[TR] Les trips du Doub

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Des chasseurs de crédits à l'est d'ici




La suite de notre périple se situe à la périphérie de Münich, dans une zone industrielle où ont trouvé place un terrain de foot en salle et une zone de jeux pour enfants : Lollihop. Mais attends... C'est là-dedans que vous allez ? Je veux mon n'veu !

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Je sens que ça va être épique.

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Jolie mascotte !

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D'autant plus jolie qu'en Bavière, même les souris sont dotées de généreux attributs !

Une fois à l'intérieur, t'imagines bien la gueule de cette pauvre femme à la caisse...

- "Le foot en salle, c'est le bâtiment d'à côté", dit-elle en voyant débarquer un groupe de grands gaillards prêts à en découdre avec le coaster local.
- "Oui, mais nous, ce qui nous intéresse, c'est le grand-huit", répondit-on d'une voix assurée.
Cette dame ne comprenait évidemment pas. "Ils ne veulent quand même pas parler du bidule pour les enfants de 5 ans ?...", pensait-elle.
Voyant que nous n'en démordions pas, celle-ci fit appel à sa supérieure. Une dame blonde arriva, et nous demanda à nouveau si nous voulions faire du foot en salle. Mais non à la fin ! Nous, ce qu'on veut, c'est le crédit ! Qu'à cela ne tienne ! Voici ce qu'elle nous proposa : "Je ne vous fais pas payer le plein tarif, mais juste 1 euro par personne pour monter sur le "grand-huit"; ensuite, vous me promettez d'y aller !", dit-elle, de peur que nous ne foutions le boxon au milieu des enfants apeurés.
Nous lui assurions notre bonne foi, et concluions cet accord.

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Il aura fallu négocier, mais on y est !

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Dommage qu'on ne puisse pas rester plus longtemps, ça a l'air dantesque.

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On aurait même pu faire de l'exercice !

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Non, c'est pas ça le crédit.

C'est alors que nous le vîmes. Beau, majestueux, flamboyant et sauvage. Il n'attendait que nous pour se mettre à rugir. Wilde Mini Maus, c'est son nom. Il s'agit d'un Kiddi I.E Park avec des caractéristiques à coller le vertige aux plus téméraires. 3,5 mètres de haut, 60 mètres de long, 25km/h de vitesse de pointe. Il n'en faut pas plus pour nous pousser à nous surpasser !

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Les palpitations cardiaques se font de plus en plus pressante.

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Voilà le moment d'embarquer... Vais-je me dégonfler ?...

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Ne pense pas au layout, et tout va bien se passer...

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C'est avec fierté que je vous annonce avoir surpassé mes peurs les plus profondes ! J'ai fait Wilde Mini Maus !!

Il est temps de remplir notre partie du contrat et de mettre les voiles. Au moins, on aura fait rire le personnel, c'est déjà ça de pris ! Nous les remercions, et retournons à la voiture, les jambes encore toutes tremblantes et nos esprits traumatisés par la bestialité de ce ride d'anthologie.

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Fans à tout jamais.
 
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L'avantage avec Therme Erding, ce sont ses horaires d'ouverture. Le parc ouvrant tard dans la nuit, il nous a été permis de finir notre journée à Lollihop (et ça, on ne l'aurait manqué pour rien au monde !), de faire la route jusqu'à l'hôtel, et de venir au parc tout frais et disposés. Therme Erding est un complexe aquatique situé à une quarantaine de minutes du nord de Münich. On y paie une somme forfaitaire qui nous donne accès aux thermes, au Spa et au parc aquatique qui vous nous intéresser dans un premier temps.

Je vous préviens, je n'ai malheureusement pas de photos de Therme Erding, donc si un TR rudimentaire n'est pas de votre goût, je vous suggère de passer votre chemin !

La partie aquatique est quasi exclusivement indoor. C'est-à-dire qu'il y a bien des bassins à l'extérieur, mais tous les toboggans se situent dans le bâtiment. Et les toboggans justement, parlons-en. Le parc se compose principalement de slides Klarer et Wiegand. Et franchement... Rien ne m'a vraiment conquis. En fait, les seuls que j'ai trouvé intéressants, ce sont les toboggans à bouées, qui restent souvent fun de par leur concept. Il y a notamment un Master Blaster Wiegand assez rigolo, puisque ce type de toboggan à bouées nous fait descendre et remonter à l'aide de propulsions aquatiques.

Concernant les toboggans traditionnels, c'était déjà beaucoup moins ça. Il y a notamment un High Fly Wiegand particulièrement désagréable. Le concept est simple : Vous descendez une pente très abrupte qui se recourbe, avant d'être lâché dans les airs vers une autre partie du toboggan qui vous fera plonger dans le bassin. Le truc, c'est que la transition entre les deux descentes vous claque le dos d'une façon assez désagréable, et il est par conséquent difficile d'en tirer du fun.

Et voilà le problème majeur des toboggans de Therme Erding. Il quasiment impossible de sortir d'un slide sans un nouveau bleu. C'est souvent brusque, ça cogne, et au final, peu se refont avec grand plaisir comme ça peut être le cas à Duinrell.
Le Bowl Slide Wiegand en est un exemple flagrant. Il s'agit d'un toboggan qui se découpe comme suit : On effectue un premier slide qui débouche dans une soupière. On tourne en rond jusqu'à passer dans un trou noir qui nous fera descendre dans la seconde partie du slide. Et là, catastrophe. Pour moi, ça a bugué dans la soupière. En fait, une de mes jambes est entrée dans le trou vers la seconde partie du slide, tandis que l'autre voulait continuer dans la soupière ! Ce qui fait que ma cuisse a cogné assez fortement contre la paroie, et que je me suis retourné dans le reste du toboggan, dans le noir, à toute allure, à descendre sur le dos et la tête la première ! Autant dire que je n'ai pas passé un super moment !

Au final, le plus fun des toboggans classiques, c'est la Wild River, mais là pareil, ça fout des bleus partout. En tout cas, ce ne sera certainement pas le Proslide dans le noir, qui propose une descente très abrupte dans le noir, et dans un tube très étriqué. Ce qui fait que tu bouffes de l'eau pendant tout le slide, que t'as l'impression de te faire rincer dans une machine à laver, et que tu sors complètement hébété en n'ayant rien compris de ce qui c'était passé.

Oui, je l'ai dit, je n'ai pas été conquis par ce parc aquatique.

Mais alors, qu'est-ce qu'on peut bien faire ? On se tire ? Bah non ! Avant ça, on va aller se faire des masques avec je ne sais quels onguents, et on va aller barboter dans le jacuzzi ! Pour la suite, j'étais complètement claqué, et suis donc resté nager et glander dans les bassins des thermes, tandis que les autres sont allés essayer le Spa. Apparemment, c'est juste le bonheur total, et Therme Erding vaudrait bien plus pour son Spa que pour son parc aquatique. Ils sont allés se taper des saunas à 100°, des bassins d'eau très froide, puis très chaude, et d'autres avec de la musique classique sous l'eau... Ils en sont sortis extrêmement heureux ! Moins, j'ai pas glandé grand chose, mais j'ai bien profité de mon barbotage avant d'entamer la dernière journée du trip. Et ça a fait du bien !
 
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Et voilà ! C'est déjà le dernier parc du trip ! Un trip composé d'une myriade de parcs improbables et de pas mal de bonnes surprises ! En terme d'affluence, on aura vraiment été gâtés, aucun parc n'aura été blindé ! Aucun, sauf celui-là. Bah oui, c'était trop beau, il en fallait bien un !

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La fine équipe au grand complet prend la pose !

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Pas de doute, nous sommes bien à Legoland !

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Bon, ça va être blindé en ce lundi d'août. Vu le monde, va falloir se montrer pragmatiques.

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Alors ? Par où qu'on va ?

Et pour ce faire, nous allons immédiatement aller choper nos crédits, au nombre de trois. Legoland oblige, vous vous doutez que ces crédits risquent fort bien de ne pas être les plus dantesques du trip. Qu'importe, un +3, ça ne se refuse pas ! Alors on y va !
Le premier crédit de la journée sera le classique de Legoland. Chaque parc Lego possède le sien, même si les modèles peuvent différer. En Allemagne, il s'agit de Feuerdrache, un Family Zierer (Force Five) avec pour thématique un dragon survolant un château et collant les miquettes à la cour de Monsieur.

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Et c'est dans ce château que se trouve la file du crédit, ainsi qu'une partie Dark Ride avant le coaster.

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On y va messieurs.

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On apprécie l'effort fait sur les malles pour déposer les sacs, toujours mieux que de vulgaires casiers.

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La gare est plutôt jolie, idem pour la partie Dark Ride qui s'ensuit.

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Mais pour ce qui est de la partie coaster, c'est un bon gros RAS des familles.

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Mais non, c'est pas si terrible. Arrête de surjouer s'il te plaît.

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Allez, envoie la suite !

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Du Heege, ça te va ? Non ! J'ai dit le crédit !

Le prochain crédit, Drachenjagd, est tout aussi exceptionnel. Il s'agit d'un Junior Coaster Gerstlauer. C'est en fait un tout petit coaster de 5,5 mètres de haut, 150 mètres de long et 35km/h de vitesse max'. Ouais, c'est pas avec ça qu'on va chambouler le Top 10. Pour que vous vous rendiez compte de la journée sympathique de ce 13 août 2012 à Legoland Deutschland, nous avons attendu 40 minutes pour monter là-dessus. 40.PUTAINS.DE.MINUTES.

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Amour, poésie et crédit.

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Avec l'attente qu'on s'est tapé, on va faire en sorte d'en profiter !

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Oui mais profiter de quoi ?...

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Non, le vrai bon point, c'est que le Bod aura fait son +100 sur Drachenjagd !

Voilà que l'heure est venue de vous présenter le dernier crédit de cette journée, et par conséquent, de ce trip ! Et là, on va taper dans le haut du panier ! Une Wild Mouse Mack du doux nom de Project X - Test Strecke ! Bah oui, tu t'attendais à quoi d'autre ? Celle-ci est particulièrement mauvaise, puisque les freins sont très serrés et sont activés à chaque bloc. De plus, les trains deviennent tout à fait inconfortables dès lors qu'on dépasse le mètre 90. Déjà que ça ne l'est pas spécialement à la base... Mais bon, c'est pas comme si c'était une surprise.

