[TR] Ride to Benelux

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Hello @Toto662 ! Je poste peu mais je lis beaucoup et je tenais à te dire que ton TR est probablement le plus agréable que j'ai eu à lire sur ce site :) Très jolie plume, récit rythmé et truffé de petites références et la passion coasterienne et tout ce qui l'entoure qui transpire dans chacun de tes récits. Continue comme ça!
(en ce qui concerne le contenu de ton TR, je ne connais pas encore Toverland mais ça m'a bien donné envie d'y faire un tour et concernant Phanta, je partage ton amour pour ce parc même si je n'ai pas encore eu la chance de découvrir Rookburgh).
 
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Réactions: Toto662
Hello @Toto662 ! Je poste peu mais je lis beaucoup et je tenais à te dire que ton TR est probablement le plus agréable que j'ai eu à lire sur ce site :) Très jolie plume, récit rythmé et truffé de petites références et la passion coasterienne et tout ce qui l'entoure qui transpire dans chacun de tes récits. Continue comme ça!
(en ce qui concerne le contenu de ton TR, je ne connais pas encore Toverland mais ça m'a bien donné envie d'y faire un tour et concernant Phanta, je partage ton amour pour ce parc même si je n'ai pas encore eu la chance de découvrir Rookburgh).
Merci beaucoup pour ton message, ça m'encourage pas mal ! C'est que j'en suis déjà à une trentaine de pages Word, et que je ne suis pas prêt d'avoir terminé 😅
J'ai toujours peur de trop tirer sur la corde des longues descriptions, je suis ravi que ça se lise bien !

Si tu as adoré Phanta tu t'y retrouveras aussi très bien à Toverland : ça n'est pas aussi dingue en termes d'ébahissement et d'euphorie, mais c'est beaucoup moins blindé et donc plus tranquille... sans vouloir trop spoiler la suite du TR (qui arrivera en fin de semaine ou en début de semaine prochaine : je pense que vous avez perçu mon rythme de croisière), c'est sans hésitation une de nos meilleures découvertes du voyage.
 
Bien bien bien, tout ça avance, ça fait plaisir, mais c’est loin d’être terminé ! 3 parcs de faits (dont le très gros morceau Phantasialand), il en reste… 3, avec là aussi un gros morceau dont on va parler dès à présent.

Après une nuit de plomb dans un camping jardin (oui les camping c’est très familier aux Pays-Bas), nous voilà fraîchement parés pour attaquer nos deux journées à


EFTELING




Si d’un point de vue grand-huistique il n’y avait rien de très engageant à aborder Efteling (c’est pas le +8 le plus passionnant du coin), d’un point de vue parconautique nous attendions cette visite avec impatience, et un peu d’appréhension aussi : on parle d’un parc qui fait presque autant d’entrées qu’Europa Park… gère-t-il aussi bien ses débits ? On va voir ça !

Nous arrivons au parking, et on distingue au loin l’iconique et GIGANTESQUE entrée d’Efteling, beaucoup plus colossale qu’elle n’y paraît en photo. On traverse le parking… euh, permettez que je reformule un peu : on traverse l’ENOOOOOORME parking dont la vastitude n’a d’égal que sa remplitude !
Le personnel du parc nous guide efficacement vers notre place (je remarque distraitement une pancarte avec un dessin du petit poucet, me rappelant qu’on va pas mal causer de contes aujourd’hui), on se gare et on se dirige vers l’entrée… euh, permettez que je reformule un peu : chaussures de marche aux pieds, batons de rando en main, gourde à la ceinture, des vivres pour 15 jours dans nos sacs, on s’engage pour la traversée du désert de bitume, marquant glorieusement le sol de nos empreintes harassées par l’immensité du voyage, par l’écrasante plateur du paysage, et par l’oppression de cette foule de pèlerins.

Comment ça, j’exagère ? Si peu !

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Regarde-donc si j'exagère !


BREF N°2, après ce long périple (on aura marché 15 minutes, quand même!), nous arrivons enfin devant l’entrée du parc, plus impressionnante encore vue de près. La mascotte (un poil creepy) du parc accueille les visiteurs d’un balcon en hauteur en nous balançant de la magie à tout va, et nous on va… ben au guichet du service client, toujours pour la même raison : bénéficier de la promo de Walibi Belgium sans la carte annuelle ! Ça se fait très bien (quoiqu’après 20mn d’attente), on récupère nos billets (une 40aine d’euros) et on s’engage dans la foule pour rentrer dans le parc, qui possède vaguement une place principale, mais aucune main street (du moins pas directement). C’est assez curieux, ça bouscule un peu nos habitudes, mais surtout ça donne une légère impression de désorganisation. Une main street (ou une place principale) a comme objectif d’accueillir le visiteur : c’est le premier visuel qu’il a de l’intérieur du parc, mais c’est aussi un peu le cœur de celui-ci qui fait office de premier repère central dans l’orientation du visiteur.

Bref, c’est un détail, mais c’est un peu dommage de n’avoir pas soigné ça, surtout de la part d’un parc aussi vaste qu’Efteling.


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Je ne sais pas s'il est possible de capturer en photo l'énormité de cette entrée...


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Peut-être en photographiant la minusculité de sa mascotte ?



M’enfin, on chope un plan et on essaie tant bien que mal de s’y repérer pour se diriger d’emblée vers le crédit qui nous tentait le plus :

Joris en de draak​


... lequel est déjà à 45mn d’attente… Booon, ben les gars, c’est parti. A noter que, comme à Toverland, ils envoient les trains de leur GCI à moitié vides… sauf que contrairement à Toverland : c’est LEEEEEENT. C’est LOOOOONG. Et c’est CHIAAAAAANT. Le début de la file d’attente se trouve sous le grand-huit, dans une espèce de marécage (c’est la meilleure partie), et tout le reste dans un gros parc à bœufs improvisé dans une allée, avec des plexiglas pour séparer les visiteurs (merci le covid). Donc la plus grande partie de l’attente, on la passe dans un aquarium, à avancer à 2 à l’heure avec une musique très sympa les 15 premières minutes, mais vite insupportable car terriblement répétitive.


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Ah et on a vue sur un joli dragon, aussi. Complètement immobile lors de notre visite...

Heureusement tout périple a son aboutissement, et après 1h (ouais les 45mn n’étaient plus trop d’actu visiblement) on finit par parvenir à la station du parcours bleu (très jolie soit dit en passant, avec des drapeaux de couleurs qui descendent de manière coordonnée lors de l’arrivée du train gagnant). On constate que les opérations manquent un peu de nerf, et on se dirige vers les casiers pour y déposer nos sacs… les casiers dis-je, mais quels casiers ? Y’a pas de casiers ! Ah ben non, on nous fait signe qu’il faut qu’on garde nos affaires avec nous dans le train. Euh, c’est pas sensé être une machine à airtimes Joris, vous êtes sûrs que c’est une bonne idée ? Qu’importe : on a pas le choix, et on s’installe dans les canapés GCI. Un pre-lift oubliable et un mini lift (c’est un wooden petit modèle) plus loin, nous dévalons la première descente, droite et très efficace au dernier rang, et pour le reste… comme Troy je ne vais pas détailler, déjà parce que je ne m’en souviens plus, et ensuite parce que comme Troy : ça tourne dans tous les sens, on décolle souvent – très souvent même – mais de manière moins prononcée que sur son voisin Toverlandais.


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Ce tas d'allumettes a également un bel emplacement sur le lac.

Ce qui est moins prononcé aussi, heureusement pour Joris, ce sont les vibrations… celles-ci sont présentes mais encore tout à fait supportables (merci les canapés bien rembourrés). Tout ceci mêlé à une interactivité avec l’autre parcours particulièrement dynamique ça nous donne un wooden familial très réussi et bien mis en scène, bien qu’assez gentillet niveau sensations. L’arrivée en fanfare avec les drapeaux pour accueillir le vainqueur est particulièrement jubilatoire de la perspective du passager… enfin, du passager gagnant évidemment ! (du coup on aura souvent jubilé).

Ceci étant effectué, est-ce qu’on n’enchaînerait pas avec l’autre parcours ? Ah ouais nan, 60mn d’attente… c’est pas Taron non plus, on y reviendra.

Bon, Baron alors ? 80mn, ouch… et je ne parle même pas du Hollandais Volant… Bon… ben on mange, alors ? Pause pique-nique, et puis on va essayer des trucs avec des bons débits ensuite (et couverts si possible, car il commence à pleuvoir!). Un dark ride, par exemple ?

SYMBOLICA


Une fois l’admiration devant le beau château passée, la file d’attente de Symbolica est encore un loooooong parc à bœufs, qui avance heureusement vite. Beaucoup de mioches, par contre et c’est pas qu’on aime pas les gosses, mais on se coltine déjà des ados toute l’année, donc les cris et les dégradations de l’environnement on les supporte pas bien longtemps en vacances… D’autant plus que les distances de sécurité ils n’en ont rien à carrer, donc on les voit de près les chiourmes ! Deux gamines derrière nous sont particulièrement agaçantes, et ont notamment la merveilleuse et ludique idée de venir me toucher les jambes (voire les fesses !) dès que j’ai le dos tourné, le tout devant les yeux béats et approbateurs de leurs crétins de parents. 2-3 regards noirs de ma part et une engueulade d’AC plus loin, leur sourires diaboliques ont laissé la place à une mine déconfite : BIEN FAIT. Nonmaisoh !
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Comme très souvent à Efteling, tout commence par un joli château...

Heureusement, la fin de la file d’attente est très joliment thématisée, ce qui occupe les deux gremlins et nous permet un peu de profiter de la storyline de Symbolica, avant d’embarquer sur les véhicules trackless. Sans entrer dans les détails, le dark-ride en lui-même est tout bonnement époustouflant : c’est super dynamique, les véhicules se croisent et se recroisent au milieu de décors grandioses, et chaque scène est un ravissement – mention spéciale à la scène de banquet qui sert de finale à tout ça et qui nous aura donné faim alors même qu’on sortait de table. En plus, le parc a super bien géré l’équilibre entre décors réels et écrans (ces derniers se font très discrets, ce qui est appréciable). Seul bémol : l’aspect interactif. Non seulement il est bancal et inutile, mais en plus il a tendance à éloigner notre regard de ce qu’il se passe autour de nous, ce qui est franchement dommage…


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AH, enfin quelqu'un pour faire un peu remonter la moyenne d'âge dans le coin !


Dans l’ensemble et malgré ce très léger défaut ça nous a vraiment ébloui, et pour ainsi dire on n’en avait pas pris plein les yeux comme ça dans un dark ride depuis Universal ! Quand je pense que ça a coûté 5 fois moins cher qu’un Ratatouille…

Bon, il pleut encore… Que faire : continuer dans les dark rides ? Non non non, on va en profiter pour créditer un peu, tant que la pluie éloigne les foules ! Sans aller jusqu’à se lancer dans un tour de Baron, on peut déjà peut être tenter un family coaster ?

MAX & MORITZ


Quoi, encore un e-powered ? Non mon capitaine… (ouf)

DEUX e-powered !! (de quoi?!)


Eh oui, un duelling e-powered Mack tout neuf (ça se vend encore ces trucs là?), avec une thématisation aux petits oignons et un audio onboard… Rien que ça ! Il faut avouer que l’ensemble est fort joli : qu’il s’agisse des trains (absolument superbes), de la file d’attente (un poil parc à bœufs et d’un goût douteux mais qui a le mérite de poser le décor), de la station ou de l’environnement sur le parcours, tout est calibré pour évoquer les deux garnements ingénieux et infernaux que semblent être Max et Moritz.

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Ah bravo, je vois bien ce que tu veux dire par thématisation aux oignons...


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La théma "gamin chiant", très raccord avec ce qu'on vit globalement dans ce parc...


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... par contre, thématiser un KIDDIE sur un conte dans lequel les gamins finissent écrasés par une roue de moulin afin de nourrir les oies, fallait oser.


Concernant le grand-huit en lui-même, je ne vais pas m’étaler sur le sujet car c’est relativement inintéressant sans être foncièrement mauvais : disons que c’est tout doux, très mignon mais pas particulièrement grisant, et ce ne sont pas les 2 pauvres interactions que l’on a avec l’autre parcours qui vont faire remonter le curseur du mesureur de fun.

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Contrairement à la correction des deux garnements, ce grand-huit manque clairement d'agressivité !


Mais bon, ça fait +2 parait-il, donc on chope ça (sous la pluie persistante) et on va vite se couvrir dans le grand-huit indoor du coin…

VOGEL ROK


Boh, ça ressemble bien à un Temple of the Night Hawk mais réussi, c’est à dire un peu plus agressif et surtout mieux chargé en thématisation. Il faut un petit effort wikipediesque pour piger ce dont il est question (disons que la file d’attente est vaguement décorée, mais étrangement la seule présence d’un piaf géant et de son œuf énorme ça n’indique pas trop trop ce que tout ça vient faire là), mais une fois qu’on a la storyline en tête le ride est tout à fait sympathique et cohérent. Ça ne casse pas 3 pattes à un rapace, mais ça fait le taf de nous garder au sec en nous divertissant…​


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Un oeuf géant, une esthétique orientalisante, des tuyaux... quoi, ça ne vous évoque rien ? Rooooh allez faites un effort !


Le problème, c’est que passé ce zigoto, on a plus de grands-huit waterproof à tester (et un deuxième tour des sus-nommés, non merci), donc c’est parti pour la chasse aux dark-rides !

