[Les TR de Nathan] Lagoon visite 2 (31/10/21)

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Encore merci pour vos retours  :-)!

Aujourd'hui, un chapitre un peu spécial et une petite pause dans les parcs avec la visite de Hambourg, ainsi que Miniatur Wunderland. Etant donné que Hambourg n’est pas vraiment une petite ville (plus de 1.8 millions d’habitants enfait); je me suis dit que ce n’était pas possible de la visiter simplement un soir en rentrant d’un parc comme pour les autres villes, j’y suis donc resté une journée complète. Quant à Miniatur Wunderland, je n’avais pas réellement prévu sa visite au départ, je l’envisageais simplement au cas où j’avais du temps libre dans la journée. J’ai finalement bien fait d’y passer, car Miniatur Wunderland est simplement incontournable si vous passez à Hambourg! Avant de commencer le TR, je tenais à m’excuser pour la qualité déplorable des photos (encore plus que pour les autres TR), car j’ai dû beaucoup zoomer sur mes photos, et la qualité du zoom de mon vieux téléphone n’est vraiment pas bon… C’est d’autant plus le cas pour les photos ou il y a une faible luminosité.

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MINIATUR WUNDERLAND

Alors je l’ai cité plusieurs fois maintenant, mais Miniatur Wunderland, c’est quoi? Sur le papier, c’est le plus long réseau de train électrique miniature au monde (rien que ça). Dans les faits, c’est également le palais du modélisme par excellence. Du modélisme poussé à un niveau si pharaonique... j’ai d’ailleurs vraiment eu du mal à me lancer dans la rédaction du TR tant il est difficile de décrire à quel point le détail est poussé. Chaque millimètre carré des maquettes est travaillé, toujours de manière à raconter quelque chose, de donner vie à un monde en miniature. Donc avant de rentrer plus en détail dans la visite, j’ai jugé utile de vous donner ces quelques chiffres histoire de mieux se rendre compte du bordel.

Miniatur Wunderland, c’est :

- Une surface d’environ 1500m²
- 15 km de rails parcourus par plus de 1000 trains
- Plus de 9000 voitures
- Plus de 260 000 figurines
- Environ 389 000 LEDs
- Quelques 35 millions d’euros investis

Bien que je remarque que j’ai du mal à cacher mon enthousiasme, le but n’est pas de faire la promo de ce « musée » mais bien de vous montrer à travers ces chiffes, tout le travail apporté par les équipes pour nous pondre Miniatur Wunderland. Les bases étant posées, place à la visite  :-).

J’arrive en fin de matinée devant l’entrée, située dans l’ancien quartier industriel de la ville de Hambourg, qui était composée notamment de grands entrepôts. Construction entreprise par deux frères jumeaux, les frères Braun, l’attraction à ouverte en 2001 après plus d’un an de travaux, et s’est ensuite agrandie au fil des années. Arrivé devant la billetterie, je demande un ticket, tarif étudiant. On me dit que comme je n’ai pas pris de billet daté (date + heure de visite) en avance, j’avais deux solutions: soit revenir un autre jour avec un billet et une heure de visite; soit faire la file avec les autres gens dans mon cas et essayer de se greffer avec d’autres groupes. La dame du guichet estime environ 1h30 à 2h d’attente. Bahh c’est qu’il y a du monde la dedans, je m’y attendais pas! Mais bon, on ne peut pas laisser les gens se marcher dessus dans le bâtiment et c’est normal qu’il y ai une limite de capacité. Comme dans mon cas je ne me suis pas imposé la visite, j’ai laissé tomber. Tant pis, y’a pleins d’autres choses à faire dans la ville. Je fais signe à la dame que j’abandonne la visite, c’est tant pis pour moi j’avais qu’à m’y prendre à l’avance. Puis la dame me retient : « Attendez, il y a un groupe qui va partir dans deux minutes. Il y a souvent des gens qui réservent un horaire et finissent par ne pas venir. Comme vous êtes tout seul, il y a peut-être une place qui peut vous être libéré ». Vous l’aurez compris, c’est bingo pour moi et je rentre sans avoir besoin d’attendre  :-D. J’ai vraiment eu de la chance. Si vous y prévoyez une visite, je vous conseille de ne pas faire comme moi mais de prendre un billet à l’avance, vous serez sûr de pouvoir passer sans attente… L’entrée est à 15 euros au tarif normal, ou 11 euros tarif étudiant.

Je rentre donc pour commencer la visite. Sur ma route pour déposer mes affaires dans les casiers (obligatoires mais gratuits), je croise la cantine et ne résiste pas au Curry Wurst qui me fait de l’œil. Un repas plus tard, c’est enfin parti pour la visite! Les maquettes sont réparties sur plusieurs étages, et regroupées par sections, au nombre de 9, à savoir:

  - L’Allemagne centrale
  - Knuffingen, une ville fictive il me semble.
  - L’aéroport de Knuffingen, qui est certainement la pièce maîtresse du bâtiment.
  - Hambourg, et le quartier où est construit Miniatur Wunderland.
  - L’Autriche
  - Les Etats-Unis
  - La Scandinavie
  - La Suisse
  - L’Italie, avec notamment Venise magnifiquement reproduite

Mais sont présents également pleins d’autres scènes comme par exemple un festival de musique, des grottes, des stades, etc... Voici donc une première salve de photos, montrant globalement le paysage qui est proposé:


On commence le voyage en Miniature avec la ville de Venise.


Quand on essaie de se placer à hauteur d'homme, l'immersion est d'autant plus grande.


Toujours en Italie. Avec tous ces kilomètres de rails, il y a toujours une gare dans le coin.


La Suisse et son paysage alpin, avec tant de relief qu'elle est visitable sur plusieurs étages.


Hambourg et sa célèbre Philharmonie de l'Elbe, qui s'ouvre de temps en temps en se coupant en deux pour en découvrir son intérieur.


Dans les US, une représentation assez libre du strip de Las Vegas, avec au fond ce qui représente le New York New York Hôtel et son Big Apple coaster.


Je ne me souviens plus de quel artiste était représenté en concert dans ce stade...


Allez, petite dose de crédit avec cette Wild Maus histoire de ne pas trop être dérouté!


C'est une bonne idée et c'est assez impressionnant de voir le nombre de figurines pour ce festival. Mais avec DJ bobo sur scène?! Non merci  :-D

Déjà au travers de ces photos, les maquettes transpirent le travail. Pourtant, elles ne peuvent en rien représenter ce que l’on voit réellement. Il faut vraiment le voir de ses propres yeux pour réaliser l’importance du travail réalisé. Pour vous dire, même en tant que visiteur c’est impossible de discerner tous les détails! Il y a un nombre innombrable de scènes donnant de la vie à tout cela: comme par exemple un accident de voiture, des éboueurs dans leur travail, un événement RedBull, des embouteillages sur la route, et j’en passe. En plus de ces scènes de la vie courante, il y en a pleins d’autres qui tiennent de ce que je vais appeler des « easters eggs ». Vous savez, ce genre de scènes un peu cachées et spéciales que l’on peut retrouver dans les jeux-vidéos par exemple, qui sortent de l’ordinaire, ou du contexte. Ici, ces easters eggs prennent la forme par exemple d’un homme se faisant courser par des dinosaures, un ovni se déplaçant au-dessus des montagnes, des pingouins attendant le train avec leurs valises, une scène de crime avec un corps retrouvé dans une rivière, ou encore la présence de Superman qui empêche quelques catastrophes par ci par là. Et là encore, j’en passe.


Un exemple de ces "easter eggs", avec ce personnage coincé dans une bouche d'égout.

Il y a également tout un jeu de lumière dans le bâtiment permettant au tout de passer en mode nuit! Lors de la transition, on passe également par les phases aube / crépuscule. Cela permet d’observer ces centaines de milliers de LEDs disposées dans tout le complexe de faire leur travail, et d’illuminer le tout…Ce cycle jour nuit est certes une très bonne idée, il était un peu petit pour moi. La nuit arrive toutes les 15 minutes et je trouvais ça un peu court. J’aurai préféré un plus long cycle afin de mieux pouvoir observer chacune des phases, car ici on a à peine le temps d’observer sous une lumière que l’on passe déjà à l’autre.


De retour à Venise, mais en mode nuit cette fois-ci.


Du ride, voilà qui est intéressant! Cette fête foraine va être totalement refaite d'ici quelques temps.

Afin de donner encore plus de vie à tout cela, il faut savoir que pleins d’éléments sont mis en mouvement, et c’est sans doute cela qui donne vraiment ce « + » à Miniatur Wunderland: des maquettes oui, mais littéralement en mouvement! Par là j’entends naturellement tous ces trains, mais également toutes ces voitures qui se déplacent réellement sur la route, à l’aide d’aimants placés sous celles-ci. L’illusion est parfaite, on croirait vraiment à un déplacement autonome du trafic, d’autant plus que le souci du détail est poussé jusqu’aux feux de routes qui s’allument la nuit et aux clignotants lors d’un changement de direction.

Il y a également plus de 200 « boutons poussoirs » disposés tout autour des maquettes et utilisables par les visiteurs. L’appui de ces boutons va déclencher un événement en particulier sur le modèle réduit. Parfois, il est difficile de distinguer exactement où se passe l’action. Je parle par exemple d’un homme qui va couper un arbre… qui s’écroulera sur sa maison, ou un tremblement de terre provoquant l’effondrement d’un bâtiment et dévoilant son intérieur. Ces événements déclenchés par les visiteurs s’ajoutent à ceux qui se déclenchent automatiquement. L’exemple qui m’a le plus impressionné est la déclaration d’un incendie en ville. A partir de là, pleins de camions de pompiers sortent de la caserne et roulent en direction du bâtiment en question. On entend les sirènes et voit les gyrophares des camions, jusqu’à ce qu’ils arrivent devant la fumée libérée depuis le bâtiment.


