[TR] Konichiwa Japan ! Septembre 2024

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Tobu Zoo Park – 19 septembre 2024​



Quel pied de se lever à 7h30 🦶 Le parc n’ouvre qu’à 9h30, si on y arrive pour 10h, ce sera très bien. Notre logement est situé en plus à proximité de la ligne directe pour Tobu. Petit déjeuner express et nous partons pour le parc qui, nous l’espérons, soit un peu moins fréquenté que Tokyo Disney Sea.

Nous arrivons à la gare de Tobu vers 9h45. Nous avons le choix entre attendre le bus ou bien y aller à pied, 15 minutes de marche. Nous choisissons la marche. Le temps est couvert mais il fait relativement chaud ☁️ Nous arrivons proche des parkings du parc, ou du moins des parkings non officiels, qui proposent des places à prix réduits. Autant vous dire que ces parkings sont déserts. Nous beugons pour trouver l’entrée du parc. Une vieille dame qui garde l’un de ces parkings, voyant nos têtes, se doute tout de suite que l’on cherche l’entrée. Elle nous guide avec gentillesse.

Et bah voilà, encore un parc où l’on aurait du arriver plus tôt !! Regardez moi tous ces gens qui font encore la queue pour rentrer !! 🤬

…​

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Nous prenons nos entrées en caisse après s’être fait bousculer par toute cette foule et peinons à voir l’horizon. Va falloir être rigoureux pour pouvoir tout faire 📝

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On fait d’abord une file d’attente interminable pour se prendre en photo devant une décoration du parc, avant de taper un sprint vers Regina II 🏃‍♂️🏃‍♀️🏃‍♂️ Toute personne devancée dans une allée est une potentielle personne en moins dans la file d’attente devant nous !​

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Bon, trêve de plaisanterie, on va bien être peinard aujourd’hui. Nous n’avons pas encore vu Kawasemi tourner, j’espère qu’il sera bien ouvert. Nous déambulons tranquillement à la découverte des différentes attractions et des zones du parc. Nous avons la possibilité de faire un tour de pédalos dans des cygnes 🦢 Aaahh, les pédalos, ça rappelle des bons souvenirs du Danemark ça ! Ils n’ont pas l’air d’être ouvert pour le moment, et la gueule des bateaux fait un peu de la peine.​

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Regina II lui l’est bien. Seul wooden du trip d’ailleurs. Et les 4 opérateurs n’attendent que nous. 4 opérateurs pour trois guguss, on est bien servis. Ça va être mort pour tester le dernier rang si les règles sont les mêmes qu’à Himeji Central Park.​

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Et… bonne surprise, c’est open bar 👌 On se met où l’on veut !! Eh bien le premier rang d’abord, et puis après on fera le last ! Conception Intamin mais train GCI confortable, on se laisse de la marge, marge pas vu par l’opérateur qui prend son temps pour checker trois laps bars et qui appuie à peine dessus. Noice !

La first drop est très bonne, on décolle assez bien ; s’en suit le virage qui fait perdre un peu de vitesse mais sans gravité. Une nouvelle drop et un camel back un peu gentillet mais qui passe bien. On a de nouveau un virage assez large, qui va faire perdre encore un peu de vitesse, mais on en reprend par la suite. Oh, la photo on-ride ! Qui n’a pas flashé. A mon avis, c’est cassé. Grande hélice sur la droite avant de parcourir la dernière ligne droite finale, ponctuée de plusieurs camels back et un virage très faible pour se remettre droit vers les freins finaux.

Pour un wooden, il passe très bien. Étant assez sensible à ce type de montagne russe, j’ai trouvé que les vibrations étaient tout à fait supportables. Le parcours, globalement, est intéressant, à noter qu’il y a quelques temps morts dû aux grands virages.​

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Nous renquillons avec un second tour, en last. On est par contre obligés de refaire la file d’attente, mais bon, on ne va pas se plaindre, on peut choisir sa place !

Le last est un poil meilleur : les airtimes se font mieux ressentir !

Nous quittons le train, pour laisser places à 4 autres riders, pas du tout japonais mais américains (avec les t-shirts de parcs et tout). Les américains ayant une vocation pour les woodens, ils vont sûrement camper dessus quelques temps.​

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Et ils sont bien dedans (faut zoomer)

Nous poursuivons notre visite du parc, toujours aussi désert. Ça change d’hier. Nous ne voyons toujours pas Kawasemi donner signes de vie. Arg 🫤 Dans l’attente, Antoine s’offre un tour sur les chaises volantes. Un ERT +++ puisque ni Kris, ni moi ne le suivons pour les faire.​

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Oui, il est vraiment tout seul dessus.

Il suffisait d’en parler ! Que voyons-nous ? Un superbe train pailleté vert filer droit sur des rails jaunes un poil délavés 😍 Quelle aubaine ! Nous filons droit dessus. Pas d’attente, un choix de places conséquent, et un opérateur plus qu’heureux de nous voir. Il se propose même de nous prendre en photo !​

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On papote (un opérateur qui parle anglais !!), et nous demande d’où venons-nous. Il n’en fallait pas plus pour lui qu’on lui dise que l’on vienne de France. « Ahhh France, I love France you know. I came many years ago, I did Paris Aaahhh Pariiiiis, and le Louvreeeee Joconde. Yeah. Versaillesss with castle. And Mont Saint Micheeeeeel (oui comme ça) ». Ooh lui on va l’inviter à boire un coup ce soir 😂

Je ne sers pas du tout la lap bar, et l’opérateur s’en fout complètement. Après tout, il y a la ceinture, que je desserre sur le lift. Je vais reprendre les mêmes commentaires que j’avais fait en 2022 pour Piraten (très légèrement remodelés), car ça reste toujours une bombe. Petit mais puissant. J’adore vraiment ce modèle, dommage qu’il ne s’est pas plus démocratisé que ça.

« La drop, bien que la hauteur ne soit pas si élevée et sans courbure à 90°, fait un bel effet : on se soulève bien, merci la marge. Le virage qui en suit donne immédiatement le ton : c’est bien fourni en G. Nous remontons avant d’attaquer un changement de direction, EGF turn like. On valdingue dans les sièges, juste que qu’il faut.

