8 janvier 2023 – Vibrations (encore), frustration et méditation
Le réveil à 7h30 est… dur. Je ne suis pas la seule. On ne pensait vraiment pas que notre journée d’hier allait nous claquer comme ça. On devient vieux
Le temps est encore à la nuit mais on sait déjà qu’il fera (beaucoup) moins beau qu’hier, ce qui veut dire (beaucoup) moins de monde dans le parc ?
On se prépare vite-fait pour être prêts à 8h15 pour le petit dej’. Le temps est frais, il a plu cette nuit. On ne croise pas grand monde, le buffet se calme.
Allez, jamais deux sans trois ? Est-ce qu’on sera encore placés à cette maudite table ? Toujours la même équipe qui nous accueille. Non, mais vous dormez quand ? Nous sommes placés à une table juste à côté des viennoiseries et gâteaux.
Oui, aussi proche que ça, juste à tendre le bras
Je vais reprendre quasi la même chose : œufs brouillés, bacon, pain et donuts. Plein. Plus que plein. De toutes façons, il faut les aider à vider leurs stocks, c’est le dernier petit déj’, de la saison ; après, tout doit être sûrement jeté à la poubelle, au mieux partagé entre les employés… J’avais emprunté à KJG (?) un gobelet du parc, en plastique dur, parfait pour y glisser quelques donuts. Je fais ça + ou – discrètement, ça nous servira pour le goûter du jour.
Nous retournons à la chambre boucler les valises puis direction la voiture pour y mettre le tout. Je suis chargée de sac à dos aujourd’hui.
Nous avons le timing dans le sang, nous arrivons pile poil pour l’ouverture du parc pour les résidents des hôtels. Le contrôleur ne capte pas les donuts (bouffe extérieur du parc interdite…), parfait.
On va devoir y passer aujourd’hui…
Pour nous réveiller, un petit tour de
Furius Baco, qu’on espère au 1er rang. 2 trains de sortis, les tests sont en cours. Ça ouvre assez rapidement, on attend une petite 15aine de minutes. Toujours impossible de négocier pour le 1er rang. On aura donc le 2ème rang. Bon, c’est toujours mieux que le 4ème rang. Et comme j’ai cadeau du rang intérieur, ça va peut-être être supportable, en plus à froid…
Le launch est toujours excellent, et j’arrive même à faire une belle tête. Je m’améliore. Après, c’est vibrations 2000 mais je dois admettre que c’est moins pire qu’à l’arrière, je lève d’ailleurs les bras dans l’inline twist
La file d’attente s’est bien remplie, je me note le numéro de la photo que j’achèterai plus tard (mais que je mets maintenant dans ce TR).
Ça vaaaaaa
On décide d’aller au fond du parc rider Dragon Khan. Et c’est reparti pour la randonnée ! 5 petites minutes pour Papy Khan, on croise les doigts pour être vers l’avant. La seule fois que je l’ai ridé c’était au 2ème rang et je m’étais pris une belle mandale dans le Zero-G-roll.
Bien réveillés, prêts à rider une montagne russe proche de ses 30 ans.
Et on a le droit au 1er rang
on va avoir la vue et moins de vibrations et de baffes. Papy Khan, tu commences sérieusement à te faire vieux : déjà la couleur de ton train, des couleurs criardes à ne plus faire. Le front car bien fat, passé du succès de B&M pour ses loopers. Ta peinture qui s’écaille et victime du soleil, mériterait plus d’entretien. Et ton ride, alors ?
Une first drop classique qui fait son taff, un loop qui annonce la couleur de l’intensité, un immelmann, qui nous dirige tout droit vers le redouté zero-G-roll. je sers les dents, ça passe, sans baffes mais pas sans secousses. Le cobra roll nous donne un voile gris. Les freins de mi-parcours ne nous laisse à peine le temps de souffler qu’on renquille avec le second loop, bien serré, et les interlocking corscrews. L’appareil photo se trouve par là, sourions et faisons genre qu’on apprécie le ride.
