Seulement, la révélation n’a jamais eu lieu et l’attraction est encore loin d’être montée. Des problèmes d’urbanisme ont complètement stoppé la progression.
« D’habitude, quand nous agrandissons le parc, nous réalisons uniquement des permis de construire, car ce sont des terrains qui nous appartiennent depuis longtemps, explique Élodie Leroux, directrice de l’Ange-Michel. Là, c’est une parcelle dont nous avons fait l’acquisition, il y a deux ans. Ce que nous ne savions pas, c’est qu’il faut un permis d’aménager. L’État nous a demandé des documents et des études de faisabilité supplémentaires. Il considère cela comme un nouveau parc ».
« Un manque d’anticipation »
À l’automne, les travaux ont donc été suspendus, le temps de recueillir toutes les autorisations. La mairie de Saint-Hilaire-du-Harcouët surveille le dossier. Lors du conseil municipal du 25 mars, Jacky Bouvet, maire de la commune nouvelle, affirmait « qu’un manque d’anticipation des règles d’urbanisme avait mené à cette situation ».
« Nous avons un bon dialogue avec la mairie afin de réaliser correctement le processus. Nous venons tout juste d’acquérir le permis d’aménager », indique Élodie Leroux. Le parc doit maintenant attendre deux mois avant de démarrer de quelconques travaux. 4,6 millions d’euros ont été investis pour cette attraction. Une note qui pourrait s’alourdir avec les études supplémentaires menées.