FATA MORGANA


On commence par un des 3 mastodontes du parc (les 2 autres étant Symbolica, qu’on a déjà fait, et Dromvlutch, qu’on fera après), dans un joli château orientalisant posé près d’un lac (Efteling en compte plusieurs). La file d’attente ? Je vous le donne en mille : parc à bœufs, plexiglas, boucle musicale de 2 minutes et chiards bien chiants… le bonheur. Heureusement, en 30mn c’était réglé !​


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Le château (encore ?) abritant l'attraction est très joliment posé sur un lac (encore ?).

Le dark-ride en lui-même ? Ben ça ressemble un peu à Pirates des Caraibes, avec les qualités de celui-ci (décors immenses, ambiance envoûtante, détails innombrables) à deux détails près : techniquement parlant c’est en dessous (les animatroniques ne sont pas foufou), et puis bon sang Efteling vous avez oublié que C’EST UNE ATTRACTION POUR GOSSE ?! Non parce que les scènes de danse sensuelles, la torture, les mecs qui se noient à 2m de nous et le passage sous le slip d’un géant c’est recommandé pour les gamins ?

Ce manque total de considération des mioches est à mon sens la principale plus-value de ce dark ride assez unique, qui contribue à construire une ambiance étrange, très adulte car à mi-chemin entre le merveilleux et une horreur parfois cruelle.


Bref c’est une bonne surprise ! Et ensuite ? Il pleut toujours ? Oui mon amiral ! Bon ben, un autre dark ride alors. Heureusement qu’Efteling en a plus d’un au compteur…


DROOMV… grmmmmblblbl


Ah ben bravo, on a trouvé pire que Dwervelmachin : 11 lettres pour 2 pauvres sons vocaliques…

M’enfin, cet énième truc au nom imprononçable est paraît-il un des classiques du coin, considéré à son ouverture et par l’ACE comme le meilleur dark ride au monde : rien que ça ! L’entrée, il faut l’avouer, est d’une architecture très végétale du plus bel effet et a un certain cachet. La file d’attente est plus vieillotte et se présente sous la forme d’un joli parc à bœufs, lequel est évidemment accompagné de ses plexiglas en papillottes et de sa sauce braillarde aux gamins sauvages.

Le tout se fait en intérieur, ce qui a ses avantages (on est au sec) et ses inconvénients (ça décuple le bruit).

Une trentaine de minutes (heureusement que ça dépote ces machines) plus loin, nous arrivons au quai d’embarquement, et on constate avec surprise que c’est un dark ride suspendu, un peu comme Peter Pan ! Et un peu comme Peter Pan on voit d’ailleurs que ça ne date pas d’hier, donc pour les sensations de vol fluides et doucereuses on repassera…


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J'ai pas pris de photos de l'extérieur de Droomvlucht (parce que pluie) ni de la file d'attente (parce que nul) ni du parcours en lui-même (parce que flemme), donc ben à la place euh... un cormoran.

Le reste par contre a beaucoup mieux vieilli, et si les animatroniques ne sont pas de première jeunesse la scénographie en elle-même est une réussite. C’est grand, c’est riche en détails, et pour peu qu’on ne soit pas trop assommés par l’overdose de merveilleux de la scène des fées (préparez-vous à vomir des arcs en ciel...) on peut vraiment se laisser embarquer dans l’univers créé, notamment lors de cette bucolique descente en spirale autour de gobelins sylvestres qui jouent sous la pluie, probablement le moment le plus lyrique de l’attraction.

On est contents, on a fait deux beaux dark ride d’affilée. Et si on faisait un truc nul ? Un truc moche ? Un truc qui donne pas envie ? Allez, on a trouvé un bon candidat...

CARNIVAL FESTIVAL


Mascotte flippante. Parc à bœuf. Gamins qui braillent. Musique de l’enfer. Couleurs criardes. Décors affreux. Et une panne en plein milieu.

Au secours.



MR CANNIBALE


Nan je déconne on l'a pas fait, les trucs moisis ça va bien 2 minutes mais on en voit vite les limites. Après l’abomination carnavalesque on est allés manger, pas parce qu’on avait faim mais parce qu’il pleuvait encore et toujours. Pas de bol : on était pas les seuls à avoir eu cette idée, et tous les restos étaient blindés…

On a donc erré un peu, avant de s’échouer au Het Witte Paard. On a attendu 3 plombes pour enfin choper un plat rachitique, pas bon et bien cher, mais surtout pour s’asseoir au sec… est-ce que ça valait le coup ? Pas franchement, mais on ne savait plus trop quoi faire d’autre.

Une fois nos victuailles boulottées, on constate que la saucée a cessé : il est temps de reprendre le créditage compulsif ! Au boulot, il nous reste 4 grands-huit à choper !




A suivre...



 
Bonjour à tous ! Vous pensiez que j'avais abandonné ce TR ? Que nenni : celui-là, j'ai dit que je le finissais ! Deux semaines de vacances et quelques conseils de classe plus loin, je suis de retour pour faire le récit de la suite de notre séjour à Efteling... Où en étions-nous, déjà ? Ah, oui...



BARON 1889


On commence par cette grosse moyenne petite minuscule Dive Machine B&M, qui compense vue d’en bas son manque de gigantisme par une thématisation absolument superbe. Avant d’accéder cependant à la storyline, il faut d’abord passer la file d’attente. Celle-ci est lente comme la mort (pourtant ça ne chôme pas en station!), mais au moins elle serpente entre les arbres et près du grand-huit, ce qui la rend un poil plus intéressante et surtout nettement moins oppressante que les aquariums à bœufs qu’on a fréquenté précédemment.


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Faut l'avouer : c'est pas grand mais ça a de la gueule.


Un système de casiers complètement absurde plus tard (en gros c’est une consigne… on remet nos sacs à une opératrice qui nous donne en échange un bracelet, et on refait la transaction dans l’autre sens à la sortie. Mais bon, vu que c’est la même opératrice qui gère tout, celle-ci est vite débordée et ça peut prendre du temps!), nous arrivons au premier préshow – carrément bien fichu – et au quai d’embarquement – très joli également.​

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La file d'attente donne de jolis points de vue sur ce joli mini B&M.

Après cette solide heure d’attente, on embarque confortablement dans ces assises bien connues, on a un 2d préshow dont l’ambiance fantastique est particulièrement réussie et le train est envoyé sur le lift accompagné d’une musique qui fait PEUUUUR (ouuuh). Arrivés entre ces deux énormes roues (la théma est décidément superbe), on se penche doucement vers le vide, et ça fait PEUUU… ah ben non désolé, ça fait pas peur, ça fait… 30m quoi.​


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Ah oui c'est... euh... pas la taille qui compte ?

Cela étant dit, l’airtime y est tout à fait sympathique à l’avant comme à l’arrière, et la plongée les fesses bien décollées du siège dans ce gouffre fumant et opaque (on n’y voit VRAIMENT rien) fait son petit effet ! L’immelmann qui suit n’a pas à rougir et gère à merveille la transition entre l’obscurité glaçante du sous-sol et la lumière vive de l’extérieur. Le reste… c’est retour à la station avec un ZGR oubliable, une spirale anecdotique et un airtime de kiddie histoire de pas tout faire en ligne droite.​

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Meh.


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Heureusement que l'Immelmann remonte un peu le niveau.

Bon… Que dire de ce Baron ? Je pense que ça tient en une ou deux équations.


Si a = « Ça dure 25 secondes, bordel. »
Si b = « La moitié de ces 25 secondes n’ont aucun intérêt. »
Et si a+b = c

Alors nous pouvons en déduire...​


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... qu'on se fait chier ?



... que c = « 60 MINUTES D’ATTENTE POUR 15 SECONDES JE N’ACCEPTE CA QUE D’UN FOUTU LAUNCH INTAMIN DE 140M DE HAUT. »
Nonmaisoh.



Ah, et histoire de corser un peu nos calculs :

Si d = superbe thématisation (avec storyline fantastique)
Peut-on supposer que pour définir Baron, il est possible de multiplier c par d ?

NOPE.


Et pourquoi donc ? En voilà un drôle de paradoxe ! C’est bien simple chers disciples : Efteling n’en a en fait rien à faire de c, il n’en a même rien à faire des grands-huit, ce que veut Efteling c’est juste d, c’est à dire raconter des histoires. Voilà pourquoi les deux premiers éléments de Baron marchent aussi bien malgré leur petitesse (leur lien avec la storyline se fait très naturellement, et leur mise en scène s’accorde très bien avec les sensations proposées), et voilà pourquoi le reste du parcours – qui semble plus encombrer qu’autre chose – ne sert qu’à revenir en station… Une fois qu’on est ressortis de l’ombre, qu’est-ce qu’Efteling avait d’autre à raconter ? Ben plus rien, donc zéro inspiration...

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Eh oui petite bosse : tu ne sers à rien !

Bref, je vais faire des heureux : si on a eu la preuve à Phantasialand qu’une thématisation riche et pertinente pouvait clairement créer une expérience grand-huistique hors du commun, on a eu la preuve à Efteling que ça ne suffisait évidemment pas !

Après, il faut garder de la mesure : Baron n’est pas fondamentalement mauvais (ses deux premiers éléments sont même très bons), il n’est juste pas à la hauteur (lol) et semble n’avoir qu’un intérêt ornemental ou illustratif à cette belle histoire de malédiction.
Ah, et dernière moralité : la taille compte.

Crédit suivant !​


PYTHON


Vieux Vekoma tout pourri, neeex… ah ben non tiens, ils l’ont retapé. Résultat ? C’est pas pourri, ça passe comme une lettre à la poste et c’est même plutôt sympathique quoique très vite oublié. Disons que ça reste un parcours limité et clairement d’un autre âge…​

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Mention spéciale aux deux corkscrews, d'ordinaire une vraie torture mais ici parfaitement réglés à 0G.

Après avoir testé le deuxième Joris (toujours très sympa quoiqu’assez soft) en ayant une fois de plus écrasé nos adversaires, nous constatâmes qu’il ne nous restait plus qu’un seul et unique crédit… et que – compte tenu du temps d’attente et du jour faiblissant – ce serait sans nul doute notre dernière attraction pour aujourd’hui. Eh bien soit : c’est parti pour un water coaster Kumbak !​


DER VLIGL... VLIG… LE HOLLANDAIS VOLANT


Water coaster Mack, donc, qui ne peut qu’attirer les regards par sa superbe façade thématisée et son positionnement avantageux sur un des lacs d’Efteling (celui de Joris). Ce qui donne un peu moins envie par contre, c’est le splash ridicule, la lenteur assez dingue des trains sur le parcours et – surtout – les 70mn de file d’attente aquarium qui nous attendent…

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Architecture navale, aquariums, watercoaster... c'est un champ lexical ou on nous mène en bateau ? Ah, ne me regardez pas avec ces yeux de merlan frit, je sais que ma blague est tombée à l'eau !

Du moins, c’est ainsi qu’on les avait imaginées, en se basant sur ce qu’on voyait en extérieur et sur l’expérience de notre journée au parc… Heureusement, les apparences étaient ici trompeuses, et après un petit quart d’heure à attendre dehors nous avons découvert l’intérieur du bâtiment, et BON SANG c’est peu dire que c’est beau… Efteling n’a vraiment pas lésiné sur les effets spéciaux, les associations d’idées évocatrices et les contrastes pour créer l’ambiance fantastique de son attraction. C’est difficile de tout décrire, tout évoquer, mais il y a quelques détails qui ont particulièrement retenu mon attention… Déjà, le passage au travers d’un tableau déchiré qui fait office de transition entre la salle de la bibliothèque (qui rappelle l’origine culturelle de l’attraction) et un long couloir sombre évoquant la soute d’un navire : on ne pouvait pas rêver de plus belle manière d’entrer dans le récit, et cette symbolique insiste à nouveau sur l’amour que porte Efteling à la narration.
Le deuxième élément marquant de cette file d’attente est l’arrivée dans le petit village portuaire, qui se fait directement par une taverne de marins distillant une ambiance joviale et dynamique. On peut apercevoir par les fenêtres le quai, les autres maisons, ce qui pose d’emblée un environnement concret et réaliste au récit. Efteling a bien révisé ses classiques : pour que le fantastique fonctionne, il faut avoir au préalable un cadre crédible.

Tout ça pour dire le plus succinctement possible qu’on a pas vu passer les 50mn qui nous restaient tant on était éblouis par le soin apporté à cette file d’attente, qui est sans trop d’hésitation une des plus belles qu’on ait vu et qui fait au final partie intégrante de l’attraction en elle-même.​


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Vu que l'intérieur était trop sombre pour de jolies photos, je vous ressers un peu de jolie façade !


Et nous arrivons donc au quai, nous installant à l’avant de ces bateaux fantomatiques ornés d’une seule et unique lanterne à la proue. Bien conditionnés par les 50mn qui ont précédé, on est franchement contents, quoiqu’un tout petit peu méfiants, car on sait que ce qui va suivre a pas mal divisé les coasterfans…

Je ne vais pas entrer dans les détails (allez voir par vous-mêmes!), mais en gros je résumerais la partie dark ride du Hollandais Volant ainsi : amateurs de décors grandioses avec multitude d’innombrables détails, passez votre chemin. Mais amateurs de récits savamment racontés, d’apparitions fantastiques et d’ambiances spectrales : FONCEZ ! J’ai rarement été embarqué aussi efficacement dans un dark ride : c’est certes court mais c’est évocateur, couillu (combien de dark rides osent prendre ainsi le parti-pris de l’obscurité totale?), cohérent, bref c’est SUPERBE.

