Daaanemark ! Mai 2022

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Daaanemark ! Mai 2022



Depuis le temps que je voulais visiter ce pays, une montagne russe au sympathique nom de Fønix m’a fait franchir le pas pour organiser une visite du pays. Avec Kris et Antoine (Numérobis), volontairement kidnappé, nous voilà partis pour une bonne dizaine de jours au Danemark 🇩🇰 , à travers villes, parcs d’attractions et parc naturels. Un voyage très complet qui, sans déroger à la règle du voyage, cache bien son lot de (belles) surprises !

Le pays est-il si cher que l’on pense ? Les danois sont-ils super sympas ? Les barrières en bois sont-elles solides ? Qui a déployé le plus de décibel en criant ? Combien de roulés à la saucisse aurons-nous mangé ?


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Le programme

19 mai : arrivée à Roissy
Nuit à Roissy

20 mai : vol pour Copenhague, visite de Copenhague et Tivoli Gardens
Nuit à Copenhague

21 mai : Bonbonland
Nuit à Nyborg

22 mai : visite d’Odense
Nuit à Aarhus

23 mai : visite d’Aarhus et de Tivoli Friheden
Nuit à Ebeltoft

24 mai : randonnée dans le parc naturel de Mols Bjerge
Nuit à Ebeltoft

25 mai : Djurs Sommerland
Nuit à Nibe

26 mai : Fårup Sommerland
Nuit à Snedsted

27 mai : randonnée dans le parc naturel de Thy
Nuit à Snedsted

28 mai : route retour direction Copenhague, en passant par Aarhus pour récupérer un ferry, (passage express à Sommeland Sjaelland), soirée à Copenhague
Nuit à Copenhague

29 mai : Bakken, puis fin de journée à Copenhague
Nuit à Copenhague

30 mai : retour à Roissy

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Le coût

Transports

Venir à Roissy, toujours un plaisir ! Repartir moins…

Train A/R Angers St-Laud <–> Roissy CDG : Carte jeune, réservation 2 mois en avance : 50 € + 40 € = 90 € …
Vol Easyjet CDG <–> Copenhague : 154 € (+6 € de frais bancaires à la con…), Priority Pass inclus (pour avoir un bagage cabine en plus du sac à dos) = 160 €
Small City Pass Copenhagen 24h (20 mai) = 10,50 €
Ferry, réservation 1,5 mois en avance = 12 € (par personne)
Train Bakken (totalement inutile …) = 6,45 €
Small City Pass Copenhagen 48h (28-30 mai) = 20 €

~ 300 €

Location voiture

Nous avons loué la voiture chez Sixt Copenhagen CentralStation, via Rentalcars, du samedi 21 au samedi 28 mai inclus, soit pour 8 jours. Tarif par personne.

Voiture = 85 €
Essence = 52 €
Péage = 11 €

~ 150 €

Logement


La plupart de nos logements sont des locations Airbnb. Pratique pour se faire à manger ou trouver la petite perle qui fait que l’on est bien au calme avec une belle vue ! Tarif par personne.

Ibis Budget Roissy : 23 €
Danhostel Copenhagen : 51 €
Nyborg : 39 €
Aarhus : 34 €
Ebeltoft (deux nuits) : 87 € (location draps et électricité incluses)
Nibe : 46 €
Snedsted (deux nuits) : 52 €
Copenhague (deux nuits) : 56 €

~ 390 €

Parcs d’attractions

On a eu quelques ristournes, c’est toujours ça de pris !

Tivoli Gardens : 54 €
Bonbonland : 32 €
Tivoli Friheden : 38 €
Djurs Sommerland : 36 €
Fårup Sommerland : 32 €
Bakken : 23,50 €

~ 215 €

L’alimentation


Des petites courses, tous les jours, pour calculer au plus juste notre faim et éviter les pertes de denrées alimentaires ! Estimation par personne.

~ 90 €

Restaurant


C’est simple, on en a fait deux-trois, plus un coffee house pour un petit-dej’ et après on a arrêté, de peur de devoir rentrer à poil en France.

~ 80 €

Souvenirs


Quelques souvenirs ramenés et envoyés du Danemark. Les timbres coûteront toujours la peau du cul dans les pays scandinaves (trois cartes postales + timbres = 18 €…)

~ 55 €

On a aussi retirer du cash, pour pouvoir payer l’électricité et les draps dans une des locations. Compter environ 3 € de frais bancaire (dans mes souvenirs, nous n’avons pas trouvé de distributeurs sans frais).


TOTAL GLOBAL : ~ 1 280 €

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Est-il possible de faire baisser la note ? Oui, en se passant de souvenirs et de restos, et en grappillant 4-5 € par logement. Mais faire moins de 1 000 € paraît un peu compliqué. Surtout que niveau nourriture, on s’est contenté, presque tous les jours, de sandwichs, crudités, et roulés à la saucisse, repas simples dont il est difficile de faire moins économique (à moins de manger de la terre, mais vous faites ce que vous voulez).


Mais qu’importe le prix, le Danemark n’attend que vous !

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Kys fra Danmark ❤️ Antoine, Kris og Louise


Les photos utilisées dans ce TR sont un mix entre les miennes, celles d’Antoine et de Kris. Utilisées avec leurs autorisations ☺️
 
Tient u nouveau TR sympa et bien détaillé en approche ! Hâte de découvrir ton périple en tout cas.

Sinon je confirme, c'est cher le Danemark. En faisant Djur/Farup/Tivoli Friheden/Legoland/Heide/E-P sur 7 jours en voiture et en solo j'ai réussi à être autour des 1000 euros (à 50 euros près je n'ai pas compté précisément). J'ai bien galéré à trouver des hébergements abordables mais en cherchant sur Booking ça se trouve. Et sans aucun extra (restaurant, achats imprévus, etc. J'ai aussi renoncé à Copenhage et la partie insulaire du Danemark, ça explosait le budget que je m'étais fixé (1000 euros la semaine justement).
 

19 mai – Roissy

Ou les pigeons de l’Inde


Grand départ pour Roissy ! Ces moments que l’on aime temps, être un peu sous pression, tout fignoler pour ne rien oublier, surtout que je travaille ce matin, avant de tracer chez mes parents.

12h, mes comparses sont bien arrivés à Roissy ; allez, tchao la compagnie, je m’en vais. Oubliez-moi. J’espère que mon père a bien fait à manger, je l’ai prévenu en avance que j’arriverai vers 12h45.

Cette même heure, je sonne au portail. Sésame, ouvre-toi 🤩 … eh bah non. Bon, je retente. … SMS Papa : « Je suis arrivée ». Réponse plutôt rapide : « J’arrive ». Il doit être au pré avec les ânes et les chevaux, ils ne sont pas à la maison. … 5, 10, 15 minutes. Il en met du temps… pour un pré qui est à 3 min en voiture. L’heure tourne, j’ai un peu la dalle et je n’ai pas envie d’attaquer Monique, qui est mon repas du soir.

30 minutes plus tard, le voilà enfin. « J’étais au travail, en train de manger » ... « mais t’inquiète je ne t’avais pas oublié ! » ... 🤨 Le train étant vers 14h30, j’ai finalement pas trop le temps de me poser. Un bout de pain et du jambon et c’est dans la boîte.

Largage de cargaison à la gare d’Angers, mon train est plutôt à l’heure, à 5 min près. Me voilà donc installée dans mon siège solo 1ère classe. On repassera pour la marche arrière mais pour un direct vers Roissy à 16 €, je n’allais pas cracher dans la soupe.

Mon train part, 2h40 de trajet, plus qu’à se reposer un peu.
*Pendant ce temps là, au Parc Astérix*

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Ça s’amuse déjà bien !


Le trajet passe rapidement, les 1ers avions au sol de Roissy apparaissent, je vais immortaliser tout ça 🥰
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… Même en le faisant exprès je n’aurai pas réussi …


J’arrive à l’heure, yeeeees, bientôt l’heure des retrouvailles et des connaissances 😃 j’annonce que je suis au terminal 2F et que je les attends sagement.

Le temps qu’ils reviennent du Parc Astérix, comptons disons… 15 minutes ? Effectivement, je reçois assez rapidement un message, LE message qui fait plaisir « On est là 😁 » … mais je ne vous vois pas !! « Ça ressemble à quoi où vous êtes ? » … « Bah, terminal 2F, comme tu nous as dit » … avant de me rendre compte que je ne suis absolument pas au terminal 2F mais au dépose navette des hôtels. La con, et pas qu’un peu. Je tape un sprint pour les rejoindre, ça faisait longtemps, tiens.

9 minutes se sont écoulés entre leur arrivée au dépose minutes et les chaleureuses enlaçades. Pas une minute à perdre, la prochaine sera payante ! Sortons vite de ce bordel et partons à notre super Ibis Budget pour la nuit. Fallait évidement que le GPS nous mène au mauvais… Relax, on s’est retrouvé, tout va bien.

De retour au bon hôtel, avec parking souterrain payant, on se pose souffler un bon coup. Moi qui pensais pouvoir manger Monique, prendre une douche et me coucher tôt pour péter le feu le lendemain, on choisit évidemment un tout autre programme : celui d’aller à Roissy Aéroville, d’y flâner et de s’y trouver un resto. Mais avant cela, petite mise en bouche gustative : Antoine nous a ramené un gâteau fourré à la mûres, ainsi que des barres chocolatées et des biscuits choco-caramel, le tout confectionné par ses soins. Merci de nous faire prendre du poids avant de mettre un pied au Danemark ❤️

Arrivés au centre commercial, genre de centre où j’en ferai un malaise si je m’y promènerais un samedi (fort heureusement, il est assez vide), nous nous promenons sans pour autant entrer dans les boutiques, on va garder du budget pour les jours à venir. Il est 19h passé, on décide à manger Indien, ça m’a l’air alléchant.

Une petite Pina Colada, des crevettes « saute tomate », riz et un naan. Un vrai festin se dresse sur notre table.​

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Je lance les paris : le naan sera en supplément. Je cale d’ailleurs à le terminer, il est assez bourratif, les 6 crevettes (oui, 6) baignant dans cette sauce assez particulière (bof bof quoi) et le quintal de riz n’ont bien repu. Je demande un doggy bag pour le naan, pas de gâchis !

20h35, la note sort : environ 30 € / pers. Gloops. P’tain mais même le riz est en supplément. On a l’impression de s’être fait, avec légèreté, pigeonnés 🐣 On est en vacances, mais quand même.

De retour dans notre chambre, la douche est bien méritée. Douche donnant directement dans la chambre, on a l’habitude ! Porte semi-transparente… le 1er dont je croise le regard n’a plus de vue ; toute une gymnastique pour ôter les vêtements dans cette cabine de douche ! Un bon lavage de cheveux pour commencer, cheveux au vent, ce voyage.

23h, n’est-il pas temps de fermer les yeux ? La fatigue et l’excitation est-elle qu’elle s’empare de moi et laisse s’exprimer un fou rire incontrôlable d’environ 10 minutes. Fou rire plutôt contagieux mais compris ! Allez, réveil à 3h30, sans faute !​
 

20 mai – Roissy, Copenhague et Tivoli Gardens


3 journées en une (comme la lessive)

Roissy, toujours


Je tournicote, je ne trouve pas le sommeil et mère Nature a décidé de venir en trip avec moi. Casse-pied. Après plusieurs dizaines de minutes, je décide de regarder l’heure, on doit être proche du réveil, non ?
2h48. Hein, quoi ? … « ah toi aussi, tu ne dors pas ? » . Antoine, insomniaque également.
Je tente de retrouver quelques minutes de sommeil, en vain. 3h20, on décide donc de couper nos réveils, de « s’habiller » et de laisser Kris dormir. Il dort bien, il ronfle.

Voici deux vagabonds à errer en silence dans les couloirs de l’hôtel. On s’amuse à monter et à descendre les escaliers, l’hôtel y a, par ailleurs, installé un « parcours » de santé. Dans le hall, il y a une odeur de petit déjeuner, c’est déjà en cours de préparation. On fait les marioles devant les caméras de sécur… « Je peux vous aider peut-être ? » … Ah. « On laisse notre ami dormir tranquillement… le temps qu’il se réveille… ».

On va remonter hein ? Nous restons de marbre devant notre chambre, il y a de l’activité, Kris doit être réveillé. « Yeaaaah, bien dormi ? » . Ouais !! A peine 4h mais on va tenir ! On engloutit quelques gâteaux, je finis mon naan mais je n’ai pas le courage de petit déjeuner un sandwich. Monique, on t’emmène avec nous !

4h40, nous prenons la direction du parking où Antoine va laisser sa voiture. Ce sera une navette gratuite qui nous transférera à l’aéroport. On aurait pu prendre, peut-être, un peu plus de marge pour le dépôt pour vraiment être tranquille mais que pourrait-il nous arriver ? Nous arrivons un peu avant 5h à l’adresse du parking. Tout roule comme sur des roulettes. … Non, évidemment que non. L’endroit est noir complet, aucune vie, ça ressemble plus à une casse automobiles qu’autre chose. On a beau sonner, personne n’ouvre. Antoine appelle au numéro indiqué, bon, ça répond. « Mais vous n’avez reçu aucun e-mail vous disant que c’est à 15 min de là … ? » … Bah non 😑

On s’empresse d’y aller. Ce n’est pas du tout stressant. On est censé décoller dans moins de 2h et on est là à visiter les alentours de Roissy de nuit.

