[TR] Les trips du Doub

[Doubick]

​

Deux monstres sacrés sur la colline​

Accéder au sommaire​

Il paraît qu’il y a un énorme Hyper B&M qui a ouvert à PortAventura cette année. Plutôt que de croire les rumeurs, autant aller voir par nous-mêmes, non ? Bon, sachant qu’il y a deux ans, on est déjà venu à PortAventura, j’vais pas te refaire tout le topo non plus, hein ? Si un avis plus détaillé vous intéresse, je vous renvoie vers ce TR : https://forum.coastersworld.fr/les-trip-reports/(tr)-les-trips-du-doub/msg303593/#msg303593; Il sera plus favorable, car le parc a vraiment sombré dans le n'importe quoi lors de cette seconde visite !

Bon... Profitons un peu du calme avant la tempête, si vous le voulez bien.​

Après ces deux photos de notre pied-à-terre, on peut y aller.​

C'est parti pour le Tibet !​

Et le Tibet, c'est tout au fond !​

Avant de m’attaquer à la bête en elle-même, je vais devoir commencer par le plus chagrinant. Qu’est-ce qui se passe à PortAventura ? Qu’est-ce que c’est que cette politique de faire payer un pass aux personnes souhaitant accéder à la front-row ? Qu’est-ce que c’est que cette gestion exécrable des visiteurs ? Oui parce que, quand on s’engage dans la file de Dragon Khan qui annonce déjà 1h de queue, et qu’on se retrouve à faire 3h30 DE QUEUE AVANT DE MONTER DESSUS SANS QUE PERSONNE N'AVERTISSE DE QUOI QUE CE SOIT, y a de quoi rager sévère, non ?!
Et qu’est-ce que c’est que cette hygiène abominable ? Tu m’étonnes qu’on voit trainer des rats dans le parc ! Les poubelles dégueulent dans tous les coins, les déchets trainent dans la file d’attente, la grotte de Tutuki Splash est proche de l’effondrement sous le poids des chewing-gums, et le parc aquatique est… Ouh la, le parc aquatique. Déjà que les toboggans n’y sont pas bien folichons, alors si en plus en rajoute les mouchoirs usés trainant dans les files d’attente humides (donc qui collent sous les pieds), les pansements usés dans les bassins, les tampons usés trainant dans les allées, et les papys qui se foutent à poil au milieu des gamins qui dansent en farandoles autour d’eux dans les vestiaires, alors y a vraiment de quoi péter un plomb ! C’est un parc d’attractions ou un sabbat, à la fin ??? Je peux vous dire que lorsqu’une nana est venue nous voir à la sortie du parc pour qu’on remplisse une enquête de satisfaction, on y est pas allé de main morte !

Classe !​

Toutes les allées étaient comme ça. Miam.​

Ouais, on tirait tous plus ou moins cette gueule là.​

Ou celle-ci, mais là c'était sur la fin, donc c'est normal.​

Et la grotte de Tutuki, ils s'en occuperont un jour ?​

Pour en revenir aux choses plus sympathiques, parlons de la raison de notre venue : Shambhala ! On le voit alors qu’on est déjà assez éloigné du parc, culminant aux côtés de Dragon Khan avec fierté et allure ! La zone de Shambhala n’est, quant à elle, pas très étudiée, assez pauvre en détails. La file d’attente est d’ailleurs un parc à boeufs très monotone et particulièrement désagréable. Seuls sont mis en valeur le splash prenant place à côté du lift, et le lift lui-même, très impressionnant, culminant à 76 mètres de hauteur.
Après la longue attente (moins que Dragon Khan toutefois, enfin y a pas de mal), voilà que nous grimpons enfin dans un train de Shambhala. Et là, premier regret. Pourquoi serrent-ils autant ? Tant de crans enclenchés, si bien que j’ai les cuisses tout étriquées, alors que dans Silver Star, par exemple, j’ai plusieurs centimètres de libres pour pouvoir bouger ! Ici, c’est pas loin du saucissonnage.

Ah oui, c'est difficile de passer à côté !​

Dragon Khan qui paraissait si énorme, paraît maintenant tout petit !
Qu'à cela ne tienne, les deux coasters se marient parfaitement !​

N'est-ce pas ?​

Surtout quand ils sont synchrones !​

N'en déplaise aux détracteurs !​

Allez, c'est parti !​

On alterne les photos de jour et de crépuscule ! Eh ouais ! Je suis comme ça !​

Bon. Bah ce sera pas pour tout de suite !​

Mais une fois le moment venu, croyez-moi, ça va le faire...​

Pour parler du ride en lui-même, que vous dire si ce n’est que c’est une tuerie absolue ? Le lift fait bien monter la pression, et la first drop est tout simplement sensationnelle. Le head chopper au bas de la drop vous fait aussitôt baisser les bras, avant d’embrayer sur un camelback dantesque, très saillant, doté d’un floating interminable. Vient alors l’esperluette, très planante, puis un bunny-hop et un nouveau camelback bien fendard qui descend tout droit vers le splash. Et c’est reparti pour un long floating sur le camelback qui suit, avant d’enchaîner sur un nouveau camelback. S’en suit une zone de frein aux freins très desserrés, puis un bunny-hop.
C’est fini. Bon sang que c’est génial cette machine. Quelle fougue, quelle force, quel génie ! En espérant que cette histoire de lap-bar trop serrées ne soit que provisoire (là, c’était quand même les trois derniers crans !).

Le plus haut grand-huit d'Europe, il est là !​

La first drop est dantesque !​

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il déchire méchamment des culs !​

C'est bien simple, le layout ne souffre d'aucune fausse note !​

La sensation de liberté est totale.​

Je pense que ces gens sont d'accord avec moi !​

Inédit et tout à fait intéressant : l'esperluette !​

Le fameux splash.​

Qui ne mouille ni les riders, ni les spectateurs, mais qui est fort attrayant visuellement !​

De toute façon, j'ai bien envie de vous dire que tout le ride est attrayant !​

La moindre bosse vous fera décoller du siège.​

Demi-tour final.​

Je me le suis aussi fait de nuit et en first row. Je vous laisse imaginer le bonheur qu'a été le ride !
Le tout, sans payer de supplément, puisque la file était vide !​

Shambhala est approuvé par la fine équipe.​

On aura pu découvrir la nouvelle zone pour enfants, Sesamo Aventura, trop colorée pour moi, mais ça plaît aux gosses. On y aura glingé un crédit qu’on avait loupé en 2010, à savoir Tami-Tami, un Family Coaster Vekoma (RAS sous le soleil de Salou).

La Sesamo Street était en construction lors de mon dernier passage.​

Ils y ont amené l'arbre de Gardaland !​

Tout est trop coloré, mais que voulez-vous... Les enfants aiment ça !​

Nous, on passera en coup de vent ! L'intérêt de cette zone restant le point de vue qu'elle offre sur les deux B&M.​

Eh hop ! On rattrape le crédit loupé en 2010 !​

Une photo, trois crédits.​

Il était grand temps que Shambhala voit le jour pour venir aider le pauvre papy Dragon Khan, qui reste un très bon looper oldschool mais qui commence à se faire vieux, en attestent quelques vibrations pas rédhibitoires, mais assez nombreuses !

Il était prévu 1h de file, ce qui est déjà pas mal. On en aura fait 3h30 !​

Du coup, on était tous plus ou moins dubitatifs...​

Et on a fini carrément en colère !​

Après, je vous rassure, les vibrations ne rendent pas le ride infaisable, loin de là !​

C'est qu'il approche quand même des 20 balais le monsieur !​

Et pas tous les coasters si âgés peuvent se targuer d'avoir cette fougue !​

Ou d'être aussi beaux !​

Terminons en disant que le petit coup de pinceau qu'il a reçu lui a fait du bien !​

Rien à voir cependant avec Furius Baco, qui m’avait laissé sur une impression plutôt positive en 2010, mais qui est descendu en flèche dans mon estime après un tour excessivement douloureux et désagréable (à l’arrière du train, certes). Le lunch est puissant, très chouette, mais le reste, quelle horreur !

Je ne l'avais pas encore fait à l'arrière. Bah c'était la première et la dernière.​

D'habitude, Furius Baco culmine à des temps d'attente pharaonique. Là, curieusement, ça allait.​

Enfin c'était pas meilleur pour autant !​

On ne parlera pas de Stampida non plus, certainement le premier coaster d’Europe à brûler sur ma liste, mais on répétera néanmoins que Hurakan Condor et Templo del Fuego sont quand même de très grands hits !

N'y va pas Fafou ! Ne monte pas sur Stampida !​

Ah ça, "Good Luck", j'te l'fais pas dire !​

Oh putain, de nuit en plus...​

Bon, là-dessus si tu veux, mais prends un journal.​

En plus, sans la Terror House, c'est tout de suite moins dynamique.​

Sinon, il reste toujours la valeur sûre : Hurakan Condor !​

Avant cela, il faudra te mesurer à la toise Chuppa Chups !​

Après deux jours passés sur le parc, nous nous en irons avec un souvenir très amer par rapport à la gestion du flux, à l’insanité environnante et à la politique inadmissible du parc. Certes Shambhala est une excellente montagne-russe, qui montera sur le podium de beaucoup, mais ça n’excuse pas tout. Une visite excessivement désagréable.

 

[Doubick]

Y a pas qu'Astérix en Picardie​

Accéder au sommaire​

La veille de ce jour du 12/07, nous étions devant chez moi, comme des glands, à nous demander ce que nous allions bien pouvoir branler le lendemain. La question s’est réglée plutôt rapidement : Nous irons au Parc Saint-Paul, parc jusqu’alors inédit pour nous. 6 crédits à 1h de la maison, on ne crache pas dessus, qu’on se le dise !

Comme convenu, nous prenons la route le lendemain, direction l’Oise profonde et le Parc Saint-Paul. Une fois les grands axes quittés, nous nous retrouvons dans des bleds complètement inconnus, si ce n’est des locaux les plus ancrés. Nous tombons d’ailleurs nez à nez, en pleine campagne, avec une voiture de La Poste postée en pleine route, longeant une forêt sur son côté gauche. Scène bien évidemment évocatrice pour tout admirateur des Visiteurs qui se respecte.

Messire, messire !​

Et c’est alors qu’en continuant sur ces routes calmes et reculées, nous arrivons devant l’entrée du site du Parc Saint-Paul. Pas spécialement accueillant, ponctué de deux panneaux indiquant le Parking visiteurs, nous nous aventurons sous le portique, prêts à voir un fantôme de jeune fille apparaître devant la voiture. Welcome to Silent Hill ? Ca peut y faire penser, en tout cas !

Ça a l'air d'être là.​

Bingo !​

Un peu plus loin, on se rassure. Il y a des voitures sur le parking. Y a vraiment de la vie dans ce patelin alors ? Faut croire ! Ce qui ne nous a pas rassuré, en revanche, c’est le clown qui nous a accueilli à l’entrée du parc ! Entre ça et Bal Parc, ils se sont passés le mot dans le mauvais goût, c’est pas possible !

Allez, on y va !​

Angoisse totale.​

Le programme du jour.​

Bon, nous faisons nos premiers pas dans le parc, très vert, mais disposé un peu à l’arrache. Côté gauche, sur arrivons très rapidement au premier crédit, plutôt prisé par la jeunesse (la jeune jeunesse, j’entends). Il s’agit, que c’est original, d’une pomme DAL Amusement Rides Company, du nom non moins original de Family Coaster. RAS, mais premier +1 !

Juste à côté de l'entrée du parc, nous attendait le premier crédit.​

Instantanément bombardé N°1 de mon classement !​

Bon, c'est vert, mais y a aucune qui se détache dans ce parc.​

En continuant notre chemin sur la gauche, nous tombons sur une vraie originalité ce coup-ci. En tout cas de l’inédit pour nous. Un grand-huit très tortueux du constructeur russe le plus timbré de la planète : PAX. D'ailleurs, le grand-huit semble avoir été victime de quelques erreurs de calculs. En effet, les éléments sont passés bien trop rapidement pour prétendre à la douceur et à la tranquillité d’un grand-huit familial (qu’il est censé être). Du coup, à l’intérieur, ça a l’air d’être le grand n’importe quoi ! Ni une ni deux, nous fonçons donc sur Wild Train. Une fois dans le lift, tout va pour le mieux. Nous sommes assis à l’arrière, et… Oula, l’avant du train commence à descendre… D’ailleurs, l’avant descend un peu vite à mon goût ! Mais, ralentis ! Tu tires l’arrière du train qui est encore au milieu du lift ! L’arrière du train accélère ! Merde, la bosse du lift !

Et là, je vous laisse juste imaginer. La bosse du lift, passée à toute allure. Et cette bosse, elle est bien cassée comme on les aime, hein ! Et bien, messieurs dames, cette bosse, c’est un ejector, pour peu qu’on se mette à l’arrière. Merci PAX pour ces approximations en terme de calculs, parce que cette bosse, elle va en faire pleurer plus d’un ! Il est néanmoins dommage que le reste du parcours ne soit qu’une salade de virages (dont certains d’une brusquerie assez désagréable), ponctuée par un petit bunny-hop qui fait quand même son effet.

