Kalistos a dit:
Tu es fou, ça fait plaisir à lire
Busch gardens a aussi été un gros coup de cœur pour moi et mon copain contrairement à Animal Kingdom dans lequel je ne retournerai jamais (sauf coaster)
En revanche Magic Kingdom a été une super expérience.
La raison n'a rien de magique évidemment, c'est les temps d'attente qui font qu'on prend plus de plaisir ou non. Magic Kingdom est bien géré si bien qu'on a jamais attendu trop longtemps, contrairement à Animal Kingdom qui est un grand n'importe quoi avec presque deux fois moins de visiteurs
Haha.
Dommage que ta visite à Animal Kingdom se soit si mal passée, tu as dû vraiment tomber sur une journée bondée... Qu’est ce qui était si mal géré ? Lors de ma visite appart les attractions Avatar tout était faisable sans attente ou presque entre les FP facilement obtensibles et la SR d’EE.
gaga_lefou a dit:
C'est très bien écrit et très agréable à lire ! Les temps d'attente étaient fou en cette saison à BGT
Mais tu es aussi fou en plein, les journées de malade ! Bon tu te dis que tu n'y retourneras pas tous les jours mais ça fait une sacrée journée, il me semble n'avoir jamais rien vu de tel ici.
Bravo !
Merci beaucoup !
Peut-être c’était aussi l’attrait du « Food and Wine Festival » à BGT !
En tout cas oui la fatigue est au rendez-vous mais ça constitue vraiment des souvenirs marquants !
On enchaîne avec la partie Californienne qui arrive un peu tardivement du fait d’une première session de partiels...
JOUR 8 : SIX FLAGS MAGIC MOUNTAIN
Arrivé vers 3h30 à l’aéroport j’aurais bien le temps d’en profiter, le temps de goûter les spécialités des Fast Food internes à l’aéroport au petit déjeuner.
Il n’y aura pas de tracas de retard au moins. L’embarquement se fera comme sur des roulettes cette fois-ci et c’est parti pour une longue traversée des U.S. de 5h30 avec Delta, autant dire que le vol était vraiment top niveau confort et divertissement et ce, même en Basic Economy. Et surtout il était à l’heure.
Un peu d’émotion en débarquant à l’aéroport de Los Angeles ville la plus symbolique du rêve Américain à mon sens dans un mélange de joie et de fatigue. Par contre, certes il n’est que 10h mais qu’il fait gris et frais (une quinzaine de degrés)
! Qui a dit qu’à LA il faisait toujours beau et chaud ? C’est assez étrange en tout cas de passer de l’humide climat Floridien au climat Californien plus sec. L’aéroport de LAX est assez immense d’ailleurs (4ème mondial) donc je prendrai pas mal de temps à en sortir au bon terminal (au niveau des arrêts de bus). De là je ferai un peu n’importe quoi puisque je prendrai une navette en direction de la ligne verte du métro qui parcourt toute la banlieue. Il me fallut ensuite rejoindre la ligne bleue à mi-parcours pour seulement atteindre le centre-ville et la « Red Line ». Bref, belle perte de temps surtout que c’est assez craignos et vide de peuple donc avec la valise je vous raconte pas.
De plus les trajets sont interminables tellement la ville est étendue et le réseau de métro n’est pas dense, et ça ne donne pas vraiment une première bonne impression de LA puisque l’on passe dans un peu tout et n’importe quoi. La solution c’est donc de prendre les navettes « FlyWay » qui rejoignent directement le Centre-Ville et Union Station station terminale de la « Red Line » moyennant 7€. Initialement j’aurais dû prendre un Uber pour rejoindre directement SFMM mais étant donné l’accumulation de frais j’ai décidé d’être économe (
) d’où le changement de plan et le transfert depuis l’aéroport un peu hasardeux.
Une fois rejointe cette fameuse Red Line, qui ressemble bien plus à ce qui se fait à Paris, direction la station North Hollywood, point le plus proche de SFMM, en arpentant les souterrains de la fameuse « colline de Houx ». En sortant la paysage ne fait toujours pas rêver et je me dirigerai vers les arrêts des bus censés menés vers Santa Clarita. Sauf que le manque d’informations et de clarté et l’heure passant auront eu raison de moi, la seule information que j’obtientrai auprès d’officiers est qu’un passe toutes les 45 minutes mais impossible de savoir l’heure exacte... Bref, je commanderai un UberPool espérant à un moment arriver au parc pour 25$.