Nous arrivons enfin à ce fameux parking, un peu plus vivant. Le temps de faire quelques papiers et de lui indiquer qu’il doit payer la « facture » obligatoirement en cash… 🧐
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5h14… oui bon bah faut bien faire quelque chose, donc on prend les valises en photo.

La navette nous amène au terminal 2B, avec… un certain style de conduite à ne pas reproduire. Disons cela.

Avec tout ça, il est déjà 5h40, il n’y a pas grand monde aux contrôles de sûreté. Pas le temps de faire du duty free hors de prix, on cherche notre porte d’embarquement. Notre avion est là 😍

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A peine le temps d’engloutir un café et d’acheter une bouteille d’eau, l’embarquement commence. 1ère fois que je suis speedy boarding chez Easyjet, le truc qui ne sert pas à grand chose, hormis le fait de pouvoir embarquer avec le sac à dos et la valise cabine, et choisir sa place, et avoir plus d’espace pour les jambes, et de rentrer dans les premiers. Antoine et Kris ont eux aussi pris l’option.
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Prêts à décoller !

Le vol part à l’heure et passe vite, le soleil tape sur le hublot, je me rendors quelques dizaines de minutes. Que c’est agréable 😊

Nous atterrissons en avance, sous une couche de nuages. Qu’importe, bienvenus au Danemark ! 🤩

Copenhague, enfin !


A peine descendus de l’avion que j’observe qu’un des passagers a un pull Orochi, oui oui, le SFC du Bocasse ! On discute quelques secondes, il a trouvé simplement trouvé le pull beau et l’a pris. Mais pas coaster fan. 9h10, petite pause aux toilettes puis nous rejoignons le hall principal d’afin d’y acheter un city pass small de 24h, qui nous permet de nous déplacer en métro, tramway, bus ou encore navette fluviale dans les 4ères zones de Copenhague (dont l’aéroport fait parti).

Nous rejoignons le terminus du métro. Tout le réseau du métro de Copenhague est automatisé. La rame est complète mais c’est propre, silencieux. Ça change de certaines lignes de métros parisiennes. Notre 1ère destination est notre chambre de ce soir afin, au moins, d’y laisser nos bagages en consignes. Changement de ligne à Kongens Nytorv, qui est la plus grosse station de la ville (toutes les lignes de métro y passent) pour prendre la direction de la gare centrale. A la sortie, nous faisons fasse à de gros parking à vélos, pour la plupart non attachés. Nous suivons attentivement le chemin, quand nous faisons fasse d’un coup à un bout de Tivoli Gardens. OMG 😳 C’est pour ce soir, pas tout de suite. Notre hostel se trouve à 15 minutes à pied du parc et est assez proche d’un arrêt de bus direct vers le parc. Pratique si l’on voudra flâner assez tard cumulé d’une flemme.

Arrivés à l’hostel, on nous file une carte d’accès pour y laisser les bagages. Allez, un poids en moins. Fiouf. Bagages laissés en consignes, nous voilà prêts à partir à l’assaut de la ville ! … Bon, par contre on n’a pas de plan d’attaque. Alors ce sera den Lille Havfrue (la Petite Sirène). Ça a l’air long à pied, on va prendre le bus. Mais on a beau retourner la carte, on ne trouve pas de trajet optimisé. Après échanges avec les hôtes de l’accueil, il serait préférable d’y aller à pied. « It only takes 25 minutes to go in walking » . Bon, on va marcher.
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Nous longeons le canal de Copenhague, à notre rythme, en balayant du regard les alentours. A notre gauche, des bâtiments modernes mais respectant le style scandinave, dont la bibliothèque royale. A droite, un mix de bâtiments et de zones industrielles, donc des incinérateurs de déchets. Pas le truc le plus discret. Ce n’est pas le cadre le plus bucolique. Pourtant, les hôtes d’accueil nous ont « vendu » ça comme super beau.

15 minutes de marche et première petite pause, La voilà déjà, notre petite sirène !
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Bon elle tire un peu la gueule par contre

Trêve de plaisanteries, nous continuons notre marche plus dans les terres, et cherchons le premier arrêt de métro pour nous rapprocher. Ouais, on est un peu fatigué. Kongens Nitorv (déjà entendu parler de cet arrêt ?) direction un arrêt plus loin (eh oh, c’est toujours ça de pris), pour descendre à Marmokirken (l’église des marmots, enfin je crois). Nous nous retrouvons nez à nez avec l’église de Frederik.​

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Impossible d’y rentrer malheureusement, fermée pour je ne sais quelle raison.

Quelques dizaines de mètre plus loin se trouve Amalienborg, résidence d’hiver de la famille royale (merci Wikipédia). Gardée par plusieurs gardes qui font régulièrement des rondes (pas celtiques).
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Lui n’a pas envie de danser

Nous ne perdons pas notre objectif d’aller voir la véritable petite sirène, encore plusieurs minutes à marcher. Sans ressentir une légère faim sur le parcours… Monique, c’est ton heure !
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Elle est là, au loin, on y voit les touristes amassés pour les photos. Nous nous rapprochons, attendons patiemment notre tour avant de pouvoir bien la cadrer.

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La statue est plus grande que le Manneken Pis mais pas non plus gigantesque. Et nous retrouvons en arrière-plan des incinérateurs et autres bâtiments. Mais que font les architectes des monuments danois ?

La statue se trouve à côté d’une ancienne citadelle en forme d’étoile. Propre, très bien conservé, une balade agréable sur les remparts et entre les bâtiments.

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Le Kommandantgården

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L’église St Alban

L’heure du repas a sonné 🍴 J’ai acheté un guide sur Copenhague avec quelques bonnes adresses mais avant de se déplacer, on se renseigne sur le prix. Et beh, ça nous refroidit rapidement. On regarde donc sur internet des resto aux alentours pour « pas trop cher » et manger une spécialité danoise… sans non plus trop marcher.

On arrive au Café Oscar, qui propose des Smørrebrød, une sorte de sandwich ouvert et bien présenté. Va pour ça ! Je choisis le Fiskefilet.

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Et celui de Kris… J’ai oublié le nom

C’est assez bon, original, le caviar est particulier. L’eau est payante, 1 € la carafe d’eau (mais il y a des glaçons et des tranches de citron). Pas de gâchis. Le tout coûte 18 €. On ne prendra pas de dessert.

Non, notre dessert sera une sieste bien méritée à l’hostel. Une diminution globale d’énergie est constatée. Ah bah si c’est ça, elle va être belle la soirée à Tivoli Gardens.

Nous prenons le métro puis le bus pour retourner à notre lieu de villégiature. La chambre étant libre, nous récupérons les bagages et les cartes d’accès. Direction le 16ème (étage). Avec de la chance, nous aurons une vue sur Tivoli 🤞 L’auberge est très moderne : pour les ascenseurs, il faut scanner la carte et ils vous montent directement à votre étage.

14h10… découverte de la chambre… et non. Loupé. Pas de vue sur Tivoli, mais en plissant les yeux on peut voir la Suède (oui oui !) 🇸🇪

C’est une chambre de 6, mais pour nous trois. Et où sont les draps ? … en bas à l’accueil. On doit faire nos lits tout seul. LA GROSSE FLEMME. Je m’affale dans le premier lit venu et m’endors très rapidement. Mettez un réveil… au cas où.

1h30 plus tard, je me réveille plutôt en forme. Nous prenons chacun une douche et nous faisons tout beau afin de fouler les pavés et gravillons de Tivoli Gardens. Batteries chargées, sac à dos prêts. C’est à pied que nous rejoignons le parc.

Tivoli Gardens


Nous entrons par une entrée secondaire, celle face à la gare centrale. Nous échangeons nos billets d’entrées achetés sur internet et importé sur l’application du parc par un bracelet. Le bracelet permet de :
  • faire les attractions en illimité
  • un tour de Villa Vendetta (la scary house)
  • un jeu de chance au choix
  • certaines attractions ont des photos on-ride, il est possible de les télécharger en illimité en digital via l’application

17h, bracelet au poignet, on s’engouffre dans le parc. De suite, on retrouve cette ambiance que j’aime tant : des décors anciens, qui ont du charme, des allées étroites, ornées de boutiques et de bouffes, des visiteurs, joyeux, de la verdure bref, une atmosphère totalement relaxante 🥰

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On se retrouve vite devant Rutschebanen, une montagne russe en bois qui a plus de 100 ans d’âge ! L’occasion de se (re)mémorer son histoire. Une file d’attente à faible capacité, je ne sais pas comment c’est géré quand il y a du monde mais je fais confiance aux danois pour être ordonnés. Très peu d’attente, on scanne très vite nos bracelets au tourniquet. On se met vers l’avant du train. Les banquettes sont confortables, bien que l’assise soit en bois. Le dossier est bien rembourré. Lap bar commune et opérateur aux commandes du freinage ! Ce qui promet d’avoir des tours uniques à chaque fois.

Le train quitte lentement la gare, qui est en légère pente pour permettre au train de prendre de la vitesse. Nous prenons un virage à 180° totalement dans le noir avant de grimper le lift dans une fluidité absolue, aucun à-coup. De nouveau un virage à 180° avant d’entamer la première descente. C’est fun, il n’y a aucune vibration, ça glisse comme du savon. Tous les virages de la montagne russe sont à plat mais les G latéraux sont totalement compensés par les banquettes rembourrées sur les côtés et le contrôle du train. Notre train a une vitesse constante ; sur certaines bosses on est presque debout !

Qu’est ce que c’est bien ! Dommage que ce type de montagne russe reste très rare. Ne vous attendez pas à un monstre de sensation à la sauce RMC l’âge, mêlé à cette fluidité et le soin pris aux différentes restaurations, l’ambiance entre les employés (ils discutent sur le train même lorsque celui-ci quitte la gare), ça ne peut qu’être un bon moment ! On reviendra plus tard, c’est sûr !

On va voir notre photo on-ride et, … bon ça n’a pas l’air de fonctionner, ce n’est pas nous sur les photos et elles restent figées malgré les trains qui tournent. Tant pis.

Pas besoin d’aller trop loin pour notre attraction suivante : Minen, qui est un boat ride interactif. Les pistolets ressemblent plus à des micros qu’autre chose. Ça donne envie de chanter tout ça. Ayant deux pistolets pour moi, je réussis l’exploit d’être dernière même en cumulant les points 🙄

Nous quittons la zone pour se retrouver dans un univers récemment refait et que l’on trouve de plus en plus dans plusieurs parcs : le steampunk. Tivoli a réussi avec brio à mélanger anciennes structures et attractions récentes, dont la dernière montagne russe, Mælkevejen.

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Allez, c’est l’heure de prendre une première photo de groupe. « Hello, s’cuz me, can u take us in photo with the whole entrance plz? » 🙂

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Yes, of course! 🙂

Une bonne dizaine de minutes, parfait pour prendre des photos. La montagne russe se situe tout en hauteur et se balade à travers la zone. Avec tous les filets et grillages, il est finalement assez compliqué de prendre des photos correctes.

On se place à l’arrière du train, les laps bars sont individuelles, les sièges aussi. Le train démarre, l’ensemble est plutôt lent c’est une balade aérienne, ça accélère lors du deuxième tour mais ça reste un ride plutôt anecdotique.

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La sortie se trouve non loin de l’entrée d’Himmelskibet, le star flyer. En panne. On croise les doigts pour que ça rouvre !

Nous continuons gentiment à nous pavaner dans le parc et faisons déjà un tour dans les boutiques souvenirs. Beaucoup d’objets, de goodies sur Copenhague, le Danemark en général (et même la Suède) mais très peu sur le parc en lui-même. Peut-être dans d’autres boutiques ?

Nouvelle zone à découvrir, la zone chinoise et son célèbre Daemonen, l’un des deux floorless B&M d’Europe, et l’un des plus compact aussi (tout B&M confondu).

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15 minutes aussi ici, c’est déjà plus « ouvert » pour prendre des clichés.

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On se « paie » le luxe d’aller au 1er rang, seul rang utile sur ces modèles. Merci les vieux harnais où l’on peut se laisser de la marge. Le plancher s’abaisse, le train part. En haut du lift, ce n’est pas une drop qui nous attend, mais un enchaînement de virages, faisant prendre de plus en plus de vitesse au train, avant d’effectivement attaquer la drop qui aboutit sur un loop. En bas de celui-ci, photo 😆

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On enchaîne avec un immelman puis un corscrew, 2 virages et… c’est la fin. Court, assez efficace et passe crème.

Le tour du parc continue, c’est que c’est grand mine de rien. On se plaît à se perdre dans les moindres recoins. Les attractions sont plutôt entassées dans un coin, et les bars et restos dans un autre.

Le dernier crédit du parc, Kavelen, est situé dans la zone orientale. Bien que ce soit un mini Tivoli Zierer, celui-ci est bien bichonné, comme n’importe quelle autre attraction du parc.

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Pas beaucoup de commentaires à faire : ça reste pour les enfants. Ça passe bien : pas d’à-coup à noter. On a quand même le droit à 5 tours.