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Votre crédit n'aura pas validé le test. Poubelle !

Bon bah voilà, les crédits sont faits ! Maintenant, qu'est-ce qu'il nous reste ? Dschungel X-Pedition, à savoir le Boat Ride Intamin ? Ninjago, l'Air Meeting Gerstlauer (nouveauté de l'année) ?

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Cette drop n'a pas l'air mal.

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Oui, mais y a 1h30 de file aussi, alors ça ira !

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Et Ninjago alors ?

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1h30 mon colonel ! Bon, bah non alors.

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Et le Robocoaster ? 1h30 aussi.

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Bon, bah on se contentera de cette photo alors !

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Sinon y a ça ? Ok, on fait ! Ensuite ?

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De la gyro...

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Du Pedal Car...

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Du Kontiki...

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Et ça, les Jet Skis Zierer ? Trop de monde.

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Le Splash Battle ?

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C'est vrai que ça donne envie, mais y a trop de monde.

Et le problème du parc est là. Il n'est pas très grand, ne comporte pas beaucoup d'attractions, donc lorsqu'il y a un peu de monde, tout est vite saturé, et il vous taper une heure de queue au minimum avant de monter sur quoi que ce soit. Et entre nous, une heure d'attente pour un Splash Battle ou pour un Air Meeting, ça va pas être possible.

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Du coup, le seul truc qui engouffre du monde...

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C'est un 4D pourri qui débouche sur une fabrique de legos...

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Pour vous emmener, vous vous en doutez...

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Vers une boutique, tout à fait !

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Pour ça non plus y avait pas d'attente, mais bon...

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Idem !

Bon, pour marcher et visiter les décors du parc, y a pas besoin d'attente. Du coup, c'est à ça qu'on aura passé la fin de notre journée à Legoland Deutschland. Les sculptures legos qui jalonnent le parc sont impressionnantes. Et quand on sait qu'ils vendent leurs pièces à 9€ les 100 grammes, je vous conseille de mettre un peu de côté avant de vous lancer dans la reproduction d'une de ces sculptures !

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Après avoir gagné au Loto, vous pourrez tenter une reproduction du Château de Neuschwanstein,
qui a inspiré Walt Disney pour celui de "La belle au bois dormant".

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Les fans d'aviation pourront nous faire un aéroport...

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Berlin...

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Fancfort...

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Münich, évidemment !

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Ou même Venise !

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Les fans de Star Wars qui n'auront pas aimé la prélogie pourront la refaire à leur sauce.

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De même pour la trilogie originale !

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Quant à ceux qui préfèrent le grandeur nature... Ils sauront y trouver leur compte.

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Je ne sais pas pourquoi, mais je me laisserais plus tenter par Dark Vador...

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Ou par une énorme tête d'Albert Einstein en légos.

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Là par contre, le méca-poulet, très peu pour moi.

Bon, jugez un parc de par le temps d'attente n'est pas vraiment un critère à prendre en compte. Legoland Deutschland, de manière objective, est un parc vraiment moyen. Il ne propose aucune attraction originale qui donne un petit plus au parc, aucun ride qui puisse pousser à la visite. Pour être clair, la seule raison de notre visite ici, c'était le +3. Je ne suis pas particulièrement fasciné par l'univers légo, mais malgré ça, je pourrais y trouver mon compte si le parc proposait autre chose que du déjà vu. Un bon parc est un parc qui a une icône. Phanta a Black Mamba, Plohn a El Toro, Toverland a Troy... Qu'a Legoland Deutschland ? Project X ? Feuerdrache ? Non. Rien. Et c'est bien là tout le problème.

Il est temps pour nous de rejoindre nos foyers respectifs ! Je salue tous mes compagnons de trip, avec une bise sur la fesse gauche ou droite (celle de leur choix), et vous donne rendez-vous pour le prochain trip avec, je l'espère, moult crédits de grande valeur à ajouter au compteur !
 
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Voilà. Le grand moment est enfin arrivé. Celui que l'on attend tous dans une vie de parkfan/coasterfan. Le moment où l'on va fouler pour la toute première fois le sol américain pour y visiter du parc d'attractions. Et cette première destination, pour nous, ce sera la Floride ! Une destination rêvée puisqu'assez simple à organiser (le voyage ne nécessite même pas de louer une voiture !), et avec une belle brochette de parcs incroyables à visiter ! Une première visite, là-bas, c'est un rêve de gosse. C'est un truc juste hallucinant que de monter dans l'avion, puis de survoler Orlando, et de poser un pied sur le sol de la Floride. Déjà, vous aurez forcément un choc physique, parce que quand vous quittez Paris par temps pluvieux avec 15 degrés, et que vous arrivez là-bas en soirée avec plus de 30 degrés... Enfin, vous voyez le genre !

Un truc vous prend dans tout le corps, dans tout l'esprit, et vous vous dites : "Ça y est ! Après toutes ces années d'attente, tous ces TRs lus, toutes ces nuits à en rêver, toute cette impatience si longtemps combattue... J'y suis !"

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Il est 22h30. Nous venons d'arriver à Orlando. Il temps pour nous de nous installer dans le bus qui nous mènera
jusqu'à l'hôtel du séjour, un hôtel du complexe Walt Disney World : le Port Orleans !

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Bordel, ça y est... On est à Orlando...

Trouver les mots pour décrire le bonheur qu'a été ce voyage est assez difficile. En fait, on ne peut pas imaginer la folie que c'est de s'y retrouver, en vrai. Ce que je vous souhaite ardemment, c'est que vous puissiez vous aussi avoir la chance, bientôt, de vivre ça. Si ce n'est pas déjà fait, bien entendu ! Sinon, je ne vous souhaite qu'une chose, c'est de le revivre au plus vite !

En attendant, mesdames, messieurs, que l'aventure commence !

Après notre première nuit, nous nous préparons pour notre premier parc du trip ! Et puisqu'il faut bien commencer quelque part, nous avons choisi Animal Kingdom !

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Ouais, et ça va être dément !

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Les bus desservent très efficacement le resort et roulent jusque tard dans la nuit.

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Un coup d'oeil sur les réjouissances à venir...

Le bus arrive, il est temps d'embarquer pour le tout premier parc du trip, non sans une certaine excitation ! Animal Kingdom étant le parc le plus excentré du resort, il nous faudra environ 25 minutes pour y arriver. Enfin, après 10h d'avion, la notion des distance n'est plus vraiment la même !

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Et nous y voilà !

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Sans trop de surprise, le parc va être une véritable claque visuelle.

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L'arbre de la vie, entièrement sculpté, est absolument incroyable.

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Le tronc se compose d'un ensemble de sculptures représentant des animaux.

Notre toute première destination sera Dinoland, un land réputé pour être assez laid. En effet, alors qu'un travail colossal a été apporté sur la théma dans l'ensemble du parc, ce land dénote complètement de par ses couleurs criardes et agressives. Cependant, quelque chose nous intéresse ici. Il s'agit bien sûr du tout premier crédit du trip ! Que dis-je, d'un double crédit ! J'ai nommé Primeval Whirl ! Et je vous demande un tonnerre d'applaudissements et de cocoricos assourdissants, puisque ce double crédit est de conception française ! Oui messieurs !
Certainement la plus grosse commande reçue par Reverchon à ce jour ! Vous l'aurez compris, y a rien de bien excitant dans ce grand-huit, qui s'avère être un Spinning Coaster en miroir de la firme franchouillarde. Enfin, si... Son intérêt, c'est quand même de faire +2 ! Et c'est pas rien !

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Tiens, je vois quelque chose d'intéressant pour la suite derrière ces feuillages...

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C'est par ici que ça se passe !

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Bah écoutes, ça n'a pas l'air si terrible que ça pour le moment !

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Ok, je retire ce que je viens de dire.

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Et ce sans hésiter une seconde.

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Et le crédit dans tout ça ? J'allais y venir !

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Fierté française devant ce chef-d'oeuvre ! Ou pas.

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Mon premier coaster américain aura été Spinning Reverchon. On ne se refait pas.

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Y a pas foule pour rider cette tuerie bien de chez nous.

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En voiture Simone !

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Une attraction que seuls les plus téméraires oseront défier !

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Composée de virages dantesques...

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Et de descentes vertigineuses...

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Vous ne reprendrez votre souffle que sur les freins de fin de parcours, en pouvant être fier d'avoir osé rider la bête !

La prochaine destination nous aura emmené vers une attraction gigantesque, à la superficie de 44,5 hectares (quasiment la taille de Magic Kingdom !). Vous l'aurez compris, il s'agit de Kilimandjaro Safaris ! Cette superficie comprend en fait l'ensemble de la savane artificielle que traverse la Jeep qui emmène les visiteurs en safari. L'attraction dure une quarantaine de minutes (que l'on ne voit pas passer) et propose des arrêts tout au long du circuit pour que les visiteurs puissent prendre quelques jolies photos, avant que la Jeep reparte en parcourant un terrain tortueux et accidenté. Tout est hallucinant de gigantisme, et les enclos invisibles des animaux sont si bien camouflés qu'on croirait que tous cohabitent. Du très, très grand Disney.

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En route vers Kilimandjaro Safaris !

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L'occasion pour nous d'en prendre plein les mirettes !

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Amis de la théma, bonsoir.

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Je suis absolument bouche bée.

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Je crois qu'on approche !

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Toutes les files d'attente des attractions du parc sont soignées comme celle-ci.

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En route mauvaise troupe !

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Voici les Jeeps qui nous emmènent par-delà les broussailles.

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Avec un petit rappel du bestiaire à bord...

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Et à tribord !

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Le ballet des Jeeps qui se croisent et se décroisent.

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L'étendue est absolument gigantesque.

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Passage délicat, mais on va passer quand même !

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Non, y a pas à chier, ça a de la gueule.

