Et voilà, la 2e partie du TR de ma semaine de con, sans photo cette fois parce que.... vous comprendrez en lisant.
Alton Towers
15 - 16 avril 2010
Le séjour à Port Aventura ayant conduit mon copain à prendre une semaine de vacances (Lire le TR sur Port Aventura plus haut dans ce topic :
http://forum.coastersworld.fr/les-trip-reports/(tr)-port-aventura-alton-towers/msg114789/#msg114789), j’ai profité de ce trou béant dans notre planning pour y organiser 2 jours à Alton Towers, le fameux parc anglais. Après avoir retourné le problème dans tous les sens, j’ai opté pour un aller/retour Easyjet vers Liverpool, une bagnole de loc et un hôtel dans les environs du parc.
C’est donc tout juste revenu d’Espagne que nous nous sommes envolé, à 2 cette fois, vers cette escapade qui fut en plusieurs points placée sous le signe de la loose, même si on se plaira à retenir les rides inoubliables que propose Alton Towers plutôt que notre chaotique retour en terre gauloise et surtout mon impossibilité de rejoindre l’Upside Down meeting en Italie, échec dont je ne m’en suis pas encore remis !
Loose du départ, donc, dès février, avec ma commande en ligne des billets 2 jours ou je me suis bêtement trompé de dates, on en a un peu causé d’ailleurs sur ce forum. Cela s’est plutôt bien passé sur place, j’ai pu régler ce problème assez facilement avec les différents interlocuteurs à l’entrée et aux guichets de billetterie.
Loose dans le choix des dates, même si y’avait pas trop le choix en fait, on était quand même en pleines vacances anglaises.
Loose aussi dans l’explication de l’absence de photos dans ce TR, et ce pour 3 simples raisons :
-j’ai pour principe à la con de ne jamais prendre de photo le jour ou je découvre un parc, gardant ça pour le lendemain,
-j’ai perdu notre appareil photo dans un restaurant de Stoke-on-trent le veille du 2e jour,
-traumatisé par cette perte, j’ai décidé de ne pas emmener mon iPhone au parc le 2e jour, me privant de la dernière possibilité de prendre des photos.
Loose enfin une fois qu’arrivé à l’hôtel on a commencé à entendre Sky News vaguement parler d’une histoire de volcan en Islande qui peut-être aller un peu perturber le trafic aérien au Nord de l’Angleterre… à suivre.
Loose un peu quand, en arrivant sur le site, grâce au GPS qui permet de rester concentré sur la conduite à gauche (levier de vitesse de la main gauche, ronds points à l’envers, insertion par la gauche, radars tous les 100m, volant à droite… bref, un trhill-ride à part entière pour Gwen assis sur le siège passager !), on s’aperçoit que le monorail reliant le gigantesque parking à l’entrée du parc est HS. C’est donc par un gros quart d’heure de marche que commence cette visite à Alton, ou l’on suit le troupeau des lève-tôt qui vont aller faire la queue aux caisses.
Nous, on s’en fout, on a déjà nos billets 2 jours achetés sur internet et c’est donc vers 9h15 que nous passons les tourniquets.
Au delà du plaisir que l’on ressent à entrer dans un parc dont on rêve depuis des mois, il convient de souligner la vraie particularité d’Alton Towers : son château du 19e, son lac, sa végétation, son incroyable superficie et sa qualité de parc naturel qui en font un lieu unique, rare, qui remet à plat les reflexes que l’on peut avoir dans les parcs à thèmes traditionnels ou l’on se plait à s’abandonner aux univers artificiels. Ici, on peut à tout moment s’isoler, partir en promenade dans les magnifiques jardins, se laisser aller au gré des petits chemins qui sillonnent entre autres le grand trou de verdure.
Mais tout ça ce sera après 10h, parce que là le but c’est de rider Nemesis peinard.
Le parc est à cette période de l’année ouvert de 10h à 17h30, mais cette mince fenêtre de tir s’ouvre un peu plus aux possesseurs de billets achetés sur internet, dès 9h. Une heure de bonus, donc, durant laquelle les heureux élus ont accès à certains secteurs avec quelques attractions déjà en service, notement Forbidden Valey et le célèbre Nemesis, dont les tentacules B&M s’agitent dès potron-minet.
