Dernière étape !! (ouiiiiiiii j'ai réussi à finir un TR !
)
Après un bon dodo, on savait qu’il nous restait à tester les attractions aquatiques du parc, donc autant commencer fort !
LE GRAND SPLATCH
El Dorado falls, anciennement Niagara, est d’une simplicité assez ahurissante : une grosse descente de 25m dans un bassin de flotte, avec option rinçage total à l’arrivée. Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est d’une efficacité redoutable, d’autant plus que les hostilités commencent dès la station vu qu’on se prend aussi la vague des passagers nous précédant…
Gigantesque rinçage en approche.
Donc même si après Popeye tout water ride paraît inachevé, il faut avouer qu’El Dorado fait très bien son boulot !
Et quitte à être mouillés autant le faire jusqu’au bout, donc on continue les hostilités !
WET ZONE
Raratonga c’est un splash battle, et pour être tout à fait franc je n’en savais rien avant d’arriver au parc. Personne ne parle vraiment de cette attraction, sans doute éclipsée par Divertical et El Dorado. On comprend assez rapidement le pourquoi du comment en y arrivant… Joliment thématisé mais coincé entre deux zones moches, et surtout absolument minuscule (ça doit être un des plus petits splash battle que j’aie jamais vu), l’ensemble ne paye pas de mine ! En plus, on ne peut se mettre que d’un côté (contrairement aux versions Mack), et il n’y a pas de coffre pour y protéger ses affaires ! Bon, c’est que ça ne doit pas mouiller…
C’est donc pas hyper motivés, mais surtout pas méfiants du tout qu’on s’embarque là dedans.
Big big mistake.
C’était un massacre.
Coincé entre deux zones moches, ce minuscule splash battle passe vite inaperçu.
Qui que ce soit qui a conçu ce bazar, il a carrément abusé sur le nombre de zones où les embarcations se croisent, SURTOUT compte tenu de la longueur réduite de l’ensemble… C’est pas compliqué : pour peu qu’on joue le jeu (et évidemment nous on joue le jeu), on passe son temps à se batailler ferme soit avec nos voisins de derrière, soit ceux de devant, soit – comble du ras-de marée – les deux en même temps ! Y’a aussi quelques cibles sur lesquelles on peut tirer, mais elles ne déclenchent rien et très franchement elles sont le cadet de nos soucis… Si on ajoute à cela des décors et des tunnels qui gouttent à outrance sur nos pommes, on a un splash battle parmi les plus humides qu’on ait fait ! Il a fallu être agile pour protéger mon reflex des tirs aquatiques qui fusaient dans tous les sens…
Bref, on en attendait rien mais on a été contents de constater qu’il était très rigolo ce petit splash battle !
NOT SO WET ZONE
Ce coefficient d'humidité est un peu moins vrai en ce qui concerne le flume...La thématisation autour d’une station de lavage de voitures est originale et aurait pu être un joli prétexte à une avalanche de jets d’eaux et autres réjouissances. Or il n’en est rien : entre l’embarcation qui racle le sol, la lenteur apathique des canaux et la désespérante sécheresse des splash, c’est peu dire qu’Autosplash ne transpire rien d'autre que l’ennui.
Le flume était tellement moche et inintéressant que j'ai même pas pris la peine de faire une photo. Donc voici le raft, qui est...
...pas beaucoup plus réjouissant.
Disons qu’il est parfaitement oubliable : on a le strict minimum en matière de théma et d’éclaboussures.
C’est dommage, car si Mira avait un tant soit peu soigné ces deux attractions, c’était carton plein en terme de water rides !
Bon, qu’est-ce qu’il reste à Mira ? Mais est-ce qu’il nous reste des choses, déjà ?
Le Disko ? Bon, c’est un disko quoi, c’est rigolo mais oubliable… Idem pour le flat de la zone Ducati… La space shot ? D’une immense mollesse.
Entre 2 rides, on a assisté à ce stunt show assez impressionnant, surtout pour le fameux passage du looping. Entre la musique (bien nulle) à fond, les animateurs qui hurlent en italien, les moteurs qui crissent et les pneus qui rugissent, c'était aussi hyper bruyant...
Ah ben y’a ça aussi ! Non, pas Katun, vaguement en dessous... Comment ça, je photographie toujours les mêmes choses ?
LEGENDS OF THE DEAD TOWN
Anciennement Phobia, LotDT est un long walkthrough horrifique (sans blague) pour lequel il faut se délester de 5€, en plus du prix d’entrée.
