Nous sommes un an avant le grand boom.... Car oui, je sens bien que cette destination va devenir très prisée l'année prochaine !
C’est seulement le lundi, soit 6 jours avant le départ, que j’ai préparé ce voyage. Voilà pourquoi j’en ai peu parlé.
Wizz Air propose des vols Paris Beauvais – Katowice le dimanche et mercredi, alors sans plus réfléchir que ça, je m’embraque dans un petit périple de quelques jours, seul et pour la première fois en Pologne.
Même dans l’avion je me mets au dernier rang.
Maïtre Gims charge les valises.
Moins de deux heures plus tard, nous voilà au-dessus de Katowice. On voit la gare centrale et mon hôtel pas très loin.
Voilà ma chambre justement. L’hôtel, c’est Pinball Rooms Noclegi 16, et il est juste extra car entièrement thématisé sur le thème des flippers !
Et on retrouve même le flipper Roller Coaster Tycoon !!!
Le fondateur de l’établissement (?) lit même Kirmes & Park.
L’avantage également de l’hôtel, c’est qu’il est super bien situé en centre-ville, près de la gare centrale, de restaurants et de centres commerciaux.
Pour aller à Legendia, qui est ma première étape, il y a une petite trotte de 3 km. Il y a bien un tram qui longe le chemin, mais j’avais la flemme de regarder comment prendre des billets, et de toute façon je n’avais pas de liquide sur moi.
Sur le chemin, je croise un vrai mine train ! La ville est parsemée de derricks, qui témoignent du passé minier de la région.
Me voilà, Legendia ! En achetant le billet, on a le droit à un petit caramel. Cool !
Dès l’entrée, on ne perd pas de vu l’objectif principal…
Mais Lech Coaster est complétement au fond du parc ! Arf, la marche va être longue !
La photo est floue car je devais sûrement marcher un peu vite à ce moment-là.
On se rapproche !
Je suis arrivé par l‘arrière en fait. Mais déjà, la première impression c’est que les rails sont énormes, et la bestiole est très imposante !
On s’engage dans la file, qui commence par ce puits.
Elle est très sympa, car principalement réalisée avec du bois ce qui donne un aspect chaleureux et authentique. De la musique est diffusée. Ça alterne entre le thème officiel qu'on retrouve dans le preshow et qui est très sympa, avec un thème musical un peu plus basique, sympa mais qui tape légèrement sur les nerfs à la longue.
On passe dans ce petit atelier de forgeron.
Le fameux arbre. Je ne sais pas s’ils vont rajouter quelque chose dans le nid ou pas.
Les rails nous encerclent, ce qui donne un peu l’impression d’être dans une création NoLimits !
La deuxième partie de la file passe sous les freins finaux. Le train fait un mystérieux bruit de phoque en arrivant dessus d’ailleurs.
Par groupe de 20 (la capacité d’un train), on entre dans le preshow. C’est un film d’environ deux minutes, diffusé sur trois écrans.
La salle elle-même n’est pas thématisée, et on voit bien les trois projecteurs Christie au plafond, mais le film est sympa (même si on ne pige rien de ce qu’il se raconte).
La gare est haute de plafond, et pour cause des rails passent au-dessus de notre tête !
Il va être l’heure d’embraquer…
Avant ça, une petite photo du panneau de contrôle pour ceux que ça intéresse. D’ailleurs, grâce au panneau tactile l’opé peut ouvrir individuellement chaque harnais. Pas mal, pas mal.
La photo permet aussi d’apercevoir le costume des employés. Legendia a vraiment fait ça bien.
L’avant du (très joli) train.
La première roue gauche du train est pleine au lieu d’être trouée, et comporte un bien étrange sticker noir et blanc… très certainement un compte-tour.
Une fois assis, on abaisse le harnais.
J’avais un peu peur de la veste, car mes expériences passées (Raptor, Magic Mountain, Python et Speed of Sound) n’étaient pas forcément concluantes, la veste étant assez serrée et faisant mal aux clavicules.
Mais agréablement surpris ! La veste n’est pas serrée du tout ; elle nous colle en permanence, certes, mais on peut facilement « tirer dessus ». La partie lap-bar est quant à elle très confortable, on est bien maintenu. Les opés serrent d’ailleurs pas mal les barres ; j’ai un peu peur d’être coupé en deux si la barre vient à se resserrer avec les g positifs !