« C’est bien pour vous les copains » ; « Toujours aussi intense, ça va bientôt se terminer » ; « Allez, on lève les bras, de toutes façons ce sera notre seul ride »
Le old school qui a (mal) vieilli, c’est vraiment pas de la dentelle. J’ai fait un tour pour me rafraîchir la mémoire, mais j’aurais carrément pu m’en passer. Je vais prendre un doliprane en prévention
La photo on-ride est cela dit réussie, le logo adossé a aussi fait son temps. Désolée Papy Khan, mais j’espère que tu vas passer d’ici 2-3 ans à la case retracking intense, comme ce que subit actuellement Nemesis. C’est pour ton bien.
On quitte la zone chinoise pour continuer le créditage ; au passage, petite pause dans la boutique de bonbons pour faire un stock. On va essayer que le stock tienne la journée, mais vu que je suis là hehe…
Dans les rides archaïques et qu’on peut vraiment se passer sauf +1 à la clé, on nomme
El Diablo. Pas d’attente, embarquement immédiat dans ce bousin absolument inutile et créateur de vibrations. Tellement inutile que je ne l’ai pas pris en photo, mais pour illustrer, je vous remets une photo de 2013 :
On continue dans les rides merdiques qu’on peut se pas… Ah bah non, pas celui-là, je ne l’ai pas ridé. Qui donc, quoi ?
Stampida Bleu ? Rien que le nom m’effraie
Embarquement immédiat on espère. Non, un seul train et le ride le plus populaire du parc (goût culinaire de merde, goût de montagne russe de merde…) avec un bon 45 minutes d’attente, le tout dans un boucan d’enfer, un bruit même pas agréable, à l’annonce des trains qui quittent la gare.
Installés aux dernières rangées, je crains de me faire gruger par l’opérateur car j’ai mis mes pieds en hauteur (il y a des « barrières » sur le devant du wagon). Je veux rider semi-debout, c’est pour ma santé. J’arrive à me garder de la marge. Allez, prêts pour souffrir ?
Le train quitte la gare, parcourt quelques mètres pour rejoindre le lift. Le bruit de la chaîne, des anti rollbacks, du craquement du bois… un vrai film d’horreur en perspective, dont nous sommes les acteurs, ou les victimes. Le train quitte le lift, fait un quart de tour, et vu que l’on est en back, le marteau piqueur se met en route.
AahahahhahhaaaaAAhhhAhHhhaaa c’est dans un vacarme que l’on dévale la drop, je réussis à me mettre « debout » pour limiter la casse. Kris, soudé à son siège, ne peut que crier en guise de calmant à la souffrance. C’est long, ça cogne, ça tremble. Guillaume & Joël, derrière nous, reste de marbre face à cette violence que l’on s’inflige. Le passage dans le tunnel est tortueux et vicieux, le virage étant pris sèchement que je suis par la force des choses, rassise. Ça ne s’arrête pas, et pourtant, on voudrait. On est en train de perdre toutes nos cordes vocales.
On croit rêver mais non, nous sommes bien ENFIN arrivés sur le freins finaux. … Ça y est, c’est fini ? On déguerpit de là le plus vite possible. On passe voir nos têtes… ah ouais, on souffre vraiment les gars.
Là aussi, je vous propose une photo de 2013, parce que, rien n’a changé :
Bon, là c’est le train rouge, mais ça reste la même merde, avec les visiteurs aux goûts de chiotte
On va faire une pause dans nos conneries, on a tous besoin de repos. Direction Huracan Condor. Ah, eh, sans Guillaume hehe. «
Non, mais je vais les accompagner, même si je déteste ça ».
C’te courage, j’en prends un coup dans la gueule, je pourrais aussi faire l’effort… Nan j’déconne, rien à foutre d’être élue poule mouillée pour le coup.
30 minutes à les attendre au pied de la tour, pour les prendre en photo. « Coup de chance », ils sont au bon endroit !
J’observe la nacelle s’élever, doucement, jusqu’à mi-hauteur, puis accéléraccion !! Quelques secondes à poireauter là-haut et c’est la chute : la nacelle tangue de droite à gauche durant la descente, ça doit faire un drôle d’effet à bord !
Shrek et sa Fiona sont de sortie pour leur spectacle du jour ; on ne restera pas très longtemps, car on a déjà faim (et on ne comprend rien). A 12h40.