Toujours dans la même zone se trouve des autos-tamponneuses, avec un circuit en forme de cercle, avec de très beaux wagons animaux. Mais réservés aux enfants 👧🧒

Kris est tenté par Monsoon, un tapis volant suspendu de chez Zierer. Sans nous par contre… Le fera-t-il avant la fin de la journée ?

C’est l’heure de traverser le coin des bars et restaurants pour faire un 1er repérage. Ça commence à battre son plein, la foule est en effervescence. Ça sent bon de tous les côtés 🤤 On n’a pas encore envie de manger mais… peut-être dans une heure ou deux.

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Beaucoup de verdure dans le parc, beaucoup d’employés pour nous guider et le moindre détritus à terre. Notre balade nous fait passer par LE point de vue de Tivoli, celui avec Daemonen en arrière-plan.

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En attraction à faire absolument, il nous reste le star flyer, Villa Vendetta, et… après on fera au grès de nos envies. Ah oui, il y a un Canad’r local aussi. Je leur ai tellement venté les mérites de mon super pilotage 😎 mais on a beau regarder sur le plan dans le parc, on n’a pas vu d’avion voler. … Après recherches rapides, Vertigo, de son nom, a été retiré du parc. Dommage 😞

Tivoli, tout comme son confrère d’Aarhus et Gröna Lund, possède une scène de concert, permettant d’y accueillir des artiste tout le long de la saison. Il y en a un ce soir, les 1ers spectateurs se ruent déjà au devant de la scène. Des barrières de sécurité y sont installées, compliquant un peu la circulation au sein du parc.

On est dévié devant un château et un gigantesque gâteau en guise décoration. Pourquoi pas !

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On s’arrête quelques instants devant un barman jonglant avec des shakers, avant de voir que Himmelskibet était de nouveau ouvert. 10 petites minutes d’attente et c’est pour nous. L’opérateur est très strict sur les objets perdus, on est limite obligés de montrer nos poches vides.

Antoine s’installe à côté d’un siège condamné, quel courage ! Ce star flyer ne va pas aussi haut que celui de Gröna Lund mais c’est déjà amplement suffisant pour avoir une vue complète de Copenhague. Alors que nous sommes au sommet, nous driftons d’un coup, pour ne voir que la ville. Whooo, la nacelle descend puis remonte plusieurs fois. Nous driftons sans cesse, c’est limite si l’on peut voir Antoine alors qu’il est derrière nous. Ce tour est complété par des fous rires, légèrement nerveux 😅

Avant de manger (ça y est, on a faim), on va faire Villa Vendetta. Faudrait déjà la trouver. On fait quasiment le tour du parc, même avec le plan on galère. On se retrouve face à l’entrée principale du parc. On demande notre aide à un employé, qui lui aussi va mettre plusieurs secondes à nous renseigner, d’autant plus qu’une partie du parc est coupée à cause du concert.

On le veut vraiment crier dans cette scary house. On finit par la trouver. A peine 5 personnes attendent. Avant notre tour, on discute avec l’opérateur qui nous dit que les acteurs ont le droit de nous toucher (mais pas nous), que ça fait très peur et que quelques heures auparavant, une femme a du prendre une sortie de secours pour cause de malaise 😰

Mmm, est-ce exagéré ? On va le savoir de suite, le bouton est passé vert. La porte s’ouvre… trop tard pour faire demi-tour. Antoine, Kris et moi-même foulons donc cette maison hantée, musique d’ambiance, jeu de lumières, nous traversons les différentes pièces, à chaque fois putainement surpris par des acteurs très discrets jusqu’à la seconde avant leur attaque. D’autres pièces n’ont pas de musique et où il ne se passe rien…
AVANT DE VOIR QU UNE ACTRICE NOUS SUIT ET AVAIT SA TÊTE JUSTE DERRIÈRE LA MIENNE DEPUIS AU MOINS 10 METRES

Le tour a une durée convenable, on n’est n’y allé trop vite, ni été paralysé de peur. Ça vaut le coup d’être fait, on a eu notre lot de petites frayeurs. Niveaux décors, le tout est bien agencé et la maison est complète, mais j’ai une préférence pour Hotel Gasten (Liseberg).

On se rend compte qu’à la sortie, on a été filmés lors du tour ; ce film est téléchargeable. Que cela donne-t-il ?

Repas bien mérité, on retourne dans le coin des restaurants pour se péter la pense. Et… qu’est-ce que c’est cher. Très cher. Bon, on évite les restaurants gastronomiques à 175 € le menu. Le moins cher que l’on trouve et qui nous plaisent c’est le burger frites boisson à 25 €. Je vois qu’ils vendent des gobelets en plastique Tivoli à 80 cts (pas cher pour le coup). J’en prends un mais vois qu’il est abîmé. Aucun soucis pour l’échanger.

Les frites sont assez salées, mais nous n’avons cependant toujours pas trouvé preneur pour battre le taux de sel de Gardaland. Je galère à finir le burger mais au vu du prix, chaque bouchée est précieuse. Merci les gars pour votre sacrifice 🙏

Pour digérer, on prend notre temps de déambuler dans le parc. On trouve également une autre boutique souvenir, qui propose des magnets du parc. Un chacun, ma mère sera contente que je lui décore de nouveau son frigo. On ne regardera pas le prix (enfin si, puisqu’acheté par 3 c’est moins cher à l’unité).

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Et de s’amuser sur les trucs pour gamins, de justesse avant que ça ne ferme (les attractions pour enfants fermant à 21h)

On fera donc un tour de Rustchebanen, avec un autre opérateur, placé juste derrière nous. Encore un très bon tour, avec un peu plus de vitesse que le précédent. A retester quand il fera nuit noir, le parc fermant à minuit. Malheureusement, les photos on-ride ne fonctionnent toujours pas.​

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Avec notre bracelet, on a le droit à un jeu de chance gratuit. On tente avec le Grand Prix, où deux chevaux sont lancés en cercle et s’arrêtent face à des numéros. On ne comprend pas trop comment il faut participer, et ce n’est pas l’employé, probablement figé ici depuis 50 ans, qui nous aide. On capte enfin le truc : scanner le ticket, se mettre face au numéro choisi (chaque numéro a un lot de cadeau attribué, généralement des chocolats ou des bonbons), faire signe à l’employé que c’est ok et il ne laisse plus que laisser la chance opérer. Bizarre, ma lumière ne s’est pas allumée, qu’importe, on a tous perdu. Je vais donc jouer mon ticket à une roue de la chance pour tenter de gagner une énorme boîte de chocolat. Le département du Maine-et-Loire ne m’aura pas fait gagner.

21h30, la luminosité commence à bien diminuer, laissant doucement place aux lampions du parc.

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On s’offre de nouveau un tour au 1er rang sur Daemonen, il a chauffé mais sans prendre de vibrations ou de baffes, très bon point.

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Mon grand talent d’actrice dans le rôle de la femme qui fait un faux malaise

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Juste à côté de trouve un dark ride, Den Flyvende Kuffert, le Small World de Tivoli. Aucune attente pour ce DR tout mignon, dont on comprend rien aux histoires. Flutti Flutta Flutten ja ja. J’ai l’intelligence de bien regarder le flash de la photo… oh le beau disque de lumière qui ne veut pas partir… Plus qu’à fermer les yeux pour ne pas être emmerdée. En plus de ça, la photo n’est même pas réussie.​

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Antoine & Kris s’en vont refaire Daemonen, sans moi. Je vais les prendre en photo (essayer vu le peu de luminosité maintenant). Alors que les trains passent, ils sont désormais vides. Euh… je regarde l’heure : 21h57. Attends, attends, attends… les attractions fermeraient-elles à 22h ??!! Je me retourne vers l’entrée et vois K-A : « C’est fermé ». On fonce à Rutschebanen, l’espoir fait vivre. Idem, fermé aussi. Dé-gou-tés. Nous qui voulions refaire des tours de cette montagne russe ! Il n’y a aucune indication devant les attractions, il faut aller voir sur le site internet, l’application n’indique rien…

On déambule dans le parc de nuit, sans objectif précis, peut-être celui d’évacuer la frustration, et puis, on n’a pas encore envie de quitter le parc, on s’y sent tellement bien malgré tout.

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Le concert a commencé, on s’en rapproche un maximum possible, afin d’entendre le genre musical. C’est orienté pop, un groupe danois nommé Zar Paulo. Plus le concert passe, plus on arrive sur des musiques dansantes, ça se laisse écouter, vivre, et danser bien sûr ! 💃

22h45, tout s’arrête. Ah, ça n’a pas duré longtemps. Pour autant, la foule amassée devant la scène y reste. Ça change le matos sur scène. On prend doucement le chemin de la sortie du parc, mais on est curieux de voir quel est l’artiste suivant.

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Je pourrais dormir là

15 minutes plus tard, des acclamations intenses. C’est du rap. Bon, il faut se rendre à l’évidence, la journée est terminée.​

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Nous passons brièvement devant les photos on-ride de Ruschtebanen : bizarrement, ça a refonctionné au moment de rentrer les trains !

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Opérateur étant pressé de finir sa journée

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Conclusion sur le parc

Tivoli Gardens est un parc très charmant, à ne louper sous aucun prétexte. Un fois dedans, on oublierait presque qu’on est dans l’hypercentre de Copenhague. Lieu de vie des Copenhagois/es, le parc, à n’importe quel moment de la journée, dégage une atmosphère de bien être, de sérénité. Les bâtiments et structures sont bien entretenus ; la liaison entre l’ancienneté et la modernité est réussie.

Des employés serviables, habillés de (beaux) costumes en fonction de leur poste, participe également à la joyeuseté du lieu.

Les petits points faibles que l’on peut noter : nous nous sommes fais avoir sur les horaires de fermeture des attractions. Non indiqués aux entrées, ni sur l’application. Les prix. Bon, ça on n’y peut pas grand chose. L’entrée all inclusive ne nous as pas refroidit, loin de là, mais le moindre souvenir ou repas vous fait rapidement saigner. Spécifique au Danemark, et plus particulièrement à Copenhague.

Je vous conseillerais d’y aller aux même horaires que nous (17h – minuit) ; ainsi, vous aurez tout le plaisir de voir le parc sous toutes ses couleurs. Si vous visitez la ville avec des non fans, il est possible de simplement payer l’entrée. Forcez-les à y aller, Tivoli est un lieu incontournable de la ville !

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Nous rentrons à pied du parc, dans des rues quasi désertes ; le bruit du concert se fait toujours entendre, mais dans un bruit sourd.

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Fallait qu’une voiture et un scooter passe en face de nous

Nous croisons dans les couloirs de notre étage un client, casque sur les oreilles, dansant de tout son cœur. Pour nous, la fièvre du vendredi soir c’est fini, nos lits nous attendent pour nous remettre de cette journée 3 en 1, que l’on peut aussi renommer RCT 🎢
 

21 mai – Bonbonland

Raffinage et élégance


Après une bonne nuit de sommeil, il est temps de doucement se réveiller, la lumière du jour déjà présente et l’absence de rideaux opaques aident…

Préparation globale, j’avale un bout de gâteau qui traîne, ça fera l’affaire en attendant de se prendre un vrai petit déj’. On enlève tous les draps de nos lits pour les balancer dans la corbeille à l’accueil.

Notre voiture de location nous attend pour 9h, elle attendra un peu. On se pose dans un Expresso House prendre (beaucoup) de sucre et de mauvais gras, puis filons à pattes chez Sixt. Le temps de signer les papiers, de laisser la caution, il est l’heure de découvrir quel véhicule va voyager avec nous pendant 8 jours. Et c’est une Fiat Tipo ! C’est plutôt grand, bien équipé. Parfait pour la route que l’on va faire. Début du kilométrage : 28 770 km.

1h de route sépare Copenhague de Bonbonland. Le parc ouvrait à 10h mais en arrivant vers 12h, on pense avoir tout le loisir de profiter de ce parc à la thématisation atypique.

La route se passe un coup sous le soleil, un coup sous la pluie. Ce changement de temps et de température extérieure crée une sorte de choc thermique. De la buée bien épaisse envahit le pare-brise, cachant brusquement toute vision extérieure. J’allume en urgence le chauffage dirigé vers le pare-brise mais en attendant que ça fasse son effet, j’essuie avec ce que je peux. « Euh, alors, euh, tu vas ralentir puis reste droit, oui reste droit, respire ça va bien se passer ». Aussi dangereux que de perdre un essuie-glace en pleine tempête de pluie. Quant au parc, il reste discret jusqu’au dernier kilomètres. Le parking est payant, et se paie directement depuis le site internet du parc. Le parking est assez rempli, mais pas de quoi craindre des heures d’attente.

Et voilà, on fait face à Bonbonland. Un rêve devenu réalité (non 🙃)​

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Après avoir passé l’entrée et récupéré des plans du parc, on peut d’ores et déjà profiter d’une thématisation aux petits oignons, sans parler des musiques remixées massacrées sur une ambiance dance floor des années 90.

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Je manque de vocabulaire pour décrire… ça. Et on est au niveau de l’entrée.

Ça me fait indirectement penser au PSP : des décorations grotesques, en plastique, posées un peu partout dans le parc. Au delà de tout ça, qu’est ce que ça donne au niveau de coasters ?

Nous n’avons aucun plan d’attaque, nous commençons par celui qui vient. Hundeprutten, seulement quelques minutes d’attente !

