de nous trois n’aurait vraiment pas pu le faire. Il y a 5-6 étages à monter, les plafonds sont très bas, ça glisse (évidement du con). Ça va que je suis souple et musclée pour certaines parties car il faut se hisser et se faufiler dans des trous de souris !
Où est Louise ?
Arrivée au sommet, à moi le grand toboggan ! J’espère que ça va aller vite, que je n’ai pas fait tout ça pour rien !
… ça… ne… glisse… pas… putain… obligée de me tortiller comme un ver pour retrouver la terre ferme
Cette fois-ci, on se dirige vraiment vers la voiture, l’eau est toujours présente un peu partout.
De retour au parc, bizarrement plus calme, direction
Piraten, voir ce qu’il a dans le ventre. A peine 5 min, que du bonheur
Direction les dernières rangées, toujours accueillis avec bienveillance. Toujours avec de la marge, la drop nous soulève bien comme il faut, les G+ du virage sont plus intense, j’en ai un mini voile gris. L’EGF turn est plus bousculant, les airtimes se transforment en mini ejectors. J’en ai mal à la cuisse droite à cause de la sangle de ceinture venant faire pression. Je m’arrangerai pour les prochains tours. On refait un petit tour du parc et on finit la journée ici !
Direction
Rio Grande Rafting, le raft du parc. Insignifiant.
Kris se précipite sur Tigeren.
Vu que l’on ne s’est pas pris assez d’eau, direction Long Cun Expedition, le flume. Pas d’attente. On ne risque pas grand chose vu que c’est exactement le même modèle que celui de Bonbonland. La 1ère descente est un peu vicieuse, mais RAS pour le reste.
Retour du côté de DrageKongen, sans moi. Les temps d’attente ont bien diminué. Les gars s’offrent deux tours, un au premier et un au dernier.
16h30, de retour sur Piraten pour un premier rang. Des opératrices toujours aussi dynamiques quand bien même la gare est vide. Un ride chaud bouillant où les mini ejectors en deviennent des éjectors. Ballottés dans tous les sens. Aiiiiiirtime ! Aussi est-il temps de tester une tradition danoise ? EXTRA TOUUUUUUUR ! Est-ce que ça fonctionne ? YEEEES. Et c’est reparti pour un tour ! Je sens que ça va être le dernier pour moi, mais c’était trop tentant de tester cela. Ce tour se passe tout aussi bien, mais c’est bien le dernier pour moi.
KA sont toujours à fond, changement de place pour aller au dernier rang. Je file voir la photo on-ride : ah, non, ma tête est vraiment dégueu dessus
Oh, encore de la pluie, ça va qu’un tour ça passe vite. Oh, un train en panne sur les freins finaux. C’est vrai que l’eau ça mouille.
Nous restons à l’abri dans la gare, et puis, on n’a pas envie de partir, l’ambiance est tellement bien !
Une des opératrices de Piraten survitaminée
Le beau temps revient, on quitte la gare pour se poser et souffler. Antoine part faire des photos et un tour de Skatteøen. On se dirige lentement vers l’heure de fermeture…
Une dernière balade dans le parc si verdoyant et joliment décoré, mous faisons une dernière halte dans une boutique souvenirs, curieux de voir des affiches en français. Il y a vraiment des danois qui achètent des affiches avec écrit en gros « sale connasse » ?
L’heure de faire une pause pipi et la photo du trio avant de reprendre la route à une heure de là, à côté d’Aalborg.
«
Hello, s’cuz me, can u take us in photo with the whole entrance plz? »
Yes, of course
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Conclusion sur le parc
Djurs Sommerland est un parc très agréable à visiter : propre, thématisé, ambiance musicale dans toutes les zones. Ses 8 montagnes russes sont variées et pour tous les goûts : de Jungle Ride pour les enfants à Piraten pour des airtimes en veux-tu en voilà. Niveau flat ride et attractions aquatiques, le parc est équipé aussi.
On y passe la journée sans problème. Piraten se fait et refait jusqu’à l’envie de gerber. Malgré la pluie et l’orage qui a entrecoupé la journée, nous sommes ressortis conquis de ce parc ; les temps d’attente étaient globalement maîtrisés et ont chuté vers 16h30 quand les groupes d’ados sont partis.
