[TR] Port Aventura / Alton Towers

Minijul

Membre
14 Mai 2009
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Lyon
www.minijul.com
Hello tout le monde.
Je pars ce matin pour 3 jours à Port Aventura, en attendant le TR complet voici le lien vers ma galerie qui sera peut être alimentée au jour le jour en fonction des WiFi qui traîneraient sur mon passage :

http://gallery.me.com/minijul#100516&bgcolor=black&view=grid


Même chose pour Alton Towers, j'y serai les 15 et 16  :lol::

http://gallery.me.com/minijul#100526&bgcolor=black&view=grid


Pour info, et je l'ai mis aussi dans le topic TR de l'Upside Down Meeting, même principe, une galerie en attente :

http://gallery.me.com/minijul#100530&bgcolor=black&view=grid


A+  :wink:


Edit 21 avril :
Mon TR complet de Port Aventura est en ligne plus bas dans ce topic.
http://forum.coastersworld.fr/les-trip-reports/(tr)-port-aventura-alton-towers/msg114789/#msg114789

Les galleries Alton et Upside Down meeting ont été supprimées, je n'ai aucune photo d'Alton puisque j'ai perdu mon appareil à Stoke-on-trent, quant à l'Upside Down meeting, je n'ai pas pu rejoindre les gars à cause du volcan islandais
 
Hello tout le monde, pas de WiFi sur le resort espagnol !
Je rentre tout juste et je viens de balancer quelques photos de Port Aventura sur ma galerie :

http://gallery.me.com/minijul#100516&bgcolor=black&view=grid
(les photos, bien que banales, sont uploadées en taille réelle, s'il y'en a qui vous plaisent servez vous)

1 jour grand soleil, 1 jour grande pluie, 1 jour couvert.

Je repars demain pour Alton et rejoins l'Upside Down Team dimanche donc pas de TR détaillé pour l'instant mais je vous raconterai bien sûr mes baptêmes Dragon Kahn ( :roll:) et Furious Bacco ( :lol:)...

 
Merci à toi pour cette avant gout de bohneur :lol: j'y vais la semaine prochaine,en esperant que le temps soit meilleur :roll:

Merci pour les tofs
 
..Bon alors de retour après des aventures plus compliquées que prévu...
- j'ai bien pu aller à Alton jeudi et vendredi mais n'ai aucune photo car j'ai perdu mon appareil dans un resto de Stoke-on-trent, avec accessoirement ma CB et mon permis. Heureusement j'avais laissé mon passeport à l'hôtel...
- le volcan, vous êtes au courant, a empêché tout vol entre l'Angleterre et la France, je n'ai rejoins Paris qu'hier soir après une nuit à Liverpool et avoir traversé l'Angleterre en train, et n'ai pas pu rejoindre, comme c'était prévu, l'Upside Down Meeting. Quelle déception ... D'après les texto que j'échange avec Fran ils s'amusent bien mais moi en tout cas je viens d'arriver chez moi, à Lyon, et découvre une situation inédite : la dépression alors que je reviens d'Alton Towers et que j'ai découvert ce somptueux parc !
- je vais dans la soirée récupérer mes esprits et rédiger mon TR Port Av et Alton (sans photos malheureusement, quelle tristesse) et ainsi voir le bon côté des choses, tout en ayant une pensée émue pour mes camarades qui je l'imagine rident à l'heure qu'il est un Katun bien chaud...
 
Port Aventura
11-12-13 avril 10

Malgré sa réputation et la présence du Dragon Khan, le parc espagnol ne figurait pas dans mes priorités. Pas beaucoup de coasters, pas de nouveautés depuis longtemps, j’attendais en fait l’opportunité d’aller en Espagne car l’idée de rejoindre le bord de mer d’un si beau pays juste pour rider me chiffonnait un peu.
Mais l’occasion fait le larron, comme on dit, et nous nous sommes, mon copain et moi-même ajouté à un petit convoi composé de ma sœur, son copain et des amis car cela donnait l’opportunité de passer du temps avec ces proches tout en découvrant le parc.

C’est en monospace que nous nous somme rendu sur le ressort espagnol, avec un trajet aller coupé en deux par une petite étape mémorable dans le merveilleux Etap-Hôtel de la banlieue de Perpignan, autant vous dire qu’on en est parti avec des étoiles plein les yeux et des rêves plein la tête, toujours glamours ces Etap-Hôtels !

Dimanche 11 en fin de matinée, donc, guidé par une voix GPS à l’accent espagnol indescriptible et le ventre rempli de M&M’s et autres confiseries, nous atteignons le parc dominé par le célèbre Hurricane Condor, visible de l’autoroute menant à Salou.

Check-in et prise des chambres dans l’hôtel Port Aventura, le plus près du parc.
Beaucoup de monde, beaucoup de français surtout puisqu’on est en période de vacances.


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La vue de la chambre le premier jour

Chambres vastes, salle de bain impec, petit balcon donnant sur la piscine et les palmiers, le rapport qualité prix de l’hôtellerie apparaît d’entrée comme un bon point, et c’est donc l’air ravi, éblouis par un grand soleil prometteur, que nous rejoignons le parc à thèmes, à quelques pas de nos chambres, si près d’ailleurs que l’on peut entendre le Furious Bacco et les cris de ceux qui le chevauchent depuis quelques heures. Je déteste ne pas arriver tôt dans un parc, mais nous disposons ici de 3 jours, on a le temps !

La zone d’accueil du parc, thématisée autour de la Méditerranée, est d’emblée séduisante, et nous tombons de suite sur ce que le parc annonce comme une extraordinaire nouveauté 2010 : la chanson d’accueil diffusée à burnes au bord du lac, avec les jets d’eau et surtout Woody Woodpecker et sa gonze embarqués dans une choré endiablée (enfin comme peut l’être une choré dansée par des personnages avec des costumes pas pratiques).  Port Aventuraaaaaaaaaaaa, give me your hand, we'll be forever friends…. Woody a donc décrété que c’était la fête, et que l’on devait s’amuser. Soit.
Dans la joie et la bonne humeur, on s’engouffre direct dans la première attraction, à savoir l’aviné accelerator d’Intamin. Oui, on sait, c’est une erreur stratégique de base, évidement y’a du monde, le temps d’attente exact n’est pas affiché mais tant pis, on y va, en plus ça à l’air joli…


Furious Baccoattention le bouchon va sauter !

L’accelerator d’Intamin est la nouveauté notable la plus récente du parc, 2007, 3 ans donc (j'étais persuadé que c'était 2002, n'importe quoi !). Du parc l’on ne voit que le dernier tiers du ride, et les gros rails bleus sont parfaitement intégrés au quartier Méditerranée, l’allée principale passe sous le ride qui effectue sont dernier virage au dessus du lac. On ne comprend pas bien la story-line mais la thématisation autour du vin est très chouette, en tout cas à l’extérieur ou la file d’attente serpente au milieu des vignes. Une fois dans le bâtiment, c’est moins fun, on a droit à un simple hangar dans lequel serpente la file.