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Rhinocéros et antilopes bordent complètement notre trajet.

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Comme ceux-là, par exemple.

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Ou celle-ci, toujours par exemple.

La suite du programme s'orientera vers Kali River Rapids, un Raft Intamin qui ne mouille pas tant que ça, mais qui est absolument superbe à tout point de vue. Que ce soit pour la thématisation du ride, des embarcations, de la file d'attente, du quai... Tout vous fera décrocher votre mâchoire de 15 pieds de long, et je pèse mes mots ! On aurait aimé quelques gouttes d'eau supplémentaire, mais tant pis, l'attraction vaut le coup malgré tout !

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Et pour y arriver, nous recroisons cet arbre qui m'hypnotise vraiment.

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Sur le chemin, il suffit d'ouvrir les yeux pour voir que rien n'est laissé au hasard.

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La file d'attente est une attraction en elle-même tant elle est belle.

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Vous ne saurez plus où poser les yeux, ça fourmille de partout.

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Le seul truc qui manque ici, c'est un dentiste.

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Nous voici donc plongés dans un temple au bord de la rivière Chakrannadi, près de l'Everest.

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Puis dans un bureau d'embarquement du XIXème siècle.

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Aucun recoin n'est laissé au hasard.

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Même concernant la famille travaillant et logeant au bureau d'embarquement !

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Ces masques font froid dans le dos, et servent à éloigner les esprits.

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Le planning des embarquements semble s'effectuer ici.

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Ah je vous avais prévenus ! La file a de la gueule !

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Et que dire du reste !

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Le Raft est loin d'être le plus humide de Floride, mais après ce qu'on vient de voir, c'est pas trop grave !

Puisqu'on est à côté de l'Everest, pourquoi ne pas se laisser tenter par une expédition ? Alors en route pour Expedition Everest ! D'extérieur, l'attraction est absolument majestueuse et est brillante de réalisme.

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Tiens ! Mais que vois-je ?

Après toutes ces années à l'avoir vue en photo, ce coup-ci, ça y est ! Tout commence par des salles d'exposition (sur le mystère de l'expédition perdue) et le camp de départ de ladite expédition.

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Alors évidemment, on ne coupe pas à la règle : la file d'attente est superbe.

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La file sillonne de bâtiments en jardins d'extérieur...

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Les gens ont pris l'habitude de lancer des écus à cet endroit.

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Tous les ustensiles nécessaires à un bon cassoulet !

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La nuit a semble-t-il été agitée dans cette tente.

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Quelques détails de l'expédition plus tard...

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C'est à nous d'y aller !

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C'est pas beau ça ?

Arrivant dans la gare, nous découvrons les superbes trains qui nous tracteront dans notre périple.
Allez, c'est l'embarquement. Dispatch. Tout commence pas un lift qui nous emmène dans les premières hauteurs de la montagne. L'ambiance distillée par l'audio jalonnant notre trajet est mortelle. Nous parcourons ainsi les sentiers à raz le sol pour en arriver au second lift, à savoir le grand que vous voyez de l'extérieur, sur toutes les photos.
Ça y est, ce coup-ci, nous sommes bel et bien dans la montagne. Nous arrivons sur le troisième lift à pneu, très court. Mais que se passe-t-il ? Nous ne pouvons plus avancer, les rails ont été mises à mal par une créature... Le yéti ? Non, ce n'est qu'une légende ! Mais le train repart en arrière ! Arrête la machine Maurice, elle devient cinglée !
Le train s'engouffre alors dans un long tunnel en marche arrière, avec une intensité qui m'a plutôt surpris, je m'attendais à une poussée bien moins forte ! Après cette partie coaster plutôt amusante, le train se bloque à nouveau, dans le noir, face à la descente que nous voyons de l'extérieur. Vous savez ? Celle qui sort de la montagne.
Dès lors, nous découvrons le responsable du saccage des rails constaté quelques temps plus tôt. Le yéti est bien vivant, ce n'est pas une légende, et il est assez en colère !
Il détruit à nouveau des rails puis s'aperçoit de notre présence; le voilà qui part à notre poursuite ! Le train se remet à avancer et s'engouffre dans la fameuse descente qui vous voyez de l'extérieur. Assez amusante mais sans décollage de fesses aucun.

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Fuyez, pauvres fous !

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Certainement la drop la plus célèbre de toutes les attractions Disney. Oui, y en a pas 50, je te l'accorde.

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Dans le genre bluffant, la théma se pose là.

Le train fonce à nouveau dans un tunnel, poursuit sa course dans le noir, puis rejoint le sentier qu'il descend à la même vitesse. Vient le moment du dernier tunnel, aux jeux de lumière qui te font vraiment pressentir que le yéti va te choper la peau du cul, mais à la sortie de ce tunnel, on est sauvé. Le yéti ne nous poursuivra pas hors de la montagne.

Alors certes, la partie coaster d'Expedition Everest n'est pas affriolante, mais est quand même très loin d'être honteuse, restant pour le coup bien au-dessus d'un BTM ! Et quand bien même la partie coaster ne conviendrait pas, il suffit de prendre Everest pour un ride d'ambiance. Parce que l'ambiance, elle est là ! Et à un tel niveau, c'est du Disney en grande forme ! Kilimandjaro Safaris, Kali River Rapids et Expedition Everest sont à classer au rang des hits Disney, sans aucun doute !

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Allez hop ! Pause déj' au Rainforest local avant de repartir de plus belle !

Nous aurons ensuite pris place au spectacle Flights of Wonder. Un spectacle de rapaces que nous vous déconseillons absolument, car très bavard et avec finalement assez peu de prouesses ornithologiques.

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Un des plus mauvais shows d'Orlando.

Retour à Dinoland pour la suite qui sera un peu plus intéressante, puisque nous allons découvrir un Dark Ride houspillé dans plusieurs TRs comme étant un vrai bousin d'ordre odorant. Ce ride, c'est Dinosaur.

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Ce Dark Ride n'a aucun rapport avec le film d'animation.
À l'origine, elle s'appelait Countdown to Extinction, puis a été rebaptisée suite à la sortie du film.

Alors pourquoi est-ce que je suis en désaccord total avec ce que j'ai pu lire par-ci par-là ? Parce que je trouve le ride évidemment foutraque mais punchy et haletant, surprenant et sans temps mort !
Un topo ? Ok. Vous entrez dans un institut scientifique qui a mis au point une bagnole capable de voyager dans le temps, appelée le Time Rover. Vous êtes évidemment les joyeux drilles qui allez être envoyés en mission avec la bagnole pour aller aider les scientifiques à parfaire leurs recherches. Le véhicule en question est monté sur vérins qui lui permet d'effectuer des mouvements tout à fait réalistes quand il s'agit d'imiter le tracé d'une route chaotique. En fait, c'est le même système employé que sur le célèbre Indiana Jones Adventure à Anaheim.

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En avant m'sieurs-dames.

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Un petit avant-goût de Jurassic Park...

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La présidente de l'institut nous annonce fièrement la mise en service des Time Rovers.

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La station du ride.

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Et nous l'en remercions !

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C'est parti Maurice !

L'expédition, quant à elle, s'effectue de nuit. Evidemment, rien ne va se passer comme prévu, puisque la jungle dans laquelle vous atterrissez est peuplée majoritairement de carnivores qui essaieront de vous croquer la fesse droite. Vous tentez donc de fuir à travers les animatronics et les jeux de lumière qui rendent certaines scènes plutôt surprenantes !
Alors évidemment, c'est pas le meilleur Dark Ride Disney. Le noir fait peut-être office de cache-misère, mais qu'importe, ça marche et c'est l'essentiel ! Non, vraiment, je ne comprends toujours pas les avis si négatifs à son égard. Tant mieux si nous avons passé un bon moment, me direz-vous !

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Où est-ce qu'on va maintenant ?

Et bien nous allons aller en direction des racines de l'arbre de la vie. Pourquoi ? Parce qu'il s'y trouve un excellent 4D, et pourtant je ne suis vraiment pas féru de ce genre d'attractions, qui sont plus souvent des prétextes pour canaliser le flux de visiteurs plus qu'autre chose. Et ce 4D, c'est "It's Tough to Be a Bug", inspiré de 1001 pattes. Ça dure 8 minutes, temps pendant lequel vous serez absolument scotché par ce qu'il se passe, aussi bien à l'écran que dans la salle ou sous vos fesses ! Un des meilleurs 4D en fonctionnement, une réussite complète dont on ressort hilare et bien surpris de s'être fait bluffer par ce genre d'attraction !

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Et pourquoi l'entrée se fait par les racines ? T'as rien suivi ou quoi ? On est censé être des insectes !

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Et c'est d'autant plus génial quand tu y vas en en attendant rien de particulier.

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Les fameuses sculptures de l'arbre.

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Jeunes gens, apprêtez-vous à être surpris !

Et voilà ! Nous avons fait le tour des attractions d'Animal Kingdom, qui en comporte finalement assez peu. Il y a bien le spectacle Finding Nemo, mais ça ne nous tentait pas spécialement ! On a préféré refaire un tour d'Expedition Everest et de Kali River Rapids ! Maintenant, nous pouvons en profiter pour flâner dans le parc, pour le plaisir des yeux et du farniente !

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Dois-je vous rappeler que nous sommes à Animal Kingdom ?

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Ça c'est de la chauve-souris de compèt' !

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Et à quelques encablures de là, on sera tombé dessus !

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Il se tire. On l'a échappé belle.

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Des temples sont disséminés dans la jungle reconstituée.

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Ainsi que quelques ruines.

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Plutôt jolies ces ruines, non ?

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Jungle qui se trouve être une gigantesque volière dans laquelle les oiseaux circulent librement.

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Y a même des possibilités de Fish & Chips à Animal Kingdom.

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Alors que voilà un célèbre personnage du Roi Lion...

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Ce petit gorille aura créé l'hilarité générale tant il était surexcité.