Ça va être le bordel.​

Allez, c'est parti.​

Les derniers pourront s'accrocher autant qu'ils voudront, ça ne les empêchera pas de décoller !​

La suite consiste en une série de virages biscornus et assez brusques.​

Je crois que ce n'était pas prévu pour bourriner comme ça.​

Ouais, lève pas trop les mains quand même, ça risque de te faire drôle.​

Beaucoup vodka coulée pour faire montagne-russe.​

Alors, il existe une montagne-russe qui accumule le grand n’importe quoi du lift de Wild Train, mais sur tout son parcours. Un parcours pensé par un vieux russe porté sur la boisson, qui a délivré les dessins finaux de sa bête avec 15 grammes d’alcool dans le sang. Et cette montagne-russe, elle est juste quelques dizaines de mètres plus loin ! Il s’agit de Formule 1, tellement n’importe quoi qu’il compte une victime à son palmarès : une femme ayant été éjectée du train. Et en fait, il suffit de le regarder en offride pour comprendre le bordel. Virages inclinés, bosses très vicelardes prises à pleine vitesse, parcours étriqué qui ferait passer les virages de Wild Mouse pour des hélix de mauvais Intamin, etc…

Là, ça va être au-delà du bordel.​

Le ride entier a été conçu par un vieil ingénieur alcoolique.​

Et à l’intérieur, ça ne déçoit pas. C’est LE coup de coeur du parc. C’est tape-cul, ça peut être violent, mais impossible de ne pas être plié en deux jusqu’aux freins finaux tant c’est fendard. A chaque fois qu’on passe un élément, on redoute le prochain, qui sera toujours surprenant tant dans son exécution que dans son audace. Mais pour parler d’audace, faut-il que les concepteurs aient été conscients de ce qu’ils faisaient à ce moment là ? Parce que, très franchement, je pense qu’ils ne l’étaient pas ! A faire et à refaire !

Accrochez-vous bien, ça va swinguer !​

Vous voyez la cassure et le virage après le lift ? Imaginez la vitesse avec laquelle on aborde cette bosse.​

Ça ne paie pas de mine comme ça, hein ? J'aime autant vous dire que vous allez être surpris !​

N'est-ce pas Schumi ?​

Les virages sont pris à pleine blinde.​

De loin la meilleure attraction du parc.​

N'est-ce pas mesdemoiselles ?​

Pour le reste des crédits, c’est bien moins folichon, puisque nous avons droit à une Wild Mouse Zamperla et à une Mini Mouse du même Zamperla.

Comme ça vous saurez que le crédit s'appelle "Une souris verte". Même si elle est jaune ou bleue.​

Bon, ça va tout de suite être moins rigolo.​

T'imagines une Wild Mouse conçue par PAX ?​

Ou une Mini Mouse par PAX ??​

Le bordel que ce serait là-dedans...​

Oui, je sais, c'est du Zamperla... On peut rêver, non ?​

Ça botte quelqu'un ? Non ? D'accord.​

Et ça ? Non plus ? Ok.​

J'imagine que je ne vous le propose même pas.​

Qu'est-ce qu'on avait dit à propos des dinosaures fluo ?​

Dans la catégorie crédits UFO, nous aurons le Téléphérique, une barre avec à sa base, un socle, et à sa tête, des roues. On se met debout sur le socle et on dévale les rails. Sauf que les supports sont tellement proches du rail que je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour ne pas me les bouffer. Plutôt rigolo, mais WTF complet.

J'vais me crasher, c'est pas possible autrement...​

En fait ça passe, mais j'ai bien cru m'en bouffer deux ou trois !​

Ensuite on trouvera un flume thématisé grottes, dinosaures et autres mammouths, qui peut rincer quand il en a envie (les embarcations ne revenaient pas toutes trempées).

Dino Splatch, le flume local.​

C'est pas grave, on prend le risque.​

En route les kids !​

Le parcours comporte une drop en double down et une classique.
Par contre, les dino auraient bien besoin d'un coup de pinceau !​

Le double down.​

Le mammouth aussi devrait recevoir un petit coup de neuf.​

Une petite drop...​

Une douche...​

Et au lit !​

Pour le reste, c’est Wave Swinger, grande roue, pédalos, tacots, bateau pirate, moto-tamponneuses, toboggans, aires de jeux, flat pour kids, mais aussi une tour de chute libre PAX, plutôt pas mal pour une tour de cette taille (40 mètres), mais qui ne laissera pas un souvenir intarissable.

La tour de descente extrême, qu'elle s'appelle... On passera tous ce nom sous silence, ok ?​

Y a rien de plus fantastique d'un kéké à casquette sur un col-vert.​

Les cols-verts ont pour thématique les indiens dans la forêt picarde.​

L'indétrônable.​

Je préfère les bagnoles.​

Après l'indétrônable Wave Swinger, l'indétrônable grande roue.​

Tu permets que je fasse mon tour, oui ?​

Après la tour de descente extrême, y a la tour de descente moins extrême.​

Un peu d'humour, ça fait pas de mal.​

Un petit tour de tacot, ça vous branche ?​

Même s'ils sont thématisés avec des boobs ?​

Bah si regarde, y a des boobs sur le toit de la ferme. Comment ça WTF ? Et pourquoi pas d'abord ?​

Un petit coup d'Arche de Noé, et on y va mémé !​

Alors c’est agréablement surpris que nous quittons le Parc Saint-Paul. On en attendait rien, et au final, on repart avec une bonne dizaine de tours de Formule 1, qui s’est avéré bien marrant, le prix d’entrée de 15 balles est on ne peut plus correct, et on aura passé une chouette journée dans un parc qui ne paie pas de mine mais qui s’avère assez sympathique. Sans être extraordinaire, la pioche est plutôt bonne pour ce jeudi de juillet.

Le parc annonçant aussi les concerts à venir de Tal, Colonel Reyel et du Collectif métissé pour cette fin de juillet, nul doute que nous serons de la partie ! Quoique.

Vivement !​

C'est dommage ! J'ai cours de belote à ces dates là !​

Ça s'ambiancera sous le chapiteau sans moi !​

Un dernier petit clin d'oeil à PortAventura, et on y va !​

 

[Rem10]

Merci pour ton TR !

Faudra vraiment que je fasse un tour dans ce petit parc à l'occasion, ne serai ce que pour le "+7" (ce qui est beaucoup pour un parc de cette taille) mais si en plus c'est un peu fun quand même ça doit valoir le coup.

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

Ce qu’il y a de bien avec les trips assez gourmands en kilomètres, c’est qu’on trouve très souvent quelques parcs sur la route pour faire une halte et aller chopper du crédit. En partance pour l’Allemagne, nous prévoyons un premier arrêt, en début d’après-midi, du côté de Eindhoven, et de DippieDoe Familiepark. Au programme, deux crédits, et quels crédits !

Premier parc d'un trip bien qui en sera bien fourni !​

Et on commence sur les chapeaux de roues !​

Parlons de la constitution du parc. Il se divise en deux parties : Une zone indoor avec quelques attractions pour gamins, et une outdoor avec d’autres attractions pour gamins, disposées le long d’un lac, dont la plus impressionnante consistant en une petite free fall. Pour les plus grands, du ski nautique est proposé.

Quelques attractions et une aire de jeux compose la partie Indoor.​

Toutes dédiées à un jeune public...​

Y compris le Break Dance !​

La clientèle visée est très familiale. On pense à une grande aire de jeux pour enfants, mais dont les toboggans auraient été remplacés par des attractions déposées en vrac dans un parc qui ne réflechit absolument pas à l’aspect ergonomique de la chose. On pourrait se croire dans un RCT, où chaque parcelle serait utilisée pour y déposer des flat rides pour gosses.

La zone extérieure ne vise pas un public beaucoup plus âgé.​

Mais qu'à cela ne tienne, on y trouve notre compte !​

Ça, par contre, on n'aura pas fait.​

Les amateurs de ski nautique pourront s'exercer sur ce lac.​

Et les moussaillons en herbe pourront s'exercer là-dessus.​

La machine la plus sensationnelle du parc, c'est ça.​

Autant vous dire que le parc est assez dénué de sensations.​

Ce regard me dit que Fafou attend ses crédits !​

Oui, oui, j'allais y venir ! Donc, côté crédits, on a : Un Tivoli Medium Zierer, du nom de Zeeslang, et un Family du même constructeur, du nom de Tyfoon. Concernant Zeeslang, le Tivoli, RAS. C’est un Tivoli Zierer, que voulez-vous de plus ?

Si c'est pas inédit, ça !​

Regardez ça comme il a l'air jovial et sympathique !​

Bon, tu nous lâches la grappe avec ton Tivoli ?​

L'autre crédit, Tyfoon, le Family Zierer, est doux, mais pas franchement sensas’. A peine fait, à peine oublié. Au moins, ça ne fait pas bobo partout.

Un crédit que le monde nous envie.​

Bon, pour dire vrai, ça ne restera pas dans les annales.​

Enfin, on est toujours content quand ça fait +1 !​

On aura mangé sur place, dans un fastfood à l’extérieur, près du lac. Et la maxime : « la bouffe hollandaise est dégueulasse, surtout dans les parcs » n’en est que plus vraie.

Vous l’aurez compris, rien qui vaille le détour en qui nous concerne, si ce n’est pour le +2. Certains parcs proposent des aires de jeux qui peuvent amuser petits et grands, ici nous aurons eu notre dose en une petite heure à peine. Nous partons donc sans trop de peine vers notre prochaine destination, à une cinquantaine de kilomètres de là.

Le boys band de DippieDoe vous donne rendez-vous en-dessous pour la suite de la journée !​

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

Notre arrêt dans ce parc n’est pas un prétexte à chopper du crédit. Si nous nous arrêtons ici, c’est parce qu’il y a de l’inédit dans l’air. Et la curiosité locale, c’est Familieachtbaan (le nom, lui, n’est pas super inédit, nous en conviendrons). Il s’agit d’un coaster fonctionnant à énergie solaire.
L’installation, conçue par ABC Rides, consiste en un bazar économe en énergie, réclamant de vous que vous accédiez à la gare en empruntant quelques escaliers, puisque celle-ci est située au sommet d’une tour de 14 mètres de haut.

Second arrêt crédit, BillyBird Park Hemelrijk !​

Cette grotte est en fait une aire de jeux comportant des toboggans.​

Une fois que nous grimpons dans l’engin, nous enfilons une ceinture de sécurité ventrale, et avançons vers la first drop. Enfin, avant cela, nous traversons une longue ligne droite surplombant le lac du parc, et dévalons enfin la descente, et ce tout en douceur. Vient alors un petit camelback avec un léger floating, puis un virage surélevé amenant vers les midbrakes. La seconde descente nous amènera vers un nouveau virage, ponctué par une petite bosse qui ne nous laissera pas profiter de sa descente, puisque celle-ci se compose des freins de fin de parcours. Nous descendons lentement jusqu’à la zone de débarquement, et quittons le train avant qu’il n’entame, à vide, le lift pour rejoindre la gare d’embarquement.

C’est très light, très court, le parcours n’est pas spécialement affriolant, ça demande un effort pour monter jusqu’à la gare, mais c’est plutôt rigolo une fois dedans. Ca fait vraiment home-made. On peut souligner la douceur du ride et son concept amusant, même si c'est vrai que passé l'anecdote, on pourra dire qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

Et un crédit à énergie solaire, un !​

Il faut grimper au sommet de cette tour pour escompter créditer.​

Une fois là-haut, reste plus qu'à faire +1 !​

Et faut pas nous le dire deux fois !​

C'est tout doux, et c'est aussi assez inoffensif.​

Ce qui est certain, c'est que ça se fait sans déplaisir.​

Et hop ! +1 pour le Doub !​

Le train remontera seul au sommet de la tour.​

En empruntant le lift que voici.​

Et pour le reste du parc, contrairement à DippieDoe, on s’est bien amusé ! Le parc est même plutôt agréable. C’est une zone de détente, de jeux, le tout conçu pour la famille. Mais entre les installations gonflables, les petites conneries artisanales, des trucs « qu’on comprend pas comment ça marche », un Hara Kiri, j’en cite et des meilleurs, on a réussi à passer une bonne après-midi avant de reprendre la route vers notre destination suivante, à 5h de là ! Si le temps l’avait permis, il y avait même une plage pour pouvoir faire bronzette et aller se baigner dans le lac !

Puis-je vous proposer un petit tour d'hélico ?​

Ce truc là, on aura tourné toutes les manivelles dans tous les sens, on aura jamais compris comment ça marchait !​

Pourtant on aura vraiment tout essayé.​

BillyBird propose des choses simples, mais qui font toujours mouche !​

Qui est-ce que ça ne fait pas marrer les installations gonflables ?​

En tout cas, moi, j'adhère à fond !​

Un petit Hara-Kiri pour la route...​

Pète un coup Doub.​

Les hollandais, même s'il fait 15 degrés, ils se baignent. Ils s'en foutent.
Bah ouais quoi, c'est le mois d'août quand même !​

Et voilà la joyeuse équipe qui composera ce trip d'une dizaine de jours !​

Bref, c’est à 50 km de DippieDoe, ça vise la même clientèle que DippieDoe, mais il y en a un qui est vraiment à la ramasse par rapport à l’autre, et vous aurez compris lequel !