C’est alors qu’on enchaîne les camel back et les virages, tous plus fournis en airtime, j’adoooooore ! Vraiment, c’est super bien dosé, on n’en loupe pas une miette ! Un petit sourire pour la photo finish (non pas de photo finish ici – snif) avant d’arriver sur les freins finaux, ébahis. C’est une pépite, une petite bombe. (Piraten) Kawasemi n’a rien en commun avec Alpina Blitz ; c’est dynamique de la gare jusqu’au freins finaux, la vitesse est constante, il y a (très peu) pas du tout de vibrations. Chaque éléments est ponctué d’airtime voire d’ejector. Bref, une excellente réussite
»

Je m’en vais me balader quelques instants dans le parc pendant que les gars enchaînent les tours. Petit mais puissant.​

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C’est totalement désert. Ça fait limite peine à voir. Mais la majorité des attractions sont ouvertes. Service clients ++, mais je suis curieuse de voir le business plan et la rentabilité de ce parc. On est peut être tombé sur THE journée exceptionnellement vide.​

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Regardez cet homme heureux et libre. Il fait comme l’oiseau.

Après quelques tours dessus, nous passons au crédit suivant, posé sur sa dalle de béton : Tentomushi (coccinelle en français) un Tivoli Medium Zierer, des casses-dos comme on en a fait trop. Mais qu’on continue de faire (passion à la con).​

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And the last but not least, Diggy and Dougie’s Mine Coaster, un superbe coaster de conception japonaise à ne pas louper. Une thématisation aux petits oignons. Des sensations à couper le souffle, une douceur de ride à en faire pâlir Kawasemi ou encore Regina II.

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Voilà pour le tour des coasters 🎢 Comme ça fait que une heure que nous sommes ici, nous allons nous égayer sur les autres attractions du parc. Il n’y a aucune attente aux attractions, ni à la cantine. Nous voyons Regina II tourner au loin, les américains sont toujours dedans.

Stove’s Adventure Cart est un circuit de karting, où l’on ne peut pas partir en même temps mais chacun son tour. Antoine, puis Kris et moi partons explorer le tour de cet étang pas très bien entretenu, tout comme la piste : bosses à cause des racines (bon OK, la nature a ses droits), trous, décorations délavées et j’en passe. Au moins, le kart est fonctionnel.​

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Antoine s’octroie un tour sur Brunn’s GoGo! School Bus, une sorte de bateau caravelle, mais dans un bus scolaire. ERT complet.​

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Les autres attractions du parc sont globalement foraines et peu embellies : bateau pirate, music express, avions volants – nous passons notre tour.

On veut faire la grande roue mais impossible de trouver l’entrée, et je crois que, de toutes manières, elle est en maintenance. On y trouve dans ce bâtiment du bordel et un timbre (tampon) à l’effigie du parc.

On demande alors des renseignements au service clients qui est situé non loin de là. Accueillante, la dame nous informe qu’elle est bien en maintenance. On demande aussi si c’est possible d’avoir un plan du parc. Oui, c’est possible, en échange de 10 yens (6 centimes), ça vaaaa, sauf que c’est juste une feuille A4 imprimée. Pas d’effort pour embellir un peu le truc 👎

Nous reviendrons à Kawasemi plus tard, faisons un tour au zoo.

Mon dieu… On aurait du se renseigner avant 💀

Les flamands roses sont en nombre, c’est assez petit comme endroits mais pas 100 % barricadé. Il est possible de communiquer en parlant animaux avec grâce à un boîtier (du moins on suppose), en échange d’une petite pièce. On rigole face à ce dispositif mais n’essayons même pas.​

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La star du zoo est un tigre blanc. Très mis en avant par le parc sur le site internet et dans les publicités du métro, nous allons de ce pas voir cette bête.

Bête enfermée dans une boîte de 50m² tout au plus, avec uniquement du gravier et un peu d’eau. Un choc. Comment peut-on garder en captivité un animal de la sorte ? Le pauvre est amorphe, n’a aucune place pour bouger et courir correctement. Pas un seul brin de verdure. Il est juste là, à être exposé. Ce n’est pas une peinture dans un musée… Il y a également un autre tigre blanc dans un box de taille identique. Ils ne peuvent même pas communiquer.​

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Donc, nous avons à gauche deux enclos de 50m² avec deux tigres blancs, et à droite une box de 200m² (youhou) avec… 7 lions et lionnes. Ah ouais. En fait les tigres blancs ont le droit au luxe. Les lions et lionnes ont de l’herbe et des rochers.​

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Nous avons donc le droit désormais au léopard qui tourne sur lui-même. Il devrait être content, il a un étage, lui !​

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Et les éléphants, quel sort leur réserve-t-on ? Un peu d’eau en guise de douche, de la terre, des marécages inaccessibles.

Oh, ça va ? Vous ne vouliez pas qu’on leur laisse 5 hectares non plus ?​

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Regardez-moi cet ours, qui a le droit à autant de nourriture qu’il veut si les visiteurs sont sympas.​

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Et ce p’tit singe, gardé en laisse. Il ne faudrait pas qu’il s’échappe !​

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Assez vu, nous rebroussons chemin de ce zoo. Ce qui nous lance sur le débat de la captivité des animaux dans les zoos, et le ressenti de chaque population. Nous n’avons pas vu d’enfants dans le parc, mais bien plusieurs groupes scolaires dans le zoo. Cela n’a pas l’air de les choquer. Ils étaient même contents. L’éducation n’est pas la même.

12h, nous nous posons au Restaurant Carnival, où pour moins de 6 €, nous avons un repas, et très bon. Manque plus que le dessert. Je m’en vais à un snack prendre des Sponge Cake en forme d’ourson en pensant qu’ils étaient plutôt gros et pour partager. Quand j’ai vu la taille des crottes, j’ai tiré la gueule 😒

Un petit tour au Game center Carnival, jouer à quelques jeux dont un jeu de rapidité où celui qui perd se fait exploser la main (et qui perd à deux reprises ? Kris 😜), nous retrouvons aussi les toupies Beyblades, ça faisait un bail que je n’avais pas joué à ça. J’ai le chique de lancer la toupie en dehors de la piste de jeu.​

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Que serait des vacances sans terror house ? Une est spécialement installée à l’occasion d’Halloween (oui, à croire que chez eux, c’est coutume de la commencer dès septembre) : UFO Dome. Nous entrons dans le hall, deux opératrices nous accueillent, et nous font lire les consignes qui sont assez bien traduites. Dont une : demi-tour interdit. Ma foi ! Je pose une question existentielle : « Is there actors inside ? ». Une des opé me regarde alors avec un sourire et me lance « Mmmm maybe ! » puis appuie sur une sonnette. OK ! Préparez-vous à vous faire surprendre ! .. mais attendez, il y a vraiment un mec qui attendait que trois guguss viennent faire la terror house ?? ‘tain il doit se faire chier.