Mentions spéciales aux opératrices de Piraten : survitaminées !
Pour chipoter un peu, il serait bien que le parc se dote d’une montagne russes dans les 3-5 ans, de l’acabit de Piraten en terme de sensation. On aurait alors un parc ultra complet.
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D’abord de la petite route avant de rejoindre l’autoroute. Nous prévenons notre hôte que nous serons là vers 20h. Ça, c’est l’heure initialement prévue. Alors que nous roulions à 130km/h, la voiture se met subitement subitement à ralentir… « J’ai le voyant orange du moteur qui s’est allumé » . Mmm… c’est une Fiat et j’ai déjà eu ce même problème avec la voiture de ma mère, de même marque… rouler pied au plancher à 70 km/h sur l’autoroute, je vous assure que ça vous procure des frissons.
On décide de quitter l’autoroute pour se garer sur un parking. La voiture a extrêmement du mal à redémarrer. Nous trouvons un bas côté de fortune, sur une route de campagne très peu fréquentée. On laisse la voiture se refroidir un peu avant d’ouvrir le capot. Et v’là qu’il se remet à pleuvoir…
Est-ce qu’on appelle l’assurance ?
Et si l’assurance ne peut pas nous prêter une nouvelle voiture depuis là où l’on est ? Et si l’on est rapatrié à Copenhague ? Serait-ce la fin avorté de notre voyage ? Bordel, non ! Pas ça ! …
Fuck l’assurance.
Débranchage de la batterie, vérification des niveaux d’huile et de liquides. Bon, déjà, plus de liquide de refroidissement. Pour l’huile moteur, il y en a sur la tige mais on ne sait pas à quel niveau… Les différents guides de la voiture ne nous aident pas…
On prévient du moins notre hôte que c’est plus vers 20h30 que l’on sera là. « We’ve got a little problem with the car… »
Nous repartons sur notre route, le moteur n’a plus l’air de faire la gueule. Nous restons vigilants, Kris conduit à faible vitesse en quête d’au moins du liquide de refroidissement sur la première aire d’autoroute qui passe. Ouf, on en trouve une (la dernière !), on prend le temps de la réflexion, 13€ la bouteille, et pour notre pomme. On voit mal envoyer la facture à Sixt… On n’a pas le choix après tout.
On en profite également pour faire les courses, ce soir, lasagne ! Flemme de cuisiner.
« Hey, it would be ok for 21h » . Allez, vous êtes peace les danois, et ce n’est pas vraiment notre faute !
Nous arrivons à bon port en temps voulu après avoir tournicoté pour trouver la maison. Peut-être que notre hôte aura de l’huile de moteur adapté à notre voiture ?
2 Tesla. Bon, inutile de pose la question. Notre hôte nous accueille, enlevage de chaussures et direction le 1er étage, qui est entièrement pour nous. Pouah, ça fait du bien de se poser. Chacun a sa serviette et des bonbons ! Vite, le four pour faire cuire les lasagnes. Il n’y a pas de four. Mais c’est avec bienveillance que le couple nous les font réchauffer. C’est parti pour 30 minutes de cuisson. En attendant, je file prendre ma douche, ce sera fait.
De retour de la salle de bain, les gars ont mis le couvert ; on grignotte 2-3 trucs, on commence à crier famine. Nos hôtes nous aurait-il oublié ? Bien sûr que non, ils nous apportent le plat comme si l’on était au restaurant. Des amours. Le temps que ça refroidisse un peu, on discute sur notre voyage, sur le parc que nous allons faire demain et une randonnée prévue dans le National Park Thy. Madame nous sort une carte du parc, en nous indiquant quels endroits il faut faire. « It’s very beautiful, here too, and here lots of birds… ». Pour les oiseaux, on repassera.
Ils nous souhaitent bon appétit et bonne nuit, les lasagnes sont mortes en 5 minutes top chrono. Pas de dessert, je conserve le donut et le kanelbulle pour le petit dej’. Je programme le réveil pour Kris sur une sonnerie thème Mario Kart SNES, est elle plus sympa celle-là ! Allez, zou, dodo, on ne va pas encore beaucoup dormir…