Road, rides & french fries !
Alors ce parc, bougre de bougre, je ne savais qu'en penser avant d'y aller. Je me disais que ce serait un chouette petit parc, avec des attractions que j'attendais pas mal (Sledge Hummer, notamment), et qu'il y avait de quoi passer une bonne journée, avec ce nouveau Spinning Maurer fraichement ouvert, j'ai nommé Dizz. Ah oui, mais les premières vidéos de la bête apparaissent sur le net, les premiers TR aussi, et il semble être absolument surfreiné... Aïe... Bon, et bien merde, nous y allons tout de même, et qui vivra verra ! D'autant qu'il y a quand même un petit +7 à faire !
C'est parti Simone, en route pour de nouvelles aventures, et pour de nouveaux bouchons aussi, car bordel, à Anvers, quel calvaire ! Le traffic dû au port y est affolant, et on met bien une bonne heure pour faire quelques malheureux kilomètres... Grand Dieu, quelle circulation à la con ! Puis sachant que nous rentrions en France après tous les parcs belges, pour loger chez des amis du ch'nord, on s'est farcie Anvers 4 fois, entre l'aller-retour Bobbejaanland et l'aller-retour pour la Hollande ! Grrr...
Ca y est, il est 10h30, et nous arrivons au parc. Ouf, pas trop de retard, on aura certainement le temps de faire tout ce qu'on veut aujourd'hui, même si le parc ferme tôt (17h, avec certaines attractions fermant à 16h30). Je veux mon neveu, d'autant plus qu'il n'y avait pas grand monde ce jour là !
Quand vous voyez cette éolienne, c'est que vous êtes à bon port !
Et c'est parti pour une nouvelle journée les poulets !
A la rencontre du fougueux Bobbejaan, qui a donné son nom au parc.
Le programme de la journée.
Facilement repérable de par son éolienne en s'en approchant, il vous faudra tout de même passer une grande rue pleine de maisons-closes avant d'arriver au parc. Ensuite, n'oubliez pas de prendre votre jeton pour le parking, aux caisses à votre arrivée, afin de ne pas rester comme nous, comme des cons, devant la barrière en bloquant tout le passage alors que votre co-pilote court en acheter un et qu'on vous claxonne au cul.
Mais je parle déjà du retour alors que nous n'avons même pas commencé ! Entrons donc dans ce parc, pour découvrir l'univers de notre cher Bobbejaan mort il y a peu (c'était un chanteur belge de country). Par quoi allons-nous donc commencer ? Je vois le lift de Typhoon face à moi, et la file d'attente n'est pas loin. Mais non, dirigeons-nous plutôt vers la gauche, pour aller rider Bob Express si vous le voulez bien. Vous le voulez bien ? Alors c'est cool !
Nous voilà juste passés la place devant l'entrée. Bon, Typhoon est en face, mais on va se le réserver pour cet après-midi si vous le voulez bien.
Première étape crédit du jour.
C'est par ici !
Déjà, ce qui frappe, c'est la gueule des trains, complètement flashis sans qu'on ne sache pourquoi plus de sobriété n'a pas été apportée. Mais finalement, qu'importe, puisque le ride en lui-même est plutôt sympathique pour un Powered. Quelque chose à ajouter ? Non ? Alors passons au suivant s'il vous plaît !
Et une onride pour ces m'sieurs-dames, une !
Ainsi qu'un petit bout de layout, et passe à la suite !
Un tram permet de faire le tour du lac autour duquel est construit le parc.
Allez, on ne part pas le rythme, c'est parti pour Oki Doki.
Et comme on a jamais assez de crédit, mon cher Bibi, allons donc claquer ce drôle d'Oki Doki. Family Coaster Vekoma aux Lap-bars particulièrement inconfortables dès qu'on est de grande taille, mais absolument doux comme un agneau, sans vibration aucune. C'est un peu court, mais un chouette petit ride, qui pour une fois ne nous fait pas cracher sur la firme hollandaise à la sortie ! +1 !
Le lift culmine à un peu plus de 16 mètres de hauteur, ce qui très acceptable pour un grand-huit de cette catégorie !
Donnant sur une descente plutôt impressionnante pour les bambins.
On a vu pire pour du Family.
Le ride est fluide, et ça, c'est un bon point !