L’aiguillage qui mène au garage, en sortie de gare.
Étrangement, le virage avant le lift vibre un peu. Aïe aïe aïe, doit-on s’attendre au pire… ?
Le moteur du lift, assez balèze.
Le lift, justement, est très incliné. Je dirais 45°, comme une dive machine B&M. C’est une valeur assez curieuse en fait, puisqu’on se retrouve autant appuyé sur le cul que sur le dos.
Voilà le moment de la first drop… Le train ralenti au sommet…
Elle. Est. Vraiment. Absolument. Géniale.
C’est d’ailleurs rigolo, car pendant la montée sur le lift, on a l’impression de dépasser le parcours, et que la première inversion se retrouve derrière nous… A l’avant, on ne voit plus du tout les rails, et on plonge dans le lac… A l’arrière, on a un airtime ejector interminable…!
La drop est vraiment parfaite, intense mais sans donner d’à-coups horizontaux ou verticaux.
On enchaîne direct avec la première inversion, un espèce de wrap-around corkscrew pris à vive allure.
J’en attendais pas grand-chose – à vrai dire j’avais même peur de ne pas aimer le fait d’avoir des g positifs tout en étant à l‘envers (c’est ce que je déteste sur les Vekoma old-school).
Mais point de problème ici, les g deviennent plus faibles au sommet et l’inversion passe sans problème.
En sortie par contre, les g positifs reprennent le relais et ça envoie !
On enchaîne avec l’S-turn, qui doit être deux fois moins haut que le lift, et qui envoie un ejector de malade, puis on frôle le lac (avec un effet de jets d’eau pas encore bien au point), et on arrive…
… sur le camel-back, qui envoie un deuxième ejector. Vraiment on retrouve la puissance d’un Intamin, rien à voir par exemple avec le camel-back un peu frustrant d’Alpina Blitz.
On enchaîne (et quel enchaînement !) avec l’inversion à travers la gare, passée à toute blinde et qui nous fait décoller du siège.
L’arbre offre un bel head-chopper, comme en témoigne cette photo.
Le virage qui passe au-dessus de la file d’attente offre à son sommet une petite pause bien méritée dans les g positifs. J’aurais bien aimé que cette partie soit à 0g, ce n’est pas tout à fait le cas mais ça reste sympa.
Surtout que tout de suite derrière on enchaîne avec ce beau virage à ras de… à ras de tout en fait.
Caché par la gare, on peut se faire surprendre par cet S-turn encore une fois fourni en ejector !
La photo on-ride se fait juste avant de rouler dans le corkscrew. Et pour rouler, ça roule ! Car dans la continuité de l’inversion, le roulement continue avec le virage suivant. Une belle transition.
La bosse inclinée offre plutôt un floating/artime plus modéré que les autres bosses du parcours, mais ça fait une pause bienvenue également dans toute cette intensité.
Le dernier S-turn peut paraître bien innocent, mais il propose un ejector bien intense ! Pareil pour la remontée dans les freins finaux, on a le droit à un dernier décollage avant d‘atterrir.
La boutique à la sortie. Je prendrais bien le support du coaster, merci. Non, sinon le merchandising est très sympa, y’a un peu de tout, et le logo du coaster est beau de base.
Donc Lech Coaster, que vaut-il ? Est-il aussi génial qu’il en a l’air en vidéo ?
Clairement, oui !
Certains diront que ce n’est pas une surprise, mais très honnêtement il peut y avoir plusieurs facteurs qui peuvent gâcher un potentiellement bon coaster :
- Des vibrations et/ou à-coups. Je l’ai noté, Lech Coaster vibre un poil dans le virage en sortie de gare. Ensuite, aucun souci. Le train ne roule pas avec une fluidité parfaite certes, il y a quelques vibrations comme ce qu’on pourrait retrouver sur un Intamin ou un B&M. Mais franchement, rien de gênant. Et je dis ça alors que j’ai trouvé des vibrations un poil gênantes sur Helix, et pareil sur Alpina au creux de la first drop !
Quant à la fluidité, elle est parfaite. Aucun à-coup, les liaisons entre les segments de rails sont lisses au possible… Non Vekoma n’est plus le même !