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L'un des 2 trains sur le dernier virage, au dessus du lac

On connaît bien sûr les particularités du Furious Bacco, c’est un Accelerator au parcours plutôt plat et comportant une inversion, et surtout les fauteuils sont disposés sur le côté des trains, les riders ont donc les pieds dans le vide durant le trajet. Juste avant le load il est possible de se mettre dans la file spéciale pour le premier rang, qui curieusement n’attire pas plus de monde que ça. Je m’y suis bien évidemment faufilé, et par galanterie j’ai laissé le fauteuil intérieur du train à une copine, connaissant la réputation plus confortable de cette place. Les harnais Intamin sont plutôt confortable, on apprécie de n’être maintenu que par la lap bar sans être contraint au niveau des épaules. Les opérateurs ne sont pas trop chiants avec les lunettes si elles sont attachées (ce qui est toujours le cas pour moi dans les parcs, on a l’air un peu con avec un lien de lunettes mais au moins on à pas ce soucis)

Le pré-show du ride est assez abscon, on voit sur les écrans le scientifique en blouse blanche qui bricole ses récipients de vin, le singe animatronic arrive, l’image se remplit et paf c’est parti. Et bien mazette c’est pas n’importe quoi, cette accélération. On la sent bien par ou elle passe, et plutôt deux fois qu’une. On a même droit, en remerciement, à un sympathique airtime au bout du launch et puis après virage, puis virage, le tout avec de notables vibrations fidèles à la réputation du coaster que certains appellent Furious Vibro. Ca secoue sec même, mais à peine on a le temps de se le dire qu’on arrive à l’inversion qui reste le passage le plus doux et le plus fun bien que passée à une vitesse considérable, complètement relâché on en profite très bien avant de tourner au dessus du lac et rejoindre les breaks finaux.

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Ma soeur et une copine en load. Premiers harnais Intamin pour moi, ça s'apprécie.

Je l’ai ridé 5 fois durant le séjour, à chaque fois au 1er rang dont j’ai testé toutes les places. Je confirme ce qu’on lit souvent, la différence est réelle entre l’extérieur et l’intérieur. Ce n’est pas le même ride. A l’intérieur le pied est total, on profite vraiment du court parcours tandis que les places extérieures secouent bien trop à mon goût, même si on peut noter que tout à droite le virage très prêt du bord de la tranchée est impressionnant. L’attraction est très populaire, mais souffre d’un débit insuffisant. Placé à l’entrée du parc, elle est pleine en début et fin de journée.
Furious Bacco en résumé :

:-) On aime : l’accélération, être au premier rang intérieur, le confort du harnais, la thema extérieure, le parcours assez plat qui conserve la vitesse.
:-( On aime pas : la thema intérieure, être sur les sièges extérieurs trop sujets aux vibrations, le préshow abscon, le débit insuffisant.



Port Aventura étant conçu comme un magasin Ikea, à savoir un parcours en anneau que l’on est obligé de suivre et dont une extrémité (la Polynésie) est fermée le matin pour imposer un sens de visite et un ordre d’ouverture des attractions, nous entamons la visite par le Far West. Les décors de ce land sont convaincants, même s’ils correspondent à un classique des parcs à thèmes. On y voit beaucoup de flat rides qui, s’ils ne m’intéressent absolument pas, ont le mérite d’être bien intégrés. On s’aperçoit vite que les rares panneaux lumineux récapitulent des temps d’attente faux, et l’on choisit de faire confiance aux non moins rares tableaux mis à jour à la craie par le personnel. Zéro minutes d’attentes au flume ? Mais qu’à cela ne tienne, il fait beau, demain normalement il devrait pleuvoir, allons nous mouiller dès aujourd’hui.


Silver River Flume

Parcours de buche classique, pas grand chose à dire si ce n’est que la structure n’est pas très esthétique, comme souvent sur ces attractions. Par contre, pour mouiller ça mouille, on est sorti trempés de chez trempés, c’est toujours rigolo d’autant plus que les deux descentes sont plus que sympathiques. Après, comme toujours avec les flume, on sait très bien qu’on ne fera jamais plus de 10 minutes de queue pour ça !
:-) On aime : le parcours sympa, ça mouille beaucoup.
:-( On aime pas : le manque d’intégration de la structure.


La suite du Far West de Port Aventura a été manifestement conçue sur RCT3, avec plein de stands de foire vaguement thématisés et un carrousel au milieu. Ca ne fait pas rêver les foules mais le tout est plutôt bien réalisé. Une copine insistera, et ce à plusieurs reprises dans le séjour, pour faire une photo déguisée style far west mais une tacite coalition au sein du reste du groupe aura permis d’éviter ce qui aurait été un pénible moment.

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Le Far-west sous la pluie, le 2e jour.

Mais passons aux choses sérieuses. C’est pas tout ça mais le wooden Stampida nous tend les mains. On entend depuis un moment les prometteurs cris des gens se battant en duel à bord des trains bleus et rouges.


Stampidableu, bois, rouge.

Stampida est mon premier wooden, et j’ai trouvé très beau le parcours de la file d’attente parmis la strucure en bois, belle et imposante. Très sympa aussi la façon dont on invite les gens à choisir entre bleu et rouge, avec ces deux roulottes. Peu de monde dans la file d’attente des deux côtés apparemment, c’est donc au hasard que l’on choisit le rouge, pour commencer. La queue rouge se fait par contre du côté du coaster donnant sur l’exterieur du parc, dommage. On a tout de même attendu une demi-heure pour courser, et c’est plutôt derrière que je choisis de grimper pour profiter un peu de moments aériens.

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Faîtes votre choix : à droite, vibrations, à gauche, grosses vibrations !

C’est parti, le départ de la course est donné, et les deux lifts étant collés l’un à l’autre, l’interaction entre les 2 trains et leurs occupants commence d’emblée, plutôt sympa. En haut du lift la vue sur le parcours qui nous attend est réjouissante : que c’est beau ce sac de nœuds en bois ! La first drop est plus raide que ce que je pensais, avec un bon head-chopper. La vitesse est au rendez-vous, le layout est fun et dynamique, très dynamique, trop dynamique je dirais même, pour ce train qui s’avère vite bien inconfortable lors de forces latérales.
As-t-on vraiment besoin de ces sièges et lap bars individuelles ? Ne préfèrerons nous pas un train banquettes ? J’ai appris depuis que ces trains sont récents et que ceux qui ont connu les anciens les regrettent amèrement. Heureusement j’aurai dans le séjour l’occasion de rider Stampida côté bleu (3 fois contre 2 fois le rouge), et c’est cette couleur qui s’est avérée chaque fois plus confortable.

Dans tous les cas, le layout de Stampida est assez long pour pouvoir en profiter, on a de belles descentes et de beaux virages. Sur la fin les 2 trains se croisent et l’aspect duelling fonctionne bien et ajoute à l’ambiance du ride. Mais les vibrations en font un ride dont la boite crânienne se souvient un bon moment…

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Le Stampida en maintenance, le 3e jour, il n'aura ouvert qu'en fin de matinée.

:-) On aime : l’esthetique à l’exterieur et à l’intérieur, l’aspect duelling et l’interaction qu’il permet entre les trains, la first drop, le layout long et dynamique.
:-( On aime pas : quand même trop de vibrations, la file d'attente rouge qui donne sur l'extérieur du parc.


Accolé à Stampida, Port Aventura a pensé aux petits masochistes et propose aux enfants une montagne russe en bois spécialement pour eux : Tomawahk.


Tomawahk tu parles d’un kiddie !