Burger-frites hier, pour aujourd’hui, ce sera asiatique. Retour en Chine donc, et, au passage, une photo avec le pingouin (pourqu… on n’est plus à ça prêt). La photo est, de base, prise avec la nana qui accompagne le pingouin. Nous, on lui demande gentiment de nous prendre en photo (et de dégager accessoirement).
Elle arrive malgré tout à gratter un selfie.
A première vue, on pourrait croire que je suis en train de faire un vulgaire doigt d’honneur… C’est évidemment une illusion d’optique.
5-10 minutes à attendre pour la commande + être servi. Pour le fast-food chinois, je prends un menu rouleaux de printemps, des nouilles et une pinte de bière. 16 €, consigne du verre incluse.
Nous trouvons une table à peu près propre, mais les chaises grincent au moindre mouvement
C’est pareil pour les autres tables. Soyons intelligents, soulevons-les pour ne pas faire de bruit désagréable.
Oui, les rouleaux de printemps sont bien frits. La variante espagnole du rouleau de printemps. Mais ça se mange. Tout comme les nouilles, c’est pas mauvais, pas exceptionnel non plus. La bière se boit. Ce qui est agaçant, durant ce repas, sont les autres visiteurs : personne se soulève sa chaise, ça grince de partout. Vous savez, le fameux bruit strident émis si vous vous amusez à « griffer » une paroi métallique (style gymnase de sport) ? Kris a soudain l’idée de leur casser les oreilles : il se soulève, fait littéralement n’importe quoi avec sa chaise, tant que ça fait le plus de bruit possible. Le tout pendant 15 bonnes secondes. Merci pour ce fou rire
les espagnols n’en ont rien eu à cirer, seule une table a bronché entre eux : d’autres français.
Et pour clôturer ce repas, c’est en harmonie que nous faisons grincer nos chaises.
GCCRRCCHHTTSRSTH
Nous récupérons nos € respectifs en redonnant le verre.
Guillaume et Jojo ont encore deux crédits à rider, on les accompagne et, en chemin, faisons
Gran Canyon Rapids car indiqué à 0 min d’attente. Un petit raft pour digérer ? Je n’en avais pas un souvenir transcendant.
C’est sympa, mais sans plus, ça a quand même une bonne vitesse sur la globalité du parcours mais ça ne mouille pas des masses. Pas gênant en hiver mais en été, un peu plus problématique.
Comme je n’ai pas pris de photo du raft, je vous en remets une de 2013 :
Suite à cela, nous changeons d’avis et décidons avec Kris de ne pas les accompagner pour les deux bouses restantes, on a déjà assez donné.
On repart dans l’autre sens (on adore marcher et optimiser les trajets) vers Shambhala ; non, parce qu’il est presque 14h15 et on n’a toujours pas posé nos fesses dessus. En chemin, on s’arrête devant une attraction indoor, 10 min d’attente. «
Ça va changer, pourquoi pas ? » On ne regarde même pas le nom de l’attraction (c’est
El Secreto De Los Mayas). On s’attend à un style de fun house.
Après le grincement des chaises, le grincement des pieds d’un gamin sur les barrières… «
CAN YOU STOP WITH YOUR FEET, PLEASE ? ». Merde quoi
Vu le ton et le regard lancé, je suis assurée qu’il ne recommencera pas.
C’est notre tour de rentrer, on va découvrir dans quel bousin on s’est lancés. Un labyrinthe de miroirs. L’idée de naze
Un palais des glaces MAIS thématisé mayas (sana dec’ ?), avec pleins de jeux de lumières et de la musique. Révolutionnaire. Non, Kris… ne me laisse pas seule. Étant en plus douée pour confondre mon propre reflet avec la continuité d’une pièce, je ne baisse pas les bras. … Elle est où la sortie pour rider Shambhala ? Ça fait deux fois que je fais tout le tour, que je me retrouve à l’entrée, et je n’ai toujours pas retr… KRIS ! Viens, qu’on ne se reperdre pas de vue une nouvelle fois. On décide de suivre aléatoirement un groupe qui, coup de bol, nous amène dans une « pièce » où il y a plusieurs choix de chemins. Des leurres, des culs de sac, Kris s’engouffre dans une pièce sombre… je le suis non sans méfiance… et… c’est la sortie. 20 minutes de « perdue », enfin, tout est relatif.