Une scène "mobile" d'un l'immeuble en feu, avec l'arrivée des pompiers.

Mais la zone qui met le plus en avant tout ce flux de mouvement, c’est l’aéroport, sur lequel je vais faire un petit focus. En effet, celui-ci a quand même mis 6 ans à être construit par une équipe de 80 personnes. L’aéroport comprends une petite cinquantaine d’avions, qui circulent réellement! Stationnement, mise en place des passerelles, déplacement sur le tarmac, décollage, atterrissage, chaque avion à son petit programme de la journée, ce qui donne au tout un véritable planning, comme si l'aéroport était réellement géré par une tour de contrôle. Là encore on a le droit à notre dose d’easter eggs, avec par exemple la présence du Faucon Millenium de Star Wars au milieu de tous ces avions. Vaisseau qui par ailleurs va décoller depuis l’arrêt et verticalement comme un vaisseau digne de ce nom, et non pas sur tout le long de la piste comme les appareils plus classiques et réalistes.


Place à cet immense aéroport!


Que ça soit les véhicules terrestres ou aériens, tout est susceptible d'être en mouvement ici. Les bus au premier plan le sont.


En sortie de stationnement, l'avion roule sur le tarmac jusqu'à se mettre en place...


... pour le décollage! Puis l'avion disparaît dans le ciel, représenté par un mur.

Avant de finir la visite, petit tour dans les backstage histoire de se rendre compte de comment tout cela prend forme. Et c’est ici que j’ai remarqué que la prochaine zone (lors de mon passage encore en construction) est… une fête foraine! Avec son lot de rides bien entendu, dommage que je n’ai pas encore pu en voir le résultat. Le relief et les supports de la nouvelle zone sont définis par des planches de bois découpées. Là-dessus, les modèles fabriqués dans les ateliers vont se greffer pour finalement arriver au résultat voulu.


Dans les backstages, les modèles sont fabriqués dans ce genre d'atelier.


Les tables définissent les différentes zones de la section.


Une collection de rides est en préparation!

Et pour ce qui est déjà construit, comment surveiller ce qui est déjà en place? Pour vérifier que tous ces mécanismes ne tombent pas en panne ? Que les visiteurs ne touchent pas aux modèles? Pour repérer les trains qui déraillent ? Pour garder un œil sur le tout, une salle de contrôle est en place. Dans celle-ci se trouve de nombreux écrans, que les employés surveillent en permanence. C’est assez impressionnant de voir qu’en plus du travail de réalisation, il y a tout ce travail nécessaire de maintenance derrière.


Les trains, véhicules, événements et autres sont surveillés en permanence au travers de ces écrans.

Voilà donc pour Miniatur Wunderland! Vous vous en doutez, ça a été une véritable surprise pour moi qui n’en attendait pas tant, car je ne suis pas un fan de modélisme au départ. Mais même sans être fan, on ne peut pas rester indifférent à ce qu’on a sous les yeux, et on se surprend à s’émerveiller comme un enfant. Le petit point noir tout de même, c’est que malgré une capacité maximale dans le bâtiment, on se marche tout de même dessus tant il y a de monde dans les allées. Un attroupement se crée à chaque fois qu’un événement est déclenché quelque part, ce qui force les gens à arriver parmi les premiers sur son lieu pour y voir quelque chose. Et c’est un peu la pagaille. Pour ma part ça va, je suis grand et trouve souvent un moyen de voir au travers, mais ça peut être frustrant pour beaucoup de personnes. Malgré cela, je ne saurai que vous conseiller la visite de Miniatur Wunderland si vous passez à Hambourg. Et dire que j'ai failli passer à côté! Si vous souhaitez plus d’infos sur les modèles et leur fonctionnement, je vous conseille également de passer sur leur chaîne Youtube, que je trouve vraiment intéressante (https://www.youtube.com/channel/UC99kO6xDZSh2UNA-jdpN7cA).


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HAMBOURG

Le reste de la journée, je déambulais dans Hambourg, parfois au hasard, parfois comme un touriste (que je suis d'ailleurs) en allant d'un point d’intérêt à un autre. Je ne vais pas raconter toutes les histoires de ce que j'ai visité (ce n'est pas le but premier sur ce forum  :rire:), donc voici simplement des photos en vrac. Si vous souhaitez plus de détails sur la visite, n'hésitez pas à me demander :mrgreen:.



Go pour Hambourg, avec pour commencer son Hôtel de ville.


Située le long du fleuve de l'Elbe, la ville est constituée de tout un dédale de canaux.


En plus des canaux, les bâtiments religieux y sont nombreux également: comme ici l'impressionnante ruine de l'église de Saint-Nicolas, détruite lors de la Seconde Guerre mondiale.


L'ancien quartier industriel est certainement le plus populaire de Hambourg. Sur cette photo, on voit l'entrée de Miniatur Wunderland.


La popularité du quartier est certainement due à la présence de ces points de vue, où la verticalité des bâtiments tranche bien avec la planéité des canaux.


La Philharmonie de l'Elbe, symbole de la ville, observée un peu plus tôt en miniature.


Le long des quais, des modèles historiques de navires (authentiques ou de reproduction) sont exposés, et pour certains visitables.


Proche de l'historique (mais un peu triste) quartier de Sankt Pauli, se trouve cette grande statue de Bismarck. Les tags lui donnent un aspect original!


Quand on prends un peu de hauteur, on remarque bien l'immensité du port de la ville  :mort:.

Bien que la ville soit super intéressante d’un point de vue historique et parfois architectural, je l’ai trouvée moins « belle » dans son ensemble que les autres villes visitées dans le trip. Elle a un style différent, plus industriel. Voilà pour cette journée, pas encore totalement finie puisque je dois me rendre à Brême le soir même afin d’y passer ma dernière nuit allemande du trip. Le lendemain, c’est direction les Pays-Bas pour le retour aux parcs et aux coasters, avec le (pas si fou) Slagharen!
 
Loulou30 a dit:
Pour la photo ou l'on voit un concert, ça ne serait pas le live aid à Wembley?

Bonne question, je ne saurai pas te répondre  :-(.

Nouveau chapitre aujourd'hui. J'ai mis du temps, j'ai eu des problèmes avec mon pc et j'ai failli perdre toutes mes données, dont mes photos de Trip... mais tout est heureusement réglé, c'est parti!

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BRÊME

En fin d'après-midi, j’ai donc quitté Hambourg et prends la route pour environ 1h30 avant d’arriver à Brême où j'y passerai la nuit. Ça me permet de diminuer le temps de route vers la Hollande le lendemain matin. M'étant installé assez tard dans le dortoir de l'auberge, je n'avais pas prévu de m'éterniser dans la visite de Brême. C'est qu'il y a énormément de circulation dans cette ville, même si tard!? Je galère à circuler, à me garer... La nuit est déjà tombée, je me contente de visiter rapidement le centre-ville.


Visite rapide de la jolie ville de Brême


En voici sa cathédrale. On peut voir qu'on est toujours dans la Hanse.


Avec l'architecture qui s'y prête.


L'Hôtel de ville (je vous aurai présenté celui de chaque ville  :-D).


Quand la nuit commence à tomber, le soleil laisse place à de jolis éclairages. Dommage qu'on ne puisse pas bien s'en rendre compte étant donné la qualité de mon appareil.  :-(

C'est super beau. Il y a quelque chose que je trouve bizarre, pourquoi il y a t'il tant de monde sur la route pour si peu de gens dans la ville? Non là c'est bizarre, alors oui la nuit est tombée, mais le centre est vide, presque fantôme! Je m'apprête à rentrer quand j'entends une musique... je ressens que ça vient de loin, donc la musique doit être assez forte. Par curiosité, je me rapproche. Et là j'arrive sur les rives de la Weser, fleuve qui longe la ville. Sur cette rive, du monde, beaucoup de monde! Beaucoup de musique, de chapiteaux, de stands d'alcools et de bouffe, et c'est long, très long, je dirais environ sur deux kilomètres. Je comprends ici que la ville tient son festival, ouvert au public. Bon bah, je ne me coucherais certainement pas si tôt finalement...


Totalement par suprise, je tombe sur le festival de la ville!


A boire, à manger, ou autre, tous les stands typiques qu'on peut retrouver dans ces événements sont présents.

Electro, Rock, Rap ou autre, tous les styles passaient dans les nombreux chapiteaux présents. Y'a pas à dire, la ville à employer les grands moyens. Du moins, je suppose que la ville en est l'organisateur étant donné la gratuité du Festival dans un lieu public. Je me coucherai tard finalement. C'est pas très grave, demain c'est visite de Slagharen, j'en aurais pas pour la journée, je pourrais me lever un peu plus tard.

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SLAGHAREN

Fini l'Allemagne! Départ pour la Hollande aujourd'hui. Je ne me lève donc pas si tôt, je prends mon temps pour rejoindre tranquillement la voiture. Il y a le temps aujourd'hui: seul la visite de Slagharen est prévue. Après un peu plus de 2h de route, je me gare sur un parking Gratuit situé dans le village de Slagharen (le parc portant le nom du village). Celui-ci se situe dans la rue «Dokter Willemslaanpour » (pour ceux à qui ça peut être utile  :mrgreen:), et se situe tout de même à une quinzaine de minutes à pied du parc, mais permet d'économiser les 8.50€ du parking officiel. Les parkings sont chers en Hollande…

J'arrive donc devant l'entrée vers midi, et il n'y a personne au tourniquet  :?. Je rentre donc par le Guest service et présente ma carte d’abonné Bobbejaanland, qui décidément s'est bien rentabilisée. L'entrée m'est gratuite, puisque Attractiepark Slagharen appartient également au groupe Parque Reunidos. Je rentre dans le parc en passant par le passage des employés derrière les bureaux  8-).
Je n’ai pas pu prendre le plan du parc donc je n’en ai pas de photo.