- Un train et des harnais peu confortables. Je pense à iSpeed par exemple, et ses harnais qui font qu’on ne peut pas apprécier les airtimes correctement. Dans Lech Coaster, il faut reconnaître qu’on est bien plaqué au siège, donc ceux qui s’attendent à du jeu avec le harnais seront peut-être un peu déçu (pour ça y’a le Soquet d’ côté !). Mais autrement, le train est hyper confortable et on apprécie le parcours à sa juste valeur. La barre ne se resserre pas pendant le parcours d’un poil.
- Une intensité trop forte. Autant dans les g positifs que dans les g négatifs, il est possible d’aller trop loin, et de rendre un ride trop intense. Je pense aux airtimes de Skyrush et Storm Chaser, qui sont parait-il inconfortables ; ou bien pour les positifs à Freischütz, que j’avais trouvé éprouvant et constamment en train de te plaquer au siège… Lech Coaster évite cela avec une intensité bien dosée et un parcours varié.
C’est d’autant plus une belle prouesse que le parcours n’a aucun temps mort !
https://www.youtube.com/watch?v=_fiMluCaoEo
https://www.youtube.com/watch?v=qTaPnTiD3OE
A côté de Lech, ce restaurant.
Derrière Lech, ce tas de terre. On voit que tout n’est pas encore bien fini !
Je passe au deuxième coaster du parc, qui…
… qui est fermé.
Flûte, il me donnait tellement envie... … …
Coaster suivant alors, un Pinfari.
Scary Toy Factory
Il est un peu caché derrière la théma.
J’ai attendu pas mal pour le faire, ce qui était un peu frustrant. Au final, c’est un Pinfari classique quoi. Mine de rien on décolle bien dans les drops (c’est un plaisir différent des airtimes de Lech, ici on décolle littéralement).
Il y a un coup de frein assez vicieux vers la fin du parcours.
De l’autre côté du parc… un autre Pinfari !
Il a un layout un peu différent (lift en diagonal), mais sinon ce sont les mêmes sensations.
Pas de décor pour celui-là, par contre.
Chouette, le double looping Soquet a ouvert ! (et meeeeeerde)
La station est super engageante.
Notez les portillons qui ne marchent plus (attachés au colson). L’employé nous faisait entrer par la barrière à l’extrémité de la plateforme.
Si on plisse un peu les yeux, on dirait un train d’Helix.
Les deux particularités de cette daube : un rang en arrière dans le dernier wagon, et des harnais à une seule position !
Bref, c’est bien naze. La first drop est violente, les loopings passent pas trop mal cela-dit, et ensuite le parcours se résume à une spirale qui tape, et un coup de frein violent à la fin.
M’enfin c’est une expérience assez…. intéressante, que de se retrouver la tête en bas sans toucher le harnais du tout. Oui y’a bien 5 centimètres de jeu partout, et le harnais et bel-et-bien verrouillé !
Franchement, quel contraste avec le très moderne Lech Coaster juste 100 m plus loin…
Notez le système high-tech qui permet de transporter un wagon.
Voilà pour cette première après-midi à Legendia ; j’ai fait d’autres attractions bien-sûr, mais j’en parlerais dans le prochain chapitre consacré au parc, lors de ma deuxième journée de visite. Il faut savoir que pour cette première journée, c’était un dimanche et le parc était relativement peuplé. Je dirais environ 30 minutes un peu partout, dont Lech. Mais la palme revient au splash…
Ouaip, ben non en fait.
Le parc propose des fast pass payants, mais vu que j’avais un autre jour de prévu (et que le parc n’est pas énorme donc il y a le temps), je n’ai pas pris la peine d’en acheter.
Le lendemain, j’ai prévu Energylandia ! Sur le site internet, ils disent qu’il y a des bus depuis Katowice, mais impossible d’avoir plus d’infos nulle part… J’ai demandé à plusieurs points infos, déjà ils ne connaissent pas le parc, ils commencent par me dire « oula, Zator mais c’est loin ça ! », et ce n’est pas simple de communiqué quand tous ne parlent pas anglais (en gros les jeunes oui, les vieux non). Bref, un vrai casse-tête, il va falloir trouver une solution…
C’est seulement le lundi, soit 6 jours avant le départ, que j’ai préparé ce voyage. Voilà pourquoi j’en ai peu parlé.
Wizz Air propose des vols Paris Beauvais – Katowice le dimanche et mercredi, alors sans plus réfléchir que ça, je m’embraque dans un petit périple de quelques jours, seul et pour la première fois en Pologne.

