Encore merci pour vos retours !
Aujourd'hui, un chapitre un peu spécial et une petite pause dans les parcs avec la visite de Hambourg, ainsi que Miniatur Wunderland. Etant donné que Hambourg n’est pas vraiment une petite ville (plus de 1.8 millions d’habitants enfait); je me suis dit que ce n’était pas possible de la visiter simplement un soir en rentrant d’un parc comme pour les autres villes, j’y suis donc resté une journée complète. Quant à Miniatur Wunderland, je n’avais pas réellement prévu sa visite au départ, je l’envisageais simplement au cas où j’avais du temps libre dans la journée. J’ai finalement bien fait d’y passer, car Miniatur Wunderland est simplement incontournable si vous passez à Hambourg! Avant de commencer le TR, je tenais à m’excuser pour la qualité déplorable des photos (encore plus que pour les autres TR), car j’ai dû beaucoup zoomer sur mes photos, et la qualité du zoom de mon vieux téléphone n’est vraiment pas bon… C’est d’autant plus le cas pour les photos ou il y a une faible luminosité.
Alors je l’ai cité plusieurs fois maintenant, mais Miniatur Wunderland, c’est quoi? Sur le papier, c’est le plus long réseau de train électrique miniature au monde (rien que ça). Dans les faits, c’est également le palais du modélisme par excellence. Du modélisme poussé à un niveau si pharaonique... j’ai d’ailleurs vraiment eu du mal à me lancer dans la rédaction du TR tant il est difficile de décrire à quel point le détail est poussé. Chaque millimètre carré des maquettes est travaillé, toujours de manière à raconter quelque chose, de donner vie à un monde en miniature. Donc avant de rentrer plus en détail dans la visite, j’ai jugé utile de vous donner ces quelques chiffres histoire de mieux se rendre compte du bordel.
Miniatur Wunderland, c’est :
- Une surface d’environ 1500m²
- 15 km de rails parcourus par plus de 1000 trains
- Plus de 9000 voitures
- Plus de 260 000 figurines
- Environ 389 000 LEDs
- Quelques 35 millions d’euros investis
Bien que je remarque que j’ai du mal à cacher mon enthousiasme, le but n’est pas de faire la promo de ce « musée » mais bien de vous montrer à travers ces chiffes, tout le travail apporté par les équipes pour nous pondre Miniatur Wunderland. Les bases étant posées, place à la visite .
J’arrive en fin de matinée devant l’entrée, située dans l’ancien quartier industriel de la ville de Hambourg, qui était composée notamment de grands entrepôts. Construction entreprise par deux frères jumeaux, les frères Braun, l’attraction à ouverte en 2001 après plus d’un an de travaux, et s’est ensuite agrandie au fil des années. Arrivé devant la billetterie, je demande un ticket, tarif étudiant. On me dit que comme je n’ai pas pris de billet daté (date + heure de visite) en avance, j’avais deux solutions: soit revenir un autre jour avec un billet et une heure de visite; soit faire la file avec les autres gens dans mon cas et essayer de se greffer avec d’autres groupes. La dame du guichet estime environ 1h30 à 2h d’attente. Bahh c’est qu’il y a du monde la dedans, je m’y attendais pas! Mais bon, on ne peut pas laisser les gens se marcher dessus dans le bâtiment et c’est normal qu’il y ai une limite de capacité. Comme dans mon cas je ne me suis pas imposé la visite, j’ai laissé tomber. Tant pis, y’a pleins d’autres choses à faire dans la ville. Je fais signe à la dame que j’abandonne la visite, c’est tant pis pour moi j’avais qu’à m’y prendre à l’avance. Puis la dame me retient : « Attendez, il y a un groupe qui va partir dans deux minutes. Il y a souvent des gens qui réservent un horaire et finissent par ne pas venir. Comme vous êtes tout seul, il y a peut-être une place qui peut vous être libéré ». Vous l’aurez compris, c’est bingo pour moi et je rentre sans avoir besoin d’attendre . J’ai vraiment eu de la chance. Si vous y prévoyez une visite, je vous conseille de ne pas faire comme moi mais de prendre un billet à l’avance, vous serez sûr de pouvoir passer sans attente… L’entrée est à 15 euros au tarif normal, ou 11 euros tarif étudiant.