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

Et c’est dans un cadre bucolique que nous amène cette nouvelle destination : Thale, se situant dans une zone montagneuse et en pleine forêt. Le parc se découpe en deux parties, la première se situant au pied du village de Thale, et la seconde plus haut dans la montagne. Pour la rejoindre, il faut d’ailleurs prendre une remontée mécanique (Seilbahnen en teuton).

C'est une des raisons de notre venue, oui, effectivement !​

Que nous indique la combi-karte ?​

Thale a reçu 3 étoiles au guide des amis de la bucolie.​

C’est donc par la première partie du parc que nous commençons. Elle propose une bonne dose d’attractions Heege, à savoir un Luna Loop, un Sky Dive, un Motorschaukel et un Nautic Jet. La panoplie ne serait pas complète sans le premier crédit Heege du trip, un Butterly de nom de… Butterly ! Ca fait +1, et on ne lui en demande pas franchement plus.

Y a toute la panoplie de Heege ! Y a du Heege qui se balance...​

Du Heege qui rince...​

Du Heege qui fout la tête en-bas...​

Et du Heege qui fait +1 !​

Et on est bien content quand ça fait +1 ! Manque plus qu'une photo du Sky Dive, mais on n'en a pas, dommage hein !​

Chose assez inédite à Thale, c’est le fait de comporter non pas un Wiegand, mais deux ! Deux crédits du constructeur connu pour ses alpines coasters. Vous aurez donc deviné que dans les deux crédits restants, il y a un alpine. Mais qu’en est-il du second ? Du doux nom de Hexenbesen, le crédit est en fait un Flying Coaster Wiegand, techniquement interdit aux plus de 65 kilos. Que le lecteur se rassure, je fais 95 kilos (pour 1m93, tu veux d'autres mensurations ?), et j’ai pu faire mon crédit sans que la structure n’en tremble pour autant ! Et pourtant, j’avais un doute. Parce que, d’extérieur, ça donne pas franchement une confiance absolue ce machin. C’est que ça n’a pas l’air solide, et l’aspect Do It Yourself de ce type d’installation est toujours assez inquiétant. Et c’est de ce côté là qu’il faut chercher les sensations sur cet engin. Un mélange d’appréhension et de circonspection.
Pour rider ce bordel, il faut s’allonger dans une sorte de suppositoire, sur le ventre, et appuyer soi-même sur le bouton permettant de dispatcher. A savoir qu’on monte dedans un par un (la restriction de poids parle d’elle-même). Le départ donné, nous dévalons les quelques dizaines de mètres de parcours en passant les virages de façon assez hasardeuse. Arrivé à la fin du parcours, une espèce de propulsion assez étonnante nous ramène vers la station pour nous laisser nous extirper. Ca pour de l’inédit, c’est de l’inédit !

Un petit tour de suppositoire, ça vous botte ?​

Ça n'a pas l'air super solide, mais enfin...​

Oulala... On va tous crever là-dedans...​

Ça ne va jamais tenir !​

Allez hop, on se faufile dans la capote !​

On croise les doigts pour que ça ne s'effondre pas.​

C'est bon ! J'ai fait le cobaye ! La chose peut au moins tenir jusqu'à 95 kilos !​

Les amateurs de parcours casse-gueule trouveront leur bonheur à Thale.​

Qu'est-ce que vous en dites ?​

Moi, je trouverai plutôt mon bonheur là-dedans.​

Ou là-dessus !​

Là par contre, je pense que le simple fait de monter dans l'embarcation la fera couler.​

Il faudra aller chercher notre dernier crédit dans les hauteurs du parc. Pour ce faire, nous prenons des remontées mécaniques, et survolons pierres et arbres.

La suite se situe plus en hauteur.​

L'occasion de constater que c'est quand même bien joli par ici !​

Il ne doit pas être emmerdé par les voisins celui-là.​

Une fois à destination, nous nous dirigeons vers notre premier alpine coaster du trip. Harzbob, c’est son nom. Sa profession, c’est d’être mollasson. Parce que c’est pas la dénivelée qui manque, on est quand même en zone montagneuse ! Non, c’est le grain de folie du layout qui manque. Plus que ça, il se contente de ratisser les quelques étendues toutes planes du flanc de montagne, en évitant soigneusement les descentes abruptes qui se proposaient pourtant tout autour de nous.

Avec une localisation pareille, on aurait pu s'attendre à une petite bombe ! Il n'en sera hélas pas grand chose...​

En piste !​

C'est dommage, parce qu'il y avait un sacré potentiel !​

Le lift nous ramène dans les hauteurs après une chevauchée pas vraiment fantastique.​

Alors, Thale ? Déjà, c'est très, très joli. Le cadre naturel fait absolument tout le charme du site, et c'est avec grand plaisir que l'on progresse aussi bien dans les parties basses et hautes du parc. Les installations sont spartiates, mais là n'est pas le problème. Le problème, c'est certainement ce qui aurait dû être leur atout majeur : l'alpine. Parce qu'autant le Flying n'aurait pas pu être autre chose qu'une attraction anecdotique, autant l'alpine avait un vrai potentiel. Dommage qu'ils aient été à ce point timides.
Du coup, il va sans dire que Thale manque d'une attraction qui sorte du lot, et qu'au jour d'aujourd'hui, le déplacement ne vaut que pour les crédits.

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

Notre deuxième destination du jour se trouve à deux heures de Thale, dans le sud de Leipzig. Belantis est un parc assez méconnu et comportant deux crédits : Drachenritt, un Bobsled Gerstlauer des familles, et un Eurofighter custom, toujours de chez Gerstlauer, ouvert en 2010.

Première impression en arrivant sur le parc : Qu’est-ce que c’est que cette entrée ? Ils ont voulu faire un truc design, mais c’est méchamment daté alors que ça n’a que 9 ans, et ça prend une place dingue pour quatre tourniquets et deux caisses. Soit.

L'entrée du parc de l'extérieur...​

Et de l'intérieur du parc.​

Deuxième impression, tout est situé autour du lac et… C’est moi ou ça fait putain de vide ? Oh ! Ils ont laissé 100 mètres entre chaque attraction, chacune posée au milieu d’un bac à sable, avec du gazon autour et roulez jeunesse ! Ça fait vraiment penser à un type qui essaie de combler les trous de sa calvitie naissante avec le peu de cheveux qu'il lui reste !

La pyramide est posée au milieu de rien.​

Regardez, c'est typiquement du RCT. On a coulé une dalle de béton, on a posé un objet dessus, et on a tracé un chemin jusqu'à l'objet !​

Est-ce qu'il y a des attractions dans ce parc d'attractions ?​

Bon, on a fait que 15 mètres dans le parc, donc on va lui laisser le bénéfice du doute, toujours est-il que la première impression est souvent la bonne !

Juste à gauche de l’entrée, y a un gros machin orange qui fait de l’oeil, donc qu’est-ce qu’on attend ? Ce gros machin orange, c’est Huracan, l’Eurofighter Custom pondu par Gerstlauer. Pas de file en ce jour d’affluence (une dizaine de voitures sur le parking), donc nous arrivons directement dans la gare plutôt mignonne, mais sans extravagance. Les trains sont joliment thématisés, on constate néanmoins qu’ils sont pourvus de ces saloperies infâmes de harnais Gerstlauer. Bon, mais Anubis aussi, et pourtant c’est très bien Anubis ! Alors ok, on fera l’impasse, tant pis.

Voici la bête en question.​

Prenons place.​

Ce qu’on n'avait pas prévu, c’est qu’il tabasse ce salopiaud de Huracan ! Mais genre, à chaque creux, à chaque virage, à chaque inversion, c’est la foire aux torgnolles ! Mais bon sang, il est tout neuf ! Mais bon sang, le parc a fait un investissement, et on leur livre cette cochonnerie ! Parce que là, c’est bien simple, passé le lift vertical, dites adieu à la fluidité, et cramponnez-vous ! Ceux qui savent combien un Gerstlauer qui vibre peut être désagréable comprendront aisément que celui-ci fait parti des plus mauvais qui soient ! Vous voyez ce dont je parle, ces vibrations permanentes et ces taquets dès qu’on entreprend de passer une courbe ! Et plus le parcours progresse, pire c’est ! Plus c’est violent ! Alors non, merci messieurs, mais là, c’est du caca mais alors… Un sacré paquet de merde hein !

Jusqu'ici tout va bien...​

Là aussi...​

Et attention, roulements de tambours...​

Là, ça ne va plus du tout ! Ouaiiiis !!​

Et ça va aller de moins en moins bien, tu peux me croire !​

Le Cobra-Roll est juste catastrophique.​

C'est beigne sur beigne là-dedans !​

Souffrance totale.​

Ces gens sont dans la détresse la plus absolue.​

Faites que ça s'arrête, par pitié !​

Merci ! Merci !​

Et à la sortie, c’est évidemment tous fiers d’eux qu’il nous propose un stand relatant les étapes de la construction du grand-huit. Vivement le stand qui relate les étapes de sa destruction, tiens…

Ach, za fa pas du tout notre Achterbahn !​

Le gogole ultime est évidemment passé par ici. Ça a encore dû lui retirer des neurones. Doit pas en rester beaucoup !​

Gerstlauer vous explique comment ils ont foiré Huracan.​

Alors, qu’est-ce qu’on a d’autre ici ? Un Condor Huss ? Non merci. Un Frisbee Huss ? Non plus, ça va. Un Pirate Ship Huss ? Bon bah si t’as rien à proposer, dis-le, ça ira plus vite ! Un Sky Roller Gerstlauer ? Ah, bah voilà qui est intéressant ! C’est chose est une machine à gaz, l’ancêtre des Sky Fly Gerstlauer (Legoland Deutschland, Nigloland…), se composant de la même façon que les condors, sauf qu’au bout de chaque bras horizontal se trouve un second bras vertical auquel est attaché deux nacelles, une en-haut, et une en-bas. Le principe est donc le même que pour les Sky Fly : Enchaîner les rotations en gérant soi-même leur rapidité. Pour ceux qui n’ont pas la technique, c’est frustrant. Pour ceux qui la maîtrisent, c’est du 50 tours par minute facile ! Bref, ce genre de flat, y a pas à dire, c’est fun, quoiqu’un peu gerbo si on veut faire le malin !

Je croyais t'avoir dit non !​

Non plus !​

Sinon, y a évidemment les indétrônables...​

Toujours pas ?​

T'as vraiment rien de plus excitant ?​

Ah, bah voilà ! Ça, ça me botte !​

Si tu maîtrises bien l'engin, y a moyen de faire un sacré paquet de rotations !​

Ah bah tiens ! Il nous manquait une photo du Sky Dive de Thale, et bien en voilà un !​

Nous nous retrouvons maintenant à côté du Bobsled Gerstlauer, j’ai nommé Drachenritt. Théma très jolie, malgré un dragon supra-kitsch que l’on traverse dans la longueur : on entre par la bouche et on ressort par le trou du dimanche. Côté ride, rien à dire, c’est décidément une valeur sûre ce type de coaster. La meilleure attraction du parc, et de loin.

