Je commence aujourd'hui une petite série de TR rapides sur les parcs japonais par le compte rendue de ma visite d'Universal à Osaka ce matin. Cette visite, complètement imprévue et improvisée le soir précédent, ne pu durer que moins d'une demi journée. J'avais en effet rendez vous avec des amis habitant au Japon pour dejeuner en ville.
Universal Studios Japan
Je me suis rendu au parc depuis Kyoto en train, le trajet est très simple et rapide. La gare Universal City donne sur une rue de boutiques en carton pâte assez moches qui ne sont pas sans rappeller les abords de DLP.
Arrivé une heure en avance, une foule conséquente est déjà ammassée devant l'entrée, sous le soleil impitoyable et la chaleur écrasante typique de cette saison à l'ouest du Japon. Peu avant l'ouverture, des employés séparent la masse informe en une multitude de belles files d'attente digne des quais de gare locaux. Par pure chance, je me retrouve dans les dix premiers de ma file lors de ce découpage arbitraire. Les portes ouvrent quelques minutes avant l'heure officielle et la marée humaine s'engouffre dans la terne entrée du parc, surplombée des rails d'un hyper B&M dont les dimensions offrent un avant-goût de la taille du parc.
Paysage et thematisation générale du parc
Il fait traverser le parc en entier pour de rendre vers mon objectif premier du jour, je découvre alors un parc dont le budget décoration et paysage sont conséquent, à la hauteur de ce que l'on peut attendre d'un parc de cette stature. C'est propre, soigné, bien thématisé. Mais très clairement, ce gros parc à franchises n'a pas le charme de ces parcs independants ou seule l'imagination de l'équipe guide et limite l'inventivité de la thématisation. Après des visites recentes comme Toverland et Efteling, ou encore Phantasialand l'an dernier, ce parc me ferait presque ni chaud ni froid. Entre les reproductions de franchises à l'esthétique connue et définie, et le thème américain pas des plus jolis, il n'y a pas grand chose qui fait vraiment de l'effet. Peut être Hogsmead, qui m'aura plus marqué que le reste du parc. Il y a aussi par endroit des problèmes de bâtiments mal cachés, comme cet espèce de hangar blanc adjacent à Poudlard qui casse un peu l'immersion.
Attention, que l'on soit clair, je suis pas entrain de dire que USJ est horrible. Ça reste globalement très bien foutu, mais on a pas ce petit quelque chose en plus pour nous séduire et nous enchanter.
Arrivé tout au fond du parc, dans la végétation tropicale surplombée de filets empêchant toute blessure causée par un certain prédateur ailé, on passe enfin aux choses sérieuses.
Flying Dinosaur
Toutes les rumeurs sur les temps d'attente de ce coaster semblent se confirmer, vingt minutes seulement après l'ouverture, on annonce déjà 90 minutes de queue. Heureusement, à cette heure là, j'avais déjà fait deux tours sur la bête (ou plus exactement, sous la bête) grâce à une file single riders qui tardait à se remplir.
La gare est thématisée comme une cage à oiseaux XL, qui pose bien l'ambiance. L'attente se fait en plusieurs étapes pendant lesquelles des opérateurs s'assurent plusieurs fois que mes poches sont bien vides (on nous donne un petit panier pour mettre le contenu de ses poches, des élastiques pour securiser ses tongs, et une carte d'embarquement couverte d'instructions que je n'ai pas lue). Beaucoup d'opés, une mecanique bien rodée et de grands sourires tout du long. Super.
Le coaster en lui même est une gentille petite balade d'une intensité absolument monstrueuse. La dive loop suivie d'un pretzel écrasent les passagers comme des crêpes, les autres inversions sont jouissives. C'est de loin le meilleur flying que j'ai ridé (pourtant la concurrence est féroce ) et globalement une très bonne machine.
Pour la suite, je rebrousse chemin, direction Hollywood et son tout petit
Hollywood Dream
Quand B&M à décidé de nommer sa gamme de machines à airtime "Hypercoasters", ce n'est pas sans raison. Ces monstres sont censés étre titanesques. Et leur taille est fortement corrélée au type de sensations qu'ils procurent. Hollywood Dream fait figure de nain parmis les géants, et le visuel est assez amusant. Loin d'intimider par se prestance, il fait plutôt penser à un modèle réduit, comme ces repliques de monuments à l'echelle 1:2.
S'il n'impressionnera pas par ses dimensions, il peut par contre éblouir par la taille de son équipe d'opérateurs. Chaque quai ayant non seulement une placeuse, un opérateur de tête de train, un opérateur de queue de train et un chef de quai, il y a aussi un opérateur tous les deux rangs pour aider à l'embarquement et verifier les lap bars (et j'ai bien dit vérifier, pas enfouillir dans les cuisses ). Avec un personnel pareil pour un simple coaster, on imagine mal le Japon avoir un quelconque problème de chômage.
