Jour 7 : Six Flags Magic Mountain
De retour au sein de la capitale mondiale des montagnes russes après une première journée très réussie, c'est avec confiance que nous partons pour Six Flags Magic Mountain. Bien que le parc soit annoncé légèrement plus peuplé que l'avant-veille, on n'est pas trop inquiet pour pouvoir refaire facilement nos coasters préférés. Mais ça, c'était avant de partir...
En arrivant sur le parking un peu près à la même heure que la première fois, nous nous rendons déjà compte qu'il y a plus de monde, bon... on va toujours espérer, restons heureux, on est tout de même dans un parc mythique pour les coasterfans !
Comme d'habitude, on poireaute jusqu'à l'ouverture à 10h30 et on attaque par le fond du parc, de l'autre côté de la colline pour commencer par
West Coast Racers, celui où on avait le plus attendu. Cela s'est avéré payant puisque c'est un embarquement quasiment direct ! Rien à signaler au niveau du ride : parcours plutôt fun, mais toujours gâché par ces immondes trains Premier Rides.
Nous nous dirigeons maintenant vers la zone DC Comics et nous nous rendons compte qu'il y a effectivement plus de peuple aujourd'hui qu'avant-hier... il faudra surveiller les temps d'attente pour nous préparer pscyhologiquement. Nous remarquons que la file d'attente de
Wonder Woman Flight of Courage ne dépasse pas le bâtiment extérieur. Ça s'est avéré payant puisque nous n'avons attendu qu'une quinzaine de minutes, merci au train qui ne s'arrête pas en gare et par conséquent demande plus de dynamisme aux employés et aux visiteurs qui en ont bien besoin... à nos yeux ! Notre avis ne change pas par rapport à notre premier ride : c'est un beau layout puissant avec des éléments très intéressants, mais qui peut être difficile à supporter à cause des harnais à la disposition particulière.
Nous continuons notre balade (ou plutôt notre trek, vu la taille du parc) en se rendant dans la zone Screampunk District avec pour objectif de faire
Twisted Colossus, le deuxième RMC du parc. Bon... la file semble assez blindée, mais tant pis, s'il y a bien un parc où il faut attendre durant ce voyage, c'est Six Flags Magic Mountain. 20 minutes passent, on ne bouge pas d'un poil et nous commençons à se poser des questions : ils ont un débit de m...
, mais à ce point-là ?! Nous comprenons rapidement que c'est en panne... super... qu'est ce qu'on fait maintenant ? Comme on est toujours assez proche de l'entrée de la file d'attente, nous décidons d'en sortir et allons vers
Scream, le classique Floorless B&M. Là aussi, une belle file d'attente en ligne droite nous attend, avec une palissade bleue sur notre gauche et un parking sur notre droite en guise de décor... le tout juste en-dessous des rails, ce qui est sympa à voir, mais un peu moins à entendre, surtout quand on connaît le bruit que fait ce B&M de 2003. Après une bonne heure d'attente, nous voilà enfin en gare ! On a un opérateur dynamique quand il s'agit de beugler des phrases à l'américaine toutes les minutes, mais quand il s'agit d'appuyer sur le bouton "Start", il n'y a plus grand monde... On profite tout de même du coaster, old school mais efficace, avec peu d'à-coups bien que j'aimerais me débarasser de ces harnais encombrants.
Sortis de Scream, nous revenons sur Twisted Colossus qui tourne, victoire ! On se calme très vite en découvrant que la file est toujours aussi conséquente... allez c'est reparti, cette fois-ci avec un parc à boeufs qui a le mérite d'être très bien couvert, au moins ce n'est pas ici qu'on va choper un coup de soleil. Après presque une heure à attendre (ou bien a regarder les extraits des dessins animés des Looney Tunes qui sont diffusés dans des télévisions qui surplombent la file d'attente, au choix), nous nous installons enfin sur cet excellent RMC. Une nouvelle fois, nous avons un coup de chance en étant simultanés avec le train qui nous précède et donc qui attaque la deuxième partie de son tour. Le coaster est tout aussi génial, bien que de l'extérieur il peut paraître moins impressionnant que ses voisins Golitah ou Superman. Nous n'aurons pas de "collègues de coaster" lors de notre deuxième partie : aucun train ne nous rejoins durant le lift, dommage !
Nous revenons sur nos pas du matin pour rejoindre l'autre côté du parc. Après avoir pris un pique-nique (hors de question de dépenser de l'argent et d'attendre 30 minutes juste pour manger !), on s'arrête à
Justice League : Battle for Metropolis puisqu'il y a 5 minutes annoncées. Nous embarquons quasiment à l'immédiat, enfin quelque chose avec peu d'attente ! Le ride est assez chaotique, comme la première fois : les sensations sont sympa, le véhicule bouge bien, mais... le gameplay ne fonctionne pas (tout le monde a 0 points, bravo !) et surtout les écrans sont d'une qualité très moindre, on a l'impression d'être dans ces jeux d'arcade que nous trouvions dans les Buffalo Grill.