C'est du Gerstlauer aussi, mais pas foiré celui-là !​

N'est-ce pas ?​

Alors on embarque !​

Toute la théma fait carton, jouet. Mais ça a du charme !​

En général, tout commence par un lift...​

Qui débouche sur une drop.​

Une portion de Wild Mouse...​

Quelques helixes...​

Et bien entendu, quelques bunny-hops, qui sont les éléments les plus funs du layout !​

Maintenant, je vous propose une petite drop arty...​

Une onride de bunny...​

Et une ingestion du dragon qui vous expulsera de par son oignon.​

Un autre point de vue, pour les amateurs.​

Pour conclure sur le fait que Drachenritt est approuvé par l'ensemble de l'équipe.​

Du coup, on lui fait une jolie contre-plongée pour le récompenser.​

Petite vue d'ensemble du coin.​

C'est par où la suite ?​

Dans le registre WTF, nous terminerons par le Shoot the Shut Hafema de Belantis… Qui a donc eu cette idée grotesque de construire cette pyramide énorme (pour palier au vide que je critiquais un peu plus tôt ?) en plein milieu d’une zone qui ne s’y prête absolument pas, bordée de caillasse (les galets, ça fait quand même pas franchement désert les gars) et de terre battue ? Qui a décidé de faire sortir ce truc de terre, dans une logique pas évidente de premier abord ? (de second abord, de troisième abord, etc…)

C'est quand même assez surréaliste cette histoire.​

Un des seuls éléments de décor...​

Dans une file d'attente qui est tout aussi conceptuelle que l'ensemble du parc !​

Jugez par vous-mêmes !​

Tout est assez curieux, et surtout, tout sonne cheap.​

Espérons juste que cette énorme pyramide nous offre moult surprises !​

Allez, c'est à nous !​

Après une file d’attente de plus de 30 minutes, nous remercions le débit lamentable de cette attraction et montons à bord des bateaux. Et là, surprise, les embarcations sont molles ! C'est tout en caoutchouc ! Pas de sol en dur, pas de rebord en dur, pas d’assise en dur, tout est gonflable ! On sent tout ce qui se passe sous nos pieds ! Et une fois lancé, on ne comprend pas ce qui se passe. Un canal inutile, sans interaction aucune avec quoi que ce soit, ni même avec l’eau qui se trouve dedans, nous amène à l’intérieur de la pyramide. Et comme le reste du parc, le pyramide est tristement vide. Nous trouvons un pauvre animatronic esseulé en train de taper du piquet sur un mur, puis nous empruntons un lift pour arriver dans une salle avec une peinture réfléchissante de sarcophage. Mais juste la tête du sarcophage. Cette peinture murale nous accompagne dans cette salle, et nous fait face pendant notre ascension dans ce qui se trouve être un ascenseur. Au sommet, le track se replace dans l’axe de la drop, et nous descendons dans un mouvement assez amusant, puisque le bateau n’étant pas sur des rails (pas de roues), zigzague de droite à gauche en glissant dans la drop. L’arrivée est plutôt humide, même si elle ne vous consolera pas en cas de canicule. Pour le reste, on continue dans un canal vide de tout, de sens et d’intérêt, et arrivons dans un tourbillon sans qu’une goutte d’eau ne vous touche le bout du nez. Après cela, retour en station. Alors là, ma question est… Tout ça pour ça ?! C’est une blague ? Ca a coûté combien cette connerie ? Décidément, ce parc fait boulette sur boulette en ce qui concerne ses investissements. Cette pyramide, symbole du parc, est un des plus gros pétards mouillés de toute l’histoire du pétard mouillé. Plus encore que Mystery Castle, c’est dire !

On navigue donc dans un canal bordé par... des pots de plantes de jardin, du gazon, et des cailloux.​

Des plantes fraîchement ramenées de chez Truffeau !​

Et par quelques roseaux ensuite.​

Je n'ai pas de photo valable de l'intérieur de la pyramide, qui renferme en fait un simple ascenseur...​

Tout ça pour ça ? Bah ouais, hélas...​

Et je ne préfère pas savoir combien ils ont dépensé là-dedans.​

Si au moins c'était humide...​

La suite du parcours nous amène vers un tourbillon...​

Qui n'a rien de bien transcendant non plus !​

Je vous rassure, nous n'irons pas jusqu'à noyer notre chagrin là-dedans.​

Le fun y semble pourtant total.​

Pour combler notre frustration, nous retournons dans la zone la plus mignonne du parc, près de Drachenritt, où nous mangerons une crêpe avant de faire quelques photos, et de mettre les voiles.

Cette zone dénote vraiment du reste du parc.​

On se dit que c'est dommage qu'ils n'aient pas soigné le reste comme ça !​

Parce qu'ici, l'effort est très appréciable !​

Nous constaterons alors que la zone très mignonne où nous nous trouvons est tout à fait unique dans le parc, et que pour le reste c’est le vide intersidéral. Ca donne quelque chose de presque artistique, de minimaliste… Oui, mais c’est certainement pas volontaire, donc merci de revoir les plans et d’engager un véritable ergonomiste !
Ce parc fait penser à RCT3. On met un chemin goudronné, des attractions autour d’un lac, chacune séparée de 100 mètres, on met trois arbres, et on laisse le gazon présent par défaut ! Y a du boulot pour que Belantis devienne une destination intéressante, mais alors, BEAUCOUP de boulot ! La route sera longue, messieurs !

Rien n'est vraiment moche, mais tout est vide, et on a du mal à comprendre le concept.​

Et ce, que ce soit pour les zones ou pour l'aménagement.​

Là par contre on a compris la thématique : le masochisme !​

Le parc est tellement abscons qu'on croirait que ce truc, là-bas, fait partie de Belantis !​

Un petit coup de labyrinthe pour finir.​

On y aura croisé le village de Toby...​

Il est temps pour nous de faire une photo de la fine équipe, et d'aller à l'hôtel ! Demain, on va faire du grand-huit qui déboite !​

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

« Herzlich Willkommen in einer Welt voller Wunder ! »… C’est ce qu’on nous dit en arrivant à Plohn. Et nous, on a pas besoin d’être convaincu, puisqu’on sait très bien que ce parc renferme le coaster le plus attendu du trip. Pour ceux qui suivent, vous saurez duquel il s’agit. Pour les autres, vous aurez la patience d’attendre. De toute façon je ne vous le dirai pas tout de suite. Et oui, c’est comme ça ! On n’a pas tout ce qu’on veut quand on veut. Et si t’es pas content, et ben t’es pas content. Non mais.

Le parc le plus attendu du trip, c'est Freizeitpark Plohn !​

Freitzeitpark Plohn est un parc régional qui prend de plus en plus d’ampleur, et qui s’est fait connaître dans le monde parconautique de par ses investissements plutôt intelligents, permettant de toucher un public très large. L’ajout de leur attraction phare, en 2009, a également permis de rameuter les thrill seekers de par le monde, dont nous faisons partie. Parce qu’il faut avouer que ce parc est sacrément paumé, à l’opposé absolu de notre frontière, près des voisins tchèques. Et c’est dans la pampa totale que se dresse Plohn, prêt à en découdre avec les coasters fans que nous sommes.

Ça fleure bon la mère nature déjà.​

Efteling fait décidément des émules !​

L'entrée, c'est par ici !​

Une fois l’entrée et sa tête de dragon passées, notre constatons que ce parc se fond dans la plus pure tradition des parcs allemands. C’est très boisé, très fleuri, des petits détails (de plus ou moins bon goût) un peu partout, et un bien teutonique bois des contes, avec toute la kyrielle habituelle de princesses et princes charmants.
Ce qui fait le charme de ce parc, c’est sa végétation, à laquelle on ne touche pas. On la laisse progresser et vivre en prenant soin de l’épargner au maximum. Et de ce côté là de l’Allemagne, les érables sont magnifiques, et culminent de manière vertigineuse, laissant paraître un monde qui apparaît pour nous, habitués aux chênes, d’autant plus fantastique qu’il en est inédit à nos yeux.

Quelques entrées mystérieuses parsèment le bois des contes...​

Derrière celle-ci se cache Urzeit Flossfahrt, la Jungle Cruise locale.​

Les bâtiments se fondent merveilleusement bien.​

Si bien qu'on les croirait même camouflés !​

En espérant que la sorcière soit de sortie...​

Et c’est là que la magie opère. Dans des attractions parfois vieillottes, parfois banales, mais toujours en harmonie avec le reste du parc et son environnement, à quelques exceptions près. Bref, c’est typiquement allemand, ça plait ou non, toujours est-il que ce parc a du caractère, et ça, c’est impossible de le contredire !

Côté crédits, on a droit à un vieux Flitzer Zierer, nommé Silver Mine dont la quatrième délocalisation n’était pas franchement nécessaire.

Passé par les Etats-Unis, la Hollande et un autre parc allemand,
Silver Mine finira certainement sa carrière à Freizeitpark Plohn.​

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne casse pas trois pattes à un canard !​

Voici l'entrée du ride.​

Et c'est tellement spartiate qu'à la fin on éclate de rire tant ça a été n'importe quoi !​

Autre réjouissance, Raupe, qui n’est autre qu’une pomme SBF. +1, merci, au revoir. Ah non, tiens, on peut quand même signaler que ce fût notre plus grosse attente de la journée ! 30 minutes pour monter sur ce bazar… Non mais des fois, j’vous jure…

À croire que tout le parc voulait son crédit sur cette pomme bucolique !​

Pas grave, ça vaut largement 30 minutes d'attente !​

Nous en tout cas, on l'aura eu ce crédit, et on en sera pas peu fiers !​

Un troisième crédit s’est offert à nous, ouvert l’année dernière, avec une théma enfantine très colorée, joliment faite, surplombant l’eau. Il s’agit de Plohseidon, un Force 190 Zierer, ouvert en 2011. Evidemment, pour nous, c’est anecdotique, mais l’ajout est intéressant, car il n’est pas un prétexte à la nouveauté. En effet, l’effort du parc pour offrir une attraction de qualité à son jeune public est clairement visible, et ne peut être que louable et sujet à exemplarité !

L'accès à la zone de Plohseidon peut se faire par cette arche.​

Oui que c'est mignon !​

Certains parcs de notre côté du Rhin devraient s'en inspirer.​

Notamment un certain parc lorrain.​

Enfin, faut pas trop rêver non plus.​

Plohseidon est un crédit approuvé par le Silj !​

Pour le reste du parc, on trouvera plein de parcours casse-gueule, un flume au taux d’humidité assez désertique, un Break Dance Huss (le même qu’à Bellewaerde), un Walk Through à la devanture très jolie mais à l’intérieur aussi vide que le flume est humidement désertique (je prends sur moi pour le néologisme), pédalos, boat ride, auto-tamponneuses, carrousel, tacots, et toute l’équipe.

Le saloon renferme un fast-food abordable et plutôt bon !​

Le temps de prendre un café, et on continue la visite !​

Ce joli carrousel se situe à côté de Plohseidon.​

Plohn possède exactement le même Break Dance que Bellewaerde.​

Plohni, la mascotte.​

Cette étrange bâtisse est en fait une Fun House.​

Qui comporte l'une des seules fautes de goût du parc : ces toboggans fluo...​

Geistermühle est un Walk Through horrifique absolument vide,
qui comporte néanmoins des auto-tamponneuses. Allez savoir pourquoi !​

Ça semblait tentant, mais on n'aura pas fait !​

Et ça non plus !​

C'est vrai qu'il n'y avait pas encore eu de minute 30 millions d'amis dans ce trip. Et ben voilà, c'est chose faite !​

Le flume local qui côtoie régulièrement le layout du grand-huit phare du parc.​

Alors voilà, il est temps de conclu…

QUOI QUOI QUOI ??? De conclure rien du tout, ouais ! T'as pas oublié de nous parler de la raison véritable de votre visite à Plohn ? Du grand-huit autour duquel s'est construite l'idée de ce trip ???
On va considérer que les plus dissipés d’entre-vous ont assez patienté. S’ils sont arrivés jusqu’à ces lignes, c’est qu’ils ont été sages.
Alors voilà. En 2009, une nouvelle montagne-russe a ouvert à Freitzeitpark Plohn. Il s’agit d’un GCI aux statistiques plutôt mignonnettes sur le papier. 24,5 mètres de hauteur, 725,1 mètres de long et 73,4 km/h (dixit rcdb). Alors oui, pas de quoi trembler... Vous connaissez bien évidemment cette phrase qui dit que « ce qui compte, ce n’est pas la taille » ?

Vous la sentez venir la tuerie ?​

Et bien, nous pouvons imaginer que cette phrase a été prononcée par quelqu’un ayant ridé cette montagne-russe. Son nom : El Toro. Et là c’est bien simple : c’est de la prise de vitesse constante, un layout maîtrisé à la perfection, de la moindre inclinaison à la moindre bosse. Les virages sont passés comme sur des skis, de manière très lisse et très rapide, tandis que toutes les bosses, sans exception, vous font lever vos fesses dans des floatings que maîtrisent parfaitement les gens de chez GCI. Ce grand-huit, c’est une tuerie.

Le train s'élance, et ne perdra pas de vitesse ! Au contraire, il ne fera qu'en prendre !​

Attention la tête !​

C'est de la folie ce grand-huit !​

Son intégration est parfaite, comme s'il avait toujours été là !​

Un des meilleurs grand-huit GCI, ça c'est certain ! Il détrône en tout cas largement Troy et Joris !​

Ce virage aussi est pris à folle allure.​

On sourit pour la photo !​

Et on finit sur une note d'amour et de poésie !​

Alors, messieurs dames, si vous ne savez pas quoi faire de votre prochain week-end prolongé, de vos prochaines vacances, de votre lendemain pour les plus frapadingues d’entre-vous, et bien voilà, vous avez trouvé, vous allez visiter Freitzeitpark Plohn. Pour enchaîner les tours d’El Toro, et pour profiter du cadre très agréable de ce parc familial comme on aimerait en trouver plus par chez nous. Plohn n’est pas une surprise, parce qu’on s’attendait à trouver un bon parc. Mais souvent, quand on vous dit des choses trop enthousiasmantes, l’ombre de la déception guète, car votre imagination est souvent plus optimiste que ne l’est la réalité. Là, pas de déception. C’est vraiment, en tout point, un bon parc. Et la journée passe très vite, même quand la fréquentation n’est pas suffoquante : preuve qu’on y passe un très bon moment !

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

Alors que Freitzeitpark Plohn est un parc éminemment boisé, Churpfalzpark est un parc éminemment fleuri. Amis allergiques, ce parc est fait pour vous, puisqu’il est purement et simplement le parc le plus fleuri du monde, rien que ça !