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Ah oui, quand même. Ce Tivoli on ne peut plus classique est thématisé sur Henry le chien qui pète (et chie en toute évidence). Il y a du niveau.

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Malgré les 28 ans, ça passe plutôt bien. Pas grand chose à déclarer, ça fait le taff auprès des plus jeunes (mais que raffolent-ils le plus : la MR ou la théma ?).

Cette montagne russe ayant déjà mis la barre très haut niveau théma, faut-il encore s’attendre à quelque chose de plus loufoque ?

On continue notre découverte du parc, 2 autres montagnes russes nous font l’éloge de leur thématisation : Vild-Svinet & Han Katten.

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Pour ce premier, la thématisation est… grossière. Je vous laisse regarder, contempler, admirer, analyser.

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Aucune attente pour le 1er Eurofighter de la firme Gerstlauer. On se paie le luxe d’aller devant. Trop oppressant ces harnais ; heureusement que, depuis, les lap bar existent… 🙄

Une montée à la verticale puis une drop qui fait son effet. S’en suit un virage surélevé vers la droite, qui vibre et qui donne sur la seule inversion du parcours, un loop, qui passe pas si mal en serrant bien les dents. On reprend de la hauteur pour atteindre les freins de mi-parcours. La seconde partie est composée de virages près du sol, avec quelques claques en guise de remerciement avant d’arriver sur les freins finaux, sous les applaudissements d’une foule de phacochères 🐗

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Bon, ce n’était pas la folie, il y a pire, mais il y a mieux.

Han Katten étant en panné (et redouté), on s’en va faire le 3ème crédit du parc, Viktor Vandorm, un autre Zierer qui a la particularité d’avoir une station en hauteur. Après recherches, il s’avère que c’est une relocalisation provenant d’un parc allemand, Panorama Park, ayant fermé ses portes en 2007.

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Pas d’attente là non plus, le train est comme tout sur Tivoli large : très long. L’opérateur met l’ambiance dans la gare : au départ du train, il tape dans la main des riders 🙌 Nous commençons par un lift, puis une drop menant dans une tranchée en béton sans aucune théma. Le parcours est relativement plat, le train ralentit beaucoup sur certains passages, à tel point que des anti rollback ou bien des mini lift ont été installés. Les train fait 2 tours, pour notre plus grand bonheur.

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On varie un peu les plaisirs en s’offrant une course en bouées sur Rejen. Kris est le vainqueur, malgré mes techniques d’optimisation « aérodynamique ».

Avant de manger, on décide de faire Han-Katten, qui a repris vie.

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Un Gerstlauer pas terrible acheté, le second plus horrible à moitié prix.

Quelques minutes d’attente, qui sont assez redoutables car ce spinning a pour légende d’être assez coriace. Merci Gerst. Je me mets face à Kris et Antoine, ils pourront savourer ma tête se décomposer au fur et à mesure du ride 💀☠️👻 Quoi ? Je sais que l’on n’a pas commencé le ride, mais je sais comment ça va se finir. Bon, en attendant on est bloqués entre la gare et le lift. Le mécanicien vient rapidement nous débloquer, en poussant le train depuis le dessous jusqu’au lift. Lift qui est, par ailleurs, assez rapide. Pas besoin de nous donner autant de vitesse ahah.

Le mode essoreuse à salade est déjà enclenché. Je sers les dents mais impossible de ne pas crier (pour ne pas dire beugler). Ça tourne beaucoup trop. On n’en est même pas au 1/3 du parcours que je n’en peux déjà plus. STOP PUTAIN 😵 Les middles brakes ne servent à rien, limite empire la situation et redonnent un coup au train qui se remet à spinner encore et encore. La nausée commence à se faire sentir 🤢 les freins freinent forts et provoquent des jerks, le train tourne toujours plus 🌪️ Je ne suis pas bien. Je ne sais pas si on tourne encore ou bien si l’on est à l’arrêt ; mon corps a perdu ses repères. J’ai même du mal à sortir du train. Je me demande vraiment comment on peut prendre du plaisir là dedans. Vision on-ride, KA ont été servis.

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Plus jamais

Je n’ai toujours pas vomi à la sortie d’une attraction… et ce ne sera pas pour cette fois non plus. Je gère les remontées. La pause du repas est bien méritée. Après avoir dépensé environ 90 € en 1,5 jour en repas, on a décidé de réduire un peu les dépenses : ce sera donc sandwich jambon, fromage, avec banane.

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Après avoir remis les yeux et le cerveau en place, nous décidons de flâner dans le parc, à la recherche d’attraction calmes, comme les bûches ou le raft. Les bûches annonçant 40 minutes, on va vers le raft, Baever Rafting. Quelques minutes d’attente, avec comme guise de divertissement toujours ces musiques remixées massacrées, que l’on a déjà entendu plusieurs fois déjà.

Les bouées du raft peuvent accueillir 6 personnes. Plusieurs effets sont présents tout au long du parcours : remous, cascades, geysers… mais on en ressort assez secs. On passe plus de temps à admirer les objets de la boutique souvenirs :

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J’en profite également pour acheter un paquet de bonbons, pas ceux spécifiques au parc (avec de drôle de saveurs comme vous pouvez vous en doutez) mais des soucoupes, avec du sucre et du bon acide citrique.

Nous retournons au flume, où l’attente a bien diminué. Vandrotten est thématisée sur des souris et rats qui vivent dans un gros fromage 🐭🧀 Sur le parcours, il y a trois drops, dont les lifts se croisent au même endroit.

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Encore une thématisation poussée. La 1ère drop ne mouille pas des masses, la 2ème est un peu plus vicieuse. Alors que nous sommes en haut du 3ème lift, je vois une corde proche de nous. J’ai l(a bonne) idée de me lever pour attraper celle-ci, en me disant que ça allait actionner des effets spéciaux dignes du parc. En réalité, celle-ci se trouve plus loin… et on commence à dropper. Ça va que je suis au milieu ; j’ai le temps de me rasseoir. La 3ème drop est plutôt anecdotique niveau flotte. Et c’est ainsi que s’achève notre tour.

Crédits en poche, attractions aquatiques faites, nous scrutons le plan du parc à la recherche de la nouveauté 2022. On ne sait pas trop ce que c’est mais pourquoi pas. Nous atterrissons dans la zone Western, on a l’impression de quitter le parc tant les décors sont « raffinés ». Nous nous engageons dans la file de Praerie Expressen, à peine une dizaine de personnes, qui font vite demi-tour car « it’s broken ». Les précédents cowboys ont-ils vidé toutes les cartouches ? Nous rebroussons chemin et renouons avec une théma riche en bons goûts.

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Désolée, c’est fermé

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Boatride non fait, je crois que niveau théma, on a déjà notre dose au sein des allées

Hestepærerne, les petits chevaux du parc, n’ont pas d’attente. Dans la très grande majorité des parcs, c’est un adulte par cheval. On tente quand même avec Kris. « Can we be two on it? » 😇 « Yes, of course », sur un ton « mais pourquoi tu demandes ça ? ». C’est à deux que nous chevauchons le canasson et explorons la petite forêt du parc. Je m’agrippe bien afin de ne pas chuter. A telle point que l’on ne voit que ma tête.

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Renversant !

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Certaines allées du parc sont quasi désertes. Petite pause aux toilettes. RAS, c’est propre.

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J’ai presque la même dentition dis-donc
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On se dirige désormais vers Svend Svingarm (le gyroswing) mais celui-ci, en panne (encore une !), fait qu’on passe directement à Kragetræerne, les mini free-fall S&S face à face. Toujours rigolo à faire. Un groupe d’ado ne fait que ça : à peine le tour terminé que ça se re-faufile faire un tour. Un tour nous suffira.

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Svend Svingarm a rouvert. On laisse Kris y aller, seul lui prend son pied dans ces machines.

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Sérénité

De retour dans la zone Far West, Prearie Expressen a rouvert ! Chouette ! Une séance d’attente seulement plus tard, la porte s’ouvre et l’opératrice nous fournit des lunettes 3D. Nous entrons dans la salle, il n’y a pas de siège. Les pistolets nous attendent. C’est donc debout (même pas un « siège » pour reposer le cul) que nous visons les bandits en train de braquer un train. Je mène la partie, je suis sur le podium, ma tête apparaît sur l’écran. Trop forte. … Ah, ce n’est pas fini ? Je me fais défoncer sur cette seconde manche, je spamme trop la gâchette, ce qui fait que le pistolet ne tire pas.

La zone est équipée en bac pour rechercher des pépites « d’or », Guldgraveri. Antoine est à fond dans la récolte. On se présente à l’accueil de la boutique pour savoir à quoi on a le droit. « For 20DKK, you can buy a medal that certificates you’ve found gold ». Ah bah super. On va juste garder les pépites pour nous. « You can’t keep it, or just one per person ». Bon bah one per person alors. Ce sera le souvenir de Bonbonland, avec la photo on-ride.

Nous quittons pour de bon la zone, on avait besoin de renouer avec la vraie théma du parc. On croise au bon moment la mascotte, handicapée.

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Nous nous dirigeons vers la dernière zone non explorée du parc, où se situe la pieuvre, le bateau pirate, les pédalos… et, vraiment excentré, une zone de jeux pour enfants. Nous faisons le tour du l’étang pour la rejoindre et tester le toboggan, terrain toboggan svp. … oui, c’est l’un des derniers trucs du parc qui nous donne envie. Ni une, ni deux, me voilà au départ de cet impressionnant toboggan. 3, 2, 1 et … whoo pt’ain cette quoi cette vitesse ? 😯 Je suis prise de cours et surprise par ce toboggan : je ne maîtrise plus et… finis sur les fesses. Bam. Antoine se lance à son tour, se disant peut-être que j’exagère. Mais non ! Pas d’exagération. Mais lui ne finit pas sur le cul.

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Je me relance dans une nouvelle glissade (idée de con) mais, cette fois-ci, pour maîtriser la vitesse, décide de mettre les jambes sur le côté (idée de merde). Parce que tu crois qu’en collant, ça va freiner le truc ? J’ai encore + de vitesse et - de contrôle. En soi, je réussis à me lever mais j’ai trop de vitesse. Je glisse sur le paillis et, pour éviter de me planter le cul une nouvelle fois, je me penche vers l’avant pour me raccrocher à la rambarde.

BOOM

Je me fracasse le crâne contre celle-ci et me retrouve instantanément allongée au sol, au 1/4 assommée. Je ne fais pas semblant d’être stupide quand je m’y mets…

Et comme je suis sympa 😎 je vous illustre le tout :

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Une dernière activité avant de quitter le parc, un troisième tour de toboggan un tour de pédalos (Andedammen). Nous rejoignons une plateforme flottante pour embarquer sur l’un des pédalos. Il est possible d’embarquer à 4 : deux devants et deux derrière, à dos… ou bien deux qui pédalent et une au milieu qui dirige avec le gouvernail situé entre ses jambes. Titre.

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Une balade conviviale, à la chasse aux canards avant de reprendre la route. Nous rendons le pédalo après 10 minutes pour se diriger vers la sortie, avec un passage à la boutique souvenirs entre. Summum du bon goût, toujours.

17h, le tour du parc est définitivement fait.

« Hello, s’cuz me, can u take us in photo with the whole entrance plz? » 🙂

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Yes, of course 🙂

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Conclusion sur le parc

On savait à quoi s’attendre, on a été servi ! Bonbonland est un champion du mauvais goût, ambiance visuelle et sonore également, avec 4 musiques remixées qui tournent en boucle toute la journée. Un choc après la visite de Tivoli.

De vulgaires statues et personnages en plastique, installés un peu partout dans le parc. On ne ressent pas un quelconque sentiment de sérénité. On a simplement envie de plier les +4, rentabiliser le billet et partir.

Le parc reste propre en soi, un minimum obligatoire. Au delà de la thématisation, nous avons été agréablement surpris de l’énergie de certains opérateurs, ça relève la note. Nous n’avons pas goûté à la restauration mais c’est du snacking.

Pour les attractions, elles sont variées mais aucune ne sort du lot. Niveau coasters, 2 Gerst et 2 Zierer, pas la panacée. Les amateurs de spinning hardcore apprécieront Han Katten. Les autres, faites vos prières.

En fonction de votre motivation et des temps d’attente, entre 3h et 5h suffisent pour ce parc. Ce dernier est apprécié par les (jeunes) enfants, un parc régional qui n’a pas vocation à devenir grand. Tant qu’il en dégage des bénéfices… Un grand bravo à Parque Reunidos pour avoir rendu le parc bénéficiaire depuis… cette année.

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Nous programmons le GPS pour Nyborg, petite ville située juste après le pont du Grand Belt, reliant les îles du Sjælland et celles de Fyn. Ville choisie pour couper entre le parc et Odense, notre visite du lendemain. Un peu plus d’une heure de route nous attend.

C’est assez longuet de rejoindre l’autoroute mais une fois dessus, tout va bizarrement plus vite. Nous nous rapprochons du péage pour passer le pont. Seul point payant du Danemark, avec le pont pour aller en Suède. La voiture est équipée du badge, on passe par la voie expresse. Le pont se dresse à nous, c’est impressionnant, être suspendu au milieu de la mer, pendant des kilomètres (au total presque 18km).

