Qu'est-ce que l'airtime ? (besoin de vos réponses !)

Toto662

Membre
2 Avril 2014
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Angers
Bonjour à tous !

(rendez vous directement à la fin du message si vous avez la flemme de lire mon intro)

Depuis quelques temps déjà, je me questionne sur les notions de "stylistique" dans le cadre de notre passion : quels effets sont provoqués par le choix de telle ou telle figure, par l'articulation desdites figures, par leur enchaînement ?

J'ai constaté à plusieurs reprises que si d'un point de vue technique, scientifique notre passion était balisée par une terminologie précise et exacte (les ingénieurs ont besoin de cette exactitude !), force est de constater que d'un point de vue stylistique, c'est le FOUTOIR.
Chaque constructeur se ramène avec ses propres dénominations, ignorant parfois outrageusement les précédentes (Intamin et ses "airborne inverted s-roll" pour évoquer de bêtes corkscrews), certains éléments ont des frontières hyper poreuses avec les autres (le corkscrew justement, qui peut être proche du ZGR, de l'heartline roll, parfois même du looping), et les fans ne sont pas toujours d'accord quant aux mots à employer (par manque de données permettant de justifier telle ou telle dénomination)...

Bref, on ne s'y retrouve pas. Or je ne pense pas me tromper en disant que si la technique (les LSM, la physique, tout ça tout ça) ça nous intéresse parce qu'on est passionnés l'essentiel c'est bien ce qu'on RESSENT DANS UN COASTER, non ?
Eben pour décrire ÇA avec précision, c'est l'anarchie ! Je veux dire : la littérature, le cinéma, la cuisine, le vin ont leurs terminologies propres pour décrire les spécificités, les effets produits par telle ou telle association, tel ou tel élément... pourquoi pas les montagnes-russes ?

En faisant un peu mes recherches et en poursuivant ma réflexion (qui pourrait - ça commence à prendre forme - m'amener à l'écriture d'un bouquin), j'ai constaté que ce flou était aussi présent sur la simple dénomination des sensations en elles-mêmes (soit le truc le plus élémentaire, le plus essentiel qui soit pour décrire un grand-huit !!).

Et oui, même L'AIRTIME. La base, le truc qui met tous les coasterfans d'accord... ben en fait c'est ultra compliqué à définir précisément. Oh c'est sûr, quand vous me montrez n'importe quelle bosse d'EGF je me pose pas la question, maaaais que dire de l'inversion ? Du changement de direction ? Du flying ?

Quoiqu'il en soit, j'en suis là : j'essaie de définir l'airtime. Je pense être arrivé à quelque chose d'à peu près satisfaisant (que je vais tenter de mettre en pratique à Phanta la semaine prochaine), toutefois j'aimerais que cette définition ne reflète pas uniquement mon avis mais celui des concernés : vous !




Du coup, j'ai créé un sondage pour avoir vos opinions concernant ce qu'est un "airtime".
Ça ne prend que quelques minutes à remplir (un peu plus si vous prenez vraiment le temps de justifier) et ça m'apportera une aide précieuse dans ma réflexion.

Merci d'avance !! 😘



LIEN DU SONDAGE:
 
Merci beaucoup à tous ceux qui ont pris le temps de répondre au questionnaire !! 😘 n'hésitez pas à faire tourner auprès des coasterfans qui seraient passés à côté 😇
De mon côté, ma visite de Phantasialand a tendance à confirmer ce que je pressentais, et la définition que j'envisageais (qui se retrouve d'ailleurs dans pas mal de vos réponses). J'attends encore quelques réponses et puis je reviendrais vers vous, pour un compte-rendu/débat ^^
 
Bonjour à tous ! Merci encore pour vos réponses (40 à l’heure où j’écris, c’est pas mal comme échantillon), qui ont plutôt eu tendance à me conforter dans mes choix.


Il reste toutefois quelques zones de questionnement. Accrochez-vous, je développe...

1) Les consensus

Les deux premières sections marquent une unanimité. Floater, 0G, ejector sur une bosse droite, ce sont des airtimes. Un EGF turn peut provoquer un airtime.