Ami du pollen, sois le bienvenu !​

Où est-ce qu'on a encore foutu les pieds ?...​

Mais alors, que propose ce parc ? Des fleurs, des fleurs, et encore des fleurs. Plus exactement, du Heege envahi par les fleurs, en l’occurrence un Sky Dive et un +1 (un Butterfly, évidemment), un pédalo en forme de cygne pour une virée dans le « canal de l’amour » aussi kitsch que le terme de « canal de l’amour » le laisse présager, un petit flume EEEEEEXTREMEMENT lent (sans déconner, si j’avais les deux jambes pétées, je ramperais plus vite), des tacots, un paratrooper, des toboggans, et plein de petites choses pour les chiards de moins de 10 ans.

Premier crédit de la journée, et pas des moindres !​

El Toro n'a qu'à bien se tenir !​

Qui c'est qui s'apprête à fêter son 200ème crédit dans le Butterfly de Churpfalzpark ?​

C'est le Fafou !​

Bon, allez, on veut des fleurs nous !​

Ah oui ! C'est bien mieux comme ça !​

Chose à savoir : le théâtre, c'est en fait les chiottes.​

Par contre je pensais avoir été très clair sur la question des clowns !​

Le sultan vient d'interdire officiellement l'usage des clowns dans les parcs d'attractions. Sauf pour Halloween.​

La calèche du sultan est avancée ! On n'a pas trouvé de chameaux, mais ça fera l'affaire.​

Trop de fleurs... Je fais une réaction allergique... Je vois flou...​

Vous ferez gaffe aux piqûres d'abeilles dans les tacots !​

C'est le jardin d'Adam et Eve là-dedans !​

Bah tiens ! Les voilà justement !​

On les enverra se bécoter dans la promenade prévue pour les amoureux...​

Celle-ci, absolument !​

Calme et sérénité en Bavière, partie 1​

Calme et sérénité en Bavière, partie 2​

Calme et sérénité en Bavière, partie 3​

On ne sait pas ce que ça fout là, toujours est-il que c'est là.​

Un petit coup de Sky Dive survolant les fleurs...​

Y a pas un brin de gazon plus haut que l'autre !​

Un petit tour de grande roue ?​

Ou de toboggan ?​

Ce sera plutôt du toboggan pour nous, merci !​

On fera aussi un tour de flume...​

Qui est d'une lenteur absolument désespérante.​

Douce angoisse...​

Un deuxième crédit nous fera l’honneur d’être de la partie. Allez, j’vous le donne en mille… Du doux nom de Marienkäferhochbahn, il ne peut évidemment s’agir que d’un Tivoli Small de nos amis Zierer. Et on a bien le temps d’en profiter, parce qu’on a droit à non pas 3 tours, non pas 4… Mais bien 10 ! +1 perlimpinpin.

Vous l'attendiez tous : le second crédit de Churpfalzpark !​

Nous aussi on l'attendait beaucoup, pour ne rien vous cacher.​

Et on en aura bien profité, parce que ça dure bien 3 minutes cette connerie !​

Tout ça c’est bien, mais ça manque cruellement d’action. La jeunesse réclame des heurts et du chahut ! En trouvera-t-elle dans le Spinning Raft Ride trônant au milieu d’une pelouse taillée au millimètre ? Pour le savoir, une seule chose à faire, poser ses fesses dedans ! A l’embarquement, une opératrice nous somme catégoriquement de nous tenir tout du long, sans jamais lâcher les poignées, et surtout, de ne pas nous lever.
Bon soit, à l’Oxygénarium c’est pareil. Pourtant, l'Oxy, tu pourrais danser un tango dedans, t’en sortirais vivant. Allons bon, nous entamons le lift, et arrivé au sommet… Oula, ça bouge ! Oula, ça bouuuuuge ! Et ça prend les virages à toute vitesse, et ça tape sournoisement les rebords du toboggan à en envoyer valser mémé dans la comté, et la bouée monte tellement qu’on croirait qu’on va tomber dans les pâquerettes d’en face ! Un petit airtime dans la drop finale qui ne fait pourtant qu’un court mètre, et on se dit qu’effectivement, lâcher les mains dans ce bazar, c’est du suicide, sans autre forme de procès ! Au pays de la TÜV, c’est assez curieux de voir cet engin tourner, mais qu’est-ce que c’est fendard ! Un bon point, tiens !

Le raft se situe en partie dans ce bâtiment ocre.​

Et il est foutrement sauvage !!!​

Ce passage est à la fois violent et hilarant. La bosse qui suit est quant à elle dantesque !​

Deuxième attraction fun, enfin, attraction… Ce sont deux galions qui se font face, avec un No man’s land entre chaque, plein de petites balles en mousse qu’il faut aller récupérer au péril de ses fesses. Formez deux équipes, chacune dans un galion, et on s’affronte avec ces balles en mousse que l’on insert dans des canons à air comprimé. Mine de rien, on aura bien passé 45 minutes dans cette connerie, et on se sera bien marré !

Place aux hostilités !​

Il va sans dire que mon équipe aura pulvérisé le reste du groupe.​

Bon, on aime bien les fleurs, c’est pas ça le problème, mais c’est vrai qu’on aimerait bien une attraction qui fasse la différence, en plus du raft (d’ailleurs, je doute que le fun de cette attraction y ait été incorporé volontairement !). Churpfalzpark, c’est hyper kitsch mais joli malgré tout. Un entretien impeccable de toute la superficie du parc n’est pas étranger à cela. Après, pour ce qui est du parc d’attractions en lui-même, je doute qu’une halte soit nécessaire, sauf si comme nous, vous chassez les crédits. Le raft, attraction très courte, ne justifierait pas à lui seul le prix de l’entrée, qui s’élève à 17 euros par personne. Alors si vous êtes un chasseur, ou un ami des fleurs, l’arrêt n’apparaît pas improbable, sinon, à par le raft et les galions qui sont rigolos, je ne pense pas que ça vaille le coup.

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

Je vous présente d’abord toutes mes excuses pour l’absence totale de photo sur ce chapitre !

Bayerwald-Coaster, second alpine allemand du trip, se situe à une vingtaine de kilomètres de Churpfalzpark, en pleine Bavière.

Il est situé au pied d’une petite colline bordant une forêt, ce qui rend sa situation tout à fait agréable, comme tous les alpines du secteur ! Il interagit également avec une descente de luges d’été, se croisant et se décroisant sur l’ensemble du parcours.



Hélas, la descente est très courte (735 mètres), et ne propose pas d’élément franchement intéressant. Le layout est simple : ligne droite inclinée, virage à 180°, ligne droite inclinée, virage à 180°, etc… Jusqu’à la dernière grande ligne droite qui manque cruellement d’inclinaison, et au cours de laquelle il va de toute façon falloir freiner pour arriver au débarquement.



+1, soit, mais rien d’extraordinaire.

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

La première des deux destinations du jour nous amènera à nouveau dans la pampa bavaroise. Bayern Park est situé à 130km de Münich, et est parvenu à acquérir une très bonne réputation non pas pour ses attractions, mais pour son ambiance et son environnement. Si vous ajoutez à cela le fait qu’il ait reçu un Launch Coaster Maurer l’an dernier (Freischütz), vous comprendrez aisément qu’on n’ait pas fait l’impasse dessus !

Nous y sommes !​

Nous arrivons pour l'ouverture. Vu le programme de la journée, y a plutôt intérêt ! Une fois à l'intérieur du parc, nous découvrons son cadre éminemment verdoyant. Tout est calme, les attractions ne sont pas encore ouvertes. L'occasion pour nous de flâner dans les allées et de découvrir ce qui constituera le programme de cette première partie de journée. Première remarque que l'on se fera : le parc est extrêmement étendu ! Vraiment ! C'est très grand !

Pour les foldingos du dieu à sandales, Bayern Park possède sa propre chapelle !​

Y a pas qu'à Churpfalzpark qu'on trouve des fleurs !​

Loin de là !​

Les parcs bavarois sont en général restés très naturels.​

Je ne pense pas que nous inclurons un tour de Round Boat Ride à notre programme, toujours est-il que c'est bien joli tout ça !​

Et ça, est-ce qu'on fera ? Pas sûr...​

L'avantage avec ce genre de truc, c'est que t'as pas besoin d'attendre que ça ouvre !​

La Bavière, ça vous gagne ! Oui mais ça ne marche plus ton slogan. C'est censé rimer je te signale.​

Ça y est, les attractions ouvrent. Il est temps de mettre en branle la machine ! Les réjouissances, si c'en est une, commenceront avec le tout premier crédit de la journée... Vous avez deviné de quoi il s'agit ? Non, pas Freischütz ! Un Butterfly ! Oui m'sieurs-dames !

Butterfly que voilà...​

Et +1, merci bien !​

Et pour la suite des crédits, le parc officie dans le doublon, puisque nous aurons droit à un second Butterfly, Indoor celui-ci, et à deux Tivoli Zierer (un New et un Small), rien que ça !

Bayern Park possède un gros Tivoli, du nom de Achterbahn.​

Oui, j'ai bien dit GROS Tivoli. Mais ça ne change rien au fait que ce soit pourri, ne vous inquiétez pas.​

Ici, vous pouvez soit faire de l'escalade, soit aller voir la lune.​

Mais non ! Pas celle-là !​

Celle du Butterfly Indoor, Star-Shuttle, thématisé sur la conquête spatiale !​

Vous l'aurez compris, le parc dispose de la panoplie Heege indispensable aux parcs allemands, ainsi que quelques attractions plus ou moins classiques. Vous trouverez donc un flume identique à celui du Parc Saint-Paul, les dinosaures en moins; un slide à bouées franchement rigolo, deux luges d'été dont une payante, qui se paie le luxe d'être moins bonne que la gratuite ! Bravo ! Puis vous trouverez la collection habituelle de flat rides tous assez peu intéressants (Wave Swinger, Roundabout, Airboat, Pirate Ship...).
Si le coeur vous en dit, vous pourrez embarquer sur Raddampfer, le bateau à aube qui vous emmènera faire le tour du lac. Encore une fois, Bayern Park ne brille pas pour ses attractions, mais pour tout le reste ! Il est très agréable à visiter, très agréable de s'y promener et d'y flâner !

Un petit pêle-mêle des attractions de Bayern Park.​

Simon semble y avoir trouvé son compte !​

Le flume virevolte dans les arbres...​

Mais possède un layout on ne peut plus classique.​

Un parc allemand sans Heege n'est pas un parc allemand.​

Oui, on aura fait notre petit tour de flat ride gerbo, ne vous en faites pas !​

Par contre, la minute 30 millions d'amis a déjà été faite à Plohn,
donc vous ne pourrez pas nous y obliger ce coup-ci !​

Ça, vous pouvez me croire, c'est simple mais très efficace !​

Le parc ne laissant rien au hasard, ils ont construit une gare pour le bateau pirate !​

On l'a déjà fait le flat ride gerbo, mais merci quand même !​

Et un petit coup de bateau à aube alors ?​

Bon ok, on se laisse tenter !​

Calme et sérénité, Partie 4​

Pour les luges d'été aussi, on ne dit jamais non !​

Ca se contorsionne beaucoup ! Ça sent l'accident !​

Qu'est-ce qu'on a dit messieurs les animaux ?​

D'arrêter les threesomes en public ! C'est la dernière fois que je le dis !​

L'attraction la plus populaire n'est pas Freischütz, mais une attraction beaucoup plus familiale, j'ai nommé Wildwasser Rafting. Il s'agit Spinning Raft Ride conçu par ABC Rides. Les bouées montent un lift culminant à 24 mètres et s'élancent le long d'un toboggan sur 550 mètres de dénivelée. Une sorte d'Oxygenarium qui ne comporte pas forcément de réel intérêt, puisque le parcours est assez peu alambiqué et que le tout n'est pas très humide. Le public lambda y trouve son compte, quant à nous, nous trouvons ça un peu léger.

Après le raft sous amphets de Churpfalzpark  la comparaison est d'autant plus marquée !​

Là, pour le coup, vous pouvez danser un tango dans la bouée sans craindre pour votre vie !​

Allez Billy, tourne la manivelle si ça nous permet d'aller plus vite !​

Ouais, bah vu la mollesse du splash, Billy doit pas beaucoup bosser...​

Et la suite, vous l'attendiez évidemment. La suite, c'est Freischütz, le Launch Coaster Maurer ouvert l'an passé après pas mal de retard. Freischütz, c'est 24 mètres de hauteur, 483 mètres de parcours, 4 inversions (Top Hat inversé, Loop, 2x Heartline-Roll) et 80km/h. Et ça a l'air plutôt pas mal !

