Je ne suis pas morte, donc j'ai la joie de vous publier le début de ce week-end espagnolesque
6 janvier 2023 – Y aller, c’est le pied !
10h, l’heure de partir de chez soi. J’avais prévu 1h de route pour arriver à l’aéroport mais il n’y a tellement personne sur la route que j’y suis en 45 minutes. En arrivant sur le parking, j’ai la chance de pouvoir assister au décollage d’un Beluga
Le week-end commence très bien !
J’ai pris le parking le moins cher, à 15 minutes à pied de l’aéroport mais vu mon allure de marche naturelle, j’y suis en 5 minutes. Personne aux contrôles de sûreté et voilà, je vais devoir poireauter, l’aéroport de Nantes n’est pas le plus exceptionnel, mais on a quand même vue sur la piste. J’en profite pour demander à Kris de me prendre un pull bien chaud : il a beau faire plus chaud à PAw qu’en France, j’ai sûrement été un poil optimiste. Et des Dolipranes, aussi, on ne sait jamais.
L’avion est à l’heure, on décolle à l’heure (12h50) et hop, 1h de vol de prévu. J’ai commencé à avoir faim au tout début de l’embarquement, mais ayé, c’est l’heure de manger. J’engloutis 3 sandwichs triangle sous les yeux ébahis de mon voisin (whoo ça va, ce n'est que trois sandwiches triangle). Il écarquille encore plus les yeux quand je sors un paquet de gâteaux tout neuf de la (petite) poche de ma veste. Il ne comprend plus rien quand je sors de cette même poche ma bouteille d’eau et mon casque audio.
Le pilote nous annonce qu’on aura 15 minutes d’avance (sur un vol d’une heure ?!). Incroyable, tous les vents vont dans le bon sens. Tout va-t-il trop bien ?
A peine atterris que je préviens les gars de mon arrivée ultra imminente. Ils sont déjà là, merveilleux.
Enlaçades chaleureuses et c’est partiiiii ! Le GPS annonce 2h30 de route. Hhhmmm… au bout de 100m parcouru, le temps de trajet a presque doublé. Tout va bien, aux manettes du volant, notre exceptionnel chauffeur Kris. La route se passe sans soucis (on met de côté le fait qu’à la seule jonction où il ne fallait pas se tromper… on s’est trompés), je commence à tanner les gars car j’ai repéré 2 crédits exceptionnels sur la côte espagnole, qui pourrait nous servir de pause sur notre chemin. Non, ça préfère faire la pause à la Jonquera, mais sur la petite aire, pas dans le gros bordel.
On se prélasse sur le pont traversant l’autoroute ; on aurait de quoi divertir les passants mais on n’a plus 8 ans. Un autre point qui fera qu’on ne fera pas ce +2 : le fonctionnement des repas de l’hôtel, où il faut réserver un créneau de passage. Il reste entre 19h et 20h et… entre 22h et 23h. On ne tiendra jamais jusqu’à 22h sans grailler donc partons pour 19h, créneau déjà à 80 % plein. Arf, on savait que c’était trop parfait. On sent que ça va être blindé demain…
Nous reprenons la route, on a encore plus de 2h à rouler […] Nous sommes dans les environs du parc, la nuit noire, on ne distingue même pas Red Force, HK ou bien Shambhala. Et pourtant on est trois à regarder tous les angles de vue possibles. Aucun panneau pour nous indiquer le parc, seule cette petite pancarte branlebinlesque sur une sortie de route non éclairée. A la surprise générale, cette petite route nous amène tout droit à l’entrée des hôtels des parcs.
Direction le Colorado Creek, le meilleur hôtel de la roulette d’après Nikita. En même temps, je la vois mal nous dire «
Oh, pas de bol, vous êtes mal tombés ». L’agent de sécurité contrôle la réservation avant de nous laisser entrer sur le resort. Ça sent le pneu brûlé, c’est nous ? Une petite vérification pour s’assurer que TOUT VA BIEN.
19h, parfait tout ça
Kris se charge du check-in ; après ça, chacun à sa carte : carte qui nous permet d’accéder aussi bien à notre chambre qu’aux parcs, et de cumuler des points lors de nos achats. Notre chambre est dans un bâtiment annexe, le froid est vite arrivé depuis les quelques minutes où nous sommes là. Chambre 2419, 2ème étage, juste à côté des escaliers… On espère que les espagouins seront assez calmes.
La chambre est de taille normale, deux lits doubles. La salle de bain est fonctionnelle, rien à redire pour le moment.