On ne change pas un ordre qui gagne : Antoine tout devant, Kris en sandwich et moi derrière.

Les décors sont en nombre, c’est assez prenant, la musique est très basse mais lugubre. Nous marchons, marchons, sans entendre un seul bruit d’humains autre que nous. … Antoine se met à reculer avec un peu de sursaut. Par réflexe, Kris crie. Par réflexe, j’hurle. « Ah le gars est juste passé furtivement devant moi ». Nous continuons, puis arrivons à la sortie. Ooh je les connais les sorties, c’est là où il y a le dernier jumpscare. Ça n’a pas loupé. Celui-ci est pourtant tout doux, une main effleurant à peine mon épaule, et un « ooouuuhh » de fantôme sorti de l’acteur, me refait faire un bond de kangourou. Je ne me reprends pas de cadran de porte cette fois-ci. Les deux opératrices sont hilares. J’ai du refaire leur journée.

Nous prenons de nouveau nos quartiers à Kawasemi, notre opérateur-poto japonais n’est plus là, mais il n’y a toujours personne, alors c’est le plaisir de rider jusqu’à plus soif !​

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Satisfaits de nos rides, nous faisons une dernière attraction, en chemin vers la sortie, s’appelant Galaxy Walkers. Une sorte de walk-throught éducatif avec au début un labyrinthe de miroirs. Puis s’en suit deux choix de chemins, et donc des énigmes différentes à résoudre. De mémoire, c’est un peu traduit en anglais et on a réussi du premier coup !

« Satisfait » de notre journée concernant les montagnes russes, nous nous dirigeons vers la sortie du parc – au détour d’une machine à glaces pour ceux qui veulent.​

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Les employés commencent déjà à installer les guirlandes lumineuses dans les arbres, signes d’une ouverture hivernale. Nous quittons le parc sous les coups de 14h30.

——————

Conclusion sur le parc : le choc visuel de passer de Tokyo DisneySea à Tobu Zoo Park. En soi le parc est propre (pas de déchets) mais les allées ne sont pas très jolies (rafistolées de partout), l’atmosphère y est sans âme – malgré la gentillesse des opérateurs. Le fait que le parc soit désert et la météo grise n’a pas aidé.

Donc en résumé, nous avons un très bon wooden Intamin, un excellent steel Intamin, et deux kiddies qui sont bien là pour égayer les gamins inexistants dans ce parc. Ou du moins pas dans cette zone. Le restant des attractions est très classique.

Les commentaires Google prêtent à sourire « environnement aussi naturels que possible ». Des graviers, un enclos bien trop petit je n’appelle pas ça « naturel », encore moins faire un effort. Le parc est malgré tout très bien noté, nous n’avons pas la même vision du bien-être animal.

Il y a quand même pas mal de monde pendant les vacances apparemment, car la journée que l’on a vécu n’est pas du tout rentable pour eux.

——————

Nous avons l’après-midi devant nous, et c’était prévu comme ça ; maintenant nous pouvons aller à la SkyTree. Dans notre maladresse du retour, nous loupons la station pour prendre le train direct vers la SkyTree, et la station à laquelle nous nous sommes arrêtées ne permet pas de prendre ce fameux train. Demi-tour toute ! On patientera en mangeant une glace.​

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Le mieux est de réserver en avance ; nous avons choisi l’heure de monter pour voir le coucher de soleil. Parfait pour voir la ville sous plusieurs luminosité pendant un laps de temps réduit !​

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On finira la soirée dans un restaurant à la sortie de notre station de métro, proposant des gyozas à en tomber par terre. Demain, le réveil va piquer.​
 
Bravo pour le TR, cela me rappelle des souvenirs de l'été dernier. Je suis trop dégouté d'être passé à côté de Kawasemi en maintenance mi-juillet... 😔

Avez-vous testé le parc aquatique ? Je me souviens avoir dévalé un toboggan en piste béton façon canyoning ! Et ainsi compenser la tristesse de l'Intamin fermé.

Je rejoins ton ressenti, les parcs testés à l'été 2024 : le Zoo d'Ueno, Sea Paradise de Yokohama, Tobu Zoo présentent tous des enclos que je trouve dépassés, petits, peu adaptés, glauques. Le Japon est à des années-lumière des sites européens et devrait s'inspirer de ce qu'on propose chez nous.
 
Vraiment un régal tes TR :)
Les zoo, même "à l'européenne" (je pense Kolmarden par ex), ça reste problèmatique. Le plus gros problème, c'est que ces animaux sont enfermés.
 
Lors de ma visite de Tobu Zoo Park en septembre 2023 (le samedi 2), il n'y avait pas grand monde non plus. Donc je me pose également la question de comment ils rentabilisent leur parc.
Je n'avais pas visité la partie zoo donc je ne peux pas en parler. Mais effectivement, tes photos ne donnent pas une belle image de cette partie.
Je pense que c'est un parc a ne pas rater tant qu'il est encore là car facilement accessible depuis Tokyo et avec 2 bonnes machines.
 
Bravo pour le TR, cela me rappelle des souvenirs de l'été dernier. Je suis trop dégouté d'être passé à côté de Kawasemi en maintenance mi-juillet... 😔

Avez-vous testé le parc aquatique ? Je me souviens avoir dévalé un toboggan en piste béton façon canyoning ! Et ainsi compenser la tristesse de l'Intamin fermé.

Je rejoins ton ressenti, les parcs testés à l'été 2024 : le Zoo d'Ueno, Sea Paradise de Yokohama, Tobu Zoo présentent tous des enclos que je trouve dépassés, petits, peu adaptés, glauques. Le Japon est à des années-lumière des sites européens et devrait s'inspirer de ce qu'on propose chez nous.

Merci 😃

Non, nous n'avons pas testé le parc aquatique ; encore une fois, on ne s'est pas renseigné dessus au préalable, vu qu'on jumelait notre journée avec la SkyTree.
Un toboggan en piste béton on en avait vu une aussi à Himeji, les gens étaient sur des bouées et valdinguaient bien !

Ça va mettre du temps pour changer les mentalités et faire les travaux nécessaires.

Vraiment un régal tes TR :)
Les zoo, même "à l'européenne" (je pense Kolmarden par ex), ça reste problèmatique. Le plus gros problème, c'est que ces animaux sont enfermés.