Un bilan sur le parc ? Quoi, il en faut vraiment un ? T'as pas compris ce que tu venais de lire ? Ok, bon. J'ai été vraiment emballé par Animal Kingdom. Les attractions ne font qu'un à leur théma, si bien que si on la leur retirait, elles en seraient beaucoup moins intéressantes. Mais avec cette théma, le mariage est parfait, fusionnel, ce qui les rend extrêmement attachantes.

Everest n'est pas le grand-huit du siècle, mais bon sang que c'est beau ! Kali River Rapids n'est pas le flume du siècle, mais bon sang que c'est beau ! Et puis que dire d'It Tough to Be a Bug, si ce n'est que c'est un des meilleurs 4D à fonctionner aujourd'hui ? Dinosaur n'est pas le Dark Ride le plus hallucinant de la Terre, mais son aura et son punch en font une attraction vraiment marrante à découvrir. Puis Kilimandjaro Safaris... Unique, gigantesque, dépaysant...

Animal Kingdom est un parc incontournable dans le monde parconautique, même s'il manque une grosse tuerie au palmarès pour augmenter un peu le nombre d'attractions du parc. Je vous enjoins à le découvrir le plus rapidement possible ! Décidément, le séjour commence bien !

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Je ne peux décemment pas clore ce chapitre sans vous laisser chercher ce qu'il y a à trouver sur cette photo...

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Et sur celle-ci. Petit indice : on est à Disney !
 
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Des chasseurs de crédits à l'ouest d'ici




Vous savez bien ce que recèle ce parc. Oui, de la poiscaille, mais c'est pas vraiment le sujet ! Je voulais plutôt parler d'un des crédits les plus attendus de ce trip ! Ainsi qu'un deuxième B&M en guise de bonus ! Alors partons à la rencontre du coaster qui a su, en l'espace de 4 ans, être amené au rang de légende du monde des grands-huits !

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Les réjouissances du jour.

Une fois que nous entrons dans le parc, la première chose que l'on voit est le majestueux Manta. L'un des crédits qui nous fait le plus saliver sur l'ensemble de ce trip. Même s'il y en aura beaucoup, des bons crédits ! Mais Manta ne sera pas notre première destination. Nous laissons monter la tension. Nous le regardons sous toutes ses coutures, en disant qu'il y a de fortes chances pour que ce soit une véritable tuerie. En attendant, une chose est sûre : il est superbe.

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Enfin ! Aujourd'hui, j'affronterai Manta !

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Et je peux vous dire que je l'attends de pied ferme !

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En attendant, quelle sera notre première destination ?

Je vous aurais bien dit le nouveau Dark Ride de SeaWorld, à savoir Antarctica - Empire of the Pengiun, ouvert le 24 mai 2013, soit il y a maintenant 2 jours ! Mais vu que le ride a affiché un temps d'attente de 2h30 toute la journée, et qu'il n'était pas compris dans notre bracelet coupe-file, j'aime autant vous dire que les pingouins, ce sera pour la prochaine fois !

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La nouvelle zone, qui fait assez plastoc.

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Mais qui a pour intérêt de désengorger les autres attractions, puisque tous les visiteurs se précipitent sur celle-ci !

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En tout cas, nous, on passe notre chemin ! Et curieusement, on n'est pas sûr d'avoir raté grand chose...

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Qu'est-ce que tu as d'autre à proposer ?

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Venez, je crois que j'ai ma petite idée...

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Tu nous emmènes où là ?

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Attends deux minutes, tu vas bien voir.

Du coup, notre première attraction à SeaWorld aura en fait été un show. Plus précisément, LE show de SeaWorld. Celui pour lequel tous les américains sont complètement hystériques. Celui de Shamu, l'orc bouffeur de dresseurs ! L'enceinte de l'amphithéâtre est particulièrement grande, et l'assistance y est particulièrement au taquet, aussi bien en nombre de personnes qu'en enthousiasme !

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20 minutes avant le show, ça commence à bien se remplir.

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Le temps pour nous d'admirer le bassin...

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Et de regarder les badauds envoyer des sms surtaxés
pour faire triompher leur bernard-l'hermitte préféré dans cette course endiablée.

Ça y est, le show est sur le point de commencer. Mais nous aurons droit, avant ça, à une chose très curieuse et typiquement américaine.
Avec de commencer, le speaker demande à tous les vétérans de l'armée américaine présents dans l'enceinte de se lever. Là, au moins 1/4 du public se lève. Puis le speaker demande à ce qu'on les applaudisse bien fort, et les applaudissements durent au moins 2 minutes dans une frénésie assez flippante. Enfin, le speaker demande à tout le monde de se lever, de mettre leur main sur leur coeur. L'hymne américain est lancé en régie, et tout le monde se met à chanter avec dévotion.
Assez surprenant dans un parc d'attractions pour nous jeunes européens. D'autant que v'là le contexte : on s'apprête juste à voir un spectacle d'orcs, les gars !

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Allez, tout le monde a bien montré son amour du drapeau étoilé, on peut y aller !

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Tire-toi vite fait avant de te faire bouffer l'oignon toi.

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Ah ! Alors, quel plongeur va se faire bouffer ? Les paris sont ouverts !

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En attendant, dans la Wet Zone, y en a deux, trois qui prennent quelques bourrasques de flotte en pleine poire !

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Et qui voilà ??

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C'est Shamuuuuuu !!

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Bon, il n'aura bouffé personne aujourd'hui. Intense déception.

Alors, au risque de vous décevoir, c'était quand même pas terrible cette affaire. Bon, comme tous les spectacles de poissons, me direz-vous. On les voit faire 3 pirouettes, manger du maquereau et arroser le badaud, et emballez c'est pesé ! Ouais, bon. Va falloir trouver un peu plus convaincant ! J'ai toujours eu un peu de mal à comprendre le succès de ce genre de show de toute façon. Du coup, où irons-nous noyer notre désarroi ?

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Là-dessus ? Non, on va plutôt aller boire du vin blanc en mangeant du poisson d'eau douce.

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Et le tout entouré par nos potes les requins, s'il vous plaît.

Après nous être rassasiés, nous nous mettons en marche vers l'un des quatre crédits de cette journée. Et par n'importe lequel, puisqu'il s'agit de Shamu Express ! Mais si, tu sais, le Family Zierer ! Comment ça y a mieux à faire à SeaWorld ? C'est un grand-huit thématisé Shamu, ça ne peut être qu'un super grand-huit !

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Comme tous les parcs locaux, les rues de SeaWorld sont animées.

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Regarde, ça a l'air top non ?

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Mais si, mais si ! Allez, on y va !

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Regarde ce lift comme il est impressionnant ! Tu vois que ça va être chouette !

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Je te l'avais dit que ce serait mortel !

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Ton Top 10 va s'en trouver tout chamboulé !

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Bah tu vois, c'était génial ! La prochaine fois, écoute-moi !

Sur le chemin, nous serons allés tenter le simulateur local, à savoir Wild Arctic. Il s'agit d'un simulateur de vol estampillé WWF tout ce qu'il y a de plus naze. C'est vieux, sans mal branlé et sans intérêt aucun ! Le plus intéressant n'étant pas le ride en lui-même, mais sa sortie transformée en station de recherche en plein arctique.

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C'est par ici, et c'est tout nul !

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Le préshow est un merveilleux docu National Geographic des années 80 sur la reproduction des morses.

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"Merci, et bon voyâââgee". Ah non, on n'est pas à Paris ici.

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Même le Star Tours tout vieillot de la souris parisienne vaut plus le coup !

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La sortie est une chouille plus intéressante.

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On y croisera quelques ours polaires...

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Ou autres morses.

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Dont le bassin simule l'eau sombre et ténébreuse de la banquise à la nuit tombée.

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Allez, on rentre du boulot, reste plus qu'à faire la cuisine.

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Après les ustensiles d'Expedition Everest nécessaires à la confection d'un bon cassoulet,
nous avons trouvé les ingrédients dans Wild Arctic !

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Une fois tout ça ingurgité, on sera paré pour une bonne nuit de sommeil !
J'espère que vous avez prévu le cache-nez, ça risque de loufer dans la chaumière.

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On fera un peu de rangement demain matin, parce que c'est quand même un peu le bordel là-dedans !

SeaWorld ne se composant que de trois grosses attractions (les trois crédits restants, en fait), nous aurons assisté à quelques shows pour pouvoir passer une journée à découvrir un maximum de choses. Oui, parce que découvrir des kiddie rides, bon... En tout cas, ce qui est certain, c'est que ces spectacles, il suffit de les voir une fois. Genre, à la prochaine visite, y en a très certainement aucun que nous aurons envie de revoir. Celui qui suit, s'il faut les classer entre eux, est le meilleur du parc. Il s'agit de pirates un peu branquignoles qui partent à la découverte d'une île déserte, suppléée par des morses qui s'avèrent un tantinet plus intelligents qu'eux.
Le spectacle vaut surtout pour ce qui le précède. Arrivez un peu plus tôt, et vous verrez un chauffeur de salle habillé en mime qui imitera certaines personnes qui entrent dans l'enceinte, à leur insu, en se plaçant derrière elle. Le mime imitera leur démarche et fera comme si de rien n'était quand la personne concernée se retournera. Assez hilarant, et bien meilleur que le spectacle en lui-même !

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Le mime en question...

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Et le spectacle en question ! Je suis personnellement plus attiré par ce qui se trouve derrière la scène...

Puisqu'on y est, vous voulez savoir quel est le plus mauvais spectacle de SeaWorld ? Il s'agit d'un spectacle de dauphins, avec des acrobates qui font du foulard et du trapèze. C'est nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, et re-nul ! Pourquoi ? Parce que c'est totalement dénué d'humour, c'est répétitif, c'est pas spectaculaire, et qu'on s'emmerde ferme ! C'est bon, vous avez bien compris qu'il ne faut pas y aller ? Bien !

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Au risque de me répéter, c'est nul.

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Et c'est pas parce que tu fais du trapèze que ça va me faire changer d'avis.

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C'est si chiant que même lui s'est endormi.

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Alors ne perdez pas votre temps, allez plutôt faire du Manta !