En tout cas, pour mettre les enfants en condition, c'est nickel.
N'est-ce pas ?
A ce moment là, nous nous trouvons au fond du parc, face à la zone Kinderland surplombée par un clown toujours en train de sourire, car un clown triste, c'est un peu triste.
Ça fout quand même l'angoisse ce bordel...
Tiens, mais que voit-on se dresser à côté de Kinderland ? Serait-ce un Suspended Coaster Vekoma ? Serait-ce donc Dreamcatcher ? Mais oui, c'est bien cela ! Et comme le veut la légende, les roues donnent l'impression d'être carrées, il fait un bruit assourdissant et il est d'un intérêt proche du néant. Emballez c'est pesé, pour ce qui aura été la plus longue attente de la journée (avec Dizz), alors qu'il n'y avait pas grand monde dans le parc.
Tiens, j'ai cru voir un Vekoma...
Mais oui, mais oui, j'ai bien vu un Vekoma !
Oui, et puis il est caca. Et le caca, on n'aime pas ça !
Nous rebroussons chemin après ce tour de Dreamcatcher, pour nous retrouver non loin du Flume extérieur, à savoir Wildwaterbaan (oui, parce qu'il y a un flume indoor) et de Bob Express, afin de rider le Dark Ride intéractif du parc, j'ai nommé The El Paso Special. Plutôt bien fait, avec des pistolets qui permettent une bonne intéraction avec les scènes, étant donné que toutes se déclenchent à la moindre pression de gachette, et que le flingue est, pour une fois, d'une bonne précision. Bonne surprise pour un ride amusant, parfois olé olé, et où l'effort thématique se ressent !
Revenons sur nos pas pour faire du dark ride intéractif.
On va les faire danser Johnny.
Merde, tu tires une drôle de gueule Johnny !
Je ne suis pas sûr que pioupiouter avec une pintade soit très efficace, m'enfin...
Tout est vieillot, les automates comme les décors. Mais ça a du charme !
J'en connais un qui a un peu trop tiré sur la bouteille.
Il est tant de goûter la fameuse bouffe de Bobbejaanland, étant donné qu'aujourd'hui, nous n'avons pas pris de pique-nique ! Et une nouvelle fois, comme le veut la légende, ça n'est pas fameux ! Hot-dogs et frites nous suffiront, nous ne pousserons pas le vice plus loin que cela.
Après l'interlude culinaire du jour, approchons-nous de la nouveauté du parc, se trouvant à l'opposé d'Oki Doki et consorts. Dizz est donc un Spinning Maurer SC 3000 au parcours totalement Custom. Les SC 3000 sont les plus gros Spinning de Maurer, exemple : Les Winja's, Dragon's Fury, Tarantula, tous ceux-là sont des SC 3000, aucun n'ayant à pâlir de sa réputation d'excellent crédit. Puis vint Dizz...
Ca y est Johnny, ce coup-ci, on passe aux choses sérieuses. La nouveauté 2011 de Bobbejaanland.
Avec une théma ni faite ni à faire.
Non, franchement pas convaincu.
Et ce n'est pas l'horriiiiiible gare qui me fera changer d'avis.
La file dure une bonne quarantaine de minutes, à cause des sections de bloc surfreinées et des deux seuls (!) trains sortis sur le parcours. Côté déco', ça ne ressemble à rien, très géométrique et coloré, pour des rails, supports et trains totalement noirs (les trains n'étaient pas encore peints).
Puis ça y est, nous prenons place. Entame du lift, puis arrivé au sommet, toute petite descente avec demi-tour au-dessus du lac. Portion de bloc surfreinée dans laquelle on voudrait descendre du train pour l'aider à avancer. Plus grande descente plutôt sympathique, pour nous mener de l'autre côté du chemin passant sous Dizz, avec une nouvelle portion de bloc qui permet au train de spinner un peu. Enfin, dernière petite portion, très courte, avant le retour en gare. A noter la remise en place du train face aux rails qui se fait assez violemment avec une cal-bar qui vient frapper sous le train pour le bloquer (comme sur tous les Spinning Maurer, en fait...).