Allez, ne trainons pas, il faut encore faire quelques rides, nous sommes en milieu d'après-midi et le temps est précieux ! On passe devant West Coast et on se dit qu'on a bien fait de le faire à l'ouverture : la file déborde. On se dirige vers Tatsu et tombons à la renverse en voyant les temps d'attente affichés : 3h à Tatsu, 3h à X2, 2h30 à Full Throttle, 3h30 à West Coast Racers ! Ok... bon, qu'est-ce qu'on va faire ? Nous tombons donc dans leur piège en décidant de dépenser un Flash Pass à 25$ (oui, 25$...) pour
X2.Il s'avère très efficace puisqu'en 10 minutes, nous sommes devant la gare et nous nous installons directement, cette fois-ci au deuxième rang. Cela nous permet d'encore plus apprécier la first drop complètement dingue. Cette fois-ci, je fais très attention à bien caler ma tête sur le dossier et à faire en sorte qu'elle soit dans la même position durant tout le ride, et ça a fonctionné : je n'ai eu aucun gros à-coup et j'ai pu profiter de chaque élément et chaque rotation de nos sièges, il va se classer très haut celui-là, je le sens !
On retourne vers l'entrée avec l'objectif de faire
Full Throttle. 2h sont annoncées, bon, on va reprendre un Flash Pass à 25$ (oui, 25$...) pour le faire, dans tous les cas, ce n'est pas tous les jours qu'on est aux Etats-Unis, ce n'est pas tous les jours qu'on est à Six Flags Magic Mountain et ce n'est pas tous les jours qu'on peut rider ces coasters légendaires ! Nous devenons bleus de peur en voyant la file des Flash Pass, sur une ligne droite d'une bonne cinquantaine de mètres de long, l'Horreur avec un grand H. La situation de la file d'attente nous offre une belle vue sur le launch court et puissant. Mais nous préférons admirer (façon de dire) la lenteur, l'inefficacité et la nonchalance des employés... c'est à faire pâlir certains parcs dont j'ai trouvé les opérations minables comme à TusenFryd ou même à Holiday Park. Après près de 45 minutes d'attente (oui, avec le Flash Pass, vous ne rêvez pas.), nous pouvons enfin se défouler sur le launch de Full Throttle, qui reste un très bon coaster, bien que l'assise est à brûler !
17h. Le parc ferme à 19h, tout le monde décide d'aller au parc aquatique. Tout le monde sauf moi ! Ayant la crève depuis 2/3 jours (merci la clim' poussée à fond dans les bâtiments intérieurs), je préfère ne pas prendre de risque, surtout au vu du programme qui nous attend ces trois prochains jours. Mais bon, je suis dans de beaux draps, parce que les temps d'attente n'ont pas bougé... toujours du 2h par-ci et du 3h par-là, génial.
Après avoir poireauté et réfléchi durant quelques instants, je perds patience une troisième fois et décide de prendre un Flash Pass à 25$ (oui, 25$...) pour
Tatsu. Inimaginable pour moi de partir de Six Flags Magic Mountain sans avoir refait ce Flying Coaster dont j'ai un immense coup de coeur pour son Pretzel Loop. Je prends quelques instants à trouver la file dédiée aux Flash Pass (ou pigeons, oui je me compte là-dedans aussi), et je comprends vite pourquoi je ne la trouve pas : elle déborde de plusieurs mètres. C'est vraiment parce que c'est pour Tatsu que je m'engage dans cette file qui va être longue... Après 20 minutes, je passe le portail, et quelle ne fut pas ma surprise quand je rejoins la file normale, juste avant la gare, et qu'il y a pas mal de peuple encore devant moi. Et là c'est parti pour une très longue attente, avec un débit absolument catastrophique.
Je vous explique comment ça se passe ? Déjà il n'y a qu'un train (comme ça c'est fait). Lorsqu'il arrive en gare, attendons que les gens en descendent (sachant que déjà en Europe ils ne savent pas toujours se presser, alors aux US...), puis dès que la dernière personne en sort, on peut enfin rentrer pour s'installer. Les deux opérateurs vérifient dans un premier temps que nous sommes bien installés, puis vont vérifier les harnais, et refont un troisième aller-retour pour confirmer que tout est bon. Parfois ils peuvent discuter pendant que le train est en gare (imaginons ce qu'ils sont en train de dire :
"Ouais, et donc Brandon et Brenda il vont déménager sur Miami ?",
"C'est quand la fête de Josh ? Grayson et Michaela seront là ?", etc...). Au final, il me faudra presque 1h pour... même pas 10 mètres. Au moins ça me fait un entraînement pour les poteaux de Koh-Lanta au cas où je m'y inscrirai. Le ride est toujours aussi formidable et réussit à me faire oublier ce calvaire.
Il est déjà l'heure de quitter le parc, je retrouve les amis qui sont déçus de la saleté du parc aquatique (heureusement que je n'y étais pas, sinon ça aurait été la déprime). Bilan ? C'est un parc incroyable avec des excellents coasters qu'on oubliera jamais, mais après avoir vécu une journée où nous avons dû se plier à la politique Six Flags... on reste quand même assez mitigé. Comment est-ce possible d'être aussi irrespectueux à ce point du client ?... et surtout que ce n'est pas une exception quand je vois les retours sur les parcs Six Flags. Quelle tristesse d'avoir cette absence de qualité des opérations quand on a des montagnes russes de classe mondiale.