Direction donc SFMM à travers la banlieue nord de LA (le Uber déposant au passage un autre client, principe des Pool), l’excitation d’arriver à la Thrill Capital des Coasters de l’Ouest montant à grande vitesse. Avant tout, passage à mon Best Western juste en face pour déposer ma valise pour la journée, enfin le Six Flags Day peut réellement commencer ! Enfin il y a déjà une petite demi-heure de marche puisqu’il faut tout contourner pour accéder au parc depuis l’hôtel (et il n’y pas de chemin bien défini on marche un peu au milieu des cailloux, un peu au milieu de la route et des voitures :roll:). En tout cas les déboires sont vite oubliés quand on voit ça
:
Peu de monde à l’entrée (bon il est 13h30 hein
), la dame au guichet me remettra mon Season Pass matérialisé, l’excitiation est encore plus à son comble à l’entrée dans le parc avec un magnifique B&M qui surplombe l’entrée et la place des fontaines (
) :
Bon on est à Six Flags donc pas le temps de
niaiser manger, la première question qui se pose est « où ai-je envie d’aller » (parmi cette panoplie de Coasters) :
Y’a du choix
The Greatest Coasters ever Built ? On va voir ça !
Les rails de Revolution transparaissent dans le paysage forestier mais malheureusement aucun de ses trains ne circulera durant les deux jours, heureusement ce qui se passe au dessus est tellement wow.
Ce sera donc le plus réputé capricieux à l’honneur, et pas un des moins bons d’ailleurs (enfin relativement à SFMM où tout semble globalement bien marcher ici
), j’ai nommé X2 !
X2 se trouve un peu à l’écart puisqu’il faut traverser un pont pour atteindre la bête avec une superbe vue sur Tatsu et le parc d’une part
et une superbe vue sur Viper d’autre part.
Je pénétrerai donc la file classique (après un petit détour malencontreux dans la file Flash Pass :roll:) et une petite demi-heure d’attente sera nécessaire pour rejoindre le quai en ce dimanche, mais bon le jeu en vaut la chandelle et l’on peut admirer les trains franchissant le Wave Turn.
Après un passage par la case « casiers » moyennant finance mais juste essentielle à mon sens ici, on choisit sa place, ce sera le premier rang intérieur gauche pour commencer (autrement le rang à l’avant du train quand il parcourt le layout, c’est compliqué avec ces 4D
) et histoire d’avoir une bonne première impression.
J’accroche beaucoup aux trains avec les harnais vestes qui compriment mais pas trop la cage thoracique et qui laissent au final une belle sensation de liberté (et de ne pas être bien attaché
). C’est à la limite ça qu’il nous faut sur les Wings messieurs B&M !
« Is everybody in ? Ceremony is about to begin », ce chuchotement de la petite voix
résonnera dans ma tête toute la fin du séjour. Après un demi-tour légèrement inclinés vers l’arrière sur un air de « It had to be you » (Franck Sinatra), la musique est brouillée (provenant d’une radio cassée) et devient grinçante mais entraînante au son de Metallica (Enter Sandman) d’une voie sarcastique « Can you feel it ? » ; « What was that ». Le train grimpe le lift suffisamment lentement pour bien nous laisser apprécier la vue sur le parc avec le positionnement des sièges vers l’arrière. Une fois en haut, le train se dégage dans la chaîne lors d’une pré-drop puis vient la First Drop, les sièges s’inclinent vers le sol sur un air de « Going Down » et wow, quel élément ! C’est juste le truc le plus flippant sans doute jamais créé sur un Coaster, le sentiment d’irrationalité et d’insécurité est juste à son apogée à la plongée des nacelles vers le sol, le retournement de la nacelle en bas est juste incensé et ultra-intense, bref ciao les petites First Drop quasi-verticales d’EGF, Shambhala ou Sheikra (
