Après une vingtaine de jours d'attente insoutenable, voici le dernier chapitre de ce séjour à Madrid portant sur Parque Warner Madrid. Alors, pourquoi ça était aussi long ? Deux raisons à cette « pause » : j'ai trouvé un emploi saisonnier dans un supermarché et j'ai été en plein déménagement. Du coup, le soir, il n'était pas facile pour moi de trouver la motivation pour terminer ce TR. Ceux qui en écrivent savent de quoi je parle puisqu'il faut le rédiger, sélectionner photos et en plus, pour ma part, je dois redimensionner les photos pour ne pas faire planter le forum. Mais bon, il fallait que je finisse ce TR donc j'ai quand même trouvé du temps, par-ci par-là, pour le finir ! De ce fait, je vous souhaite une bonne lecture !
Chapitre 4 : Triplette gagnante
Comme pour tout voyage, il y a un début et une fin et malheureusement, ce trip à Madrid est sur le point de s'achever. Mais pas si vite puisqu'il nous reste une journée encore et un parc à découvrir. On a voulu conclure ce voyage de la meilleure des manières et c'est pour cette raison que nous sommes partis à
Parque Warner Madrid ce jour-là. C'est un parc assez récent puisqu'il a ouvert ses portes en 2002. Au départ, c'est le groupe Six Flags qui s'en ai occupé mais les mauvais résultats financiers ont fait que la Communauté de Madrid a repris le parc. C'est en 2007 qu'arrive un nouveau propriétaire : Parque Reunidos. Par rapport à PAM, PWM se trouve en banlieue de Madrid mais pas de soucis pour s'y rendre en transports en commun. Réveil prévu à 8h30 pour partir à 10 heures. Pour se rendre là-bas, il faut se rendre à la station de métro Villaverde Bajo Cruce sur la ligne n°3. A partir de cette station, vous pouvez prendre un bus, le n°412, qui vous mènera aux portes d'entrée du parc. L'aller-retour vous coûtera 7€20.
Le parc ouvrait ses portes à 11h30 et de ce fait, on a décidé de prendre le bus de 10h45 pour arriver à 11h15 à PWM. Le voyage se passe sans encombre mais lorsque nous sommes arrivés au parc, le pire scénario nous ai tombé dessus. Une longue file de voitures à l'entrée du parking et la présence d'une vingtaine de bus remplis de mioches bruyants. Pourtant, on est vendredi !
On descend du bus et on arrive devant les grilles. La plupart des groupes sont déjà présents. On s'installe dans une des files et l'on attend. 11H30 : les grilles s'ouvrent ! On s'avance pour passer les tourniquets et une employée nous dit que c'est l'entrée réservée aux groupes ! Du coup, on part dans la file des visiteurs « normaux ». Alors certes, ce n'est pas très grave mais qu'est ce que ça coûte de mettre des petits panneaux indiquant que de ce côté, il s'agit de l'entrée pour les groupes et de l'autre côté, l'entrée des visiteurs « normaux » ? Après avoir passé ce premier obstacle, on profite que les familles se prennent en photo avec les mascottes et que les organisateurs comptent les enfants pour aller rider notre premier crédit de la journée.
Le voilà ! L'un des rares exemplaires de GIB Vekoma se trouve devant nous. Le soleil l'a un peu terni mais il en impose quand même. Quand on le voit en off-ride, on se rend compte que c'est une véritable usine à gaz. C'est la recette améliorée de l'Invertigo : deux montées verticales de 60 mètres de haut, un train de type panoramique mais avec les mêmes inversions. Ce modèle est réputé pour être assez confortable malgré qu'il soit de Vekoma. Le parc a eu quelques problèmes avec ce coaster et pendant de nombreuses années, la first et la last row étaient condamnées. Mais bonne nouvelle, en cette année 2016, le parc a décidé de rouvrir ces deux rangées.
La zone est vide, on parcourt la file d'attente qui est déserte et on arrive dans la gare. La first est déjà occupé, du coup, on se lance en last row (enfin 15e et 16e rangée vu que nous sommes trois). Alors si le layout n'a rien d'exceptionnel, la montée en arrière dès le début du ride est vraiment impressionnante ! On voit le sol s'éloignait de plus en plus sans savoir à quel moment on va être lâché ! En plus, durant cette montée, il n'y a plus que le harnais qui nous retient. Au niveau du confort, il faut noter la présence de vibrations mais qui sont minimes par rapport aux autres rides Vekoma.
On sort de l'attraction et on voit plein de mioches arriver. Notre stratégie s'est avérée payante. Continuons les gros crédits avec un coaster aux couleurs d'un bonhomme qui se balade en slip rouge.