Je rentre donc pour commencer la visite. Sur ma route pour déposer mes affaires dans les casiers (obligatoires mais gratuits), je croise la cantine et ne résiste pas au Curry Wurst qui me fait de l’œil. Un repas plus tard, c’est enfin parti pour la visite! Les maquettes sont réparties sur plusieurs étages, et regroupées par sections, au nombre de 9, à savoir:
- L’Allemagne centrale
- Knuffingen, une ville fictive il me semble.
- L’aéroport de Knuffingen, qui est certainement la pièce maîtresse du bâtiment.
- Hambourg, et le quartier où est construit Miniatur Wunderland.
- L’Autriche
- Les Etats-Unis
- La Scandinavie
- La Suisse
- L’Italie, avec notamment Venise magnifiquement reproduite
Mais sont présents également pleins d’autres scènes comme par exemple un festival de musique, des grottes, des stades, etc... Voici donc une première salve de photos, montrant globalement le paysage qui est proposé:
On commence le voyage en Miniature avec la ville de Venise.
Quand on essaie de se placer à hauteur d'homme, l'immersion est d'autant plus grande.
Toujours en Italie. Avec tous ces kilomètres de rails, il y a toujours une gare dans le coin.
La Suisse et son paysage alpin, avec tant de relief qu'elle est visitable sur plusieurs étages.
Hambourg et sa célèbre Philharmonie de l'Elbe, qui s'ouvre de temps en temps en se coupant en deux pour en découvrir son intérieur.
Dans les US, une représentation assez libre du strip de Las Vegas, avec au fond ce qui représente le New York New York Hôtel et son Big Apple coaster.
Je ne me souviens plus de quel artiste était représenté en concert dans ce stade...
Allez, petite dose de crédit avec cette Wild Maus histoire de ne pas trop être dérouté!
C'est une bonne idée et c'est assez impressionnant de voir le nombre de figurines pour ce festival. Mais avec DJ bobo sur scène?! Non merci
Déjà au travers de ces photos, les maquettes transpirent le travail. Pourtant, elles ne peuvent en rien représenter ce que l’on voit réellement. Il faut vraiment le voir de ses propres yeux pour réaliser l’importance du travail réalisé. Pour vous dire, même en tant que visiteur c’est impossible de discerner tous les détails! Il y a un nombre innombrable de scènes donnant de la vie à tout cela: comme par exemple un accident de voiture, des éboueurs dans leur travail, un événement RedBull, des embouteillages sur la route, et j’en passe. En plus de ces scènes de la vie courante, il y en a pleins d’autres qui tiennent de ce que je vais appeler des « easters eggs ». Vous savez, ce genre de scènes un peu cachées et spéciales que l’on peut retrouver dans les jeux-vidéos par exemple, qui sortent de l’ordinaire, ou du contexte. Ici, ces easters eggs prennent la forme par exemple d’un homme se faisant courser par des dinosaures, un ovni se déplaçant au-dessus des montagnes, des pingouins attendant le train avec leurs valises, une scène de crime avec un corps retrouvé dans une rivière, ou encore la présence de Superman qui empêche quelques catastrophes par ci par là. Et là encore, j’en passe.
Il y a également tout un jeu de lumière dans le bâtiment permettant au tout de passer en mode nuit! Lors de la transition, on passe également par les phases aube / crépuscule. Cela permet d’observer ces centaines de milliers de LEDs disposées dans tout le complexe de faire leur travail, et d’illuminer le tout…Ce cycle jour nuit est certes une très bonne idée, il était un peu petit pour moi. La nuit arrive toutes les 15 minutes et je trouvais ça un peu court. J’aurai préféré un plus long cycle afin de mieux pouvoir observer chacune des phases, car ici on a à peine le temps d’observer sous une lumière que l’on passe déjà à l’autre.