Ce wooden pour enfant réserve bien des surprises sur un très court parcours. Le train, plus petit qu’un wooden classique, est conçu pour les enfants, et c’est donc 1 par rang que les adultes en quête de +1 chevaucheront la bête. Et c’est là que le bas blesse. Si vous ridez Tomawahk, chopez un gosse quelconque avec vous pour caler, sinon, vous allez comprendre votre douleur : ils ont oublié d’incliner les virages, dont certains, miracles de l’ingénierie, semble être à angle droit ! Vous vous retrouvez donc valdingués d’un côté à l’autre, sans rien comprendre. Les salauds !

:-) On aime : l’effort de proposer aux gamins une attraction « comme les grands », qui plus est accolée au « vrai » wooden du parc.
:-( On aime pas : avoir mal.


C’est après ces tas de bois que Port-Ikeaventura nous emmène au Mexique, pays des sombreros, des tortillas, des cactus et de Betty Boop, qui passe par là en tant que résidu de la période Universal du parc, qui semble s’accrocher à ces quelques licences restantes tout en misant apparemment beaucoup sur les nouveaux venus poilus de Sesame Street. Woody Woodpecker, sa gonzesse et Betty Boop, yeux regardant à vie en haut à gauche, font donc subir régulièrement aux visiteurs de bruyantes et bien peu convaincantes chorégraphies, souvent mal intégrées au parc. Soit, il faut bien des personnages, mais de là à se taper une Betty Boop défoncée en permanence et un pivers aux lignes pointues, je crois qu’il faudrait trouver autre chose. Les personnages de Sesame Street sont eux vraiment prometteurs pour le parc, même s’ils tombent souvent comme un cheveu sur la soupe dans les allées du parc. Et puis je suis fan d’Elmo depuis des années, donc j’étais très content de lui serrer la main et de lui signifier tout le bien que je pense de lui.

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Les personnages de Sesame Street sont très présents sur le resort. Ici, j'ai pas l'air con du tout, c'est bien.


Mais le Mexique, c’est aussi le pays de l’Hurricane Condor, la fameuse tour de chute libre au toit pas droit.
Une vingtaine de minutes d’attente, donc, avant de monter au ciel pour en redescendre aussitôt.


Hurricane CondorOh, t’as vu là bas y’a aaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Au pied du monument, dont la base et les environs sont très bien décorés, on reste quand même impressionné par la hauteur de l’engin, les cris qui s’en dégagent et l’effet d’absorption des nacelles qui semblent tomber au fond de nulle part dans ce temple à 4 murs cachant la décélération …

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Finalement plus impressionnant dehors que dedans... Et ce toît tordu, c'est normal ou il va tomber en cours de saison ?...

On se jette donc avec mon beau-frère dans ce bazar. J’avais cru comprendre qu’il existait plusieurs rides en un, selon les nacelles, assis ou debout. On ne choisit pas donc en premier je suis tombé sur le modèle assis, face à la mer.
Le siège est confortable, on se sent en sécurité, ça grimpe doucement, la position assise fait que l’on ne regarde pas trop en bas. Mine de rien c’est haut, on regarde le parc, l’horizon,  la mer, puis on sent bien qu’on arrive en haut, le flash photo et hop ça tombe. Très rigolo, les jambes et les bras relevés, on sent bien l’air, mais on arrive très vite sur les freins, pas vraiment le temps d’avoir peur. Sur mes 3 passages durant le séjour je suis tombé une fois sur la nacelle jambes pendantes : c’est plus impressionnant, on voit mieux en bas donc on a plus le ressenti de la hauteur, et on ressent plus la chute à mon sens, par contre il est primordial de bien caler tout son bazar entre les jambes pour pas avoir de mauvaises surprises, précaution que n’avait pas pris mon beau-frère sur ce coup, et croyez moi il a crié bien plus fort que moi !

:-) On aime : la thema extérieure, le débit quand les 5 nacelles tournent, la vue en haut, la position debout plus impressionnante qu’assise
:-( On aime pas : ne pas pouvoir choisir le type de nacelle, la chute, certes très fun, est beaucoup moins impressionnante que ce que je pensais, le débit quand juste 2 nacelles fonctionnent.


Le quartier mexicain de Port Aventura est aussi doté d’un coaster, le mine train que tout parc se doit de posséder. J’avais lu beaucoup de mal de ce ride, à mon tour d’en écrire.


El diablo.diaboliquement mauvais

Il n’est pas intéressant dans un TR de comparer systématiquement une attraction à une autre du même type d’un autre parc. Mais le diable espagnol joue dans la même cour que BTM et cela lui est fatal. Car on sait, grâce au train de Thunder Mesa, que 3 lifts dans un ride sans tuer le rythme, c’est possible. On sait aussi qu’on peut prendre un pied fou dans un coaster familial si le layout et le confort le permettent. Or, El Diablo souffre d’un tracé sans aucun intérêt.
Je me demandai encore, interloqué, pendant que mes amis le refaisaient le lendemain et que j’ai préféré resté dehors pour les prendre en photo, quel était l’intérêt de la portion entre le 2e et le dernier lift ! On fait monter le train juste pour le faire redescendre et choper le lift suivant ! Le virage final est certes sympathique mais ne sauve pas ce pauvre mine train, tout comme sa théma radine.

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Ouais ! vachement bien, El Lifto !

:-) On aime : avoir un mine train dans un parc.
:nrv: On aime pas : le layout sans aucun intérêt, le confort insuffisant.


Le Mexique, à Port Aventura en tout cas, est limitrophe de la Chine, et c’est bien pratique. On peut d’ailleurs ici souligner que si les thémas de ce parc sont soignées, les transitions entre les pays le sont tout autant, et c’est agréable. J’étais impatient d’être en Chine, non pas du fait d’une éventuelle passion pour l’orient mais bel et bien du fait de la présence du célèbre B&M rouge et blanc dont on entend savoureusement gronder les rails depuis un bon moment…


Dragon Kahnfidèle à sa réputation

J’avais peur d’être déçu. Tellement d’avis positifs sur tous les aspects de ce coaster, tellement de photos et de vidéos consultées sur le web, tellement de statistiques lues à son sujet. DK fait partie des coasters mythiques en Europe car il est de ceux qui mettent tout le monde d’accord. Pourtant c’est une bête bien particulière, un coaster « à records ». Beaucoup d’inversions sur cette longueur, on sait ce que ça a pu donner chez d’autres constructeurs…
Très peu d’attente, donc, à cette attraction mythique, car peu familiale finalement.
Les trains sont confortables, mon seul B&M était jusqu’à présent Sista qui n’est pas comparable certes, mais j’étais content de retrouver ces sièges profonds et la place pour les jambes, même si ces horse collars me paraissent toujours bien contraignants depuis l’expérience BlueFire.

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La photo qu'on a vu des milliards de fois mais qu'on peut pas s'empêcher de prendre soi-même...

Le Lift surplombe le coaster qui surplombe la colline qui surplombe Salou et la mer. Vue magnifique, donc, en haut de la bête, avant la géniale drop. Le grand loop, suivi du dive loop et du 0Groll forment une succession d’inversions incroyablement fluide, et au sensations variées, puissantes et distinctes. Il en va de même pour le cobra roll, avant de passer sur les freins de mi-parcours. C’est à partir de ces freins qu’on ressent bien le côté « coaster à record », car avec un petit loop et les deux fameux corkscrews, la deuxième partie du layout paraît plus à l’étroit et donc un peu plus hard au niveau des secousses.