Petit nettoyage de fin de saison pour les opérateurs ; à la vue de certains objets, ç’aurait du être jeté depuis quelques temps déjà…
On se dirige VRAIMENT vers Shambi, qui affiche…
… 0 minutes ?! Vraiment ?! C’est si beau qu’on peine à réaliser !
Mais oui, c’est un vrai 0 min !
On a le droit à l’avant dernier rang, au milieu ! Je vais enfin retrouver un Shambhala d’antan. Je ne vais pas de nouveau m’étaler sur Shambi, mais ce ride est clairement mieux, pas un pet de vibrations à signaler. Merveilleux ; en plus, il a déjà bien chauffé. Tout est si parfait… sauf le mal de crâne qui commence à bien vouloir s’incruster. J’avais déjà pris les devants ce matin mais rien n’y fait… Comment Shambhala peut-il me remuer l’estomac ? Les freins hachés n’arrangent rien. L’estomac en prend donc un coup ; on est en pleine digestion. Et pareillement, quelle idée d’avoir enchaîné des rides bien vibrants tout le long de la matinée ?
Impossible. Je t’enchaînais il y a 10 ans, je veux faire de même aujourd’hui. Mais je suis mal. Je suis contrainte, malgré les 0 minutes, de laisser Kris y retourner seul. Sacrilège, je pourrais faire l’effort de retourner rider, mais pour quel plaisir ? Celui de régurgiter mes nouilles prédigérées en plein vol ? Non merci, même si ce serait dans le thème (nouilles chinoises, quartier chinois), je n’ai pas envie de perdre ma dignité.
Je pars donc marcher dans la zone autour de Shambhala & Dragon Khan pour renouveler mes quelques photos.
Il y a toujours eu, lors de notre séjour, des rangées de vide dans le(s) train(s)
Ce premier camel back, tellement aérien et doux
Je continue de marcher vers la zone d’Angkor, cela me permettra d’avoir des nouveaux points de vue sur Shambhala. Échec, la zone entière est fermée
Demi-tour, pour me trouver un banc non loin de l’entrée de Shambhala pour siester. Bah tiens, quelqu’un qui a pensé à la même chose. Je me cale sous un des camels back de Shambhala. Je m’ancre rapidement avec le banc, malgré sa froideur mais le bruit des roues de Shambi est gâché par les cris d’agonie de Papy Khan. Pas très agréable mais flemme de bouger.
…
Je sens mon portable vibrer, je loupe l’appel. J’ai dormi combien de temps ? Une heure ?! Quand même. Jojo et Guillaume ont rejoint Kris et rident, rident et rident. Vous avez raison les gars, faites !
…
On décide, sur les coups de 16h, de revenir à l’entrée du parc pour faire nos achats souvenirs et récupérer la photo on-ride de FB, on veut prendre un peu de temps pour flâner dans la boutique. Il y a du choix, varié, et plutôt sympathique. Je repars avec une paire de chaussettes, deux magnets, un sac Woody Wood Pecker, puis ma photo on-ride de FB. J’ai failli craquer pour un mug mais je n’ai plus du tout de place dans ma cuisine. Avec tous les points accumulés durant le séjour, on a économisé une dizaine d’€. Toujours ça de pris !
Il nous reste une heure à passer dans le parc, c’est tout naturellement que l’on retourne à
Shambhala pour finir le séjour. On se pose la question d’aller faire un tour dans Street Mission, mais les temps d’attente n’ont jamais daigné descendre en dessous de 30 minutes, et en moyenne c’était une heure.
Shambhala est remonté à une vingtaine de minutes, pas gravissime. Ça me permet de vous montrer à quel point PAw prend soin des embarcations de Tutuki Splash durant la période hivernale. A l’abri du vent, de la poussière et du soleil.
Les trains sont, pour la plupart du temps, envoyés en même temps. Synchro parfaite !