Nemesis –
Oh la belle bête…
Le premier inverted, bien que maintenant âgé, bénéficie toujours d’une solide réputation. Son intégration au paysage et l’intensité de son parcours font l’unanimité.
C’est donc à froid, dès le matin, que nous avons pu rider la bête. Mon premier inverted en ce qui me concerne. Au 2e rang, au 1er rang, puis au dernier.
Tout d’abord, bien que vue et revue sur le web, l’attraction est impressionnante. Parfaitement intégrée à son environnement, la théma glauque fonctionne à merveille et on est encore surpris. La file d’attente sillonne les tranchées et les fossés ou serpentent les rails, véritables tentacules de la bête dont le corps poisseux et sanguinolent renferme la gare. Les cascades rouges (enfin rosé plutôt, comme si un cubi géant était caché sous les buttes) alimentent un lac de sang d’ou surgissent les poteaux rouillés soutenant le track. Délicieusement dégueu, un pur bonheur. Le layout suit de près le terrain et c’est un régal, de dehors comme de dedans.
De dedans justement : En plus du confort B&M, l’intensité est au rendez-vous, la vitesse aussi, puisque le train n’est pas ralenti sur tout le layout que l’on trouvera finalement assez court. Je n’ai pas de points de comparaison vu que c’est à ce jour mon seul inverted, mais la douce puissance de la bête est convaincante et on aime s’y accoler.
Durant le séjour je l’ai aussi ridé, grâce au fastrack, en fin d’après-midi, à l’avant dernier rang, et là évidemment, les sensations sont démultipliées, et ça va beaucoup plus vite.
Un vrai bonheur, intense mais court.
On aime : la théma, l’ambiance, le confort, le layout, l’intensité, la vitesse, l’ERT entre 9h et 10h pour le faire en boucle, la queue 1er rang pour ceux qui veulent, la queue single rider.
On aime pas : un peu trop court, non ?
Forbidden Valey abrite aussi un autre proto B&M, un coaster dont je suis tombé amoureux, le premier flying B&M et bien sûr mon premier flying.
Air –
le coaster zen
Une expérience incroyable. Ces rails, ces trains au système impressionnant à voir en action, ces harnais vraiment ergonomiques, tout ça au service de ces quelques secondes de vol…
Car si on arrive, dès le 2e ride, à ne pas avoir le reflexe de relever la tête pour regarder les rails devant soi, et qu’on se laisse aller, les bras en avant, en regardant en bas, et bien on vole, tout simplement.
J’ai lu pas mal de reproches sur Air, notamment sur sa vitesse plan-plan. Mais là n’est pas le but, à mon sens, de ce coaster. Ce n’est pas un thrill-ride comme un autre. Je serai bien sûr curieux de rider un flying plus haut, dans un parc ayant le droit de construire au dessus des arbres, ce qui n’est pas le cas d’Alton, mais les flying ne se trouvent pas sous le sabot d’un cheval...
En tout cas, Air m’a complètement convaincu, la partie sur le dos, visage vers le ciel, bras et jambes en liberté, est aussi amusante que les virages inclinés qui permettent d’ailleurs de faire un check sur le remplissage du parking, qui, à cette heure-ci d’ailleurs, se remplit dangereusement…
On aime : le concept, le confort, les inversions, le peu de monde à son ouverture à 10h
On aime pas : un peu trop court, celui là aussi, non ? ; sa facilité à tomber en rade plusieurs fois dans une journée.
N’ayant pas trop envie de s’attarder sur les flat rides que propose la vallée interdite, même si on notera au passage leur parfaite intégration, nous choisissons de rejoindre la Dark Forest par la marche, d’une part parce que le Skyride (le téléphérique d’Alton) est en panne (syndrome loose), et d’autre part parce qu’on a envie de découvrir tout ça tranquillement.
Il faut donc compter une petite vingtaine de minutes, quand même, pour ce trajet car on s’aventure là dans le fameux « trou » de verdure du parc.
Mais on entend assez vite les cris surgissant de Rita et Th13rteen.
Th13rteen, le dernier né des coasters d’Alton, est un garçon, sachez le, il a dès le matin une grosse queue de 2h environ, et ne bénéficie pas du Fastrack. Connaissant la courte durée relative du ride, nous choisissons avec Gwen de le remettre à plus tard, tout comme Rita d’ailleurs, bien rempli elle aussi.
