Flamingo Land & Fantasy Island – 19 mai 2024
On a pas si mal dormi que ça, si on met de coté tout le reste. On s’empresse de partir de là le plus vite possible – heureusement qu’on avait la glacière électrique pour tout conserver au frais. On se remet limite en slip, car c’était bien de faire de la voiture comme ça. Les pompes sont toujours humides, elles fouettent comme il faut
Direction Flamingoland, et ces 10 montagnes russes. Je passe le 450 si tout va bien
Nous arrivons aux alentours de 10h20, avec plus de monde sur le parking du stade de foot d’à-côté que pour le parc. Il fait très beau, mais le vent est très frais. Je vais rester en short mais mettre mon imper’.
Nous allons à l’accueil chercher nos billets puis passons les tourniquets. Le parc ne propose pas de plan de parc version papier ; des plans version géant sont installés un peu partout. De la première impression, le parc est tout plat. Ça facilite l’installation des attractions mais ça a moins de charme. Tout est un peu posé ici et là, brut de décoffrage.
Pas de temps à perdre, on commence par
Velocity, le boosterbike Vekoma, dont le layout est custom. Pas d’attente, on peut choisir librement nos places. L’opérateur est très bourrin sur la fermeture des lap bar dorsales. Crrrrk. Bon, je suis sûre de ne pas tomber.
Le launch est bon pour le modèle et cette position de motard, les virages passent un peu en mode saccadé mais l’ensemble reste ridable sans soucis.
Continuons dans le sensationnel, avec Zooom!, un modèle d’avion pour gosses. Une pomme a même plus d’intérêt.
Quitte à être dans la zone pour les gamins, on enchaîne avec Runaway Mine Train, un family Coaster Zamperla, du déjà vu, qui cogne à chaque virage et qui offre 5 pu***n de tours.
Dino Coaster sera le prochain crédit… ou pas ! Car étant à 449, je souhaite faire le semi milestone sur Hero, le Volare Zamperla. Une première pour moi, pour nous. Ça se fête ! On laisse donc KJG rider Dino Coaster, avant de décaler vers l’engin de torture tant réputé.
Ce sera la plus grosse attente de la journée, avec une 15aine de minutes d’attente. A chaque fois que les wagons passent les virages, on entend des « outch », « aaahhh », « haaaaaan ». Pourtant, vu de l’extérieur, le passage a l’air plutôt fluide.
Notre tour arrive, je fais déjà une photo sur le quai, mais on en refera une après le tour (si on est encore en vie). KJG montent les premiers. C’est que c’est tout un art de s’installer dans ces wagons : monter une mini-échelle, y rester sur la pointe des pieds, passer sa tête dans un harnais fait de ceinture, passer les bras pour tenir un manche. Le tout est refermé par les opérateurs grâce à un autre « « harnais » ». Ça y est, les fauves sont en cage
Et maintenant notre tour. On s’installe sur le milieu, deux autres filles viennent compléter le wagon. La fille à côté de moi s’excuse de vive voix «
I’ll shout, very sorry, I’m really scared and it’s the first time I ride it ». Oh bah no worry, on va gueuler ensemble si ça peut te rassurer
Les opérateurs referment les harnais, et j’ai l’impression que ça ne touche même pas mon dos. Mais on va se ballotter là-dedans !
La montée se fait en spirale, grâce à la poussée d’Archimède. Une fois en haut, on commence par une petite descente. C’est assez drôle de la faire dans cette position mais on se cramponne bien de peur de glisser. On voit le premier virage arriver, et schlang ! Ah ouais ça nique bien les épaules. Et schlang ! Oh purée l’inversion qui arrive. Tout le poids du corps s’appuie sur les épaules qui en reprennent un bon coup. Et encore un virage, haaaaaaan, quoi, une autre inversion ? Allez bouffe ton poids sac à patate ! Encore deux trois virages et c’est fini.