), là c’est une autre dimension ! Le Raven Turn qui suit permettant de passer en mode Inverted est majestueux et plus aérien, permettant de reprendre de la hauteur. Le Camelback inversé qui suit nous fait faire un genre de salto hyper désorientant vers un mode Inverted incliné vers l’arrière et le virage en sortie permet de reprendre son souffle. L’expérience est d’ailleurs assez difficile tant on se retrouve dans toutes les positions possibles et imaginables et tout se fait à vitesse contrôlée : le gros train semble avancer de manière pépère et pourtant tout est déjà hyper chargé en G’s. Le Fly-To-Lie qui suit est juste jouissif avec sa forme de Zero-G-Roll même si paradoxalement assez inconfortable puisqu’on se retrouve dans une position durant quelques instants avec une sensation complètement inhabituelle, étrangère à n’importe quel Coaster classique : on est à Zero G mais notre corps est parallèle par rapport au sol au sommet, le rail fait l’inversion dans la redescente comme le ferait un Flying Coaster mais pas les sièges, bref c’est presqu’indescriptible et vraiment unique comme sensation. Le layout s’achève par un Raven Turn pris par le haut durant lequel on a jamais la tête en bas, très intense car peu ample par rapport aux autres éléments, le rail est alors de nouveau en mode Inverted et effectue un ultime retournement pour revenir en mode Sit-Down qui remet particulièrement les idées en place (en te tapant la tête éventuellement
). Wow ! Quelle claque mais surtout quelle maitrise et quelle originalité ! Lors de ce premier tour je n’étais pas (encore) abasourdi mais c’est vraiment une machine à part, inclassable, incroyablement sensationnelle et dont la palette de sensations est hyper variée. Et niveau confort aux rangs intérieurs c’est quasi-parfait, le seul soucis est les jambes qui tapent lors des redressements de sièges ou lorsqu’il se « stabilise », voilà un conseil tout simple donc pour éviter quelconque bleu au genou ou douleur au mollet : « Cross your legs ! »
, ça passe tout seul. Vous vous douterez que vu l’intensité de la bête on l’enchainera pas 10 fois d’affilée. X2 a sa place directement dans mon Top10 voir Top5 directement à ce moment là et hâte de tester les modèles chinois et japonais (si meilleurs niveau confort). Et coup de cœur pour l’ambiance sonore !
Après toutes ces émotions, la fatigue et la faim commençant sérieusement à se faire sentir, je partis à la recherche d’un point de restauration (sans grand étonnement pas énormément de choix et de variété) et tomberai sur le restaurant Sports Bar en face de Full Throttle vanté par T’n’p. Grand bien m’a pris de quitter le restaurant car l’attente était trop grande puisque problème majeur : ma CB était complètement bloquée... Je m’en étais plus ou moins rendu compte le matin à Orlando puisqu’elle n’était pas passée directement au moment de payer mais la serveuse avait réussi à la forcer en rentrer le code directement mais là pas moyen d’acheter ne serait-ce qu’une bouteille d’eau (alors qu’il y avait largement les fonds requis). Après de multiples interrogations et à nouveau l’éventualité d’écourter mon séjour si elle ne remarchait pas, la solution était toute trouvée : boire de l’eau aux petites fontaines près des toilettes en attendant et commander Uber Eats le soir à l’hôtel (après réflexion j’aurais pu me faire livrer directement au parc) avec une autre carte (celle de mes parents en l’occurrence). ^^ Heureusement que la chaleur n’était pas au rendez-vous et finalement avec Internet et un bon smartphone on s’en sort toujours ! Mais cette nouvelle contrariété a pas mal terni le reste de la journée puisque tenir debout 17 heures sans manger en enchaînant des rides devient vite épuisant ! Mais bon on est à SFMM et c’est quand même le comble de ne pas profiter ! Après une bonne heure écoulée et de multiples discussions avec ma mère au téléphone pour tenter de régler et comprendre le problème, le temps de reprendre les Rides était venu. Direction donc TC puisqu’il s’agit quand même du truc à ne pas rater dans le parc (avec X2) et accessoirement de mon premier RMC !
Le bougre est difficilement photographiable depuis l’intérieur du parc, peu visible.