On se contente de voir que la théma de cette zone est plutôt réussie, et que la conversion de Rita de reine de la vitesse en Rita tout court, à la station recouverte de branches Th13rteenesques et aux trains patinés (on distingue à peine les flemmes de l’ancienne thema bagnole) passe plutôt bien, même si on voit bien que ce gros pneu qui sert de porte d’entrée, quelque part, n’a rien à faire là, même s’il a été barbouillé de marron.
Dark Forest c’est un peu comme si c’était un vieux parc désafecté récupéré par les esprits, en quelque sorte. En tout cas c’est joli, même si le bruit de Rita ne cohabite pas si bien que ça avec l’ambiance « esprits de la forêt » que Th13rteen tente d’installer dans sa longue file d’attente ou l’on peut distinguer dans la forêt des corps d’opérateurs prisonniers des branches…
Dans tous les cas c’est vers le château que nous nous rendons, et constatant un vide dans la file d’attente de Hex, nous nous rendons donc dans la Mad house du parc.
Hex, the malédiction –
attention, ça tourne.
Ce qui est frappant ici c’est l’intégration du bazar dans les vraies ruines du château.
La Mad house bénéficie de l’ambiance, de la fraicheur, des odeurs propres à ces vieilles chapelles, et aussi d’un pré-show en 2 parties.
La première est une projection d’un film racontant la storyline du bazar, plutôt bien fait dans son style même si on regrettera, pour ceux qui ne comprennent pas bien l’anglais, l’absence totale de multilingue.
La 2e partie du pré-show se déroule dans une très belle partie du bâtiment, avec bande son et effets lumières exploitant plutôt bien le lieu. On pénètre ensuite dans la Mad-house elle même au décor et lumières extrêmement soignés.
C’est ma 2e attraction de ce type (avec la Cassandre gréco-germanique) et je trouve ça plutôt bien, bande son et effets bien synchros, perte de repères efficace, ni trop long ni trop court, nous l’aurons fait 2 fois durant le séjour sans s’y ennuyer.
La sortie de l’attraction passe au milieu des ruines du château et assure une belle transition naturelle entre l’ambiance de l’intérieur et le parc.
On aime : la parfaite intégration au bâtiment historique, la déco, les lumières, le pré-show soigné qui ne fait pas « remplissage ».
On aime pas : l’absence de multilingue dans le pré-show.
C’est en sortant du château que nous décidons de rejoindre le proche X-Sector, la zone SF du parc qui fait penser à une partie d’RCT3 abandonnée en cours de route.
Le bâtiment du black-hole est encore là, il remplit un peu le décor désuet de ce minuscule land qui sert d’écrin à un des joyaux du parc : Oblivion, entouré de 2 flat rides qui ne font pas envie, contrairement au prototype de Dive-machine qui a de plus pour bonne habitude de ne pas afficher de trop longs temps d’attente.
Oblivion –
Et zou, dans l’trou.
Limitée en hauteur pour la construction de ces attractions, Alton a su, avec le méga-suppositoire orange, transformer cette contrainte en atout. En arrivant sur le site, et si on n’a pas regardé 5000 heures de vidéo on et off-ride, on se demande surement ce qu’il advient des trains lâchés régulièrement dans le puis qui, d’après une obscure storyline, aurait apparemment un nom et un rôle bien précis dont je ne me souviens plus.
C’est donc assez rapidement que nous accédons au load, ou ça ne chôme pas. Il convient au passage d’ailleurs d’évoquer, sur toutes les attractions de ce parc, le nombre conséquent, l’amabilité et surtout l’efficacité des opérateurs, quand on vient tout droit de Port Aventura, ça fait une drôle de différence !
Bref on se retrouve donc au premier rang d’un suppositoire de 2 rangées, et on grimpe et on a une vue assez plaisante durant le virage. Ca fait déjà assez haut, mais quand on sait qu’il y en a une grande partie sous terre, c’est encore plus rigolo.
La suite vous la connaissez, le train s’incline et fait une petite pause, et zou, dans l’trou !