Merci aussi 😃

On n'aura pas fini, à raison, de débattre sur la captivité des animaux. A l'heure actuelle, plus beaucoup de zoos capturent en pleine nature des animaux pour les mettre dans les enclos ; la plupart des animaux des zoos sont nés en captivité.
Enfin, je m'avance peut-être un peu trop, je suis loin d'être une spécialiste des zoos.

Lors de ma visite de Tobu Zoo Park en septembre 2023 (le samedi 2), il n'y avait pas grand monde non plus. Donc je me pose également la question de comment ils rentabilisent leur parc.
Je n'avais pas visité la partie zoo donc je ne peux pas en parler. Mais effectivement, tes photos ne donnent pas une belle image de cette partie.
Je pense que c'est un parc a ne pas rater tant qu'il est encore là car facilement accessible depuis Tokyo et avec 2 bonnes machines.

Ah ça c'est sûr ! C'est moins compliqué de rejoindre Tobu qu'Himeji ou encore Fuji Q 🫠
Le jour où Kawazemi et Regina disparaissent, le parc peut passer à la trappe des visites à faire.
 
Merci aussi 😃

On n'aura pas fini, à raison, de débattre sur la captivité des animaux. A l'heure actuelle, plus beaucoup de zoos capturent en pleine nature des animaux pour les mettre dans les enclos ; la plupart des animaux des zoos sont nés en captivité.
Enfin, je m'avance peut-être un peu trop, je suis loin d'être une spécialiste des zoos.
Je ne suis pas un spécialiste des zoo non plus et j'essaye de les évités.
Heureusement qu'il n'y a pas de capture en pleine nature ^^. Né captif ou non, ils n'ont rien à faire dans une cage enfait, pour moi le débat s'arrète là.
Essayons d'avoir de l'empathie envers ces animaux, qui vivent enfermés toutes leurs vies. Alors que les humains rèvent de liberté.


Mais bref on s'éloigne.
En tout cas ton TR sur TobuZoo ne me donne pas plus envie que de base, ça risque de passer à la trappe pour moi ; surtout que Yomiriuland me tente bien plus (même si ça n'a pas l'air génialissime non plus hein)

La SkyTree a l'air sympas parcontre !
 

Fuji Q Highland – 20 septembre 2024


4h du matin. Oui, 4h. Ça fait mal 🥲 mais c’est pour le bien. Fuji Q. Fuji Q Highland de som nom complet.

Plus de 3h de transports, en train, métro puis bus. Nous visons l’ouverture du parc : 9h, pour pouvoir ne pas trop attendre à LA montagne russe la plus attendue et flippante de notre venue, Eejanaika. Nous sommes prévenus des débits mortels de ce parc. J’espère que l’avoir casé un vendredi hors vacances scolaires nous soulagera du monde.

C’est sur les coups de 5h que nous quittons l’appart’, requinqués et déterminés comme jamais 🫡 Car le parcours pour rejoindre le parc ne fait que commencer. Le train puis le métro jusqu’à Shinjuku, nous en avons déjà pour 1h. Maintenant, il faut trouver le départ du bus, qui se situe dans un bâtiment annexe de l’immense gare où nous nous perdons un peu… Nous trouvons ce bâtiment annexe après des détours, les départs sont au 6ème étage.

Nous arrivons sur les coups de 6h50 dans ce hall déjà bien peuplé, et comprenons que les bus ne peuvent pas être pris à la volée… Il faut RE-SER-VER 🫠 Nous filons sur une borne, et commençons à se décomposer : tous les prochains bus sont complets 😶‍🌫️ Nous passons, passons, et passons puis tombons sur le bus de 7h35 où il ne reste que 4 places. Nous ne réfléchissons pas une seconde, nous n’avons pas le choix.

Sachant que le trajet en bus dure environ 2h, le calcul est vite fait : nous ne serons pas à l’ouverture du parc. Bigre. En attendant, nous prenons café et de quoi grignoter.

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L’heure approche, des bus dédiés à Fuji Q arrivent (le logo me fera toujours penser à celui de Quick), nous regardons notre ticket de bus où seuls les chiffres ne sont pas en japonais, et comprenons que nous sommes dans le bus 2. Affirmatif, le chauffeur nous laissent monter. Les sièges sont numérotés, je me retrouve à côté d’un japonais. Les gars sont juste derrière moi.

Et c’est parti pour le bus, très confortable, où je dormirais le 3/4 du trajet pour rattraper un bout de nuit 😴 C’est que l’environnement est très vallonné et verdoyant. Le temps est magnifique et aucune pluie n’est à prévoir. C’est déjà ça de gagné.

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Le parc pointe le bout de son nez. C’est que la skyline envoie : Eejanaika, Takabisha, Fujiyama et feu Do-dodompa … sans oublier le mont Fuji ! Les montagnes russes tournent déjà : un autre bon point 👌 Même si nous ne sommes pas arrivés pour l’ouverture, on prend tout le positif qui nous vient. Alors que nous sommes pas encore descendus du bus, Kris nous sort une remarque très pertinence : « si nous avons du réservé à l’aller, on devra réserver au retour ». Oui, le seul soucis étant de ne pas savoir la fréquentation du parc. Prendre un billet pour partir à 18h (le parc fermant à 21h) alors que nous sommes dans une file d’attente… et vice-versa. Nous prenons le risque de ne pas les prendre de suite. On verra ça au milieu de journée.

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Nous entrons non pas de suite dans le parc mais par la boutique souvenirs, puis dans une zone, très mignonne, entièrement dédiée à Gaspard et Lisa, … et tout en français ! Et bien traduit. Cela montre encore l’amour du français pour les japonais 🇫🇷

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N’ayant pas pris nos billets à l’avance nous les prenons aux caisses automatiques, puis ne tardons pas à passer l’entrée, où on doit se mettre dans une mini-box pour scanner le ticket… et se faire prendre en photo. Ne l’ayant compris qu’au moment du « 1 » du compte-à-rebours, j’ai donc une tête de con sur la photo. Ça ne change pas de d’habitude vous me direz.