Oui, alors c’est de la bonne merde, qu’on se le dise. Par contre, j’ai ridé pire que ça (genre un Boomerang Vekoma).
Et étant encore vivante : le 450ème !
C’est bon, on peut retourner créditer Dino Coaster avec Antoine ! RAS.
Il reste encore deux crédits à faire dans la zone enfant – dont un réservé aux enfants et de toutes manière fermé. Il reste donc un bon spinning des familles, Twistosaurus, qui détient d’ailleurs un Guiness Record ! Celle de la plus vieille personne a avoir ridé une montagne russe ! 105 ans le papy ! Je n’aurai pas choisi celle-là perso.
C’est que ça tourne ce bousin. Je vais gerber c’est sûr. Quel est le wagon qui tourne le moins ? Comment on s’équilibre pour pas passer la limite ? Je monte avec Kris et Antoine, et faisons en sorte de répartir le poids. Étant bien assise, j’abaisse la lap bar, mais ne fait pas gaffe que Kris a la tête baissée. Et qui se mange une lap bar en pleine tronche ?
L’opérateur, taquin, s’amuse à faire tourner à l’arrêt les wagons.
Ça part, ça tourne déjà, mais modérément. Je sauve la mise, l’équilibrage est fonctionnel, ce qui n’est pas le cas pour Jojo et Guillaume qui tourne à toute blinde. Nous revenons en gare, où je dis aux gars qu’une pause me ferait du bien. Kris se gratte la jambe et donc baisse la tête… au moment où les lap se relèvent. Et allez, encore un coup dans la tronche
Avec tout ça, il n’est que midi, et on n’a vraiment pas couru. Exit la pause, on file à l’opposé du parc rider
Kumali, le SLC Vekoma presque custom (je vous prie) ! De belles courbes, des inversions, qui m’ont l’air de bien passer. Y a plus qu’à rider !
On choppe l’opportunité avec Kris d’être au premier rang (aucune attente en même temps, mais vraiment personne). La vue va être sympa ! Les bons gros harnais rembourrés, on aime (pas). Le lift est assez lent ; au sommet, on se crispe (un automatisme, provenant de traumatismes antérieurs), mais pour presque rien car ça glisse bien. Le loop donne un léger voile gris. Le cobra roll cogne un peu. Le Zero-G-Roll est bon. L’Hélix est assez intense. Et voilà fini !
Bah ça passe bien dans l’ensemble, comme quoi, il ne fait pas se fier aux apparences !
Et quitte à avoir encore la tête à l’envers, on enchaîne direct avec Mumbo Jumbo, un El Loco S&S. C’est marrant à faire, sauf quand l’opératrice vous tasse les vertèbres en ajustant mal les harnais au niveau des épaules. J’ai perdu 5 cm. Le ride reste sympa à faire, pieds et mains levés pour n’être retenu que par le bide et les épaules.
Bon, on fait une vraie pause là. On se trouve un coin à l’ombre pour manger les derniers sandwiches du trip. On repasse une dernière fois -on ne sait jamais !- devant le crédit fermé, et il l’est toujours. Tant pis ! Et bien, il nous reste qu’une seule montagne russe à essayer, et pas des moindres :
Sik, le 10 inversions Intamin, identique à celui de
Cinecitta World.
Pas d’attente non plus, mais une gare décorée de mille et un drapeaux à l’effigie de la marque (Sik est une marque de vêtements pas connue en France) et une ambiance DJ à fond. Ça change. On a l’opportunité d’avoir les premiers rangs, ce que je fais en mettant mon cul au premier rang, quand d’autre préfère aller au fond.
Le dispatche est très long vu que les employés attendent un minimum de visiteurs pour lancer le train, et comme le parc est vide… On finit tout de même par partir. La vitesse du lift est très rapide, on attaque la first drop avec une bonne vitesse de base. Mais le tout dans un simili tremblement de terre. Heureusement qu’on a des laps bar et pas des harnais. On enchaîne le loop, un bunny-hop, le cobra-roll, deux corscrews puis la série de 4 heartline-roll + celui final.