De cette première impression qui peut paraître mitigée, due à la découverte réelle du layout, il ne restera rien par la suite, car lors de mes 7 autres rides durant le séjour, dont les 4 derniers en fin de journée, le dragon a tenu ses promesses et redémontré ses capacités d’incroyable fluidité, de puissance tranquille fascinante. Qui peut croire que l’on puisse enchainer 4 tours d’un tel coaster sans avoir un début de mal de tête ? Dans mon esprit bêtement vekomisé, je ne pensais pas que c’était possible, même si j’avais découvert l’inversion fluide avec le BlueFire, de proposer un layout aussi sinueux sans heurt. Je n’ai pas encore ridé son prédécesseur gaulois, mais je ne sais pas si j’ai à ce point le gout du risque…

Alors évidemment, avec ces horse collar, on regrette le manque de liberté au niveau des bras, mais bon… Ce coaster est, dans sa catégorie, un réussite qui, de plus, vieillit bien même si Woody devrait songer à redonner un petit coup de pinceau.

:roll: On aime : le confort, la vue, le bruit, la fluidité, le layout équilibré visuellement de l’extérieur, la prouesse d’avoir ce nombre d’inversions avec autant de plaisir
:-( On aime pas : les horse collar à l’ancienne, la peinture qui commence à être vieillissante.


Durant le séjour, nous avons en Chine expérimenté les chaises volantes, rien à déclarer si ce n’est l’esthétique réussie de la chose.

Le temps pluvieux du 2e jour nous a également conduit à assister à un spectacle familial simple et poétique, BoobleBoo. Vous avez peut-être vu comme moi il y a quelques mois un reportage sur les parcs d’attractions ou l’on suivait, entre autres, le sympathique exécutant de ce spectacle, en panique dans le reportage juste avant l’entrée public à cause d’un mauvais dosage de liquide savonneux.

Le spectacle, d’une petite vingtaine de minutes, repose essentiellement sur les bulles de savon, mais attention, pas n’importe quoi comme bulles, plein de bulles, des petites mais aussi des grosses bulles, imbriquées les unes dans les autres, remplies de fumée, vides, allongées, rondes, englobant l’artiste ou des enfants montés sur scène. Bref, c’est tout simplement beau, sans prétention, ça ne prend pas les gens pour des cons (ce que je crains toujours dans les spectacles de parcs). Evidement, ayant vu le reportage ou des fois ça merdait, j’étais tétanisé à l’idée d’assister à un foirage en direct. Et bien figurez vous qu’il a fait pire que rater une bulle, il a dans un faux geste casser un des récipients en verre contenant le liquide, pour une fois bien dosé, l’obligeant à sortir un moment en coulisses pour revenir avec un autre, bref, l’angoisse, ça m’a rappelé le boulot en plus !

Donc bon point pour ce spectacle qui ne mange pas de pain.

A propos de pain, je conseille dans le quartier chinois le simple sandwich tomate – jambon ibérique, très bon, à manger en admirant DK off ride.


Les amateurs apprécieront la contrepèterie cachée dans la phrase qui suit pour annoncer le dernier land du parc, la Polynésie : nous y sommes arrivés à pied par la Chine.
La Polynésie de PortAventura repose principalement sur une très belle végétation, plutôt immersive, aussi agréable par beau temps que par temps pluvieux. L’attraction phare du land est un gros splash qui mouille bien, à la réputation humide. C’est lors du jour pluvieux que nous avons décidé de la tester, car mouillés nous étions, mouillés nous resterons.


Tutuki Splash - colle ton shwingum sous la grotte et met ta capuche

Ce spash au parcours très bien intégré au décor du parc propose 2 chutes, la première se fait assez vite après un lift et un passage dans une grotte et intègre d’ailleurs la photo, la deuxième chute, après avoir tourné autour d’un bassin qui normalement a des fontaines en ce moment HS, est bien entendu la plus haute, avec une petite bosse au milieu bien comme il faut. Gros splash à l’arrivée, surement très bien quand il fait très chaud.

:-) On aime : la thema impeccable tout comme la Polynésie qui l’entoure
:-( On aime pas : pas de cabines de séchage à la sortie comme à EP ou Alton, pourtant appréciée par certains clients.


La Polynésie cache aussi sous ses arbres fournis un 4D anciennement basé sur l’univers de la mer, Sea Odissey 4D, et qui propose depuis quelques temps 2 nouveaux films en alternance, l’un sur les dinosaures et l’autre sur l’Egypte.


Sea Odissey 4D - Rembourssez !!!

C’est au film gentiment effrayant basé sur l’univers des momies de l’Egypte ancienne que nous avons assisté, lunettes polarisantes sur le nez, dans ce cinéma 4D donc la file d’attente est plutôt bien thématisée mais souffre du syndrome SMM2, à savoir un changement de théma bancal. C’est à dire qu’on est dans une ambiance sous marine futuriste pour assister à un film soit sur les dinosaures, soir sur les terrifiants secrets des pyramides.
Bon, dans tous les cas cette attraction est lamentable, et ferait passer Star Tours pour une incroyale et innovante expérience multisensorielle.

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Moi je veux bien avoir l'air con avec des lunettes, à condition d'avoir un bon film !

Il va falloir que les parcs comprennent que la 3D n’impressionne plus personne, que les gens ont l’habitude de voir cela régulièrement au cinéma avec des œuvre plus riches, plus inventives, plus émouvantes, plus belles. Donc les films pourris, va falloir arrêter, et alors quand la valeur ajoutée, c’est à dire le dynamique, ne suit pas, c’est lamentable. Le film était grotesque, de l’image de synthèse cheap avec tous les poussifs du genre : squelettes, araignées, momies…, ce n’est pas quelques soubresauts de sièges mal synchronisés qui combleront le manque d’immersion sonore et la disposition curieuse des sièges en 2 parties (afin d’être sur que les spectateurs de la 2e moitié de la salle y croient encore moins ?)
Non, vraiment, les 4D ça m’ennuie déjà quand c’est bien, alors quand c’est foutage de gueule à ce point, on est content d’avoir utilisé notre pass et de pas avoir fait la queue ¾ d’heure !

:-) On aime : la jolie file d’attente, mais est-ce suffisant ?
:nrv: On aime pas : tout le reste.


La construction vers la Polynésie, pour la saison prochaine, du nouveau quartier Sesame Street destiné aux plus jeunes, m’a privé d’un crédit kiddie potager, le Tami-tami étant prisonnier d’une palissade cachant le chantier.

Nous aurons aussi lors de ce séjour fait le tour du parc à bord du petit train reliant la Méditerranée au Far West, mais qui est d’une improbable lenteur. Il propose ceci dit quelques éléments de théma selon les pays qu’il traverse, ce soin est appréciable.