A quoi va nous servir d’être pris en photo ? C’est bien la première fois que nous expérimentons cela dans un parc 🤔

Maintenant. La question est pas de savoir par quoi on commence, mais par où passer pour y aller ? Et surtout, quel temps d’attente ? Fast pass obligatoire ? Nous sommes prêts à lâcher des billets pour ça 💸

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Nous filons au fond du parc, non sans ressentir une certaine peur, puis faisons face à cette immense bestiole 😃 Ça en claque, elle est là. Vivante. Eejanaika. Nous nous approchons de l’entrée de la file d’attente et c’est avec bonheur que nous constatons qu’il n’y a que 30 minutes d’attente. Avec 80 personnes devant nous. Mais c’est fantastique 🥹 Nous sommes stressés à l’idée de monter dedans. Si l’un d’entre nous est constipé, c’est le remède miracle pour la guérison.

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Une partie du parcours passe près de la file d’attente, dans un vacarme et dans les cris des riders. Ça à l’air de secouer quand même. Des affiches expliquent les endroits les plus intenses du parcours, et où les rotations contrôlées entrent en jeu. Avis au plus de 54 ans, vous risquez de vous faire refouler !! Puisqu’il est explicitement indiqué que ce coaster est interdit au plus de 54 ans. Nous sommes encore loin d’avoir cet âge (fiouf) 😮‍💨

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Nous arrivons sur le quai, sommes comptabilisés pour le presque prochain train… en devant être reconnu facialement par une tablette que tient un opérateur. D’accord 😒 (ça ressemble vaguement à ma tête lors de la prise de la photo). C’est donc pour ça que l’on nous a pris en photo à l’entrée. Pour savoir si nous sommes bien titulaire d’une entrée payée. Ou pour autre raison non évoquée. Après l’aval de la tablette, nous devons mettre toutes nos affaires dans un casier, et même enlever les chaussures. On ne refuse pas de rider en chaussettes 🧦

S’en suit plein d’explications et de contrôles en japonais, et le petit plus : l’échauffement. Échauffement de la nuque puis un tête-épaule et genoux-pieds, le tout sous les applaudissements des opérateurs. Ils applaudissement vraiment pour tout et pour rien, mais ça nous met dans la bonne humeur, malgré le stress 👏

Assignés au rang du milieu pour Kris et moi, rang 2 pour Antoine, nous nous installons dans ces sièges à la forme singulière, c’est une petite épreuve de monter dedans. L’opérateur veille à bien mettre la ceinture ventrale, puis les harnais que nous devons enfiler comme une veste et adapter à notre taille, puis la ceinture centrale et la ceinture qui verrouille en plus le harnais. Booooon, je pense que l’on ne va pas tomber. Le stress est à son paroxysme. Dernières paroles des opérateurs avant d’abaisser le plancher et de lâcher le train sur le parcours.

Nous quittons la gare, en arrière, le stress nous quitte aussi. Notre destin est scellé ⛓️ Une petite bascule en arrière pour se mettre dans l’eau du bain et nous voilà sur le lift, à admirer la vue en face de nous : des collines verdoyantes. On est bien là. Plus aucun stress 🧘‍♂️🧘‍♀️🧘‍♂️ Ça prend son temps pour atteindre les 70m de haut, mais le ralentissement de la chaîne nous informe que l’on y est, on va bouffer 😈

Le train reprend de la vitesse, nous sentons que nous basculons puis sommes tirés vers le bas, face au sol. Cette aspiration est incroyable, magique. Nous comprenons encore tout ce qu’il se passe. Puis vient une rotation complète vers l’avant, tout en partant en arrière en bas de la drop. Cela nous arrache notre esprit, notre respiration ne revient qu’en haut de l’Inside Raven Turn ; nous sommes désormais en marche avant. Et encore, à peine en haut de l’inversion, notre siège fait une rotation arrière. Sur le Zero-g-Roll, le siège effectue une telle rotation que notre passons l’inversion sur le côté, sans en avoir la tête en bas. Ce passage est très désorientant. Nous continuons à tracer notre chemin sur un long virage, mais les vibrations deviennent extrêmement pénibles, au point où je crois que ma tête va se décrocher. Je serre machinalement les dents et contracte le harnais pour éviter que mon crâne se fracasse dessus. Le passage sur un premier Fly to lie et une demi-rotation est suffisant pour nous remettre en marche arrière. La gare n’est plus très loin, il est apparemment temps de déjà rentrer. Pour cela, il faut passer l’Outside Raven Turn bien serré, toujours dans un tremblement de terre et presque face au sol, suivi d’un autre Fly to Lie + une demie-rotation, dans une exécution la plus brutale qu’il soit ; le siège reste assez longtemps face au sol sur les freins finaux avant de se remettre droit quand il est presque à l’arrêt.

Oh pu-tain. Qu’est-ce qu’on vient de vivre ? 😱 La première chose à penser est à ma tête. Elle a tellement valdingué durant le ride. Bizarrement, pas de mal de crâne (immédiat ?), Et, bizarrement, je ne ressens pas singulièrement de pression sur tout mon corps, pas une envie de vomir ou autre. Je suis bien. Nous quittons la gare, apprenons amèrement que les photos on-rides ont été retirées et échangeons sur nos ressentis. Alors que les gars n’ont pas eu grandes vibrations, ils sont tous les deux unanimes pour dire que c’est trop, trop intense. Alors, une intensité moindre sur l’extérieur en échange de vibrations ? Ou bien j’étais tellement concentrée sur ma tête que mon corps n’a pas considéré le reste ?

Quoi qu’il en soi, nous ne refaisons pas de second tour dans l’immédiat, et les gars sont même à dire qu’ils ne retenterons pas l’expérience…

La population du parc n’a pas augmenté, les allées sont assez désertes, et ça nous convient très bien comme ça. Nous passons devant le raft, que l’on fera dans l’après-midi pour se rafraîchir. 28 degrés actuellement, il fait un peu trop frisquet.

Nous décidons de faire l’attente pour Fujiyama, 1h d’annoncé, nous ne sommes pas choqués.

Pour passer le temps, Antoine a l’idée de regarder les promotions en cours sur Tiqets. Et c’est avec surprise qu’il y a une promotion en cours sur… Fuji Q. -25 %. On y avait largement pensé lors de notre trip en Italie l’année passée, mais ça ne nous n’est même pas venu à l’esprit au Japon. Tant pis pour nous !

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On est loin d’avoir attendu 1h qu’on nous scanne le visage et nous invitons à rejoindre le portique pour être placé. On aime quand c’est dans ce sens-là ! Placés au centre du train, nous abaissons une des lap-bar les plus épaisses que j’ai vue ; dans l’attente de faire partir le train, nous pouvons admirer Eejanaika. Le train quitte la gare, et part pour grimper le lift.