Les seuls désaccords que j’ai pu constater ne sont pas vraiment dus à la définition de l’airtime, mais plutôt aux exemples choisis. Wodan ne fait pas consensus quand à l’énergie déployée dans ses cassures… malheureusement, je n’avais pas de photo satisfaisante de Troy – qui met tout le monde d’accord. Globalement, on semble tous d’accord (à quelques exceptions près) pour dire que ce type de cassure provoque de l’airtime, quand les forces sont au rendez-vous et sont perçues (et ensuite, ça devient subjectif : même train, même place, même journée j’ai ressenti des airtimes sur Wodan là ou sebattractions n’en avait pas perçus !).
Idem pour les changements de direction au dessus de Klugheim : il y a désaccord parce que l’airtime n’y est pas très prononcé, mais théoriquement ce type de figure peut provoquer une sensation d’airtime, puisque le rail est légèrement courbé vers l’extérieur (la heartline forme une toute petite bosse). J’ai fait Taron 16 fois ces 2 derniers jours, et pour ma part c’est sans appel : je décolle sur les deux premiers changements de direction (pas le dernier, qui n'a pas en soi la légère bosse présente dans les deux précédents). Mais combiné à un twist particulièrement prononcé et une sensation d’éjection latérale, ce court moment d’apesanteur peut passer inaperçu : encore une fois, c’est ici question de ressenti et de subjectivité, et ça ne remet pas en question nos définitions de ce que provoque un airtime, HEUREUSEMENT.


2) Le flying
Globalement, consensus sur FLY : ces bosses sont des airtimes. Je vous rejoins là dessus !
Consensus aussi sur le creux d’un pretzel : ce n’est qu’une intensification de la gravité, pas un airtime.

Là où vous vous êtes divisés, c’est concernant le sommet d’un pretzel. Vous avez été nombreux à considérer qu’il ne s’agissait pas d’un airtime, alors que la sensation ne présente en soi aucune différence par rapport à celle des bosses de FLY.
Est-ce à cause du creux qui suit ? Auquel cas, ne peut-on pas considérer qu’il y a transition d’une sensation à une autre ? Après tout, Sequoia adventure propose pour chacun de ses saxophones un airtime suivi d’un hangtime, sans que les G’s ressentis ne discontinuent (preuve ultime que – au risque de radoter pour ceux qui connaissent mon avis sur la question – les sensations ne sont pas conditionnées uniquement aux forces ressenties, mais bien à une relation à l’espace que l’on investit)
Est-ce à cause d’un manque d’intensité de cette sensation d’apesanteur (j’avoue ne plus trop me souvenir du pretzel de Manta ou Superman) ?

Si vous le voulez bien, je ne serais pas contre en savoir un peu plus. Pour ma part, je considère le sommet d’un pretzel loop comme un airtime, mais la suite comme une sensation d’écrasement au sol, plutôt un « earthtime » si vous me permettez un néologisme (nécessaire, à mon sens. J’ai commencé à réfléchir sur les G positifs lorsque j’étais à Phanta… ben bordel c’est aussi du grand n'importe quoi ! Tout un panel de sensations différentes regroupées derrière le terme vide de sens "G positif"... bon, ça, ce sera pour un autre épisode. Chaque chose en son temps).


3) Les inversions (et là, vous n'êtes plus d'accord du tout !)
Là ou je suis étonné, c’est qu’il y a consensus concernant le corner stall d’Untamed – vous êtes nombreux à considérer qu’il y a un airtime même durant les deux inversions – alors que sur les ZGR et ZGS, pas du tout ! Pourtant, la sensation dans un ZGR RMC est analogue à celle ressentie dans les deux inversions du corner stall… c’est comme ça que je l’ai ressenti du moins (j'ai même trouvé le décollage plus net dans le ZGR d'Untamed que dans son corner stall, grâce à un jerk plus prononcé).


Cette partie « inversion » va demander un peu de discussion, parce que pour le coup je me range du côté de la (légère) minorité : je considère que la sensation stricte d’apesanteur (pas de floater, pas d’ejector) permet l’airtime sur une inversion, et ce pour plusieurs raisons.