Même dans l’avion je me mets au dernier rang.

Maïtre Gims charge les valises.

Moins de deux heures plus tard, nous voilà au-dessus de Katowice. On voit la gare centrale et mon hôtel pas très loin.

Voilà ma chambre justement. L’hôtel, c’est Pinball Rooms Noclegi 16, et il est juste extra car entièrement thématisé sur le thème des flippers !

Et on retrouve même le flipper Roller Coaster Tycoon !!!

Le fondateur de l’établissement (?) lit même Kirmes & Park.
L’avantage également de l’hôtel, c’est qu’il est super bien situé en centre-ville, près de la gare centrale, de restaurants et de centres commerciaux.
Pour aller à Legendia, qui est ma première étape, il y a une petite trotte de 3 km. Il y a bien un tram qui longe le chemin, mais j’avais la flemme de regarder comment prendre des billets, et de toute façon je n’avais pas de liquide sur moi.

Sur le chemin, je croise un vrai mine train ! La ville est parsemée de derricks, qui témoignent du passé minier de la région.

Me voilà, Legendia ! En achetant le billet, on a le droit à un petit caramel. Cool !

Dès l’entrée, on ne perd pas de vu l’objectif principal…

Mais Lech Coaster est complétement au fond du parc ! Arf, la marche va être longue !

La photo est floue car je devais sûrement marcher un peu vite à ce moment-là.

On se rapproche !

Je suis arrivé par l‘arrière en fait. Mais déjà, la première impression c’est que les rails sont énormes, et la bestiole est très imposante !

On s’engage dans la file, qui commence par ce puits.

Elle est très sympa, car principalement réalisée avec du bois ce qui donne un aspect chaleureux et authentique. De la musique est diffusée. Ça alterne entre le thème officiel qu'on retrouve dans le preshow et qui est très sympa, avec un thème musical un peu plus basique, sympa mais qui tape légèrement sur les nerfs à la longue.

On passe dans ce petit atelier de forgeron.

Le fameux arbre. Je ne sais pas s’ils vont rajouter quelque chose dans le nid ou pas.






Les rails nous encerclent, ce qui donne un peu l’impression d’être dans une création NoLimits !

La deuxième partie de la file passe sous les freins finaux. Le train fait un mystérieux bruit de phoque en arrivant dessus d’ailleurs.

Par groupe de 20 (la capacité d’un train), on entre dans le preshow. C’est un film d’environ deux minutes, diffusé sur trois écrans.

La salle elle-même n’est pas thématisée, et on voit bien les trois projecteurs Christie au plafond, mais le film est sympa (même si on ne pige rien de ce qu’il se raconte).

La gare est haute de plafond, et pour cause des rails passent au-dessus de notre tête !

Il va être l’heure d’embraquer…

Avant ça, une petite photo du panneau de contrôle pour ceux que ça intéresse. D’ailleurs, grâce au panneau tactile l’opé peut ouvrir individuellement chaque harnais. Pas mal, pas mal.
La photo permet aussi d’apercevoir le costume des employés. Legendia a vraiment fait ça bien.

L’avant du (très joli) train.

La première roue gauche du train est pleine au lieu d’être trouée, et comporte un bien étrange sticker noir et blanc… très certainement un compte-tour.

Une fois assis, on abaisse le harnais.
J’avais un peu peur de la veste, car mes expériences passées (Raptor, Magic Mountain, Python et Speed of Sound) n’étaient pas forcément concluantes, la veste étant assez serrée et faisant mal aux clavicules.
Mais agréablement surpris ! La veste n’est pas serrée du tout ; elle nous colle en permanence, certes, mais on peut facilement « tirer dessus ». La partie lap-bar est quant à elle très confortable, on est bien maintenu. Les opés serrent d’ailleurs pas mal les barres ; j’ai un peu peur d’être coupé en deux si la barre vient à se resserrer avec les g positifs !