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La vue dégagée sur le mont Fuji, dépourvu de neige à cette période de l’année, est incroyable. La drop provoque tout au plus un bon floatting. Nous remontons à une bonne altitude pour enchaîner sur un virage totalement plat et sans saveur. Une plateforme (à l’extérieur du parc) située à ce niveau permet aux visiteurs d’avoir une vue sur le mont Fuji et de nous faire coucou. Drôle de moment, avant de repartir sur un parcours plein de vibrations et de bankings foireux. Les bankings foireux passent bien avec la lap bar renforcée, mais au fil du ride, deviennent de plus en plus douloureux 😵‍💫 Et des virages, ça il y en a ! Le tracé est somme tout un peu répétitif, les mêmes éléments s’enchaînent, mais à une hauteur différente.

Moui. On ne se relèvera pas la nuit pour en faire un tour. Ça reste de conception japonaise : les drops sont calculées pour ne pas trop se soulever, des longs virages et des bankings foireux. Pareil ici, la photo on-ride a été enlevée.

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Nous faisons une pause en se prenant un petit truc à grignoter pour pas trop cher et de bonne qualité, et méditons sur feu Do-dodompa. Cette pauvre montagne russe ayant définitivement fermée ses portes en début d’année est restée là, mangée petit à petit par la nature. Seule une dizaine de mètres de rails ont été broyés pour dire « c’est bon elle ne fonctionnera plus » et basta. Ça en fait un pincement au cœur de ne pas avoir eu l’occasion de tester l’accélération la plus rapide au monde 😓

Estomacs un peu recalés, nous partons pour rider Takabisha. 50 minutes annoncées pour la montagne russe avec la drop la plus inclinée au monde. Nous jouons rusés pour chopper le 1er rang, et cela fonctionne ! J’en ai même oublié toute une partie du parcours et redécouvre sur le quai, avec les explications en anglais (oui oui !!) d’une opératrice que l’accélération est très rapide. Nous avons au moins la vue pour expérimenter cette drop.

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Le train part, fait son petit passage dans le noir avec une bonne heartline-roll avant de passer sur le launch et d’être propulsé sur la première inversion. Le launch est très bon, mais ce qu’il en suit moins. Les inversions sont prises avec forces, et ponctuées avec des secousses, on se mange le bon harnais Gerstlauer. La première partie étant vite passée, nous passons à la seconde partie qui consiste à grimper le lift à 90° puis à passer la drop la plus inclinée au monde. L’effet visuel est très sympa, le rail ne se dévoilant qu’au dernier moment. L’effet aussi est réussi puisque nous avons un bon airtime. Cette seconde partie de parcours passe beaucoup mieux 👍 Comme quoi.

Nous avons donc ridé les trois grosses montagnes russes du parc, et nos avis sont assez divergents sans pour autant être à l’extrême opposé. Globalement, on s’attendait à plus de confort sur ce qu’on vient de rider, car le reste (tracé du parcours, longueur) est très bien.

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Le parc a un mini-musée à ciel ouvert des anciennes montagnes russes qu’il possédait : caractéristiques, ouverture-fermeture et l’avant d’un train pour illustrer le tout. Do-dodompa a bien officiellement fermé en 2024…

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Il reste trois autres montagnes russes, dont une qui a ouvert l’année dernière : Zokkon, que l’on peut qualifier, d’un point de vue extérieur, de family ++ ; mais que cela donne-t-il de l’intérieur ?

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1h d’annoncé, la file d’attente commence par l’extérieure avant de continuer en intérieur, avec une décoration un peu plus poussée comparée aux autres montagnes russes. Nous devons passer un pré-show nous montrant tout le layout, les points d’attentions etc. Ce qui est drôle (ou pas), c’est qu’en fonction de l’efficacité des opérateurs, vous devrez vous taper ce pré-show deux fois !! Deux fois plus de plaisir 🙃 Nous avons de la chance, nous ne le verrons qu’une seule fois. Les contrôles de sécurité sont toujours aussi poussés, mais les opérateurs, beaucoup moins détendus que sur les autres crédits du parc, ont tendance à être un peu rustres avec nous, même si on n’y comprend que dalle.

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La chance nous sourit encore et nous offre le 1er rang. Je m’y installe avec Antoine, l’installation et le siège n’est pas le plus confortable. Nous quittons la gare, puis sommes vite mis à l’arrêt, pour écouter de la musique, le train repart lentement puis c’est le launch, sous une petite scénographie de lumières. C’est un peu mou tout ça, mais on a dit que c’était family ; je me tiens quand même à la lap-bar, avec Intamin, on n’est jamais à l’abri d’un virage un peu trop sec (coucou Juvelen / Yukon Quad). Cette première partie de ride est essentiellement composée de virages bien calculés, à une vitesse plus ou moins constante. Un petit launch redonne de la vitesse au train pour monter sur la flèche. Le train repart en arrière et fait un autre bout de parcours en backward. Le moment est redouté mais ça passe très bien, cette partie est vraiment courte. Nous faisons une autre halte dans un bâtiment pour repasser vers l’avant. Nous voyons toute la machinerie faire, c’est intéressant, mais ça casse un peu le rythme. Pour cela, rien de mieux qu’un autre launch ! C’est reparti pour une troisième partie, plus punchy que le début. Nous attendons longtemps dans la zone des freins finaux, avant de pouvoir retourner en gare.

Je pense que c’est un bon ajout pour le parc, c’est mixte et accessible pour toute la famille (enfin si vous avez moins de 65 ans) ; mais cela ne compense pas la perte de Do-dodompa.

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Nous continuons l’exploration du parc, dans une zone un peu plus arborée et décorée et tombons sur notre prochain crédit, Nia and Animal Coaster. Vraiment pour les gamins ce truc. L’avant du train est thématisé sur Thomas le petit train. On monopolise à nous trois la moitié du train. C’est dire de la place que l’on a pour s’installer. Ça ne fait qu’un tour et puis c’est tout. +1.

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Et autant continuer sur ce thème, allons faire le dark-ride Thomas’ Treasure Hunt, pas d’attente et embarquement immédiat. Ça reste pour les enfants, et c’est bien le seul endroit où l’on se fera prendre en photo durant le parcours. Photo que l’on achètera pas car personne ne regarde au bon endroit 😂

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Où est le 6ème crédit ? Nous voyons des petits nuages voler, accrochés à des rails. Voyage dans le ciel est le dernier crédit à rider, et c’est que ça ne débite pas des masses. Nous attendons presque 50 minutes pour pour une soixantaine de personnes devant nous. Mais à un ou deux par wagon, ça limite fortement le débit.

