Meeting à Walygator - 26/07/2020
Salut à tous! Comme promis, j'ai écrit en vitesse un TR sur notre journée de samedi à Walygator. Ce TR sera rapidement suivi d'une deuxième partie sur Fraispertuis! Je remercie Jr-80, Fzs600, Henri Braquemard, Teddy, Nicolas G., Sharpii pour m'avoir permis d'utiliser leurs photos! Alors accrochez vous, c'est parti!
Je sais je sais vous vous en foutez et vous commencez à vous demander pourquoi j’ai toujours pas fait de blague sur ce TR. Mais c’est mon TR et c’est moi qui décide. Avant de parler parc, je tenais à dire un rapide mot sur ma visite éclair de Strasbourg, car les trips et les meetings, ce ne sont pas que des parcs, n’est-ce pas ?
Vendredi après-midi, j’ai donc fait un petit tour dans Strasbourg avec le Chat, qui m’a gentiment récupéré à Entzheim un peu plus tôt. Eh bien mes aïeux, je ne peux que vous recommander cette ville ! Si vous n’y êtes jamais allé, foncez-y. Sur les quelques minutes que j’y ai passé, je dois dire que j’ai été totalement convaincu par les charmes de la cité Alsacienne. C’est beau, c’est propre, ça sent bon (on pourrait presque croire que je parle de Chat !), et ça donne envie de rester !
J’y connais rien en architecture, mais j’ai été conquis par la façade de la cathédrale, avec son teint sombre plutôt inhabituel et ses détails gothiques poussés à l’extrême. J’ai aussi apprécié le fait que l’édifice se trouve sur une toute petite place, cela renforce le sentiment d’écrasement. L’intérieur est un peu moins impressionnant cela dit, mais l’intrigant cœur, presque byzantin dans l’esprit ; et surtout la fameuse horloge astronomique sauvent les meubles.
Une belle photo saturée pour le plaisir des yeux
Nous avons ensuite enchainé avec la petite France, et cet espèce de village dans la ville m’a aussi dévoilé tous s es charmes. C’est bien simple, je ne savais plus si j’étais à Europa Park ou à Strasbourg, c’est dire !
Voilà, cet aparté culturel est terminé, j’espère que ce n’a pas été trop dur pour vous. Ne vous en faites pas, il n’y aura plus aucune trace de culture, ni même d’esthétisme dans cette première partie de TR. Car à 200 kilomètres de là se dresse un monstre, un titan, une légende. Je la sens, au loin, cette faible rumeur qui me fait frissonner. Nous sommes sur la route entre Strasbourg et Nancy, et déjà le parc de demain m’appelle. Je garde mon angoisse pour moi, et nous rejoignons les charmants Teddy, Léo et Richard à Nancy. Le contenu de la soirée de vendredi ne sera pas divulgué pour des raisons évidentes. Alors je vous propose de faire un saut dans le temps et de passer à samedi.
WALYGATOR PARC - 26/07/2020
Le destin aura voulu que ma première visite de Walygator se fasse en l’an de grâce 2020. Peut-être la Providence voulait-elle que je visite ce parc masqué, afin que seules ma vue et mon ouïe soient affectées, et que mes autres sens soient épargnés. Tout au long du trajet, la rumeur angoissante s’est propagée chez mes compagnons de route. Nous sommes soudain pris d’une boule au ventre qui ne disparaîtra pas de la journée (C’est le parc, pas la bière de la veille, je vous jure !).
Nous passons le porche d’entrée rose et vert (Ils auraient dû penser à ces couleurs pour le train du Monster) non sans quelques remarques bienveillantes, et nous nous engageons sur le parking. Deux choses sautent aux yeux : C’est démesuré, et c’est vide ! Sérieusement, on pourrait caser un deuxième parc sur ce parking tellement c’est grand.
Heureusement, une vision bien plus agréable s’offre à nous : celle des membres présents aujourd’hui. Pour cette première journée, nous serons quatorze, pas trop mal n’est-ce pas ?
Voilà l’équipe du jour, au rapport : Ora, Maeldras, Denwo, Nicolas G., Jero, FZS600, Yann, Vaas41, richardcrete, Winsky57, Kamen, Chat, Teddy, Henri Braquemard.
Les portes de l'enfer sont ouvertes
Après une bonne heure d’attente pour passer la sécurité, nous nous engageons enfin dans le parc ! La main street est sobre et ne m’a pas vraiment marqué. Elle rappelle UN PEU celle de HoPa, les bâtiments sont sobres, on va dire que ça commence normalement. Cette main street débouche directement sur le lac, un endroit assez boisé et donc plutôt joli. Eh oui, comme souvent dans les parcs à très faible budget (ou les parcs Aspro si vous voulez que je sois méchant) ce sont les parties non bâties qui font le mieux l’affaire ! Et puis, on verra par la suite que les bâtiments et les toits ne sont pas trop le fort de Walygator !