Alors, ce Dizz n'est clairement pas au max' de son potentiel au moment où je rédige ces lignes. Mais il y a quand même des petites sensations rigolottes qui font tout l'intérêt de ce genre de grand-huit. Ce qu'on voudrait maintenant, c'est que les freins soient dessérés (envisageable !), et que le parcours soit plus long (inenvisageable). Dans l'état, on lui préférera un certain Crush's Coaster, c'est dire qu'il y a encore du boulot !
Allez hop, on embarque !
Oh, un lift.
Un passage un peu fun dans cet amas de mollesse...
Avec un joli point de vue...
... qui ne rend pas le coaster plus fun pour autant.
Il est mou ton grand-huit.
Y avait pourtant moyen d'en faire quelque chose de bien.
Voilà, j'ai atteint mon quota de photos de Dizz.
On a bien fait de s'engager avant. Parce que vu comment la file de Dizz dégueule, doit y avoir un peu plus de 40 minutes !
Un petit peu de flat rides, ça vous dit ? Pas qu'Oriane aime ça, puisqu'elle m'a attendu pendant que je posais mes fesses sur Sledge Hammer. Par contre, le Fly Away, hors de question, jamais de la vie mes chéri(e)s.
Puis-je vous proposer un petit tour de Sledge Hammer ?
Je pense que vous accepterez sans sourciller !
Le Fly Away, par contre, ce sera sans moi. Merci quand même !
Donc, concernant Sledge Hammer, c'est bien puissant, ça tasse bien au fond du siège dans les creux, et ça fait bien planer sur les sommets. Etrangement, j'ai trouvé ça moins puissant que les Screamin' Swing S&S, mais ça n'en est pas loin non plus, et ça reste carrément bien comme bêbête !
Ca envoie vraiment du steak cette chose.
Après avoir croisé un gros King Kong qui embêtait des petits enfants coincés dans un wagon, nous sommes allés rider Speedy Bob, une bête Wild Mouse, qui ne mérite pas qu'on s'y attarde plus longtemps. M'enfin, au moins, ça n'explose pas la tronche à cause de freins trop serrés comme à Drievliet... A l'origine, il y avait deux Wild Mouse en miroir à Bobbejaanland, mais la seconde a été déplacée à Parque de atracciones de Madrid. Du coup, ça ne ferait qu'un +1 !
Ca ne vous fait pas penser au Sing'ouf de Theme Park World ?...
L'entrée de la Wild Mouse : Speedy Bob.
Avec le Bobbejaan à gros nez.
Quand faut y aller, faut y aller...
C'est tipar, comme dirait l'autre.
L'habituelle drop tape-cul des Wild Mouse.
L'intérêt de ces bécanes est évidemment proche du néant.
Vous voyez le bâtiment Banana Bos ? Et celui renfermant Evolution derrière ?
Et bien voilà, la place pour accéder au bâtiment d'Evolution étant fermée pour travaux, le seul moyen d'accès se trouvait à côté du Splash Battle Indoor, Banana Battle.
Entrée que voilà.
Que d'émotions en cette journée les amis, mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin ! Place maintenant à Evolution, dont l'entrée se fait à partir d'un bâtiment renfermant Banana Battle (Splash Battle que nous n'aurons pas fait). Alors Evolution, c'est LE ride expérimental. Le truc où tu te dis obligatoirement "
WTF" à la sortie. Bref, c'est à faire. Déjà pour les trains qui n'en finissent jamais (débit monstrueux), ensuite pour les places qui donnent l'impression de s'asseoir dans son coffre, puis pour les lap-bars qui ressemblent à un tuyau d'aspirateur et qu'il faut :
1° Tirer vers soi
2° Abaisser vers ses cuisses
Les trains à rallonge qui n'en finissent jamais.
Enfin pour le parcours en lui-même... Démarrons avec ce lift circulaire qui établi son ascension dans un GRAND bâtiment assez vide, parsemé néanmoins de projections au plafond, d'un volcan en contre-bas, et de la musique à fond dans la figure. A savoir que le lift est plus long que le reste du parcours ! Dès que vous commencez à dévaler, c'est pour prendre de la vitesse que vous ne perdrez jamais jusqu'à l'arrivée en station, en enchaînant des virages tout en descendant, et ce sans arrêt. Droite, gauche, droite, gauche, headchopper, musique... Evolution est pour moi le meilleur coaster de Bobbejaanland ! J'ai trouvé ça hyper fendard, j'ai vraiment adhéré !