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Dire que ces deux pylônes, qui culminent à 264 m, sont les points culminants du Danemark. On savait que le pays était plat, mais à ce point !

La circulation est fluide ; nous arrivons rapidement à Nyborg. On y trouve des vélos jaunes en décoration, pays du vélo mais pays accueillant les 1ères étapes du Tour de France 2022. Oui, on vient seulement de capter que le TDF passait par là 🚲

Notre hôte nous attend, afin que l’on puisse garer notre voiture dans son garage et nous présenter le logement. Ce dernier se situe dans une résidence longeant l’eau / le port de plaisance.​

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L’appartement est spacieux, bien entretenu. L’hôte nous invite à se servir dans son frigo ou même à ouvrir des bouteilles de vin, ou encore à utiliser son… jacuzzi. « Faites comme chez vous ». Trop généreux ces danois. Il donne les clés puis s’en va.

Mais, … on ouvre le frigo : blindé de bouffe, de bière, de limonade. Les bouteilles de vin sont pour certaines françaises (cocorico 🇫🇷). Non, on ne les ouvrira pas. On se permet par contre de prendre des bières et des limonades.

Pour le reste, on se rend à pied au Netto du coin pour y faire quelques emplettes. Nous longeons l’eau. Qui veut faire trempette pour se revigorer ?

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Ou se faire électrocuter, au choix

On arrête de compter au bout de 2 mètres, soit après la 10ème méduse.

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Pour ce soir, ce sera spaghettis bolognaise, avec de la viande haché de porc. Ça changera du bœuf et puis, c’est moins cher. En lisant le journal du jour, la Reine Margrethe II a fêté ses 50 ans de règne (Jubilé d’Or) à… Tivoli Gardens. D’où ce gros gâteau dans le parc ! A un jour près, on aurait pu la voir, mais c’aurait été un gros bordel dans le parc je pense.

De retour, chacun a sa tache : les hommes à la cuisine, moi, je file me doucher ! 🚿

Nous mangeons avec une super vue sur le port, le soleil couchant brille de milles feux 🌅 Les stores ne sont vraiment pas épais. Tout le salon est vitré, comme les autres appartements sur lesquels on a vue. On voit vraiment tout. Ils sont tous meublés, mais aucune lumière, aucune vie. Où sont les gens ? On est samedi soir, c’est fête au village ? On ne le saura jamais.

On parle, parle, parle, et il est déjà minuit. Pas de quoi s’inquiéter, demain c’est journée libre.



Que donne le jacuzzi ? Que l’eau coule ! Le niveau suffisant est atteint, température parfaite. J’appuie sur le bouton pour les bulles. BBRRBBRBBRBRBBBRBRBR… Oh le bordel que ça fait, ça va réveiller les voisins !! … Quels voisins ?​
 
Bonbon Land je l'ai fait début août c'est vrai que c'est original comme déco. En 3h on avait tout fait
Pour le pont nous l'avons fait aller-retour et c'était 34 euros à chaque passage 🙁
Dans notre hôtel à Copenhague (à 300m de Tivoli), nous avons aussi du faire nos lits et à la fin, redescendre nos linges sales et notre poubelle 😁

Les 2 meilleurs parcs de votre TR sont à venir (je ne parle pas de Tivoli Fridhen
 
Ce parc ne fait pas rêver de part sa réputation, ça se confirme on dirait 😂

Je ne comprends pas ! Tu ne l'as pas fait lors de ton passage express au Danemark ? 😂

Les 2 meilleurs parcs de votre TR sont à venir (je ne parle pas de Tivoli Friheden)

Ah ça c'est sûr ! ...

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22 mai – Nyborg & Odense

Dimanche post-apocalyptique


J’ai beau avoir le cache-œil et fermé les petits stores occultant, quand le soleil veut te faire chier, il le fait. Il est 8h30, et j’ai envie de rester enroulée dans la couette. « … veut aller aux toilettes… » … « … j’ai faim… » . Ok, j’ai compris. Ça dort encore, je fais en sorte de ne pas réveiller.

Je me délecte du Kanelbulle, acheté la veille au libre service service à Netto et d’un thé à la myrtille. Ça se réveille doucement des deux côtés.

Nous préparons les sandwichs, il nous manque cependant quelque chose pour adoucir le tout, comme du beurre ou de la margarine. Peut-être que notre hôte a ça dans son frigo ? Nous trouvons une boîte avec une vache dessus. Du beurre ! On regarde la texture et les ingrédients. Mmm, il y a de l’huile. Partons quand même pour cette margarine de vache.

Nous faisons la vaisselle, rangeons l’appartement. Notre hôte laisse carrément son passeport à la vue de tout le monde. Confiance.
11h, nous quittons l’appartement, sortons la voiture du garage puis laissons les clés dans la boîte aux lettres. Nous garons la voiture non loin de là afin d’aller se pavaner le reste de la matinée à Nyborg.

Typiquement danois et désert, la ville regorge de petites rues, de places désertes, abordant fièrement le drapeau du TDF.​

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On y trouve également des bancs à bascule en face à face. Vous imaginez bien que 3 français s’en donnent à cœur joie.

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Nous visitons aussi une église, silence total, jusqu’à entendre l’orgue vibrer de tous ses tuyaux. Le musicien ne devait attendre que nous. Un beau sursaut collectif.

1h30, bien large, suffisent à faire le tour de la petite ville.

Nous partons en direction d’Odense, 3ème ville du pays et célèbre pour être la ville de Hans Christian Anderson. Ce sera sûrement plus animé. Il y a 30 minutes de route.

Nous nous garons en « périphérie » puis rejoignons le centre-ville à pied. On se pose dans un parc afin, déjà ! d’y déguster le déjeuner.​

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Un peu de sport, de photos et nous déambulons dans les rues colorées et désertiques.​

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Bon, au moins, personne pour gâcher les photos !​

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Mais il n’y a vraiment personne !​

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Ok, on est dimanche, mais quand même !​

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Petit problème de taille

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Personne sur cette place, personne dans les tramways flambants neufs. Nous ne sommes pas tentés par le musée d’HCA. Déambuler, c’est bien. Nous visitons également deux églises.​

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La balade se finit dans un autre jardin, avec un peu plus de vie.

C’était sympa, une pause dans le trip ça ne fait pas de mal. Nous passons par la case courses pour ce soir et demain matin dans une supérette, vide. Au menu ce soir : jambalaya. Yum !

1h30 de route jusqu’à notre prochain logement, situé au nord d’Aarhus. Ce dernier est facile d’accès, une place nous est réservée et les clés se trouvent dans une boîte à code sur la porte. 2 chambres, une salle de bain, une cuisine, un salon, pas besoin de plus.

Notre hôte nous a spécialement acheté des gâteaux apéro et du vin. Faites péter !​

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Nous avons du mal, sans regarder sur internet, à deviner que l’on est en train de manger du gras de porc frit. Particulier. Pour la détente ce soir : cession exploits 2019 Louise de néologisme ainsi que visionnage du très bon reportage d’Arte sur les Rutschebanen à la TV.

Le Jambalaya a décidé de partiellement se cramer, mais est malgré tout succulent.​

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La nuit fera son travail pour récurer le fond, et va faire son travail pour nous recharger les batteries.​
 

23 mai – Tivoli Friheden

RRRAAAaaaAAAhhaAAaHhh
Nous nous réveillons tranquillement, après une très bonne nuit de sommeil. Niveau météo, journée ensoleillée, on est gâtés ! On petit dej’ sur le pouce des tartines de confiottes et des bananes trop mûres. On se décarcasse tant bien que mal pour récurer le fond de la casserole…

Nous faisons rapidement un tour au Rema1000, situé à deux pas du logement, pour compléter les repas du jour, puis petite photo très floue artistique avant de prendre la direction du sud d’Aarhus, là où se situe Tivoli Friheden.​

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Le parc n’ouvrant qu’à 13h, et n’étant pas pressés d’y aller, nous nous garons sur un parking gratuit non loin d’un port de plaisance. Nous nous y baladons tout le long, avant de trouver un spot à l’ombre pour y manger le repas du midi. On repassera pour l’odeur de la mer(de). Au menu : sandwich salami fromage et reste du jambalaya, que l’on a transporté dans un bocal en verre.​

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Toujours pas pressés d’arriver au parc, nous prenons le temps de prendre des photos devant le drapeau danois, ce qui vaut une belle cascade de Kris, sous les regards méfiants de vieux loups de mer.​

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Le bateau rouge, derrière nous, n’est pas attaché…

On en profite également pour faire notre séance de sport du jour, si on arrive à comprendre l’utilisation du matériel…

13h10. Allez, on se dirige maintenant vers le parc, à 10-15 minutes à pied de là.​

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C’est qu’on se tâte à prendre un bracelet illimité, au vu du prix et de la qualité des rides… Après réflexion, on lâche le prix nécessaire pour le bracelet. On va le rentabiliser. Le parc est assez vide, on devrait vite le torcher.

En commençant par le Carousel, Frihedskarrusellen. Oui, bah pourquoi pas.​

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On assure les crédits, avec le 1er qui nous vient sous le coude : Bisværmen. Un spinning SBF comme il en pullule un peu partout désormais.​

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Celui-ci, thématisé sur les abeilles 🐝 fait 2 tours sans à-coup et sans trop tourner. Il n’y a personne : l’opératrice nous demande si on veut refaire un tour. Allez, ça ne mange pas de pain.​

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Tivoli Friheden est connu pour posséder la seule chute libre, véritable, en Europe. Lâché à 40m de haut, pour atterrir 30 mètres plus bas dans un filet 🗑️ Kris est ultra chaud, mais petit passage aux toilettes avant.​

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Voilà le moment d’affronter la Sky Tower : pour chuter, il faut lâcher un supplément de 8 € environ (si on a le bracelet illimité). A payer en cash 🙂 Kris est équipé d’un casque et d’une coque dans le dos, qui va lui servir à être correctement suspendu avant le balourdage.​

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Je demande à l’opérateur si je peux équiper Kris de la GoPro. Ce n’est pas possible ; par contre, je peux monter avec eux pour filmer le tout depuis là-haut ! Marché conclu ! Antoine filmera d’en bas.

Nous rejoignons le sommet via un ascenseur. Une fois arrivés, on s’aperçoit que ça souffle énormément. Mais, ça n’a pas l’air d’être un problème. La vue y est sympathique : à 360° sur le parc, la ville et les ports. Sur la plateforme, une partie du sol est en plastique transparent.

L’opérateur prépare Kris : attaché, il s’assoit dans sa coque, l’opé le pousse doucement dans le vide.​

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Kris a moult questions, il est un peu tard pour reculer ! 3, 2, 1… *Schlack* 😱😵

RRRAAAaaaAAAhhaAAaHhh



Ah quand même ! Ce n’est pas demain la veille que je ferai ça, mais avec un peu plus de courage, c’est finalement, probablement faisable. Mais j’y songerai pour une autre fois, peut-être.

Je redescends avec l’opérateur et discutons sur ce qu’il y a à faire aux alentours d’intéressant.

Remit de ses émotions, nous reprenons la route des crédits, dont le prochain est Cobra, un inverted Sartori. La montagne russe est en partie entourée d’un mur de plexiglass, pour protéger contre les chutes d’objets ou bien anti-bruit ?​

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C’est qu’il y a de l’attente, c’est rempli d’ados ! Vous n’êtes pas en cours l’après-midi ? La structure bouge pas mal lors des passages du train. Pour cause, c’est un modèle forain… bien calé. En tout cas, le layout est très compact, ajouté à ça un train non conçu ergonomiquement… On va devoir serrer les dents.​

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Je me place au 1er rang. Le harnais est bien dur et étouffant. J’ai déjà envie de partir. Puis comme il n’a pas bonne réputation, ça sent les mandales dans les joues. Demi-tour puis lift, la drop ne vibre pas mais c’est après que ça se gâte : les éléments sont très serrés, ils sont passés avec une vitesse approximative, comme si le train faisait de l’accordéon. Nous avons le droit à un immelman, qui enchaîne de suite sur un cobra roll. Ensuite, c’est une hélix à gauche puis un virage à droite et retour en gare. Le tout est saupoudré de secousses peu évitables. Mon voisin a l’air d’apprécier son tour, admettons.​

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Ce n’était pas un bon ride, mais on s’attendait à pire, à vrai dire (et, malheureusement, le pire est arrivé quelques semaines après notre passage…).

Juste à côté se situe le spinning mouse Tyfonen, lui aussi partiellement entouré de plexiglas. On connaît la musique, on souhaite seulement que le tempo soit ralenti. Perdu. Quoi qu’il en soi, l’opératrice est sympa.​

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4ème et dernier crédit, Dragonen. Un dragon 🐲 Je ne fais pas la connerie de me mettre aux dernières rangées. La dernière fois que j’ai fait ça sur ce modèle, je me suis retrouvée avec un gros bleu par tour (il y en a eu 5). L’opérateur est à fond dans l’animation, dans les applaudissements, quand bien même nous sommes 5 pelots dans le train.​

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Bon, on a dit qu’on rentabilisait l’entrée. On refait des tours de coasters ? Non. Va pour Hjertekig, la free-fall. Efficace d’après KA.​

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Ça grouille de gamins partout, mais les temps d’attente ne dépassent rarement les 5 minutes, sauf sur Cobra.