Quinze minutes d’attente sont annoncées donc autant dire que pour un RMC, c’est le pied ! Avant d’embarquer pleins de questions fuseront dans ma tête : « Vais-je adhérer à ce constructeur adulé depuis quelques années, ou en être déçu ? » ; « Est-ce surcoté ? »... Ici malheureusement pas de casiers fermés, les « Loose Article » sont interdits et les bananes sont proscrites donc dans la précipitation je laisserai mes affaires dans les casiers ouverts sur le côté (avec un portable cher à l’intérieur), ainsi mon esprit durant ce premier tour sera surtout préoccupé par ce point et n’apprécierai pas TC à sa juste valeur directement (bon ce sera chose faite au second tour
). Je me placerai au dernier rang (meilleure place à mon sens pour mes deux RMC au compteur), avec en première impression sur les trains : confortables puisque l’assise et la barre sont relativement dûres mais suffisamment molles pour être agréables mais on retrouve l’étroitesse visiblement symptomatique des Coasters à Ejector (EGF et Goliath sont ici désignés) ! En tout cas appart mis à lors de l’installation dans le train (je me cognerai les genoux au moins dix fois lors de mes nombreux tours ne serait-ce que pour traverser le train et déposer mon sac
), cela n’entache en rien l’expérience On-Ride !
Le layout débute par la série de mini-bosses très slalom de ski inclinées dans un sens puis dans l’autre sans airtime notable mais très fun. Le lift est lent et plus encore si les trains ont décidé de s’attendre (pas pour ce premier tour). La First Drop ne fait que 39 mètres de haut mais arrache comme c’est pas permis tellement la cassure au sommet est marquée, on se sent vite obligés de baisser nos mains levées pour se tenir tellement l’airtime voudrait nous éjecter du train et elle surpasse un bon nombres de Drop bien plus hautes, biensûr c’est moins long qu’un Shambhala ou un EGF mais sa brusquerie compense largement ce défaut. Le Bunny Hop qui suit envoie un airtime aussi court que puissant. Le Camelback qui suit envoie sans doute l’Ejector le plus puissant qu’il m’ait été donné de rencontrer, tous les Riders lâchent un Wow tellement arrache, c’est détonnant !
À partir de là, TC est un concentré de fun, de nervosité et d’interactions, tous les éléments envoient au moins un petit Bump rendant les Happy Riders hilares du début à la fin, le High Five Bank est tellement serré et pris rapidement qu’on se demande comment le train arrive à le négocier et envoie sa dose de G’s ! La redescente qui suit est pleine d’airtime, un Bunny Hop plus tard dans la veine du premier et c’est l’heure du Camelback entremêlé au Top Gun Stall du côté vert, la vision du rail au dessus de nous est juste désopilante, de même pour le Zero G Roll pris à pleine balle au dessus du rail vert qui écrase les ZGR pris lentement chez B&M. Le côté bleu s’achève par un Double Up plein d’airtime et un Outward Banked Floater très flottant comme son nom l’indique. Rien qu’en prenant le côté bleu on aurait déjà un des Coasters les plus aboutis au monde à mon sens mais le côté vert nous laisse l’occasion de revivre ces secondes de bonheur de nouveau à quelques exceptions près : bizarrement le côté vert m’a paru légèrement moins intense que le côté bleu mais certains element different, l’entrée et la sortie du High Five se font dans le sens opposé au sommet donc encore plus désorientant et paraissant difficile à négocier, la redescente après le High Five Bank se fait en Double Down et le Zero G Roll ici est remplacé par un Top Gun Stall (entrée et sortie dans le même sens) vraiment lourd, dans le Top des Inversions à ce jour !
Première impression sur TC : C’est vraiment du RMC à l’état brut sans fioriture, le layout est une succession d’éléments exceptionnels dans leur catégorie bien disposés et la plupart sont surpuissants et arrachent des
dents cuisses. Et le très appréciable crissement des roues qui tapent les rails lors des changements de direction ou des « rebonds » dépeignent parfaitement sa nervosité. Certains trouveront que le second lift casse le rythme, à mon sens pas du tout puisque les côtés verts et bleus sont quasiment identiques, c’est donc plutôt deux fois le même layout mis bout à bout qu’un long layout coupé par un lift.