L'entrée du parc. Il est vide!? Non il est déjà plein de gamins, j'arrive juste un peu tard.

Slagharen, c'est parti! Comme Fort Run, la thématique du parc est l'univers Western. Je voulais commencer la présentation du parc par un « Slagharen, c’est un petit parc Hollandais sans prétention… » Avant que je lise que ce parc est enfait le deuxième plus fréquenté du pays derrière Efteling, avec plus de 1 million de visiteurs annuel! Soit plus fréquenté que WH dans ces dernières années, bien que je ne sais pas si WH est passé devant depuis Untamed. Le parc aquatique et le Resort environnant doivent y être pour beaucoup. Lors de ma visite, je me disais que le parc ne devait pas avoir une trésorerie extraordinaire, mais elle doit finalement être plutôt correcte (si elle est bien gérée), étant donné la fréquentation et l’appartenance à un « grand » groupe (aussi décrié peut-t-il être). Le parc à ouvert en 1963 et fût dirigée par la famille Bemboom jusque 2012 avant d’être revendu au groupe Espagnol. Groupe qui a fait bouger les choses dans le parc après son rachat, et est à l’origine de GoldRush, aujourd’hui l’attraction phare de Slagharen.

Dès mon entrée dans le parc, je remarque qu’il y a effectivement pas mal de monde là-dedans. Et la crainte que j’ai eue en voyant tous ces bus sur le parking se confirme: c’est blindé de gamins venus en bus. Mais genre vraiment, que des gamins. Très peu de familles… Ça veut dire que l’on entend des cris peu importe l’endroit où on se trouve. D’autant plus que le parc ne s’étend pas sur une grande superficie, ça fait vraiment un concentré de bruits dans toutes les allées. Bon tant pis, j’accepte la contrainte et commence la visite. Sur le plan organisation, le parc se découpe en deux partie, gauche et droite depuis l'entrée, séparée par une trèèès très longue rue (elle paraît si petite sur le plan). Si longue d'ailleurs qu'un téléphérique a été installé pour la traverser de part et d'autre. Pas sûr en revanche que ça permet d'aller plus vite vu la lenteur du machin. Au fond derrière le parc se trouve le Resort, et à l’avant un autre bout de ce dernier ainsi qu’un petit parc aquatique que je n’ai pas testé.


La main street séparant le parc en deux, avec toutes ces boutiques.

De l'autre côté de cette rue remplie de boutiques, de restos et de jeux d'arcades, se trouve Goldrush, la raison principale de ma venue ici. Mais je vais encore un peu attendre avant de le tester, et rester dans la partie droite du parc où se situe l'entrée, thématisée autour des Romans de Jules Verne. Je n'ai pas fait beaucoup de rides dans ce coin-là. Parmi ceux que j’ai fait, on va commencer par l’un des deux coasters du parc, le junior coaster Vekoma simplement nommé Mine train. Pas grand-chose à noter et c’est du classique pour ce modèle: pas vraiment de drops ou de bosses, mais un concentré d’hélices et de virages. La gare abritée en bois est sobre, fait le taff.


Rien de spécial à signaler pour le junior Vekoma, visible depuis l'entrée du parc.

Il y a également Apollo, le Wave Swinger (chaises volantes) du parc qui est assez inédit. Le ride est bizarre mais rigolo. Alors déjà il y a la partie supérieure, qui est une grande sphère représentant la lune (d’où le nom Apollo). Cela a pour conséquence d’avoir des chaînes très longues entre le point d’attache et l’assise: ça fait bizarre à voir, mais en plus cela permet de pouvoir faire des rotations de la chaise une fois en l’air, en se balançant avec les jambes comme sur une balançoire. C’est déjà un peu possible sur les Wave Swingers « classiques », mais ici on peut vraiment aller plus loin et faire un 180° complet de chaque côté, dire bonjour à son voisin de derrière  :-D. En plus de ça, il n’y a pas de pylône central qui peut s’élever. On commence donc à tourner en ayant toujours les pieds au sol, et ce pendant quelques tours avant que la force centrifuge soit suffisamment grande pour nous faire décoller. Là aussi, ça permet de s’amuser même si les semelles en prennent un coup.


Voilà un wave swinger pour le moins original!

De ce côté du parc, on a également une free fall Fabbri proche de l’entrée, nommée…Free fall. D’une vingtaine de mètres de haut, c’est sympa mais ne casse pas 3 pattes à un canard. Puis c’est du forain… Non j’ai vraiment du mal avec le principe de poser du forain à long terme dans un parc. Je n’en ai pas de photo.Voilà déjà pour tout ce que j’ai testé dans la partie de droite. J’aurai pu tester l’Enterprise local (encore nommé comme le modèle), mais je ne me sentais pas tout frais pour tester ça ce jour-là. J’aurai aussi pu tester le twist’n’splash Mack Expedition Nautilus (le premier de ce modèle que je vois), qui certes avait l’air rigolo mais trop de gamins dedans. Je n’ai pas fait le flume Reverchon Ripsaw Falls non plus pour les mêmes raisons. Le reste, ce sont des boutiques, des stands de jeux, et des attractions pour les tout-petits, rien qui ai pu m’intéresser. Côté déco, on est sur du très sobre. Même trop peut-être, juste quelques façades en bois pour nous rappeler qu’ici c’est le Far West. Non pas que ça soit moche, mais l’ensemble fait vide et manque un peu « d’âme ». Un manque de végétation, de props, de petites scènes ou je ne sais quoi qui pourrait donner vie à la zone. Même les quelques objets de théma présents font un peu trop plastique. Vu le soleil tapant du jour, je parlerai aussi de manque de zones d’ombre…


Non merci pour l'enterprise, je veux garder le repas dans mon estomac!


Pas de tour de flume non plus, je n'ai pas le courage de braver la file pleine de gamins d'autant plus que le ride n'a pas l'air bien particulier.


Un twist'n'splash c'est déjà plus original, mais je ne le testerai pas non plus.

Allez on passe de l’autre côté du parc, j’ai assez attendu pour la star locale: Goldrush. Ce coaster est un Infinity Gerstlauer ouvert en 2017. Ce fût une bien grosse arrivée comparée à ce que proposait déjà le parc, à savoir pas grand-chose en termes de coasters. C’est mon 3ème de ce modèle après Fury et Kärnan. C’est aussi celui que j’aime le moins. Pourquoi? Bien principalement à cause de son layout trop court. Alors oui certains n’accordent pas d’importance à la longueur d’un ride d’autant plus qu’on peut l’enchaîner facilement. Mais ici, même avec relativement peu d’attente (dans les 10 minutes en moyenne), ça reste frustrant tant le tour se fait rapidement. Pour ce qui est du parcours, on commence par un triple launch: avant-arrière-avant. Je ne suis pas fan des triple launchs, c’est toujours super mou comme départ… ici, même le launch arrière est décevant, ce qui n’est pas le cas sur Fury. En revanche et comme sur Fury, le Hang time sur la fin de la dernière inversion lors du launch en arrière est génial!  :love: Puis « launch » en avant et on arrive sur le top hat qui passe bien avec un petit airtime au sommet. Puis immelman, camelback avec airtime correct à l’arrière, virage, dive loop puis fin du tour. Au final, je ne vais pas cracher dessus: Goldrush reste un bon coaster, surtout par rapport à ce que propose le parc, et offre quelques sensations sympas comme notamment deux airtimes corrects et un Hang time plus que correct. Mais comparé aux autres Infinity que j’ai pu tester, il m’a paru en dessous. Je suis aussi conscient que Goldrush reste un coaster sans prétention. Pour ce qui est autour du jouet, la théma est fidèle au reste du parc: un bâtiment à base de planches, sobre mais pas moche, entouré de zones « vides » à savoir du sable et des galets. La file se faisant en plein soleil  :oops:.


Une vue globale de la plus grosse machine du parc: Goldrush.


La gare est sobre, fait le boulot sans être jolie, ni moche.


Après quelques launchs biens mous mais un très beau Hang time, on passe ce top Hat avec un peu d'airtime.


Parlant d'airtime, on peut en retrouver un joli sur cette bosse si on se place à l'arrière du train.


Après 2 ou 3 virages et inversions, c'est déjà la fin. Verdict? Il y a de bonnes choses la dedans mais c'est bien trop court!

Je commence ensuite à me diriger vers le fond du parc et c’est ici que je remarque que j’ai vraiment du temps à perdre puisque je me surprends à faire Eagle qui est un modèle Condor, ce flat soporifique de Huss ou l’on tourne en petits ronds au sommet d’une petite tour. Enfin, direction le dernier ride que j’ai pu faire dans la journée, à savoir un Dark-ride, de son nom Wild West Adventures. Installé dans un grand dôme, on embarque dans un genre de round boat Mack (je ne suis pas sûr que ça soit du Mack), puis on part pour une aventure au far West, au milieu de parfois de Gunfights, parfois de cascades, parfois d’autres scènes. C’est kitsch à souhait, le machin ne doit pas être tout jeune. Comme le tout se fait dans un dôme, les sons résonnent pas mal, on a l’impression d’être dans une piscine municipale avec tous ces gamins. Ça reste sympa à tester.  :-)


L'entrée du Dark-ride, dans un grand dôme.