On rentre dans le bâtiment et tout de suite ça change du parc que l'on a visité hier. Ici, on visite les bureaux du célèbre journal : le
Daily Planet.
Bon après, le reste de la file d'attente est banale avec une partie en extérieur. Pour ce premier tour, un seul train de sorti mais il n'y a pas grand monde dans la file d'attente du coup l'attente s'élève à 10 minutes. Comme sur Stunt Fall, la first est déjà occupé. Du coup, on se lance aussi en last. Petit demi-tour et on attaque ce long lift puisque oui, la bestiole culmine tout de même à 50 mètres de haut. Arrivé en haut, petite pré-drop, qui permet au train de se dégager entièrement du lift et qui offre un bon floating durant toute la drop. S'en suit les cinq premières inversions (loop, immelmann, zero-g-roll, cobra roll) qui passent bien avec un confort digne des plus grands B&M. Histoire de couper avec les inversions, on trouve juste après le cobra roll, un camelback avec airtime. S'en suit juste après les interlocking corkscrews. Ceux-ci sont un poil intense, juste comme il faut. Le layout se termine avec deux hélices. Ce Superman nous aura conquis tous les trois. C'est long, il y a une bonne sensation de vitesse tout au long du ride et le confort est irréprochable.
Cependant, dans ce land super-héros, il n'y a pas que Superman. PWM a demander à B&M d'y ajouter un petit inverted à l'effigie de l'homme chauve-souris.
Alors non, Batman la Fuga ça ne veut pas dire Batman La Fugue
Même si l'on reste dans le coin des super-héros, il faut aller dans la partie de Gotham City pour accéder au ride. La théma de celui-ci est l'asile d'Arkham, endroit où l'on retrouve les adversaires de Batman tel que le Joker, Harley Quinn et autres. Même si il n'y a rien d'extraordinaire, j'ai trouvé que la file d'attente était plaisante à parcourir.
Comme pour Superman, il n'y a qu'un train de sorti mais la grande différence réside dans le nombre d'opés présents. Sur Superman, il était 4 tandis qu'ici elles ne sont que deux pour faire le dispatch, la vérification des harnais et le lancement du train. Du coup, c'est un peu tendu. Nous ferons ce premier ride de Batman séparé. Pour ma part, je serais au troisième rang, côté gauche.
Batman fait parti des petits inverteds B&M comme Black Mamba ou Nemesis qui ont cette réputation d'être assez intense. Voyons alors cela. Le premier loop passe sans trop de soucis, c'est surtout l'enchaînement zero-G-roll > deuxième loop qui envoie une grosse dose de G positifs. La spirale qui suit derrière vous réserve le même sort. Petit moment de répit puis les G sont de retour avec les deux flat spins.
Mon avis ? Pour un clone, c'est du très bon ! Le layout est certes un peu court mais il n'y a aucun temps mort. Il tient bien sa réputation : petit et intense. Mais personnellement, je préfère Black Mamba et Nemesis.
Pour l'instant, c'est un sans faute mais les choses vont se gâter avec le quatrième ride du parc. Changement de land puisque l'on part dans le monde des cowboys ! Alors, certes la théma est vu et revue mais la quartier est assez joli. En plein cœur de celui-ci se trouve ce fameux crédit. Il est haut, gros, esthétique et pourtant, selon les dires, c'est une véritable bouse !
Construit par RCCA, constructeur réputé qui possèdent à leur actif d'autres magnifiques rides tel que Bandit à Movie Park Germany, Coaster Express culmine à 36 mètres de haut avec un layout de 1,4 kilomètres. En plus, la bécane possède des trains Intamin. Pour l'instant, tout va bien. Comme pour les autres rides, pas beaucoup d'attente malgré un seul train de sorti. On choisit nos places, direction le fond du train. Hop, c'est parti. Jusqu'au sommet du lift, aucun souci mais c'est à partir de là que les ennuis commencent. Ça vibre énormément dans les creux, les spirales ne procurent aucune sensation et quand on arrive au sommet de celles-ci, on a l'impression que le train va faire un rollback. Du coup, les 1,4 kilomètres du ride paraissent bien long et ennuyant. Encore aujourd'hui, on se demande comment le parc a pu valider un tel coaster. Coaster Express fait tâche à côté de la triplette Stunt Fall/Batman/Superman. C'est dommage puisque si à la place de cela, on aurait eu un GCI voir même un Intamin, le parc aurait eu un quatuor monstrueux.
Il était 12h30 et les quatre gros coaster du parc étaient déjà fait. On se décide à faire encore une attraction et d'aller manger par la suite. Vu qu'il commence à faire chaud et que nous sommes dans le land
Old West Territory, on s'avance pour faire le flume Intamin :
Rio Bravo.