Au moment de l’acmé du récit (SPOILER : l’apparition du Hollandais Volant, soudaine et extraordinaire, toute en couleurs étranges et en volutes d’eau) des portes s’ouvrent (?) et Efteling au crépuscule se dévoile sous nos yeux ébahis…

Bon, voilà pour la partie la plus réussie de cette attraction. La suite, c’est oubliable : un parcours d’une mollesse léthargique qui a comme seul mérite d’être doux (ce qui le rend déjà supérieur à un Poséidon), et un splash d’une sécheresse désolante.

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Plouf ?

Comme Baron, ce Hollandais Volant est caractéristique de l’embarras qu’a Efteling à concevoir des grands-huit : il me semble clair ici que la VRAIE attraction, c’est la file d’attente et le dark ride. C’est par là que passe le storytelling, et par extension la réussite du Hollandais Volant. Le watercoaster, soyons franc, est un fardeau dont Efteling ne sait pas quoi faire…

Du coup, déçus de cette dernière attraction ? Non, pas vraiment. On en attendait même si peu que c’en était une excellente surprise, ce qui nous a fait quitter Efteling plutôt heureux ce jour là.


M’enfin pour quitter Efteling, encore faut il en sortir… et récupérer notre carrosse ! Meeeeerde, on a pas noté le numéro de l’allée… Mais bon sang, où nous sommes nous garés ? Comment allons nous retrouver notre chère Corsa au milieu de ces innombrables voitures familiales ? AC me regarde avec désespoir… mais moi je lui souris. Héhéhé… toi aussi, lecteur, si tu as bien suivi ce TR, tu souris peut-être : car FORT HEUREUSEMENT, j’avais encore en tête un détail qui m’avait semblé anodin lorsque je l’avais remarqué ce matin, mais qui trouve toute son importance ici.

Alors, lecteurs, comment Toto662 et AC se sont-ils souvenus d’où était leur voiture ? On-t-il réussi à briser le sortilège qui les retenait prisonniers du pays des contes de fées ?

Réponse la semaine prochaine… En attendant, je vous laisse relire le début du chapitre sur Efteling pour tenter de deviner la suite !​
 

Fichiers joints

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LE PETIT POUCET ! Aha, heureusement que mon regard s’est distraitement posé sur cette innocente pancarte, non ? Eh oui, à Efteling les parkings ne sont pas classés selon une numérotation mais selon les contes, ce qui a bien aidé en l’occurrence…

Bref, nous voilà rentrés dans nos humbles pénates (un camping, pour changer), devant un dilemme : nous avions initialement prévu 2j à Efteling, mais est-ce que ça vaut le coup d’y retourner ? Après tout, on a tous nos crédits, et on a aussi fait les principaux dark rides qui nous intéressaient. Mais on a pas été voir le bois des contes, partie historique du parc… et on ne peut pas dire non plus qu’on ait pleinement profité des sympathiques attractions proposées, ni des aménagements (merci la pluie).

Finalement, on a opté pour une dernière journée.

On arrive donc au parc après une grasse matinée, on nous guide vers une place tout près de l’entrée (ah, c’est donc ça l’astuce ? Arriver 2h après l’ouverture?), et c’est parti pour attaquer​


BARON (2ème essai)​


Euh, 90mn les gars… Merci mais non merci…

Bon, c’est parti dans ce cas pour​



JORIS (à l’avant!)​


75mn… vous rêvez ou quoi ?


SYMBO…​


50mn.



Euh… bon… Ben allons donc faire quelque chose qu’on a pas encore testé !


PIRANA


Seule et unique attraction aquatique d’Efteling (non non non leur water coaster ne compte pas), ce raft Intamin arbore une thématisation assez difficile à cerner, quelque part entre le fantasme africain de Black Mamba et une espèce d’esthétique précolombienne avec les cailloux rouges d’un désert australien. Bref : ça fait voyager, mais on ne sait pas trop où…

L’occasion pour moi de toucher 2 mots sur les aménagements du parc, car on aura aussi profité de cette 2ème journée pour se balader. Dans l’ensemble c’est évidemment très joli, particulièrement boisé – ce qui contribue à construire une atmosphère merveilleuse (un château féerique peut soudainement apparaître entre deux arbres) – mais ça manque assez souvent d’une certaine cohérence topographique. Disons que le parc a beau être divisé en zones bien distinctes sur le plan, on a bien du mal à distinguer ces zones les unes des autres en vrai.


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Les Mayas, ce peuple originaire de l'Afrique australienne...

C’est particulièrement flagrant lorsque les attractions sont rapprochées, comme dans la zone « Royaume de l’aventure » où on trouve M. Cannibale à côté de Vogel Rok et de Carnival Festival… Mais même lorsque deux montagnes russes comme Baron et Vliegende Hollander sont plus éloignées l’une de l’autre, le fait qu’elles appartiennent en théorie à la même zone (alors que leurs deux esthétiques n’ont rien à voir : on est même pas sur la même époque !) pose parfois question, d’autant plus qu’il faut passer par le médiéval Joris pour aller de l’une à l’autre…
Bref, lorsqu’on se balade dans Efteling, on a un peu l’impression que le parc est composé d’innombrables mini-zones, ce qui fait ressentir une sorte de sporadicité. Et on accepte de légères incohérences entre les zones de la part d’un minuscule Phantasialand, mais pas d’un parc de 72ha…

M’enfin, revenons à notre raft : on y trouve d’abord une bonne heure d’attente, dont une partie se fait en parc à bœufs. Grmmmblbl…

Heureusement, ce raft est exceptionnel

Disons que c’est assez honnête : pas super humide (mais vu la température de l’air comme de l’eau : on ne s’est pas plaints!) mais plutôt joli. C’est aussi très oubliable, et (au risque de me répéter) tout raft paraît insipide une fois qu’on a découvert Popeye !


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Ben oui, c'est quand même plus efficace !



Bon et ensuite, qu’est-ce qu’on fait ? Baron ? Joris ? Symbolica ?…

Ben non, tout est au dessus de 45mn…

Et là ça nous amène au principal souci d’Efteling : aucune attraction ne donne envie de revenir. Ou du moins : aucune attraction ne donne envie d’attendre plus de 45mn pour la refaire.

Attendre, c’est toujours chiant, mais attendre 60mn pour avoir au bout un Taron, un El Toro, ça vaut le coup. Attendre 60mn pour Baron, c’est pas la même limonade… Même Joris (sans hésitation la meilleure montagne russe du parc) reste assez soft et manque d’ambition pour justifier une telle attente.

Et le problème, c’est que ce constat est applicable pour toutes les autres attractions : les dark rides sont certes excellents, mais ça reste des dark rides… c’est pas le genre de truc qu’on peut faire encore et encore sans se lasser.​

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Baron ou Joris ? 85mn ou 70mn ? Attente chiante ou attente chiante ?


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Réponse ? Des glaces (elles sont moins bonnes qu'elles en ont l'air, mais au moins on a pas attendu 3 plombes pour les avoir).



Si on ajoute à cela le fait que presque TOUTES les files d’attentes sont à mourir d’ennui (quand on ne meurt pas d’exaspération devant le culot des gamins néerlandais), ça nous donne quoi ? Ben ça nous donne qu’on s’est pas mal baladés pour photographier le parc (et quelques oiseaux au passage), mais qu’on aura pas fait grand-chose d’autre en termes d’attractions. On pensait chain rider un peu Joris et Baron, mais au final on les a juste refaits histoire de confirmer nos impressions, et basta. Aucune envie d’affronter même 45mn d’attente pour les refaire...
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Du coup, ben on regarde un pigeon vivre sa meilleure vie sur une plateforme tournante...

On aura aussi testé un autre parcours de Symbolica (oui il y en a plusieurs… la différence est assez anecdotique), découvert Spookslot (agréable spectacle d’animatroniques sur la Danse Macabre de Saint-Saëns, malheureusement gâché par les insupportables gamins également présents dans la salle) mais surtout on aura passé notre aprem dans le fameux

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BOIS DES CONTES


Soit une immense balade à travers la forêt, rythmée par les jolies installations d’Anton Pieck, censées illustrer de (très) nombreux contes plus ou moins populaires. L’ensemble est très bien réalisé, un poil vieillot par moments mais toujours plutôt charmant.

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Star emblématique de ce Bois des contes, ce géant avec un très...


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... très...


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... très grand cou !

On se plaît à découvrir certains contes méconnus, à identifier les astuces et effets spéciaux des animations présentes, à profiter du style assez particulier de Pieck, et parfois même à se laisser embarquer par (encore une fois!) un storytelling sans concessions (je pense notamment à la représentation de la Jeune fille aux allumettes, qui ne censure pas du tout la cruauté du conte d’origine).

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Il court il court le petit roi...


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... le petit roi du Bois des Contes !



Bref, c’est très agréable, plutôt calme et reposant – ce qui peut faire du bien dans une journée de parc d’attraction – mais est-ce que ça valait le coup de retourner à Efteling (en payant le parking et les 40€ de l’entrée au parc…) pour ça ?

Mouais… voyons voir ça dans notre bilan sur le pays des contes de fée !



BILAN


Allez, zou : points forts et points faibles, pour commencer !


POINTS FORTS


1. Les aménagements
ON LE SAIT, Efteling c’est joli. C’est richement thématisé, c’est boisé, c’est (souvent) très inspiré… Bref c’est agréable de s’y balader.


2. Les dark rides
Parc joli = jolis dark rides ? (vous noterez le chiasme ici présent) L’équation, dans le cas d’Efteling, fonctionne à plein régime ! On jettera un voile pudique sur l’immondice Carnival Festival, mais Droomvlutch, Fata Morgana et surtout l’éblouissant Symbolica sont autant de réussites de classe européenne. On est évidemment pas encore au niveau d’un Spider Man ou d’un Forbidden Journey, mais Efteling n’a clairement pas à rougir face à Disneyland Paris.


3. L’atmosphère du parc
Qu’elle soit fantastique ou merveilleuse, c’est toujours particulièrement réussi à l’aide parfois de mises en scène très simples (le noir brumeux de Vliegende Hollander, les châteaux qui apparaissent au détour d’un bosquet). Efteling semble avoir très bien révisé les contes et mythes dont il s’inspire, et le travail pour recréer ces esthétiques et ambiances est particulièrement soigné !


4. La science du récit
A mon sens, c’est là la principale plus-value du parc (mais aussi en quelque sorte son souci, puisqu’il ne semble pas toujours se préoccuper du reste). Il y a un vrai désir de raconter des histoires à Efteling, et une véritable maitrise des codes narratifs dans la conception des attractions et aménagements du parc. Résultat : on se trouve très régulièrement embarqué dans ce qui est conté, même lors de simples préshows comme sur Baron.


5. L’offre d’attractions
C’est assez vaste : il y a beaucoup d’attractions, un peu de tout types (même si les water rides ne sont pas hyper représentés) donc largement de quoi occuper toute la famille une journée ou deux. Et ça c’est sans compter le bois des contes, qui peut à lui seul prendre une aprem si vous l’arpentez de long en large !


POINTS FAIBLES


1. Le manque de cohérence globale
J’en ai déjà parlé pendant mon récit : Efteling, c’est un peu le foutoir. Lorsque les arbres masquent les transitions entre les différents lieux du parc ça va, mais quand les esthétiques se superposent (comme dans la future zone Sinbad ou la zone de Python) ça casse un peu l’immersion. Dommage, surtout que ce n’est pas comme si le parc manquait de place...


2. Le manque d’attractivité des attractions
Ben oui, quand on accueille 5 millions de visiteurs par an, il faut commencer à envisager des attractions qui VALENT vraiment les 60mn d’attente pour y parvenir… Le souci d’Efteling, c’est que ses seules attractions d’exception sont les dark rides, qui ne sont pas par essence des attractions qui se refont à foison sans lassitude...


3. Les grands-huit
… ce qui est souvent sensé être le cas des grands-huit. Il y en a 8 à Efteling, le meilleur d’entre-eux est un wooden familial certes très sympathique mais qui ne donne pas envie d’affronter 45mn d’attente. Je pense que tout est dit !


4. Globalement, les sensations fortes
Bon là c’est pire encore : y’a rien ! Zéro ! Nada ! Le néant absolu !


5. Les files d’attentes
Ça m’embête un peu d’évoquer cela parce que la file d’attente de Vliegende Hollander est une des plus belles qu’on a eu l'occasion de voir, mais il y a trop de parcs à bœufs dans ce parc… Alors quand ceux-ci sont en intérieur (pour bieeeeen que les cris des gamins résonnent) et en mode aquarium (pour bieeeen qu’on ait rien à regarder), c’est non !


5. La bouffe.
Bof, très très bof même.


6. Où sont les water rides ?
A part Pirana, visiblement aux abonnés absents ! (et ne me parlez pas de Vliegende Hollander, S'IL VOUS PLAIT)





TOP 10 DES ATTRACTIONS DU PARC


1. Joris en de Draak (oui je reste coasterfan...)

2. Symbolica

3. Der Vliegende Hollander


4. Fata Morgana

5. Droomvlutch

6. Baron (... coasterfan mais bon faut pas abuser non plus)

7. Bois des Contes

8. Python

9. Vogel Rok

10. Pirana

CONCLUSION


Bon alors, 1j ou 2j à Efteling ? Difficile à dire… Disons que si nous avions eu un meilleur temps la veille, nous aurions sans doute pu caser le bois des contes quelque part dans notre journée, et dans ce cas-là on ne serait certainement pas revenus une deuxième journée ! Car en définitive, si Efteling a d’indéniables qualités, le fait qu’il ne donne pas envie de refaire ce qu’il propose amène directement à un global manque d’envie d’y revenir. Vous me direz : c’est souvent aussi un constat que l’on fait à l’égard d’Europa Park… Ce à quoi je répondrais : oui, mais pas vraiment. Déjà, en plus de posséder une offre d’attraction plus vaste (surtout en termes de water rides) EP a quand même des arguments bien plus solides en matières de grands-huit : Blue Fire, Wodan et Cancan coaster sont très bons (meilleurs que tout ce que propose Efteling), et à mon sens méritent davantage de patienter 45mn, d’autant plus que leurs files d’attentes sont plus agréables. En outre, Europa Park est plus cohérent dans son ensemble, plus efficace dans ses opérations, la bouffe y est meilleure, et même si les dark rides y sont moins réussis on a quand même de quoi en prendre plein les mirettes dans Piraten in Batavia ou juste en se baladant dans le parc.