C'est par ici le crédit !​

Il est tant de découvrir ce que vaut la bestiole.​

Oui, ça a l'air pas mal ! Oui mais voilà, ça l'est pas vraiment. Aaaaarggggh ! Pourquoi donc monseigneur ? Et bien pour deux raisons. Déjà, il est rude. Trèèèèès rude. Et il a beau être tout neuf, le ride comporte de nombreux à-coups, et ce dans chaque inversion. Et plus les inversions passent, pire c'est ! Tout ce qui succède au Loop, c'est-à-dire virages et heartline-rolls, ne passent jamais sans embuche. Un conseil : privilégiez l'avant du coaster, où ces à-coups se trouvent atténués. A l'arrière, c'est vraiment désagréable.
La seconde raison, plus étonnante celle-ci : Freischütz est trop intense. Beaucoup trop intense. Y aucune relâche pendant 1min30 ! C'est si condensé que c'est voile noir sur voile noir, à t'en décoller le cerveau. Parce qu'en plus les éléments sont passés très rapidement ! C'est impressionnant ce qu'il a comme force. Alors si lors de ces voiles noirs tu prends en plus de méchants à-coups, tu comprendras sans difficulté que le coaster n'est pas des plus agréables à rider ! Je me souviens d'une vidéo d'un ERT de la bête, où les riders enchaînaient les tours sans sortir du train. Dès que le train revenait en station, il ne s'arrêtait pas, et retournait immédiatement sur la zone de launch. Ca n'a pas dû être facile pour tout le monde !
Le coaster n'est pas mauvais comme Huracan, mais assez indigeste. De plus, je doute qu'il s'arrange avec les années !

Préparez-vous m'sieurs-dames, ça va vous faire drôle !​

Le Top-Hat passe plutôt bien...​

Je me sais très aimé des amateurs de point de vue diversifiés.​

Le Loop vous collera un petit voile et vous fera vaciller de droite à gauche.​

L'heartline passe très péniblement, le tout en vous collant un beau voile noir des familles.​

Alors, Bayern Park ? Comme dit précédemment, ce n'est pas vraiment pour les attractions qu'on vient à Bayern Park, mais pour le cadre. C'est reposant, c'est calme, c'est beau... Bon, pour les mordus comme nous, y a évidemment un +5, mais en dehors de ça, le parc possède un véritable charme qui a fait toute sa réputation. Si vous passez par la Bavière, vous auriez tort de ne pas y faire une halte pour vous revigorer un bon coup. Je vous le garantis, vous ne le regretterez pas !

 

[sebattractions]

Franchement bravo ! Tes trips sont excellents et très bien écrits  Ils me rappellent ceux de TnP sur la forme (et sur le fond aussi d'ailleurs). C'est avec plaisir que je les ai tous lus et j'attends les prochains 

 

[Fafouleweak]

Merci Doub' de me faire revivre ce fameux trip allemand de 2012 !

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

La seconde destination de cette journée se situe à 160km de Bayern Park. Autant vous dire que la journée fût chargée ! Skyline Park est également un parc bavarois qui est à l'opposé total de Bayern Park en terme d'approche. Ici on ne s'intéresse pas à l'intégration des rides et à l'aspect du parc. Ce qui compte à Skyline, c'est que les attractions soient fonctionnelles, peu importe si elles sont posées sur des dalles de béton au petit bonheur la chance. On ne met aucun denier dans l'aspect des choses, on mise simplement sur leur efficacité. Une approche foraine on ne peut plus évidente, d'autant que le propriétaire du parc n'est nul autre que Rudolf Barth, un très gros forain détenant notamment Olympia Looping.

Y a plus qu'à !​

Un petit tour à la caisse, et on part à la chasse !​

Le parc n'est vraiment pas joli et mise sur l'efficacité de ses attractions. On remarque qu'aucun investissement très lourd n'y a été effectué, puisque l'attraction la plus coûteuse est certainement Sky Wheel, l'impressionnant Sky Loop Maurer qui officie en tant que star du parc. A savoir que ce modèle de grand-huit coûte environ 4 millions d'euros. A votre avis, quelle aura bien pu être notre première destination ? Je vous rappelle qu'on est dans un parc allemand, qui détient toujours toute une panoplie d'un certain constructeur, et que dans ladite panoplie, y a toujours un crédit... Alors ? Bravo ! On aura crédité le Butterfly ! Vous suivez, c'est bien !

Que ferait un parc allemand sans Butterfly, je vous l'demande !​

+1, merci m'sieurs-dames.​

On poursuit avec ça ?​

Ou ça ? Bof...​

Les plus éveillés d'entre vous commencent à se poser une question, et je devine laquelle... Quelle est donc la cible du parc ? Et bien c'est simple, Skyline Park vise le jeune éphèbe féru de sensations fortes, mais sans s'en donner les moyens. Et c'est parfois le cul entre deux chaises... avec notamment du familial soit totalement classique, soit totalement inintéressant, et des attractions qui font plus penser à une foire cheapos qu'autre chose. Eh oui, parce qu'on ne parle pas d'un Cedar Point là, on parle de Skyline Park. Et du coup, il faudra trouver son compte sur les quelques crédits que vous allez avoir la chance de découvrir.

Un Metroline BHS, j'ai nommé Skyline Express. Pour tous les amoureux de Gs latéraux désagréables.​

Achterbahn, un vieux Steel Coaster Schwarzkopf qui fait un bruit de tous les diables.​

T'as beau être à l'opposé du parc, tu sais quand il tourne, y a pas de problème !​

Mais ce qu'on ne savait pas avant d'arriver à Skyline Park, c'est qu'il y avait un crédit limite plus inintéressant que le Butterfly. Ah si, vous pouvez me croire. Et ce crédit, c'est Sky Rider, un Giroflyer de chez nos amis néerlandais de Caripro, un constructeur qui a plié bagages en 2004 après avoir accouché de 9 crédits bien peu mémorables (dont Vleermuis situé à Plopsaland de Panne). Là, c'est bien simple, tu pourrais être dans ton canap' à prendre l'apéro, y aurait concrètement autant de sensations. L'ivresse en moins. C'est le vide intersidéral, tout se traîne, si bien qu'à la fin c'était la circonspection la plus totale.
Un Butterfly, tu t'attends à ce que ce soit sans intérêt. Ça, tu ne peux pas imaginer à quel point c'est inutile. Même en faisant tous les efforts du monde. Tu peux te dire : "Ça a l'air un peu bidon", mais tu ne peux pas savoir à l'avance à quel point c'est bidon. Ils ont un peu de mal en Hollande à faire de bons grands-nuits...

L'accusé se trouve juste devant vous.​

Ça paraît pas forcément comme ça hein ? Pourtant, vous pouvez me croire. C'est mauvais de chez mauvais.​

Le train parcourt le layout dans un silence presque gênant.​

On se demande encore tous à quoi cette machine peut-elle bien servir.​

Peut-être qu'une photo arty donnera un peu plus d'intérêt à la chose ? Tu parles !​

Du coup on aura fait de la balançoire dans le bac à cailloux, parce que c'est quand même nettement plus fun.​

Oui, bon, faut pas exagérer non plus.​

Bon, ok, y a un truc que je vous ai dit à demi-mots. C'est qu'il y a un investissement un peu plus élevé que les autres dans ce parc. Y a un gros truc qui trône en plein milieu. Un truc plutôt imposant.

Le crédit le plus flippant du trip ? Oui, sans aucun doute. Le plus intense ? Pas forcément, puisque Freischütz est un exemple en la matière. Néanmoins suffisamment intense pour filer un arrêt cardiaque à mémé dès les premiers instants. Parce qu'en fait, c'est un monument de flippe. Une angoisse terrible pour tous ceux qui souffrent de vertige (dont je ne fais pas partie). Ce crédit, c'est Sky Wheel, un Sky Loop Maurer.

Voilà qui semble un peu plus intéressant que Sky Rider !​

Le principe est simple. Vous adapterez votre lap-bar à votre magnifique musculature, qui vous maintiendra les cuisses et le bas du ventre; Puis le train sera dispatché. Dès lors, vous vous engagerez sur un lift vertical de 46,2 mètres de hauteur (merci RCDB), et, une fois au sommet, vous retournerez, la tête face au vide, toujours tracté par la chaîne du lift. Une fois que le train sera totalement inversé, vous dévalerez le fameux Sky Loop (sorte d'heartline-roll descendante), pour finir sur une bonne grosse drop qui vous fera traverser la gare à 105km/h.
Vous pensiez que c'était fini ? Vous pensez mal ! Le train retourne à toute vitesse sur le lift, grimpe au maximum, puis se refixe à la chaîne dans un mouvement assez brusque pour vous ramener au sommet. Honnêtement, deux tours d'affilée suffisent. Certains en ont pris trois dans la vue... Les plus malchanceux en auront pris 4 dans le nez.

Je sens que ça va chier.​

Genre liquide et bien crémeux.​

Fuck.​

Et voilà ! Tout à coulé ! Bravo !​

Je pense que ce basculement va en faire hésiter plus d'un.​

Qui c'est qui va prendre du G positif dans la gueule ?​

Bon, vous savez qui c'est, jouez pas aux plus malins.​

Evidemment que c'est nous !​

C'est pas que c'est désagréable, loin de là ! Juste que c'est très intense, et que le lift est physiquement éprouvant. Vraiment ! Surtout ce fichu retournement au sommet à vous coller une chiasse de tous les diables. Ah bah oui, hein ! On dit que le parc comporte des attractions cheaps sans grand intérêt... Bah du coup, on arrête de râler, parce que là, on est servi ! Mais ça ne change rien au fait qu'à côté de ça, y a quand même pas grand chose à se mettre sous la dent...

Ah bah si ! Y bien sûr les tacots bidonville en chantier ! A faire et à refaire !

La théma du siècle est à Skyline Park !​

Dans le genre immersif, faut dire que ça se pose là !​

Tout va bien, sauf la poubelle.​

Au rayon attractions aquatiques, vous avez peut-être quelque chose à nous proposer ?

Bah j'ai bien un flume...​

Après, je ne vous cache pas que l'intérêt est limité. C'est un flume de foire et ça ne mouille pas. Mouais.​

Non. Ça c'est de la théma.​

Ça aussi.​

Ça ? Non mais attends, on va la vider ta pataugeoire là !​

Sinon y a aussi l'indispensable Nautic Jet Heege. Bah oui ! On est dans un parc allemand j'vous rappelle !​

Bon, j'ai peut-être autre chose alors. Ça s'appelle Wild'n'Wet. Un gros raft qui a connu ses heures de gloire sur les foires allemandes, et qui a finalement été rapatrié à Skyline pour y finir ses jours. Mais y a un problème avec ce raft... Un vrai... C'est-à-dire qu'il spin. Il spin, il spin, il spin. Tout le temps. Très vite. Si bien qu'à la fin c'est gerbo, et qu'on est content d'en sortir !

Un tour et ce sera bon pour nous, merci.​

Franchement, un raft gerbo, fallait le faire !​

Mais les grands téméraires que nous sommes auront croisé quelques attractions qu'il leur fallait tester à côté de ce raft.

Vous voyez celles dont je parle ?​

Ah oui, ça tu peux serrer les dents !​

T'en fais pas, c'est plus doux que sur une foire, et ça ne dure pas 10 minutes.​

Et puis c'est bien drôle les Boosters, donc t'aurais eu tort de t'en priver !​

On aura aussi fait ce Star Shape Zierer. Mou et désagréable, sans intérêt aucun.​

Tu passes ton temps à pendouiller dans toutes les positions les plus improbables qui soient.
Pas franchement galvanisant.​

Le vrai loupé de cette journée, c'est clairement ce Sling Shot de 90 mètres de haut...​

Mais c'est pas grave, y a du Heege !​

Et puis y a toujours la possibilité de se rabattre sur un Wave Swinger !​

Ou sur un super tour de vélo !​

Ou encore sur un Condor !​

Non, pour nous ce sera plutôt un tour d'auto-tamponneuses...​

Et de Bobkart !​

Bobkart mollasson qui nous aura fait louper notre tour de Sling Shot à quelques minutes près. Shit.​

Non, pas de grande roue aujourd'hui.​

Pas de Free Fall RCT3 non plus, mais on s'en remettra.​

C'est vrai que visuellement, ce parc fait vachement envie.​

Va y avoir besoin d'un petit coup de peinture, là.​

Disons qu'on n'a pas vraiment envie de faire un tour de pédalo pour profiter de ses atours.​

On n'est pas loin de Disney Sea, franchement !​

On aura préféré faire les glands là-dessus.​

On se demande vraiment ce que peut bien foutre ce genre d'attraction à Skyline Park.​

Ça par contre, on comprend mieux. Allez, en route, y a un gros trajet qui nous attend !​

Alors, Skyline Park ? Bon, je vous l'accorde, c'est pas la panacée... Mais si vous êtes dans le coin, ça vaut quand même le coup de venir poser vos fesses sur ce monstre de Sky Wheel, qui reste un redoutable grand-huit comme on les aime. Puissant, flippant et éprouvant. Je vous assure, va falloir s'accrocher pour enchaîner les tours ! Skyline vaut aussi pour poser ces mêmes fesses dans quelques flat rides que vous ne feriez pas forcément en foire, et pour apprécier l'hallucinante théma qui jalonne les all... Ah, non, pas pour ça. Enfin vous aurez compris !