La version de Cinecitta passe mieux, même au dernier rang !
Bien, avec tout ça, il est 13h et on a fait tous les crédits et aucune attractions ne nous bottent à tester ou à refaire. Visiter le zoo ne nous motive pas plus que ça. Euuuuh, on ne va pas déjà aller directement dans notre dernier Airbnb ? On s’efforce à tester
Mischief Mansion, leur train fantôme, qui a un débit plus lent qu’un escargot et, dans le même temps, regarder les parcs aux alentours que l’on pourrait faire. L’opérateur nous entendant parler français, s’essaie à discuter avec nous en français. Sympa l’effort
Le dark-ride en lui-même est vraiment pour les enfants, totalement dispensable.
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Conclusion sur le parc :
Flamingo Land propose un catalogue varié de montagnes russes et d’attractions en général. Pour un parc familial, il y a un panel de « thrill ». Le parc a décidé de miser là-dessus, notamment avec son dernier investissement le ten inversion Intamin. Pourtant, on a l’impression que ça ne prend pas. Pour un dimanche de très beau temps, le parc était désert. Le match de football d’à-côté devait être important.
Le parc, bien que propre avec des employés agréables, manque de charme et est trop « droit » : tout est posé sans réelle thématisation autour. Ça manque d’ombre à certain endroit aussi.
Nous ne jugerons ni la nourriture, ni le zoo, que nous n’avons pas essayé.
C’est un parc à faire lors d’un trip, plus pour le CC que de passer une journée complète (sauf si le parc est plus rempli que nous et/ou si vous faites le zoo) ; c’est un (jusqu’à) +10 qui attend les chasseurs de crédits !! Les montagnes russes restent pour la plupart des modèles de séries plus ou moins répandus.
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Antoine a regardé les parcs ouverts, et il y en a deux que l’on pourrait faire : Fantasy Island et Botton’s Pleasure Beach, qui sont à seulement 2h30 de route de détour ! Un départ prévu à 14h, une arrivé prévue à 16h30. Quand l’un ferme à 18h et l’autre à 19h, ça me parait tout à fait correct ! Et si tout est ouvert, ça nous fait jusqu’à +9 en bonus ! On ne crache pas dessus
C’est parti pour le bonus de fin de trip qui, je l’espère, nous fera passer un bon moment ! Mais au fait, il y a quoi comme crédit là-bas, à Fantasy Island ? Un sit-down et un Inverted Vekoma custom (ça nous surprend tous de trouver ça là-bas), un e-powered, une pomme et une Wild Mouse.
On ressent la fatigue globale dans la voiture, mais la motivation n’en est pas impactée. Antoine gère parfaitement ce détour imprévu.
Nous arrivons bientôt à destination ; les deux montagnes russes principales émergent de l’horizon, c’est que c’est bien haut tout ça ! Hier, nous étions sur la côte ouest, aujourd’hui nous sommes sur la côte est. Le lieu est vivant, il y a beaucoup de campings, de magasins. Nous nous garons pas loin de « l’entrée » du parc – il n’y a pas réellement d’entrée, c’est un peu comme une fête foraine, mais toutes les attractions sont fixes ; il y a également une grande zone indoor -, sur un parking payant qu’on ne paie pas (chuuuuuut) et cherchons comment fonctionne l’ensemble.
Il y a un kiosque au milieu des attractions pour acheter une carte non nominative pour payer les attractions une à une. Le gars à l’accueil est sympa, on lui demande de nous créditer le nécessaire pour 3 personnes, pour les 5 montagnes russes. 4 en fait, la Wild Mouse étant en cours de montage. Et pourquoi 3 personnes ? Jojo et Guillaume sont à saturation, la fatigue a raison d’eux (et il ont bien raison de s’écouter). Nous voilà donc délaisser d’un montant de 20 £ par personne pour 4 crédits [
après achat et calcul, le gars de l’accueil nous a rajouté 1£ par personne, bigre !]. Si on avait su… !