Je me garderai un peu le suspens du First Row (et de l’aspect Dueling) et irai tester les Coasters alentours, en commençant par le mythique Goliath qui surplombe plutôt harmonieusement TC :
Le géant un temps détenteur du record de hauteur eût ses heures de gloire par le passé mais semble maintenant délaissé par le public au profit des nouvelles stars du parc n’affichant pas d’attente. Direction le dernier rang pour cet ultime tour (un seul m’a suffit). La lenteur du lift annonce la couleur : la Drop deux fois plus haute que TC est d’une fadesse rare tellement le train ralentit au sommet et l’inclinaison est faiblarde. La première partie relève en fait plus de la balade avec un grand virage relevé dont l’intérêt se limite à faire demi-tour et un Camelback avec un bon Floating mais je suis pas très Floating.
La deuxième partie est entamée après un gros coup de freins sur les MDB (décidément) et là c’est du un peu du grand n’importe quoi, autant l’intensité était quasiment absente en première partie autant elle n’est plus du tout contrôlée en deuxième partie plus twisty basée sur un enchaînement de virages ! Finalement on comprend pourquoi ils ont fait perdre toute sa vitesse au train puisque c’est déjà horrible là !
La spirale
de la mort est sans doute un des passages le plus intenses tous Coasters confondus tellement elle est interminable, ma vision subit un quasi voile gris tout du long (la fatigue a été sans doute pour quelque chose aussi) ! Autant certains Rides ont des pics d’intensité tels que Monster, Montu ou X2 mais ceux-ci durent le temps de quelques secondes, le temps d’une inversion (ou d’une spirale plus resserrée), autant sur Goliath c’est vraiment la longueur qui fait son effet. Puis viennent les freins : Au final mon avis est mitigé à l’égard de Goliath, en soit on a un Coaster pas mauvais, hyper confortable et doux pour son âge et avec une spirale qui tue (suis du côté de ceux qui adhèrent) mais le sentiment de mauvais dosage prend le dessus à mon sens avec une première partie anecdotique presqu’ennuyeuse et la sur-intensité en deuxième partie. En clair c’est un peu dépassé par rapport à un Megacoaster B&M mieux dosé de bout en bout.
Les crédits sont en nombre à SFMM donc pas de temps à perdre ils doivent être enchaînés, on continue donc avec le second Ride de Screampunk District, le mal-aimé tant des visiteurs que des Coasterfans, le principal responsable de la réputation des Coasters qui sont posés sur un parking chez Six Flags : Scream !
Pas d’exception aujourd’hui le Floorless réputé toujours vide l’est bien malgré l’affluence relative. Le train en gare étant déjà prêt à partir un train sera à attendre pour monter au dernier rang. Mon seul point de comparaison à ce moment-là était Kraken et en y repensant mon avis était peut-être un peu rude à l’égard de Scream : c’est pas si mal ! La première partie est même très bien, la Drop tire bien et l’enchaînement Loop-ZGR-CR est trop classique mais passe bien en Last Row en tout cas. La deuxième partie plus resserrée c’est moins ça, les Interlocking Corkscrews baffent un poil et les virages tapent un peu, le layout est bien moins fluide que Kumba qui a 10 ans de moins (1993/2003) ! Mais globalement ça passe toujours grâce au confort relatif à B&M (au niveau des trains), non le seul problème c’est que c’est vraiment la quintessence du Layout de série de B&M, c’est l’équivalent Floorless des modèles Batman/Raptor sans originalité ou élément qui sorte du lot. La preuve en est qu’un parking sans une once de procès suffit pour le poser.
Difficile d’avoir un truc sur la photo si quand il y en a un on est dedans
Après la découverte de TC en First Row toujours aussi bon hormis la Drop évidemment bien moins bien éjectante donc on le préfèrera ah dernier rang, on continue dans le modèle de série avec Batman situé à deux pas dans la zone DC Super Heroe World :
Le chevalier noir est aussi délaissé que Scream, coincé derrière Green Lantern d’ailleurs SBNO (j’eus ouïe dire que le parc voudrait s’en débarrasser).
Un peu dégoûté de ne pas pouvoir tester cette étrangeté.
La tentative de thématisation de la gare et de la file est notable même si c’est très béton/grillage, ça colle au thème. L’embarquement au dernier rang après un train d’attente sera dans l’optique de ressentir l’intensité si caractéristique de mon premier modèle de Batman.