Nous testons Haunted House, la maison hantée, en 5D sans lunettes, qui est un dark ride interactif. Toujours amusant de voir qui fera le meilleur score mais il ne nous transcende pas plus que ça.

Restons dans les maisons mais à illusions cette fois. Illusionsfabrikken propose plusieurs salles avec effets optiques et désorientant ! On y fait un premier tour, il y a une entrée et une sortie mais une fois dans la maison, on va où l’on veut. On « s’égare » dans une pièce où tous nos repères visuels & d’équilibres sont perturbés. On a déjà eu des pièces de ce type dans d’autres maisons mais celle-là est bougrement efficace !

La sortie se fait via… un toboggan ! Oh oui, un toboggan ! Celui-ci est … nul.

On se paie le luxe d’y retourner sans nos sacs, l’opératrice nous les gardant. On se garde la GoPro pour se filmer tels des handicapables ayant du mal à gravir un escalier 🧑‍🦯👩‍🦯👨‍🦯

En face de la maison, Radiobilerne, les autos-tamponneuses. Le classique coup du lapin. Jeunes, vieux, tout le monde s’amuse !​

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Et c’est la pause goûter pour tout le monde, le petit creux arrive. Je m’achète les fameux câbles dégueu mais l’appel du sucre est plus fort et je dois me faire de la monnaie pour le prochain Airbnb. Et 5min après, on fait la queue pour un hotdog (moi y compris). N’importe quoi !

Vu qu’il n’y a plus de gaz dans la bouteille, on est obligés d’attendre, mais on commence gentiment à discuter avec l’employé. Il suffit de dire que l’on est français et ah mais ouais trop bien génial marvelous. Tenez, vos hot-dog et salut !

Quelques pas seulement ont suffit à nous rendre compte que l’on avait pas payé. Comme nous sommes des marvelous frenchies, on fait demi-tour sur les pointes régler notre dot.

On déguste notre quatre heures en déambulant dans des zones du parc vide ; pourtant, les attractions, pour jeunes mioches, sont bien ouvertes. Et c’est naturellement que l’on se dirige vers la sortie du parc. Avant le passage de non-retour, on s’embarque dans la file d’attente de Svævebanen, un téléphérique relié à la plateforme de la Sky Tower que l’on peut contrôler en fonction de la vue que l’on souhaite avoir. Mais c’est payant, donc non 🙂

Passage à la boutique souvenir du parc, rien de bien foufou. Et vers 16h30 que nous quittons le parc.​

« Hello, s’cuz me, can u take us in photo with the whole entrance plz? » 🙂

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Yes, of course! 🙂

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Conclusion sur le parc

Le parc ne propose pas d’attractions qui sortent du lot, hormis la free fall (qui plus est, est en supplément). Les montagnes russes sont vues et revues et Cobra, qui a fermé quelques semaines après notre passage suite à un accident mortel, ne manquera à personne tant sa conception était hasardeuse.

Le parc reste malgré cela agréable à parcourir : c’est propre, fleuri, on ressent un effort minimal d’intégration. Les employés sont très sympa et ouverts à la discussion.

En gros : si vous êtes chasseur de crédit et que vous souhaitez absolument faire la free fall, vous pouvez rester 1 – 2h dans le parc (on est resté 3h en prenant tout notre temps). Sinon, passez votre chemin.


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La flemme d’aller visiter le centre d’Aarhus est collective. Nous retournons à la voiture et programmons la direction du château de Køby, à mi-chemin entre Aarhus et Ebeltoft, notre prochain Airbnb. Ce château est la recommandation de l’opérateur de la Sky Tower.

Bon, en fait, c’est une ruine. Celle-ci est située sur une presqu’île, il faut environ 20 minutes de marche depuis le parking pour l’atteindre. Le parc contient des vaches, qui reste globalement au loin. C’est très venteux, je suis contente d’avoir les cheveux attachés en chignon.​

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On y croise très peu de personnes, mais il fallait que ce soit des françaises ! Beau pull marinière au passage !

Il ne reste vraiment pas grand chose ; pourtant, des passerelles ont été installées afin de pouvoir aller « au sommet ». Ça donne une vue dégagée sur la mer et au loin, il est possible d’apercevoir Aarhus.​

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C’était le moment culture historique du jour, nous rebroussons le chemin direction la maison. Simple à trouver, dans son jus, typiquement scandinave.​

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19h, on va pouvoir poser les valises, poser nos culs… attendez, non, avant, on doit regarder le compteur électrique ; l’électricité est payante et est comptée au Watt près. Idem pour les draps. Le tout est à payer en cash, à laisser sur le frigo. Confiance.

C’est bon là, on fait une pause ! Bonne température ambiante dans le logement.​

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Ce soir, ce sera crêpes 🥞 Mais la cuisine, pourtant ultra bien équipée, n’a même pas une petite bouteille d’huile. Pas le choix, on va demander aux voisins. Muni d’un verre, nous allons au plus proche : en face. On vient de suite nous voir et nous aider, même si l’anglais n’est pas très bien compris (nous qui croyons que tous les danois parlaient anglais ??!). Olie et une imitation parfaite de la poêle à frire est suffisant pour repartir avec notre précieuse huile d’olive. Merci Dame Olive 🫒

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Merci Dame Olive, grâce à vous, je suis heureuse de préparer des crêpes à la bière 🍺

La maison s’assombrit, pour faire cuire les crêpes, c’est un peu embêtant de faire ça dans le noir. Il suffit d’appuyer sur l’interrupteur. Non, c’est pas cette lumière, pas celle là non plus. … Encore loupé… Bon, l’ampoule doit être cramée. On switche les ampoules du salon. Ah bah non, le culot se dévisse de l’ampoule, on va remettre ça comme si de rien n’était… Dernière cartouche à jouer : déplacer un lampadaire. S’il n’y a que ça comme solution.

Ça papote, ça papote, mais l’heure et le soleil se couchent, et vu que je commence à déblatérer des conneries monumentales, comme affirmer « Kris, on n’a jamais fait Phantasialand ensemble », sur un ton plus que persuadée, il est grand temps d’aller prendre la douche. Le ballon d’eau chaude n’a pas une grosse capacité, donc on fera très économique. Il y a beau avoir un rideau, il y a de l’eau partout 🚿 c’est une vieille évacuation qui coule sous le lavabo. La pièce est rapidement très humide. On va mettre ça sur le dos du rustique.​

Allez, dodo, pour demain, j’ai repéré une randonnée de 30 km, mêlant ville, forêts et côtes maritimes 😃
 

24 mai – Mols Bjerges

« Petits » es-car-gots…


Pas de réveil. Repos. Moi qui avait repéré une grosse randonnée de 30 km, mêlant ville, plage, plaines et lacs… J’avoue que j’ai eu les yeux plus gros que la motivation actuelle, qui se résume à vouloir dormir et ne pas faire grand chose, surtout que le ciel n’est pas bleu ☁️

Faut bien se lever à un moment donné. Je quitte la chambre et oh putain ça caille. Oh bordel. Alors que la température de la veille était parfaite, les matins sont bien trop frais ! Hors de question cependant d’allumer un quelconque radiateur, vu leur gueule, ça va faire flamber la facture d’électricité et la maison.​

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Je termine la cuisson de la pâte à crêpes, j’installe la table, il n’y a plus qu’à mettre les pieds sous la table, à défaut de les mettre dehors pour le moment.​

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9h58

Une fois ce bon petit dej’ engloutit, on cherche la motivation. Pas dehors, car la météo nous inciterait à rester de larve dans la maison.​

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Rien que d’enfiler des vêtements un peu plus chaud qu’un pyjama et préparer des sandwichs nous invite à la balade 🚶‍♂️🚶‍♀️🚶‍♂️ C’est sur les coups de 12h30 que nous levons le camp. Nous avons repéré un chemin de randonné intéressant au départ d’Ebeltoft menant jusqu’à un lac. On est obligés de prendre la voiture mais on en profitera pour faire les courses du soir.

Nous nous garons sur un parking, assez vide, au centre du village, non loin d’un bateau ancien rénové qui nous fait mouche. On s’en approche, prenons des photos.​

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L’entrée est payante, nous nous en éloignons. Nous longeons la « plage », traversons « illégalement » un camping, puis 2-3 routes avant de nous retrouver sur notre chemin à destination d’un lac. Un quartier résidentiel et un caribou plus tard, nous nous retrouvons en forêt 🌲

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Il n’y a pas de difficultés quelconque, c’est très calme et reposant, faites attention à ne pas écraser l'un des milliers d’escargots, jonchant le chemin. A mi-parcours, nous avons l’idée de nous éloigner du sentier, pour couper et arriver plus vite à notre destination finale.

L’idée est louable, mais c’est un échec. Le lac est entouré de prairies impossibles à traverser. Nous voilà sur une route de campagne à déambuler à la recherche d’un accès au lac… Nous qui voulions raccourcir, on rallonge.​

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Oh, des humains – se disent les vaches​

Nous retrouvons le chemin qui mène au lac, encore quelques dizaines de mètres avant de trouver une plage et de s’y prélasser? Nous n’avions pas prévu que le lac soit entièrement entouré de roseaux, aucune plage à disposition.

Une cabane d’observation à oiseaux. Bon, pourquoi pas. Nous posons les sacs, redescendons quelques instants pour soulager les vessies. Trouver un endroit sans se faire piquer le cul n’est pas une mince affaire.

Qui aurait cru que l’on se retrouverait, le mardi 24 mai 2022 à 15h30, dans un observatoire à oiseaux sans en observer car pas de jumelles ? Pas grand monde… Bon, c’est bien beau tout ça… Ouais… Ouais… Et si on mangeait ?​

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Des hirondelles ont fait leur nid. On se fait discret pour ne pas les déranger. On évite également de se faire chier dessus.​

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La température n’étant pas très élevée, on reste un peu de temps dans l’observatoire avant de rebrousser chemin. Chacun prend quelques affaires et zip les sacs à dos. « Oh merde ». Et cassé, est le sac à dos d’Antoine 🤐

Nous retournons sur nos pas… non bien sûr, on emprunte le chemin initialement prévu. Je tape un footing sur quelques centaines de mètres, histoire de me réchauffer. Retrouvailles avec les milliers d’escargots, le caribou et le quartier résidentiel.​

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On est assez bon sur le timing, il commence à pleuvoir ! Idéal pour faire les courses. Trouverons-nous de quoi faire des roulés à la saucisse ? Eh non, il n’y a pas de pâte feuilleté. Cependant, il y a d’autres supermarchés, à deux pas entre eux. Et trouvé ! Par contre, le thon pour les sandwich de demain est hyper cher ! Pas grave, suffit d’aller à celui d’à côté ! Je vous laisse y aller, je vais me réfugier dans la voiture.

De retour à la maison, on se repose dans le canapé, une petite Breezer pour se désaltérer et le restant de saucisse, à piquer avec des tires bouchons (on fait avec ce qu’on a sous le coude). Repas du soir : roulés à la saucisse et crudités, pour la touche diététique.​

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Belle découverte du soir : comment allumer la cuisine. Tout un art : appuyer sur un bouton. Eh ouais.​
 
Toujours un vrai plaisir de lire tout ce que tu racontes, je n’en perds pas une miette.
En tout cas j’ai qu’une envie ça aurait été d’être avec vous.
 
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Réactions: Numérobis et Røyk
J'allais aussi poster un petit message encourageant, très sympa ce TR mêlant scènes de vie et visites de parcs de merde 😁 bon courage pour la suite mais continue, tu es lue avec attention !
 
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Réactions: Røyk

25 mai – Djurs Sommerland

Cap sur le 300 !

7h, allez, on se réveille déjà ! Sur un air de sonnerie indienne, celle qui a déjà failli nous tuer l’année dernière… J’ai pas pensé à la supprimer… On n’a beau qu’être à une petite quarantaine de minutes du parc, il faut ranger les affaires, nettoyer la maison et trouver un lieu pour jeter le verre.

Le réveil est compliqué, il fait encore plus froid que la veille 🥶 Je m’habillerai dans la chambre quand Antoine sera réveillé.

On avale vite fait des tartines de confiture, le pot est déjà vidé, faudra en racheter un. Je prépare les sandwichs. Garnitures au choix : thon, salade, tomate, salami et un peu de cheddar. Tout le monde y va de sa patte pour nettoyer la maison.

8h45, maison propre comme un sou neuf. Je regarde le compteur : ça fera 4 € par personne. On laisse également le compte pour les draps. Un bref passage aux toilettes avant de partir… et hô non, pas ça, pas maintenant 😬 Pourquoi ça s’évacue trèèèèèèès lentement ? Rien pour déboucher… bon, j’en notifierai la propriétaire.