Bon, les conneries ça suffit, attaquons-nous plutôt au reste des crédits. Et donc aux meilleures attractions du parc en fait ! La première d'entre elles, ce sera Journey to Atlantis. Un Water Coaster Mack qui renvoie Poseidon au dortoir, et qui nous fait dire que, finalement, ce genre de grand-huit peut avoir de l'intérêt ! Journey to Atlantis est entrecoupé de sections Dark Ride et de coaster. La théma est soignée, c'est long (à peu près 5 minutes !), et en plus, c'est humide ! Un très bon Water Coaster, en somme !

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Un bon Water Coaster Mack, qui l'eût cru ?

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Et je peux vous dire qu'il rince pas mal le fumier !

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J'en veux pour preuve ma tronche de cake !

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Ça aussi ça mouille, mais c'est pas un crédit.

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Même si évidemment, à 5 ans ou à 22, une bonne douche ne fait pas de mal !

Maintenant, il ne reste plus qu'à faire de la valeur sûre ! 2 B&M s'offrent à nous. Kraken, le Floorless; ou Manta, le Flying. Allez, gardons Manta pour la fin, allons faire Kraken !

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Il s'agira donc de mon premier Floorless !

Ce grand-huit est dans la droite lignée des B&M oldschools à la Dragon Khan. C'est-à-dire que le majorité du parcours joue sur les Gs positifs, à bien vous coller au fin fond de votre siège ! Et un grand-huit comme ça, c'est toujours efficace ! Dès la first drop et le premier loop, vous savez que ça va roxer ! C'est pas le pire en la matière, mais cet engin est quand même assez costaud ! Et ça, on aime ! Ajoutons à cela que, savoir-faire B&M oblige, le train glisse comme sur des skis ! Pas de secousse, pas de vibrations désagréables ! Tout passe comme une lettre à la poste !

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Le Kraken selon SeaWorld. Il a quand même une drôle de tête.

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Mais qu'importe ! Nous, ce qui nous intéresse, c'est le grand-huit !

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D'ailleurs, on y va !

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Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on a été comblé !

Et c'est pas comme si c'était fini ! Maintenant, il s'agit d'aller rider Manta ! Le mythique Manta ! Et mon premier Flying d'ailleurs ! Pour une première, quelle première !
Munis de bracelets coupe-file, nous n'aurons pas vu la file d'attente qui est apparemment superbe, et nous aurons directement atterri sur le quai. Viens le moment d'embarquer. Nous choisissons de nous mettre à l'avant. La première chose qui fait drôle, c'est lorsque tous les harnais ont été vérifiés, et que les nacelles se relèvent pour vous mettre en position couchée. Ce n'est pas du tout désagréable, mais ça fait tout drôle.
Allez, dispatch ! Nous montons le lift dans une position complètement inédite pour nous, qui plaira sans doute à toutes les personnes souffrant de vertige, face vers le sol.
Et voilà le moment de la drop. La descente fait son petit effet, mais ce n'est rien comparé à ce qui suit : le Pretzel Loop. Un monstre d'intensité qui vous fait plonger de presque 30 mètres la tête la première dans une inversion qui vous fera raser la sol sur le dos avant de monter dans une poussée positive absolument déconcertante. Si intense qu'il oblige à faire une pause avant de remonter sur la bête !
Cet élément est absolument bluffant, un truc que je n'avais jamais ressenti sur un grand-huit auparavant ! La suite du parcours est moins intense et bien plus aérienne, conférant une impression de liberté vraiment galvanisante !
C'est simple, aucun élément n'est anecdotique, que ce soit les deux In-Line Twists, ou le Corkscrew. Le layout s'enchaîne parfaitement et avec cohérence, enchaînant les acrobaties toutes plus planantes les unes que les autres. Le terme de Flying Coaster n'est vraiment pas usurpé, on a vraiment l'impression de voler. Une tuerie qu'on aura enchaîné un bon paquet de fois avant de quitter le parc !

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Difficile d'imaginer ce que fait un Pretzel Loop avant de l'avoir vécu.

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Manta mérite vraiment tous les louanges qu'on lui porte.

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En plus d'être un excellent grand-huit, il est magnifique.

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Liberté, puissance, vitesse... Manta quoi !

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Le soir venu, quand il est bien chaud, je vous laisse imaginer le bonheur que c'est !

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Appréciez-moi ces belles courbes...

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C'est aussi bien que c'est beau, c'est dire !

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Un dernier tour et nous mettons les voiles, en n'omettant pas de saluer l'un des meilleurs coasters
que l'oncle Doub ait eu l'occasion de rider à ce jour !

Alors, SeaWorld ? Heureusement qu'il y a nos Journey to Atlantis, Kraken, et surtout Manta ! Parce que pour le reste, entre les spectacles à poiscailles et les rides sans intérêt, c'est quand même pas la panacée ! Le parc est plutôt joli, c'est toujours ça de pris ! Mais ça, c'est un peu l'avantage de tous les gros parcs de la Floride (et on les en remercie). Tout ça pour dire qu'une journée est largement suffisante pour faire le tour du parc. Et que si vous ne souhaitez pas particulièrement voir de la poiscaille, vous serez bien assez occupés sur les deux B&M pour occuper votre temps libre.
À noter que nous n'avons pas fait le tout nouveau Dark Ride du parc, Antarctica, mais pour ceux qui ont lu le chapitre en diagonale, je doute qu'on ait vraiment raté grand chose. Si ce n'est voir un amas de pingouins sur une banquise artificielle.

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Allez, une caresse à Tic & Tac, et on rentre à l'hôtel ! La piscine n'attend que nous !
 
Je n'avais jamais réelement lu les TR sur Animal Kingdom et tu m'a vraiment donné envie là pour le coup !

Quant à Manta, c'est vraiment l'un des coasters qui me donnent le plus envie aux états unis avec Sheikra et Fury !  :lol:
 
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Des chasseurs de crédits à l'ouest d'ici




Ce qu'il y a de formidable dans ce coin de la planète, c'est que chaque parc comporte forcément un hit. Bon, pas Legoland, d'accord, mais tous les autres mastodontes, oui ! Que ce soit à WDW, Universal ou les parcs du groupe SeaWorld. Même le petit Fun Spot America a son hit ! Et ici, à Disney's Hollywood Studios, vous vous doutez bien de quel hit je veux parler... Pour ceux du fond qui n'ont rien suivi, tant pis pour vous, faudra patienter pour le savoir ! La prochaine, vous serez un peu plus attentifs en classe ! Trève de bavardages, partons à l'assaut du parc !

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A la découverte de Disney's Hollywood Studios.

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Miam. (si t'as toujours pas saisi, toi, au fond de la classe, je ne peux plus rien pour toi)

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Une des perspectives les plus connues du monde des parcs d'attractions.

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Et que dire de ce chapeau ?

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Alors, commençons par le fond du parc...

Notre première destination sera une de ces attractions que nous avons chez nous, mais qui est ici 100 fois supérieure à la version parisienne. Vous aurez deviné de quoi il s'agit ? Comme ça ça peut être n'importe quelle attraction du parc ? Oui, bon, ok, j'vous le concède... C'est presque vrai pour toutes. Moi, je voulais parler du Tram Tour local. Plus intéressant pour plusieurs raisons. Déjà pour le pauvre bougre qui sera choisi parmi le groupe, qui va passer un moment assez humidifiant... Et pour les visites que nous faisons dans un hangar et dans une gallerie stockant des objets, puisque ces objets proviennent de films que nous reconnaissons immédiatement, pas de répliques obscures de films oubliés depuis 20 ans maintenant.

La suite en images ? Très bien !

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Ok, on commence pas par la plus excitante, mais faut bien commencer quelque part !

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Y a-t-il un volontaire ?

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Oui ?

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Alors assieds-toi là, et prends le téléphone !

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RIP.

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Premier arrêt pour visiter un hangar plein de babioles ayant servis pour des tournages...

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Puis on reprend le tram...

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Pour enchaîner sur une scène identique à la nôtre : Catastrophe Canyon.

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Pour finir dans une galerie présentant des objets de films très, très connus. Genre ici : Titanic.

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Le seigneur des anneaux.

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Ou encore Shining.

Sortis de là, nous découvrons un peu plus le parc, et nous dirigeons vers de drôles de maisons en roche et en terre, jaunies par le sable environnant. A quelques encablures de là, l'accès à la lune forestière est gardée par un Quadripode impériale. A la fois courageux et téméraires, nous nous risquons en une Endor où grouillent les forces de l'empire, une Endor foulée par les ténébreux pas des Storm Troopers et du plus puissant des seigneurs noirs Sith : Dark Vador. Mais au-delà des arbres se cache un astroport, qui nous ramènera sur Tatooine, où nous prendrons part à une course de bolides.

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Je sens qu'on approche d'une attraction que nous avons chez nous en version archéologique !

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Bingo !

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Oui oui, y a pas de doute.

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Les affreux jojos sont de sortie pour traquer du rebelle.

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Le père CP3O va se retrouver enfermé par inadvertance dans le cockpit, et sera donc notre capitaine.

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Avec l'indispensable R2D2 pour l'épauler dans cette périlleuse tâche.

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Lui on sait pas trop ce qu'il fait, mais il fait.

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Que C3PO se rassure, il y a un vrai poste de pilotage au cas où la situation devienne critique à bord.

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Et d'ailleurs, il est temps d'y aller, à bord !

Alors on met nos lunettes 3D, et en avant Maurice ! Bon, c'est un simulateur de luxe ce Star Tours 2. Mais est-ce transcendant pour autant ? Pas vraiment. Est-ce qu'on en referait un deuxième tour, là, tout de suite ? Pas vraiment non plus. On passe à la suite ? Ouais ? Ok.

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Alors, qu'est-ce qu'on a ensuite ?

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Et ben on suit le chef.

Ensuite, on va avoir un show de cascades, j'ai nommé "Indiana Jones : Epic Stunt Spectacular !". Il s'agit d'un show pendant lequel nous assistons au tournage d'un film de la célèbre saga. Pas vraiment spectaculaire, si ce n'est pour une poignée de tableaux. Le reste, c'est de la parlotte, de la parlotte, et... je vous le donne en mille : de la parlotte ! Emballé, c'est pesé !

