[TR] Mirabilandia août 2019

Fran a dit:
Un prototype qui marche mieux qu'un modele donc de série.... pas sur que ce soit une bonne dynamique ca.
J'ai l'impression aussi que la fiabilité est plus présente du côte de Skyline Park que Mira, c'est assez inquiétant en effet  :fou:

Je n'ai vu aucun soucis là-bas alors qu'a Mira c'est presque plus souvent fermé qu'ouvert  :mdr: On peut mettre ça sur le fait que le coaster a ouvert récemment mais il faudra une sacrée amélioration pour que ça tourne bien. Et même dans ce cas le débit me semble bien faible (même en dueling) pour un parc comme Mira.

D'ailleurs ce modèle est surement plus dimensionné pour un parc comme Skyline Park. Bien que même là les attentes doivent monter lors des journées à fortes affluences car avec un parc peu rempli c'était une des plus grosses attentes du parc. Du coup ça semble encore moins adapté à Mira une fois qu'on a dit ça.
 
Rem10 a dit:
C'est un +2 qui se mérite ça  :fou:

Ceci dit ça a l'air plus intéressant en terme de layout que la version de Skyline Park (qui n'a d'intérêt quasiment que le launch). Mais au moins à Skyline Park on attend beaucoup moins et ça a l'air un peu plus fiable  :mdr:

Pis surtout celui de Skyline Park ne vibre pas, si ?

Fran a dit:
Un prototype qui marche mieux qu'un modele donc de série.... pas sur que ce soit une bonne dynamique ca.

Ben oui on marche un peu sur la tête !





Allez, j'envoie la suite du TR, l'avant-dernière étape ! (ouiiii, je vais réussir à finir un TR ! :scream:)


LA FIN DU FRIGO

Les derniers grands-huit de notre journée à Mira sont un peu comme les restes de fin de semaine. Personne n’en veut, mais faut bien se les taper !

A commencer par Gold Digger, anciennement Pakal, une Wild Mouse. Bof, c’est du Mack, je commence à connaître la musique ! On y va donc sans se méfier.
Y’a du monde aux portillons, mais assez peu d’attente : ça débite bien ! Un bon point pour le bazar…
Une fois installés, on constate non sans étonnement une drôle d’inscription sur le devant du wagon… L&T Systems. Ah, ce n’est donc pas du Mack ? Humpf.
Le wagon entame sa grimpette, et c’est parti immédiatement après le lift pour la traditionnelle ration de virages en épingle ! Rien de bien méchant jusque là… Mais après ça se corse : le train prend de la vitesse après une petite drop et file à toute blinde vers un demi-tour au rayon microscopique. On a tout juste le temps de constater qu’entre nous et ce virage, il n’y a pas de freins que VLAN ! On nous envoie valdinguer sur le côté ! Et on continue comme ça sur 2 ou 3 autres demi-tours entrecoupés de descentes saccadées et de bosses cahoteuses, à être ballottés de droite à gauche sans concessions… avant d’arriver sur les freins finaux, pas franchement très amicaux.


Jusqu'ici, tout va bien...

Bon, voilà qui est fait. En toute honnêteté, on aura au final bien rigolé. L’ensemble est très brutal et il ne faut pas être douillets, mais au moins voilà une wild mouse dans laquelle il se passe quelque chose. Si on ajoute à cela le fait que la théma est assez simple mais plutôt réussie, on a au final un truc pas trop mal.


Et PAF les freins !

Allez, +1, et on continue avec Explorer (anciennement Rexplorer, allez savoir pourquoi ils ont enlevé le « R » (allez savoir pourquoi ils en avaient mis un initialement ! (ouais je mets des parenthèses dans des parenthèses moi))), un e-powered Mack tout à fait pourri : entre le transitions cahoteuses, les sempiternels pendouillages sur le côté en rentrant en station et l’inintérêt global du parcours, on pourra dire qu’on aurait eu un bon score au Bingo de l’e-powered. Allez, on ne s’attardera pas plus longtemps sur ce bazar même pas sauvé par ses quelques faux rochers et ses dinos posés là comme des fleurs, NEXT.

Et je préfère vous prévenir tout de suite, ça ne va pas aller en s’arrangeant.

Next, c’est Leprotto Express. Théma mignonne, parcours évidemment sans intérêt pour nous, mais au moins c’est tout doux. NEXT.