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

Avant d'en venir au parc en lui-même, je ne peux pas faire l'impasse sur le récit de notre nuit d'hôtel en Autriche.

Nous avions réservé un hôtel non loin de Salzbourg, ville de naissance de Wolfgang Amadeus. Nous étions dans la pampa totale, à presque douter de la sanité de l'esprit de notre GPS. Savait-il où il nous menait ? Avait-il complètement perdu les pédales ? Sur une route lugubre, celui-ci nous demande de prendre un petit chemin de terre traversant un champ de maïs. Nous nous y engageons non sans penser que le GPS était devenu complètement fou.
Mais attendez... Je crois voir une maison au bout du chemin... Et puis un truc blanc aussi. Un truc blanc, debout, entre les arbres, immobile. Oh bordel, mais c'est un mec ! Le gars est là, posté dans le noir, sans bouger, et fixe notre voiture. Vite, on avance jusqu'à la maison ! Quelle étrange vision. Que faisait ce type ? Pourquoi était-il au milieu de rien dans le noir, tout de blanc vêtu ?
Soit, c'est pas grave, nous voici arrivés à l'hôtel. Enfin... dans une sorte de maison, en fait. Et c'est dans un grenier réaménagé que nous dormirons. Pour y monter, nous empruntons un escalier dont les murs sont tapissés de tableaux sinistres et anxiogènes. Les meubles, eux, sont recouverts de croix et de portraits du Christ. Une fois dans notre chambre commune, nous découvrons une bibliothèque pleine d'ouvrages comme "Ma vision de Dieu" ou "Les souffrances du sauveur". Nous découvrons également une étagère pleine de VHS de cérémonies diverses et variées. Et là, sous nos yeux... le livre d'or. Nous l'ouvrons. Le livre est plein de dessins visiblement faits par des enfants. Ces dessins représentent des gens qui pleurent, la thématique prédominante étant la tristesse. Parmi les signatures, beaucoup de gens venus des quatre coins du monde remercient les hôtes pour leur avoir "ouvert l'esprit sur l'au-delà".

Tout ça, c'est bien, mais il nous manque un lit. L'un de nous dormira dans la baignoire ? Non, notre hôte nous fait monter un lit supplémentaire. Le lit arrive. Chouette. Le Silj pourra dormir dans des conditions moins spartiates cette nuit. Le lit arrive jusque dans notre chambre et... Oh merde... Oh bordel... Oh putain de bordel de merde... La personne qui porte le lit... C'est le type en blanc qui était posté seul dans les ténèbres du hameau ! Nous nous échangeons un regard plein d'inquiétude avec Fafou. Cette nuit va être longue. Nous songeons à effectuer une garde à tour de rôle, ou à placer un meuble sur la trappe qui donne accès à notre chambre pour la verrouiller. Finalement, nous nous sommes endormis tant bien que mal. Une chose est sûre, c'est qu'à 9, l'étrangeté paraît folklorique. Seulement, j'imagine les pauvres touristes débarquer en couple dans cet enfer... J'espère que vous aimez les trains fantômes.

Alors ! Fantasiana ! Oui, j'y viens ! Le parc est aussi situé dans la pampa la plus totale, au pied des alpes autrichiennes. Alors, pourquoi on débarque ici ? Parce que le parc possède un petit crédit dont vous avez forcément entendu parler si vous vous intéressez un temps soit peu au sujet. Si vous savez duquel je parle, tant mieux, sinon, tant pis, faudra patienter !

Nous y voilà ! Bon sang mais qu'est-ce que c'est que cette entrée ?...​

L'entrée passée, il nous faudra emprunter un bâtiment qui met en scène des tableaux connus des contes du XIXème siècle (enfin, c'est plutôt l'imagerie Disney qui est reprise), le tout avec un mauvais goût certain. En fait, y a une atmosphère étrange là-dedans. Un truc vraiment angoissant et malsain. La visite commence bien ! Ils devraient peut-être songer à faire un partenariat avec l'hôtel de la veille pour rester dans une thématique cohérente !

Eingang du bâtiment de l'angoisse.​

Qu'est-ce qu'il nous veut celui-là ?​

Roh merde la gueule de la reine...​

Petit abus de pipe à crack pour Blanche-Neige.​

Visiblement Simplet n'y est pas allé de main morte non plus !​

Roh la gueule de Blanche-Neige. Elle doit être encore stone.​

Le crapaud va la bouffer, c'est pas possible autrement.​

Nous sortons enfin du bâtiment de l'angoisse.​

Mais quelle aura donc été la première attraction de ce parc à priori exceptionnel ?! Eh non ! Perdu ! Pas un Butterfly ! Et à la limite, on aurait préféré ! On aura fait un Walkthrough horrifique du nom de Schloss Dracula. L'attraction étant soumise à des horaires, nous avons attendu 20 minutes dans la file avant de pouvoir entrer dans l'attraction. Vous l'aurez compris, on est censé y parcourir les couloirs du château de Dracu... Eh non ! Encore raté ! Décidément, tu rates tout aujourd'hui. On y visite le château de Vlad Tepes (Vlad l'empaleur pour les intimes), le prince roumain à partir de qui découle la légende de Dracula ("Fils du diable" en VF).

Je le sens mal ce truc.​

Et à l'intérieur, tout est de mauvais goût. Mais alors, absolument tout ! La musique, les animatronics extrêmement datés et bons pour la benne, les décors en carton d'une laideur optimale, le show est complètement bancal, bref, tout est foiré ! Tu as vu Dingo & Max ? Tu te souviens la scène du spectacle d'opossums qui part en vrille ? Bah voilà, c'est Schloss Dracula ! Et en plus c'est long ! Quand je te disais que ça commençait bien cette visite !

Si je te dis que ce Dracula est le plus beau des décors de Schloss Dracula, tu me crois ?​

Bon, pour se changer un petit peu les esprits, on est allé faire du tacot. Mais c'était sans compter les affreux décors qui jonchent le parcours desdits tacots ! Total, on en ressort encore plus angoissés qu'avant ! Mais qu'est-ce que c'est que ce pays de foldingos ?!

Le taxi pour l'angoisse de ces messieurs est avancé !​

Jusqu'ici tout va bien.​

Puis viennent les décors qui font passer Schlittenfahrt-Schneeflöckchen pour Fata Morgana.​

Ces pauvres esquimaux ont été figés dans la glace et commencent à se décomposer sur place.
Regarde à droite, elle est carrément morte bon sang !​

Putain mais quel cauchemar...​

On ne sait pas ce qu'il fait. On ne sait pas. On ne comprend pas. On ne comprend rien.​

Ne sachant trop où aller, nous continuons à progresser dans les allées du parc en espérant tomber sur une attraction potable...

J'ai dit potable.​

Olala, mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?!​

Non mais ça va pas être possible, hein ! Franchement !​

Ok, vite, éloignons-nous d'ici, prenons un peu de hauteur.​

Bon, ça, c'est pas terrible, mais ça va encore.​

Tu vois, il suffisait de prendre un peu de hauteur, ça va déjà mieux, ça t'a changé les idées !​

On se demande encore pourquoi ils nous ont foutu un schtroumpf-nain pirate.​

Ah non, on ne retombe pas dans les sales travers, attention !​

La Tour Eiffel aussi fait régime ?​

Ah ouais, il semblerait.​

Après, je peux te proposer un petit coup de toboggan si tu veux.​

Ou de kart, pour lequel il faudra dépenser un supplément.​

Sinon, évidemment, j'ai aussi une grande-roue Miko...​

Ou un Pirate Boat au bord de l'Amazone.​

Je ne suis pas hyper emballé... T'as autre chose ?​

Oui, je peux te proposer Sindbad's Abenteuerreise, un Dark Ride pas si mal pour ce parc, car complètement conceptuel. Nous progressons avec Sindbad dans des décors pas si mal fichus, très arrangés par un éclairage très présent sans être intempestif, qui sait s'estomper ou se montrer plus présent quand il le faut. Pas le Dark Ride du siècle, loin de là, mais pour ce qu'on a vu de ce parc, c'est presque inespéré !

L'entrée du ride est particulièrement laide.​

Comme dit, la bonne gestion de l'éclairage est ici un gros plus.​

Le bâtiment du ride.​

Emballez, c'est pesé !​

Un petit tour de Tow Boat Ride raciste ? Bof.​

Ah non mais même sous cet angle, ça ne donne pas plus envie.​

Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire ici ?​

Une pause déj' ? Ça me paraît bien, ouais.​

Maintenant qu'on s'est bien rassasié, il est temps d'aller voir la star du jour. Oui, parce que je vous rappelle que nous ne sommes pas venus là par hasard ! C'est bien qu'on y avait un intérêt ! Et l'intérêt en question se nomme Wild Train. Comme au Parc Saint-Paul ? Ouais, et d'ailleurs je ne vous étonnerai pas en vous disant qu'il s'agit d'un nouveau méfait de notre ingénieur alcoolique préféré de chez Pax !
Alors, qu'est-ce que c'est que ce cirque ? Commençons par dire que Wild Train est censé être un Family. Je dis bien censé. C'était sans compter sur notre ingénieur favoris, qui une fois de plus, s'est planté dans deux/trois calculs... À l'embarquement, nous prenons place à bord du train dont les assises se situent très près du rail. En s'assoie vraiment très bas là-dedans. Une fois les lap-bars enclenchées, une vérification s'impose. Et croyez-moi, vous avez intérêt à ce que votre lap-bar ne vous lâche pas en chemin !

Hormis l'entrée hideuse, Wild Train est la première chose que vous verrez du parking.​

Une fois dispatché, le train monte très rapidement au sommet du lift puis s'engage immédiatement dans la drop en virage. Une helix ascendante plus loin, ça devient le grand n'importe quoi.
En fait, ça devient un festival d'ejectors. Mais d'ejectors comme vous n'en connaîtrez que peu. C'est-à-dire qu'après l'helix, le train arrive à toute vitesse vers une grosse cassure. Et il n'y a absolument aucun trim. Alors paf ! Décollage en direction des écureuils ! Pas le temps de dire ouf que le train monte sur un camelback dont l'angle est carrément aigu, ce qui, à toute vitesse, vous fait encore décoller de plus belle ! Le temps d'un demi-tour, est c'est rebelotte avec une nouvelle cassure qui vous fait décoller vers la cime des sapins !
Ah oui, tout ça c'est merveilleux, mais on a oublié que c'était du Pax... C'est-à-dire que certainement rien n'est prévu. Du coup, la latence entre la première cassure et le camelback est si courte que le train reprend son ascension alors que vous êtes en train de décoller, du coup, c'est un gros tape-cul ! Un tape-cul rigolo, certes, mais non dénué de secousses et de brusqueries, qui le rendent absolument impossible à enchaîner tant la lap-bar mettra vos cuisses à rude épreuve ! On espère néanmoins que notre ami russe ne va pas arrêter la bouteille de sitôt, parce que du n'importe quoi comme celui-là, on aimerait bien en croiser un peu plus souvent...

Certainement le grand-huit européen aux Gs négatifs les plus élevés.​

Les cassures sont toutes complètement improbables.​

En arrivant devant certains éléments, on se demande comment on va faire pour les passer.
C'est simple : En fonçant dans le tas.​

La première cassure prise à toute berzingue.​

On approuve, nos cuisses désapprouvent.​

Pour clore cette visite, ce sera un petit tour de Dino Adventure. Un petit train qui fait le tour de scènes préhistoriques dans l'austérité la plus totale, puisque les animatronics ne bougent pas et qu'il n'y a absolument pas de musique et d'effets sonores pour venir combler le vide du ride ? Comment ça c'est pas vendeur ? Vous venez et puis c'est tout ! Je ne vous demande pas votre avis !

Mais non, c'est pas ça !​

C'est par ici que ça se passe.​

Donc voilà. T'imagines simplement qu'il ne bouge pas et qu'il n'y a aucun son.​

La question se pose en ces termes : Pourquoi mélanger dinosaures, hommes préhistoriques et trains rouillés ?​

Un T-Rex sous LSD.​

Bon sang mais quelle déprime...​

Ah ! Les cro-magnons statiques ! Ça a de l'allure !​

C'est vraiment embarrassant.​

Mais le clou de Dino Adventure, c'est évidemment la gueule de dégénéré du mammouth.​

Ah ! Bah t'as bien fait de nous faire monter là-dedans ! C'était bien ! Bah, tu vois, je te l'avais dit ! Bon, alors, t'en as pensé quoi de Fantasiana ? Ce parc, c'est un bad trip du moment où tu franchis l'entrée au moment où t'en sors. Tout est laid, tout est déprimant, avec une espèce d'aura malsaine qui parsème le tout et qui s'avère limite pesante. On se croirait dans un parc tout droit sorti de l'imagination d'un dégénéré.
Le passage vaut le coup pour tester cette curiosité de Wild Train, grand-huit légendaire qui n'a pourtant pas été ridé par grand monde. Au-delà de ça, rebroussez vite chemin, tirez-vous de là ! Un parc comme ça, c'est un coup à vous donner la cerise !