Bon ok dans l'autre sens c'est pas très joyeux...
La première attraction à accueillir notre gracieux fessier sera family coaster, une pomme tout ce qu’il y a de plus banale. Nous remplissons deux trains, et le premier crédit du jour est validé ! Je ne pouvais évidemment pas parler de kiddie coaster sans mentionner mon ami Richard, qui ne nous aura finalement pas honoré d’une galette, et ce sur tout le weekend s’il vous plait !
Note Captain : 0.5*
"Seigneur pourquoi m'as-tu donné cette passion?"
"Critique pas Waly ou on te casse la gueule"
Nous décidons ensuite de nous diriger vers le premier coaster de légende de la journée. Le seul, l’unique, Anaconda ! Construit par Morgan pour l’ouverture du parc en 1989, il est le plus vieux wooden français en activité. La file d’attente est plutôt sympathique, bien enfouie dans la végétation qui du coup colle bien à la storyline ! Maintenant, il s’agirait de savoir quelle est cette storyline, mais allez, peut-être que ce sera ça la nouveauté 2021 du parc !
Au moins c'est joli!
La joyeuse troupe franchit la file d’attente en cinq minutes et se place dans le train, plutôt confortable je l’avoue. Les efficaces opérateurs nous attachent, et c’est parti, je vais enfin rider Anaconda !!
Ce wooden, vous le connaissez, je vais pas vous le décrire en détail. Et puis au pire vous pouvez toujours Youtube Rider, à ce qu’il parait ça permet de se faire un avis !
Non, je préfère vous faire un petit tutoriel. Voyez-vous, il est parvenu à mes oreilles que l’on peut avoir de l’airtime sur Anaconda. Et effectivement, c’est possible si l’on remplit certaines conditions. Je vais donc vous livrer mes secrets pour y parvenir. Tout d’abord, laissez-vous une bonne marge, disons 20 centimètres. Ensuite, lorsque vous vous approchez d’une bosse, aidez-vous de vos pieds pour donner une forte impulsion vers le haut de manière à soulever vos cuisses. Miracle ! Votre postérieur est décollé du siège comme dans vos meilleurs rides d’EGF ! Vous pouvez éventuellement répéter cette opération sur toutes les bosses du parcours, et peut-être qu’Anaconda se glissera tout en haut de votre top !
Ceux qui connaissent pas la technique sont dégoûtés...
Bon, en revanche, si vous cherchez vraiment de l’airtime, le mieux à faire c’est de vous Walybarrer du parc, de prendre la bagnole et d’aller rider Alpina Blitz. Le coaster, malgré sa bonne hauteur, n’offre aucun moment de flottement, aucune poussée, très peu de sensations. C’est plutôt confortable, oui. C’est plutôt nul, aussi.
Note Captain 1*
Euh y'a pas une faute là?
Je pense que mon avis reflète la pensée générale du groupe ! Dites-donc, c’est qu’on commencerait presque à déprimer ici, il faudrait peut-être qu’on s’offre un petit remontant, qu’on se réveille quoi ! Et pour ça, je connais un bel appareil les amis. Il s’agit bien sûr de The Monster, l’inverted b&m du parc, le premier b&m de France, la blague la plus drôle de l’année 2010.
Que vois-je au loin?
Pour nous, c’est maintenant que l’affaire commence réellement. Eh oui, si on est tous là aujourd’hui, c’est pour se moquer, bien sûr ; mais c’est aussi pour tester ou refaire cette grosse bébête bien moche ! J’en entends parler depuis dix ans, souvent en bien, alors croyez que je suis pressé de le rider enfin ce Monster !
Allez, je vais être gentil et accorder un point positif à Waly, le chemin pile en face de la station et du lift ça en jette ! Malheureusement, c’est presque tout. Et comme je suis méchant et que j’aime répéter des poncifs, je vais pas me priver pour demander pourquoi est-ce qu’en 10 ans d’opérations ce b&m n’a pas été équipé d’un toit ? Allez Waly, un petit effort et ce sera pardonné !
Après une courte attente sous le plancher de la station, nous nous installons dans le train fraichement repeint. Mouais, le vert brun beige pourquoi pas dans un thème jungle, mais avec les rails blanc et rose ça passe pas trop ! Qu’importe, le plaisir de s’installer dans un train de la firme suisse est bien présent, et c’est l’essentiel !