Bref, tout ça pour dire qu’Efteling est un bon parc – ça ne fait aucun doute – mais ses nombreux défauts commencent pas mal à se voir pour une entreprise de cette envergure. En tout cas, je crois que s’il fallait choisir je préférerais une journée à Toverland !



Allez, c’est tout pour cette conclusion. Je pourrais continuer car il y a beaucoup à dire sur Efteling, m’enfin il me reste 2 parcs à boucler dans ce récit et je crois que je m’épanche déjà pas mal ! La semaine prochaine, on s’attaque à un autre morceau hollandais, plus au nord…

 
Ben oui si moi je peux pas y aller alors personne n'ira 😈

Plus sérieusement, j'ai quand même bien aimé Efteling au final, même si c'était clairement pas le meilleur parc du séjour. Ca reste supérieur à un Bobbejaanland, et de toute façon en meeting tout parc décuple drastiquement son potentiel 😅 y'a moyen de faire des tours d'anthologie sur Joris notamment...
 
C'était du troll, mais je te rejoins sur le fait qu'on y passe une bonne journée, mais ce n'est pas un parc mémorable.
 
Boooon, je vous accorde que le rythme n'est pas tout à fait le même que lorsque j'ai commencé... mais de ce récit vous aurez la fin, nom d'un petit bonhomme ! Et en attendant d'y arriver, voici déjà la suite :



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Il est 10h. Nous sommes arrivés la veille chez notre couchsurfer, lequel nous a accueilli comme des rois avec un délicieux repas et d’excellents cocktails pour finir la soirée (le gars est un ex-cuistot : il savait ce qu’il faisait!), et après une courte nuit de sommeil suivie d’une loooongue route en ligne droite, nous apercevons un lift bleu au loin : pas de doute, nous arrivons à

WALIBI HOLLAND




Soit l’avant-dernier parc du voyage, et pas des moindres puisqu’il est l’écrin d’un megacoaster Intamin, d’un modèle Mack unique au monde et – surtout – d’un RMC particulièrement alléchant. Autant vous dire qu’on avait hâte d’y être ! Le temps, sans être menaçant n’est pas particulièrement engageant, mais qu’importe : on est aux Pays-Bas donc on savait à quoi s’attendre…

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L'entrée est... walibesque, disons.

Notre billet 2x moins cher récupéré (merci le pass annuel Walibi Belgium), on passe l’entrée – relativement sobre – et arrivons dans une main street d’un goût disons… particulier. C’est très bigarré, un peu foutraque esthétiquement parlant, et surtout pas franchement joli.

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Voyez plutôt.

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Une française dans un parc néerlandais qui pose avec un sweat allemand devant une murale s'inspirant d'une artiste américaine, à côté du logo d'un parc né en Belgique... ça c'est du métissage culturel !

M’enfin, on est pas là pour admirer la théma, place aux crédits ! POUR UNE FOIS nous sommes arrivés à l’ouverture, appli de réservation des attractions en main (oui, Walibi Holland pratique la file virtuelle en ce moment), ce qui nous permet d’enchaîner assez rapidement le trio vekomesque du parc, sur lequel je vais d’ailleurs passer assez rapidement également…

X-PRESS​


Dans l’affreuse laideur de la zone d’entrée du parc, la file d’attente de notre première attraction fait un peu tache : c’est très très joli, l’ambiance horrifique étant particulièrement soignée et réussie. C’est à peu près tout ce qu’on retiendra d’X-press, car tout ça débouche mine de rien à un clone de Rock’n’rollercoaster : ça se fait donc sans douleur, sans sensations, sans intérêt. Passé la catapulte (pas trop mal) et le roll over (sympa) on s’ennuie ferme, d’autant plus qu’en extérieur on perd en impression de vitesse : on a donc vraiment le sentiment de se traîner…

Mais bon ça fait +1 paraît-il. Allez, next !


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Il ne faut pas confondre aller en discothèque et sortir de sa boîte.

SPEED OF SOUND​


Un boomerang… c’est assez nul (et cette musique, pitié…) mais à froid, ça n’a pas été trop douloureux, ce qui est déjà ça. Les vestes permettent d’éviter les baffes, et ça ne dure pas bien longtemps. Voilà qui est fait et ne sera pas à refaire (oh que non).

Next !

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Orange is the new crap.

CONDOR​


Alors next, ça commence par un flinguage de rétine dans les règles de l’art, car nous franchissons l’entrée d’un lieu maudit, une sorte de temple de la laideur : la zone « Exotic ».

Comment décrire une telle vision ? Imaginez… imaginez un perroquet… non… un dessin de perroquet… un VIEUX dessin de perroquet (un peu délavé, un peu sale)… réalisé par un daltonien… collé sur une mosaïque de CE2 (vieille aussi, sale aussi)… mélangez les couleurs de manière complètement incohérente, ajoutez quelques trucs exotiques revisités en mode art contemporain (mais moche), mixez ça allez savoir comment avec une esthétique de discothèque cheap, et saupoudrez des musiques pourries qui vont avec.

Tadaaaaa. Vous avez perdu la vue (et sans doute également la raison).


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Ça se passe de commentaire.

Inutile de vous dire que c’est AFFREUX, une espèce de bariolage ingrat qui contraste avec la pauvreté de l’ensemble (on ne peut pas dire qu’on croule sous la déco). Probablement une des zones les plus moches qu’on ait vu dans un parc d’attraction !

Et en plus, c’est pour un SLC qu’on y est ! Il faut d’ailleurs noter ici qu’on n’a pas seulement affaire à UN SLC, mais AU SLC, le seul l’unique, le PREMIER du nom.

Ô joie ?



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Ça donne envie, non ? Non ? Personne ?


Soyez pas fous : ô rage ô désespoir, et surtout ô vieillesse ennemie, car qui dit premier SLC dit SLC quasi trentenaire, et on sait combien ces saloperies vieillissent mal ! Du coup, qu’en est-il ? Ben il en est que c’est une bouse évidemment ! Pas de baffes grâce aux vestes (donc bon ça n’est pas la torture Blue Tornado), mais qu’est-ce que ça secoue ! On est à 2 doigts du mal de crâne, et à un ongle du mal de dos… Allez, on oublie ça vite fait et NEXT.


Ah ben next, c’est déjà un peu d’attente. Ça y est, les files virtuelles se sont remplies : notre prochain objectif – le petit Mack du coin – nous demande de patienter 1h. Que faire en attendant ?

DRAKO (draken ? Drachen ? Boarf, je ne sais plus)​


Le kiddie du coin. Un peu d’attente, joli front car. RAS.


Et ensuite on se balade. On ne peut pas dire que le parc soit globalement agréable à regarder, mais heureusement on en a vu le pire ! Le reste va donc du plutôt moche (Goliath) au très joli (Untamed, dont on reparlera évidemment) en passant par quelques trucs assez inexplicables (le bâtiment de la Mad-House), mais quoi qu’il en soit c’est toujours BIZARRE, ce qui confère au parc une certaine cohérence d’ensemble, voire une identité propre – et ce malgré la laideur de certaines zones.

Et de fil en aiguille, il est finalement temps de s’attaquer au Big Dipper Mack :

LOST GRAVITY​


Passée une file d’attente (en plus de l’attente dans le parc, donc) faite de trompe-l’œil dans l’ensemble plutôt réussis (à quelques exceptions près) et présageant un ride visiblement désorientant, on arrive à la station, et retrouvons ces assises désormais bien connues et appréciées.

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Théma bizarre comme à l'accoutumée dans ce parc, mais c'est un peu plus réussi que d'habitude.

Je choisis l’extérieur, et nous sommes à l’arrière : vu la longueur du train, ça ne changera pas grand-chose… demi tour à plat vers le lift, lequel est passé très rapidement. La descente est sans trop de doute le meilleur moment du parcours : bien raide et proposant un twist d’une agressivité (et d’une ampleur) ahurissante, elle remplit avec les honneurs son rôle de désorientation. Du coup, elle se démarque pas mal des autres descentes twistées, lesquelles ont généralement un rapport moins abstrait – CAD plus visuel – au décor (cf EGF, le seul l’unique).

Après la drop, il faudra oublier la désorientation… et le rythme, aussi. Et puis le confort, tant qu’on y est.


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Y'a notamment ce truc, à mi-chemin entre le top hat et le wave turn, qui n'égale ni l'un ni l'autre mais offre néanmoins un sympathique moment d'apesanteur

Le twist de la descente est en fait le seul basculement agressif du parcours, tous les autres semblant privilégier l’hangtime. En soit, c’est une sensation agréable – et globalement Lost Gravity est plutôt généreux, qu’il s’agisse d’hangtime, d’airtime ou de G positifs – mais finalement peu propice à un sentiment de brouillage concernant la perception de ce qui nous entoure, exception faite d’un des meilleurs moments du parcours (un ZGR pas du tout à 0G), pendant lequel un peu d’eau est (parfois) projetée sur les passagers. Là, c’est merveilleux : dans le sens où l’on est on a l’impression que l’eau nous tombe dessus, et pourtant on ressent clairement la gravité terrestre (merci l’hangtime).

Dommage que le reste soit beaucoup moins inspiré.


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Le fameux ZGR, sans les jets d'eau...

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Le même, mais d'un autre point de vue (oh ? Dingue).


Concernant le rythme, c’est franchement pas une réussite : c’est quoi ce gros virage à plat tout mou après une première partie ultra énergique (dont un airtime au ras du sol bien agressif) ? C’est quoi cet ÉNORME coup de frein un tour sur deux, qui nous fait passer la moitié du parcours comme un escargot (bon visiblement il y a une explication : la première partie est plus courte que la deuxième, et le train n’a pas toujours terminé d’en faire le tour quand le suivant arrive sur les MCBR) ?

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Aaaaaaah, qu'est-ce qu'on aime quand il ne se passe rien !


J’ai rien contre les parcours originaux (bien au contraire), mais il faut un minimum de réflexion dans leur organisation. Ici, c’est quand même un gros foutoir, et à l’exception de quelques belles idées on a du mal à y voir quelque chose d’inspiré.


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Dommage, car d'un point de vue thématique c'était plutôt inspiré, justement !


Concernant le confort : ça vibre. C’est pas douloureux, et dans les sièges intérieurs c’est même plutôt anecdotique, mais dès qu’on se pose à l’extérieur (les meilleures places d’un point de vue sensationnel) ça secoue quand même suffisamment pour gâcher quelques éléments (la dernière bosse par exemple).


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Virage très photogénique mais tout à fait oubliable une fois dans le grand-huit.


Bref, j’ai du mal à dire que Lost Gravity est un gros raté (c’est quand même assez généreux en sensations et certains éléments sont vraiment excellents), mais ce n’est pas une franche réussite non plus. Disons que je m’attendais un peu au manque de rythme (ça se voit assez vite sur les vidéos), mais pas trop aux vibrations ni au gros ralentissement lors de la 2ème partie…



Ceci étant dit, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, puisqu’il paraît que le meilleur est à venir !


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Ah mais oui, c'est vrai que la bouffe c'est la vie (d'autant plus que les wraps et ce donut n'étaient pas mal)




A suivre

 
Dernière édition:

UNTAMED


La première chose qu’on remarque lorsqu’on approche de ce petit RMC, c’est qu’il en jette. On oublie rapidement les horreurs des zones walibesques précédemment croisées, et on admire une zone impeccablement organisée, d’une joliesse dont l’originalité n’a rien sacrifié à la cohérence. En gros, le parc a mis en scène l’abandon progressif de leur wooden vieillissant sous la forme d’une espèce de friche dans laquelle la nature a petit à petit repris ses droits.

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Ah ben ça change de la zone Exotic !


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Enfin un peu de bon goût : du bois, un peu de métal rouillé, des plantes, un soupçon de nostalgie. Des fois il n'en faut pas plus !

La vitalité de la végétation foisonnante contraste avec l’immobile désagrégation des ruines, et je trouve que c’est assez brillant d’avoir directement intégré Untamed à cette dynamique en le thématisant sur un insecte. Vous verrez assez vite qu’il ne s’agit pas du ride le plus aérien qui soit, mais là n’est pas la question : c’est la vitalité de l’insecte qui importe ici, dans la mesure ou c’est un agent actif du cycle de la vie (en tant que pollinisateur, en tant qu’animal ayant une courte vie).

De la même manière que c’est « le Tibre seul » qui « reste de Rome » selon Du Bellay, on constate ici aussi que

« Ce qui est ferme est par le temps détruit,
Et ce qui fuit au temps fait résistance. »


En d’autre termes : c’est en étant actif qu’on évite l’érosion, et Untamed est hautement actif ! Thématiser un RMC autour d’un décor faisant l’éloge de la vivacité et du mouvement : y avait-il plus cohérent ?
On jettera un voile pudique sur le choix musical qui accompagne la zone, une espèce de techno dégueulasse qui dénote franchement avec le bon goût du reste...