1) il ne s’agit pas d’une apesanteur provoquée par un ralentissement du train – comme le provoquerait celle au sommet du loop de BF (gros consensus là dessus : pas d’airtime. Ouf !) qui n’est qu’un début d’hangtime – mais bien d’une apesanteur provoquée par la trajectoire du parcours, qui va à l’encontre de la gravité.

2) l’apesanteur précède l’inversion. En effet, on décolle du siège dès le tout début du roulement : nous sommes donc encore à l’endroit lorsque l’apesanteur débute. Le 0G maintenu durant la partie inversée ne fait que poursuivre cette sensation…

3) condition sine qua non : il faut que ça reste impeccablement à 0G. En dessous, on passe à de l’hangtime (ressenti de la pesanteur, mais à l’envers), au dessus, les G positifs annulent toute sensation d’airtime.
En fait, c’est la neutralité du 0G (ni attiré vers le ciel, ni vers le sol) qui permet l’airtime dans une inversion.


Ça aussi, je l’ai vérifié à Phanta. Le ZGR de BM me fait décoller du tout début de la figure (avant d’avoir la tête en bas) jusqu’à la toute fin du retournement, sans pour autant me donner l’impression d’être envoyé vers le sol, ou attiré par la terre. C’est aussi ce dont je me souvenais concernant les ZGR et ZGS de Shilke. Il y a rupture avec la pesanteur : c’est donc à mon sens un airtime.

(après, il est évident que tout ça marche parce que ces ZGR sont particulièrement bien dessinés : le ZGR de Dragon Khan étant carrément excessif dans sa brusquerie, on y perçoit principalement une projection vers le décor occasionnée par l’inertie de son retournement).

_________________

Bon forcément, tout ça m’amène à vous donner la définition à laquelle je suis arrivé. Sans entrer dans tout le détail de l’ « article » que j’ai écrit (2 pages word, mon post est déjà suffisamment long comme ça non ?), je vous donne un résumé de cette définition :

Un airtime est une sensation provoquant une rupture avec la pesanteur, c’est à dire une rupture avec deux éléments : la force d’attraction terrestre, la perception de notre propre poids. Les G’s ressentis seront toujours en dessous de 0,9G et provoqués par une trajectoire particulière allant à l’encontre de l’attraction terrestre – et non pas par un ralentissement permettant à l’inverse de ressentir ladite attraction.

On distingue trois catégories d’airtime :
- le floater (de 0,9G à 0G)
- l’apesanteur (0G)
- l’ejector (G’s négatifs)



Enfin, du moins c’est comme ça que je vois les choses, et globalement j’ai l’impression que ça recoupe pas mal vos avis. Qu’en pensez-vous ? (désolé pour ce post interminable...)​
 
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Si vous le voulez bien, je ne serais pas contre en savoir un peu plus. Pour ma part, je considère le sommet d’un pretzel loop comme un airtime, mais la suite comme une sensation d’écrasement au sol, plutôt un « earthtime » si vous me permettez un néologisme (nécessaire, à mon sens. J’ai commencé à réfléchir sur les G positifs lorsque j’étais à Phanta… ben bordel c’est aussi du grand n'importe quoi ! Tout un panel de sensations différentes regroupées derrière le terme vide de sens "G positif"... bon, ça, ce sera pour un autre épisode. Chaque chose en son temps).

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je suis bien de ton avis, les G+sont vulgairement considérés
 
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Selon moi, la sensation d'airtime lors d'une inversion à 0G dépend encore davantage de la position que l'on a dans le train et de la "qualité" de la courbe. D'où la disparité dans les réponse. C'est beaucoup moins évident en terme de ressenti qu'un camelback type EGF, qui reste un "ejector" brute, à l'avant comme à l'arrière.