Le ride lui, est doux et pas très remarquable, la drop ne fait rien, deux des bosses, situées en milieu de tracé, fournissent un airtime digne de ce nom lorsque les autres peinent même à alléger le passager. Le coaster souffre de sa petite taille, ainsi que de bosses trop étalées en début de parcours. Il est équipé de trains custom qui diffusent de la J-Pop très anodines à un niveau légèrement trop élevé, ça n'apporte pas grand chose mais c'est original.
Fini les B&M, direction Spiderman. On m'en avait parlé de ce Dark Ride, et comme certain le savent peut être, je suis depuis un certain temps à la recherche du DR (hors interactifs) dont le ride sera plus intéressant que la file d'attente. Et je peux dire que je l'ai trouvé ! Ce truc fait vraiment son effet. Ca n'arrive toujourd pas a ma chevile d'un bon coaster selon moi, mais c'est vraiment sympa comme tout !
Ce qui nous amène aux environs de 10h du matin, heure à laquelle je décide de ne pas faire 1h de queue pour un spinning Mack et vais plutôt visiter Hogsmead en vitesse.
Encore une fois, c'est très bien fait. Marrant de voir de la neige sur tous les toits alors qu'il fait plus de 35°c, et des japonais jouer des personnages britaniques durant le spectacle qui a lieu au milieu du village. La single de Forbidden Journey est fermée, 130mn annoncé pour la queue standard, c'est pas pour ce matin, dommage, je préfère aller manger avec des amis sur Osaka.
Toutefois, il me reste encore un peu de temps avant le midi, alors je me dirige vers Jaws qui est à 10mn en single. C'est mon premier ride universal "classique", et je suis assez content de l'avoir fait au Japon, car si l'attraction est vieillotte, l'animatrice en proue du bateau déborde d'energie ! Au lieu de fainter l'effroi, elle arbore un large sourire lors des attaques de requin, qu'elle repousse en s'exclamant joyeusement. Pas très bon pour l'immersion, mais un spectacle vraiment amusant.
Aller un dernier petit tour de flying dinosaur et on va manger. La single est annoncée à 1 heure mais durera en fait moins de la moitié. Je n'aurai passé que 3 heures dans le parc, mais c'etait suffisant pour pas mal s'en imprégner, surtout qu'il est vraiment pas si grand (pour un parc de cette catégorie). Avec une journée entière, j'aurai pu faire Harry Potter, Jurassic Park et créditer le spinning, mais je suis déjà très heureux de ma visite.
Universal Studios Japan
Je me suis rendu au parc depuis Kyoto en train, le trajet est très simple et rapide. La gare Universal City donne sur une rue de boutiques en carton pâte assez moches qui ne sont pas sans rappeller les abords de DLP.
Arrivé une heure en avance, une foule conséquente est déjà ammassée devant l'entrée, sous le soleil impitoyable et la chaleur écrasante typique de cette saison à l'ouest du Japon. Peu avant l'ouverture, des employés séparent la masse informe en une multitude de belles files d'attente digne des quais de gare locaux. Par pure chance, je me retrouve dans les dix premiers de ma file lors de ce découpage arbitraire. Les portes ouvrent quelques minutes avant l'heure officielle et la marée humaine s'engouffre dans la terne entrée du parc, surplombée des rails d'un hyper B&M dont les dimensions offrent un avant-goût de la taille du parc.
Paysage et thematisation générale du parc
Il fait traverser le parc en entier pour de rendre vers mon objectif premier du jour, je découvre alors un parc dont le budget décoration et paysage sont conséquent, à la hauteur de ce que l'on peut attendre d'un parc de cette stature. C'est propre, soigné, bien thématisé. Mais très clairement, ce gros parc à franchises n'a pas le charme de ces parcs independants ou seule l'imagination de l'équipe guide et limite l'inventivité de la thématisation. Après des visites recentes comme Toverland et Efteling, ou encore Phantasialand l'an dernier, ce parc me ferait presque ni chaud ni froid. Entre les reproductions de franchises à l'esthétique connue et définie, et le thème américain pas des plus jolis, il n'y a pas grand chose qui fait vraiment de l'effet. Peut être Hogsmead, qui m'aura plus marqué que le reste du parc. Il y a aussi par endroit des problèmes de bâtiments mal cachés, comme cet espèce de hangar blanc adjacent à Poudlard qui casse un peu l'immersion.
Attention, que l'on soit clair, je suis pas entrain de dire que USJ est horrible. Ça reste globalement très bien foutu, mais on a pas ce petit quelque chose en plus pour nous séduire et nous enchanter.
Arrivé tout au fond du parc, dans la végétation tropicale surplombée de filets empêchant toute blessure causée par un certain prédateur ailé, on passe enfin aux choses sérieuses.