Next, c’est la fin. L’adage dit souvent qu’on y garde le meilleur… Si par meilleur vous entendez un vieux hachis parmentier qui ressemble à une culture de champignons tant il a traîné au fond du frigo, alors on est sur la même longueur d’onde.

Max adventure Master Thaï.

Soit beaucoup de lettres, beaucoup de mots et pas mal d'emphase pour un racing coaster Preston and Barbieri tout ce qu'il y a de plus bête. Au programme : théma Energylandiesque (plutôt le mode « dark ride interactif du pauvre » que « zone de Zadra », si vous voyez ce que je veux dire) et parcours d’une affligeante nullité. Le bousin se paye en plus le luxe de proposer de la VR, ce qui flingue gentiment le débit ! Mille mercis, on adore attendre dans des files d’attentes moches.
Vu la violence du bazar (rien n’est incliné comme il faut), on aura passé notre tour sur la réalité virtuelle…


C'est en voulant photographier le moment le moins intéressant de Katun que j'ai pris ma seule photo de Maxi bousin Master bidule. Ça en dit long sur l'intérêt du bazar.

Ceci étant ridiculement crédité, nous avons vagabondé entre Katun et Ispeed, avant de terminer notre journée « en beauté » sur Desmo Race.

Et nous sommes ensuite rentrés tranquillement dans notre excellent B&B (Pineta Ravenna, pour ceux que ça intéresse). Il se trouve qu’un bus fait la liaison entre le parc et notre quartier. Vu qu’il n’y avait qu’1km à parcourir et qu’on a pas envie de payer un ticket de bus pour si peu, on rentre plutôt à pieds.

Idée Ô combien à la con. On arrive à un chemin aménagé pour les piétons, et on se dit « chouette ! On n’aura pas à marcher sur la voie rapide ».

Non, par contre on aura sorti les machettes, parce que passé les premiers mètres, ce chemin n’a justement plus RIEN d’aménagé ! Dans le noir total, portable en main en guise de lampe torche, on s’est engouffrés dans un méli-mélo de broussailles et de toiles d’araignées, chacun de nos pas étant rythmé d’un festival de bestioles nous bondissant sur les guibolles ! Et c’est pas fini, car alors que nous progressons péniblement au cœur de la jungle et de l’obscurité, un commando de moustiques nous tend embuscade sur embuscade ! Nos oreilles vrombissent du son de leurs vols, nos jambes rougissent de leurs piqûres (enfin surtout les jambes d’Anne-Claire, visiblement elle est à leur goût)… et soudain : le mur.
Une énorme toile d’araignée dresse ses filandres devant nous, avec en son centre le colossal monstre prêt à se repaître de nos âmes…

Enfin disons que… bon… avec l’ombre projetée, ça y ressemblait, quoi… un peu.

Hum… en tout cas je n’avais ni le courage ni l’envie de mettre en pièces cette grosse toile d’araignée avec mon plan de parc, donc on a contourné l’obstacle en bondissant de manière quelque peu épique au dessus d’un fossé broussaillant de monstres aux griffes et aux… enfin… vous avez compris l’idée.

Toujours est-il qu’on a mis 45mn à faire 800m, et que ce chemin ne doit pas être emprunté souvent tant il est à l’abandon !
Mais on a fini par arriver à bon port, où nous attendait une bonne nuit d’un sommeil épais, ce qui n’est pas du luxe pour attaquer en forme la deuxième journée, laquelle sera composée principalement de Katun et d’Ispeed, mais aussi des quelques attractions qui nous reste à faire !

A suivre

 
TR très sympa, merci.

Toto662 a dit:
laquelle sera composée principalement de Katun et d’Ispeed, mais aussi des quelques attractions qui nous reste à faire !
C"est un peu le principe de Mira de faire le tour du parc le premier jour et des Katun/iSpeed intercallés avec quelques autres rides entre le 2e jour  :fou: L'arrivé de de Desmo Race n'a visiblement pas permis de changer la dépendance du parc envers le duo Katun/iSpeed.
 
Ton récit sur le spike maurer fait froid dans le dos, ça a l'ait d'être la cata un peu...
Même si je souhaite pas que notre Cham soit au chômage technique on a quand même peur d'un syndrome Vertigo/Nuburgring à la longue.
 
Dernière étape !! (ouiiiiiiii j'ai réussi à finir un TR ! :-o)


Après un bon dodo, on savait qu’il nous restait à tester les attractions aquatiques du parc, donc autant commencer fort !