Et comme Oriane appréhende en regardant les lift verticaux, devinez quel sera le prochain coaster que nous ferons ? Oui, bravo. Typhoon. Pour moi, ce type de coaster n'est plus tellement impressionnant. Le lift étant ce qu'il y a de plus stressant sur les Eurofighters, donc en gros, ce n'est pas bien méchant. Il faudra par contre m'expliquer en quoi le looping de Typhoon est intense par contre ! Celui d'Indiana Jones et le temple du péril l'est 50x plus ! Passé le loop, nous remontons pour arriver sur une portion de bloc, demi-tour, puis deux heartline-roll qui passent plutôt bien avec un hangtime rigolo à la clef. Nouvelle portion de bloc avec demi-tour, descente, puis nouvelle remontée vers portion de bloc avec demi-tour. Le reste du parcours se résume à des helix et virages, avec une nouvelle Heartline-Roll encore une fois sympathique. Tout ça pour dire que Typhoon n'est pas révolutionnaire, mais reste une bonne petite machine, mieux que Falcon et Saw. Le premier parce qu'il est trop petit, le second parce qu'il est trop douloureux.
Attendez que je réflechisse... On a bien tous les crédits là ? Bob Express, Oki Doki, Dreamcatcher, Dizz, Evolution, Speedy Bob...
Oui, il ne manque plus que Typhoon ! Allez Oriane, tu n'y échapperas pas !
En général, ça commence par une gare.
Puis un lift.
Puis par un : "Oh, bigre..."
Fatch de con !
A l'entame du creux entre la drop et le loop.
Le loop est réputé intense, il l'est cependant moins qu'Indiana Jones à DLP.
Enfin il envoie quand même du steak haché, je vous le concède.
Le loop passé, ce sera moins coriace, vous en faites pas.
Et voilà, +1, roulez jeunesse.
Les moins téméraires peuvent aussi se rabattre là-dessus.
Une photo iconique, et on passe à la suite !
La dernière attraction de la journée est une fois de plus un ride original, puisqu'il s'agit d'un joli flume indoor, du nom d'Indiana River. Ca mouille raisonnablement dans les drops, la thématique est chouette et le tout dans un fun qui propulse cette attraction sur le podium du parc, en troisième place derrière Evolution et Sledge Hammer.
L'embarquement se fait sur une plaque tournante.
Et l'ascension au milieu des bananiers.
Petit tour d'horizon avant de mettre les voiles; nous n'aurons pas fait Wildwaterbaan, le flume extérieur...
Ni El Rio, le raft Hafema, qui comporte pourtant 2 descentes.
Qu'on ne voit pas sur cette photo.
Ni Banana Battle, le Splash Battle Preston & Barbieri...
Ni la kitschissime grande roue...
Ni les chaises volantes, comme d'hab...
Ni le 4D qui doit pourtant être génial... Nan j'plaisante !
Ni Big Bang, la Hara Kiri Van Egdom, mais à la limite y a pas mort d'homme.
D'autant que l'attente promise par la file qui s'allonge à gauche paraît assez déraisonnable pour ce genre d'attraction.
C'est vrai qu'on a rien fait de très humide, si ce n'est ça.
Avant de clore ce TR belge et de partir pour les Pays-Bas, que peut-on dire de Bobbejaanland ? Et bien que j'entendais beaucoup de monde dire que ce parc était laid et sans âme, alors que justement, je trouve tout le contraire. Certes, niveau théma, c'est pas la panacée, et Dizz est particulièrement moche (je déteste ces nouveaux rails tritubes pour les Spinnings Maurer, qui plus est...). Néanmoins, le parc est bien entretenu, très vert, tout fonctionne parfaitement, et le choix des attractions est original et il y a de quoi passer une journée complète sans se tourner les pouces. Une bonne surprise par conséquent !
La dernière photo, en vous disant à bientôt !
Temps d'attente pour nos rides sur la journée
Montagnes-russes :
Bob Express : 10 minutes
Dizz : 40 minutes
Dreamcatcher : 40 minutes
Evolution : 0 minute
Oki Doki : 15 minutes
Speedy Bob : 10 minutes
Typhoon : 20 minutes
Dark Ride :
The El Paso Special : 0 minute
Water Rides :
Indiana River : 10 minutes
Autres attractions importantes :
Sledge Hammer : 5 minutes