L’aiguillage qui mène au garage, en sortie de gare.
Étrangement, le virage avant le lift vibre un peu. Aïe aïe aïe, doit-on s’attendre au pire… ?

Le moteur du lift, assez balèze.

Le lift, justement, est très incliné. Je dirais 45°, comme une dive machine B&M. C’est une valeur assez curieuse en fait, puisqu’on se retrouve autant appuyé sur le cul que sur le dos.

Voilà le moment de la first drop… Le train ralenti au sommet…




Elle. Est. Vraiment. Absolument. Géniale.
C’est d’ailleurs rigolo, car pendant la montée sur le lift, on a l’impression de dépasser le parcours, et que la première inversion se retrouve derrière nous… A l’avant, on ne voit plus du tout les rails, et on plonge dans le lac… A l’arrière, on a un airtime ejector interminable…!

La drop est vraiment parfaite, intense mais sans donner d’à-coups horizontaux ou verticaux.


On enchaîne direct avec la première inversion, un espèce de wrap-around corkscrew pris à vive allure.
J’en attendais pas grand-chose – à vrai dire j’avais même peur de ne pas aimer le fait d’avoir des g positifs tout en étant à l‘envers (c’est ce que je déteste sur les Vekoma old-school).
Mais point de problème ici, les g deviennent plus faibles au sommet et l’inversion passe sans problème.

En sortie par contre, les g positifs reprennent le relais et ça envoie !

On enchaîne avec l’S-turn, qui doit être deux fois moins haut que le lift, et qui envoie un ejector de malade, puis on frôle le lac (avec un effet de jets d’eau pas encore bien au point), et on arrive…

… sur le camel-back, qui envoie un deuxième ejector. Vraiment on retrouve la puissance d’un Intamin, rien à voir par exemple avec le camel-back un peu frustrant d’Alpina Blitz.

On enchaîne (et quel enchaînement !) avec l’inversion à travers la gare, passée à toute blinde et qui nous fait décoller du siège.


L’arbre offre un bel head-chopper, comme en témoigne cette photo.

Le virage qui passe au-dessus de la file d’attente offre à son sommet une petite pause bien méritée dans les g positifs. J’aurais bien aimé que cette partie soit à 0g, ce n’est pas tout à fait le cas mais ça reste sympa.

Surtout que tout de suite derrière on enchaîne avec ce beau virage à ras de… à ras de tout en fait.


Caché par la gare, on peut se faire surprendre par cet S-turn encore une fois fourni en ejector !

La photo on-ride se fait juste avant de rouler dans le corkscrew. Et pour rouler, ça roule ! Car dans la continuité de l’inversion, le roulement continue avec le virage suivant. Une belle transition.

La bosse inclinée offre plutôt un floating/artime plus modéré que les autres bosses du parcours, mais ça fait une pause bienvenue également dans toute cette intensité.

Le dernier S-turn peut paraître bien innocent, mais il propose un ejector bien intense ! Pareil pour la remontée dans les freins finaux, on a le droit à un dernier décollage avant d‘atterrir.