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Je monte avec Kris, et abaisse cette lap bar aussi épaisse que sur Fujiyama. Les balancements de cette montagne russes suspendue sont très légers, mais ça passe assez bien. Des panneaux sont mis tout du long du parcours pour nous prévenir des zones de freins. Merci, ça évitera bien de nous exploser sur la lap bar. Une balade presque tranquille.

Nous quittons la zone, et passons sans le vouloir devant Labyrinth of Fear – Terror house, (auto-proclamée ?) la plus longue terror house au monde. On a déjà donné hier, et en plus celle-ci est payante (24 € !!), on passe notre tour.

Maintenant que la température a grimpé aux alentours de 35 degrés, on peut aller se rafraîchir au raft Nagashima(spaland)suka. Ce sera notre plus longue attente avec 1h20, à poireauter dans cette file parc à bœufs. Le parc recommande fortement d’acheter un poncho jetable afin d’éviter tout désagrément. Et ça marche, la plupart des visiteurs achètent. Nous on s’en fiche, on est des fous !

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Tous les trois dans notre bouée, nous devons mettre une ceinture ?? (c’est anti-sécurité de mettre une ceinture sur une bouée si elle se retourne…), et partons dans le canal pour rejoindre le lift. Nous avons une belle petite drop qui nous attend en haut et que l’on avait pas vu ! Celle-ci envoie du steak et l’arrivée est bien humide. On se marre bien. La descente en tourbillon nous fait atterrir dans le canal, avec une bonne vague encore une fois. La balade est plus tranquille après ça. Le tourbillon redonne de la vitesse à la bouée. Les chats qui arrosent le canal s’arrêtent juste avant notre passage. C’était très bien à faire, hormis le débit pathétique.

Nous reprenons un truc à grignoter pour recharger les batteries. La grande-roue est fermée. Tant pis pour la vue (que l’on a eu dans Fujiyama et Eejanaika). Le parc a aussi une toute petite zone sur Naruto, et donc en toute logique des attractions à l’effigie du manga. Comme ce DRI Naruto x Boruto Ninja Voltage 3D Shooting Ride, sans attente, système identique à Maus au Chocolat. Le parcours est long, le système fonctionne globalement bien. Antoine prend sa revanche à bras le corps depuis sa défaite sur Farm de Bang Bang.

Nous quittons la mini-zone et regardons ce que nous pouvons faire avant la fin de la journée.

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Quelques photos d’Eejanaika…

Impossible Games a l’air d’être un parcours dans le noir avec des jeux de logique à résoudre mais si tout est en Japonais, on aurait l’air fin.

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Se transformer en bol de ramen est plus simple

Il est 17h30, le soleil se couche au loin. Maintenant, l’heure de l’hésitation. Refais-je un tour d’Eejanaika ou pas ? La fatigue est un peu là, mais ça va. Les gars veulent aller tester le flying Theatre. Je ne suis moyen-chaud. Mais si on se sépare, dit rupture de connexion internet. Pas envie de se perdre. Surtout qu’il n’y a pas de Wifi dans le parc.

J’ai surtout peur de me retrouver de nouveau sur un siège extérieur et de devoir de nouveau subir et non y prendre du plaisir. Le soir bouillant tel qu’il doit être, ça peut être mortel. On verra, mais pour le moment, on se dirige vers le flying Theatre –Fuji Airways– sur le Mont Fuji.

L’attente est longue, et au vu du son et des quelques décors dans la file d’attente, comprenons que le film n’est plus sur le mont Fuji mais plutôt sur –Attack of Titan THE RIDE – Battle of Rebellio-.

Moui, ça m’enchante encore moins. Mais je suis quand même. Je me dis que j’aurais peut-être du aller rider Eejanaika…

… puisque j’ai fermé les yeux les trois-quarts du temps. C’est assez long comme film. L’impression de voler et d’être dans les combats est bien réalisée mais ça m’a donné une légère nausée.

Presque décidée, nous retournons devant Eejanaika, qui affiche encore que 30 minutes. Mais j’ai trop peur de me retrouver en extérieur et aucun des gars ne veut accompagner, ce que je comprends.

Et puis l’heure tourne, et nous n’avons toujours pas nos billets de bus pour Tokyo…

… Un peu de regret quand même 😔

Décision est prise de quitter le parc, non sans regret de ne pas faire de second tour. A quand pourrai-je retester une telle bête ? Nul ne le sait. Il fait désormais nuit noir, mais la chaleur est omniprésente. Nous repassons par la zone de Lisa et Gaspard puis par la boutique souvenirs, eu y jetant furtivement un œil mais sans dépense.

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—–

Conclusion sur le parc : le parc bénéficie d’un cadre extérieur incroyable avec sa vue dégagée sur le Mont Fuji. De l’intérieur, c’est plutôt propre mais l’ensemble est vieillissant et les zones sont inégales. Il y a peu de thématisation dans la plupart des files d’attente.

Nous avons eu une chance monstre de pouvoir y aller un jour de météo exceptionnelle et sans trop de fréquentation.

Les montagnes russes, Ô Eejanaika, m’a surpris, positivement et négativement. Positivement par sa puissance, par son monstre d’ingéniosité, par sa présence qui domine le parc. Négativement par le tremblement de terre qu’il peut être. Les deux autres montagnes russes « extrêmes », Fujiyama et Takabisha, complètes bien l’offre sur le papier, mais manque un peu de confort. Zokkon est l’intermédiaire. Nous ne dirons pas plus de chose sur le suspended et le kiddie.

On lâchera une larme sur feu Do-dodompa 😥

Les attractions sont variées et assez en nombre. Il y en avait quelques unes de fermées malgré tout, dû au vieillissement, à la maintenance prévue ? Au peu de monde donc économie par çi par là ?

En parlant de coupes budgétaires, il n’y a plus aucune photo on-ride à bord des montagnes russes, ce qui est carrément dommage. J’aurais bien pris le souvenir de mon tour sur Eejanaika… Le parc ferme Do-dodompa sans le retirer complètement (on casse 10m de rails histoire de).