Nous commençons par
Family Roller Coaster, la classique pomme, une pomme quoi
3£ le tour, donc 9£ au total. Je ne sais pas ce qu’a foutu la machine mais elle ne nous décompte que 3£. Bon… l’opérateur a l’air de s’en foutre royalement, alors on s’installe dans la pomme. C’est LA pomme la plus fluide que nous avons ridé. Vraiment, sans second degré, c’est incroyable la fluidité du bousin. On en est étonné et ravi !
On continue sur Millennium, le sit-down Vekoma qui fête ses 25 ans cette année. A cet âge-là, on peut s’attendre au pire, mais on y va ! L’entrée se fait par la zone indoor, c’est également l’occasion de la découvrir. Et quelle zone : c’est neuf, propre, une ambiance tamisée bien maîtrisée, agréable de s’y promener, il y a beaucoup de zone d’arcades et de jeux à pinces mais aussi d’autres attractions… ! On est bluffé. Le détour est déjà rentabilisé à nous yeux !
Pas d’attente, nous scannons la carte 3 fois, c’est bien débité 6 £ * 3. On s’installe aux premiers rangs, ce sont les vieilles assises et les vieux harnais. Tout d’origine. 46 mètres de haut quand même, le parcours fait le tour du bâtiment ! Et le coco est tout lisse ! La first drop passe nickel, on passe un premier loop tout en douceur, s’en suit une ligne droite, un peu wtf à la Big Loop d’Heide Park, mais ici je vois mieux l’intérêt puisqu’en dessous, il y a des stands. On repasse un Sidewinder pour changer de direction, le parcours est ponctué de bosses, puis d’un nouveau loop, virage, bosse puis hélice, on rentre en douceur à la maison.
Bluffés, pour un Vekoma de 25 ans d’âge, il passe impeccablement. En espérant que son cousin l’inverted en soit de même !
On enchaîne direct avec
Odyssey, qui est le 350ème d’Antoine
A 6 £ * 3 le tour aussi. 51m de haut, une drop très inclinée, un parcours compact, whoaou mais c’est limite flippant ahah. Les harnais sont bien rembourrés, on croise les doigts pour avoir un ride tout aussi fluides que nos deux tours précédents.
Même si l’on n’est pas devant, on passe nos têtes sur les côtés pour voir à sauce on va être mangé dans la drop. Mais si si, ce n’est pas du tout habituel d’avoir une tel drop sur un inverted Vekoma (hors GIB), même inverted tout court. La first drop passe très bien, le loop est gigantesque et provoque quelques voiles. Ça se complique lors du cobra-roll, on se tient bien aux poignées pour éviter de manger le harnais. Nous passons un virage surélevé saccadé, fonçant droit sur un Sidewinder, un virage, une ligne droite en léger bunny hop, un corscrew puis freins finaux.
Bon, dommage, c’était moiiiiins fluide qu’espéré, mais ça reste une grosse bête à faire.
Les gros bestiaux faits, il ne nous reste plus que Rhombus Rocket, un e-powered en extérieur qui fait le tour de la zone au nord du bâtiment. Là encore, il faut chercher un peu l’entrée, elle est située à côté de celle du flume.
Pas d’attente… et pas de boîtier pour scanner la carte. L’opératrice s’en contre-fout d’un niveau de compétition olympique
Peut-être que le boîtier est situé à la sortie. Qu’importe, on s’installe aux premières rangées, ça démarre, on a vite une vitesse constante mais qui donne l’impression que le train est constamment freiné, le tout dans un bruit peu agréable. Ça a une longueur raisonnable et ça fait deux tours.
Nous sortons de la montagne russe… et ne payons pas car il n’y a pas de boîtier. Donc, en résumé, c’est 12 £ d’économisé sur ce tour. Il nous reste donc 21 £ au lieu de 0 £. Bah c’est bien, on va pouvoir faire d’autres attractions !