La rotation y joue aussi pour beaucoup. Si plus violente que la courbure de la bosse, elle nous plaque sur le côté, venant annihiler la sensation de flottement.
Comme tu as pu le dire concernant le ZGR de DK 😉

Je termine sur la première partie du Pretzel. Je pense, qu'à la manière d'un airtime-hill classique, la sensation de flottement dépend ici encore de la position dans le train. Lors de mon seul ride de Superman, étant placé à l'arrière, j'ai ressenti une traction classique, inhérente au point du train. Seulement, il ne m'a pas semblé ressentir un véritable Airtime... Là aussi, c'est très subjectif. L'énorme Earthtime (yeah !) qui suit occupe une si grande place dans mes souvenirs qu'il n'y en a plus pour le reste 😂
 
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Réactions: Toto662
Selon moi, la sensation d'airtime lors d'une inversion à 0G dépend encore davantage de la position que l'on a dans le train et de la "qualité" de la courbe. D'où la disparité dans les réponse. C'est beaucoup moins évident en terme de ressenti qu'un camelback type EGF, qui reste un "ejector" brute, à l'avant comme à l'arrière.

La rotation y joue aussi pour beaucoup. Si plus violente que la courbure de la bosse, elle nous plaque sur le côté, venant annihiler la sensation de flottement.
Comme tu as pu le dire concernant le ZGR de DK 😉

Je termine sur la première partie du Pretzel. Je pense, qu'à la manière d'un airtime-hill classique, la sensation de flottement dépend ici encore de la position dans le train. Lors de mon seul ride de Superman, étant placé à l'arrière, j'ai ressenti une traction classique, inhérente au point du train. Seulement, il ne m'a pas semblé ressentir un véritable Airtime... Là aussi, c'est très subjectif. L'énorme Earthtime (yeah !) qui suit occupe une si grande place dans mes souvenirs qu'il n'y en a plus pour le reste 😂
Oui je suis tout à fait d'accord, certains paramètres peuvent brouiller les pistes : le twist comme tu l'évoques, la traction du train (sur FLY, la perception de l'airtime qui suit le deuxième launch est atténuée par cette traction lorsqu'on se situe au fond du train), ce à quoi on peut ajouter la brièveté de l'airtime (plus il est bref, plus il devient difficile à percevoir : cf Wodan). Et ça peut se cumuler, comme sur les changements de direction que Taron effectue au dessus de Klugheim (brièveté + twist)... Mais au final, je ne crois pas que ces paramètres définissent l'airtime en lui-même : ils définissent le rapport de chaque passager à l'airtime, et à la perception (ou non) de celui-ci. Tout ça va dépendre de la sensibilité particulière de chaque passager, de son expérience, etc...

Cela étant la frontière entre "airtime" et "rapport à l'airtime" est délicate, et c'est bien le problème quand il s'agit de définir les sensations ressenties dans un grand-huit : on veut une définition commune (objective) de quelque chose qui est subjectif.

C'est pour ça qu'à mon sens, le mieux reste d'être assez permissif : avec la définition proposée, on peut considérer que les changements de direction au dessus de Klugheim peuvent (théoriquement) donner un airtime, mais que tout le monde n'y ressent pas un airtime. Comme pour le pretzel ou le ZGR de Dragon Khan.
 
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Tout dépend de la sensibilité du rider, son état mentale joue un grand rôle, surtout dans le monde de l'apesanteur alors que les G+ sont plus unanimes. Du moins on le croirait alors que leur nuance est plus subtil qu'il n'y parait.
 
@Toto662 J'ai fait une annonce sur le discord pour te ramener + de votant et d'avis :)

En tout cas j'ai fait le sondage et j'ai hâte de voir comment les stats vont progresser !
Merci beaucoup !! C'est efficace, j'ai gagné 17 réponses depuis la dernière fois que j'ai regardé 😁 Je suis assez curieux aussi de voir si ça va continuer dans le sens des constats effectués précédemment, ou si ça va ajouter de nouvelles perspectives ! Jusque là, j'ai plutôt l'impression que la définition que je vous ai proposée est cohérente avec la majorité des votes... à voir comment ça va évoluer.
 