Et comment ne pas parler de l’accès au parc qui est une vraie aventure ? Il faut vous accrocher et avoir de la motivation pour y aller !! Est-ce que ça vaut le coup ? Faites-vous votre propre avis 🤗

Nous nous sommes nourris de snack rapides, mais qui étaient très bons. Les glaces aussi vous pouvez y aller sans soucis 🍦

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Nous retrouvons notre gare routière du parc et, malheur ! Un panneau brièvement traduit en anglais indique n’y a plus de bus pour Tokyo 🫠😶 Bigre. Sur un malentendu, on fait semblant de ne pas comprendre ce qu’il y a d’indiqué et demandons pseudo naïvement des tickets de bus pour Tokyo.

« Sorry, no bus ticket ».



On fait comment pour rentrer ?

« There is the train for around Tokyo ». Le train ? Bon, pourquoi pas, de toutes façons il faut bien rentrer et il n’y aura pas de japonais sorti de nul part pour nous y ramener gratuitement. Mais alors pourquoi ne nous sommes pas venus en train ce matin ? Bref.

Nous acceptons de rentrer en train et prenons trois billets. La dame au guichet nous indique que la gare se situe à l’opposé du parc et le chemin pour y aller.



C’est con, très con même. Il y a une seconde entrée juste au niveau de la gare et pas très loin d’Eejanaika. Nous comprenons que le train part à 18h30, il est 18h12. Il ne va pas falloir trop traîner.

Nous décidons donc de courir pour assurer, le tout sur des chemins plus on moins éclairés, et plus ou moins prévus pour les piétons… Je déteste courir, mais quand il n’y a pas le choix…

Nous arrivons vers 18h20 à cette gare, 8min pour faire 1km2 (environ). Bel exploit. Nous trouvons le portique pour accéder au quai et quelque chose nous tique : nous pouvons passer notre carte ICOCA. Pourquoi donc avoir acheté des billets de train si la carte passait ? BREF. On cherche en vain à passer ces foutus billets puis demandons un peu d’aide…

« It’s bus ticket. Not for the train ».

W T F ?! 😳

Dame du guichet : *sort Google trad* – « The bus station is at the opposite side of the park ».

Donc, donc donc… Nous avons fait tout le tour, en un temps déjà record, pour rien ? Et là, on nous dit de refaire le chemin en sens inverse ??? Pour un bus qui part dans 8 minutes ???

MERDE 😤

On tente de négocier pour repasser à travers le parc, c’est un non poliment catégorique car « il est plus rapide de faire tout le tour ».

On a 8 PUTAIN de MINUTES pour ne pas louper le bus. C’est impossible.

Impossible n’est pas français. Antoine se charge de courir pour tenter, s’il peut, de stopper le bus. Antoine part à toute allure en sens inverse, le tout en TONGS 🩴 On le suit comme on peut avec Kris. C’est pas possible. Ça me rappelle vaguement un épisode de 2018 à l’aéroport de Francfort…

Kris s’emmêle encore les pinceaux sur le chemins à prendre !

« Mais pourquoi tu bifurques vers ce bus ?? »

« Beh ce n’est pas le nôtre ?? »

« Ce n’est pas notre parking » 😬

Nous continuons, et quelques mètre plus loin, je reperds Kris de vue « Nan, Kris, ce n‘est pas le moment de se planter ». Je suis déjà à bout de souffle (quand je vous dis que je déteste courir, et pourtant le cardio ça me connaît, faisant de la danse irlandaise et du badminton), désespérée de cette situation. Kris était partie sur la voie de sortie des voitures…

BREF RECADRONS NOUS 🫡

Nous finissons par arriver au niveau du quai vers 18h35. Et Antoine est là. Merde… ou pas ?

Les interrogations fustigent ?

« Tu as loupé le bus ? » ; « Tu as demandé aux chauffeurs ? »

« J’ai montré mon ticket à 4 chauffeurs de bus, qui m’ont envoyé pété »

« Merde, fais chier, on a du louper le bus »

… « putain j’ai fait des sauts de haies en TONGS, je me suis même vautré à un moment devant des japonais et tout 🙃 »

Nous retournons à l’accueil leur demander, tout en sueur et avec un sourire jaune, à quelle heure le bus passera.

« Don’t worry, just little bit late ». 🤗

JUST LITTLE BIT LATE. ET POURQUOI TU NOUS AS EMMENÉ LA-BAS ?? 🤬🤬

Nous demandons à tous les chauffeurs si c’est bien le nôtre. Un nous envoie carrément chier en faisant des grands signes de croix avec ses bras, nous repoussant et en se réfugiant dans son bus. On fait si peur que ça, après avoir courir quelques kilomètres ?

Ô, nous finissons tant bien que mal par trouver notre bus. Nous nous écroulons sur nos sièges attitrés. Le bus part, nous sommes assez soulagés.



Mais au fait. S’il n’y avait plus de bus pour Tokyo.



Où allons-nous ?

Oui, donc, après nous avoir vendu un pseudo billet de train pour « around Tokyo », il faut quand même s’assurer de notre destination.

Le billet de bus n’indiquant que les chiffres en truc lisible pour nous (comme ce matin), les applications de traduction, aident assez bien pour l’essentiel, même si ça reste foireux pas mal de fois.

Nous « atterrirons » bien « around Tokyo », à l’est plus précisément, à Nishi-Funabashi Station. On peut enfin respirer, et sombrer un peu.

Le bus marquera un arrêt pause pipi et laissera la possibilité aux passagers de s’acheter un truc. Je préfère rester sur mon siège. La passagère à côté de moi en profitera pour changer de place. Dis que je pue pendant que j’y suis (mais ça doit être ça vu les circonstances). La traversée de Tokyo sur son périphérique est assez envoûtante 🤩

Nous arrivons à cette fameuse gare vers 21h45. Il est bien temps de manger. Nous glanons les petites rues aux alentours et trouvons notre bonheur dans un petit restaurant classique. Les serveurs nous accueillent avec grand plaisir mais commence à paniquer à l’idée d’avoir des étrangers dans leur restaurant. Ce quartier/ville est loin d’être touristique.

Ils n’ont pas de carte sous leur main en anglais. Ce n’est pas grave, on va s’en accommoder 🍜 Après avoir choisi, une serveuse est super contente de nous apporter une carte en anglais. Toute poussiéreuse et pliée, elle a le mérite d’exister (sûrement pour être utilisée en cale-porte de chiottes).

Nous partons de là vers 22h45, car maintenant, il faut bien retourner à notre appart’. Entre les trains et la marche à pied, on ne rentrera que vers minuit.

On dort un peu demain ?​
 
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Réactions: AlexHL et Sygma
Sacrée aventure pour le retour ! Heureux de voir que vous avez pu rentrer sur Tokyo.