Le coaster en lui-même est très bien, j’ai beaucoup apprécié son intensité de bout en bout. Mes passages préférés sont la sortie du cobra roll, où on se sent littéralement tiré vers le sol, et surtout l’helix finale qui arrache tout ce qu’il faut. Au contraire, je pense que les flatspins sont passés trop rapidement pour être agréables. A noter que le parcours peut aussi délivrer quelques petites baffes, mais c’est finalement la fluidité qui prévaut ici !
Nous arons fait Monster 4 ou 5 fois, et je pense l’avoir préféré en first row, où la vue est démentielle. On voit l’élément suivant arriver à une vitesse folle et on se dit " merde on va pas un peu trop vite là ? " Excellent !
Ce coaster vient donc se placer derrière ses confrères Oziris et Black Mamba, mais il dépasse allégrement l’insipide Nemesis Inferno. Ce n’est que mon avis ne vous battez pas !
Note Captain : 4*
Bon, voilà. On a atteint ce moment bizarre où la principale motivation de la journée est derrière nous. Maintenant, il va falloir trouver de quoi s’occuper, et si possible de quoi s’amuser… On décide donc de se balader dans le parc, en prenant les attractions comme elles viennent… Certains se laisseront déjà tenter par l’aquachutes :
Vous avez vu Tokyo Drift?
Ensuite, les membres les plus motivés (ou cinglés) s’octroieront un petit tour de Shériff Academy, l’Alterface du parc. Assis sur votre destrier, votre but et de dézinguer le plus de cibles possible. Enfin, ça c’est si votre pistolet fonctionne ! Je n’ai pas testé l’attraction, donc je me garderai bien de la critiquer…
Alors Chat, il t'a plu ce piou piou?
Nous arrivons ensuite dans l’une des plus belles zones de Walygator (en partant de la fin), la zone Spatiale dont j’ai oublié le nom ! Cette zone comporte deux jolis flats : une Space Shoot S&S, et un Air Race Zamperla que nous testerons plus tard. Pour le moment, il s’agit d’aller choper notre dernier crédit du jour !
C'est ici qu'on s'envoie en l'air apparemment!
Et aussi ici qu'on lâche une galette.
Oooh un mauvais coaster, ça faisait longtemps!
Eh oui, vous l’avez compris, c’est l’heure du Vekoma ! Comet est un coaster sur lequel je n’ai pas grand-chose à dire en réalité. Nous l’avons fait une fois, sans attendre une fois de plus. Le coaster n’est pas particulièrement désagréable, je dirais même qu’il est le looper Vekoma le moins inconfortable que je connais. Bon vous emballez pas, ça reste pas folichon tout ça ! Mais au moins le coaster a la décence de ne pas mettre de baffe.
Note Captain : 1*
Bon... Ça y est on a déjà fait le tour des crédits une heure après notre entrée dans le parc. Il est midi et on commence à se demander si on ne va pas partir avant la fermeture !
Ce samedi étant une chaude journée, nous nous dirigeons ensuite vers le raft du parc, Dino Raft ! Je découvre que l'attraction dispose même de sa propre zone dinosaures, avec quelques décors et des dinos par ci par là. C'est pas Universal c'est certain, et c'est très vieillot, mais on peut quand même saluer l'effort. Surtout qu'encore une fois, la végétation est très dense ce qui colle bien avec le thème. En plus, la file d'attente et la gare sont couvertes. Une évidence ailleurs est un bon point ici... Mais c'est qu'on poireaute drôlement dans ce parc à bœufs ! Forcément, y'a que six bouées sur le parcours. L'attraction en elle-même est certainement la meilleure du parc derrière Monster. Le parcours est long, plutôt joli, et se permet même le luxe de bien mouiller ! Mention spéciale au passage dans les cascades qui vous fera prendre une douche pour peu que vous soyez assis du mauvais côté ! Top !
Il est 13h et le groupe de blasés que nous sommes commence sérieusement à avoir la dalle. Alors là les amis, préparez-vous parce que vous allez en prendre plein les yeux. Je me sens obligé de parler de l'offre en restauration du parc. Bon, on est dans un parc d'attraction, je sais que c'est pas ici qu'on trouvera la meilleure bouffe, mais quand même. Les prix sont exorbitants ! Par exemple, 15€50 pour un menu kebab, ça fait un peu beaucoup. Je commence à être de mauvaise humeur en écrivant ça, donc je vais juste vous dire qu'on a tous plus ou moins mangé un burger dans la zone western, et que le Chat a même détesté la bière! Passons.
Il a bien mangé, ça se voit!