Probablement le dernier tour (pour moi en tout cas), on prend nos plus belles pauses pour une photo de groupe rayonnante de paix et d’amour (qu’est-ce que je raconte comme conneries n’empêche).
Après ce magnifique tour, il est temps pour moi d’arrêter. Le prochain tour serait celui de trop. Ça laisse encore la possibilité pour les gars de faire un ou deux tours.
18h, tout ferme, nous prenons une dernière photo de groupe devant le somptueux Shambhala, avant de rejoindre assez rapidement le parking de l’hôtel. Non, nous ne sommes toujours pas partant pour le spectacle final et on risque de se retrouver dans de gros bouchons… Une fois dans la voiture, nous sortons du complexe en 5 minutes chrono. Oups, j’ai oublié de prendre un plan de PortAventura pour la collection. Tant pis… Et voilà, plus de 4h30 de route nous attendent. Sans compter les pauses.
Bizarrement, je somnole légèrement durant les premières minutes de route, puis ai un regain d’énergie. Bref, je suis en pleine forme. Mais c’est tout à l’heure qu’il fallait l’être ! Je me hais, parfois
Plus de son, plus d’image du côté de Guillaume.
Nous passons à Barcelone, l’heure de faire le plein. Nous suivons la route indiquée par le GPS. Ça ne fait pas très autoroute de passer dans des zones industrielles et des petites villes. Ah, le GPS a décidé de nous faire passer par Andorre. Beh non, en fait. Tant pis, on trouve notre « bonheur » en faisant le plein sur une aire où il y a plus de flics que de passants et en achetant des Pringles (et juste ça, vu que le reste hors de prix) puis rebroussons le chemin afin de retrouver l’autoroute. Je ne manque d’ailleurs pas de m’étrangler avec les Pringles vu que j’engloutis à vu d’œil la boîte. Satané Pringles
Nous nous rapprochons de la frontière française, et on voudrait manger un « vrai » repas. On s’arrête sur une aire où un misérable sandwich coûte 12€. Que quoi ? Pardon ? 12€ pour un sandwich pour enfant ? Il y a erreur sur le prix là. On ne fera donc qu’une halte pipi dans des algecos très étroits. Nous reprenons chemin et nous accordons pour nous arrêter sur l’aire de la Jonquera, au BK. Ça fera l’affaire pour ce soir. Comme je n’ai pas très faim (en même temps, j’ai vidé la boîte de Pringles…) je ne prends qu’un long chicken.
De retour en voiture, c’est la banquette arrière qui s’éteint à peine le moteur redémarré… Sachant que le co-pilote de Kris est Jojo, vous devinerez qui s’est assoupi en un claquement de doigts
De retour sur Toulouse vers 1h45, je trouve le courage de me brosser les dents et de m’assoupir sur le matelas gonflable. Je dis d’avance au revoir aux gars car ils partent à 5h du matin… Leurs nuits vont être courtes. Au final, je les croiserai une dernière fois, somnolant à l’heure de leur départ. Quant à moi, mon vol n’étant qu’à 19h40, j’ai le temps de dormir toute la journée.
—————————
Conclusion sur Port Aventura World
10 ans que je n’y avais pas remis les pieds, et pas mal de choses ont bougé en 10 ans (et heureusement, ou pas).
Pour commencer dans les points positifs, j’ai agréablement été surprise de voir un parc très propre, où il fait bon de s’y promener et d’y lésiner dans les allées. L’ambiance de Noël y était encore très présente, et ça fait du bien au moral ! Le merchandising est très varié, il y a du choix pour tous les goûts. Le parc était assez rempli le samedi, mais (du moins pour Port Aventura) le personnel avait mis tous les trains possibles sur les attractions (les trois trains sur Shambhala !!), ce qui fait que ce dernier n’a jamais dépassé les 20 minutes quand on voulait le rider.