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Vous ne raterez rien en ratant ce spectacle.

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Après avoir volé une relique et avoir déclenché un piège (meilleure scène du spectacle),
Indiana se retrouve au Moyen-Orient.

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Quelques flammes et fusillades plus tard, il est plus que temps de mettre les voiles.

Une petite pause déjeuner pas tellement banale s'impose. En fait, c'est pas tant pour ce qu'on a dans l'assiette qui est intéressant, que le cadre dans lequel nous déjeunons. Nous avons en effet déjeuné au Sci-Fi Dine-In, un resto qui vous propose de monter à bord de voitures faisant face à un écran, comme s'il s'agissait d'un drive-in, passant des bandes-annonces et des morceaux de vieux films de science-fiction. Le concept très amusant a été approuvé par l'ensemble de la bande.

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L'entrée du resto en question.

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C'est pas mauvais en soit, mais comme faut se lever tôt pour vraiment manger de la bonne bouffe aux USA,
on profitera plutôt du cadre !

Total Terror nous permet de libérer de leur horrible attente ceux qui n'ont pas été attentifs au fond de la classe, et qui ne savaient donc pas quel hit renfermait Disney's Hollywood Studios. Nous enchaînons bien évidemment sur l'attraction suivante, j'ai nommé Tower of Terror ! Comme un fait exprès, dites donc !

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La version de la ToT qui me botte le plus, et de loin !

Le temps pour nous de découvrir ce qui se cache "au-delà des plus profonds, des plus obscurs recoins de l'imagination". Cette ToT, c'est tout simplement l'aboutissement complet du concept. Je n'ai pas fait la ToT japonaise, et celle de Disney California Adventure est la soeur jumelle de notre ToT nationale. Là, on a affaire à du mastodonte. Déjà pour l'ambiance générale, pour la bande-son, les décors et l'immersion complètement démentielle. Ensuite, parce que le parcours inclue une véritable partie Dark Ride, avant les séquences de chute. Il ne s'agit pas simplement de se déplacer verticalement d'un étage à l'autre, mais aussi de s'engager horizontalement dans les couloirs, pour rejoindre la cabine et le shaft qui nous ferons plonger dans la quatrième dimension.
Ajoutons à cela les séquences de chute aléatoire (ça change à chaque ride, c'est formidable), et vous comprendrez que cette version de la ToT est un véritable must en terme de scénographie, et un must Disney plus spécifiquement. On ne s'en lasse pas, on en redemande, et c'est ça qu'on aime !

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Je ne sais pas faire des tops, mais là c'est clairement sur le podium de Walt Disney World.

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Un petit coup de fast pass, et en avant Guingamp !

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Depuis le temps que je l'attends, j'y suis enfin !

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Quelques flares et quelques colonnes plus tard...

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Nous voici dans le lobby de la ToT version Floride !

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C'est toujours aussi bien soigné, et ce quelque soit la version.

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Ça doit faire un moment que c'est là cet attirail.

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Les choses se précisent...

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La bibliothèque est identique à la nôtre, au poil de cul près. Seules quelques dispositions d'objets changent.

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La Boiler (chaufferie) n'est pas conçue de la même façon :
l'accès aux six véhicules se fait à partir d'un seul et même étage.

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Parés à devenir les passagers d'un des ascenseurs les plus stupéfiants qui soient.

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Nous voilà rescapés de la quatrième dimension.

Ayant miraculeusement réussis à nous échapper de la quatrième dimension, nous continuons notre tour des attractions du parc, avec un énooooorme Dark Ride, j'ai nommé Great Movie Ride. Enorme, pas tant pour son contenu, que pour ses trains. Ils sont absolument immense (68 places à bord), et parcours donc des scènes conçues pour laisser passer cet énorme convoi. L'attraction dure un peu plus de 20 minutes.
Elle consiste ni plus ni moins en une suite de scènes illustrant différents films, comme Chantons sous la pluie, Marry Poppins, Indiana Jones, Alien, Tarzan, Casablanca, Fantasia, Le magicien d'Oz,... Le concept ne casse pas forcément des briques, mais ça a l'avantage de ne pas être monotone, et d'être parfois bien fichu, des acteurs en chair et en os venant même ponctuer le parcours en prenant à partie l'opérateur qui prend la tête de notre convoi, et l'assistance elle-même, une interactivité somme toute bienvenue ! Les acteurs deviennent dès lors les animateurs qui nous feront parcourir la suite du ride, à tour de rôle, donnant quelque chose de plutôt dynamique. Au final, l'attraction est assez amusante, et pourtant, on aurait pu craindre le pire !

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La suite du programme, c'est droit devant !

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On s'aventure dans la file d'attente...

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Qui n'aura duré que très peu de temps, mais vu le débit, on comprend assez vite pourquoi.

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Le préshow n'a pas d'autre intérêt que de nous faire patienter.

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Nous voici arrivés en gare, sur le point d'embarquer dans les immenses trains...

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... que voici.

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La célèbre scène de Gene Kelly et du réverbère de "Chantons sous la pluie".

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Je pense que vous reconnaîtrez cette scène tout seuls.

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L'opératrice (à gauche) est prise à partie pour un animatronic et un acteur en chair et en os.

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Nous voici à bord du Nostromo.

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Ripley n'est pas hyper sereine. Normal, vu ce qui lui court après...

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Le temple maudit arpenté par Indiana Jones.

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L'endroit n'est pas très hospitalier, on ne va pas s'attarder.

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Sortis du temple, nous croisons Humphrey Bogart et Ingrid Bergman.

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Ainsi que Mickey, forcément.

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On s'engouffre dans la dernière scène...

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... Celle du magicien d'Oz...

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... et de la sorcière de l'Ouest.

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Ah, je sens que l'heure approche... Nous allons pouvoir rider très célèbre attraction du parc...

Mais l'attraction la plus blindée de cette journée, c'était le Dark Ride Interactif local. Celui pour lequel il y a toujours une attente infernale. Celui pour lequel il faut immédiatement aller récupérer des fast pass. Nous, nous les avons récupérés 15 minutes après l'ouverture du parc, et notre passage était prévu pour 18h30, vous voyez le genre.

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Toy Story Mania se trouve dans le quartier Pixar Studios. Jusque là, rien d'anormal.

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Evidemment, c'est un ride qui ne se fait pas sans passer par les fast pass.

Personnellement, je ne suis pas très fan de ce genre d'attractions, donc hors de question d'attendre 2h pour rider. En plus, t'imagines l'attente là-dedans, entouré de gosses qui piaillent plus fort les uns que les autres... No way.
Bon, qu'en est-il de ce Toy Story Mania ? Certains sont dithyrambiques, moi je serai plus réservé. En fait, je trouve vraiment dommage que le ride consiste en une accumulation d'écrans n'impliquant qu'une intéractivité virtuelle, et ne permettant donc pas une immersion telle que le permettrait quelques décors réels, quelques scènes où on pourrait dégommer des éléments de décors pour déclencher des animations. Je trouve dommage de limiter le truc au simple écran, même si chaque tableau est différent. Enfin, la différence s'arrête au fait que le mini-jeu change d'aspect. Le gameplay, lui, reste le même quoiqu'il arrive. Si j'ajoute le fait que je ne suis pas fan de l'univers de Toy Story, c'est un peu beaucoup...

Alors voilà, je trouve Toy Story Mania un poil surestimé, lui préférant Maus-au-chocolat à Phantasialand. La répétitivité du geste aura eu raison de l'enthousiasme qui pouvait entourer une attraction si réputée. Ça ne vaut pas, pour moi, la quasi-idolatrie qui plane autour de ce Dark Ride dès lors que l'on parle de DRI. Et ça ne vaut surtout pas 2h d'attente, alors on dit merci les fast pass !

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Allons donc dégommer du joujou.

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On aura évité la file d'attente, c'est déjà ça de pris.

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Il est temps d'embarquer jeunes gens !

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Je me serai fait battre à plat de couture par Oriane. Bravo le veau.

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Enfin autant vous dire qu'aucun d'entre nous ne sera champion olympique.

Mais alors y a pas de crédit dans ce parc ? Bien sûr qu'il y en a un ! Bon, un, pas plus. Et puis voilà, c'est pas forcément la panacée, puisqu'il s'agit du jumeau de notre Rock'n'Roller Coaster national. Ici, la différence ne se fera pas dans le layout (absolument identique, puisqu'il s'agit d'un modèle de série), mais dans la scénographie, puisque nous ne venons pas assister à un concert, mais nous accompagnons Aerosmith pour un concert, à bord d'une très grosse limousine, parcourant à toute vitesse les rues de Los Angeles.
Et pour le reste, que dire... Une fois le launch et le Sea Serpent passés, le tout n'est qu'un simple retour en gare, tant l'intérêt est proche du néant. Ah si, y'a un autre intérêt ! Ça fait +1 !

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Vous avez bien évidemment tous déjà vu ce porche.

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Et cette strat'.

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Le groupe vient de terminer l'enregistrement de quelques nouveaux morceaux.

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Il est donc temps de les rejoindre, puisqu'ils nous invitent pour un concert.

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Le quai parpaing/garage.

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Alors on embarque pour le +1...

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... on crédite...

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Et on s'en va vers d'autres cieux.

Après un nouveau petit tour de ToT, nous flânons dans le parc en attendant le spectacle nocturne, Fantasmic!, pour lequel des gens nous ont donné des places situées au centre. Vu que pour ce genre de place, il faut habituellement se présenter des plombes à l'avance, autant vous dire qu'on en a profité pour arriver au dernier moment ! Et croyez-moi, c'était blindé !

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Un petit tour de ToT, c'est toujours revigorant.

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Pas de Muppet pour aujourd'hui, je ne sais même pas si c'est chouette !

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Un petit rappel de l'infâme Dinoland d'Animal Kingdom ?

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C'est pas encore ça qu'est ça, Oriane.

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Non. Mais alors vraiment sans aucun regret.

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Vraiment, arrêtez de vouloir nous refourguer n'importe quoi.