LE GRAND SPLATCH

El Dorado falls, anciennement Niagara, est d’une simplicité assez ahurissante : une grosse descente de 25m dans un bassin de flotte, avec option rinçage total à l’arrivée. Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est d’une efficacité redoutable, d’autant plus que les hostilités commencent dès la station vu qu’on se prend aussi la vague des passagers nous précédant…


Gigantesque rinçage en approche.

Donc même si après Popeye tout water ride paraît inachevé, il faut avouer qu’El Dorado fait très bien son boulot !
Et quitte à être mouillés autant le faire jusqu’au bout, donc on continue les hostilités !


WET ZONE

Raratonga c’est un splash battle, et pour être tout à fait franc je n’en savais rien avant d’arriver au parc. Personne ne parle vraiment de cette attraction, sans doute éclipsée par Divertical et El Dorado. On comprend assez rapidement le pourquoi du comment en y arrivant… Joliment thématisé mais coincé entre deux zones moches, et surtout absolument minuscule (ça doit être un des plus petits splash battle que j’aie jamais vu), l’ensemble ne paye pas de mine ! En plus, on ne peut se mettre que d’un côté (contrairement aux versions Mack), et il n’y a pas de coffre pour y protéger ses affaires ! Bon, c’est que ça ne doit pas mouiller…
C’est donc pas hyper motivés, mais surtout pas méfiants du tout qu’on s’embarque là dedans.
Big big mistake.

C’était un massacre.


Coincé entre deux zones moches, ce minuscule splash battle passe vite inaperçu.

Qui que ce soit qui a conçu ce bazar, il a carrément abusé sur le nombre de zones où les embarcations se croisent, SURTOUT compte tenu de la longueur réduite de l’ensemble… C’est pas compliqué : pour peu qu’on joue le jeu (et évidemment nous on joue le jeu), on passe son temps à se batailler ferme soit avec nos voisins de derrière, soit ceux de devant, soit – comble du ras-de marée – les deux en même temps ! Y’a aussi quelques cibles sur lesquelles on peut tirer, mais elles ne déclenchent rien et très franchement elles sont le cadet de nos soucis… Si on ajoute à cela des décors et des tunnels qui gouttent à outrance sur nos pommes, on a un splash battle parmi les plus humides qu’on ait fait ! Il a fallu être agile pour protéger mon reflex des tirs aquatiques qui fusaient dans tous les sens…
Bref, on en attendait rien mais on a été contents de constater qu’il était très rigolo ce petit splash battle !


NOT SO WET ZONE

Ce coefficient d'humidité est un peu moins vrai en ce qui concerne le flume...La thématisation autour d’une station de lavage de voitures est originale et aurait pu être un joli prétexte à une avalanche de jets d’eaux et autres réjouissances. Or il n’en est rien : entre l’embarcation qui racle le sol, la lenteur apathique des canaux et la désespérante sécheresse des splash, c’est peu dire qu’Autosplash ne transpire rien d'autre que l’ennui.



Le flume était tellement moche et inintéressant que j'ai même pas pris la peine de faire une photo. Donc voici le raft, qui est...

...pas beaucoup plus réjouissant.
Disons qu’il est parfaitement oubliable : on a le strict minimum en matière de théma et d’éclaboussures.
C’est dommage, car si Mira avait un tant soit peu soigné ces deux attractions, c’était carton plein en terme de water rides !

Bon, qu’est-ce qu’il reste à Mira ? Mais est-ce qu’il nous reste des choses, déjà ?
Le Disko ? Bon, c’est un disko quoi, c’est rigolo mais oubliable… Idem pour le flat de la zone Ducati… La space shot ? D’une immense mollesse.



Entre 2 rides, on a assisté à ce stunt show assez impressionnant, surtout pour le fameux passage du looping. Entre la musique (bien nulle) à fond, les animateurs qui hurlent en italien, les moteurs qui crissent et les pneus qui rugissent, c'était aussi hyper bruyant...



Ah ben y’a ça aussi ! Non, pas Katun, vaguement en dessous... Comment ça, je photographie toujours les mêmes choses ?


LEGENDS OF THE DEAD TOWN

Anciennement Phobia, LotDT est un long walkthrough horrifique (sans blague) pour lequel il faut se délester de 5€, en plus du prix d’entrée.
Je ne me souviens plus exactement des scènes présentes, mais l’ensemble est pas trop mal réalisé, très, très, trèèèès long. Disons que Phobia devait être sans doute une excellente horror house, avec comme principal défaut un manque de mise en scène des « apparitions » de comédiens, qui arrivent un peu comme des cheveux sur la soupe. Après ce reproche est à faire à la grande majorité des horror houses, l’exceptionnel Hotel Gasten compris.