Nous redescendons et suivons les pancartes vers le buffet. Retour dehors, nous passons à côté des piscines, fermées (noooo), nous cherchons vite fait un point de vue sur Shambhala ou Red Force, en vain.
Pas de file d’attente pour entrer, on scanne le QR code de la résa (Jojo gère) et une file de serveurs, qui nous attendaient, sont ravis de nous placer
Le serveur choisit au pif une table puis croise 2 couverts pour signifier que la table est prise. Croiser… des… couverts…
Non, juste non.
Je n’ai pas attendu plus de 5 secondes pour décroiser les couverts
Passons vite à autre chose : la commande de boissons. Une bouteille de vin rouge pour KGL, une bière pour Jojo. Le temps que le serveur les rapporte, on va se servir en entrées. Le choix est varié : crudités, charcuteries, condiments, chips… Je prends un max de crudités, eh oui ! Je joue la note équilibrée ce soir. Je ne me refuse pas quelques chips à la crevette. Le serveur revient avec la bière, la bouteille de vin et les verres, oh ! plein de calcaire. Je ne peux m’empêcher de sortir un «
les verres ce n’est pas Calgon ». Désolée, j’espère que le serveur n’a pas compris
Il ouvre la bouteille de vin pour faire goûter à l’un d’entre nous. Ah bah non, il ouvre la bouteille et se casse. Allons, goûtons ce vin. Et belle surprise, elle est bien bonne ! Il n’en restera pas une goutte.
Nous passons au plat chaud, varié aussi : pizza, riz aux champignons, brochettes de viande, nouilles chinoises sautées etc. Il y a également un coin avec différents types de pains, pour les enfants et des légumes. Hop, des brocolis, ça ne se refuse pas.
Le riz aux champignons est passable, sans plus. La brochette de viande est sèche comme un désert. Les nouilles chinoises remontent la note. Tout le monde y trouve relativement son compte, pour le moment. Je cale déjà, mais il y a toujours de la place pour un dessert…
Nombre de visiteurs viennent passer leur anniversaire au parc. Si vous êtes dans ce cas-là, vous aurez l’immense opportunité de vous faire photographier dans un magnifique cadre (et vous faire voir par tout le monde, vu que tout le monde chante feliz cumpleanos).
Revenons au dessert. Macarons, fruits qui font la tronche, glaces, gelée, yaourt et gâteaux beaux de loin mais loin d’être beaux. Je me prends 3 macarons et de la gelée. La texture ne me gène pas et puis ça peut être rafraîchissant et léger dans le goût.
Je goûte un macaron : violette, qui a le goût de la violette. Mais absolument pas décongelé. On va attendre un peu pour les autres. Je passe à la gelée : la 1ère couche, rose, a littéralement le goût du sirop pour la toux
Ça me laisse pantoise. Je goûte l’autre épaisseur, orange. Je, qd, shrrff
eurk
Désolée. Oui, j’ai tout recraché tellement c’est immonde. Et dire que toutes les personnes autour de nous en mange à grandes cuillères. Ce manque de raffinage.
On a bien conscience qu’il faut nourrir plusieurs centaines de personnes et qu’à ce niveau c’est de l’industriel, mais industriel ne veut pas forcément dire mauvais.
C’est sur les deux macarons et le vin que je termine ce repas. On est tous unanime : les desserts sont très décevants.
Nous quittons le buffet : une file d’attente s’est formée à l’extérieur, on a bien fait de choisir le créneau de 19h (même si l’on n’avait presque pas le choix), on prend le même pour demain soir.
Loin d’être fatigués malgré la route, on décide de se promener dans le resort hôtelier.
On cherche à avoir quelques points de vue des montagnes russes.
Alors les gars, qu’est-ce que vous voyez ? Pas grand chose ? Moi non plus…
Depuis l’extérieur de la piscine de l’hôtel, on peut apercevoir un camel back de Shambhala
On se dirige vers le Gold River, il y a un peu plus de vie et même une boutique encore ouverte ! La boutique propose du merchandising bien sympa, ils savent nous taper au portefeuille eheh. Doucement, on fera les stock à la fin du séjour.
Les décorations de Noël sont encore présentes, avec la musique, ça met du baume au
Plus qu’à patienter quelques heures avant de (re)découvrir le(s) parc(s), nous revenons vers 22h dans notre chambre. On ne mettra pas tant de temps que ça avant de s’endormir, enfin, je crois.