De retour à Venise, mais en mode nuit cette fois-ci.
Du ride, voilà qui est intéressant! Cette fête foraine va être totalement refaite d'ici quelques temps.
Afin de donner encore plus de vie à tout cela, il faut savoir que pleins d’éléments sont mis en mouvement, et c’est sans doute cela qui donne vraiment ce « + » à Miniatur Wunderland: des maquettes oui, mais littéralement en mouvement! Par là j’entends naturellement tous ces trains, mais également toutes ces voitures qui se déplacent réellement sur la route, à l’aide d’aimants placés sous celles-ci. L’illusion est parfaite, on croirait vraiment à un déplacement autonome du trafic, d’autant plus que le souci du détail est poussé jusqu’aux feux de routes qui s’allument la nuit et aux clignotants lors d’un changement de direction.
Il y a également plus de 200 « boutons poussoirs » disposés tout autour des maquettes et utilisables par les visiteurs. L’appui de ces boutons va déclencher un événement en particulier sur le modèle réduit. Parfois, il est difficile de distinguer exactement où se passe l’action. Je parle par exemple d’un homme qui va couper un arbre… qui s’écroulera sur sa maison, ou un tremblement de terre provoquant l’effondrement d’un bâtiment et dévoilant son intérieur. Ces événements déclenchés par les visiteurs s’ajoutent à ceux qui se déclenchent automatiquement. L’exemple qui m’a le plus impressionné est la déclaration d’un incendie en ville. A partir de là, pleins de camions de pompiers sortent de la caserne et roulent en direction du bâtiment en question. On entend les sirènes et voit les gyrophares des camions, jusqu’à ce qu’ils arrivent devant la fumée libérée depuis le bâtiment.
Mais la zone qui met le plus en avant tout ce flux de mouvement, c’est l’aéroport, sur lequel je vais faire un petit focus. En effet, celui-ci a quand même mis 6 ans à être construit par une équipe de 80 personnes. L’aéroport comprends une petite cinquantaine d’avions, qui circulent réellement! Stationnement, mise en place des passerelles, déplacement sur le tarmac, décollage, atterrissage, chaque avion à son petit programme de la journée, ce qui donne au tout un véritable planning, comme si l'aéroport était réellement géré par une tour de contrôle. Là encore on a le droit à notre dose d’easter eggs, avec par exemple la présence du Faucon Millenium de Star Wars au milieu de tous ces avions. Vaisseau qui par ailleurs va décoller depuis l’arrêt et verticalement comme un vaisseau digne de ce nom, et non pas sur tout le long de la piste comme les appareils plus classiques et réalistes.
Place à cet immense aéroport!
Que ça soit les véhicules terrestres ou aériens, tout est susceptible d'être en mouvement ici. Les bus au premier plan le sont.
En sortie de stationnement, l'avion roule sur le tarmac jusqu'à se mettre en place...
... pour le décollage! Puis l'avion disparaît dans le ciel, représenté par un mur.
Avant de finir la visite, petit tour dans les backstage histoire de se rendre compte de comment tout cela prend forme. Et c’est ici que j’ai remarqué que la prochaine zone (lors de mon passage encore en construction) est… une fête foraine! Avec son lot de rides bien entendu, dommage que je n’ai pas encore pu en voir le résultat. Le relief et les supports de la nouvelle zone sont définis par des planches de bois découpées. Là-dessus, les modèles fabriqués dans les ateliers vont se greffer pour finalement arriver au résultat voulu.
Dans les backstages, les modèles sont fabriqués dans ce genre d'atelier.
Les tables définissent les différentes zones de la section.
Une collection de rides est en préparation!