La vue durant le lift est étonnante avec le désert future zone d’habitation à droite et Riddler à gauche. La drop est trop petite pour quelconque gros chatouillement mais se défend bien, le Loop passe bien, le ZGR aussi, puissamment sans être désagréable puis vient le second Loop plus puissant et on passe en mode Monster : la spirale montante t’enfonce les fesses dans le siège comme rarement en troublant un brin la vision, les Corsckrews sont versatiles avec leur snap B&M caractéristique et dernière dose d’intensité dans le virage avant les freins. Bilan pour Batman : on adhére, en terme de layout pur Batman est supérieur à un Black Mamba à mon sens dont les spirales ne servent pas à grand chose (pour rester dans les petits Inverted et pas forcément en terme d’expérience globale), avec une partie plutôt aérienne d’abord et ras-du-sol ensuite. En clair, en terme de layouts compacts, inutile de rappeler que Batman est à mille lieux d’un SLC.
Pas besoin de monter dans Batman pour constater son intensité, le nombre de personnes mal en point et de galettes à la sortie en dit long.
Next Super Hero : Riddler.
L’Homme-Mystère prend sa vengeance à travers un Stand-Up plus populaire que ses deux compères du même constructeur du coin. Arborant fièrement sa nouvelle peinture vert/jaune (ça marche toujours), Riddler sera mon premier Stand-Up et donne envie étant considéré comme l’un des meilleurs de ce genre tant décrié, l’intriguante position devenant rapidement une fausse bonne idée avec les harnais. Le débit est aussi problématique pusiqu’un train était alors en cours de séchage (comprenez qu’une galette avait tapissé l’un des sièges peu de temps avant, a-t-on là un Ride intense comme Batman ? Les B&M ne réussissent-ils pas aux Californiens ?) et les opés prenaient un temps fou à remplir le second en fonctionnement entre le réglage du siège et autres espiègleries (entre ceux qui finissent assis, sur les cacahuètes ou debout avec un espace avec le « siège »). Une petite demi-heure sera alors nécessaire pour tâter la bête, malgré le peu de gens à faire passer, avec un premier aperçu de la position durant le lift (bon pour le moment ça baffe pas
). Le train s’élance sur le layout, pas mal du tout soit dit en passant et plein de variété sans être calqué sur les autres modèles. Les inversions, d’abord un Loop et deux Dive Loop (
) sont très amples donc pas de baffe à déplorer, belle surprise que l’Inclined Loop avec pas mal de G’s et notre corps subit une forme de tétanie contrôlée assez jouissive avec l’intensité dans les creux. La séquence suivant les MDB est tout aussi plaisante avec deux Corkscrews assez amples pour ne pas baffer entrecoupés par une succession de virages assez larges pour ne pas taper et un mini-Stengel Dive passant tout aussi bien. Verdict : B&M a su par le passé se démarquer avec Riddler (et sans doute d’autres modèles du genre) en proposant un layout très puissant dans une position inédite, pas du tout inconfortable ici et dénotant des monotones Looping Coasters classiques (2 Dive Loop dans un même layout ne se refusent
pas), belle surprise donc (que je ne prendrai malheureusement pas le temps de refaire
). Sinon prenez en compte cette description pour quelqu’un d’1 mètre 80 ou plus, apparemment en dessous ça passe pas.
Le prochain Coaster que l’on croise dans l’arrière du parc en provenance de DC Super Heroe World est Gold Rusher, un vieux Mine Train Arrow mais n’ayant pas de photo, pas de description.
Présent depuis l’ouverture du parc en 1971 (le seul avec le Kiddie Magic Flyer), ce « Terrain-Coaster » mérite quand même quelques lignes : semblant avoir être construit avec des cintres avec des virages dessinés à la craie, on prend quand même plaisir au dernier rang à se cramponner à la Lap Bar (et à se taper le cul) à constater le progrès (wow !) réalisé depuis les années 70. Malheureusement Magic Mountain semble attaché à ses vieilleries contrairement à Great Adventure (voir Viper
), on est capitale mondiale du Coaster ou on l’est pas !
Next Coaster à raser (et lui ce n’est pas une viellierie puisqu’il date de 2009) : Apocalypse The Ride (le nom en dit long).