Un sentiment important que j’ai eu à Port Aventura est toutefois un manque de personnel en quantité d’abord, le débit de certaines attractions en souffre, mais aussi en disponibilité. Sans exiger dans tous les parcs le sourire béat et nevrosé des Cast Members de Marne-la-vallée, on peut attendre du personnel et des opérateurs d’être un peu plus avenants et délicats que ce que propose le ressort espagnol. Mais il faut garder à l’esprit que cette saison est considérée comme une année de transition dans le fonctionnement du parc, et le personnel (enfin ceux qui restent) n’a pas le sourire car il vient d’encaisser un plan social costaud, et leur avenir reste flou à l’heure actuelle. Leur motivation s’en ressent donc, on ne peut que le comprendre mais cela, même sur une saison, peut nuire au parc.

Port Aventura a annoncé de nouveaux investissements dans les années à venir. Cela est à suivre car le parc à thèmes dispose de décors de qualité, d’attractions importantes plutôt convaincantes et de nombreuses petites attractions pour toute la famille. L’offre hôtellerie a été pour nous de qualité. Nous ne nous sommes pas ennuyé une seconde durant ces 3 jours.


A Port Aventura

:rire: On aime : la thema des différents pays ; l’intégration des attractions dans l’ensemble soignée ; l’offre variée des attractions ; le rapport qualité-prix ; l’accessibilité facile du parc par la route ; l’environnement du parc, en bord de mer ; l’incontournable Dragon Kahn ; la licence Sesame Street ; l’offre hôtellerie et petit déjeuner.

:-( On aime pas : les affichages de temps d’attente fantoches, rares et incohérents ; le manque de nouveautés significatives ces dernières années ; le manque de personnel, de plus peu avenant dans l’ensemble ; le manque d’effort sur les langues avec des traductions hasardeuses et du personnel pas assez multilingue ; les pass coupe-file qui sont valable une seule fois sur tout le séjour, et pas une fois par jour ; la disposition en anneau du parc, contraignante une fois tout le parc découvert.

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Les Experts : Salou.



Toutes les autres photos de ce trip sur ma galerie :
http://gallery.me.com/minijul#100516&view=grid&bgcolor=black&sel=57

2 jours après, nous étions à Alton Towers.
Le TR plus bas dans ce topic : http://forum.coastersworld.fr/les-trip-reports/(tr)-port-aventura-alton-towers/msg114840/#msg114840)


 
Super TR Minijul ! Super bien écrit, mais ça manque un peu de photos dans le texte je trouve  :-P

J'ai eu un peu près le même avis que toi sur le parc quand j'y suis allé en septembre. Espérons qu'ils redressent la barre rapidement.

Et oui Furious Baco c'est 2007  :mrgreen:
 
Et Hurakan Condor en 2005  :wink: Donc il y a quand même eu quelques nouveautés sympathiques ces dernières années à Port Aventura (depuis que la banque est entrée dans le capital en fait). Espérons qu'ils nous sortent quelque chose de gros pour 2012 !
 
Très beau TR.
Il y a des points négatifs/positifs du parc/attractions que je n'avais pas forcément remarqué lors de mon sejour parmis ceux que tu as énoncé, mais en y réflechissant, c'est vrai.
J'aime beaucoup le "J'aime / J'aime pas", bonne idée  :wink:
 
NaiRolF a dit:
Super bien écrit, mais ça manque un peu de photos dans le texte je trouve  :-P

Tu vas comprendre ta douleur quand tu liras celui d'Alton dont je n'ai pas de photo  :evil:
Je suis en train de le rédiger, j'essaye de faire court mais... j'y arrive pas !
 
J'aime bien ton TR, y'a beaucoup d'humour c'est agréable à lire :lol:

C'est pas la première fois que je lie un TR plutôt mitigé concernant ce parc... Je serais curieux de tester à mon tour histoire d'avoir une idée précise de ce que ça donne au final... :roll:
 
Et voilà, la 2e partie du TR de ma semaine de con, sans photo cette fois parce que.... vous comprendrez en lisant.

Alton Towers
15 - 16 avril 2010



Le séjour à Port Aventura ayant conduit mon copain à prendre une semaine de vacances (Lire le TR sur Port Aventura plus haut dans ce topic : http://forum.coastersworld.fr/les-trip-reports/(tr)-port-aventura-alton-towers/msg114789/#msg114789), j’ai profité de ce trou béant dans notre planning pour y organiser 2 jours à Alton Towers, le fameux parc anglais. Après avoir retourné le problème dans tous les sens, j’ai opté pour un aller/retour Easyjet vers Liverpool, une bagnole de loc et un hôtel dans les environs du parc.
C’est donc tout juste revenu d’Espagne que nous nous sommes envolé, à 2 cette fois, vers cette escapade qui fut en plusieurs points placée sous le signe de la loose, même si on se plaira à retenir les rides inoubliables que propose Alton Towers plutôt que notre chaotique retour en terre gauloise et surtout mon impossibilité de rejoindre l’Upside Down meeting en Italie, échec dont je ne m’en suis pas encore remis !


Loose du départ, donc, dès février, avec ma commande en ligne des billets 2 jours ou je me suis bêtement trompé de dates, on en a un peu causé d’ailleurs sur ce forum. Cela s’est plutôt bien passé sur place, j’ai pu régler ce problème assez facilement avec les différents interlocuteurs à l’entrée et aux guichets de billetterie.

Loose dans le choix des dates, même si y’avait pas trop le choix en fait, on était quand même en pleines vacances anglaises.

Loose aussi dans l’explication de l’absence de photos dans ce TR, et ce pour 3 simples raisons :
-j’ai pour principe à la con de ne jamais prendre de photo le jour ou je découvre un parc, gardant ça pour le lendemain,
-j’ai perdu notre appareil photo dans un restaurant de Stoke-on-trent le veille du 2e jour,
-traumatisé par cette perte, j’ai décidé de ne pas emmener mon iPhone au parc le 2e jour, me privant de la dernière possibilité de prendre des photos.

Loose enfin une fois qu’arrivé à l’hôtel on a commencé à entendre Sky News vaguement parler d’une histoire de volcan en Islande qui peut-être aller un peu perturber le trafic aérien au Nord de l’Angleterre… à suivre.

Loose un peu quand, en arrivant sur le site, grâce au GPS qui permet de rester concentré sur la conduite à gauche (levier de vitesse de la main gauche, ronds points à l’envers, insertion par la gauche, radars tous les 100m, volant à droite… bref, un trhill-ride à part entière pour Gwen assis sur le siège passager !), on s’aperçoit que le monorail reliant le gigantesque parking à l’entrée du parc est HS. C’est donc par un gros quart d’heure de marche que commence cette visite à Alton, ou l’on suit le troupeau des lève-tôt qui vont aller faire la queue aux caisses.

Nous, on s’en fout, on a déjà nos billets 2 jours achetés sur internet et c’est donc vers 9h15 que nous passons les tourniquets.


Au delà du plaisir que l’on ressent à entrer dans un parc dont on rêve depuis des mois, il convient de souligner la vraie particularité d’Alton Towers : son château du 19e, son lac, sa végétation, son incroyable superficie et sa qualité de parc naturel qui en font un lieu unique, rare, qui remet à plat les reflexes que l’on peut avoir dans les parcs à thèmes traditionnels ou l’on se plait à s’abandonner aux univers artificiels. Ici, on peut à tout moment s’isoler, partir en promenade dans les magnifiques jardins, se laisser aller au gré des petits chemins qui sillonnent entre autres le grand trou de verdure.