Nous retournons dans le bâtiment et faisons le tour, avant de tomber nez à nez avec
Jellikins Coaster… un autre crédit qui n’était pas dans la liste des montagnes russes proposée par le parc !! Mais whaaaaat !! Le petit crédit bonus
tous en joie, nous nous approchons du portillon, avant de nous faire stopper par l’opératrice qui nous informe que ce n’est pas possible de le rider. Arf, mince, un crédit réservé aux enfants…
… pas totalement. Un crédit réservé aux personnes mesurant moins de 1m60. Alors, là, j’ai un coup de bluff à tenter, faisant 1m63. Au culot, je dis à l’opératrice que je fais moins de 1m60. «
No problem, I’ll measure you ». Je ne tremble pas face au test de grandeur, que j’échoue lamentablement
MAIS ! Je n’abandonne pas pour autant, et lui indique que c’est à cause de mes chaussures de randonnée rembourrées. Elle titille, je lui propose le deal ultime : essayer de m’installer dans le bousin, si j’y arrive, je vais le tour, et si ça bloque, effectivement… beh j’aurai tout tenter. L’opératrice accepte le deal
Je m’installe au premier rang, dans ces wagons avec un toit (d’où la limite), je m’assois comme je peux et perds 5 cm (comme à Flamingo Land eheh), écrasée par le toit. Mais qu’importe, je veux mon crédit. «
Are you well installed? Sure with your head? ». «
Yeah, great, perfect, no problem with my head » (il faut m’imaginer la tête dans les épaules). Puis me demande où est ma carte pour payer. Je lui dis que ce sont mes amis qui ont la carte, que je vais aller la chercher (on a du fric à dépenser !!), puis me sort : «
No, it’s ok ». What ? Mais ? Le train démarre.
Ah bah d’accord, le double bonus de fin de séjour : un crédit quasi inaccessible et gratuitement. Muhaha. Je suis hilare, fière de mon coup, les gars me filment, hilares aussi
Rien de plus sur ce parcours qui fait une double boucle pendant 5 tours.
Il reste 30 minutes à tuer (et toujours 21 £ à dépenser), nous retournons en extérieur car Jojo se sent mieux et veux bien créditer la Pomme. Je l’accompagne, c’est toujours le même opérateur. Au moment de passer la carte sur le boîtier, l’opé met sa main dessus et me dit « No, it’s ok for you, it’s free ». MAIS PREND NOTRE FRIC ! C’est incroyable. Un tour de pomme gratuite. On discute quelques instants avec l’opé, qui a capté qu’on était pas d’ici (et se demandait ce qu’on était venu se perdre ici) !
Toujours 21 £ à dépenser, nous retournons en intérieur, pour faire Mystical Dragon Mountain, la descente en bouée. Remontée des bouées par un ascenseur, c’est bien pratique. Un gars à l’entrée, à côté du boîtier, surveille bien que l’on scanne. Ah bah ça ne vous inquiétez pas, on va scanner ! Sauf que la carte n’est pas détectée. Au bout de 30 secondes d’essai, le gars très sympa, nous laisse passer. « Oh guys, it’s ok, go on! ». MAIS PREND NOTRE FRIC BORDEL !
C’est une descente en bouée bien sympathique, quoiqu’un peu courte. Mais bon, pour 0 £, on ne va pas se plaindre !
Il reste 15 minutes, pas le choix, on va tout dépenser sur les machines à peluches. C’est sûr que là, on va cracher des sous dans le vent ! Je prends la première machine à pinces où les peluches sont sympas (des petits avocats
on ne sait jamais si je gagne, que ce soit quand même joli !). Je crédite 0,20 £, joue… et gagne. MAIS CE N’ÉTAIT PAS L’OBJECTIF QUE JE GAGNE DU PREMIER COUP !!