Voilà plus ou moins à quoi ça ressemble à l'intérieur, on peut voir la gare.

Voilà pour ce que j’ai testé à Slagharen! Avant de sortir, je refais quelques tours de Goldrush et me ballade un peu dans le parc pour voir les zones que je n’ai pas encore explorées, au cas où il y aurait une attraction qui me tenterait encore. Par flemme, ça sera non pour les trois autres flats « à sensations » à savoir El Torito (un octopus), Tomahawk (un troïka Huss) et le bateau pirate The Pirate. Ça sera non aussi pour les flats « d’observation », à savoir Big Wheel la grande roue et la tour d’observation Sky Tower. Il y avait tout au fond une zone assez sympa qui avait l’air neuve, qui concentre des jeux de grimpe pour les enfants. Il y a notamment un mur d’escalade et un parcours d’accrobranche qui mène à Roll Glider, une sorte de tyrolienne mais accrochée sous un rail (ça aurait compté comme un +1 ??).


L'un des nombreux flats que je n'ai pas fait.


Un parcours d'accrobranche avec tyrolienne sur rail a la fin. Crédit ou pas, je ne vais pas le faire  :-D

Petit paragraphe en ce qui concerne les petits regrets de la visite. Le premier, c’est que je n’ai remarqué qu’après ma visite qu’il y a apparemment une fun house. Dommage, ça aurait pu être intéressant de tester ça! L’autre regret, ce sont les attractions qui ont disparues avant ma visite, à savoir un looper Schwarzkopf (qui a été remplacé par GoldRush); mais également Ocean of Darkness, un dark-ride qui paraît-t-il était également bien kitsch, mais original car on embarquait dans des genres de sous-marins (mais sans aller dans l’eau  :rire:). Ces embarcations servent maintenant de spots de protection contre l’eau autour du twist’n’splash. J’aurai bien aimé tester tout ça! Voici quelques photos en vrac du parc :


Le parc comprends de nombreuses attractions pour les petits.


Mais aussi beaucoup de salles d'arnaques de jeux dans ce genre.


Et un parc aquatique!

Au final, mon avis sur le parc? Slagharen n’est pas mauvais, mais ce fût certainement ma visite la moins appréciée du Trip. Il souffre en réalité de ma comparaison avec Fort Fun dans la même veine, que j’ai trouvé bien plus sympa. Le fait que le parc manque énormément de zones d’ombre et de verdure était pour moi le plus gros point noir, étant donné la météo du jour. Les attractions sont toujours accompagnées d’une dose de théma, mais on a l’impression de voir la même à chaque fois, à base de bâtiments recouverts de planches. Je reproche peut être un manque de créativité. Le thème Western permet d’explorer bien plus loin que le cliché des Cow-boys et de la ruée vers l’or, et ça Fort Fun l’a bien compris. Pour ce qui est de la zone Jules Verne, on ne se sent au final pas trop dans un univers particulier. En ce qui concerne la gestion, le parc s’en sort pas mal et reste propre. En ce qui concerne l’offre, pas grand-chose à se mettre sous la dent pour les coasterfans à part Goldrush. Et encore, je ne vous conseille pas de faire de gros détour pour aller le tester. Slagharen reste néanmoins sympa pour les enfants :mrgreen:.

Avant de finir le chapitre, je vous laisse quelques photos que j’ai pu prendre dans les alentours de l’auberge du soir, qui était vraiment magnifique, perdue dans des canaux en pleine campagne. C’est calme, et super reposant après une journée au milieu des cris des enfants. Je vous la recommande si vous dormez dans le coin, elle se nomme The Black Sheep Hostel et est située à Giethoorn, à moins d’une heure de route de Walibi Holland. WH qui sera d’ailleurs le dernier parc pour mon dernier jour de Trip!


Un peu de repos dans un cadre paisible après quelques jours de Trip.


Des maisons de campagne avec paille en toiture le long de canaux, c'est tout joli et me change de l'univers complètement urbain du reste du Trip.


La maison observable ici est l'auberge dans laquelle j'ai pu dormir. Elle est située à moins d'une heure de route de la visite du lendemain: Walibi Holland.

 
Bonjour tout le monde !
Bon au final, la dernière étape de mon TR précédent, à savoir Walibi Holland, ne sera jamais écrite… Faute à un manque de photos, et de motivation il faut bien le dire. Et puis des TR sur Walibi, il y en a à la pelle sur CoastersWorld depuis l’arrivée d’Untamed notamment !
En revanche, je me lance dans la rédaction d'une nouvelle petite salve de TR, que je centraliserai sur ce même topic. Je commence donc ici par une review détaillée de Velocicoaster, où j'irai plus dans le détail, creuserai plus sur mon ressenti perso. J'éviterai de répéter les infos sur le ride posté sur le topic dédié, ici je complète simplement et exprime mon ressenti. S'en suivront dans l'ordre des TR sur Lagoon, le reste du resort Universal Floridien (surement en 2 parties), puis Sea world Orlando. Tous les 3 visités en avril et Mai de cette année.

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VELOCICOASTER - ISLAND OF ADVENTURES

C'est parti pour VélociCoaster. Sensé ouvrir le 10 Juin, il était finalement ouvert en soft-opening durant toute ma visite, à savoir du 8 au 10 mai inclus. Je n'ai pas prévu ma visite en conséquence des soft, c'était un pure coup de chance! Les lambdas n'étant pas forcément au courant (pas de communication par le parc si ce n'est devant le coaster ou sur les temps d'attente de l'app), je devais patienter en général entre 45mn et 1h30 pour en faire un tour. La single rider était ouverte, mais pas toujours plus efficace que la ligne classique car très populaire.

Je pense l'avoir ridé suffisement pour exprimer mon ressenti, (quasiment) élément par élément. Universal a pondu ici une Masterpiece.

La storyline tient en une ligne et est donc difficile à spoiler, ensuite je "spoilerai" le layout. Au total, j'ai pu rider la bête 5 fois en 3 jours: 3 fois en last (pas de placement libre c'est que de la chance), 1 fois en middle et 1 fois en first. Pour accéder à la first, on peut demander à l'opérateur lorsqu'il vous place. Il vous laissera accéder à la file qui s'y forme le long du quai, du moins si il est possible de la rejoindre en respectant le mètre de distanciation sociale. Je ne sais pas si ça sera toujours possible de demander, ou si ils sont simplement sympa pour les softs openings.

Déjà le coaster est parfaitement intégré dans la zone et dans le parc, on a l'impression qu'il est là depuis toujours et on peut trouver de superbes point de vue. Puis on entre dans la zone, qui nous dirige vers l'arrière du discovery center. On est accueilli par des statues de raptors et un 0 G stall.


Voici l'une des premières vues que l'on peut avoir en entrant dans Islands of Adventures.


Le top hat est observable depuis un bon nombre d'endroits dans le parc.


Bon on est plus proche du 10 mai que du 10 Juin mais si vous me dites que c'est ouvert moi j'y vois pas d'inconvénients!


On entre dans la zone accueilli par ces raptors. Ca donne son petit effet épique.


L'entrée. Dommage pour le nom pas plus inspiré que Rock'n'rollercoaster.


Il faut toujours une petite partie parc à boeuf. Mais ça va, la file n'est globalement pas ennuyante, surtout sur la fin.


Avec des statues comme ça, on annonce pas quelque chose de soft!

On a 2-3 effets dans la file que je ne spoilerai pas mais c'est pas la plus aboutie d'Universal comparé a ce qu'ils font avec HP. C'est aussi plus compliqué juste avec des dinos. On a tout de même le droit a notre animatronique saisissant de réalisme, passage obligatoire chez Universal pour notre plus grand plaisir!

Pour la storyline, la majorité est enfait expliquée dans une vidéo, qui peut se résumer en une seule phrase. C'est en effet le Owen, le dresseur de Raptor, qui lance "I tell them the Raptors are dangerous, they tell put a Rollercoaster in the paddock... what could go wrong?" Un peu comme le boat ride finalement.

Cette vidéo explicative ne raconte pas grand chose mais est pourtant très bonne, de par le jeu d'acteurs de Bryce Dallas Howard (Claire) mais en particulier Chris Pratt (Owen) qui n'est pas super optimiste à l'idée de poser un coaster dans un enclos de Dinos. J'en ai généralement pas grand chose à faire des preshows vidéos mais celui-ci est vraiment drôle. C'est pratique pour Universal d'avoir des acteurs Hollywoodiens à disposition!

On arrive ensuite sur le quai derrière lequel se trouve une grande baie vitrée, avec une belle vue sur l'enclos des Raptors et donc du coaster.
Qu'on l'aime ou pas, dans ce ride on est parfaitement immergé dans le film. On commence donc la première partie du layout dans ce qui est en effet un enclos de raptor. Je rejoins d'ailleurs totalement la remarque de @Toto662 sur le forum dédié:

"C'est incroyable... Je ne comprends pas comment ils ont réussi à caser la moitié d'un blitz Intamin dans ce qui semble être un petit enclos à Raptor, sans que ça ressemble à un sac de nœuds. L'immersion a l'air super réussie: l'impression d'enfermement est bien là, on a juste le sentiment d'utiliser un moyen de transport révolutionnaire pour visiter cet enclos.
Non seulement l'idée est brillante, mais en plus ça parait réalisé avec brio.

Universal semble enfin avoir construit le thrill ride qu'il mérite !"

Enclos dans lequel les visiteurs ont quelques points de vue. C'est d'ailleurs dommage qu'il n'est pas possible de voir les raptors de l'enclos depuis l'allée. Pour la deuxième partie, on sort de la cage à raptor, histoire d'avoir un peu plus d'espace pour totalement libérer la bête...