L'heure de Fantasmic! étant arrivée, nous nous dirigeons vers l'immense amphithéâtre (6500 places) bordant la scène. La scène n'est pas une scène telle que vous pouvez l'entendre, puisqu'il s'agit d'une île bordée par un lac. Le spectacle fête cette année ses 15 ans, donc y a intérêt à ce qu'on en prenne plein les mirettes. Comme dans Fantasia, c'est dans un rêve de Mickey que se déroule le spectacle. Passant du rêve au cauchemar, prétexte parfait pour placer les séquences les plus célèbres des dessins-animés Disney, aussi bien sur le lac, que sur l'écran d'eau sur lequel sont projetées des séquences. On a pas très bien compris la cohérence ni ce que ça voulait dire, hormis le fait citer ces fameux dessins-animés. On passe de Fantasia, au Roi Lion, à Pinocchio, à Blanche-Neige, sans trop comprendre pourquoi. M'enfin, faut-il vraiment chercher à comprendre ? Après un ballet des forces du mal (la sorcière de Blanche-Neige, Cruella, Ursula, Scar, Frollo, Jafar, etc...) entamé dans le cauchemar de Mickey, celui-ci parvient à terrasser le dragon de la Belle au bois dormant, symbole ultime des méchants Disney.
Dès lors, l'ambiance est à la gaieté et à la joie. Des feux d'artifice sont tirés à la pelle, et un bateau passe sur le lac entourant l'île, avec à son bord pléthore de gentils mignons croquignolets personnages Disney.

Je vous passe le reste, on n'a pas été plus emballé que ça. Paraît que d'habitude, faut attendre entre 1h30 et 2h devant les grilles de l'amphi pour espérer avoir une place potable. Nous, on s'est pointé 15 minutes avant, et on était assis au centre. Donc on ne va pas se plaindre. Profitons seulement.

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L'immense amphithéâtre était plein.

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Plein, vous dis-je.

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C'est parti.

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Les indiens de Pocahontas sont épiés par Ratcliffe et ses hommes.

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Dreams n'a rien inventé, évidemment.

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Démarre alors un défilé des gentils Disney...

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... et des méchants Disney. Et comme Mickey est trop fort, et que c'est quand même son rêve,
qui c'est qui sort victorieux ?

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Comment vous avez deviné ?

Le spectacle prend fin. Le parc retrouve alors le calme des nuits, et nous nous dirigeons tranquillement vers la sortie, sans rien rater de ce spectacle nocturne. Parce que le vrai spectacle n'est pas tant à l'amphithéâtre que dans les allées du parc, le travail sur l'éclairage donnant un vrai charme à notre escapade.

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C'est marrant comme je me sens observé.

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Ah bah voilà, je comprends mieux (vous noterez un sens du détail à coller des frissons).

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Une chose est sûre, même si j'aime beaucoup notre ToT, tu es quand même bien au-dessus.

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Le calme s'empare du parc.

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L'occasion de redécouvrir ses allées, simplement enveloppées de la musique d'ambiance du land.

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A-t-on vraiment raté quelque chose ? Pas sûr.

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Les parcs de nuit, un petit plaisir personnel.

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Allez, à bientôt Hollywood Studios ! Demain, un parc de la concurrence nous attend, et pas des moindres !

Bon, vous l'aurez compris par vous-même en lisant ce TR, Hollywood Studios manque d'une véritable tuerie, en plus de la ToT. Quelque chose qui nous emballe vraiment, qui ferait que nous viendrions dans ce parc dans l'optique de faire plus que la ToT, avec une réelle excitation.
Parce que là, les attractions majeures nous occupent évidemment sur une journée (si tant est qu'on visite le parc pour la première fois), mais il n'y a rien de vraiment emballant (à part la ToT, on a compris).
De mon point de vue, c'est en tout cas le parc le moins emballant de WDW. Mais vous aurez aussi compris qu'il est bien, bien, bien supérieur à notre Walt Disney Studios. En même temps, y a pas de mal, je vous l'accorde.
 
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Cette journée s'est découpée en deux parties. La première heure de la journée a été consacrée à la visite de Fun Spot America, à quelques minutes à pieds du resort Universal. La visite de Fun Spot était d'autant plus nécessaire que le parc venait tout juste d'ouvrir les deux premiers grands-huit de son histoire. Evidemment, le principe du Pay per Ride nous aura fait nous limiter à l'essentiel, d'autant que le parc se compose avant tout de flat rides sans réel intérêt, à l'instar d'une foire.

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Nous arrivons à Fun Spot, à quelques pas d'Universal.

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En croisant au passage un certain Wet'n'Wild.

Le premier coaster, Freedom Flyer, est un Suspended Vekoma long de 395m et haut de presque 20m. Un modèle un peu plus gros que Jimmy Neutron (Movie Park Germany), et ça se ressent ! Les sensations sont amusantes et le ride est d'une fluidité incroyable, un crédit à rajouter aux bons points du renouveau Vekoma de ces dernières années, qui commence à proposer des attractions dignes d'intérêt, et surtout, complètement indolores ! Qui l'eût cru ? Ça change nettement des modèles à roues carrées à la Dreamcatcher (Bobbejaanland) !
Bon, ça manque d'intégration et de d'intéraction avec un quelconque décors, mais gageons que tout cela arrive un jour (ou pas).

L'autre attraction testée, c'est le tout nouveau GCI fraîchement inauguré, j'ai nommé White Lightning.

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Voilà qui nous intéresse grandement.

Un crédit somme toute bien fun, avec tout ce qu'il faut de vitesse et de nervosité... dans sa première partie. Car dès le demi-tour passé, tout s'atténue sans pour autant devenir inintéressant. Dès lors, le parcours ressemble tout à fait à la première partie du circuit, mais avec une intensité moindre. Dommage, mais rien ne sert de cracher dans la soupe, ça reste quand même une bonne bête ! Bon, à part Freedom Flyer et White Lightning, disons qu'il n'y a pas grand chose à foutre à Fun Spot... Y a même carrément rien d'autre à foutre.

Cependant, une dernière attraction digne d'intérêt s'est présentée à notre retour en gare de White Lightning. En effet, qui, à quelques jours succédant l'ouverture, pouvait bien attendre sur le quai pour y placer ses caméras ? Oui ! Dans le mil ! C'était bien le gros Robb Alvey ! On a eu la (mal)chance de le voir à l'action pendant un petit quart d'heure, le regardant effectuer ses réglages et rider deux ou trois fois la bête. Il est assez amusant de constater comment se comporte ce type avec son équipe, leur parlant comme à du poisson pourri et ordonnant absolument tout et n'importe quoi à ses figurants, les invectivant pour leur dire : "Toi, tu cries; toi, tu baisses les mains, tu arrêtes de rire, et tu fais mine d'avoir peur". Un type ayant voulu prendre une photo avec lui s'est vu rembarrer de la plus belle des façons. Le gros Robb lui ayant lâché un : "Non, là je travaille, vous voyez ? Je ne fais pas ça pour le plaisir." Moteur, ça tourne, action ! Dès que les caméras se sont remises à tourner, le Robb Alvey a lâché son plus beau sourire, enterrant la tronche de 6 pieds de long qu'il faisait entre les prises, et faisant semblant de prendre du plaisir à faire ce qu'il faisait, tout en recommençant à hurler contre son équipe et ses figurants quand le train revenait en gare et que les caméras cessaient de tourner. C'était beau. On m'avait déjà dit que c'était un gros con, mais alors à ce point là...

Je suis hélas très déçu, car j'avais réussi à prendre ses réactions en photo, mais suite à une mauvaise manip' en rangeant les photos dans mon dossier, j'ai effacé celles de Fun Spot. Me reste quelques bribes de photos que j'avais prises sur le trajet d'Universal, et celle du lift de White Lightning que j'avais prise avec mon téléphone pour narguer mes potes, avant l'arrivée de l'affreux. Damn. M'enfin, continuons notre journée, et laissons derrière nous cet horrible personnage. Ce qui nous attend est bien plus intéressant !
 
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S'attaquer à Universal Studios Florida, c'est encore s'attaquer à un monument. Tout parkfan qui se respecte a un jour rêvé d'y mettre les pieds, tant la réputation du parc n'est plus à faire. Il est de ces parcs hallucinant, au sens littéral du terme, dans lesquels on ne sait plus où donner de la tête. C'est alors que, sur le chemin, je revois les différents TRs dans ma tête, tout ce qui en a été dit, toutes les photos qui en ont été prises. Et maintenant, j'y suis, pour de vrai !

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J'vais faire une syncope.

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Le resort se découpé un peu comme DLP, avec un village, et les deux parcs de part et d'autre.

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Et le tout, évidemment, en beaucoup plus gros. On est aux US quand même !

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Ce globe, on l'a tous vu un nombre incalculable de fois.
Ça fait un drôle d'effet de se retrouver en face pour de bon !

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C'est parti pour la conquête de la légende !

Sans perdre de temps, nous nous sommes dirigés vers la première attraction qui nous est tombée sous le nez, à savoir Terminator 2 3D.

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Tin tin tin.. tin tin

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L'avantage, c'est que ça devrait aller assez vite.

Il s'agit d'un cinéma 3D disposant de deux parties. La première, un preshow, nous invite à écouter une représentante de Cyberdine Systems nous présenter les dernières inventions du groupe.

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Le preshow se déroule dans cette grande salle.

La seconde, le show en lui-même, consiste en une interaction d'acteurs réels avec le film projeté, les acteurs entrant et sortant de la fiction pure pour paraître face à nous, sur scène, avant de retourner dans le film grâce a des effets de mise-en-scène.

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Comme vous pouvez le constater, la disposition est celle d'un 4D classique.

Rien de bien transcendant, le film n'est que la continuité de celui de James Cameron et les quelques décors présents dans la salle n’interagissent pas suffisamment avec l'action pour que le spectateur prenne en compte une autre dimension que celle du cinéma pur et dur (le film durant une dizaine de minutes sur la quinzaine que compte le show). C'est certes dommage, mais on n'en attendait pas monts et merveilles.