La boutique à la sortie. Je prendrais bien le support du coaster, merci. Non, sinon le merchandising est très sympa, y’a un peu de tout, et le logo du coaster est beau de base.
Donc Lech Coaster, que vaut-il ? Est-il aussi génial qu’il en a l’air en vidéo ?
Clairement, oui !
Certains diront que ce n’est pas une surprise, mais très honnêtement il peut y avoir plusieurs facteurs qui peuvent gâcher un potentiellement bon coaster :
- Des vibrations et/ou à-coups. Je l’ai noté, Lech Coaster vibre un poil dans le virage en sortie de gare. Ensuite, aucun souci. Le train ne roule pas avec une fluidité parfaite certes, il y a quelques vibrations comme ce qu’on pourrait retrouver sur un Intamin ou un B&M. Mais franchement, rien de gênant. Et je dis ça alors que j’ai trouvé des vibrations un poil gênantes sur Helix, et pareil sur Alpina au creux de la first drop !
Quant à la fluidité, elle est parfaite. Aucun à-coup, les liaisons entre les segments de rails sont lisses au possible… Non Vekoma n’est plus le même !
- Un train et des harnais peu confortables. Je pense à iSpeed par exemple, et ses harnais qui font qu’on ne peut pas apprécier les airtimes correctement. Dans Lech Coaster, il faut reconnaître qu’on est bien plaqué au siège, donc ceux qui s’attendent à du jeu avec le harnais seront peut-être un peu déçu (pour ça y’a le Soquet d’ côté !). Mais autrement, le train est hyper confortable et on apprécie le parcours à sa juste valeur. La barre ne se resserre pas pendant le parcours d’un poil.
- Une intensité trop forte. Autant dans les g positifs que dans les g négatifs, il est possible d’aller trop loin, et de rendre un ride trop intense. Je pense aux airtimes de Skyrush et Storm Chaser, qui sont parait-il inconfortables ; ou bien pour les positifs à Freischütz, que j’avais trouvé éprouvant et constamment en train de te plaquer au siège… Lech Coaster évite cela avec une intensité bien dosée et un parcours varié.
C’est d’autant plus une belle prouesse que le parcours n’a aucun temps mort !
https://www.youtube.com/watch?v=_fiMluCaoEo
https://www.youtube.com/watch?v=qTaPnTiD3OE

A côté de Lech, ce restaurant.

Derrière Lech, ce tas de terre. On voit que tout n’est pas encore bien fini !
Je passe au deuxième coaster du parc, qui…

… qui est fermé.

Flûte, il me donnait tellement envie... … …
Coaster suivant alors, un Pinfari.

Scary Toy Factory

Il est un peu caché derrière la théma.


J’ai attendu pas mal pour le faire, ce qui était un peu frustrant. Au final, c’est un Pinfari classique quoi. Mine de rien on décolle bien dans les drops (c’est un plaisir différent des airtimes de Lech, ici on décolle littéralement).
Il y a un coup de frein assez vicieux vers la fin du parcours.
De l’autre côté du parc… un autre Pinfari !

Il a un layout un peu différent (lift en diagonal), mais sinon ce sont les mêmes sensations.

Pas de décor pour celui-là, par contre.

Chouette, le double looping Soquet a ouvert ! (et meeeeeerde)

La station est super engageante.

Notez les portillons qui ne marchent plus (attachés au colson). L’employé nous faisait entrer par la barrière à l’extrémité de la plateforme.

Si on plisse un peu les yeux, on dirait un train d’Helix.

Les deux particularités de cette daube : un rang en arrière dans le dernier wagon, et des harnais à une seule position !

Bref, c’est bien naze. La first drop est violente, les loopings passent pas trop mal cela-dit, et ensuite le parcours se résume à une spirale qui tape, et un coup de frein violent à la fin.

M’enfin c’est une expérience assez…. intéressante, que de se retrouver la tête en bas sans toucher le harnais du tout. Oui y’a bien 5 centimètres de jeu partout, et le harnais et bel-et-bien verrouillé !

Franchement, quel contraste avec le très moderne Lech Coaster juste 100 m plus loin…

Notez le système high-tech qui permet de transporter un wagon.
Voilà pour cette première après-midi à Legendia ; j’ai fait d’autres attractions bien-sûr, mais j’en parlerais dans le prochain chapitre consacré au parc, lors de ma deuxième journée de visite. Il faut savoir que pour cette première journée, c’était un dimanche et le parc était relativement peuplé. Je dirais environ 30 minutes un peu partout, dont Lech. Mais la palme revient au splash…

Ouaip, ben non en fait.
Le parc propose des fast pass payants, mais vu que j’avais un autre jour de prévu (et que le parc n’est pas énorme donc il y a le temps), je n’ai pas pris la peine d’en acheter.
Le lendemain, j’ai prévu Energylandia ! Sur le site internet, ils disent qu’il y a des bus depuis Katowice, mais impossible d’avoir plus d’infos nulle part… J’ai demandé à plusieurs points infos, déjà ils ne connaissent pas le parc, ils commencent par me dire « oula, Zator mais c’est loin ça ! », et ce n’est pas simple de communiqué quand tous ne parlent pas anglais (en gros les jeunes oui, les vieux non). Bref, un vrai casse-tête, il va falloir trouver une solution…