Arrivée prévue à 9h25, Large, très large. On trouve rapidement des containers pour y laisser le verre. Tout le trajet se fait en pleine cambrousse, un peu comme si on allait à Alton Towers ou à Kolmården.
Même pas la fin de l’album de musique que nous arrivons déjà sur le parking à l’heure prévue. Pas un chat, nous sommes la 5ème voiture. les visiteurs arrivent progressivement. Le parking est légèrement éloigné de l’entrée du parc. L’allée y menant est boisée et cache les attractions jusqu’au dernier moment.​

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Et là… Piraten ! 🏴‍☠️

Haaaaan depuis le temps que je louche sur Piraten, je vais faire en sorte qu’il soit mon 300ème. Je suis à 296, donc il attendra un peu. Le parc n’ouvre qu’à 10h mais les caisses sont déjà ouvertes. On achète nos billets, faisons déjà une pause pipi puis entrons dans le parc.​

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La place principale est joliment décorée. La musique est déjà en route pour mettre l’ambiance. La place dessert différentes zones : asiatique, la ferme et pirate. Ces zones sont pour l’instant fermées. J’en profite déjà pour m’équiper de la Gopro.
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9h42 / 9h55

C’est que, sans trop s’en apercevoir (trop obnubilés à résoudre des énigmes), la place se remplit d’adolescents. Mais vous ne bossez pas ? La Gopro les intrigue, ils font les marioles devant. C’est con, elle n’est pas allumée. Mais c’est que ces p’tits adolescents en pleine croissance sont énervés, impatients que la corde rouge tombe.

10h, à peine le temps que l’employé la défasse que la foule hurle, nous pousse et se met à taper un sprint digne d’une finale mondiale du 100m 😵 Beh bordel, on espère simplement que la foule va se disperser au fil des minutes.

C’est sans courir que nous rejoignons la zone asiatique, qui comprend entre autre DrageKongen, le suspended Intamin, mais avant tout Jungle Explorer, un kiddie Zierer Force, identique à celui de Tivoli Gardens.​

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Nous arrivons à l’entrée de la file d’attente, l’opérateur, assez âgé, y attend ses premiers riders.

« Hey, can I help you? »
« Yes, we want to ride! »
« This? But it’s for kids! »
« Yeah, we’re kids, big kids! » 🤓
« Oh year, come on guys, you’re funny! »

Quel plaisir de se faire accueillir de la sorte. Nous nous installons aux 1ers rangs, l’opérateur fait sonner la cloche et nous souhaite bon ride ! Pas de vibrations, pas d’à-coup, ça glisse tout seul. La thématisation est soignée et pas trop chargée. Je trouve également le design des trains très jolis !

Plus de sérieux désormais, DrageKongen affiche 20 minutes, c’est raisonnable. La partie extérieure de la file d’attente est en parc à bœuf, mais nous rentrons rapidement dans la partie intérieure. C’est plutôt calme, les fauves savent se tenir quand il le faut. Les murs sont parsemés de quelques éléments de décoration. La qualité de nos portables ne nous permettent pas de prendre de belles photos en intérieur. Ça n’avance pas très vite. On comprend qu’il n’y a qu’un train sur le parcours. Nous choisissons de faire un peu plus d’attente pour le premier rang. Ça se décide aussi de sortir le 2nd train, en live devant nos yeux, de quoi observer le fonctionnement du switch track.

Kris passe en premier, on s’installe dans le train suivant (logique). Confortable, lap bar Intamin next generation. Pas de reproche à faire là-dessus. Ne connaissant pas du tout le layout, c’est une totale surprise ! Nous quittons rapidement la gare pour y faire une petite partie indoor, ponctuée de jeux de lumières et de musique. Nous entamons la montée puis la 1ère drop dont la similitude avec les SFC Vekoma est prenante… Qui a copié qui ? … pareil avec ce virage surélevé vers la droite faisant un 180°. Bon, après ça change, et ça vibrotte surtout. Tout du long. Plein de petites vibrations. C’est passable mais ça ne va pas aller s’en s’arrangeant. Le layout est principalement composé d’hélix variées dans le sens d’entrée et de ligne droite « à bosses », sans airtime. Cela dit, ça reste une agréable balade et un modèle qui a tout à fait sa place dans le parc.​

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Après avoir pris des photos (funs) de la zone, nous changeons d’endroit pour rejoindre la ferme. Musique paysanne, décorations plastiques de bien meilleures goût qu’à Bonbonland, mis à disposition de BBQ pour ceux qui veulent en faire… l’immersion est bien poussée. C’est une zone pour enfants, avec son lot de flats rides communs comme les grenouilles🐸, parcours de chevaux 🐴 mais sur des vaches 🐮 et bien sûr, un crédit 🎢

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Den Vilde Hønsejagt de son nom, Un Zierer Force aussi, mais de 9m de haut, 2 tours. Installés aux derniers rangs, des vitres en plastique sont fixées sur les appuies têtes. Vestige d’un époque passée sûrement. Je me regarderai rider tout du long. Ça passe crème, un coaster pour les familles.​

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C’est l’histoire d’un r’nard qui veut se faire une poule

Roulement de tambours, le 299ème est fait. Piraten n’attend que nous ! Nous revenons sur la place centrale, seul moyen d’accéder à la zone pirate. Dès le porche passé, nous sommes mis dans l’ambiance : une musique entraînante, décors, bâtiments, employés parés de leur plus beau vêtements de corsaire et, au loin, Piraten.​

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J’anticipe un peu en immortalisant le 300 sur le siège test, mais nul doute qu’il ne fera pas faux-bon 🤩

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Nul doute qu’il faudra être un peu patient : 40 min (oui, entre la photo et le moment de rentrer dans la file, il y a eu 2 minutes d’intervalle et +10 min dans la file). Un seul train. La file, nichée entre la gare et le coaster est un peu avare en décors : 2 animatroniques, un mur décoré pour éviter toute intrusion sur le parcours et un parc à bœuf.

Ça stagne un peu, on prend notre mal en patience, personne ne bronche, bien au contraire ! C’est ambiance party dans la gare. C’est à l’approche de l’opératrice qui régule le quai qu’ils se décident à sortir le 2nd train. Ça va débiter plus vite maintenant ! L’opératrice nous stoppe. « Er du klaaaar » ? … euh… « Are you ready? » « Yeaaaaah » « Really? » YYYEEEEAAAAHHH » Oh, tu veux nous faire gueuler, tu vas être servie ! Habillée dans son costume de pirate, elle joue à grand cœur son rôle. On a le choix du rang, on choisit le 1er.

Alors que le train entre en gare, les riders crient à tue-tête « EX-TRA TOUR ». L’opératrice demande alors si tous les riders sont ok, puis relance le train. Mais wtf ? Et personne, toujours, ne bronche. c’est juste normal.

Petite photo dans ces trains camping qui m’avaient pour le coup manqué. Au vu de comment les opérateurs serrent les ceintures et les lap bars, va falloir gruger. Et ça marche du feu de Dieu !

C’est parti pour le 300ème ! Est-ce que ça va être pareil qu’Alpina Blitz ? Mieux ou pire ? Qu’en est-il déjà des sièges camping Intamin ? Est-ce que les airtimes seront au RDV ? C’est déjà l’heure d’y répondre, le lift à câble est tellement rapide que les 30 mètres sont déjà gravis.

La drop, bien que la hauteur ne soit pas si élevée et sans courbure à 90°, fait un bel effet : on se soulève bien, merci la marge. Le virage qui en suit donne immédiatement le ton : c’est bien fourni en G. Nous remontons avant d’attaquer un changement de direction, EGF turn like. On valdingue dans les sièges, juste que qu’il faut.

C’est alors qu’on enchaîne les camel back et les virages, tous plus fournis en airtime, j’adoooooore ! Vraiment, c’est super bien dosé, on n’en loupe pas une miette ! Un petit sourire pour la photo finish avant d’arriver sur les freins finaux, ébahis. C’est une pépite, une petite bombe. Piraten n’a rien en commun avec Alpina Blitz ; c’est dynamique de la gare jusqu’au freins finaux, la vitesse est constante, il y a très peu de vibrations. Chaque éléments est ponctué d’airtime voire d’ejector. Bref, une excellente réussite 😍🥰

Nous ne demandons pas d’extra tour, nous le laissons un peu chauffer, il n’est même pas 12h. Et on a faim. On continue de se promener dans la zone, nous nous rapprochons de Skatteøen, le water coaster.​

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On se trouve une table pour savourer nos sandwich. Ce qui nous tique, durant ce repas, c’est le temps. La météo. Le soleil a soudainement disparu au profil de gros nuages gris bien menaçants.

Nous finissons notre repas sans précipitation puis nous dirigeons vers les WC. Le parc a installé des plateformes près de la zone où les bateaux créent la vague. Pas de besoin de ça pour être trempés, les 1ères gouttes arrivent… Gouttes qui se transforment en un rideau de douche en l’espace d’un claquement de doigts. Et merde… nous courons nous réfugier dans la gare, pas le temps de profiter de la file d’attente, qui longe le bassin à travers pontons et grottes.​

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Nous sommes les seuls visiteurs à attendre sur le quai, les opérateurs ont bien compris qu’on ne voulait par rider. Ils font tourner les bateaux pour libérer les riders qui n’ont pas choisi le bon timing et qui sont en train de prendre leur bain.

Plus qu’à attendre, même pas de réseau pour capter la tendance météo. Je vous propose donc une photo de basse qualité de la gare … pour patienter.​

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Patienter, encore et encore…

15 bonnes minutes plus tard, les gouttes se raréfient, les nuages se dispersent, la menace s’écarte, let’s go pour rider ! Ligne droite en quittant la gare, à travers des décors et nos belles voix chantonnantes 🎤 Lift puis drop en large spirale, sans grande sensation, mais sans vibrations, avant de plonger dans la grotte, passer la bosse légèrement en floatting puis traverser la zone de splash sans éclaboussures. Merci. Le retour en gare est rapide, pas besoin de faire des zigzags sans intérêts.

C’est sympathique, ça passe bien. Ça a tout à fait sa place ici, dans la zone Pirates.

Nous quittons la zone et déambulons dans le parc à la recherche de notre prochaine montagne russe. Juvelen, situé dans la zone Mexicoland, est le modèle original du family launch Intamin, que l’on retrouve en version miroir au Pal.​

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Je me rappelle que pour un Family, c’est plutôt intense et punchy. Une vingtaine de minutes pour le 1er rang. Une file d’attente anecdotique en indoor, géré par des opérateurs sur le qui vive afin de gronder sur le moindre geste d’incivilité.

Une fois installés, les souvenirs reviennent : les assises ne sont pas les plus confortables. Je me mets en tête de bien m’accrocher pour le 2nd launch et le virage qui s’en suit.

Juvelen a aussi le droit à son préshow enfumé, avec porte ouverte au dernier moment. Le premier launch est peu puissant, mais suffisant pour permettre au train de faire la première partie du parcours. Je m’accroche bien, 2nd launch en vue ! Aaaah oui, beaucoup plus de patate dans le moteur ! Virage vicieux passé avec succès ! C’est que l’on pourrait se déplacer une vertèbre ! Je me relâche, afin de savourer la fin du ride bras levés… ou pas. Je ne me rappelais pas d’un autre virage à la con, si puissant que je me retrouve coincée entre le dossier du siège et la lap bar. Aaaaaïe mon dos 😖 Je finis le ride accrochée comme je peux, sans savourer les deux airtimes non existants des camels back finaux.

Pour conclure : mal de dos.​

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Il reste encore 2 coasters à découvrir et notre prochain est Thor’s Hammer, situé dans la zone Vikingeland. Cette montagne russe est un bobsled Gerstlauer, clone de G’sengte Sau à Tripsdrill. Un bon petit clone en soi.​

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La décoration de la gare est sommaire mais, ce qui fait le plus, c’est l’opérateur, habillé en viking (lol) et cognant la tête des passagers avec son marteau en plastique 🔨 Avec nous, il est cool : il nous décrit où aller pour échapper à euh enfin bref on a déjà oublié la mission de notre quête mais il nous explique comment atteindre notre objectif. Il connaît le parcours, comme nous !​

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Un couillon qui m’imite à toucher les décors

Hissant le lift, la première partie, mêle descentes en spirale et virages à plat, le tout bien dosé proportion vitesse / freinage. La 2nde partie nous propose 3 bunys hops, dont j’avais de meilleurs souvenirs (qui remontent à 2013… il était temps de rafraîchir tout ça !), d’autres virages bien serrés et nous voilà de retour en gare. Mission réussie.​

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Ça reste un bon familial qui délivre sa dose de G+ dans les virages serrés.

Nous quittons la gare ; non loin de celle-ci s’y trouve un quai où l’on peut embarquer sur des pédalos ou des canoës. C’est parti pour la 2nde option, on peut embarquer à trois. Je me mets au milieu ; les gars, prenez les pagaies !​

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Se promener sur un canoë dans un parc, une première ! C’est surtout reposant (quand on ne pagaie pas). Ça donne quelques points de vue supplémentaires sur Thor’s. Quelques dizaines de mètres suffisent à KA de se synchroniser. On se met à fuser sur l’eau. C’est magique. On double tout le monde, en train de farniente. Les français n’ont pas compris le concept de la balade tranquille, et on s’en fout.

Il est 13h45 et il nous reste un coaster à assurer, et pas des moindres car il s’agit de la nouveauté 2022, T-Rex Family Coaster, un… e-powered Mack sur le thème des Dinosaures​
  1. Ça va le creusage de crâne pour le nom​
  2. Un e-powered, on rêvait mieux.​
La zone n’est pas tout à fait finie, mais les principaux éléments de décoration sont présents.