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Certains éléments de décor - comme ces espèces de "plantes-rails" - se rapprochent carrément d'installations d'art contemporain !


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L'insecte profilé qui orne le front car d'Untamed s'intègre parfaitement dans l'esthétique vitaliste de la zone.


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Du coup, moi aussi j'ai ramené un insecte.


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Visiblement, c'est un grand-huit qui a été fait avec beaucoup d'amour...


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... et en amour comme en airtime, il faut ranger ses téléphones !

A ce moment du récit, il me faut prendre un peu d’avance et préciser qu’il existe trois Untamed : celui du matin, celui du soir et celui de la nuit (eh oui, c’est un grand-huit qui vit !). Comme celui du matin est très bon mais un poil sage (en gros, dans son accumulation d’airtimes c’est un peu un Balder sans les défauts de Balder), je vais passer directement à la description d’Untamed au moment des vêpres.


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Untamed le midi c'est bien...


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...mais au soleil couchant, c'est mieux encore !


Après une file d’attente verdoyante et rutilante (entourée par le parcours du RMC) nous arrivons à la station, joliment décorée dans cette esthétique de rouille et de lierre. Nous prenons place à l’arrière (on a déjà essayé l’avant), laissons une marge généreuse à nos cuisses, et c’est parti ! Je redoutais un peu les G latéraux du virage bizarre vers l’extérieur par lequel commence Untamed, en fait ça passe comme une lettre à la poste et c’est même très rigolo. Pas un seul prout de G latéraux n’est à déplorer (pourquoi ai-je douté une seconde de la maîtrise de Schilke?) et on est gentiment envoyés vers les allées.


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Pre-lift anecdotique mais impeccablement maitrisé.


Un lift de 35m plus loin, on trouve une belle descente bien raide dont l’airtime ravira tous les amateurs ! C’est le cas à l’arrière du moins : à l’avant, zéro airtime, et le pendouillage à 35m ça en touche une sans remuer l’autre.


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Le soleil couchant est du plus bel effet sur cette descente, en tout cas.


Une mini bosse bien agressive plus loin, on arrive directement à la pièce de résistance du parcours, l’élément qui donne sa réputation à Untamed : le Zero G 270 roll corner superstar 380 cobra stall (quoi, j’ai pas bon ?), qu’on appelera « corner stall » pour plus d’intelligibilité.

Ça a un nom incompréhensible, mais étonnamment l’inversion en elle-même (pourtant complexe) est d’une lisibilité absolument délicieuse : le retournement n’est pas aussi vif que les inversions de Zadra ou de Wildfire donc on profite de chaque seconde d’apesanteur proposée (et y’en a!). Pour peu que le grand-huit soit bien chaud (ce qui peut prendre un peu de temps) on a même droit à – allez savoir par quel miracle – un léger pop d’airtime au début histoire que touuuuut le passage à 0G se fasse les fesses bien décollées du siège ! Niveau sensation de liberté, on a rarement vu une inversion aussi superbement réalisée, d’autant plus qu’elle met en scène un joli contraste entre deux passages dans les structures et une pause face à l’extérieur.


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Ca fait aussi partie des quelques passages d'Untamed qui sont difficiles à photographier...


Ensuite, fini la rigolade. La vivacité, c’est la légèreté mais c’est aussi l’intensité : donc c’est parti pour envoyer de l’ejector ! Et BON SANG c’est peu dire qu’Untamed en envoie, de l’ejector ! C’est absolument NON-STOP pour toute la durée du ride : airtime, airtime, airtime, airtime, et encore airtime, y’en a des longs, des courts, des petits, des hauts, des droits, des tordus, en l’air ou au ras du sol, vers le ciel ou sur le côté, à terrain découvert ou au milieu des structures, les uns derrière les autres ou séparés par une ponctuelle inversion, un éventuel demi-tour.

Bref, c’est un vrai festival de l’airtime que cet Untamed, qui trouve en fait surtout son énergie dans sa réjouissante diversité que dans la férocité intrinsèque (et cependant incontestable) de ses éléments. Et c’est clairement lorsqu’il a bien chauffé (et qu’il a donc intensifié son rythme) que l’enchaînement de ses figures commence à provoquer de la surprise, et qu’il marque sa différence avec l’autre grosse collection d’airtimes du continent : Balder.​


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Une photo aérienne est sans doute le meilleur moyen de donner une idée de cette diversité, mais à vrai dire ça ne suffira même pas : une bonne partie des airtimes sont cachés au ras du sol, et au milieu des structures...

Si c’est donc bien la surprise de la diversité qui plaît (énormément) dans Untamed, et si c’est bel et bien le rythme qui la rend possible, il FAUT absolument évoquer ce qu’Untamed devient la nuit. En fin d’aprem, en soirée, c’est déjà une grosse tuerie, mais passé le crépuscule… C’est monstrueux. Ça arrache comme c’est pas permis (les inversions elles-mêmes provoquent miraculeusement des ejectors), chaque airtime arrive plus vite que notre esprit et les contrastes entre luminosité et obscurité intensifient chaque surprise (mention spéciale à un bunny hop dans le noir complet des structures, absolument ahurissant d’abstraction), ce qui provoque une fougue, une énergie absolument furieuse. On profite donc à fond de la générosité incroyable de ce grand-huit, et c’est bien à ce moment qu’on se rend compte d’à quel point la thématisation luxuriante d’Untamed est justifiée : ce ride, fondamentalement moderne sans renier ce qu’il doit au passé, est vraiment un monstre de vitalité et d’allégresse.​

Et bordel, c’est ADDICTIF.


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Bon, j'ai pas de photos réussies de nuit, mais j'en ai quelques unes sympa de jour...

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Les courbes RMC, ça fait toujours rêver.


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Photogénique, hein ? Ça manque un peu de bleu cependant, il aurait fallu construire Untamed en Espagne ou en Italie...


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Au crépuscule, ça se voit moins !


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Surtout avec le soleil en plein dans l'objectif.

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On ne s'en lasse pas, hein ?



C’est un peu dommage qu’il lui faille autant de temps pour se dévoiler en tant que chef d’œuvre, mais on lui pardonne rapidement son réveil tardif après quelques tours en fin de soirée…
Concernant les rangs à choisir, pas d’hésitation : l’arrière est préférable. Déjà la descente y est bien meilleure (et vous êtes donc plus vite euphoriques), et puis les airtimes y sont globalement tous plus puissants sans pour autant trop perdre de leur jerk initial (ce qui est assez étonnant).

Pour faire simple (et conclure), Untamed est une superbe création qui peut décevoir un peu le matin, mais qui ne peut pas laisser indifférent dès qu’il a atteint son plein potentiel.


Il paraît que si on continue notre petit bonhomme de chemin, il y a une autre machine à airtime dans le coin. La chasse aux crédits n’est pas terminée, et il reste donc un dernier mastodonte à tester : c’est parti pour Goliath !​



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Direction "Speed Zone" ! Ça promet de la belle théma... Non ?



A suivre…
 

Fichiers joints

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Bon évidemment on n'a pas fait Goliath tout de suite… On est allés jeter un coup d'oeil à la zone, qu'on aura oublié vite fait bien fait, et après ben notre Intamin indiquait une bonne heure et demie sur l’appli, donc il a fallu combler un peu. Vu que le temps était un peu grisonnant et qu’il faisait pas bien chaud, on a délaissé les water rides, mais il faut préciser que le splash battle avait l’air particulièrement exceptionnel, avec un rideau aquatique qui n’a rien à envier à celui de Popeye.

A la place, c’est parti pour

SUPER SWING​


Un wave swinger Zierer. Après celui de Phantasialand, c’est sûr que celui-ci faisait bien pâle figure, m’enfin ça reste rigolo.

Next.


CARROUSEL (probablement sous un autre nom dont je n’ai absolument, mais alors absolument rien à faire)​


Oui on a fait le carrousel, parfaitement. Est-ce que c’était nul ? Parfaitement…

GOLIATH​


Je ne m’attarderais pas sur la zone (moche), ni sur les nouvelles couleurs du grand-huit (moches), ni sur la bande-son passée dans le coin (moche), et je me contenterais donc de dire qu’un lift Intamin, même bleu et noir (berk), c’est toujours source d’enthousiasme !
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Le combo lueurs du soir + arc en ciel + Intamin, ça fonctionne vachement bien quand même.

On est donc arrivés enthousiastes dans la file d’attente (moche) de Goliath, et c’est également tout à fait enthousiastes qu’on s’est installés sur ces bonnes vieilles assises camping qui rappellent généralement des bons souvenirs. A ce moment, je me fais la remarque qu’à part sur EGF, je n’ai jamais eu d’autres occasions de m’asseoir sur ce type de sièges !​

EGF justement : il y a débat concernant sa comparaison avec Goliath, avec évidemment de clairs partisans pour le grand-huit allemand mais aussi pas mal de défenseurs de son cousin néerlandais (lequel est de 2 ans son cadet). Comparaison flatteuse (et prometteuse !) : qu’en sera-t-il donc ?

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Airtime à l'horizon, mon capitaine !

Il en sera que ça commence par un lift tout ce qu’il y a de plus banal, lequel donne une jolie vue sur le lac (et le parcours !) au sommet, avant de proposer une belle descente de 45m, particulièrement efficace à l’arrière. Bon c’est pas EGF (manque un twist, quoi) mais ça va, on voit qu’Intamin est aux commandes.
Vous savez quel deuxième truc nous rappelle que Goliath est un Intamin ? Le superbe camelback qui suit et qui propose un énorme airtime pour tout le train, un ejector merveilleux qui réveillera les plus tenaces d’entre nous.
Et vous savez quel TROISIEME trucnous rappelle que Goliath est un Intamin ? Ah ben rien du tout, après c'est la sieste.


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Allo le SAV ? J'avais commandé un megacoaster qui arrache, je crois que vous vous êtes trompés dans l'envoi ! Comment ça, y'a pas d'erreur ? Vous êtes sûrs que ce n'était pas un colis pour Europa Park, plutôt ?

Non mais quoi ? C’est censé être meilleur qu’EGF ça ? Bon c’est pas fondamentalement mauvais, entendons-nous, mais tout le milieu n’est rien d’autre qu’une bonne balade, les 2 EGF turns n’ont d’EGF que le nom (bon sang c’est mouuuuuu) et le « finale » c’est 3 bosses aux airtimes corrects, mais à la puissance dégressive. Du coup, ben en fait on n’arrête pas d’attendre une agressivité qui n’arrive jamais vraiment… d’autant plus que le bazar a un emplacement de rêve au-dessus de l’eau et des roseaux, ce qui n’enlève rien à la frustration ressentie.​


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Elle a beau être alléchante (et en soi plutôt généreuse en airtimes), cette série de bosses est en fait assez décevante car la puissance décroit petit à petit...


Et on aura eu beau l’essayer à toutes les places, le constat est resté le même : c’est mou. Jusqu’au bout j’aurais espéré (« Ouais mais il doit être meilleur au premier rang », « ouais mais il n’est peut-être pas encore chaud »), mais non, rien à faire : à l’arrière ou au 3eme rang (on n’aura jamais réussi à avoir le premier), en soirée ou tôt le matin, c’est mou.

Même le stengel dive (pourtant réputé) manque de pêche, et se contente d’être un basculement « aérien et agréable », qui fait davantage penser à un hyper B&M qu’à un megacoaster Intamin.

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Disons pour sa défense que c'était le prototype d'un des meilleurs éléments de montagnes russes qui existent à l'heure actuelle.


Du coup, ben on en vient tristement aux deux constats suivants : déjà, Troy a visiblement un sérieux concurrent pour incarner la déception du voyage (exception faite évidemment du cours de natation pris par Kondaa), et ensuite ben sur les 3 grosses machines proposées par Walibi Holland il n’y en a qu’une de vraiment exceptionnelle.

Bon sur ce désappointement, qu’est-ce qu’il nous reste ? Déjà, pas de crédits, on vient d’épuiser le +7 que compte Walibi Holland. Et vu qu’on a fait l’impasse sur les water rides, il ne nous reste plus que la Mad House à tester, dans son bâtiment bizarre.


MERLIN’S MAGIC CASTLE​


On chope une résa pour Untamed et on s’installe dans la file d’attente du bazar, laquelle fait le tour du château et avance à DEUX A L’HEURE. 40 bonnes minutes et quelques hectolitres de pluie plus tard, nous arrivons (enfin) à l’intérieur du bâtiment, pour le présho… ah ben non, pas de préshow, bon tant pis, on fera sans. Au moins, on est au sec ! La Mad House en elle-même est très réussie, avec une belle mise en scène qui reste limitée par le genre en lui-même cependant (disons que c’est un peu toujours la même chose).

Bon… ce qui est fait ne sera pas à refaire.


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Des explications concernant cet extérieur complètement hors-sujet ? Non ?


Enfin, sauf Untamed ! Et d’ailleurs, on ne se sera pas privé de le refaire et de le rerefaire pendant nos 2 jours au parc. On aura aussi fait un petit tour de grande-roue, on aura pas mal flâné, eeeeet on aura aussi pas mal zigzagué entre les gouttes des nombreuses averses qui nous sont tombées sur le coin du museau. Au final, en 2j on aura donc pas fait tant d’attractions que ça puisqu’on tournait facilement autour des 2h pour les attractions principales (enfin… sauf le SLC évidemment, mais croyez-le ou non : on s’en est passé).

Bref, tout ça pour dire qu’on approche de la fin de ce récit concernant Walibi Holland, et que c’est donc l’heure du…​

BILAN


Allez hop : points forts et points faibles, pour commencer !