La file d’attente est apocalyptique aussi avec sa délimitation foireuse mais la volonté de thématisation Six Flags est là, avec même une petite boutique de souvenir à la sortie et le merchandising qui va avec, c’est presque mignon. Bon les foules ne s’y trompent pas étant encore plus vide que Scream, Apocalypse est considéré comme l’un de ses moins exemplaires du genre et on comprend vite pourquoi : on retrouve la patte du Constructeur avec un layout tortueux avec des vibrations comme ils savent s’y bien les faire ! GCI me fera à nouveau presque regretter mon embarquement au dernier rang tant on se demande la manière dont ils réussissent à construire des layouts bipolaires avec un confort de façade en station confortablement installés dans les trains Millenium Flyers (malgré qu’ils aient tendance à se resserrer en gare). Véritable énigme pour ma part de comprendre comment ils ont pu à la fois à pondre les excellents Troy ou Joris en De Draak et les épouvantables Wodan dans ses mauvais jours, Apocalypse et éventuellement White Lightning alors qu’ils font sensiblement la même hauteur (appart le clone d’Heidi passable car pas très haut). En clair GCI aux USA c’est pas trop ça (des deux testés).
S’enchaînera en cette fin d’après-midi un tour de Viper, le vieil Arrow au fil de cet enchaînement de +1. Pas de photo... Bon si, on notera qu’on peut y accéder par la sortie sans se faire remarquer tant il est vide, ce que je ferai sans m’en rendre compte en admirant un énième nettoyage (ou camouflage sous litière
) de galette par une opé. Viper retournerait l’estomac de ses passagers mais sans doute pas à cause de l’intensité étant très ample. Ainsi, outre la vue sur X2, la première partie avec les fameux loopings de 20 mètres de diamètre à 30 mètres du sol passe plutôt bien même aux rangs arrière. Ça se gâte un peu après les MDB avec un essai pas transformé de Batwing et un Double Corsckrew toujours tabous chez Arrow et ses successeurs.
Étrange quand même que le même sort que Great American Scream Machine ne lui soit pas encore réservé.
Tatsuhuhu (ceux l’ayant testé comprendront le « huhu »
), le Flying qui fait tant rêver, me fait de l’œil depuis mon arrivée au parc mais sa popularité repoussera à chaque fois le moment d’être pris dans les serres du dragon chinois.
Le soleil tombant au loin, une bonne trentaine de minutes sera encore nécessaire pour accéder à l’embarquement, sachant que la file est dans un premier au pied du lift puis les opés laissent passer les Guests par groupe pour accéder à la station en hauteur. Les attentes quant à Tatsu étaient énormes pour moi s’apparentant à un chef d’oeuvre de B&M construit à flanc de colline, direction donc le dernier rang histoire de ressentir de nouveau les effets du Pretzel Loop après Manta.
Les premiers cris des Happy Riders se font entendre quand les sièges s’inclinent en mode Flying. Le train grimpe le lift (c’est le cas de dire) duquel la vue est saissisante, on monte très haut (à 51 mètres). Le train ne descend que 33 mètres la Drop étant dans la veine de Manta mais la suite est complètement inversée : alors que Manta nous plonge directement dans un Pretzel Loop suivie d’un layout aérien Tatsu débute directement par la partie planante. Du coup c’est bizarre à dire mais ce qui suit le Pretzel Loop de Manta peut être considéré comme du repos après avoir subi l’intensité. Tatsu sort quant à lui le véritable waouh-effect et devient un véritable rêve éveillé quand on flâne en mode Superman au dessus des allées du parc et de la colline en surplomblant les Rides disséminés au sol, on voit au loin Riddler’s Revenge, le coucher de soleil.. (moment iconique)
Parfois a lieu un retournement, on voit le ciel, on voit le sol quelques secondes plus tard.. Toute cette partie aérienne et apothéotique de Tatsu est assez magique. Mais tout rêve a une fin et ici le mini Stengel Dive nous réveille et nous mène vers le Pretzel Loop décevant pour ma part : on m’avait vendu un truc insurmontable en terme d’intensité, au final il est tellement gigantesque qu’il passe tout seul à côté de celui de Manta. Le layout s’achève par une spirale au dessus de la fontaine et c’est bien là le problème de Tatsu : le layout manque de parties au ras du sol histoire qu’on se rende compte un peu de la vitesse. L’Heartline Roll nous ramène à la réalité puis viennent les freins. Verdict : Un peu déçu par Tatsu, bien qu’un chef d’œuvre visuel et de sensations de vol, Manta est plus complet à mon sens avec une partie aérienne et une partie au ras du sol bien distincte. En terme de sensations, Tatsu se classe dans mon Top20 sans atteindre les sommets mais en termes de panoramas iconiques visibles depuis un Ride et de bonheur pur produit il est clairement #1 avant Shambhala et Helix. Quelques photos parce qu’il est juste beau (le color-scheme des rails est à tomber
) :
La colline est aussi le théâtre notamment d’un Flume Ride, Jet Stream non testé car apparemment oubliable et d’un Suspended Arrow (encore de l’inédit pour mon CC) dont l’entrée est particulièrement bien cachée coincée sur les sommets entre Tatsu d’une part et Full Throttle/Superman d’autre part.