Par rapport à son prédécesseur, Legends of the Dead Town souffre d’un autre défaut : le manque de cohérence thématique. On voit tout de suite que c’est une reconversion plutôt qu’une nouvelle attraction, et de fait l’ensemble est décousu, le storytelling manque de lisibilité, certaines scènes n’ont rien à voir avec le western et d’autres sont mal intégrées (on retiendra notamment un buste de bison possédé qui arrive là comme une fleur…). C’est dommage car les moyens semblent quand même être là, il y a beaucoup d’acteurs et le western se prête habituellement bien au genre horrifique. Sauf que voilà : flemme ? Manque d’inspiration ? Allez savoir… toujours est-il que c’est au final un bon walkthrough, mais 5€ en plus du billet d’entrée ? Bof. Vous me direz : le parc est pas cher donc à la limite pourquoi pas, mais on a fait d’autres maisons hantées bien plus réussies qui étaient inclues dans le billet d’entrée (Hotel Gasten évidemment, mais le meilleur reste à venir …).

Et voilà ! On a fait le tour de Mira. Le reste, c’était du Katun et du Ispeed à ne plus savoir qu’en faire, le tout sous un magnifique soleil. Donc j’vais vous dire, nous ça nous a suffi !



BILAN SUR MIRABILANDIA

BIEN. Alors. Nous voilà désormais à l'heure tant attendue du verdict final : Mira, qu’est-ce que ça vaut ? Katun ou Ispeed ? Divertical ou Eldorado Falls ? Desmo Race 1 ou Desmo Race 2 ? Max aventures ou Master Thaï ? La peste ou le choléra ? Kebab ou Pizza ? Café ou thé ?

Pour répondre à ces brûlantes questions (80° le thé stp), 2 axes :

1. Les points forts et les points faibles du parc
2. Un bilan global de ce que j'ai retenu de l'expérience offerte par Mirabilandia.


POINTS FORTS

1. L’offre d’attractions

L’offre est globalement variée, et compte largement de quoi s’occuper et s’amuser pendant un ou deux jours. Dans chaque grande catégorie d’attractions (montagnes russes, dark rides, water rides, flat rides), Mira s’en sort très bien !
2. Les aménagements
Le parc est dans l’ensemble agréable à parcourir, et certaines zones sont même très jolies.

POINTS FAIBLES
1. Les files d’attentes
Du parc à bœuf, encore du parc à bœuf et… du parc à bœuf. Allez, y’a Reset qui n’a pas de parc à bœufs, mais y’a pas de lumières non plus alors bon je ne sais pas si ça compte !


BILAN FINAL

Mirabilandia est donc un bon parc. Vous le constatez : il y a peu de points forts, peu de points faibles, c’est qu’il y a en fait pas mal de points « moyen ».
Ce n’est pas le meilleur parc qu’on ait fait, principalement car l’ensemble manque parfois de cohérence (certaines zones sont même carrément moches), la bouffe est médiocre, les opérations sont correctes (dans la moyenne haute de l’Europe du sud) mais loin de ce que l’Europe de l’est et du nord peuvent fournir. L’offre d’attraction est quant à elle de très bonne qualité : variée, elle compte quelques attractions de classe européenne. Mais elle compte aussi pas mal de bouses…
La théma est du même acabit : certaines zones sont très jolies, d’autres beaucoup moins ! Et la zone Ducati en plein cagnard… c’est chaud.

Au final, ça ne sera une surprise pour personne : si Mirabilandia se démarque par rapport à beaucoup d’autres parcs européens, c’est grâce à son duo d’enfer, encore rarement égalé. Katun/Ispeed, Intamin/B&M, l’imperfection de la fougue et l’équilibre de la maîtrise. Deux grands-huit complémentaires, deux superbes investissements qui témoignaient d’une ambition et d’une cohérence qui semblent manquer au parc aujourd’hui.

Vient alors assurément l’éternelle question : Katun ou Ispeed ?
Leur interdépendance, le fait qu’ils comportent chacun des qualités et des défauts non négligeables, et plus globalement une espèce de sagesse Minijulienne m’incitent à vous répondre : « les deux ».







...







Et puis merde : #Team Katun, évidemment.
 
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