Plopsaland ne disposera plus de permis d'environnement à partir de demain/mardi. Si la loi était suivie à la lettre, le parc d'attractions de La Panne devrait fermer ses portes. On ne devrait toutefois pas en arriver là, même si cela provoque l'inquiétude de son CEO Steve Van den Kerkhof, qui en dort mal la nuit, selon ses confidences.
Le permis d'environnement de Plopsaland date déjà de 1996, lorsque le parc s'appelait encore Meli. Comme la plupart des permis du genre, il expire au bout de vingt ans. Une nouvelle version devait entrer en vigueur au 18 juillet, ce qui n'est finalement pas (encore) le cas. Le CEO du parc affirme cependant que cela fait deux ans et demi qu'il tente de régler cette situation et de prolonger le permis.
Il y a un an, une étude d'incidences sur l'environnement réalisée par des experts externes à l'entreprise devait être remise. A la grande consternation de Steve Ven den Kerkhof, cela n'a pas été fait. Il faut maintenant déterminer la raison de ce manque. Plopsaland étudie d'ailleurs la possibilité de démarches juridiques. La situation devrait revenir à la normale d'ici octobre ou novembre.
Entre-temps, le parc navigue en eaux troubles. Le CEO entend toutefois exploiter Plopsaland comme précédemment, en tenant compte du nombre important d'emplois en son sein. Selon son CEO, l'entreprise fait en outre des efforts afin de limiter les nuisances pour les riverains. Ainsi, depuis peu, des poubelles ont été placées sur le trajet entre la gare et l'entrée du parc, des détritus ayant été retrouvés dans les jardins le longeant.
L'administration flamande indique, de son côté, qu'un procès verbal sera dressé pour constater l'absence de permis d'environnement. Des mesures pourraient ensuite être prises et mener à la fermeture du parc. On ne devrait pas aller aussi loin, laisse-t-on toutefois y entendre. S'il n'y a pas de réel danger pour l'environnement, Plopsaland ne fermera donc pas immédiatement.