Arrow a su visiblement faire de bonnes choses (en dépit d’un bon paquet de mauvaises
) puisque ce Suspended est tout ce qu’il y a de plus agréable au dernier rang. Serpentant au gré de la colline désertique et oscillant suffisamment pour que les balancements soient bien sentis, peu de souvenirs me reviennent du layout à vrai dire, mis à part qu’il débute par un lift, termine par un lift et qu’il paraît presque court profitant principalement de la pente naturelle. Les Suspended sous-côtés on y croirait presque.
La fin de cette belle soirée approche, malgré le début de journée difficile, tous les Rides presqu’un par un avec en tête Tatsu réussirent à me faire quasiment totalement oublier à ma faim.
Il était 19h30, la plupart des crédits ouverts étaient alors à mon compteur hormis les kiddies dans une zone dédiée (les quatre étant parqués au même endroit), la nuit tombant, il me fallait finir la beauté par un des deux Major Rides restants aux débits merdiques : Superman dont une seule voie est ouverte (the Left) ou Full Throttle ? L’entrée de Superman étant la plus proche et avec l’espoir d’obtenir le crédit de l’autre voie le lendemain, va pour Superman !
Je ferai évidemment l’erreur de me placer dans la file qui mène au seul des quatres rangs ne disposant que de deux places pour me retrouver au dernier rang là où on voit le moins bien une bonne demi-heure plus tard.
Le concept d’être envoyés puis de s’échapper de Krypton est plaisant à mon sens et la mise en scène est sympa puisqu’on se retrouve « isolés » dans la gare (portes qui s’ouvrent et se ferment à chaque passage), la pression est à son comble.
L’accélération en marche arrière est pas du tout débile à mon avis, sa douce brutalité est largement comblée par sa durée, on se retrouve figés à 160 km/h en marche arrière pendant quelques secondes ce qui n’est pas banal. Notre ligne d’horizon s’étend au fur et à mesure que le train grimpe (même s’il ne grimpe pas jusqu’en haut) et la vue en hauteur est à nouveau iconique comme un souvenir impérissable surtout à la nuit tombant. La chute en marche avant est peu sensationnelle et oubliable et le retour en gare le long de la rampe d’accélération est longuet à vitesse moindre mais les 15 premières secondes valent vraiment le coup d’être avec vécues ! Comme Tatsu, Superman a un fort impact visuel.
Voilà pour ce loooong chapitre consacré à cette première journée à Magic Mountain assez forte en émotions qui porte bien son noms tellement le trio X2-TC-Tatsu ont été magiques à leur manière. Je fus plein de nostalgie en quittant le parc tellement profiter de ces Rides de nuit un peu plus longtemps aurait été un doux rêve, mais la journée du lendemain ne s’annonçait que meilleure après une vraie nuit de sommeil.
Je rentrerai à l’hôtel avec le stress (après avoir un peu admiré X2) en espérant que ma carte fonctionne pour régler les taxes de séjour... Elle fonctionnera au final (je pense que j’aurais passé la nuit dehors sinon), commanderai Uber Eats comme prévu, me rassasierai tranquillement et dormirai sur mes deux oreilles des souvenirs plein la tête.