Avant de passer à la fin de la journée et de dresser le bilan, il me reste à parler d’une chose importante : l’humeur du groupe tout au long de la journée. Les retrouvailles ont été très joyeuses tout d’abord. Il faut dire que Covid oblige, c’était le premier meeting de plus de dix personnes de l’année, et je dois dire que cela fait du bien de revoir des têtes que je n’avais pas vues depuis la Pologne ou plus longtemps encore ! Les quelques « nouveaux » (qui ne le sont plus, ça y est) sont bien dans l’esprit CW, ça je peux vous l’assurer !
Si les retrouvailles et le début de journée furent joyeux, je ne peux pas vraiment en dire autant pour le reste de la journée. Il faut dire que le parc n’aide pas vraiment et qu’on a souvent bien du mal à trouver des points positifs, ou des raisons de rire franchement sans aucune moquerie. La moitié de la journée fut donc marquée par une légère déprime générale, un peu semblable à celle dont nous nous étions pris l’an dernier à Bobbejaanland. Fort heureusement, les artilleurs en chef que sont Laurent et Edwige ne se sont pas fait prier pour dégainer leurs plus belles punchlines, et ce pour notre plus grand plaisir ! Et comme rien ne retranscrit mieux une humeur qu’on bonne photo sur le vif, en voici plusieurs !
Au premier rang: Teddy, Fzs600, Kamen, Vaas 41
Au deuxième rang: Denwo
Au deuxième rang: Denwo
Toujours garder le Waly Smile!
En fin de journée, le groupe enchainera quelques tours de Monster, bien chaud sous un beau soleil. Il nous dévoilera tout son potentiel, puis, las de toute cette intensité, nous déciderons d’écumer le parc une dernière fois. Après un sympathique tour de flume, nous terminons sur l’Air Race Zamperla, G Lock. Je pense que la team est unanime sur le sujet, c’est marrant au début mais c’est vite gerbos cette histoire !
Une photo de groupe et quelques conneries plus tard, malheur, c’est DEJA l’heure de quitter le parc ! Moi qui pensais que nous ne resterions pas toute la journée… Il faut dire que la bonne heure d’attente pour récupérer nos frites cuites à l’huile de moteur a beaucoup aidé dans ce sens ! Nous apprenons sur le chemin de la sortie -et j’espère que vous êtes bien assis- que le parc dispose non pas de 8, mais de 9 blocs toilettes ! Dont deux seulement fonctionnent.
Ca y est, l’heure des au revoir est arrivée. Enfin, pas vraiment, car demain le groupe se paye le luxe de s’élargir pour une journée à Fraispertuis qui s’annonce fantastique ! Sur le coup on est bien heureux d’avoir programmé Waly avant le Cowboy Vosgien, je peux vous l’assurer. Après une difficile sortie de parking, les irreductibles se retrouveront sur la place Stanislas de Nancy, pour un bon repas qui restera le meilleur moment de la journée !
Non, désolé Waly, on ne dormira pas à l'hôtel
Toi qui lis, si tu t’es pas encore endormi, promis je te retiens juste le temps de faire un rapide bilan sur Walygator !
Déjà, la première chose qui saute aux yeux, c’est que c’est vraiment trop grand, trop démesuré. Il suffit de voir le parking pour s’en rendre compte. Le fait que le parc soit étendu rend cependant la visite assez agréable, il y a beaucoup d’espace, les visiteurs sont bien répartis sur les diverses attractions, et le lac au milieu rajoute un peu de cachet.
Bon, on va pas se mentir, niveau attractions c’est pas la panacée. Quelques rides comme Monster, le raft et dans une moindre mesure la space shoot donnent juste ce qu’il faut d’intérêt au parc pour qu’on le visite. Le reste, c’est déjà plus compliqué. Les coasters ne sont pas transcendants, les flats pas très engageants. Bref, on a vite fait le tour de ce qui nous intéresse dans le parc.
Je ne vais pas en rajouter une couche sur la déco, je pense que tout ce qui pouvait être dit a été dit depuis les années 80. Non, pour moi le gros point noir de la journée est la nourriture. L’offre est franchement pas terrible, il y a très très peu de verdure à se mettre sous la dent (oui même pour un parc d’attraction). Et surtout, les prix sont affolants pour une bouffe de piètre qualité ! Bref, si vous prévoyez de visiter le parc, surtout faites vous à manger avant.
Pour terminer avec un point positif, je dirais que les opés sont efficaces et sympathiques. On sent qu’il y a malgré tout une volonté de bien faire, mais sans moyens c’est évidemment mission impossible.
Voilà qui clôt ce TR. On aura, dans l’ensemble, pas passé une si mauvaise journée que cela. Le fait d’être en meeting a bien aidé. Je vais maintenant me mettre à l’écriture de la deuxième partie du TR, le meeting à Fraispertuis, qui fut l’une de mes meilleures journées dans un parc ! Merci de m’avoir lu et à très bientôt.