Plus en détails maintenant!

Au dispatch, on fait un demi-tour et se place à l'arrêt dans le paddock des raptors, se préparant pour le lancement. Après le premier launch, pas surpuissant et accompagné d'un mini show, on commence réellement le ride par un enchaînement retournement/plongée répété deux fois. Le premier est une sorte d'immelman mais pas complètement retourné à 180°. On a un super "hangtime latéral" parfaitement dosé, directement suivi d'un long airtime pour la plongée dans une structure avec handHopper efficace tout en changeant de direction. Pour le second c'est un poil plus classique: c'est un dive loop, sauf qu'avant le retournement on commence déjà la remise a plat: petite dose de G negatifs juste avant les positifs.

En d'autres termes, on a de l'airtime dans des éléments à inversion! Quelle parfaite mise en bouche! Que c'est surprenant!
Je précise aussi que tous les retournements ou changements de directions sont brusque sur ce coaster, dans le bon sens du terme.


Le premier élément après le launch, avec un joli hangtime, directement suivi d'un airtime!

C'est la suite de cette partie dans l'enclos qui va être le plus comparable a Taron: zones à GROS airtimes, plongée dans les structures, S-turns, le tout toujours en exploitant un maximum les changements de directions. C'est également ici ou l'on va retrouver les raptors, entre des rochers et des cascades. Immersion parfaite, avec handhopper à la pelle!



Pour cette partie, VélociCoaster est en mode Taron.


Dommage qu'elle soit cachée dans l'enclos et donc pas vraiment observable depuis les allées

Juste avant le second launch, je note également un genre de "double EGF turn" (est ce que cet élément à un nom?) une première pour moi. Enfait, on a deux changements de directions sur la même bosse. C'est super efficace car on anticipe toujours une direction puis on se fait ramener dans l'autre par surprise. Même quand on connait bien le layout l'effet est toujours saisissant, le tout en airtime bien sur sinon c'est pas drôle. On s'engouffre ensuite dans la seconde zone de launch, certainement dosé de la même manière que Taron mais je le trouve moins épique, je ne sais pas pourquoi.

A partir de là on gagne donc en hauteur. Du pur plaisir.

En arrivant sur le top hat, c'est trèèès long airtime en first, quasiment depuis la remise à plat. En last, l'airtime va être plus court mais va être beaucoup plus puissant sur la drop.


Épuré et élégant, le top hat fait office de transition entre deux parties distinctes du coaster.


Mais il n'est pas seulement élégant. Il envoie aussi une maxi dose d'ejector!


Le plaisir d'une drop à 80 degrés...  :ange:

Vient ensuite le 0 G-stall. Celui-ci n'est pas tout en apesanteur comme sur Zadra (ma seule référence de comparaison), mais on n'est pas non plus collé au siège. Enfait, je sais pas trop ce qu'il se passe, on a juste la tête à l'envers et on fonce! On se fait rapidement ramener à la réalité en sortie d'élément avec un retournement bien brusque, toujours dans le sens jouissif du terme. On enchaîne directement sur la bosse a airtime latéral (wall stall?) du plus bel effet et bien plus jouissif qu'un virage relevé classique.


La 0G stall et sa sortie qui en surprendra plus d'un!


Pas le temps de niaiser, on enchaîne sur un airtime latéral, sensation encore assez nouvelle dans le monde des coasters.

Enfin, le clou du spectacle vient avec les deux derniers éléments... On repasse par un "double EGF turn" ou l'on va changer de direction deux fois sur la même bosse. Encore une fois, on se fait toujours avoir! On entame l'élément en se projetant dans un EGF turn classique mais déjà jouissif, puis pouf! On vous ramène à nouveau dans l'autre direction! Et tout ce process se fait dans le même éjector! Mon élément préféré du ride, parmi mes préférés tout coaster confondu. Avec l'élément qui suit d'ailleurs!


D'une forme un peu bizarre, cet élément est certainement mon préféré tout coaster confondu.


Droite? Gauche? Vers le ciel? Je ne sais pas vers où on me jette!

Le virage relevé et la cassure à airtime qui suivent nous emmène sur le dernier élément; une heartline roll. On y prête peut-être pas tant attention car c'est l'élément le plus "classique" du ride. S'en est pourtant l'un des meilleurs: pris à une vitesse tellement folle, on est complètement arraché du siège et se retrouve avec la tête juste au dessus du lac! Meilleure que celle de Blue fire? Certainement! Dans BF on se fait éjecter du siège pendant un temps plus long, mais celle de Veloci est passée beaucoup plus rapidement, on a à peine le temps de comprendre ce qui se passe... Quel bouquet final.


Alerte à élément extrêmement jouissif imminent!


A la fin, on se demande comment on a pu rester dans le siège.


Depuis la file, on peut s'approcher très près de l'heartline pour bien se rendre compte de l'improbable vitesse à laquelle elle est prise. Avec tête au dessus du lac!

Derrière, on a encore le droit à du plaisir en bonus avec un dernier changement de direction airtimé qui vous jette sur les freins finaux. Retour en gare. Quelle expérience... Le gift shop de sortie se trouve dans le Discovery center qui était déjà là avant le coaster. J'en profite pour me ramener un petit souvenir.


Pas fan du design des T-shirts, je vais devoir trouver un autre souvenir...


Ca sera finalement un souvenir pour la buvette.

Voilà pour le ride. Certainement pas le plus intense, certainement pas celui avec le plus de temps en airtime, et peut-être pas dans la plus belle des zone même si la réalisation reste impeccable. Par contre; Vélocicoaster est certainement le coaster le mieux dosé, ce qui en fait l'un des plus fun à rider. Fun et épique, comme Taron. On en revient donc à cette comparaison. Bien que Taron soit dans un magnifique Klugheim, je vais finalement préférer Véloci de par son layout plus évolué.

First ou last? J'opte pour la first, notamment pour la vue que l'on peut avoir sur le ride.
Un défaut? Petites vibrations en last! Mais rien de gênant, vraiment. C'est le seul défaut que j'ai trouvé...
La Floride était déjà une destination incontournable pour les parkfans, elle l'est maintenant aussi pour les coasterfan.
Quelques petites photos en vrac:


Vélocicoaster prends la 1ère place dans mon top.


Je ne reviens toujours pas de cette méga ch***e d'avoir pu me poser dessus. C'était pas prévu!


Plus on est proche du coaster, plus on est impressionné par son hallucinante vitesse dans les éléments.


VélociPotter!

Je suis conscient que la méga hype de pouvoir se retrouver à Orlando et accéder à la machine 1 mois avant son ouverture peut amplifier tout ce sentiment positif. Mais au final, une review n'est que purement subjective... :-)
 
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Réactions: sebattractions
Merci pour ce TR !

Ayant déjà visité IOA, je ne suis absolument étonné pour l'immersion. J'ai fait "WOUUHAAA" 2h dés l'entrée pour au final arrêter de me faire mal en comparaison tant l'immersion est full dans toutes les zones avec le must de ne pas subir de cassure dans les transitions. La barre au crane vient le soir au débriefe, surtout avec l'acces 2 parcs et l'expérience "hogwarts express" hâte de retourner là bas. Le covid a quand même bien fait les choses, car décalage pour 2022  :mrgreen:

Vraiment une expérience ce parc !

Pour le coaster, faut dire qu'il semble avoir tout ce qu'il faut, mais je vais attendre vraiment d'avoir mes fesses dedans pour éviter toute retombés négatives. Avec l'âge, je suis chiant sur mes ressentis de rides.
 
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LAGOON

Profitant d’un voyage professionnel à Salt Lake City, j’ai profité de mes Week ends pour faire un maximum de parcs …. nationaux. Bien que l’Utah soit rempli de magnifiques de ces parcs, c’est un peu moins le paradis des parcs à thèmes. Il y en a tout de même un, situé à Farmington, juste au Nord de Salt Lake City : Lagoon. Mes collègues sur place n’étant pas de gros fan de parcs, je décide de m’y rendre seul.

Lagoon est une trèèès très vieille fête foraine, ouverte en 1886 il y a de cela 130 ans. Elle fût ouverte par une compagnie ferroviaire (la Denver and Rio Grande Western Railroad) sous le nom de Lake Park, par sa proximité avec le grand Salt Lake. Le parc va ensuite être déplacé de quelques kilomètres et se renommer Lagoon. Il est géré depuis 1946 par la famille Freed, ce qui en fait le plus grand parc familial des USA.

C’est donc le Dimanche 11 Avril que je me gare sur le parking du parc, moyennant 15$ (bienvenue aux US 💰). Depuis ce parking, j’aperçois les premiers runs de Cannibal, et je dois dire que celui-ci est bien plus haut que je l’imaginais. Un passage à la caisse ou je prends mon billet pour environ 70$ (re-bienvenue aux US! 💰), puis je me dirige vers l’entrée, tout excité de pouvoir créditer en cette période particulière. Ahhhhh ça faisait longtemps !

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Le bonheur de franchir une entrée de parc …

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Après des mois et des mois de galère, ou va rouvrir le compteur à crédits !

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En entrant, on ressent tout de suite l’ambiance vintage, fête foraine

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Le plan du parc, d’un design assez spécial, difficile de s’y repérer

Je précise aussi que je me suis rendu au parc sans aucun sac à dos, et je vous invite à faire de même si vous le pouvez. En effet, aux US, il n’y a la plupart du temps aucun casier en quai pour déposer les affaires, mais plutôt des casiers payants à l’entrée des rides. Ce qui n’est pas pratique bien évidemment, cela fait perdre non seulement de l’argent pour pas grand-chose mais surtout du temps à toujours devoir passer par le casier. Préférez des pantalons ou vestes avec fermeture éclair pour y mettre votre portable/porte-monnaie, l’accès aux rides vous sera autorisé car vos affaires y seront bien en sécurité. Pour s’hydrater sans bouteille, il y a pleins de fontaines d’eau à disposition dans le parc, avec bien sûr, les restaurants. J’insiste sur ce point car un sac à dos m’aurait bien encombré ce jour-là. Après il y a bien entendu toujours l’option du membre du groupe qui garde les sacs.