Et pour ce qui est déjà construit, comment surveiller ce qui est déjà en place? Pour vérifier que tous ces mécanismes ne tombent pas en panne ? Que les visiteurs ne touchent pas aux modèles? Pour repérer les trains qui déraillent ? Pour garder un œil sur le tout, une salle de contrôle est en place. Dans celle-ci se trouve de nombreux écrans, que les employés surveillent en permanence. C’est assez impressionnant de voir qu’en plus du travail de réalisation, il y a tout ce travail nécessaire de maintenance derrière.
Les trains, véhicules, événements et autres sont surveillés en permanence au travers de ces écrans.
Voilà donc pour Miniatur Wunderland! Vous vous en doutez, ça a été une véritable surprise pour moi qui n’en attendait pas tant, car je ne suis pas un fan de modélisme au départ. Mais même sans être fan, on ne peut pas rester indifférent à ce qu’on a sous les yeux, et on se surprend à s’émerveiller comme un enfant. Le petit point noir tout de même, c’est que malgré une capacité maximale dans le bâtiment, on se marche tout de même dessus tant il y a de monde dans les allées. Un attroupement se crée à chaque fois qu’un événement est déclenché quelque part, ce qui force les gens à arriver parmi les premiers sur son lieu pour y voir quelque chose. Et c’est un peu la pagaille. Pour ma part ça va, je suis grand et trouve souvent un moyen de voir au travers, mais ça peut être frustrant pour beaucoup de personnes. Malgré cela, je ne saurai que vous conseiller la visite de Miniatur Wunderland si vous passez à Hambourg. Et dire que j'ai failli passer à côté! Si vous souhaitez plus d’infos sur les modèles et leur fonctionnement, je vous conseille également de passer sur leur chaîne Youtube, que je trouve vraiment intéressante (https://www.youtube.com/channel/UC99kO6xDZSh2UNA-jdpN7cA).
Le reste de la journée, je déambulais dans Hambourg, parfois au hasard, parfois comme un touriste (que je suis d'ailleurs) en allant d'un point d’intérêt à un autre. Je ne vais pas raconter toutes les histoires de ce que j'ai visité (ce n'est pas le but premier sur ce forum ), donc voici simplement des photos en vrac. Si vous souhaitez plus de détails sur la visite, n'hésitez pas à me demander .
Go pour Hambourg, avec pour commencer son Hôtel de ville.
Située le long du fleuve de l'Elbe, la ville est constituée de tout un dédale de canaux.
En plus des canaux, les bâtiments religieux y sont nombreux également: comme ici l'impressionnante ruine de l'église de Saint-Nicolas, détruite lors de la Seconde Guerre mondiale.
L'ancien quartier industriel est certainement le plus populaire de Hambourg. Sur cette photo, on voit l'entrée de Miniatur Wunderland.
La popularité du quartier est certainement due à la présence de ces points de vue, où la verticalité des bâtiments tranche bien avec la planéité des canaux.
La Philharmonie de l'Elbe, symbole de la ville, observée un peu plus tôt en miniature.
Le long des quais, des modèles historiques de navires (authentiques ou de reproduction) sont exposés, et pour certains visitables.
Proche de l'historique (mais un peu triste) quartier de Sankt Pauli, se trouve cette grande statue de Bismarck. Les tags lui donnent un aspect original!
Quand on prends un peu de hauteur, on remarque bien l'immensité du port de la ville .
Bien que la ville soit super intéressante d’un point de vue historique et parfois architectural, je l’ai trouvée moins « belle » dans son ensemble que les autres villes visitées dans le trip. Elle a un style différent, plus industriel. Voilà pour cette journée, pas encore totalement finie puisque je dois me rendre à Brême le soir même afin d’y passer ma dernière nuit allemande du trip. Le lendemain, c’est direction les Pays-Bas pour le retour aux parcs et aux coasters, avec le (pas si fou) Slagharen!