Mais tout ça ce sera après 10h, parce que là le but c’est de rider Nemesis peinard.

Le parc est à cette période de l’année ouvert de 10h à 17h30, mais cette mince fenêtre de tir s’ouvre un peu plus aux possesseurs de billets achetés sur internet, dès 9h. Une heure de bonus, donc, durant laquelle les heureux élus ont accès à certains secteurs avec quelques attractions déjà en service, notement Forbidden Valey et le célèbre Nemesis, dont les tentacules B&M s’agitent dès potron-minet.


NemesisOh la belle bête…

Le premier inverted, bien que maintenant âgé, bénéficie toujours d’une solide réputation. Son intégration au paysage et l’intensité de son parcours font l’unanimité.
C’est donc à froid, dès le matin, que nous avons pu rider la bête. Mon premier inverted en ce qui me concerne. Au 2e rang, au 1er rang, puis au dernier.

Tout d’abord, bien que vue et revue sur le web, l’attraction est impressionnante. Parfaitement intégrée à son environnement, la théma glauque fonctionne à merveille et on est encore surpris. La file d’attente sillonne les tranchées et les fossés ou serpentent les rails, véritables tentacules de la bête dont le corps poisseux et sanguinolent renferme la gare. Les cascades rouges (enfin rosé plutôt, comme si un cubi géant était caché sous les buttes) alimentent un lac de sang d’ou surgissent les poteaux rouillés soutenant le track. Délicieusement dégueu, un pur bonheur. Le layout suit de près le terrain et c’est un régal, de dehors comme de dedans.

De dedans justement : En plus du confort B&M, l’intensité est au rendez-vous, la vitesse aussi, puisque le train n’est pas ralenti sur tout le layout que l’on trouvera finalement assez court. Je n’ai pas de points de comparaison vu que c’est à ce jour mon seul inverted, mais la douce puissance de la bête est convaincante et on aime s’y accoler.
Durant le séjour je l’ai aussi ridé, grâce au fastrack, en fin d’après-midi, à l’avant dernier rang, et là évidemment, les sensations sont démultipliées, et ça va beaucoup plus vite.
Un vrai bonheur, intense mais court.

:rire: On aime : la théma, l’ambiance, le confort, le layout, l’intensité, la vitesse, l’ERT entre 9h et 10h pour le faire en boucle, la queue 1er rang pour ceux qui veulent, la queue single rider.
:-( On aime pas : un peu trop court, non ?



Forbidden Valey abrite aussi un autre proto B&M, un coaster dont je suis tombé amoureux, le premier flying B&M et bien sûr mon premier flying.


Air le coaster zen

Une expérience incroyable. Ces rails, ces trains au système impressionnant à voir en action, ces harnais vraiment ergonomiques, tout ça au service de ces quelques secondes de vol…

Car si on arrive, dès le 2e ride, à ne pas avoir le reflexe de relever la tête pour regarder les rails devant soi, et qu’on se laisse aller, les bras en avant, en regardant en bas, et bien on vole, tout simplement.

J’ai lu pas mal de reproches sur Air, notamment sur sa vitesse plan-plan. Mais là n’est pas le but, à mon sens, de ce coaster. Ce n’est pas un thrill-ride comme un autre. Je serai bien sûr curieux de rider un flying plus haut, dans un parc ayant le droit de construire au dessus des arbres, ce qui n’est pas le cas d’Alton, mais les flying ne se trouvent pas sous le sabot d’un cheval...

En tout cas, Air m’a complètement convaincu, la partie sur le dos, visage vers le ciel, bras et jambes en liberté, est aussi amusante que les virages inclinés qui permettent d’ailleurs de faire un check sur le remplissage du parking, qui, à cette heure-ci d’ailleurs, se remplit dangereusement…

:rire: On aime : le concept, le confort, les inversions, le peu de monde à son ouverture à 10h
:-( On aime pas : un peu trop court, celui là aussi, non ? ; sa facilité à tomber en rade plusieurs fois dans une journée.


N’ayant pas trop envie de s’attarder sur les flat rides que propose la vallée interdite, même si on notera au passage leur parfaite intégration, nous choisissons de rejoindre la Dark Forest par la marche, d’une part parce que le Skyride (le téléphérique d’Alton) est en panne (syndrome loose), et d’autre part parce qu’on a envie de découvrir tout ça tranquillement.

Il faut donc compter une petite vingtaine de minutes, quand même, pour ce trajet car on s’aventure là dans le fameux « trou » de verdure du parc.

Mais on entend assez vite les cris surgissant de Rita et Th13rteen.

Th13rteen, le dernier né des coasters d’Alton, est un garçon, sachez le, il a dès le matin une grosse queue de 2h environ, et ne bénéficie pas du Fastrack. Connaissant la courte durée relative du ride, nous choisissons avec Gwen de le remettre à plus tard, tout comme Rita d’ailleurs, bien rempli elle aussi.

On se contente de voir que la théma de cette zone est plutôt réussie, et que la conversion de Rita de reine de la vitesse en Rita tout court, à la station recouverte de branches Th13rteenesques et aux trains patinés (on distingue à peine les flemmes de l’ancienne thema bagnole) passe plutôt bien, même si on voit bien que ce gros pneu qui sert de porte d’entrée, quelque part, n’a rien à faire là, même s’il a été barbouillé de marron.

Dark Forest c’est un peu comme si c’était un vieux parc désafecté récupéré par les esprits, en quelque sorte. En tout cas c’est joli, même si le bruit de Rita ne cohabite pas si bien que ça avec l’ambiance « esprits de la forêt » que Th13rteen tente d’installer dans sa longue file d’attente ou l’on peut distinguer dans la forêt des corps d’opérateurs prisonniers des branches…

Dans tous les cas c’est vers le château que nous nous rendons, et constatant un vide dans la file d’attente de Hex, nous nous rendons donc dans la Mad house du parc.


Hex, the malédictionattention, ça tourne.

Ce qui est frappant ici c’est l’intégration du bazar dans les vraies ruines du château.

La Mad house bénéficie de l’ambiance, de la fraicheur, des odeurs propres à ces vieilles chapelles, et aussi d’un pré-show en 2 parties.

La première est une projection d’un film racontant la storyline du bazar, plutôt bien fait dans son style même si on regrettera, pour ceux qui ne comprennent pas bien l’anglais, l’absence totale de multilingue.
La 2e partie du pré-show se déroule dans une très belle partie du bâtiment, avec bande son et effets lumières exploitant plutôt bien le lieu. On pénètre ensuite dans la Mad-house elle même au décor et lumières extrêmement soignés.

C’est ma 2e attraction de ce type (avec la Cassandre gréco-germanique) et je trouve ça plutôt bien, bande son et effets bien synchros, perte de repères efficace, ni trop long ni trop court, nous l’aurons fait 2 fois durant le séjour sans s’y ennuyer.

La sortie de l’attraction passe au milieu des ruines du château et assure une belle transition naturelle entre l’ambiance de l’intérieur et le parc.

:wink: On aime : la parfaite intégration au bâtiment historique, la déco, les lumières, le pré-show soigné qui ne fait pas « remplissage ».
:? On aime pas : l’absence de multilingue dans le pré-show.