Il fallait s'y attendre, l'attente était un peu plus conséquente mais rien de dramatique pour autant, 30 minutes d'attente. Une fois cela passé, on s'installe dans l'embarcation qui a prit, voir même beaucoup, l'eau. Bordel ! On va couler !
Je n'attendais pas grand chose de ce flume et finalement j'ai été très surpris. Outre les plates-formes rotatives (que l'on retrouve aussi sur Chiapas), Rio Bravo vous offre aussi une première drop en backward avec un camelback ! Non, non, vous avez bien lu! C'est vraiment fun. En plus, la drop finale remplie le contrat en vous éclaboussant comme il faut. Pour ce qui est de la théma, c'est pas mal mais ça commence à mal vieillir à certains endroits.
Après ça, on a était mangé à
El Rancho. C'est un self-service où il y a du choix. On y trouve des pâtes, des lasagnes, de la pizza ainsi que de la viande. Au niveau des prix, on peut s'en sortir entre 10 et 15 euros. Par exemple, Allan aura pris des lasagnes au saumon tandis que pour ma part j'aurais pris un travers de porc avec des frites. Il ne faut pas s'attendre à de la grande nourriture mais c'était déjà largement mieux par rapport à ce que l'on a eu la veille à PAM.
On retourne vers la zone super-héros, histoire de digérer et pour commencer à prendre des photos du parc. Arrivés devant Superman, le temps d'attente n'avait pas bougé et nous en avons profité pour refaire un tour, surtout que les deux trains étaient sorti. La chance nous a souri puisque l'on a eu la possibilité de le faire en first. Il y a deux différences entre la first et la last. En first, on a vraiment cette impression d'avoir les pieds dans le vide et de pouvoir toucher les rails. Concernant la drop, le floating a disparu. Pour le reste, ça reste toujours excellent et c'est un vrai plaisir de rider une bécane pareil.
En sortant de là, on se rend compte que le constat est le même pour Stunt Fall et c'est reparti pour un tour. Il était aux alentours de 14h30, il faisait chaud et c'est à partir de ce moment-là qu'apparaît le principal point noir de PWM : il y a très peu d'ombre. Du coup, pour se protéger du soleil, ce n'est pas gagné. C'est en frôlant les murs pour avoir un peu d'ombre que nous nous rendons dans le dernier land du parc :
C'est dans cette zone que l'on retrouve les mascottes du parc avec en chef de file Bugs Bunny. Il n'y a pas mieux pour les enfants que de se retrouver dans cet univers cartoon avec leurs personnages de dessins animés préférés. Dans ce coin du parc, il reste deux crédits : le Tivoli Large Zierer ainsi que le Youngstar Mack. Mais cela ne sera pas pour tout de suite puisque l'on a envie de se rafraîchir avec le raft :
La première partie de la file d'attente est remplie de touches d'humour que l'on retrouve dans les cartoons. En revanche, la deuxième partie se fait dans un bâtiment en mode parc à bœufs.
Il n'y a pas grand monde dans la file d'attente du coup, on ne tarde pas à embarquer. Alors que vaut ce raft Intamin ? C'est un véritable concentré de fun ! Les vagues deviennent de plus en plus grosses et à la fin, il y a possibilité de prendre une douche. Par rapport, aux autres rafts, ici les effets aquatiques tel que les jets d'eau ne s'arrêtent pas. Face à tout cela, il est quasiment impossible de ressortir sec. Mais vu la météo, on ne s'en plaint pas, au contraire.
Une fois rafraîchit, on se décide à faire les deux crédits en commençant par
Correcaminos Bip, Bip le Youngstar Mack, thématisé sur l'univers de Bip Bip. En tout cas, rien à dire, ça passe sans problème. En revanche, c'est la première fois que je voyais deux trains sur ce modèle. Même constat concernant le ride pour
Tom y Jerry, le Tivoli Large Zierer.
Le dark-ride Scooby-Doo affichait encore 40 minutes d'attente, du coup, on décide de repartir dans les autres zones du parc pour faire les quelques attractions qu'ils nous restent à faire. La première d'entre elles sera
La Vengaza del Enigma qui sont ni plus ni moins les trois tours S&S trônant au centre du parc. Vu leur taille, impossible de les louper. Avec leurs 100 mètres de haut, elles sont visibles de n'importe quelle coin du parc. Normalement, il y a deux programmes : soit le mode turbo drop ou soit c'est le mode free fall. En s'engageant dans la file et en regardant quelques tours, on se rend compte qu'il n'y a que le mode turbo drop d'activer. On s'installe, on monte tout là-haut, on admire la vue et c'est la chute. Arrivé en bas, le constat est unanime : l'absence de sensations. Hormis le lâcher, il n'y a pas cette sensation de vitesse qui nous fait penser que la chute ne va jamais s'arrêter.