Aujourd'hui, un chapitre un peu spécial et une petite pause dans les parcs avec la visite de Hambourg, ainsi que Miniatur Wunderland. Etant donné que Hambourg n’est pas vraiment une petite ville (plus de 1.8 millions d’habitants enfait); je me suis dit que ce n’était pas possible de la visiter simplement un soir en rentrant d’un parc comme pour les autres villes, j’y suis donc resté une journée complète. Quant à Miniatur Wunderland, je n’avais pas réellement prévu sa visite au départ, je l’envisageais simplement au cas où j’avais du temps libre dans la journée. J’ai finalement bien fait d’y passer, car Miniatur Wunderland est simplement incontournable si vous passez à Hambourg! Avant de commencer le TR, je tenais à m’excuser pour la qualité déplorable des photos (encore plus que pour les autres TR), car j’ai dû beaucoup zoomer sur mes photos, et la qualité du zoom de mon vieux téléphone n’est vraiment pas bon… C’est d’autant plus le cas pour les photos ou il y a une faible luminosité.
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MINIATUR WUNDERLAND
MINIATUR WUNDERLAND
Alors je l’ai cité plusieurs fois maintenant, mais Miniatur Wunderland, c’est quoi? Sur le papier, c’est le plus long réseau de train électrique miniature au monde (rien que ça). Dans les faits, c’est également le palais du modélisme par excellence. Du modélisme poussé à un niveau si pharaonique... j’ai d’ailleurs vraiment eu du mal à me lancer dans la rédaction du TR tant il est difficile de décrire à quel point le détail est poussé. Chaque millimètre carré des maquettes est travaillé, toujours de manière à raconter quelque chose, de donner vie à un monde en miniature. Donc avant de rentrer plus en détail dans la visite, j’ai jugé utile de vous donner ces quelques chiffres histoire de mieux se rendre compte du bordel.
Miniatur Wunderland, c’est :
- Une surface d’environ 1500m²
- 15 km de rails parcourus par plus de 1000 trains
- Plus de 9000 voitures
- Plus de 260 000 figurines
- Environ 389 000 LEDs
- Quelques 35 millions d’euros investis
Bien que je remarque que j’ai du mal à cacher mon enthousiasme, le but n’est pas de faire la promo de ce « musée » mais bien de vous montrer à travers ces chiffes, tout le travail apporté par les équipes pour nous pondre Miniatur Wunderland. Les bases étant posées, place à la visite .
J’arrive en fin de matinée devant l’entrée, située dans l’ancien quartier industriel de la ville de Hambourg, qui était composée notamment de grands entrepôts. Construction entreprise par deux frères jumeaux, les frères Braun, l’attraction à ouverte en 2001 après plus d’un an de travaux, et s’est ensuite agrandie au fil des années. Arrivé devant la billetterie, je demande un ticket, tarif étudiant. On me dit que comme je n’ai pas pris de billet daté (date + heure de visite) en avance, j’avais deux solutions: soit revenir un autre jour avec un billet et une heure de visite; soit faire la file avec les autres gens dans mon cas et essayer de se greffer avec d’autres groupes. La dame du guichet estime environ 1h30 à 2h d’attente. Bahh c’est qu’il y a du monde la dedans, je m’y attendais pas! Mais bon, on ne peut pas laisser les gens se marcher dessus dans le bâtiment et c’est normal qu’il y ai une limite de capacité. Comme dans mon cas je ne me suis pas imposé la visite, j’ai laissé tomber. Tant pis, y’a pleins d’autres choses à faire dans la ville. Je fais signe à la dame que j’abandonne la visite, c’est tant pis pour moi j’avais qu’à m’y prendre à l’avance. Puis la dame me retient : « Attendez, il y a un groupe qui va partir dans deux minutes. Il y a souvent des gens qui réservent un horaire et finissent par ne pas venir. Comme vous êtes tout seul, il y a peut-être une place qui peut vous être libéré ». Vous l’aurez compris, c’est bingo pour moi et je rentre sans avoir besoin d’attendre . J’ai vraiment eu de la chance. Si vous y prévoyez une visite, je vous conseille de ne pas faire comme moi mais de prendre un billet à l’avance, vous serez sûr de pouvoir passer sans attente… L’entrée est à 15 euros au tarif normal, ou 11 euros tarif étudiant.