Je ne me souviens plus exactement des scènes présentes, mais l’ensemble est pas trop mal réalisé, très, très, trèèèès long. Disons que Phobia devait être sans doute une excellente horror house, avec comme principal défaut un manque de mise en scène des « apparitions » de comédiens, qui arrivent un peu comme des cheveux sur la soupe. Après ce reproche est à faire à la grande majorité des horror houses, l’exceptionnel Hotel Gasten compris.
Par rapport à son prédécesseur, Legends of the Dead Town souffre d’un autre défaut : le manque de cohérence thématique. On voit tout de suite que c’est une reconversion plutôt qu’une nouvelle attraction, et de fait l’ensemble est décousu, le storytelling manque de lisibilité, certaines scènes n’ont rien à voir avec le western et d’autres sont mal intégrées (on retiendra notamment un buste de bison possédé qui arrive là comme une fleur…). C’est dommage car les moyens semblent quand même être là, il y a beaucoup d’acteurs et le western se prête habituellement bien au genre horrifique. Sauf que voilà : flemme ? Manque d’inspiration ? Allez savoir… toujours est-il que c’est au final un bon walkthrough, mais 5€ en plus du billet d’entrée ? Bof. Vous me direz : le parc est pas cher donc à la limite pourquoi pas, mais on a fait d’autres maisons hantées bien plus réussies qui étaient inclues dans le billet d’entrée (Hotel Gasten évidemment, mais le meilleur reste à venir …).
Et voilà ! On a fait le tour de Mira. Le reste, c’était du Katun et du Ispeed à ne plus savoir qu’en faire, le tout sous un magnifique soleil. Donc j’vais vous dire, nous ça nous a suffi !
BILAN SUR MIRABILANDIA
BIEN. Alors. Nous voilà désormais à l'heure tant attendue du verdict final : Mira, qu’est-ce que ça vaut ? Katun ou Ispeed ? Divertical ou Eldorado Falls ? Desmo Race 1 ou Desmo Race 2 ? Max aventures ou Master Thaï ? La peste ou le choléra ? Kebab ou Pizza ? Café ou thé ?
Pour répondre à ces brûlantes questions (80° le thé stp), 2 axes :
1. Les points forts et les points faibles du parc
2. Un bilan global de ce que j'ai retenu de l'expérience offerte par Mirabilandia.
POINTS FORTS
1. L’offre d’attractions
L’offre est globalement variée, et compte largement de quoi s’occuper et s’amuser pendant un ou deux jours. Dans chaque grande catégorie d’attractions (montagnes russes, dark rides, water rides, flat rides), Mira s’en sort très bien !
2. Les aménagements
Le parc est dans l’ensemble agréable à parcourir, et certaines zones sont même très jolies.
POINTS FAIBLES
1. Les files d’attentes
Du parc à bœuf, encore du parc à bœuf et… du parc à bœuf. Allez, y’a Reset qui n’a pas de parc à bœufs, mais y’a pas de lumières non plus alors bon je ne sais pas si ça compte !
BILAN FINAL
Mirabilandia est donc un bon parc. Vous le constatez : il y a peu de points forts, peu de points faibles, c’est qu’il y a en fait pas mal de points « moyen ».
Ce n’est pas le meilleur parc qu’on ait fait, principalement car l’ensemble manque parfois de cohérence (certaines zones sont même carrément moches), la bouffe est médiocre, les opérations sont correctes (dans la moyenne haute de l’Europe du sud) mais loin de ce que l’Europe de l’est et du nord peuvent fournir. L’offre d’attraction est quant à elle de très bonne qualité : variée, elle compte quelques attractions de classe européenne. Mais elle compte aussi pas mal de bouses…
La théma est du même acabit : certaines zones sont très jolies, d’autres beaucoup moins ! Et la zone Ducati en plein cagnard… c’est chaud.
Au final, ça ne sera une surprise pour personne : si Mirabilandia se démarque par rapport à beaucoup d’autres parcs européens, c’est grâce à son duo d’enfer, encore rarement égalé. Katun/Ispeed, Intamin/B&M, l’imperfection de la fougue et l’équilibre de la maîtrise. Deux grands-huit complémentaires, deux superbes investissements qui témoignaient d’une ambition et d’une cohérence qui semblent manquer au parc aujourd’hui.
Vient alors assurément l’éternelle question : Katun ou Ispeed ?
Leur interdépendance, le fait qu’ils comportent chacun des qualités et des défauts non négligeables, et plus globalement une espèce de sagesse Minijulienne m’incitent à vous répondre : « les deux ».
...
Et puis merde : #Team Katun, évidemment.