POINTS FORTS


1. L’offre variée d’attractions
Je ne pensais pas que c’est ce qui ressortirait de cette visite, mais en fait à Walibi Holland y’a de bonnes montagnes russes, une bonne Mad House, et visiblement aussi de bons water rides. En soi le parc compte assez peu d’attractions, mais l’offre est variée et permet largement de combler une bonne journée sans s’ennuyer.


2. Les grands-huit
Bon, surtout Untamed en fait, une grosse tuerie qui vaut à lui seul le voyage et compense les lacunes de ses voisins… Mais Goliath et Lost Gravity, même un peu décevants, restent aussi de très sympathiques machines.


3. L’originalité du parc
J’ai pas dit que c’était joli, mais au moins on ne voit ça nulle part ailleurs ! Et il faut souligner la réussite de la zone d’Untamed, particulièrement pertinente et esthétique. En outre, le parc est globalement boisé et verdoyant, ce qui donne du cachet à certains coins et compense un peu le manque de goût de l’ensemble.


4. Les opérations
A part dans la Mad House, ça dépote comme il se doit !


5. Le système de files virtuelles
Globalement bien géré, même si je pense qu’il augmente au final les temps d’attente. C’est plus agréable de se balader dans le parc plutôt que de poireauter dans une file (pas toujours très jolie soit dit en passant).




POINTS FAIBLES


1. La thématisation
C’est MOOOOOCHE.

2. L’offre d’attractions
Oui, je sais, c’est aussi un point positif… Disons que si l’offre est variée, on en fait néanmoins vite le tour. Avec seulement 3 montagnes russes qui valent le coup (et encore), une Mad House et 3 water rides (dont un raft qui a pas l’air dingue), au final on constate qu’il n’y a pas énormément d’attractions, et celles-ci ne sont pas toujours particulièrement réjouissantes.​



TOP 5 DES ATTRACTIONS DU PARC


1. Untamed (loin, loin, loiiiiiiin devant tout le reste du parc)

2. Goliath

3. Lost Gravity


4. Merlin’s Magic Castle

5. Xpress




CONCLUSION​

Au final, malgré quelques déceptions concernant les attractions et une laideur un peu trop présente, Walibi Holland ne s’en sort pas trop mal. Disons que le parc est suffisamment bien géré et qu’Untamed est suffisamment exceptionnel pour qu’on y passe sans soucis une bonne journée. Nous on aura choisi d’y rester 2j, et au final je pense que la seule 2eme journée (celle qui fermait à 23h) aurait largement suffi pour tout faire et refaire Untamed une ou deux fois. Après, ça nous aura permis de tester chacun des 3 grands-huit à toutes leurs places (sauf Goliath et son foutu premier rang), et avec 2 tours de Lost Gravity, 4 de Goliath et 7 ou 8 d’Untamed je crois qu’on peut dire qu’on en aura bien profité.

Walibi Holland est donc un parc un peu à part – ni vraiment familial, ni vraiment complet d’un point de vue sensationnel – dont l’équilibre arrive un peu miraculeusement à tenir. Dans les faits, je me demande si je n’y y ai pas passé 2 meilleures journées qu’à Efteling… Est-ce parce que je suis coasterfan avant tout ?


Eh, on ne se refait pas !





(allez, plus qu'un parc !!)
 
WAOUH, non mais attendez c’est le dernier parc du voyage ? Céty pas une bonne nouvelle ? Certes certes : vous êtes tristes, c’est bientôt la fin, mais moi ça veut dire que j’ai bientôt fini ce TR, et ça c’est une bonne nouvelle pour mon ego (or n’est-ce pas là le plus important ? Non ? Comment ça, non ?) !



Et que nous reste-t-il ? Un mastodonte ? Que nenni ! Un petit parc de petits lutins, de petites fées, de petit XTREME SPINNING DANS TA TRONCHE, de petites abeilles et de petits dragonounonets tout choux.

Vous l’avez compris, il s’agit de

PLOPSALAND



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Malgré toute l'affection que j'ai pour cet insecte merveilleux, figurez-vous qu'on n'est pas venus pour les abeilles, non non non.


Étape finale de ce périple ô combien grand-huistique (près de 40 crédits en un voyage, un record pour ma part !) et troisième raison de notre présence dans le coin (les deux autres étant Kondaa (snif) et Phanta), Plopsa ne nous aurait pas attiré comme des mouches s’il n’avait pas ouvert un monstre ultra ambitieux cette année : le plus gros Xtreme spinning au monde (et seul et unique représentant de ce type en Europe), avec record de hauteur, de vitesse et d’inversions.


Ouais, rien que ça.


Donc évidemment on a commencé par pas ça du tout, non non on est à Plopsa, le pays des gamins, et donc on a préféré sécuriser les trucs de gosses le plus vite possible…​


VIKTOR’S RACE​

Un kiddie caddie pourri. NEXT.


ROLLERSKATER

Ah ben non, après 20mn d’attente (opérations bien bien nulles), le bazar tombe en panne juste devant nos yeux. Et l’opérateur ne sait rien faire d’autre que nous dire « Je ne sais pas » avec de grands yeux bovins lorsqu’on lui demande quel est le problème… Bon, on se casse.​

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Voilà une thématisation d'un goût... particulier.

Avant cela (dans la file d’attente), on aura quand même repéré des têtes familières dans un des trains nous précédant… On fait coucou ? On fait coucou ! Bon, vu la tête circonspecte d’Alice, je crois qu’il faudra qu’on essaie plus tard sans les masques…

D’ici là, on sort donc de la file d’attente du Vekoma pour se diriger vers le Jet ski Zierer. Inutile de préciser que les opérations sont là aussi bien molles, et qu’on aura attendu 20 bonnes minutes pour une dizaine de personnes. C’est toujours rigolo ces machins là, sinon.

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Bon à côté de celui de Fraisp'... ça paye pas de mine disons.



Allez, crédit suivant !


DRAGON​


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Beau packaging pour un e-powered...



QUARANTE CINQ MINUTES.

QUARANTE.
CINQ.
FOUTUES.
MINUTES.

6 minutes entre chaque train (!!!), qui s’expliquent assez rapidement une fois arrivés au quai : il n’y a que deux opérateurs pour tout gérer !

Alors certes la file d’attente est joliment intégrée, m’enfin on parle d’un e-powered (soit dit en passant tout à fait nul, comme souvent concernant ce genre de rides) donc TROIS QUART D'HEURE pour ça, faut pas pousser mémé dans les orties non plus !

Allez, +1 et next !



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A partir de certains points de vue, ce Dragon semble une jolie balade au milieu des arbres.


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Dans les faits, ça serpente surtout dans un foutoir thématique pas possible.


HEIDI​


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Allez, fini les kiddies pourris : je veux de l'airtime !

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La zone est plutôt mignonne en soi. C'est juste dommage qu'elle côtoie un volcan du Jurassique et un chateau fort...

20mn annoncées, 50 reçues en pleine gueule.
Aaaaaah bah on en aura vu, de l’épisode d’Heidi, ça on a bien fait le tour du concept, mais quand il s’agssait de s’activer un minimum en station, alors là fallait bien regarder parce que ça doit arriver une fois tous les 40 ans !
Bordel de zut, les trains font 16 places et ils sont remplis à moitié, alors CA NE VIENDRAIT PAS A L’IDÉE DU PARC D’EXIGER A LEURS OPÉRATEURS UN PEU D’EFFICACITÉ, NON ? Parce que là c’est bien mignon mais le deuxième train ne sert pas à grand-chose lorsqu’il attend 3 plombes sur les freins finaux !

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Mais REMPLISSEZ VOS TRAINS, nom d'un bouquetin !


BREF, passons. Heidi est un wooden GCI, très petit modèle (5m de plus que Twister à Grona Lund), familial mais plutôt énergique cependant. Y’a pas mal de légers airtimes, c’est bien rythmé et c’est au final bien sympa, même s’il faut avouer que pour un coasterfan ça reste assez soft.
L’ensemble passe assez bien (pas plus de vibrations que du côté de Joris), mais est rapidement oublié, surtout compte tenu de ce qui vient après…


Mais dis-moi Jamy, qu’est-ce qui vient après ?

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Visiblement de quoi érailler nos petites voix…




A suivre
 
Voilà la suite ! :D

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Avant de tester le bestiau, une petite pause repas s’impose : c’est que ça prend du temps de créditer les kiddies à Plopsa, et il est donc plus de midi et demi !

On se dirige vers la zone de RTH pour se trouver une petite table afin de profiter de la vue en mangeant. Au passage, on recroise nos têtes connues (en pause repas également) : on va les voir ? On va les voir ! Cette fois on fait tomber le masque, et tout de suite ça aide un peu… Mais ouiiiii, on s’est déjà croisés à Walibi Rhone-Alpes l’an dernier ! Ni une ni deux, on se donne rendez-vous vers 19h pour manger ensemble et se faire quelques tours de RTH au crépuscule. Et on continue notre petit bonhomme de chemin !

On déjeune donc dans la zone Tomorrowland, qui tient davantage d’une « place » que d’une « zone » à part entière (c’est tout petit!), autour de laquelle s’articulent le grand-huit et sa gare ainsi qu’un bar-restaurant. L’ensemble – entre imaginaire steampunk et étang marécageux – est très bien aménagé bien qu’assez difficile à cerner d’un point de vue immersif. Disons que le mélange des esthétiques provoque certains contrastes plutôt cohérents (la machine et l’organique, dans le cas d’un grand-huit qui – on le verra – est assez spectaculaire, ça semble pas idiot) et joliment baroques mais pas toujours très représentatifs du festival sur lequel il s’inspire. Au final c’est pas plus mal (j’en ai absolument rien à faire de Tomorrowland), mais du coup certains éléments de décor (les tentes du restaurant) ne sont pas tout à fait en harmonie avec ce qui a été créé.
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M'enfin entre nous : est-ce qu'on a vraiment envie de regarder la théma ?


Ben oui, c’est surtout vers RTH que nos yeux se tournent : il a beau ne faire « que » 35m, il en impose, le bougre ! Les rails sont énormes, les trains sont énormes, il passe autour et au dessus de la zone, bref on pourrait rester là des heures juste à le regarder tourner. On ne s’en est pas privés d’ailleurs, et on a bien pris le temps de l’admirer pendant notre repas (à base de sandwich saumon-cream cheese). On se fait la remarque au passage qu’il n’a pas l’air si rapide que ça, et que sa réputation d’intensité nous semble assez curieuse…

M’enfin admirer, c’est bien beau mais ça ne crédite rien : donc au boulot !

La file d’attente est plutôt jolie, mais elle est surtout très rapidement passée (10mn environ) car visiblement RTH est déserté. Enfin, déserté… par le public normal, mais en ce qui concerne les coasterfans je crois que j’en avais jamais vu une telle concentration (hors-meeting), même sur EGF ! Bon sang on en aura vu des T-shirts de parc : Taron, Kondaa (snif), Helix, Nemesis… j’en oublie sûrement !
De fil en aiguille, on arrive au quai (absolument superbe) et on peut s’installer dans ces énormes trains particulièrement spacieux.

En guise de confort, on a affaire aux sièges Mack habituels, devenus une référence en la matière, donc on ne se fait pas de soucis ! En fait le seul défaut de ces assises – une lap bar qui se rabaisse au moindre coup de G positifs – semble même avoir été supprimé par le constructeur. Désormais, la lap bar s’abaisse toute seule, se cale, et se bloque pour toute la durée du ride ! C’est assez impressionnant, mais particulièrement sécurisant. Du coup, j’en profite évidemment pour me laisser un petit 5cm de marge… il paraît que le bougre délivre un peu d’airtime !

Et c’est parti ! Le train s’engage immédiatement après la station dans un heartline roll passé ultra lentement, avec un gros hangtime à la clOH BORDEL JE GLISSE JE GLISSE PUTAIN QU’EST CE QUI SE ah non c’est bon je suis vivant bon sang mon coeur mon petit coeur.


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Voilà un hangtime à faire pâlir de jalousie n'importe quel Gerstlauer !

Je viens de me faire une frayeur, là. Ça paraît rien comme ça, mais sur un grand-huit ça ne m’était pas arrivé depuis… ben depuis que je suis coasterfan, en fait ! Grâce au spinning (qui commence dès la sortie de gare), cette inversion on la prend systématiquement sur le côté, qu’on soit à au début ou à la fin du train, ce qui fait que l’énooooorme hangtime qu’elle propose s’accompagne d’un léger basculement du torse vers l’avant puis l’arrière, ou l’inverse. Pour peu que vous vous laissiez un peu de marge, vous allez voir que cette sensation – parfaitement inédite – vous donne carrément l’impression que vous passez par dessus bord. Autant vous dire que vous allez vous raccrocher illico presto à la lap bar, juste au cas où hein.

Ça ne produit un tel effet que lors du premier tour : après on comprend que ce n’est qu’une vue de l’esprit et on profite à fond d’une sensation de liberté colossale alors qu’on est attirés par les hautes herbes qu’on frôle. Bref, c’est le pied total.

Je suis à peine remis de mes sueurs froides que le train vient s’arrêter tranquillement sur la zone de launch. « Ah, c’est du Mack, ça va être tranquille »



Ben ouais, bien sûr « ça va être tranquille ».



VLAN, grosse catapulte bien vénère dans ta gueule. En dialecte grand-huit, ça donne quelque chose comme « La ferme, c’est moi qui commande ».