Je rentre donc pour commencer la visite. Sur ma route pour déposer mes affaires dans les casiers (obligatoires mais gratuits), je croise la cantine et ne résiste pas au Curry Wurst qui me fait de l’œil. Un repas plus tard, c’est enfin parti pour la visite! Les maquettes sont réparties sur plusieurs étages, et regroupées par sections, au nombre de 9, à savoir:
- L’Allemagne centrale
- Knuffingen, une ville fictive il me semble.
- L’aéroport de Knuffingen, qui est certainement la pièce maîtresse du bâtiment.
- Hambourg, et le quartier où est construit Miniatur Wunderland.
- L’Autriche
- Les Etats-Unis
- La Scandinavie
- La Suisse
- L’Italie, avec notamment Venise magnifiquement reproduite
Mais sont présents également pleins d’autres scènes comme par exemple un festival de musique, des grottes, des stades, etc... Voici donc une première salve de photos, montrant globalement le paysage qui est proposé:
On commence le voyage en Miniature avec la ville de Venise.
Quand on essaie de se placer à hauteur d'homme, l'immersion est d'autant plus grande.
Toujours en Italie. Avec tous ces kilomètres de rails, il y a toujours une gare dans le coin.
La Suisse et son paysage alpin, avec tant de relief qu'elle est visitable sur plusieurs étages.
Hambourg et sa célèbre Philharmonie de l'Elbe, qui s'ouvre de temps en temps en se coupant en deux pour en découvrir son intérieur.
Dans les US, une représentation assez libre du strip de Las Vegas, avec au fond ce qui représente le New York New York Hôtel et son Big Apple coaster.
Je ne me souviens plus de quel artiste était représenté en concert dans ce stade...
Allez, petite dose de crédit avec cette Wild Maus histoire de ne pas trop être dérouté!
C'est une bonne idée et c'est assez impressionnant de voir le nombre de figurines pour ce festival. Mais avec DJ bobo sur scène?! Non merci
Déjà au travers de ces photos, les maquettes transpirent le travail. Pourtant, elles ne peuvent en rien représenter ce que l’on voit réellement. Il faut vraiment le voir de ses propres yeux pour réaliser l’importance du travail réalisé. Pour vous dire, même en tant que visiteur c’est impossible de discerner tous les détails! Il y a un nombre innombrable de scènes donnant de la vie à tout cela: comme par exemple un accident de voiture, des éboueurs dans leur travail, un événement RedBull, des embouteillages sur la route, et j’en passe. En plus de ces scènes de la vie courante, il y en a pleins d’autres qui tiennent de ce que je vais appeler des « easters eggs ». Vous savez, ce genre de scènes un peu cachées et spéciales que l’on peut retrouver dans les jeux-vidéos par exemple, qui sortent de l’ordinaire, ou du contexte. Ici, ces easters eggs prennent la forme par exemple d’un homme se faisant courser par des dinosaures, un ovni se déplaçant au-dessus des montagnes, des pingouins attendant le train avec leurs valises, une scène de crime avec un corps retrouvé dans une rivière, ou encore la présence de Superman qui empêche quelques catastrophes par ci par là. Et là encore, j’en passe.
Il y a également tout un jeu de lumière dans le bâtiment permettant au tout de passer en mode nuit! Lors de la transition, on passe également par les phases aube / crépuscule. Cela permet d’observer ces centaines de milliers de LEDs disposées dans tout le complexe de faire leur travail, et d’illuminer le tout…Ce cycle jour nuit est certes une très bonne idée, il était un peu petit pour moi. La nuit arrive toutes les 15 minutes et je trouvais ça un peu court. J’aurai préféré un plus long cycle afin de mieux pouvoir observer chacune des phases, car ici on a à peine le temps d’observer sous une lumière que l’on passe déjà à l’autre.