Si vous avez les jambes assez longues pour mettre les pieds sur la rambarde, vous vous retrouvez en air time debout, ce qui est tout simplement génial. Le train remonte, prend le grand virage qui nargue les flat-rides et Tccchhhh ça freine. Et voilà, plus qu’à sortir et à le refaire immédiatement tellement c’est bien. Court, mais bien.
On a du coup une énorme envie de rider les autres dive-machine au layout plus évolué qui ont été créé depuis par B&M, car là aussi, le défaut du prototype est son côté one-shot.
On aime : le confort, la drop évidement, le graphisme et les couleurs, le débit, la queue single rider.
On aime pas : ride trop court, attente des trains en fin de parcours un peu trop longue.
N’ayant pas encore découvert toutes les zones du parc, on décide de continuer pour boucler la boucle, on passe évidemment devant Sonic Spinball, le coaster familial qui affiche déjà complet.
On passe notre chemin et marchons au bord du lac, Gwen profite régulièrement des ingénieux Smoking points bien répartis sur le parc pour griller sa clope.
On va un peu visiter la zone Pirate Bay, à la théma réussie, notamment la très belle Splah battle. Cette zone contient aussi un coaster, l’électrique Runaway Mine Train. En bons fans de l’E-powered d’Europa Park, et vu le peu d’attente, on se jette donc dans le long train.
Runaway Mine Train –
Ouais, bon, d’accord…
Un peu décevant, à vrai dire, cet E-powered m’a paru mou et plutôt ennuyeux. On s’aperçoit ici que celui d’Europa Park bénéficie d’un passage en intérieur salvateur.
Ici, même si l’interaction avec le raft peut amener un aspect sympa, le parcours est globalement bien trop plan-plan, et il n’y a pas assez de choses à voir pour compenser.
C’est peu convaincus, donc, que l’on enchaine le 2e tour offert, pourtant encouragés par un jovial opérateur âgé qui essaye, de sa cabine, de mettre l’ambiance…
On aime : ne pas faire la queue pour ce genre de ride.
On aime pas : théma insuffisante pour compenser un layout peu dynamique.
Re-ballade, à la sortie du train de la mine, ou l’on passe aux côtés d’attractions aquatiques que la température frisquette ne nous encouragera pas à faire (le raft, les buches baignoires).
En se baladant nous passons devant le darkride interactif du parc. Craintifs d’avoir à subir un sous-buzz un peu cheap (comme celui d’EP) nous embarquons, sans faire la queue, dans un wagon de Duel.
Duel -
mais y marche pas mon flingue, c’est pas possible ? !
Plutôt bonne surprise, ce Duel. Beaucoup de cibles et un parcours assez amusant et surtout long. Bon, moi je tire un peu au pif, je suis nul à ces trucs, Gwen est par contre concentré et fait un très bon score. Il est tout fier de lui et moi je m’en fiche un peu, j’ai trouvé l’attraction bien quand même.
On aime : le décor sympa, le parcours long, les nombreuses cibles
On aime pas : quand le gagnant se la pète trop.
A force de marcher et d’apprécier le calme et la beauté de certains endroits du parc, on en oublierait presque de rider !
Allons, ressaisissons nous et empruntons le Skyride désormais opérationnel pour aller prendre la température du dernier-né Th13rteen.
Encore bien trop de monde, à notre goût, autour des coasters de Dark-forest.
Nous nous rabattons donc sur le dark-ride pour enfants autour de Charlie et la chocolaterie, que nous décidons de visiter avant d’aller manger, ce après quoi, c’est décidé, nous ferons la queue pour Th13rteen.
Charlie & the chocolaté factory –
bien mais pas top
Une des principales attractions du parc destinées aux enfants (le parc en compte beaucoup d’ailleurs) est ce dark-ride conçu sur le célèbre roman de Roal Dahl.
La façade extérieure peut laisser présager de la faiblesse globale de l’attraction : à savoir de bonnes idées mais une réalisation un peu cheap. La fresque murale est assez rigolote pour les enfants mais l’adulte y verra par exemple trop de tuyaux en trompe l’œil côtoyant les rares tuyaux en relief de l’usine à chocolat.