Concernant la stratégie de visite, j’ai opté pour me diriger vers les crédits les plus pourris et familiaux en premier, afin d’avoir mon +1 sans attendre, avant que la horde de familles ne débarque dans le parc. C’est dans cette optique que je commence par me diriger vers The Bat, un family inverted Vekoma.

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Premier crédit !

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Bon quelque chose me dit que ça sera pas le meilleur de la journée

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The Bat ne vaut tellement pas le coup que j’ai eu la flemme d’attendre le train pour la photo

Comment peut-on recevoir de si grosses baffes avec si peu de vitesse? Je pensais savoir à quoi m’attendre, mais ce crédit à tout de même réussi à me surprendre, là on atteint vraiment des sommets d’inconfort… A titre de comparaison, je l’ai trouvé pire encore que Dreamcatcher à Bobbe, c’est dire!

Tout en gardant la même stratégie, je voulais ensuite me diriger vers Jet Star 2, le vieux Jet Star Schwarzkopf situé non loin de Cannibal. Eh bah, pour la première fois on m’aura privé d’un crédit! «No single rider » indique le panneau à l’entrée 😢.

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Privé de crédit … 😦

Avec cette petite frustration, j’ai besoin d’un petit remontant. Oh bah tiens, Cannibal se trouve juste à côté… bon pourquoi attendre, allons tester la bête, paraît qu’elle n’est pas dégueu, et même bien mieux que ça ! 😀

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Voilà ce qui doit être le meilleur coaster du parc !

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Ouais la tour est vraiment moche, mais elle donne vraiment envie cette drop …

Pour être honnête, je n’en attendais pas des masses de ce coaster. Tout d’abord parce que cette tour centrale d’où il en sort est tout bonnement dégueulasse à voir, non mais pourquoi cette taule, cette couleur !? Et ce toit rouge au-dessus ??? Avant d’entrer dans le ride, j’imagine Cannibal comme un Kärnan au rabais. On verra bien, j’arrive en gare …

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Bon, la gare, elle aussi, n’est pas du meilleur goût. Mais j’ai compris, la théma c’est pas la spécialité du parc

J’embarque donc après environ 20 minutes d’attente dans des trains, a première vue confortable quand on ferme la lap-bar. Dispatch, en prends un virage quasiment dans le noir avec quelques props « tribals » si je peux dire, et on entre dans l’ascenseur verticale avec une musique prenante. La mise en scène est convaincante, l’intérieur de la tour est bien meilleur que son extérieur, mais sans pour autant être inoubliable (la théorie du Kärnan au rabais se confirme encore). Puis on sort de l’ascenseur, à 63 mètres de haut. On s’arrête quelques secondes pour admirer la vue, notamment sur Antelope Island tout au fond, puis on entame la drop inclinée à 116°. Ohhh, là ça m’intéresse !! La courbe est prise de telle sorte à ce que l’airtime soit incroyablement long, mais genre vraiment long pour une drop! Un pur bonheur, elle ne vaut pas celle d’EGF, mais dépasse toutes les autres que j’ai pu faire, Kärnan inclus. La drop, c’est méga validé. Quelle est la suite ? Eh bien on enchaine sur un Immelman méga haut (43 mètres) avec un super hangtime ! Puis dive loop avec retournement assez brusque. Petite cassure vers le bas pas trop agréable en sortie d’inversion, malgré le gros airtime qu’il procure. Pourquoi ne pas aimer l’airtime ? Tout d’abord parce que la section est trimée, mais surtout parce que les lap bars plates font bien mal aux cuisses… pas des plus conforts finalement. Après les deux overbanked turns suivants, on arrive sur les freins de mi-parcours.

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Le dive loop, deuxième inversion du parcours

Vient ensuite le Lagoon Roll, élément unique du coaster qui est enfait un enchaînement d’un ¾ d’heartline roll vers la gauche, puis un autre ¾ dans l’autre sens, faisant ainsi 2 inversions. Je l’ai bien aimé ce lagoon roll, la vitesse est parfaite pour ne pas rendre le hang time désagréable. On termine le tour avec quelques hélices au milieu de rockwork et cascades pas des plus convaincantes, mais qui ont le mérite d’exister. Fin du tour !

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Le lagoon roll. Difficile a photographier 😬

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L’ensemble du parcours de cannibal ne présente pas de beau point de vue depuis les allées, dommage.

J’ai vraiment adoré la première partie de ce Cannibal, jusqu’en sortie du dive loop. Le reste n’est pas mauvais, juste moins mémorable. Mis à part les lap bars qui gênent sur la cassure, le ride est également confortable. Par ailleurs, du fait que Lagoon est en quelque sorte le constructeur de Cannibal (au travers du nom de constructeur ART engineering), le track a été construit juste à côté du parc. Rendant le transport de ceux-ci beaucoup plus facile, les sections de rides sont plus longues que la moyenne, minimisant les connexions, facilitant sa construction. Rendant le tout plus fluide, confortable.

Une longue route traverse complètement le parc, d’une extrémité à l’autre. Appelée the Midway, c’est ici que la plupart des attractions mécaniques se regroupent. Un télésiège la survole : moyen plus reposant mais pas forcément plus rapide que de traverser à pied. Celui-ci est bien lent, et ce sans compter la potentielle file d’attente. La disposition est au final quasi la même qu’à Slagharen. Les défauts qui en résultent son également les mêmes : tout le monde se bouscule dans cette main street, la foule et le bruit n’y sont pas agréables…

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La rue en question, traversée par le télésiège

C’est l’heure de manger. Je décide d’acheter un burger avec quelques onion rings au Restaurant Gourmet Burgers. C’est un bon burger, je le conseille, même si je les ai trouvés un peu radin en onion rings.

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Un burger correct bien que le menu soit peu fourni. Je ne me souviens plus du prix

Après le repas, je m’accorde une petite pause avec une balade digestive dans Pionnier Village, une reconstitution d’une ville de la fin des années 1800, qui fait également office de musée. Isolé du reste du par cet de ses attractions mécaniques, cette zone est beaucoup plus calme et est une grande bouffée d’oxygène. La partie la plus « active » du parc et son brouhaha constant n’est pas des plus agréable. Tout y est concentré, on se marche dessus. Ce n’est pas un reproche que je fais au parc, c’est l’esprit fête foraine qui veux ça et ça a son charme également. C’est juste moins ma came.

Le pionnier village donc, une petite ville Western vraiment charmante, et crédible. On est ici dans de la reconstitution historique et non pas dans un simple theming. On y retrouve tout ce qu’une petite ville a besoin. Charcutier, dentiste, épicerie, vendeurs, forgeron, gare, prison, cirque, habitations, … tout est visitable avec une multitude de props et des panneaux explicatifs. Dans ce village viennent s’implanter de réels restaurants/fast foods mais toujours dans le même esprit avec une très bonne intégration.

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Bienvenue au Pionnier Village

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Dans ce musée à ciel ouvert, il y a tout ce qu’il faut pour qu’une ville puisse fonctionner. Du forgeron…

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… au barbier

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En passant par la gare, qui y abrite un musée de modélisme

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Excusez moi, je cherche Arthur Morgan?

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Ce village est un petit havre de paix, loin de la foule de the Midway

Derrière le village se trouve également deux attractions mécaniques, à savoir le duo aquatique flume ride + raft ride, respectivement nommées Log flume et Rattlesnake Rapids. Contrairement à toutes celles à l’entrée, ces attractions sont pourvues d’une intégration et théma vraiment convaincante, sans en faire trop. Les basses températures de ce jour-là m’auront malheureusement découragé d’aller les tester. Aux US, les water rides méritent bien tous leurs termes, pas comme la plupart des homologues européens. Ça rince !

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Non merci pour aujourd’hui. J’en parlerai dans le TR de ma 2ème visite, en été.

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Pareil pour celui-ci, bien qu’il soit bien moins humide que son voisin.

Derrière encore et tout au fond du parc, une IMMENSE zone dédiée aux pique-niques! Je ne sais pas si c’est le cas pour tous les parcs US, j’étais en tout cas impressionné par l’ampleur de la zone, là ou en Europe on a des zones beaucoup plus petites réparties un peu partout dans le parc.

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L’une des innombrables zones de pique-nique

En retournant vers la partie avant du parc, on croise la zone Waterpark, « Lagoon a beach », fermée durant la période de ma visite. En passant la zone enfant, on croise également Wild Kingdom Train, un train tout mignon qui embarque un grand nombre de guests vers une sorte de Zoo. Je n’ai pas eu le courage de le tester car il était vraiment pris d’assaut par les visiteurs. Après avoir vu des vidéos On-ride, je suis finalement bien content de ne pas l’avoir fait, vu les conditions dans lesquelles les animaux étaient enfermées… En mode mini cage en métal sur sol bétonné…

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Le train est tout joli. Ce qu’il emmène voir, un peu moins… c'est bien que je ne l’ai pas fait

D’ailleurs au fur et à mesure de la journée, le parc se remplie de plus en plus et devient irrespirable…

C’est l’heure du passage obligatoire dans la zone des mioches pour prendre quelques photos et regarder pour d’éventuels +1. Côté créditage ducoup, on a Bombora, un Junior Coaster de ART Engineering (encore du local donc) qui me semble assez récent, thématisé sur la plage et le surf. Rien de spécial à signaler, c’est sympa pour du family. Super fluide mais très (trop) court. D’ailleurs, avant de préparer ce TR, je pensais que c’était un Zierer, car ça ressemble beaucoup à leurs modèles Family.