De retour à Venise, mais en mode nuit cette fois-ci.
Du ride, voilà qui est intéressant! Cette fête foraine va être totalement refaite d'ici quelques temps.
Afin de donner encore plus de vie à tout cela, il faut savoir que pleins d’éléments sont mis en mouvement, et c’est sans doute cela qui donne vraiment ce « + » à Miniatur Wunderland: des maquettes oui, mais littéralement en mouvement! Par là j’entends naturellement tous ces trains, mais également toutes ces voitures qui se déplacent réellement sur la route, à l’aide d’aimants placés sous celles-ci. L’illusion est parfaite, on croirait vraiment à un déplacement autonome du trafic, d’autant plus que le souci du détail est poussé jusqu’aux feux de routes qui s’allument la nuit et aux clignotants lors d’un changement de direction.
Il y a également plus de 200 « boutons poussoirs » disposés tout autour des maquettes et utilisables par les visiteurs. L’appui de ces boutons va déclencher un événement en particulier sur le modèle réduit. Parfois, il est difficile de distinguer exactement où se passe l’action. Je parle par exemple d’un homme qui va couper un arbre… qui s’écroulera sur sa maison, ou un tremblement de terre provoquant l’effondrement d’un bâtiment et dévoilant son intérieur. Ces événements déclenchés par les visiteurs s’ajoutent à ceux qui se déclenchent automatiquement. L’exemple qui m’a le plus impressionné est la déclaration d’un incendie en ville. A partir de là, pleins de camions de pompiers sortent de la caserne et roulent en direction du bâtiment en question. On entend les sirènes et voit les gyrophares des camions, jusqu’à ce qu’ils arrivent devant la fumée libérée depuis le bâtiment.
Mais la zone qui met le plus en avant tout ce flux de mouvement, c’est l’aéroport, sur lequel je vais faire un petit focus. En effet, celui-ci a quand même mis 6 ans à être construit par une équipe de 80 personnes. L’aéroport comprends une petite cinquantaine d’avions, qui circulent réellement! Stationnement, mise en place des passerelles, déplacement sur le tarmac, décollage, atterrissage, chaque avion à son petit programme de la journée, ce qui donne au tout un véritable planning, comme si l'aéroport était réellement géré par une tour de contrôle. Là encore on a le droit à notre dose d’easter eggs, avec par exemple la présence du Faucon Millenium de Star Wars au milieu de tous ces avions. Vaisseau qui par ailleurs va décoller depuis l’arrêt et verticalement comme un vaisseau digne de ce nom, et non pas sur tout le long de la piste comme les appareils plus classiques et réalistes.
Place à cet immense aéroport!
Que ça soit les véhicules terrestres ou aériens, tout est susceptible d'être en mouvement ici. Les bus au premier plan le sont.
En sortie de stationnement, l'avion roule sur le tarmac jusqu'à se mettre en place...
... pour le décollage! Puis l'avion disparaît dans le ciel, représenté par un mur.
Avant de finir la visite, petit tour dans les backstage histoire de se rendre compte de comment tout cela prend forme. Et c’est ici que j’ai remarqué que la prochaine zone (lors de mon passage encore en construction) est… une fête foraine! Avec son lot de rides bien entendu, dommage que je n’ai pas encore pu en voir le résultat. Le relief et les supports de la nouvelle zone sont définis par des planches de bois découpées. Là-dessus, les modèles fabriqués dans les ateliers vont se greffer pour finalement arriver au résultat voulu.
Dans les backstages, les modèles sont fabriqués dans ce genre d'atelier.
Les tables définissent les différentes zones de la section.
Une collection de rides est en préparation!