Et visiblement RTH doit avoir du sang sicilien, parce que ça ne lui suffit pas : il lui faut toute une logorrhée pour laver l’affront que je lui ai fait en le sous-estimant ! Parce que, BORDEL, c’est peu dire que j’ai sous-estimé le bazar ! Le train s’emplafonne donc sur un petit bout de frein magnétique qui va lancer le spinning en mode pales d’hélicoptère, et on est parti pour dérouiller. On est encore en train de crier comme des dératés quand un gros coup de G positifs nous rappelle qu’ il y a un top hat après ce launch, et qu’après… Après mes aïeux, bon sang de bon soir on était pas prêt pour ça : un airtime, mais que dis-je un airtime, un ejector, un projector, un PROPULSATOR nous arrache brutalement de notre siège et du sol sans crier gare !


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Vous trouviez la puissance de cette bosse inimaginable ?...


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... vous allez tomber de haut !

Car cet airtime n’est rien (hein ? C’est possible ?) à côté de celui qui suit immédiatement, pour peu que vous ayez eu le bon goût de vous mettre à l’arrière du train. Juste après un petit virage qui penchouille tranquillement sur le côté, vous êtes aspirés par le train comme dans un launch avant d’en être ejectés au détour d’un airtime… mais bon sang cet airtime… En fait c’est bien simple, il n’y a que sur la Rolling thunder hill d’El Toro que j’ai trouvé un ejector de ce niveau. Comme sur El Toro, c’est d’une telle puissance qu’on a le sentiment d’être déraciné de notre propre être l’espace d’un instant, avec l’impression que la lap bar va tout bonnement exploser. Sauf que contrairement à El Toro, cet airtime on le prend de côté… ou en arrière… ou – plus dingue encore – en spinnant. Ça change toute notre relation à ce à quoi on est arraché et à ce vers quoi on est éjectés (le sol ? Le ciel ? Le paysage qui bascule subitement à 90°?), ce qui donne à cet airtime – déjà extraordinaire en lui-même – un aspect spectaculaire phénoménal. En fait, c’est ni plus ni moins le truc le plus intense qu’on ait vécu sur une montagne russe.​


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Dire que cette drop est trimée !


Et ce n’est que le DÉBUT : le train s’engage ensuite à toute vitesse dans un banana roll, une sorte de cobra roll en moins bourrin et plus gracieux, absolument génial lorsqu’on le prend sur le côté et qu’on est basculé coup sur coup de l’horizon vers le ciel ou vers son reflet dans l’eau. On continue dans ce registre aérien avec un looping bien intense, qu’on aurait espéré un poil plus planant (on a bien un petit moment à 0G, mais on est loin de ce que propose BlueFire par exemple) mais qui offre là encore une relation à l’espace spectaculaire, particulièrement lorsqu’on le prend sur le côté (l’horizon se retourne sous nos yeux).​


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Comment on va ?


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Tout roule, on a la banane.


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Maintenant que RTH est fermé, peut-on dire que cette boucle dort ?


La cinquième (le banana roll c’est 2 inversions ?) inversion du parcours surgit plus ou moins de nulle part sous la forme d’un Zero-G roll superbement dessiné (prends en de la graine Helix) qui peut être pris de 3 manières différentes :

1. en arrière/en avant, ce sera « the classic way », avec un compteur des G impeccablement réglé à 0

2. sur le côté vous serez brutalement éjectés de votre siège.

3. Qu’en est-il de la dernière manière ? Elle est plus rare (on ne l’a vécue qu’une fois), mais c’est incontestablement la meilleure : un mélange des deux, en spinnant. Un bon gros ejector inversé qui se termine progressivement en 0G, le tout en tourbillonant sur deux axes : on voit le ciel, le sol (mais à l’envers), l’eau, tout se mélange un peu… Superbe.

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Vous noterez que ce ZGR est en fait une sorte de Step up under flip puisqu'il se termine en virage.

Après ces quelques éléments de pure anthologie, le train prend une espèce de bosse vrillée qui délivre un floating, histoire de reprendre un peu ses esprits avant le grand finale. Cette « pause » est assez vicieuse, puisqu’elle permet aussi de relancer le spinning (si besoin) grâce au shaping un peu particulier du changement de direction… C’est donc forcément en mouvement qu’on s’engage dans le second launch, bien vif lui aussi et tout en airtime.


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Les deux airtimes "pause trompeuse" du parcours.

Au détour d’un cri on est sauvagement happés par ce qui est sans doute l’inversion la plus AHURISSANTE du parcours (et de tous les temps) : le double inverted dive loop. Ce truc est fou, complètement fou : du sol ça a l’air passé super lentement, mais une fois qu’on est dedans c’est une vraie tornade… En gros, vous vous reprenez le Zero-G roll de tout à l’heure mais plus gros, plus vénère, plus long et se terminant par une plongée inattendue (puisqu’on le passe beaucoup plus vite que prévu, souvenez-vous) et bien agressive vers le sol. Fini le 0G : vous êtes pendant quelques bonnes secondes arrachés de votre siège (heureusement qu’elles sont solides, ces lap bars!), projetés vers le décor… mais vers quel décor ? Combinez les deux rotations (celle du parcours et celle du train), et celui-ci défile, s’entremêle devant vos yeux et dans tous les sens !
Qu’est-ce que vous prendrez ? Du ciel, du sol, un peu de station, des arbres ou des fleurs ? MAIS TOUT !!! On va TOUT PRENDRE, mon général ! Et on va continuer si vous le voulez bien, avec quoi donc ? Mais ENCOOOORE UN AIRTIME, et un bieeeeen méchant si ça ne vous embête pas, et qui se termine en bon gros changement de direction bien vicelard histoire d’encore brouiller vos repères ! Et après un overbanked turn pris à une vitesse de malade mental en rasant les roseaux, on remet ça DEUX FOIS, avec DEUX BOSSES d’une puissance à vous décoller le cerveau !

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Le Zero-G, c’est fini : tournée générale d'ejector !


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Et puis tant qu'on est à dérouiller, autant balancer la grosse dose de G positifs, non ?


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Cerise sur le gâteau : ces deux petites bosses en mode déchiquetage de cuisse. Mais quel pied, bordel !


NOM DE ZEUS, ça c’est du finale ! Et NOM DE ZEUS, ça c’est du grand-huit, que diable ! Par quoi commencer ? Peut-être déjà par l’agressivité de l’ensemble. Il ne paye vraiment pas de mine vue d’en bas (il a même l’air assez lent), mais la position en hauteur des sièges ou je ne sais quel maléfice rend ce grand-huit absolument sauvage en termes de puissance, de rythme et d’intensité globale. Chaque airtime (exception faite de celui précédant le second launch) est un impitoyable arrache-cuisse qui pourrait faire rougir de honte un RMC ou un Intamin, chaque creux nous rappelle bien viscéralement l’existence de la gravité, et le tout s’enchaîne à toute berzingue sans qu’on puisse prendre le temps de respirer, ou même juste de comprendre ce qui nous arrive…

Je me souviens d’un super TR de Minijul qui évoquait Kingda Ka et sa capacité à filer « plus vite que ton esprit », ce qui m’avait semblé très juste pour le décrire. Mais Kingda Ka dure 15 secondes… RTH, du premier launch aux freins, c’est plus de 50 secondes, et c’est pareil : le bazar enchaîne à une telle vitesse qu’il arrive régulièrement qu’on se fasse surprendre par un élément arrivant plus vite que prévu, alors même qu’on connaît le parcours par cœur. Évidemment, la désorientation du spinning y est pour quelque chose, mais il n’empêche que ça provoque une expérience pour laquelle je n’ai pas trouvé d’équivalent en termes d’intensité.

Ce qui nous amène au deuxième élément rendant RTH extraordinaire : le spinning.


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Et voilà typiquement un élément qui tire clairement partie de la spécificité de RTH.


J’avais adoré la manière dont le parcours backwards de Fury inversait la relation au sol et au ciel, mais là, mes aïeux, LÀ c’est d’un autre niveau ! Rarement – non mais que dis-je « rarement » – JAMAIS un grand-huit n’avait combiné ainsi puissance extraordinaire (ce qui constitue en soi déjà une relation vive à l’espace) et spectacle visuel d’une manière aussi extrême. Un airtime qui vous balance vers le ciel ou vers le sol, c’est formidable, mais un airtime qui vous balance PARTOUT en même temps, c’est… c’est juste... mais j’ai même pas les mots en fait ! C’est le pied total ! Et des moments comme ça, RTH en propose plein, avec évidemment deux éléments qui explosent tout : la descente du top hat (la first drop d’EGF retourne pleurer chez sa maman) et le Double dive loop.

Dernier point formidable : vous aurez sans doute déjà lu ça ailleurs, mais aucun tour ne se ressemble avec ce type de rides, ce qui fait que chaque tour provoque la même surprise, le même plaisir de découverte que le précédent. Une fois que vous en sortez, vous n’avez donc qu’une envie : rempiler pour découvrir une nouvelle facette de ce monstre ! Bon, faut préciser que votre corps ne sera pas toujours d’accord : comme dit précédemment, ça arrache sévère et ça se chain ride plutôt difficilement, donc au bout du 3ème tour faudra peut-être prendre une limonade et vous asseoir.


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Virez-moi ce bateau pirate du paysage !


Du coup, où se place RTH dans mon classement ? Pas facile… Je commence aujourd’hui à posséder un top 10 qui n’a plus vraiment de sens tant il est rempli de grosses tueries que je considère toutes comme étant quasi parfaites dans leurs genres respectifs. Pour délibérer, je vais me baser sur le facteur (un peu arbitraire) « ride inoubliable » : les grands-huit de mon top 10 m’ont tous donné – à un moment ou à un autre – un tour de folie cosmique, qui s’est clairement démarqué des autres pour une raison ou une autre. Je pense aux tours de nuit sur Zadra, Untamed ou Katun, je pense à la découverte des premiers rangs de Taron, FLY et Hyperion à chaud, ou au dernier rang d’EGF en fin de journée. Vous constaterez que chacune de ces montagnes russes ne nous ont donné qu’un seul « ride inoubliable », RTH nous en a donné 3 : le premier tour et la sidération de découvrir un truc de dingue, un tour au dernier rang dans un wagon déséquilibré (incroyable) et notre dernier tour de nuit projetés vers les étoiles en bonne compagnie.

Alors, « numéro 1 » ? Vous-vous posez encore la question ? Faites comme Seb, regardez ma bannière en bas de mon message, bande de nouilles… il écrase tout. Il n’a pas toujours la finesse d’écriture, la précision chirurgicale d’une création Shilke (Zadra est d’ailleurs le seul grand-huit qui peut l’égaler dans ceux que j’ai fait), mais je n’ai vu nulle part ailleurs une telle générosité dans un spectaculaire qui ne sacrifie rien aux sensations. C’est là que ce grand-huit est réellement novateur : RTH, c’est le mélange ahurissant entre la relation au décor d’un inverted et les airtimes furieux d’un RMC.


En d'autres termes, ce grand-huit porte bien son nom : c’est le bonheur.



A suivre...
 

Fichiers joints

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Dernière édition:
Bien abasourdis par nos 2 tours d’affilés, qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire ? Anubis ? Ah, AC me fait signe que son bidou n’est pas trop d’accord… Soit : visons un autre crédit. Tiens, en voilà un qui est à 20mn d’attente !​


SUPERSPLASH​


Le principal truc qu’on retiendra de cette merdouille, c’est qu’on a attendu, mais ATTENDUUUUU. La file n’avançait pas, et vu qu’elle est planquée au milieu d’un peut de déco et de végétation (ce dont on ne va pas se plaindre) on ne voit pas du tout quand on approche du quai, ce qui pose un peu problème quand on DÉPASSE ALLÉGREMENT les 20mn annoncées. Autant vous dire qu’on a vite commencés à être chafouins.

C’est donc bien remontés qu’on arrive au quai après 60mn à se tourner les pouces, et qu’on s’installe dans les assises Mack (rendez-moi RTH), quand soudain : un drame.

Le gamin juste devant nous fait signe à son père qu’il a envie d’aller aux toilettes… Ah ben oui c’est ça d’annoncer des temps d’attente TROIS FOIS inférieurs à la réalité : on ne peut pas s’organiser ! Et vas-y que le père se met à hurler, et que la maman défend son gosse, et que l’opérateur… ne fait… rien… et ça dure quelques looongues minutes (comme si les opérations n’étaient pas déjà interminables), avant que la maman n’accompagne son gamin hors de l’embarcation. Celui-ci avait l’air bien soulagé d’ailleurs : m’est avis qu’il devait d’avantage avoir la flipouille que la pissouille…

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Allez, c'est parti pour 20mn 30mn 40 mn 50mn 60mn d'attente...


BREF, ceci étant effectué, les opérateurs dispatchent leeeeentement tout ce bazar, et nous voilà parti pour ce Supersplash thématisé sur les pira… ah euh non, en fait c’est visiblement thématisé sur le noir, parce qu’à part un ascenseur dans l’obscurité presque totale (eh, suffit pas d’éteindre la lumière pour construire une histoire… n’est pas Efteling qui veut) c’est le néant niveau théma. En ce qui concerne le parcours, j’en parle pas (pour cause : y’ en a pas), et pour ce qui est de la flotte, à part un retour de vague plutôt vicelard occasionné par les poteaux de RTH il ne se passe pas grand-chose non plus. Le passage dans le canal est aussi inutile que le reste – sinon pire.

Tout ça pour dire que c’était très mauvais, et que le seul point positif est permis par la présence de RTH qui est visiblement tellement bon qu’il améliore même les attractions à côté de lui. Next.