Mais l’originalité de l’attraction réside dans la combinaison dark-ride dans des barques qui flottent avec une seconde partie en simulateur. Le dark ride est bien mais sans plus, un peu cheap dans l’ensemble mais le thème étant original ça passe. Après être sorti de la barque, on enchaine un petit pré-show (toujours sans multilingue) et on entre dans l’ascenseur de verre, debout, entouré d’écrans vidéos.
Le ride simulé dans cette cabine est sympa, mais les mouvements sont sommaires (le simulateur s’adressant à des enfants, debouts, ne va pas non plus nous secouer dans tous les sens, forcément) c’est une chose mais surtout le film est un peu fouillis, ça part un peu dans tous les sens et c’est dommage.
On aime : le thème, l’idée de combinaison dark-ride puis simulateur
On aime pas : un peu trop cheap
Après une étape gastronomique au Burger King, nous nous lançons dans la queue de Th13rteen à un moment de la journée ou elle désemplit un peu. Nous aurons tout de même attendu 1h30 pour découvrir le psycoaster.
Th13rteen –
Bonne idée, à creuser.
Le nouveau coaster d’Alton a été annoncé avant son ouverture comme une expérience psychologiquement redoutable, effrayante et déstabilisante. La promo dont il a fait l’objet, et notamment les teasers que l’on a pu voir sur le web, a fait perdre de vue aux coaster-fans qu’il s’agissait avant tout d’un ride familial bien qu’innovant, provoquant à son ouverture une certaine déception.
L’expérience la plus dure psychologiquement imposée par Th13rteen est pour l’instant sa longue file d’attente empruntée par des visiteurs anglais dans l’ensemble peu soigneux de leur environnement visuel et ignorant complètement le mode d’emploi des poubelles pourtant bien présentes. Le sol et les zones thématisées de la file sont jonchés de détritus et c’est bien dommage.
La musique et la présence de quelques détails ajoutés dans le décor naturel et soigneusement intégrés à la forêt existante feraient leur effet si la file d’attente ne sinuait pas sous les rails de Rita, dont les trains bruyants, bien que repeints, interfèrent à mon avis. Les pannes régulières de l’accelerator permettent cependant quelques répis à Th13rteen dans sa quète de mystère.
C’est donc dans les petits trains que l’on embarque pour un premier lift précédent la partie ride dans la fôret. Une first drop surprenante et un layout dynamique, plutôt funs, font que tout cela commence plutôt bien.
On arrive assez vite, par un petit lift au passage, dans le fameux bâtiment mystérieux.
Obscurité, bande son puis effets lumineux dont je ne me souviens pas précisément, précèdent la free-fall tant attendue. En plusieurs temps, avec des secousses amusantes, et une arrivée dans un beau décor de chapelle avec statues que l’on appréciera que de l’avant dernier wagon (les derniers wagons de Th13rteen partent pour l’instant systématiquement à vide) avant l’entrainement rapide en marche arrière.
La partie backward est plus longue que ce que j’imaginais, et on passe dans un tunnel de béton avant de rejoindre l’exterieur ou, après un transfert de track on est relançé rapidement en marche avant vers la gare.
Le concept de Th13rteen est innovant, ingénieux et prometteur. Mais chaque étape du ride laisse sur sa faim : on aimerait un ride dans la forêt tout aussi dynamique mais plus immersif et surtout plus long, on aimerait une chute tout aussi bien thématisée mais un peu plus haute, on aimerait une marche arrière dans un tunnel décoré et pas simplement béton.
Si on met de côté toutes les promesses du parc sur l’expérience « ultime » que Th13rteen aurait du représenter pour les riders et la longue attente due à son ouverture récente et l’absence de Fastrack, on est séduit (et donc un peu frustrés) par l’échantillon de ce nouveau type de coaster, prometteur.
A cause de sa très longue file d’attente tout au long du séjour, nous ne referons Th13rteen qu’une 2e fois, le lendemain, via la queue single rider (1h tout de même)
On aime : le concept, la théma à l’interieur, la first drop, la free fall, les entrainements et lancements rapides du train entre chaque étape, les jolis sweats qu’ils vendent à la sortie.
On aime pas : les anglais qui jettent des cochonneries dans la théma de la file d’attente, l’absence actuelle de queue fastrack, la durée trop courte de chaque étape du ride, le manque de théma de la partie backward.