C’est en sortant du château que nous décidons de rejoindre le proche X-Sector, la zone SF du parc qui fait penser à une partie d’RCT3 abandonnée en cours de route.

Le bâtiment du black-hole est encore là, il remplit un peu le décor désuet de ce minuscule land qui sert d’écrin à un des joyaux du parc : Oblivion, entouré de 2 flat rides qui ne font pas envie, contrairement au prototype de Dive-machine qui a de plus pour bonne habitude de ne pas afficher de trop longs temps d’attente.


OblivionEt zou, dans l’trou.

Limitée en hauteur pour la construction de ces attractions, Alton a su, avec le méga-suppositoire orange, transformer cette contrainte en atout. En arrivant sur le site, et si on n’a pas regardé 5000 heures de vidéo on et off-ride, on se demande surement ce qu’il advient des trains lâchés régulièrement dans le puis qui, d’après une obscure storyline, aurait apparemment un nom et un rôle bien précis dont je ne me souviens plus.

C’est donc assez rapidement que nous accédons au load, ou ça ne chôme pas. Il convient au passage d’ailleurs d’évoquer, sur toutes les attractions de ce parc, le nombre conséquent, l’amabilité et surtout l’efficacité des opérateurs, quand on vient tout droit de Port Aventura, ça fait une drôle de différence !

Bref on se retrouve donc au premier rang d’un suppositoire de 2 rangées, et on grimpe et on a une vue assez plaisante durant le virage. Ca fait déjà assez haut, mais quand on sait qu’il y en a une grande partie sous terre, c’est encore plus rigolo.
La suite vous la connaissez, le train s’incline et fait une petite pause, et zou, dans l’trou !
Si vous avez les jambes assez longues pour mettre les pieds sur la rambarde, vous vous retrouvez en air time debout, ce qui est tout simplement génial. Le train remonte, prend le grand virage qui nargue les flat-rides et Tccchhhh ça freine. Et voilà, plus qu’à sortir et à le refaire immédiatement tellement c’est bien. Court, mais bien.

On a du coup une énorme envie de rider les autres dive-machine au layout plus évolué qui ont été créé depuis par B&M, car là aussi, le défaut du prototype est son côté one-shot.

:rire: On aime : le confort, la drop évidement, le graphisme et les couleurs, le débit, la queue single rider.
:-( On aime pas : ride trop court, attente des trains en fin de parcours un peu trop longue.


N’ayant pas encore découvert toutes les zones du parc, on décide de continuer pour boucler la boucle, on passe évidemment devant Sonic Spinball, le coaster familial qui affiche déjà complet.
On passe notre chemin et marchons au bord du lac, Gwen profite régulièrement des ingénieux Smoking points bien répartis sur le parc pour griller sa clope.
On va un peu visiter la zone Pirate Bay, à la théma réussie, notamment la très belle Splah battle. Cette zone contient aussi un coaster, l’électrique Runaway Mine Train. En bons fans de l’E-powered d’Europa Park, et vu le peu d’attente, on se jette donc dans le long train.

Runaway Mine TrainOuais, bon, d’accord…

Un peu décevant, à vrai dire, cet E-powered m’a paru mou et plutôt ennuyeux. On s’aperçoit ici que celui d’Europa Park bénéficie d’un passage en intérieur salvateur.
Ici, même si l’interaction avec le raft peut amener un aspect sympa, le parcours est globalement bien trop plan-plan, et il n’y a pas assez de choses à voir pour compenser.
C’est peu convaincus, donc, que l’on enchaine le 2e tour offert, pourtant encouragés par un jovial opérateur âgé qui essaye, de sa cabine, de mettre l’ambiance…

:wink: On aime : ne pas faire la queue pour ce genre de ride.
:nrv: On aime pas : théma insuffisante pour compenser un layout peu dynamique.


Re-ballade, à la sortie du train de la mine, ou l’on passe aux côtés d’attractions aquatiques que la température frisquette ne nous encouragera pas à faire (le raft, les buches baignoires).
En se baladant nous passons devant le darkride interactif du parc. Craintifs d’avoir à subir un sous-buzz un peu cheap (comme celui d’EP) nous embarquons, sans faire la queue, dans un wagon de Duel.


Duel - mais y marche pas mon flingue, c’est pas possible  ? !

Plutôt bonne surprise, ce Duel. Beaucoup de cibles et un parcours assez amusant et surtout long. Bon, moi je tire un peu au pif, je suis nul à ces trucs, Gwen est par contre concentré et fait un très bon score. Il est tout fier de lui et moi je m’en fiche un peu, j’ai trouvé l’attraction bien quand même.

:wink: On aime : le décor sympa, le parcours long, les nombreuses cibles
:x On aime pas : quand le gagnant se la pète trop.


A force de marcher et d’apprécier le calme et la beauté de certains endroits du parc, on en oublierait presque de rider !
Allons, ressaisissons nous et empruntons le Skyride désormais opérationnel pour aller prendre la température du dernier-né Th13rteen.
Encore bien trop de monde, à notre goût, autour des coasters de Dark-forest.
Nous nous rabattons donc sur le dark-ride pour enfants autour de Charlie et la chocolaterie, que nous décidons de visiter avant d’aller manger, ce après quoi, c’est décidé, nous ferons la queue pour Th13rteen.


Charlie & the chocolaté factorybien mais pas top

Une des principales attractions du parc destinées aux enfants (le parc en compte beaucoup d’ailleurs) est ce dark-ride conçu sur le célèbre roman de Roal Dahl.

La façade extérieure peut laisser présager de la faiblesse globale de l’attraction : à savoir de bonnes idées mais une réalisation un peu cheap. La fresque murale est assez rigolote pour les enfants mais l’adulte y verra par exemple trop de tuyaux en trompe l’œil côtoyant les rares tuyaux en relief de l’usine à chocolat.

Mais l’originalité de l’attraction réside dans la combinaison dark-ride dans des barques qui flottent avec une seconde partie en simulateur. Le dark ride est bien mais sans plus, un peu cheap dans l’ensemble mais le thème étant original ça passe. Après être sorti de la barque, on enchaine un petit pré-show (toujours sans multilingue) et on entre dans l’ascenseur de verre, debout, entouré d’écrans vidéos. 
Le ride simulé dans cette cabine est sympa, mais les mouvements sont sommaires (le simulateur s’adressant à des enfants, debouts, ne va pas non plus nous secouer dans tous les sens, forcément) c’est une chose mais surtout le film est un peu fouillis, ça part un peu dans tous les sens et c’est dommage.

:-) On aime : le thème, l’idée de combinaison dark-ride puis simulateur
:x On aime pas : un peu trop cheap


Après une étape gastronomique au Burger King, nous nous lançons dans la queue de Th13rteen à un moment de la journée ou elle désemplit un peu. Nous aurons tout de même attendu 1h30 pour découvrir le psycoaster.



Th13rteenBonne idée, à creuser.

Le nouveau coaster d’Alton a été annoncé avant son ouverture comme une expérience psychologiquement redoutable, effrayante et déstabilisante. La promo dont il a fait l’objet, et notamment les teasers que l’on  a pu voir sur le web, a fait perdre de vue aux coaster-fans qu’il s’agissait avant tout d’un ride familial bien qu’innovant, provoquant à son ouverture une certaine déception.