On file la carte à Kris, qui jour sur une autre machine, avec des peluches moins jolies, joue 2 * 0,20 £ … et gagne deux peluches. Mais c’est quoi cet endroit qui n’a pas compris le but des machines à pinces ? A ce rythme là, on vide vos machines !
Jojo tente le coup avec 0,20 £ pour gagner des bonbons… et il gagne ! Mais c’est la folie !!
Avec Antoine, on se trouve une machine pouss-pouss pièces pour y gagner des conneries Peppa Pig. Cette machine est en plus très favorable : les pièces qui seraient tombées sur les autres pièces sont remises au même niveau. Donc ça fait avancer les pièces deux fois plus vite. Nous laissons la carte de crédits sur le boîtier, elle se décompte toute seule. A nous les dizaines et les dizaines de pièces ! Nous les balançons machinalement. Ça avance, mais le temps aussi. Nous arrivons à 18h, le parc ferme. Oarf, tant qu’on ne nous met pas dehors…
Les goodies sont presque à notre portée, mais les gardiens coupent la machine à 18h10 et nous foutent dehors sans sommation.
Eh bien, si on avait su, on n’aurait mis moins de sous sur la carte (où il reste environ 15£), ou venus plus tôt !
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Conclusion sur le parc :
Un pur bonus où l’on a beaucoup apprécié passé un petit bout de temps. Deux montagnes russes « thrills » customs qui se font, le cadre global est agréable.
Des opérateurs très arrangeants, des machines à peluches et à pièces trop arrangeantes, on y passe sans soucis un bon après-midi. Tout comme Flamingo Land, le parc reste assez excentré des autres parcs.
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Et, dans tout ça, on ne devait pas faire un autre parc avec un +4 la clé ? Oh ! Si, juste à 15 minutes de là, et ça ferme à 19h !! Nous traçons notre route pour Botton’s Pleasure Beach puis arrivons sur le lieu du parc. C’est le drame : fermé. Arf
Bon, nous avons vécu un après-midi riche en bonus, loin de là s’en plaindre. En plus, juste en face, il y a un McDo. Nous décidons de prendre notre dernier repas du soir ici, pas mal de produits en rupture de stock, et une équipe débordée, qui oubliera de faire la commande de Guillaume. Si on ne s’était pas plaint, on serait encore en train d’attendre à notre table, observant les crédits fermés.
Avec tout ça, il reste 1h30 de route avant de rejoindre notre dernier logement pour la nuit, une chambre d’hôte à Grantham. C’est le silence dans la voiture, la fatigue, les émotions… Pff que dalle, on se raconte et faisons encore des conneries avec ces sortes de bol de Ramen gagnés. Houhouh.
La chambre d’hôte est situé en plein centre-ville, qui est en travaux. On arrive malgré tout à se trouver une place, puis à trimballer toutes nos affaires. Nous sommes accueillis par l’hôte, habillé dans un style british très classe, raffiné, élégant. Comme le lieu d’accueil. Très bon point. Notre chambre est au second étage, sous le toit. Il va faire chaud, yes !
Ça fait du bien de se poser. Nous avons le droit à des aménities, toujours appréciable. La salle de bain est grande. Je fais mes adieux à mon sac de courses, qui n’en finit toujours pas de se décomposer. Non, tu resteras là, et pour le reste à transporter… euh je planquerai tout dans ma veste magique, que je porterai à la main. Gitan à l’aller, gitan au retour !
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Le retour s’est bien passé pour tout le monde (incroyable) ! Retour sous la pluie à Nantes, quelle arnaque, vu le beau temps que l’on a eu en globalité ! Antoine aura essayer de gratter des crédits à droite à gauche avant de reprendre son ferry, sans succès !
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FIN
Merci à tous d'avoir lu et commenté nos aventures britaniques ! L'été entre temps est passé, certains ont crédité des bouses quand d'autres attendent le prochain gros trip pour assurer un beau milestone mais surtout un très beau voyage. Décollage dans... 2 jours et demi !