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Un très court mais très confortable junior coaster

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Les montagnes environnantes donnent au parc un beau cadre

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Ce qui est moins beau, c’est le design des trains

En ce qui concerne la zone des enfants, c’est bien chargé également : autant sur le plan diversité que sur le plan densité…

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La zone des petits est déjà mieux thématisée, avec ici une petite zone chinoise

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La nouveauté la plus récente du parc en attendant Primordial, un joli Crazy Bus

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Thématisé sur les pompiers

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J’ai aussi loupé ce crédit Zierer car j’aime pas trop rider ce genre de blague tout seul (trop minuscule)

C’est l’heure de rider le plus vieux coaster du parc, et de loin! Un mois après ma visite (en mai), ce RollerCoaster célèbrait son 100ème anniversaire, ce qui en fait l’un des plus vieux coaster de la planète encore en fonctionnement! On parle donc ici évidemment d’un wooden. C’est un out and back classique pas trop confortable, bien qu’il s’en sorte bien pour son âge comparé à d’autres. Malgré quelques petits airtimes secs dont un surprenant sur la fin, ce coaster ne se démarque pas trop par ses sensations non plus. Mais il m’a tout de même laissé un bon souvenir par le symbole qu’il est. Roller Coaster est pour moi l’emblème du parc tant il reflète et incarne son histoire, son caractère vintage qu’on ne lui enlève pas. Je me répète, mais Lagoon fête tout de même ses 130 ans cette saison. Pour l’anecdote, Roller Coaster a été designé par John Miller, également designer du fameux et tout aussi historique Cyclone de Coney Island.

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La totalité du circuit est bien observable depuis le parking

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Tellement vieux, il fait un bruit d’hélicoptère le bazar

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Bientôt centenaire!

En continuant dans le Old school et le forain, la Wild Maus Maurer Söhne est une ride que Lagoon se devait d’avoir. Ce n’est pas pour autant un passage obligatoire… du moins si vous ne chassez pas le crédit. C’est du classique, pas de particularité à signaler. Comme souvent à Lagoon, une file trop courte et débordante dans les allées ne nous met pas dans les meilleures conditions…

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Bon, pas grand-chose a dire sur ce truc … si ce n’est +1

En restant dans les modèles de série sans particularité, il y a également Spider, le spinning coaster de série de chez Maurer Söhne encore une fois. Ici aussi c’est du forain, et inconfortable. Bien que j’ai vu bien pire pour le même modèle (bonjour Sky Spin de Skyline park!).

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Depuis l’entrée, on ne sait même pas trop dans quel type d’attraction on va rentrer, on ne voit rien

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Puis on aperçoit le spinning forain

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L’élément qui aurait pu être le plus fun si ce n’était pas si inconfortable…

Encore du classique, encore du forain, mais du bon et du confortable cette fois : Colossus, le looper Schwarzkopf du parc !

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Enfin quelque chose qui donne envie dans cette zone !

Celui-ci est mon deuxième Looper Schwarzkopf après Nessie à Hansa Park. Et j’en fait le même constat : c’est super fluide pour son âge, bien qu’un peu surdosé en G positifs. Mais bon des loops circulaires, c’est marrant de temps à autre. Du moins quand ce n’est pas celui de Typhoon… Le long du layout, le rythme n’est pas parfait et les éléments sont rarement intéressants entre les inversions. Mais ça fait vraiment le job pour son âge.

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C’est élégant, c’est rétro, c’est fluide, c’est intense, c’est vraiment pas mal!

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Scharzkopf et ses layouts tout en G négatifs

C’est l’heure d’aller tester l’autre « gros » coaster du parc « Wicked ». Un peu plus contesté que Cannibal, apparemment pour son inconfort. Wicked a tout de même la particularité d’avoir le seul launch vertical au monde. Un peu comme un Eurofighter propulsé, et à la sauce Zierer. Alors launch vertical oui, mais quand je voyais les on-ride, j’avais plutôt l’impression que le launch se faisait à plat avant la montée, puis que les lames magnétiques de la partie verticale servent surtout à maintenir/contrôler une vitesse déjà acquise. J’étais vraiment curieux de vérifier tout ça par moi-même, et surtout de vivre le probable ejector au sommet du launch. J’aurai bien aimé oui … Zierer … pourquoi m’avoir privé de mon +1 ?

En effet, le ride ne pouvait pas ouvrir. En cause : une livraison de pièce mécanique qui a pris du retard. Bien entendu beaucoup de facteurs sont à prendre en compte et Zierer n’est peut-être pas indirectement responsable. Mais voilà je voulais tester le bazar quoi !

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Oh ouiiiiiiii...

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… Ohh nooooon

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Dommage, ça sera pour la prochaine fois

Passé midi, le parc commence à se remplir. Beaucoup se remplir même. Heureusement, les opérations sont efficaces dans le parc. Le problème est que pour certains rides, notamment les flats, il est impossible d’avoir un bon débit… C’est pour cette raison que j’ai abandonné mon tour des Tours S&S nommées Rocket et de Rock’O’Plane, qui avait bien l’air marrant avec son aspect vintage !

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Ca non plus c’est pas pour aujourd’hui, trop de monde

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Rock'O'Plane. Ce tas de ferraille avait l’air drôle à tester aussi. Ca sera pour ma deuxième visite

Pas grave, je les aurai testés dans ma visite suivante. Le parc devenant vraiment irrespirable dans l’après-midi, je me décide de me cantonner aux coasters tant la file pour les flats sont longues comparé à l’intérêt que je leur porte, bien que j’aurai aimé pouvoir tester quelques classiques américain. Je suis tout de même allé tester Flying Aces, un modèle… Flying Aces, de Larson. Ce n’est bien sûr pas un truc de fou mais reste assez fun. Le volet placé devant le visiteur est modulable, ce qui permet de se balancer de droite à gauche à l’aide du vent.

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Old School !

En voulant retourner vers Cannibal, je vois que celui-ci est fermé pour problème technique… Je me retrouve donc à ce point privé de Cannibal, de Wicked, et tous les autres flats se retrouvent avec des files débordantes. Il me restait donc à terminer mes +1, mais j’espère qu’entre-temps Cannibal pourra rouvrir. Au final, Cannibal a réouvert. Mais bien entendu, tout le monde s’est jeté dessus, créant une file monumentale qui ne désemplira pas du reste de la journée…

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La file de cannibale qui déborde très très loin dans les allées

Ayant fini mon créditage et toujours pas décidé à attendre 1h pour les flats, je me décide de tout de même me lancer dans la file. Finalement ce n’est pas si terrible, un 45 minutes d’attente. Les opérateurs sont efficaces, mais surtout la file dédiée est bien trop courte ce qui fait qu’elle déborde facilement, encore plus avec la distanciation. Je finis donc la journée en enchainant 2-3 tours de la machine, avec un petit crochet par le gift shop.

Voilà donc pour ma journée à Lagoon. Je ne sais pas trop quoi penser du parc. D’un côté, il a ce côté Vintage très appréciable, et propose une balade très reposante et ombragée au pionnier Village. D’un autre côté, tout y est tellement entassé dans sa partie « fête foraine » que cela devient vite irrespirable avec tout ce mouvement et ce bruit. On a des espaces de files trop courts, ce qui fait qu’elles dépassent souvent dans les allées, se confondant parfois avec d’autres. Un parc bondé ne signifie pas forcément que l’on doive se marcher dessus, si l’aménagement et le design du parc est bien fait. Ce brouhaha constant lié à une foule compacte m’aura laissé un petit goût amer de la visite… heureusement qu’il y a le pionnier village. L’offre du parc en attractions mécaniques est vraiment correcte, bien qu'inégale en qualité. Mention spéciale à Cannibale, ce dernier se situant certainement dans mon top 10 à 15 des coasters ridés jusqu’ici.

Ayant loupé Wicked, mais également quelques autres rides durant cette visite, j’ai décidé d’y repasser une seconde journée vers la mi-juin, avant de revenir en France. Le prochain TR sera donc plus petit et complètera celui-ci, avec des avis notamment sur Wicked et les water rides. J’en profiterai pour ajouter quelques photos des parcs nationaux dans du coin.
 
Super ton TR, un parc méconnu pour moi, et qui le restera surement car pas prévu dans un futur trip aux USA mais qui sait :)
 
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LAGOON: DEUXIEME VISITE

Nous sommes donc un Dimanche vers mi-juin, et j’ai du temps pour passer une seconde journée à Lagoon. Le but premier est de tester Wicked, mais aussi les water rides et flats rides que je n’ai pas pu faire lors de ma première visite. J’ai également passé quelques heures dans le parc aquatique Lagoon-a-beach, fermé lors de mon précédent passage. Bien entendu, le tout sans me priver de quelques tours de Cannibal.

Je passe donc le portillon d’entrée dès l’ouverture à 10h. Comme dans la plupart des parcs familiaux mais surtout aux US, la foule arrive plus tard. Et j’ai bien fait d’arriver tôt: en un peu plus d’une heure, j’ai pu faire l’un des 2 trains fantômes du parc, l’une des tours S&S, un tour de Cannibal, le test de Wicked, ainsi que le flume et le raft local. Soit 6 rides. Au final, cette journée était, à ma surprise, bien moins remplie que lors de ma visite en mai. Tant mieux ! Pour ce qui est donc des 6 rides testés rapidement, je vais y aller dans l’ordre.​

Le premier train fantôme du parc se nomme Dracula’s Castle et c’est un modèle forain bien kitsch à la sauce vintage comme Lagoon en est habitué.