Flying Dinosaur
Toutes les rumeurs sur les temps d'attente de ce coaster semblent se confirmer, vingt minutes seulement après l'ouverture, on annonce déjà 90 minutes de queue. Heureusement, à cette heure là, j'avais déjà fait deux tours sur la bête (ou plus exactement, sous la bête) grâce à une file single riders qui tardait à se remplir.
La gare est thématisée comme une cage à oiseaux XL, qui pose bien l'ambiance. L'attente se fait en plusieurs étapes pendant lesquelles des opérateurs s'assurent plusieurs fois que mes poches sont bien vides (on nous donne un petit panier pour mettre le contenu de ses poches, des élastiques pour securiser ses tongs, et une carte d'embarquement couverte d'instructions que je n'ai pas lue). Beaucoup d'opés, une mecanique bien rodée et de grands sourires tout du long. Super.
Le coaster en lui même est une gentille petite balade d'une intensité absolument monstrueuse. La dive loop suivie d'un pretzel écrasent les passagers comme des crêpes, les autres inversions sont jouissives. C'est de loin le meilleur flying que j'ai ridé (pourtant la concurrence est féroce ) et globalement une très bonne machine.
Pour la suite, je rebrousse chemin, direction Hollywood et son tout petit
Hollywood Dream
Quand B&M à décidé de nommer sa gamme de machines à airtime "Hypercoasters", ce n'est pas sans raison. Ces monstres sont censés étre titanesques. Et leur taille est fortement corrélée au type de sensations qu'ils procurent. Hollywood Dream fait figure de nain parmis les géants, et le visuel est assez amusant. Loin d'intimider par se prestance, il fait plutôt penser à un modèle réduit, comme ces repliques de monuments à l'echelle 1:2.
S'il n'impressionnera pas par ses dimensions, il peut par contre éblouir par la taille de son équipe d'opérateurs. Chaque quai ayant non seulement une placeuse, un opérateur de tête de train, un opérateur de queue de train et un chef de quai, il y a aussi un opérateur tous les deux rangs pour aider à l'embarquement et verifier les lap bars (et j'ai bien dit vérifier, pas enfouillir dans les cuisses ). Avec un personnel pareil pour un simple coaster, on imagine mal le Japon avoir un quelconque problème de chômage.
Le ride lui, est doux et pas très remarquable, la drop ne fait rien, deux des bosses, situées en milieu de tracé, fournissent un airtime digne de ce nom lorsque les autres peinent même à alléger le passager. Le coaster souffre de sa petite taille, ainsi que de bosses trop étalées en début de parcours. Il est équipé de trains custom qui diffusent de la J-Pop très anodines à un niveau légèrement trop élevé, ça n'apporte pas grand chose mais c'est original.
Fini les B&M, direction Spiderman. On m'en avait parlé de ce Dark Ride, et comme certain le savent peut être, je suis depuis un certain temps à la recherche du DR (hors interactifs) dont le ride sera plus intéressant que la file d'attente. Et je peux dire que je l'ai trouvé ! Ce truc fait vraiment son effet. Ca n'arrive toujourd pas a ma chevile d'un bon coaster selon moi, mais c'est vraiment sympa comme tout !
Ce qui nous amène aux environs de 10h du matin, heure à laquelle je décide de ne pas faire 1h de queue pour un spinning Mack et vais plutôt visiter Hogsmead en vitesse.
Encore une fois, c'est très bien fait. Marrant de voir de la neige sur tous les toits alors qu'il fait plus de 35°c, et des japonais jouer des personnages britaniques durant le spectacle qui a lieu au milieu du village. La single de Forbidden Journey est fermée, 130mn annoncé pour la queue standard, c'est pas pour ce matin, dommage, je préfère aller manger avec des amis sur Osaka.
Toutefois, il me reste encore un peu de temps avant le midi, alors je me dirige vers Jaws qui est à 10mn en single. C'est mon premier ride universal "classique", et je suis assez content de l'avoir fait au Japon, car si l'attraction est vieillotte, l'animatrice en proue du bateau déborde d'energie ! Au lieu de fainter l'effroi, elle arbore un large sourire lors des attaques de requin, qu'elle repousse en s'exclamant joyeusement. Pas très bon pour l'immersion, mais un spectacle vraiment amusant.
Aller un dernier petit tour de flying dinosaur et on va manger. La single est annoncée à 1 heure mais durera en fait moins de la moitié. Je n'aurai passé que 3 heures dans le parc, mais c'etait suffisant pour pas mal s'en imprégner, surtout qu'il est vraiment pas si grand (pour un parc de cette catégorie). Avec une journée entière, j'aurai pu faire Harry Potter, Jurassic Park et créditer le spinning, mais je suis déjà très heureux de ma visite.