Pour moi c'est assez facile en faite ...
L'airtime c'est de la physique, dès lors qu'on n'est plus soumis à l'attractivité terrestre, on est en airtime. Donc certes de 0,1 à 0,9 c'est discutable, mais à 0G et moins, c'est de l'airtime.

Pour les ejector, pour moi un ejector est par définition un airtime, tout comme un looping est par définition une inversion.


Il y a un point qui me semble tout de même important à soulever :
Certains compare les airtime avec des éléments (surtout sur discord) mais non, un Camel back est un élément, un airtime est une sensation basé sur des variations physique. Le ressenti, lui, dépend de chacun.
 
Pour moi c'est assez facile en faite ...
L'airtime c'est de la physique, dès lors qu'on n'est plus soumis à l'attractivité terrestre, on est en airtime. Donc certes de 0,1 à 0,9 c'est discutable, mais à 0G et moins, c'est de l'airtime.

Pour les ejector, pour moi un ejector est par définition un airtime, tout comme un looping est par définition une inversion.


Il y a un point qui me semble tout de même important à soulever :
Certains compare les airtime avec des éléments (surtout sur discord) mais non, un Camel back est un élément, un airtime est une sensation basé sur des variations physique. Le ressenti, lui, dépend de chacun.

Le problème avec cette définition strictement "gravitationnelle" (qui semble pourtant la plus intuitive de prime abord, puisqu'elle permet d'évincer l'hangtime), c'est qu'en fait il n'y a pas que l'airtime qui nous fait échapper à l'attractivité terrestre dans un grand-huit, loin de là. L'exemple le plus flagrant c'est évidemment le sommet d'un looping passé avec suffisamment de vitesse (chez Schwarzkopf par exemple, ou dans un inverted B&M : on est plaqué dans notre siège, et on va donc bien à l'encontre de la gravité terrestre), mais c'est pareil sur pas mal d'autres inversions (cobra roll, flat spins...), sur un overbanked turn rapide (le deuxième grand overbanked turn de Taron), ou même plus bêtement sur un simple virage au ras du sol (celui suivant la first drop d'Alpina Blitz par exemple) : après tout notre corps est presque couché sur le côté sans que l'on ressente l'attirance de la pesanteur.
Bref, les G positifs peuvent eux aussi nous faire échapper à la gravité terrestre. Mais pourquoi pas les G latéraux également : l'espèce de top hat bizarre de Blue Fire, par exemple, a quelques G latéraux vers le ciel en son sommet.

Il nous faut donc un autre critère que celui - strict - de la relation au sol. On parle d'une sensation : et si cet autre critère se passait dans notre corps ?

Donc si je peux me permettre de jouer sur la polysémie : oui, l'airtime c'est "de la physique" (relativement à la gravité), mais c'est aussi "physique" (relativement à notre corps). Un airtime nous donne la sensation d'échapper à la pesanteur terrestre et à la perception de notre propre poids. D'où l'importance de mesurer les G par rapport à notre verticalité (G négatifs = airtime possible SI on échappe en plus à la gravité).

Par ailleurs, je pense que tu as tout à fait raison de séparer l'airtime (une sensation) à un camelback (un élément - pas toujours fourni en airtime soit dit en passant, suffit d'aller faire un tour sur Yukon Quad), mais dans ce cas il faut aussi ne pas mettre sur le même plan "airtime" et "inversion". Une inversion, c'est encore une subtilité du tracé effectué par le parcours : ça n'est pas une "sensation" en tant que tel (CAD quelque chose se basant sur notre perception). D'ailleurs, à mon sens (et selon ta définition), une inversion peut tout à fait provoquer un airtime !
 
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Réactions: trouillesurlelift
Cela étant la frontière entre "airtime" et "rapport à l'airtime" est délicate, et c'est bien le problème quand il s'agit de définir les sensations ressenties dans un grand-huit : on veut une définition commune (objective) de quelque chose qui est subjectif.

Ma mère m'a assuré qu'elle décollait de son siège dans Grand Canyon à Fraispertuis.

Dans le même genre, unpopular opinion : il y des floaters au last de Anaconda à WGE.