La fin de la première journée approche et le seul coaster qu’il nous reste est le spinning fraichement rethématisé autour de la mascotte de Sega.
Sonic Spinball –
ça tourne, ça freine, ça tourne, ça freine…
Notre seul spinning à l’heure actuelle étant le parisien Crush, nous sommes habitués à faire la queue pour ce genre de chose. Mais 1h15 au milieu des anglais qui vomissent dans les poubelles (comme quoi des fois ils arrivent à les trouver) et des sons irritants de flipper hérités de l’ancienne théma constitue une épreuve à part.
Mais arrivés dans les petits wagons, c’est un vrai plaisir de découvrir ce genre de sensations à l’air libre. Ca secoue un peu, évidemment, mais c’est pour la bonne cause et les fers à cheval tiennent leur promesse. C’est très fun… mais aussi très souvent freiné.
La nouvelle théma n’apporte rien au ride, deux coups de peinture et des autocollants du nouveau logo par dessus l’ancien et hop, voilà pour la nouvelle licence.
On aime : le fun confirmé des spinnings Maurer Sohne, les fers à cheval
On aime pas : le débit, les freins, les jeux qui font bip bip dans la file d’attente, la théma bancale
C’est un Gwen consterné mais obligé que j’ai trainé dans le petit train du vieux kiddie deserté, pour un +1 qui ne mange pas de pain.
Beastie -
+1
On aime : c’est toujours bien de proposer des coasters pour enfants.
On aime pas : laissez en service ce vieux machin si vous voulez mais repeignez le quand même, et changez la bache déco du tunnel !!!
C’est donc à la fin de cette première journée que nous rejoindrons notre hôtel à Stoke-on-trent, que nous irons manger dans un resto au serveur antipathique et que je perdrai mon sac contenant appareil photo, permis de conduire, CB perso et CB du compte commun et carte d’identité. Je ne m’en apercevrai que le lendemain matin avant de partir au parc pour la 2e journée, vous savez, celle ou normalement je prends des photos !
Heureusement, notre séjour n’était pas compromis, Gwen ayant encore sa CB et moi ayant laissé mon passeport à l’hôtel. Bien sur on voit sur Sky News que ça commence à merder sec au niveau des avions, mais que pouvons nous faire pour changer l’ordre des choses ?
Tout simplement se remonter le moral en investissant dans l’Ultimate Fastrack d’Alton Towers afin d’être sur de profiter de notre dernière journée ! Cette dépense un peu exceptionnelle nous aura permis de profiter de tous les rides bien comme il faut, en jonglant entre nos crédits Fastrack (1 fois sur chaque attraction) les queues Single Rider (intéressantes sur pas mal de rides) et les files d’attente normales. Avec bien sur l’ERT du matin (5 fois Nemesis en guise de petit déjeuner, j’adore l’idée) on s’est est pas mal sorti dans un parc bondé.
La suite, certains d’entre vous la connaissent, notamment les collègues de l’Upside Down Meeting que je devais rejoindre, déjà à la base, selon des itinéraires et des horaires acrobatiques. Le volcan islandais aura eu raison de ces projets, nous laissant colés une nuit à Liverpool avant de traverser le pays en train et prendre un Eurostar en surbooking hors de prix. Un regain de loose donc, pour conclure deux jours dans un parc incroyable et paradisiaque, à revisiter dans des conditions plus sereines…
Alton Towers :
On aime : le parc naturel, la superficie, les endroits calmes, la beauté du site qui en fon tun parc unique ; les queues single-rider ; les nombreux opérateurs ; le personnel dans l’ensemble avenant et sur le coup ; l’ERT du matin pour les billets web ; les smoking points (plutôt respectés d’ailleurs) ; le catalogue de coasters mythiques ; la présence de Vekoma uniquement en décoration ; l’intégration des attractions dans le paysage
On aime pas (...mais on pardonne...) : l’affluence pendant les vacances anglaises ; l’affichage sporadique et pas très juste des temps d’attente ; les sanitaires sales ; le système coupe-file payant ; les horaires un peu serrés ; l’accès uniquement en voiture dans le trou du cul de l’Angleterre, ou pas loin en tout cas ; le manque de sensations liées à la hauteur ; les irruptions volcaniques en Islande.