ANUBIS​


Ah, voilà qui est plus attirant ! Un launch Gerstlauer (ouiii) à harnais (noooon) qui semble bien énergique et joliment thématisé (sur une série que je ne connais pas et dont je n’ai strictement rien à carrer), comme le suggèrent respectivement ses courbes élégantes et sa station particulièrement jolie. Vivement la file d’atte… ah, ça commence par un parc à bœufs… covid oblige. Qu’importe : ça y est, on entre dans le bâtiment, et c’est parti pour en prendre plein les mireeeuuaAAAAAH C’EST AFFREUX !​

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L'habit ne fait pas le moine !

Ouaip, c’est moche. Je crois que la volonté était de reproduire la maison (manoir ? Quartier général?) des personnages de la série, mais le moins qu’on puisse dire c’est que c’est bien raté : entre une topographie mal gérée, des portes de service non dissimulées, des éléments de décor embarrassants et un papier peint qui tombe en lambeaux, c’est typiquement le genre de file d’attente pour laquelle on aurait préféré qu’ils n’essaient même pas de faire quelque chose.

On finit cependant par arriver au quai, après 45 minutes d’attente (c’est LEEEEENT). On nous désigne le rang du milieu : tant pis pour le premier rang. Les harnais sont durs et peu ergonomiques (c’est les mêmes que sur Typhoon…), m’enfin normalement ça ne baffe pas. Dispatch, catapulte courte mais absolument redoutable de puissance (un bon gros coup de pied au derrière), suivie par un top hat pas bien grand mais particulièrement réussi également : l’airtime qui sert de transition entre l’envol vers le ciel et le plongeon vrillé dans la végétation (visuellement très réussi) est excellent. La suite est un dive loop particulièrement vivace qui rase les arbres et les plantes, faisant également belle transition entre la cime et les fougères.​

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Vu qu'Anubis se situe au milieu de la végétation, one voit pas grand chose de lui quand on se balade dans le coin.


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Ce n'est pas pour nous déplaire !


Passé ce début très réussi, c’est la dégringolade : Anubis enchaîne sans grande cohérence des éléments mal exécutés et accompagnés de quelques petites secousses. Dans l’ordre : on a un top hat avec un plat au milieu (on peut connaître les raisons d’une telle stupidité ?), un Jr immelmann cahoteux, les freins, quelques virages longuets entrecoupés d’une bosse sans airtime, et pour finir un heartline roll très réussi qui ravive heureusement notre enthousiasme.

Résultat final ? On en sort quand même plutôt contents. Disons qu’Anubis a un début et une fin suffisamment remarquables pour qu’on oublie un minimum son milieu pas bien glorieux. L’ensemble est un poil tremblotant, mais se déroule sans baffes… Rien à voir en tout cas avec un Typhoon.

Malgré ce tour plaisant, on n’y sera pas revenus : c’est qu’il a un voisin qui lui vole parait-il la vedette…

Mais avant de retourner (encore et encore) vers cette merveille de RTH, il nous reste 2-3 trucs à tester (le temps que le ventre d’AC aille un peu mieux, aussi).

Allez, c’est parti !



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Au passage, on zieute la zone Wickieland, très jolie.

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... et dont le splash battle semblait bien sympa. On ne l'a pas fait : le temps d'attente nous a refroidis.

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On s'est donc rabattus sur ça !


Un flume Mack avec 2 descentes et une grosse dose de théma dino. C’est pas toujours très fini (le T-rex posé comme une fleur sans même camoufler son support en métal, bof bof), c’est assez vieillot mais certains effets sont plutôt jolis (la fumée au sommet du volcan), ce qui fait que c’est pas si mal pour un flume qui date de… ben tiens, ça date de quand d’ailleurs ?





MAIS QUOI ? C’EST NEUF CE TRUC ?



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Il semblerait que le groupe Plopsa avait des réduc' sur les dinos défoncés, on a déjà vu ce zigoto à Holiday Park.


Allez, tant qu’on est dans le vieillot :

LE BOIS DE PLOP​


Un dark-ride en soi plutôt charmant, mais dont l’ambiance merveilleuse est régulièrement sabordée par les portes de service, grandes ouvertes à cause du covid… Du coup, on en a juste retenu l’aspect terriblement désuet.
Dommage ?

Boarf.

Retournons donc faire RTH.


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Et plutôt deux fois qu'une, mon capitaine !


D’autant plus que 19h approche et qu’il est temps de rejoindre Julien et Alicia dans le coin ! Avant de chain rider un peu le monstre, on se pose pour discuter. Après quelques temps, on est tentés par les cocktails qui ont l’air super bons, donc on en commande un…

« Ben nan je suis désolé, mais on n’en fait pluuus…

- Ah, mais pourquoi ?

- On n’a plus les ingrédieeents.

- Ah… soit, dans ce cas on va vous prendre des bières.

- Ah ben nan je suis désolé, mais on en n’a pluuuus…

- Mais si, attendez, y’en a derrière !

- Ah nan, celle là on les vends paaaas.

- Euh… et pourquoi ?

- Ben c’est pour les cocktaaaails. »

De ?… hein ? Et ?… mais…



Boarf.

Retournons donc faire RTH.



A suivre
 
Après un tour ou deux tours, on s’est souvenus avec AC qu’il nous manquait un dernier crédit ! Nos comparses nous y accompagnent très gracieusement, et après QUARANTE-CINQ FOUTUES MINUTES, on teste ce kiddie Vekoma tout ce qu’il y a de plus lamentable.


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Que dire de plus ?


Heureusement, on se console autour d’un bon repas hot-dog parfaitement oubliable, occasion de discutailler joyeusement de choses et d’autres – mais pas mal de coasters quand même hein : on ne se refait pas !

Apothéose de la soirée : une salve de tours de RTH de nuit (projetés vers les étoiles ou leur reflet dans l’eau) accompagnés de Julien et Alicia, jusqu’à l’épuisement le plus total et le plus plein d’hébétude. Absolument sublime.

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Pour ne rien gâcher, tout ce bazar est particulièrement esthétique de nuit.


Lors de cette nocturne, il s’est d’ailleurs passé quelque chose d’assez curieux, presque étrange : le temps d’attente de RTH avait légèrement augmenté, mais il n’y avait plus une seule personne lambda dans le coin… Il n’y avait plus que des coasterfans. Comme si la tombée de la nuit avait réveillé la bande de dégénérés assoiffés d’airtimes que nous sommes, pour nous précipiter vers la lumière produite par RTH qui semblait nous attirer comme un papillon nocturne est attiré par la lune.

Bref, c’était beau, et je ne pouvais imaginer meilleure conclusion à ce séjour en Belgique – qui commençait pourtant pas sous les meilleurs auspices !

M’enfin, tout ça ne nous répond pas à la sempiternelle question : Plopsa, ça vaut quoi ?



BILAN



Allez hop : points forts et points faibles, pour commencer !​


POINTS FORTS

1. L’offre variée d’attractions
Il y a un peu de tout à Plopsaland : un dark ride correct, quelques water rides, quelques flats sympas et des montagnes russes pour tous les âges.


2. Les aménagements
Certaines zones sont un peu vieillottes, mais dans l’ensemble la thématisation est très bien réalisée, et le parc est agréablement boisé.

POINTS FAIBLES

1. Les opérations
Je crois avoir déjà fait le tour, non ? C’est mieux qu’à Holiday Park et Portaventura, mais ça va pas plus loin… bon sang ce que c’est mou !


2. La boustifaille
Très très bof bof.


TOP 5 DES ATTRACTIONS DU PARC

1. RTH (et comment !)

2. Anubis

3. Heidi

4. Le bois de Plop

5. Dino Splash



CONCLUSION​

Vous constaterez qu’il n’y a pas grand-chose dans les points forts ni dans les points faibles : c’est que relativement à son ampleur, Plopsa est un parc assez moyen. Globalement au niveau des attractions et aménagements la qualité est là : c’est propre, varié et certains investissements (genre le dernier en date) sont particulièrement réjouissants. La bouffe est pas terrible, mais ça c’est un problème facilement contournable (pique-nique!), ce qui n’est pas le cas pour les opérations catastrophiques du parc… C’est là le vrai point noir de Plopsa.

Néanmoins, même en pleine journée d’été, on y a passé une journée agréable et plutôt tranquille. Est-ce que ce constat a été conditionné par le fait que RTH n’a jamais dépassé les 20mn ? Fort probable…



Eh, on ne se refait pas !




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LE BILAN FINAL



Comment ça, « final » ? Tu veux dire que c’est la fin ? C’est fini ? Fini fini ? Fini fini fini ?Terminé ? Plus de parcs à décrire ? Plus de grosse tuerie à détailler ? Tu as ABOUTI ton récit, narrateur ?

Ben ouais, il semblerait… Comme quoi, tout arrive !

Mais recentrons-nous : sur quoi se quitter ? Je vous propose d’y aller comme d’habitude : points forts et points faibles, pour commen… ah ben non, ça marche pas. A moins que vous ne vouliez lister les points forts et points faible de ce TR ? Bon, laissons ça aux commentaires qui suivront et passons directement à une pelletée de tops...

TOP 5 des bonnes surprise


1. RTH
Est-il besoin d’en ajouter à nouveau ? On avait déjà des attentes élevées, il les a explosées !

2. Der Vligende Hollander
Alors lui pour le coup, on n’en attendait rien du tout. La surprise n’en a été que plus plaisante !

3. Le mode backwards de Fury
Idem. On est allés tester le mode backwards un peu à reculons (haha), ben ce fut une belle claque !

4. Rookburgh
Bon, j’exagère un peu, dans la mesure ou c’était pas vraiment une surprise… On était presque sûrs que ça allait être extraordinaire. Mais c’est dans cette subtile incertitude du « presque » que la sidération s’est engouffrée et s’est sans cesse renouvelée (découverte de la zone, puis de FLY, puis du resto…), ce qui nous a vraiment, mais alors VRAIMENT laissés ahuris.

5. Le premier rang de Taron
Il s’en prend tellement plein la gueule à coup de « contre-hype », ce pauvre Taron, que je lui a fait l’affront de le croire ramolli. Heureusement, je me suis bien trompé !

Top 5 des grands-huit (qu’on a découverts : Taron ne compte pas !)


1. RTH
Mention « pales d’hélicoptère »

2. Untamed
Mention « c’est dans les vieux pots... »

3. FLY
Mention « dîner-spectacle »

4. Fenix
Mention « voile gris »

5. Fury
« tiordne’l à » noitneM


FLOP 5 des trucs nuls, mais nuuuuuls


1. Typhoon
Mention « Olaf Grossebaf au pays des claques »

2. Condor
Mention « j’échappe à la première place grâce aux vestes Vekoma »

3. Carnival Festival
Mention « J’aspire ton âme »

4. La zone Exotic de WH
Mention « explosion de rétine »

5. Crazy Bats
Mention « the dark (k)night »


TOP 3 des trucs décevants


1. Goliath
Mention « Tu veux un EGF ? Voilà un Silver Star ! »

2. Troy
Mention « ben ça vibre, que voulez-vous ? »

3. L’eau
Mention « grosse connasse »



Et enfiiiiin, pour terminer sur une note positive :


TOP 5 de RTH, qui est tellement bien qu’il occupe tout seul un classement juste pour lui


1. RTH (qui d’autre?)

2. RTH (logique !)

3. RTH (soit.)

4. RTH (comment ça, « 4ème »?)

5. RTH (QUOI ? 5ème ? Même pas sur le podium ? Quelle honte ! Je me désabonne.)





CONCLUSION


Ouille ouille ouille, mais voilà venue l’étape finale ! Le terminus ! L’aboutissement ! Le moment où tout est dénoué, où un sens profond, une vérité surhumaine, un dogme axiomatique est tiré de ces péripéties !

Alors, narrateur ? Ce sens ? Cette vérité ? Ce dogme ? Quel est-il ?

Dis-nous !




« Ben bordel, cette fois on en a fait des tueries. »


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A la revoyure !
 
Dernière édition:
vous êtes vraiment narvalos certains de faire "45" minutes de queue pour un kiddie Vekoma sans intérêt, tout ça pour avoir "le crédit" (déjà c'est une expression de merde vous m'excuserez), c'est le truc que je ne comprends pas chez les coasters fans.
Moi je suis passé devant à Plopsa, j'ai regardé le truc tourner, j'ai vu 15mn de queue, j'ai rebroussé chemin et je suis allé faire du splash battle, tellement plus amusant.
 
vous êtes vraiment narvalos certains de faire "45" minutes de queue pour un kiddie Vekoma sans intérêt, tout ça pour avoir "le crédit" (déjà c'est une expression de merde vous m'excuserez), c'est le truc que je ne comprends pas chez les coasters fans.
Moi je suis passé devant à Plopsa, j'ai regardé le truc tourner, j'ai vu 15mn de queue, j'ai rebroussé chemin et je suis allé faire du splash battle, tellement plus amusant.
Chacun a sa manière de consommer les parcs, y a pas de bonnes ou de mauvaises manières de faire. Certains vont aimer passer par chaque attraction sans rien louper tandis que d'autres vont se concentrer sur d'autres choses, comme un splash battle pour toi par ex. Pour "le crédit" c'est de la "collection", le philatéliste qui est passionné par ça qui veut la plus belle collection aura le timbre le plus élitiste mais aussi le plus nul à chier dans sa collection. C'est pareil pour plein de domaines !
J'ai pour ma part attendu 1H pour ce Junior Vekoma pourri mais ca m'a pas empêcher de passer une bonne journée malgré une journée chargée dans le parc.

En attendant très bon TR, j'ai adoré te lire. 🙂