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Go pour un petit coup de frousse

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On a les bras et les jambes complètement enfermé dans notre véhicule ce qui renforce le sentiment de vulnérabilité. Mais oui je l’accorde, c’est moche.

Si vous n’êtes pas fan de ce genre de dark ride old school, passez votre chemin, il n’en vaudra pas la peine. Si en revanche comme moi vous êtes fan d’animatroniques (aussi kitch peuvent-t-ils être), alors c’est à faire comme tout bon train fantôme de foire. Pleins de jump scares, aucun story telling, mais beaucoup de ces bons vieux animatroniques qui font pshiiiit! Et puis c’est quand même un peu flippant l’air de rien!

J’ai ensuite directement enchainé sur les space shots S&S nommées Rocket un peu plus loin, en face de Cannibal. Au nombre de deux, l’une d’elle, Rocket - Blast Off, propose un programme de lancement. L’autre, Rocket – Re-entry, propose la chute libre. J’ai opté pour qu’une seule des deux à savoir le lancement sur Blast Off. Rien à signaler par rapports aux modèles semblables, mais c’est toujours bien efficace !​

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Oui, je recycle un peu mes photos du TR précédent.

Comme je suis dans le coin, un tour de Cannibal pour la route bien entendu. La prochaine étape c’est Wicked. Que je vois bel et bien tourner cette fois-ci !

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Cette fois c’est bon, il tourne!

Donc j’embarque en 5 minutes à peu près dans les courts trains de 4 rangés. Je referme la lap bar, tout se passe bien. Puis l’opérateur vient appuyer dessus pour la vérification. A partir de là, j’ai remarqué qu’il va y avoir un gros, très gros problème. La lap bar n’est même pas encore complètement fermée sur la cuisse qu’elle est déjà retenue par mes tibias sur la barre un peu plus bas. Enoooorme douleur avant même de commencer le ride! Voilà le dispatch pour tester ce fameux launch vertical. Finalement ce n’est pas comme je le pensais: on a certes un démarrage à l’horizontale, mais on gagne aussi de la vitesse sur la partie verticale! C’est vraiment fun. L’énorme ejector au sommet avant la chute à la verticale aurait également pu être méga fun… si elle n’était pas aussi douloureuse. C’est vraiment la pire barre de tibia de tous les temps, horrible!​

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Launch fun, top hat douloureux…

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On ne profite pas tant de la descente à 90 degrés, ici on pense (déjà) juste à sortir.

Je ne suis même pas vraiment capable de décrire les sensations sur le reste du parcours tant la douleur me traversait. On n’est délivré de ce calvaire que lorsque la lap bar s’ouvre… Je précise également que je suis quelqu’un de bien grand (1m93). Peut-être que ce problème est moindre pour des personnes avec de plus petites jambes. Mais je doute qu’il disparaisse! Je lui ai tout de même redonné sa chance plus tard dans l’après-midi. J’avais espoir qu’en me plaçant autrement avec mes jambes, et en refermant qu'au minimum la lap bar, je pouvais contourner le problème. Le hic, c’est qu’avec les G négatifs du launch, la barre se referme automatiquement dès le début du ride sans qu’on puisse rien y faire.​

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Ducoup, je n’ai eu aucune idée du reste du parcours, que j’ai donc observé en off-ride

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L’unique inversion du parcours

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Il y a aussi beaucoup de virages relevés de ce genre, même le layout n’a pas l’air intéressant

Wicked est donc un gros flop pour ma part. Seul ses 3 ou 4 très bonnes premières secondes de ride le sauvent de ma dernière place au classement des coasters ridés, occupée par Volare au Prater de Vienne. Non pas que j’ai un ranking complet, mais c’est quand même assez facile de s’imaginer ce qu’il y a au fond du classement, avec des douleurs comme celle-ci.

Passons aux Waters rides maintenant, histoire de s’échauffer pour le parc aquatique. Je commence relativement doucement avec Log Flume, qui est donc par déduction le flume ride. Un petit parcours et une drop qui ne mouille pas trop, je n’en ressors pas trempé. Contrairement à la plupart des attractions du parc, le Flume se situe dans le Pionniers Village et est donc bien intégré, accolé à un restaurant représentant un moulin à eau.​

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L’unique splash de ce petit flume

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Il n’est pas bien grand, mais il serpente joliment dans les bois, et est bien mieux intégré que la plupart des attractions du parc

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Le parc étant encore a moitié vide, les animaux peuvent se poser tranquillement pour observer le ride.

J’enchaine avec du plus sérieux avec Rattlesnake rapids. J’avais déjà vu lors de ma précédente visite que ce raft rince vraiment pas mal, je me suis préparé au pire. Personne dans la file (on est toujours en matinée et il ne fait pas encore trop chaud), j’embarque seul dans la bouée. Puis un enfant, cast member saisonnier sur le raft vient me rejoindre à la dernière seconde avant de quitter le quai. Un ado de 12-14 ans, il m’a bien fait rire pendant le tour tant il me faisait penser à Dustin de Stranger things. Bien que sans réel décors, le ride est bien intégré dans la végétation et en théorie aurait dû plutôt me rincer, surtout au vu de la cascade en fin de parcours. Au final, j’ai eu pas mal de chance et je n’en sors qu’un peu mouillé, tout le contraire du Cast member en face de moi qui lui en ressort trempé.​

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Pas encore grand monde sur le raft. D’ailleurs, il n’y a pas eu grand monde tout au long de la journée.

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Les visiteurs redouteraient-t-ils la cascade finale ? Y’a des chances !

Il est maintenant 11h et bien qu’il soit encore tôt, j’en profite pour prendre mon repas de midi. Le but est d’arriver un peu avant midi dans le parc aquatique, horaire à laquelle la foule ne devrait pas encore trop y arriver. Je m’arrête au moulin juste à côté du flume dont j’ai parlé précédemment. Ici, il y a différents stands de restaurations, notamment un Grill dont l’odeur de cuisson me faisait bien envie lors de ma précédente visite. Pas de bol, c’est fermé aujourd’hui. Je me contente donc du snack du stand voisin pour y prendre un burger avec du porc effiloché. Pas bon ni mauvais, ça file assez d’énergie pour tenir le reste de la visite. J’ai bien aimé leurs frites! Je ne sais plus combien j’ai dû payer mais il me semble que le prix n’est pas exorbitant pour un parc US.​

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En y repensant, j’ai quand même bien forcé sur les burgers pendant ces quelques mois en Amérique.

Après un passage à la voiture et au casier pour y déposer mes affaires, j’entre dans la partie aquatique un peu avant midi. Celui-ci n’est pas super grand et comporte une grande piscine, une petite lazy river, 2 tours de toboggans (dont une fermée) et quelques autres petites activités (beach volley, aire de jeux aquatique,…). J’ai passé à peu près 2 ou 3 heures là-dedans, le temps de tester les 6 slides de la tour ouverte et faire un petit tour des lieux. Contrairement au reste du parc, je trouve que les opérations n’étaient pas super efficaces sur les slides et on se retrouvait souvent à attendre une vingtaine de minutes sans qu’il n’y ai beaucoup de monde. Concernant les files, c’est le bordel comme dans l’autre partie du parc. Les toboggans ne sont pas très hauts ni sensationnels, mais restent fun pour certains.​

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La seule photo que j’ai pu prendre est de l’extérieur de parc aquatique.

Retour dans la partie « sèche » du parc, où j’y fais quelques tours de Colossus, RollerCoaster, mais surtout Cannibal. Le tout sans trop d’attente, le parc est vraiment moins rempli que la dernière fois. C’était également le jour de la fête des mères aux US, apparemment les mamans n’aiment pas les parcs! Après une petite pause glace avec promenade dans le Pioneer village vers 16h, il me reste encore quelques heures pour tester d’autres machines du parc. Notamment un flat ride dont j’avais entendu du bien sur Trips’n’pics : Rock-O-plane. Je vais d’ailleurs reprendre la description de Trips’n’pics :​

« Un manège aussi rare que fun où vous prendrez place dans les nacelles d’une espèce de grande roue dont vous pouvez contrôler la rotation. En gros, vous voici aux commandes de votre Top Spin perso ! »

C’est exactement ça et c’est vraiment fun! On peut utiliser son poids pour balancer la nacelle puis bloquer la rotation en poussant une barre. Le coté vintage et rustique de l’installation vient ajouter une dose de fun supplémentaire, dommage qu’on n’en trouve pas davantage!​

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Ne vous fiez pas aux apparences… cette machine est fun et ne fait même pas mal!

Finalement, après quelques derniers tours de Cannibal, je me lance dans la file du deuxième train fantôme du parc nommé Terroride. Je donnerai exactement le même avis que pour le premier. Peut-être que celui-ci est un poil plus flippant car propose plus de jump scares.​

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Lagoon et leurs files d’attentes inexistantes

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Cette fois-ci les véhicules sont plus classiques

Bien que le parc soit ouvert pour une ou deux heures encore, je décide de revenir vers l’hôtel, en étant bien fatigué mais cette fois-ci avec l’impression d’avoir bien su profiter du parc. Je l’ai en effet bien mieux apprécié que la fois précédente, notamment du fait qu’il y eu bien moins de foule. J’ai pu tester les quelques rides qu’ils me restaient à faire, avec notamment la très bonne surprise de Rock-O-plane, mais aussi la très mauvaise pour Wicked.

Prochains TRs, la Floride!​
 
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Réactions: Røyk et bartoshaq