La nourriture dans le parc, variée aussi, est d’un rapport qualité/prix correct, ça se mange sans soucis. Mention spéciale aux gaufres liégeoises
Quant au buffet de l’hôtel, le choix très varié de plats confortera tout le monde. Les créneaux horaires choisis sont les moins fréquentés car les espagnols mangent tard. Cela nous a permis de ne pas faire la queue dehors pour attendre (sachant que le soir, ça piquait les miches), d’être accueillis par plein de serveurs, et de commander boisson + aller chercher une entrée en moins de 5 minutes. Et, puisque je parle de prix, le pack que l’on a eu pour 170 €, réflexion faite après le séjour, est de très bon rapport qualité/prix (à quelques points près).
Pour les points négatifs, on va commencer par les desserts du buffet de l’hôtel. Très très bof voire dégueulasse
Rien à dire de plus à ce sujet.
La gestion de Ferrari Land : un seul putain de train de sorti sur RedForce… Tout porte à croire que c’est pour forcer la vente de fast-pass. 23 € le tour sur RedForce, sans pouvoir avoir le 1er rang ?! Mais on va où ?
Certes, le pass englobe quelques autres attractions du parc mais parlons-en des attractions de FerrariLand. Pas grand chose à se mettre sous la dent… 16 attractions d’affichées sur le plan, mais ça comprend les simulateurs, des aires de jeux, des attractions interdites aux adultes sans enfants… Donc deux intéressantes pour nous : RedForce et Junior RedForce (une fois évidemment, pour le +1). J’espère que FerrariLand sera, un jour, un land intégré à PortAventura.
Les vibrations sur la plupart des montagnes russes. Mais pas des petites vibrations où l’on cherche la petite bête. Non, des BÊTES de vibrations
On va commencer par RedForce, ce qui atténue considérablement l’expérience à bord. On jette un voile pudique sur Junior RedForce tellement c’est honteux pour une attraction quasi neuve. Furius Baco, toujours fidèle à lui-même. Idem pour les Stampida. Papy Khan fait de la peine ; pour lui, ce n’est pas tant les vibrations, mais l’usure globale. Et Shambhala sur les rangées extérieures, syndrome du train panoramique dit Hyperion.
Donc avec tout ça, sur le séjour, nous nous sommes concentrés sur RedForce (qui nous a pris presque le tiers de notre temps de la 1ère journée), FB le midi et le matin parce que le launch vaut vraiment le coup et Shambhala. Les autres montagnes russes ont été ridées pour le +1 mais vraiment, jamais je ne remonterai dessus.
Les éléments de thématisation non fonctionnels, les plus « marquants » ont été ceux de FB.
Les points neutres, sur les autres attractions du parc : Templo del Fugo était fermé à notre plus grand désarroi
Les attractions aquatiques comme Tutuki Splash, Angkor et Silver River Flume étaient fermées. On le savait d’avance. Seul le raft était ouvert mais vu qu’il ne mouille pas, aucune crainte de chopper la crève. Huracan Condor, la classique free fall, pour les amateurs, pointait à en moyenne 30 minutes tout le long du séjour, toutes les nacelles n’étaient pas ouvertes. Street Mission ne m’intéressait pas tant que ça, mais quand on s’est penchés pour la faire, les temps d’attente étaient d’en moyenne une heure. Et sur le reste, beaucoup d’attractions type flat ride (chenille, tasses, pieuvre, break dance etc.) qui ne nous a pas du tout intéressés. Pas envie de vomir.
Quand aux employés de l’hôtel et du buffet, qui étaient là matin, (midi) et soir, bravo à eux car la charge de travail doit être phénoménale
Ah oui, nous avons aussi cru que les chiottes étaient devenues payantes (car nous voyons sur le plan €€), mais non, c'est simplement que les distributeurs sont DANS les chiottes...
Parlons deux secondes des chiottes : tantôt propres, tantôt moins propres, en fonction des zones fréquentées...
Pour conclure ma conclusion, j’ai beaucoup apprécié ma revisite dans l’ensemble, malgré tous les points négatifs non négligeables, mais je ne retournerai pas dans ce parc avant… quelques temps. Le temps de laisser Universal revenir, de retracker Papy Khan, Stampida par RMC et d’y ajouter deux-trois nouveaux crédits (il y a déjà Uncharted en cours de construction) !
Merci à Kris, Jojo et Guillaume pour leur super bonne humeur
—————————
PS : ah oui, nous n’avons pas trouvé notre mono-sourcil
FIN