L’expérience la plus dure psychologiquement imposée par Th13rteen est pour l’instant sa longue file d’attente empruntée par des visiteurs anglais dans l’ensemble peu soigneux de leur environnement visuel et ignorant complètement le mode d’emploi des poubelles pourtant bien présentes. Le sol et les zones thématisées de la file sont jonchés de détritus et c’est bien dommage.

La musique et la présence de quelques détails ajoutés dans le décor naturel et soigneusement intégrés à la forêt existante feraient leur effet si la file d’attente ne sinuait pas sous les rails de Rita, dont les trains bruyants, bien que repeints, interfèrent à mon avis. Les pannes régulières de l’accelerator permettent cependant quelques répis à Th13rteen dans sa quète de mystère.

C’est donc dans les petits trains que l’on embarque pour un premier lift précédent la partie ride dans la fôret. Une first drop surprenante et un layout dynamique, plutôt funs, font que tout cela commence plutôt bien.
On arrive assez vite, par un petit lift au passage, dans le fameux bâtiment mystérieux.
Obscurité, bande son puis effets lumineux dont je ne me souviens pas précisément, précèdent la free-fall tant attendue. En plusieurs temps, avec des secousses amusantes, et une arrivée dans un beau décor de chapelle avec statues que l’on appréciera que de l’avant dernier wagon (les derniers wagons de Th13rteen partent pour l’instant systématiquement à vide) avant l’entrainement rapide en marche arrière.
La partie backward est plus longue que ce que j’imaginais, et on passe dans un tunnel de béton avant de rejoindre l’exterieur ou, après un transfert de track on est relançé rapidement en marche avant vers la gare.

Le concept de Th13rteen est innovant, ingénieux et prometteur. Mais chaque étape du ride laisse sur sa faim : on aimerait un ride dans la forêt tout aussi dynamique mais plus immersif et surtout plus long, on aimerait une chute tout aussi bien thématisée mais un peu plus haute, on aimerait une marche arrière dans un tunnel décoré et pas simplement béton.

Si on met de côté toutes les promesses du parc sur l’expérience « ultime » que Th13rteen aurait du représenter pour les riders et la longue attente due à son ouverture récente et l’absence de Fastrack, on est séduit (et donc un peu frustrés) par l’échantillon de ce nouveau type de coaster, prometteur.

A cause de sa très longue file d’attente tout au long du séjour, nous ne referons Th13rteen qu’une 2e fois, le lendemain, via la queue single rider (1h tout de même)

:rire: On aime : le concept, la théma à l’interieur, la first drop, la free fall, les entrainements et lancements rapides du train entre chaque étape, les jolis sweats qu’ils vendent à la sortie.

:nrv: On aime pas : les anglais qui jettent des cochonneries dans la théma de la file d’attente, l’absence actuelle de queue fastrack, la durée trop courte de chaque étape du ride, le manque de théma de la partie backward.



La fin de la première journée approche et le seul coaster qu’il nous reste est le spinning fraichement rethématisé autour de la mascotte de Sega.


Sonic Spinballça tourne, ça freine, ça tourne, ça freine…

Notre seul spinning à l’heure actuelle étant le parisien Crush, nous sommes habitués à faire la queue pour ce genre de chose. Mais 1h15 au milieu des anglais qui vomissent dans les poubelles (comme quoi des fois ils arrivent à les trouver) et des sons irritants de flipper hérités de l’ancienne théma constitue une épreuve à part.

Mais arrivés dans les petits wagons, c’est un vrai plaisir de découvrir ce genre de sensations à l’air libre. Ca secoue un peu, évidemment, mais c’est pour la bonne cause et les fers à cheval tiennent leur promesse. C’est très fun… mais aussi très souvent freiné.

La nouvelle théma n’apporte rien au ride, deux coups de peinture et des autocollants du nouveau logo par dessus l’ancien et hop, voilà pour la nouvelle licence.

:rire:On aime : le fun confirmé des spinnings Maurer Sohne, les fers à cheval

:xOn aime pas : le débit, les freins, les jeux qui font bip bip dans la file d’attente, la théma bancale


C’est un Gwen consterné mais obligé que j’ai trainé dans le petit train du vieux kiddie deserté, pour un +1 qui ne mange pas de pain.

Beastie - +1

:wink: On aime : c’est toujours bien de proposer des coasters pour enfants.

:nrv: On aime pas : laissez en service ce vieux machin si vous voulez mais repeignez le quand même, et changez la bache déco du tunnel !!!


C’est donc à la fin de cette première journée que nous rejoindrons notre hôtel à Stoke-on-trent, que nous irons manger dans un resto au serveur antipathique et que je perdrai mon sac contenant appareil photo, permis de conduire, CB perso et CB du compte commun et carte d’identité. Je ne m’en apercevrai que le lendemain matin avant de partir au parc pour la 2e journée, vous savez, celle ou normalement je prends des photos !

Heureusement, notre séjour n’était pas compromis, Gwen ayant encore sa CB et moi ayant laissé mon passeport à l’hôtel. Bien sur on voit sur Sky News que ça commence à merder sec au niveau des avions, mais que pouvons nous faire pour changer l’ordre des choses ?

Tout simplement se remonter le moral en investissant dans l’Ultimate Fastrack d’Alton Towers afin d’être sur de profiter de notre dernière journée ! Cette dépense un peu exceptionnelle nous aura permis de profiter de tous les rides bien comme il faut, en jonglant entre nos crédits Fastrack (1 fois sur chaque attraction) les queues Single Rider (intéressantes sur pas mal de rides) et les files d’attente normales. Avec bien sur l’ERT du matin (5 fois Nemesis en guise de petit déjeuner, j’adore l’idée) on s’est est pas mal sorti dans un parc bondé.

La suite, certains d’entre vous la connaissent, notamment les collègues de l’Upside Down Meeting que je devais rejoindre, déjà à la base, selon des itinéraires et des horaires acrobatiques. Le volcan islandais aura eu raison de ces projets, nous laissant colés une nuit à Liverpool avant de traverser le pays en train et prendre un Eurostar en surbooking hors de prix. Un regain de loose donc, pour conclure deux jours dans un parc incroyable et paradisiaque, à revisiter dans des conditions plus sereines…


Alton Towers :

:rire: On aime : le parc naturel, la superficie, les endroits calmes, la beauté du site qui en fon tun parc unique ; les queues single-rider ; les nombreux opérateurs ; le personnel dans l’ensemble avenant et sur le coup ; l’ERT du matin pour les billets web ; les smoking points (plutôt respectés d’ailleurs) ; le catalogue de coasters mythiques ; la présence de Vekoma uniquement en décoration ; l’intégration des attractions dans le paysage

:x On aime pas (...mais on pardonne...) : l’affluence pendant les vacances anglaises ; l’affichage sporadique et pas très juste des temps d’attente ; les sanitaires sales ; le système coupe-file payant ; les horaires un peu serrés ; l’accès uniquement en voiture dans le trou du cul de l’Angleterre, ou pas loin en tout cas ; le manque de sensations liées à la hauteur ; les irruptions volcaniques en Islande.


 
Bravo Minjul pour ce super TR !
Malrès l'absence de photo ton TR est très détaillé et agréable à lire.
J'éspère que tu t'es quand même bien amusé malgrès toutes les mauvais évènement qui se sont passé.  :|