Puis, on se balade dans Gotham et on en profite pour refaire un tour de Batman.
On est en début de soirée mais il fait toujours chaud, du coup, on se lance dans
Las Caratas Salvajes, le Shoot the Chute d'Intamin comme toujours. Malgré qu'il était 18h passé, il faisait encore 28 degrés d'où ce besoin de retourner dans une attraction aquatique. Si l'on compare les deux attractions faites à PAM et PWM, celle de PAM possède une meilleure théma mais n'éclabousse pas beaucoup. Pour celle de PWM, c'est tout l'inverse, une théma a peine présente mais une douche à l'arrivée. C'est simple, quand on est sorti, nos vêtements dégoulinaient d'eau.
Pendant la file d'attente du Shoot the Chute, on a appris que l'attente pour Scooby-Doo était descendu à 10 minutes. Du coup, nous sommes retournés dans la zone cartoon. Comme il fallait s'y attendre, c'est complètement fun, bourré de touches d'humour rappelant le célèbre dessin-animé. Il faut tirer sur les différents monstres et quand on tire sur un paquet de Croc Scooby, Scooby Doo apparaît. Vraiment top comme attraction.
En sortant de l'attraction, le parc commençait à se vider. Les familles rentraient chez elles tout comme les groupes scolaires. On décide de faire une pause repas au Valentino’s, un restaurant à pizzas situé dans la zone Hollywood. Les pizzas y sont bonnes il faut compter 11€ pour une pizza et une boisson. Après cela, il nous restait deux heures pour refaire les attractions. On en a profité pour refaire Stunt Fall, Superman (avec deux belles photos on-ride pour moi et Allan), un ride de Batman bien chaud pour moi et Arthur en first ou encore Rio Bravo. Même si le parc fermait ses portes à 22 heures, toutes les attractions étaient fermé à 21h30 pour que les gens puissent assister à la parade du soir et faire leurs derniers achats dans les boutiques de la zone Hollywood.
En parlant des boutiques, le merchandising proposé par le parc est très pauvre puisque les objets sont essentiellement à l'effigie des super-héros/mascottes du parc et non des rides. Et voilà, cette visite à PWM s'achève ainsi. D'ailleurs, c'est en attendant le bus pour rentrer sur Madrid que j'ai appris que j'avais validé ma licence d'histoire donc cette journée s'est vraiment très bien finie pour ma part.
Verdict sur Parque Warner Madrid ? J'ai tout simplement adoré déjà pour sa triplette fatale composé de Stunt Fall, de Superman et de Batman. Les attractions aquatiques sortent du lot aussi malgré le fait que nous n'avons pas fait le splash battle vu que celui-ci était fermé. Au niveau des flats rides, il y a de quoi aussi entre les tours S&S, le Top Spin Lex Luthor, la Mad House ou le Break Dance Huss. Au niveau des points noirs, il y a Coaster Express qui ne sert strictement à rien ou encore le manque d'ombre dans le parc. Il manque aussi une bonne attraction familiale ainsi qu'un coaster jouant le rôle intermédiaire entre la triplette et le Youngstar Mack. Mais dans l'ensemble, c'est du très bon.
D'ailleurs, PWM va rester une grande étape pour moi et Allan puisque c'est sur Superman que j'ai fêté mon 100e crédit et Allan a fêté son 200e.
On est rentré à l'appartement à minuit et il a fallu préparer les valises pour le retour demain car le vol était à 9h30. Du coup, le temps de faire cela et de se laver, on s'est couché à 1h. Avec un réveil à 6h, le lever était plus que difficile. C'est tout somnolant que l'on quitte Madrid, très calme à cette heure-ci pour rejoindre l'aéroport envahi par les fans de foot se rendant à Milan pour la finale de la Ligue des Champions opposant le Real Madrid à l'Atlético Madrid. Par rapport à l'aller, je n'ai plus eu de problèmes de papiers grâce à l'attestation envoyé par ma mairie durant le séjour. Retour en France vers midi où l'on atterri à Roissy mais bon pas le temps pour de larmoyants adieux car mon bus pour remonter à Lille est prévu à 12h45.
C'est ainsi que s'achève ce chapitre (enfin) ainsi que ce TR sur Madrid. Merci à mes deux compagnons de voyage et merci à vous de m'avoir lu et d'avoir attendu ce dernier chapitre. Au niveau des parcs pour cette année, il y en aura deux au moins : Plopsa pour son wooden ainsi que Phanta pour Taron et Raik