Bon allez, on s'tire de là ! Merci d'être venu !​

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

Tu le sens venir le troll ? Ah oui, je sens que tu vas être perspicace, comme à ton habitude !

Y a pas grand monde dites voir.​

Bien joué ! C'est fermé à cause du temps ! Eh oui, y a des nuages, tu ne te rends pas compte ! Du coup, plutôt que de faire tourner et de ne s'arrêter qu'en cas de pluie, on n'ouvre carrément pas. Soit. C'est assez dommage, puisqu'il s'agissait du meilleur alpine du trip sur le papier. Un layout de folie, 2200 mètres de slide et des descentes méchamment pentue. Bon, bah voilà, y'a plus qu'à remonter dans la bagnole !

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

Et là, tu le sens venir le troll ? Tu vas encore être perspicace ?

C'est plutôt chouette comme cadre, non ?​

Et ben non, t'as tout faux ! C'était pas fermé du tout ! On l'a notre +1 ! Alors, cet alpine ? Le layout est long de 1980 mètres et comporte pas mal de lignes droites descendantes, ce qui permet de foncer comme des brutes avant de freiner aussitôt le virage arrivant. Parce que oui, on n'est pas sur du Wiegand, on est sur du Brandauer. Et dans le genre luges casse-gueules, ils sont plutôt pas mauvais ! Alors t'auras plutôt intérêt à freiner si tu ne veux pas te retrouver éjecté du bordel ! Si on ajoute à ça qu'elles ont parfois de drôles de réaction sur le rail, tu vois ce que ça peut donner !

Du coup, c'est pour ça que je préfère les Wiegand. Parce que t'as beaucoup plus tendance à te lâcher, te sachant plus en sécurité. Là, à vouloir trop faire le cake, c'est un coup à dérailler ou à aller voir les écureuils.

En tout cas, je peux vous affirmer que même les locaux, qui pourtant blindaient vraiment en terme de vitesse, levaient rapidement le pied à l'amorce des virages. Parce qu'en plus, ils sont méchamment serrés ! Un chouette alpine qui n'offre malgré tout pas cette sensation de liberté que l'on recherche dans ce genre de ride, se sentant brimés par notre propre instinct de survie.

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

Voici venu le temps du dernier alpine de cette journée, bien ancré dans la lande autrichienne. Au menu, ce sera un petit Wiegand de 975 mètres tracté par un lift un câble.

C'est aussi pour ce genre de paysages qu'on aime les alpines.​

Le layout est simple, puisqu'il s'agit surtout de lignes droites descendantes/virages à 180°, mais il comporte aussi un joli virage aérien et permet d'acquérir une bonne vitesse sur l'ensemble du parcours. Fun et pas avare en sensations, cet alpine se sera avéré être le meilleur du trip, et ce sans difficulté. Il aurait peut-être été détrôné par celui de Zinkenlifte, car souffrant malgré tout d'un excès de classicisme, mais ce n'est pas sur ce trip là que nous pourrons le savoir !

Je suis conquis.​

C'est toujours bien de terminer une journée sur une note positive !​

Après cette descente, nous aurons pris une petite collation dans le chalet jouxtant l'alpine, puis nous reprendrons la route direction l'Allemagne et d'autres parcs que vous allez avoir la chance de découvrir à la suite de ce TR !

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

Et si je vous disais que le second meilleur parc de ce trip (après Freizeitpark Plohn), était un autre parc pommé dans les alpes bavaroises et assez méconnu du peuple parconautique ? Et bien pourtant, c'est bien le cas ! Bon, disons que si vous êtes boiteux, c'est pas nécessairement le parc de rêve. Déjà parce que pour y accéder, il vous faudra grimper 200 mètres de dénivelée à pieds. Pas moyen d'y arriver autrement. Ensuite parce que ce tout petit parc ne comporte qu'assez peu d'attractions, et propose surtout moult activités pas piquées des hannetons, dans un cadre absolument magnifique. On y va ? C'est parti !

Ruhpolding, ça s'mérite !​

Pour arriver devant l'entrée, faudra faire de la grimpette.​

Avec un peu plus d'enthousiasme s'il vous plaît !​

Voilà, on y est !​

Ça sent déjà la bucolie à plein nez.​

Avec en plus des entrées gratos données par l'hôtel de la veille, on ne peut pas rêver mieux !​

Une fois à l'intérieur, nous découvrons un parc qui s'oppose complètement à Fantasiana. On a des scènettes un peu partout aussi, mais rien de mauvais goût. Tout est vraiment charmant, et avec la journée de la veille, qu'est-ce que ça fait du bien de tomber dans un parc comme ça... Ça fourmille de petits détails, d'humour, y a rien de tape-à-l'oeil, le tout avec un respect constant du terrain pourtant chaotique sur lequel est construit le parc (en pleine montagne), et avec une prédominance totale de nature. On adhère !

Je le répète, contre toute attente, voici la deuxième place du podium de ce trip !​

Ça change des champignons lobotomisés de la veille.​

Ça donnerait presque envie de faire de la bécane...​

Ou du vélo.​

Ah oui, s'il n'y avait pas de petit bois des contes, on n'aurait pas compris !​

Les bâtiments sont tous très bien intégrés.​

Y a même des dinosaures, comme à Fantasiana ! Enfin comme... Ceux-là ne sont pas affreusement laids.​

Il semble que les nains qui peuplent Ruhpolding creusent dans cette mine.​

Les voilà surpris de voir passer des êtres un tantinet plus grands.​

Ça ne les empêche pas de continuer à vivre normalement...​

Et de montrer leur kekette à tous les manants.​

Mais, qu'entends-je ? Serait-ce le son d'un doux crédit qui sonne à mes oreilles ? Mais c'est bien sûr ! Et ce crédit, c'est Gipfelstürmer, un Shuttle Gerstlauer fonctionnant sur le même principe que le Family Boomerang Vekoma. On commence par être tracté en arrière, puis nous rejoignons, au sommet du lift, une ligne droite à plat. Le train est ensuite poussé vers la descente. S'ensuit la drop, après laquelle le train traverse la gare pour venir entamer une helix vers la droite et un petit camelback (meilleur élément du parcours) qui nous fait basculer sur la gauche. Le train entame le second lift, et repart de plus belle en arrière. 
Le coaster est évidemment très familial, mais celui-ci peut se targuer d'être absolument fluide et d'avoir une intégration absolument nickel. Des petits coasters familiaux comme ça, on aimerait en trouver un petit peu plus souvent !

Toute l'équipe est prête ?​

Alors on y va !​

Le sommet du lift propose une superbe vue à ses passagers.​

Une tape au cul, et on descend !​

Ça glisse comme sur des skis, et ça, on aime !​

Elément rigolo en approche...​

Et hop ! Petit floating ! Même très léger, ça reste amusant !​

La suite du programme, c'est quoi ?​

Et bien la suite du programme va être un peu plus artisanale et un peu moins mécanique ! On aura exercé, entre autres, nos talents au tir à l'arc ainsi qu'au tir à la carabine. Autant vous le dire tout de suite, aucun de nous ne sera champion olympique. Notre dextérité aura également été mise à l'épreuve dans des jeux d'adresse et dans des parcours d'obstacles, puis nous aurons fini en dévalant des toboggans et en se livrant bataille dans une piscine à balles.

Le classique parmi les classiques.​

Ici, pas de pirate boat, mais une balançoire collective.​

Nous aurons constaté la gestuelle très académique du Silj. Fais gaffe à pas te tirer une flèche dans l'oeil quand même.​

Ne vous fiez pas au regard plein de concentration du Faf. La flèche ne sera pas allée plus loin que ses godasses.​

L'équipe des francs-tireurs est au complet.​

Cependant, les cibles n'ont rien à craindre avec nous.​

Faites pas les malins, c'était lamentable et vous le savez très bien.​

Là c'est globalement pareil.​

Mais rassurez-vous, on était moins manchots dans le parcours d'obstacles.​

Nous aurons été braves !​

Là-dessus aussi nous aurons été braves !​

Dans le toboggan, bon, y a pas besoin de faire preuve de quelconques capacités.​

En avant Michel !​

Des capacités, il en aura fallu dans la rude bataille de la piscine à balles !​

Je ne vous cache pas avoir été quelque peu submergé.​

Une petite pause casse-croûte, et on met les voiles vers d'autres aventures !​

Vous l'aurez donc constaté, il n'y a aucune véritable attraction à Freizeitpark Ruhpolding, si ce n'est Gipfelstürmer, un Roundabout et un petit train. Et pourtant, on se sera vraiment éclaté pendant toute une matinée, parce que franchement, y a vraiment de quoi déconner ! Le cadre est splendide, tout est soigné, rien ne fait tâche, et c'est un vrai bonheur que de parcourir les allées construites à travers le terrain accidenté du parc. Une grande surprise, car sur le papier, rien ne pouvait laisser penser que ce parc allait faire mouche de cette façon ! Une excellente découverte que voilà !

 

[Doubick]

Des chasseurs de crédits à l'est d'ici​

Accéder au sommaire​

Nous voilà redescendus de nos montagnes pour nous rapprocher de Münich, et plus précisément Wolfratshausen, la ville abritant Märchenwald im Isartal. Il s'agit d'un parc citadin situé au coeur d'un quartier résidentiel. Et vous allez voir, ça vend du rêve ! Beaucoup de rêves !

Toi aussi tu sens que ça va être bien ?​

Une fois que nous entrons dans le parc, ça va à peu près. Nous découvrons que le parc est très axé sur la jeunesse plus que sur la famille. Il y a certes un crédit familial, mais le reste des attractions s'adresse avant tout aux jeunes bambins.
Le cadre est également très boisé, mais quelque chose de peu aguichant ressort de l'atmosphère. Déjà, tout est assez silencieux pour ne pas faire sortir les voisins de leurs gonds, mais le pire ne réside pas dans ce problème...

La main-street de Märchenwald im Isartal.​

Sous cette pie se trouve un bac-à-sable dans lequel les gamins doivent fouiller pour trouver des trésors.​

Le vrai problème de ce parc, ce sont ses relents de Fantasiana. Tout est affreux. Mais vraiment tout. Exit le parc tout mignon de Ruhpolding, place aux couleurs criardes, aux cochons fluo et aux arbres fonsdés ! À la fin de la visite, on n'en pouvait juste plus ! Trop de mauvais goût tue le mauvais goût, et le pire dans tout ça, c'est que je ne pense pas que les types ayant bossé sur la déco' s'en rendent compte, aussi bien à Fantasiana qu'ici !

Oh mon Dieu, qu'est-ce que c'est que cette horreur ?!​

OH.PUTAIN.DE.BORDEL​

Stop, on arrête maintenant !​

Ok, t'as gagné, j'me casse d'ici.​

Mais alors, qu'est-ce qu'on peut bien faire ici ? Bah pas grand chose ! Si ce n'est fermer les yeux ! Pour les attractions, je te l'ai dit, c'est pas la panacée ! On a du Heege, mais pas de Butterfly, donc pas de +1; on a a du flat rides pour mioches, du Horse Track avec pour monture des sangliers, un Old Timer sans intérêt aucun, des toboggans, et un parcours d'obstacles pas franchement hilarant. Ah bon ça, c'est sûr, on a bien fait de venir !

On aurait quand même préféré un +1 !​

Ça a l'air bien, mais non, ça va aller.​

Pas de tulipes non plus ? Je m'en serais douté.​

On va encore avoir l'air malin là-dessus.​

Pourquoi, bon sang de bonsoir, se sentent-ils obligés de tout peindre en fluo ?!​

La couleur des toboggans... La déprime.​

Circulez, y a rien à voir.​

Le parcours d'obstacles, c'est tout droit !​

Et qu'est-ce que ça donne ?​

Un Simon en cage ! Pour le reste, y a rien de glorieux.​

Je n'ai pas de photo de cette grange à l'intérieure de laquelle nous faisons la chenille.
Imaginez simplement que la musique y est cacophonique, criarde, et que les animatronics sont tous plus flippants les uns que les autres.​

T'as pas dit qu'il y avait un crédit ici ? Ah bah si, sans ça on ne serait pas venu ! Le crédit en question, c'est Oachkatzl, le tout premier Family Gerstlauer. Et difficile de dire qu'il s'agit d'une réussite. Le layout est sans grand intérêt, et le coaster est plutôt brusque, ne rendant par conséquent pas la chose plus intéressante qu'elle semblait être initialement. Et puis regardez la tronche des trains quoi... Pauvre écureuil... On pourrait dire que ça sillonne entre les arbres, tout ça... Oui, mais y a absolument aucune majesté. Donc ça sillonne, certes, mais comme un gras du bide sillonnerait le rayon cassoulet.

La crédit est ici...​

Et c'est pourri !​

Vous voulez vraiment un bilan sur Märchenwald im Isartal ? N'y allez pas, voilà le bilan ! Plus mauvais encore que Fantasiana, et sans crédit loufoque ! Alors vite, tirons-nous d'ici avant que nos cerveaux ne se mettent à griller complètement !

Une dernière photo avec la mascotte du jour, et on y va !​