L’orage aussi l’est également. Alors que nous parcourons la file d’attente, il recommence à pleuvoir… Et c’est reparti pour un tour.​

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Petite pensée aux techniciens et passagers de l’attraction Dino Xpedition, coincés dans les voitures à cause de l’une d’entre elle en panne. Obligés de les pousser jusqu’à la gare.​

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Pour passer le temps, on essaie, avec beaucoup de mal, de parler danois avec des enfants, attendant pour le premier rang. Ils doivent se demander pourquoi je suis en train de leur dire que j’aime les churros (ce n’est même pas le cas en plus)…

La pluie et l’orage passe, le train est de nouveau autorisé à partir. E-powered nouvelle génération, les même trains que sur Mælkevejen. Avec audio embarqué ! Le train démarre lentement, avance lentement. Nan mais ok c’est pour les enfants mais là le train va caler. L’audio fonctionne, c’est déjà ça. C’est parti pour un second tour, plus « pêchu ». Ce devrait être la vitesse de base du 1er tour !!​

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Alors cette nouveauté ? On est, mais alors, pas du tout la cible (si vous aviez un doute) mais on est plus sur du kiddie de luxe que du familial ! Il y a plus de sensation sur Noisette Express !​

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A peine sortis du train que l’orage est déjà revenu, avec de la pluie à n’en plus finir… On est donc réfugiés dans la boutique souvenirs de la montagne russe, avec une cinquantaine d’autres visiteurs… On s’amuse avec les jouets, regardons s’il n’y a pas de sac à dos dino pour Antoine (non, il n’y en a pas), puis traditionnelles devinettes. Qui s’invite en plus de la pluie et de l’orage ? La grêle. Le tout commence à stagner dans les allées, la caissière de la boutique ferme le grand accès pour éviter la propagation d’eau.

Les minutes passent, ça fait bien 20 grosses minutes que nous sommes là. Ça a l’air de se calmer. On va sortir même s’il pleut encore quelques gouttes. Résultat des courses : de l’eau stagnante partout.​

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On décide de retourner à la voiture pour prendre des vêtements plus chaud et manger un bout. En chemin, on y trouve des feux de bois, ayant bien résisté à la pluie, mais également des boutiques souvenirs (non, toujours pas de sac à dos) et les fameux bacs pour trouver de l’or.​

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Bien équipée pour chasser du caribou

On fait bizarrement un détour vers les toboggans, où il faut escalader l’intérieur d’une structure en bois. Juste après la pluie, est-ce une bonne idée ? C’est toujours une bonne idée de faire un toboggan, non ?​

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Je laisse mes affaires à KA. Vu la taille de l’entrée, un de nous trois n’aurait vraiment pas pu le faire. Il y a 5-6 étages à monter, les plafonds sont très bas, ça glisse (évidement du con). Ça va que je suis souple et musclée pour certaines parties car il faut se hisser et se faufiler dans des trous de souris !​

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Où est Louise ?

Arrivée au sommet, à moi le grand toboggan ! J’espère que ça va aller vite, que je n’ai pas fait tout ça pour rien !

… ça… ne… glisse… pas… putain… obligée de me tortiller comme un ver pour retrouver la terre ferme 🪱

Cette fois-ci, on se dirige vraiment vers la voiture, l’eau est toujours présente un peu partout.

De retour au parc, bizarrement plus calme, direction Piraten, voir ce qu’il a dans le ventre. A peine 5 min, que du bonheur 🥰 Direction les dernières rangées, toujours accueillis avec bienveillance. Toujours avec de la marge, la drop nous soulève bien comme il faut, les G+ du virage sont plus intense, j’en ai un mini voile gris. L’EGF turn est plus bousculant, les airtimes se transforment en mini ejectors. J’en ai mal à la cuisse droite à cause de la sangle de ceinture venant faire pression. Je m’arrangerai pour les prochains tours. On refait un petit tour du parc et on finit la journée ici !

Direction Rio Grande Rafting, le raft du parc. Insignifiant.

Kris se précipite sur Tigeren.​

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Vu que l’on ne s’est pas pris assez d’eau, direction Long Cun Expedition, le flume. Pas d’attente. On ne risque pas grand chose vu que c’est exactement le même modèle que celui de Bonbonland. La 1ère descente est un peu vicieuse, mais RAS pour le reste.​

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Retour du côté de DrageKongen, sans moi. Les temps d’attente ont bien diminué. Les gars s’offrent deux tours, un au premier et un au dernier.​

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16h30, de retour sur Piraten pour un premier rang. Des opératrices toujours aussi dynamiques quand bien même la gare est vide. Un ride chaud bouillant où les mini ejectors en deviennent des éjectors. Ballottés dans tous les sens. Aiiiiiirtime ! Aussi est-il temps de tester une tradition danoise ? EXTRA TOUUUUUUUR ! Est-ce que ça fonctionne ? YEEEES. Et c’est reparti pour un tour ! Je sens que ça va être le dernier pour moi, mais c’était trop tentant de tester cela. Ce tour se passe tout aussi bien, mais c’est bien le dernier pour moi.​

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KA sont toujours à fond, changement de place pour aller au dernier rang. Je file voir la photo on-ride : ah, non, ma tête est vraiment dégueu dessus 😑

Oh, encore de la pluie, ça va qu’un tour ça passe vite. Oh, un train en panne sur les freins finaux. C’est vrai que l’eau ça mouille.​

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Nous restons à l’abri dans la gare, et puis, on n’a pas envie de partir, l’ambiance est tellement bien !​

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Une des opératrices de Piraten survitaminée

Le beau temps revient, on quitte la gare pour se poser et souffler. Antoine part faire des photos et un tour de Skatteøen. On se dirige lentement vers l’heure de fermeture…​

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Une dernière balade dans le parc si verdoyant et joliment décoré, mous faisons une dernière halte dans une boutique souvenirs, curieux de voir des affiches en français. Il y a vraiment des danois qui achètent des affiches avec écrit en gros « sale connasse » ? 🤔

L’heure de faire une pause pipi et la photo du trio avant de reprendre la route à une heure de là, à côté d’Aalborg.

« Hello, s’cuz me, can u take us in photo with the whole entrance plz? » 🙂
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Yes, of course 🙂

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Conclusion sur le parc

Djurs Sommerland est un parc très agréable à visiter : propre, thématisé, ambiance musicale dans toutes les zones. Ses 8 montagnes russes sont variées et pour tous les goûts : de Jungle Ride pour les enfants à Piraten pour des airtimes en veux-tu en voilà. Niveau flat ride et attractions aquatiques, le parc est équipé aussi.

On y passe la journée sans problème. Piraten se fait et refait jusqu’à l’envie de gerber. Malgré la pluie et l’orage qui a entrecoupé la journée, nous sommes ressortis conquis de ce parc ; les temps d’attente étaient globalement maîtrisés et ont chuté vers 16h30 quand les groupes d’ados sont partis.

Mentions spéciales aux opératrices de Piraten : survitaminées !

Pour chipoter un peu, il serait bien que le parc se dote d’une montagne russes dans les 3-5 ans, de l’acabit de Piraten en terme de sensation. On aurait alors un parc ultra complet.

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D’abord de la petite route avant de rejoindre l’autoroute. Nous prévenons notre hôte que nous serons là vers 20h. Ça, c’est l’heure initialement prévue. Alors que nous roulions à 130km/h, la voiture se met subitement subitement à ralentir… « J’ai le voyant orange du moteur qui s’est allumé » . Mmm… c’est une Fiat et j’ai déjà eu ce même problème avec la voiture de ma mère, de même marque… rouler pied au plancher à 70 km/h sur l’autoroute, je vous assure que ça vous procure des frissons.

On décide de quitter l’autoroute pour se garer sur un parking. La voiture a extrêmement du mal à redémarrer. Nous trouvons un bas côté de fortune, sur une route de campagne très peu fréquentée. On laisse la voiture se refroidir un peu avant d’ouvrir le capot. Et v’là qu’il se remet à pleuvoir…​

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Est-ce qu’on appelle l’assurance ?

Et si l’assurance ne peut pas nous prêter une nouvelle voiture depuis là où l’on est ? Et si l’on est rapatrié à Copenhague ? Serait-ce la fin avorté de notre voyage ? Bordel, non ! Pas ça ! …

Fuck l’assurance.

Débranchage de la batterie, vérification des niveaux d’huile et de liquides. Bon, déjà, plus de liquide de refroidissement. Pour l’huile moteur, il y en a sur la tige mais on ne sait pas à quel niveau… Les différents guides de la voiture ne nous aident pas…

On prévient du moins notre hôte que c’est plus vers 20h30 que l’on sera là. « We’ve got a little problem with the car… »

Nous repartons sur notre route, le moteur n’a plus l’air de faire la gueule. Nous restons vigilants, Kris conduit à faible vitesse en quête d’au moins du liquide de refroidissement sur la première aire d’autoroute qui passe. Ouf, on en trouve une (la dernière !), on prend le temps de la réflexion, 13€ la bouteille, et pour notre pomme. On voit mal envoyer la facture à Sixt… On n’a pas le choix après tout.

On en profite également pour faire les courses, ce soir, lasagne ! Flemme de cuisiner.

« Hey, it would be ok for 21h » . Allez, vous êtes peace les danois, et ce n’est pas vraiment notre faute !

Nous arrivons à bon port en temps voulu après avoir tournicoté pour trouver la maison. Peut-être que notre hôte aura de l’huile de moteur adapté à notre voiture ?

2 Tesla. Bon, inutile de pose la question. Notre hôte nous accueille, enlevage de chaussures et direction le 1er étage, qui est entièrement pour nous. Pouah, ça fait du bien de se poser. Chacun a sa serviette et des bonbons ! Vite, le four pour faire cuire les lasagnes. Il n’y a pas de four. Mais c’est avec bienveillance que le couple nous les font réchauffer. C’est parti pour 30 minutes de cuisson. En attendant, je file prendre ma douche, ce sera fait.

De retour de la salle de bain, les gars ont mis le couvert ; on grignotte 2-3 trucs, on commence à crier famine. Nos hôtes nous aurait-il oublié ? Bien sûr que non, ils nous apportent le plat comme si l’on était au restaurant. Des amours. Le temps que ça refroidisse un peu, on discute sur notre voyage, sur le parc que nous allons faire demain et une randonnée prévue dans le National Park Thy. Madame nous sort une carte du parc, en nous indiquant quels endroits il faut faire. « It’s very beautiful, here too, and here lots of birds… ». Pour les oiseaux, on repassera.

Ils nous souhaitent bon appétit et bonne nuit, les lasagnes sont mortes en 5 minutes top chrono. Pas de dessert, je conserve le donut et le kanelbulle pour le petit dej’. Je programme le réveil pour Kris sur une sonnerie thème Mario Kart SNES, est elle plus sympa celle-là ! Allez, zou, dodo, on ne va pas encore beaucoup dormir…​
 
Je me répète, mais je me suis complètement replongé dans ma journée à Djurs Sommerland en te lisant ! Je reconnais à 100% le parc, son ambiance et surtout ses opérateurs exceptionnels !

Petite anecdote : nous avions fait Soulken, le Polyp à côté de Piraten. Pendant notre tour, il y a eu une énorme averse qui est tombée sur nous… ce qui a fait que l’opérateur nous a tout de suite proposé de s’abriter dans sa cabine pendant tout ce temps, il nous a même offert des bonbons 😂

Et tous les employés étaient vraiment investis, motivés et heureux de bosser là-bas, ils jouent tous un rôle, ont une interaction de fou avec les visiteurs. Et c’est une nouvelle fois prouvé dans ton TR !
 
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Réactions: Røyk
Encore un TR bien sympa, merci !

J'avais vraiment apprécié ce parc, mon préféré lors de la partie danoise de mon trip de septembre 2021. Au passage beau choix pour ton 300e Piraten, et bravo pour ton 300e !

Sinon la tradition de l'"EXTRA TOUR" marchait très bien pour moi à Farup, ça a l'air très ancré au Danemark^^
 
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Réactions: SFMM2 et Røyk
J'ai exactement le même ressenti que vous pour Djurs Sommerland. Nous l'avons fait lors de notre roadtrip d'Août et c'est vrai que les opérateurs sur Piraten mettaient l'ambiance. Farup aussi les opérateurs y allaient à fond. Sur Lynet nous avons eu droit à 2 tours et sur le mine train 3 ou 4 je sais plus 😅
 
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Réactions: Røyk
Moi j'ai une questiom> Comment yu fais pour tous ces details ? Tu as une memoire phénoménale ou tu prends des notes ????

Alors on me le dit souvent que j'ai une mémoire "exceptionnelle", mais moi je ne trouve pas 😅
Disons que je retiens beaucoup mieux les choses & événements qui m'impactent, qui me transcendent, que je vis.

Pour la rédaction des TR, je prends d'abord une feuille puis je me laisse aller au fil de mes souvenirs & des détails à la con comme on pourrait dire mais qui apportent le relief à nos aventures. Je rédige d'abord pour moi et les personnes qui ont vécu le voyage, donc je peux comprendre qu'un lecteur puisse s'interroger sur l'utilité de la quantité improbable de détails. Mais c'est mon style et ça ne risque pas de changer !

Ensuite, je mets en page et illustre le tout avec photos et quelques GIFs.

Ça prend beaucoup de temps mais ce n'est pas une perte de temps 😉