Et pour ce qui est déjà construit, comment surveiller ce qui est déjà en place? Pour vérifier que tous ces mécanismes ne tombent pas en panne ? Que les visiteurs ne touchent pas aux modèles? Pour repérer les trains qui déraillent ? Pour garder un œil sur le tout, une salle de contrôle est en place. Dans celle-ci se trouve de nombreux écrans, que les employés surveillent en permanence. C’est assez impressionnant de voir qu’en plus du travail de réalisation, il y a tout ce travail nécessaire de maintenance derrière.
Les trains, véhicules, événements et autres sont surveillés en permanence au travers de ces écrans.
Voilà donc pour Miniatur Wunderland! Vous vous en doutez, ça a été une véritable surprise pour moi qui n’en attendait pas tant, car je ne suis pas un fan de modélisme au départ. Mais même sans être fan, on ne peut pas rester indifférent à ce qu’on a sous les yeux, et on se surprend à s’émerveiller comme un enfant. Le petit point noir tout de même, c’est que malgré une capacité maximale dans le bâtiment, on se marche tout de même dessus tant il y a de monde dans les allées. Un attroupement se crée à chaque fois qu’un événement est déclenché quelque part, ce qui force les gens à arriver parmi les premiers sur son lieu pour y voir quelque chose. Et c’est un peu la pagaille. Pour ma part ça va, je suis grand et trouve souvent un moyen de voir au travers, mais ça peut être frustrant pour beaucoup de personnes. Malgré cela, je ne saurai que vous conseiller la visite de Miniatur Wunderland si vous passez à Hambourg. Et dire que j'ai failli passer à côté! Si vous souhaitez plus d’infos sur les modèles et leur fonctionnement, je vous conseille également de passer sur leur chaîne Youtube, que je trouve vraiment intéressante (https://www.youtube.com/channel/UC99kO6xDZSh2UNA-jdpN7cA).
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HAMBOURG
HAMBOURG
Le reste de la journée, je déambulais dans Hambourg, parfois au hasard, parfois comme un touriste (que je suis d'ailleurs) en allant d'un point d’intérêt à un autre. Je ne vais pas raconter toutes les histoires de ce que j'ai visité (ce n'est pas le but premier sur ce forum ), donc voici simplement des photos en vrac. Si vous souhaitez plus de détails sur la visite, n'hésitez pas à me demander .
Go pour Hambourg, avec pour commencer son Hôtel de ville.
Située le long du fleuve de l'Elbe, la ville est constituée de tout un dédale de canaux.
En plus des canaux, les bâtiments religieux y sont nombreux également: comme ici l'impressionnante ruine de l'église de Saint-Nicolas, détruite lors de la Seconde Guerre mondiale.
L'ancien quartier industriel est certainement le plus populaire de Hambourg. Sur cette photo, on voit l'entrée de Miniatur Wunderland.
La popularité du quartier est certainement due à la présence de ces points de vue, où la verticalité des bâtiments tranche bien avec la planéité des canaux.
La Philharmonie de l'Elbe, symbole de la ville, observée un peu plus tôt en miniature.
Le long des quais, des modèles historiques de navires (authentiques ou de reproduction) sont exposés, et pour certains visitables.
Proche de l'historique (mais un peu triste) quartier de Sankt Pauli, se trouve cette grande statue de Bismarck. Les tags lui donnent un aspect original!
Quand on prends un peu de hauteur, on remarque bien l'immensité du port de la ville .
Bien que la ville soit super intéressante d’un point de vue historique et parfois architectural, je l’ai trouvée moins « belle » dans son ensemble que les autres villes visitées dans le trip. Elle a un style différent, plus industriel. Voilà pour cette journée, pas encore totalement finie puisque je dois me rendre à Brême le soir même afin d’y passer ma dernière nuit allemande du trip. Le lendemain, c’est direction les Pays-Bas pour le retour aux parcs et aux coasters, avec le (pas si fou) Slagharen!