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Ouais, t'as quand même pas de quoi frimer hein !

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Et puisqu'il s'agit de trucs pas terribles, on va aller se farcir du carrément pourri !

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Ici même, oui, absolument !

Ah... E.T. Adventure... Il doit sans doute s'agir du plus mauvais dark ride de Floride. Une catastrophe d'une laideur incommensurable qui se veut en plus sur une toute autre longueur d'onde que le film, puisqu'il nous emmène sans sourciller sur la planète même de ce brave E.T. Nous montons donc à bord de nacelles représentant le vélo d'Elliott, échappons à la police et nous envolant dans le ciel, et allons sauver les amis d'E.T. en propageant amour et bien-être sur la planète qu'occupent ses semblables. Il s'agit de la première version de ce ride qui a ouvert plus tard à Hollywood, puis au Japon, ces deux versions ultérieures ayant fermé depuis un moment déjà ! Il serait peut-être temps d'en faire de même ici...

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Non...

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Non...

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Et encore non.

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C'est bon, vous pouvez ouvrir les yeux, on est sortis.

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Ce lac est le point central du parc.

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Si j'en crois ces couleurs prononcées, je devrais trouver un crédit pour mioches dans le coin...

Et quel crédit ! Woody Woodpecker's Nuthouse Coaster, ni plus ni moins ! Un Junior Vekoma avec un filet de pêche sur les genoux pour éviter que les sacs ne se fassent la malle, si c'est pas du crédit d'exception, je ne sais pas ce qu'il vous faut. Bon, allez, +1 et on passe à la suite.

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Un grand-huit qui en fera jalouser plus d'un.

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Ça vous fera au moins un beau collant sur les guiboles.

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Dans la joie et la bonne humeur.

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Si y en a un qui a une douche à prendre, c'est maintenant.

La suite, c'est tout simplement l'un des simulateurs les plus impressionnants qu'il m'ait été donné de faire. Et pourtant, je n'ai jamais été très friand de la licence. Mais ici, on en fait complètement abstraction tant l'attraction vaut le coup. Il s'agit bien sûr des Simpsons.

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Si on m'avait dit un jour que quoi que ce soit estampillé Simpsons me convaincrait !

De la file d'attente au ride en lui-même, qu'on adhère ou non à l'univers, on sera vraiment happés. Nous patientons quelques minutes, passons un preshow dans une petite pièce que nous envierons les claustrophobes, qui découlera sur une autre pièce au milieu de laquelle trône une voiture pouvant accueillir 8 passagers. Nous embarquons dans notre voiture, prêts à rider ce que Krusty nous a dit être l'attraction la plus extrême du parc. C'est alors que Tahiti Bob s'incruste pour foutre le boxon, et là, tout devient génial. La voiture quitte la pièce non pas par la porte située face à nous, mais s'élève dans les airs pour arriver sous un gigantesque dôme sur lequel est projeté le film. Dans tout ce bazar se tiennent 24 voitures les unes à la suite des autres, et tout est rigoureusement pensé pour que l'illusion que le film ne s'adresse qu'à nous soit faite, singularisant d'autant plus l'immensité du dôme et le fait que ce que nous voyons ne s'adresse pas qu'à nous 8, mais bien à 192 personnes !
Si on ajoute à cette prouesse technologique l'intérêt du film en lui-même, et la bonne tranche de rire que nous offre l'attraction, on ne pourra que dire qu'il s'agit là d'un must du genre, sans aucun doute possible !

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La file d'attente passe comme une lettre à la poste !

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Une file d'ailleurs bien aidée par la diffusion d'épisodes d'Itchy et Scratchy.

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On ne sait pas encore à quelle sauce on va être mangés,
et l'aspect foutraque de la file renforce cette sensation assez conséquemment !

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Et le reste aussi d'ailleurs !

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C'est à se demander comment ils arrivent à faire tenir tout ça là-dedans.

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En route vers la suite du programme.

Durant cette journée, les temps d'attente n'ont jamais dépassé les 15 minutes, sauf pour l'attraction suivante, qui en affichait 60. On remerciera donc la Single Rider et les nacelles à 6 places qui nous aurons permis de rider Men in Black Alien Attack en 5 minutes à peine ! Il s'agit d'un Dark Ride Intéractif dans la haute moyenne, sans effet d'écran ni de 3D pénibles, fourmillant de détails mais remplis d'animatroniques un brin vieillot dans des décors qui fleurent bon le début du siècle. Un avis assez partagé, que j'essaie de vous donner le plus objectivement possible, n'étant pas amateur de ce genre de ride plus que de raison.

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Voici donc le QG des MIB.

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Preuve en est.

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Je réitère : Mille mercis à la Single Rider, que je vous recommande sans sourciller.

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Voilà quelque chose d'alléchant, mais ce ne sera pas pour tout de suite.

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Tout comme la nouvelle zone Harry Potter, puisqu'elle est en construction.

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Alors en attendant, faisons-nous un "petit" gueuleton.

Nos prochains pas digestifs nous mèneront vers Disaster, une attraction très bavarde incluant un hologramme de Christopher Walken qui intéragit avec un opérateur ainsi que plusieurs préshows qui consistent en des tournages de scènes diverses pour un film catastrophe.

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Alors ça, j'ai complètement oublié ce qu'il en est au moment d'arriver devant !

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Ça n'annonce rien de très bon cette carcasse.

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En parlant de carcasse, les vestiges de Jaws...

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Soit.

Les visiteurs sont les acteurs, et regardent pendant plus de 20 minutes des personnes choisies dans le public pour faire les singes devant un fond vert. Bien. La partie la plus intéressante de l'attraction intervient à la fin, lorsque les visiteurs sont invités à monter dans un tram représentant un métro souterrain, et qu'un tremblement de terre fait rage, défonçant littéralement la station dans laquelle la rame s'est arrêtée. Le tournage prend fin après que des camions se soient renversés sur nous à cause de l'effondrement de la chaussée, qu'une autre rame de métro ait été à quelques centimètres de nous percuter, que les flammes se soient emparées de la station et qu'une inondation nous submerge. Une débauche d'effets très impressionnante, qui s'achèvera par la projection de la bande-annonce du film incluant les visiteurs, projetée sur les écrans du tram. Si on s'emmerde assez copieusement pendant les 20 premières minutes de Disaster, les 10 dernières valent absolument le détour !

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Le fameux tram/métro dans lequel réside tout l'intérêt de Disaster.

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Qui n'a pas fait cette photo à USF ?

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Quid ?

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Et re-quid ?

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Transformers n'était pas accessible au visiteur, mais était en soft-opening pour les employés.

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Le parc recèle de très jolis endroits, comme ici.

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Ainsi que sa propre parade pour le quota de kitsch.

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M'enfin, c'est pas du kitsch péjoratif, c'est plutôt médiant.

Allez, il est grand temps de poser notre cul dans la meilleure attraction du parc, j'ai nommé Revenge of the Mummy. Un coup de coeur monumental, sans conteste possible. Il s'agit donc d'une montagne-russe signée Premier Rides, indoor, disposant de propulsions LSM et d'une partie en arrière. Un programme varié auquel il vous faudra ajouter une théma à tomber par terre, de superbes effets pyrotechniques et une scénographie désormais totalement culte, comme ce faux quai de débarquement, avec l'opératrice dans sa cabine qui passera un sale quart d'heure... Le layout est incompréhensible et les effets sont toujours surprenants. Ajoutons encore à cela la durée du ride (quasiment 3 minutes), les opérateurs qui jouent le jeu à fond, et vous comprendrez qu'on ne se fout pas du monde chez Universal ! Un ride qui ne fait absolument pas ses 10 ans, et qu'on aura fait un bon nombre de fois sans jamais ressentir la moindre lassitude !

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À quand un grand-huit indoor aussi bon que celui-ci par chez nous ?

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Pas fait. On me dit dans l'oreillette qu'on n'a pas raté grand chose.

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Pas fait non plus.

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Et une heure d'attente pour "Moi, moche et méchant", on s'en passera.

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Non, on va plutôt aller par là, voyez-vous ?

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Suivez le guide.

Il s'agit donc d'Hollywood Rip, Ride, Rockit (rien que ça), un X-Car Maurer totalement inédit, poussant à 104,5km/h en faisant chuter le visiteur à 50,9m de hauteur. Autre chose inédite, hormis que le lift soit plus incliné que la drop, c'est l'audio embarqué, qui permet au visiteur de choisir lui-même le morceau sur lequel il veut rider en choisissant parmi une playlist. Et ça, c'est plutôt chouette ! Par contre, on pestera contre l'embarquement continu, qui, sous couvert de vouloir augmenter le débit, le flingue tout à fait, la faute à des problèmes opérationnels inhérents à ce genre d'attractions, qui ne peuvent justifier ce type de procédure. Tout ça est franchement laborieux. Dès lors qu'on a réussi à poser ses fesses sur la bête (et ce n'est pas une mince affaire), encore faut-il avoir la chance de se placer convenablement, car le coaster passe du tout au tout en fonction de la place occupée. Là où des gens le trouveront fluides, d'autres pesteront contre d'horribles vibrations. J'ai pu prendre place à l'avant et n'est souffert de rien du tout, ai pu profiter de monde ride pleinement, et en suis sorti très amusé !

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La drop est, de fait, moins impressionnante que le lift.

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Aucun problème pour Bibi concernant les vibrations, ça passe nickel !

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Ce non-inverted loop est un élément particulièrement fun.

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Il s'agit même du meilleur de Rockit, haut la main.

J'y suis allé sur du Evanescence (Bring Me to Life), et bien que n'étant pas un aficionados, le morceau se prêtait tout à fait à l'accompagnement du ride ! Rien à déplorer, et sans être le ride du siècle, ça reste une machine bien fun à glinger ! Encore une fois, il faut faire fi des problèmes de débit, et surtout (SURTOUT), bien se renseigner avant de choisir sa place. Pour le front-row, RAS, allez-y en fermant les yeux.

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La playlist se compose de 30 morceaux, histoire de brasser le plus large possible.

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Je m'attendais à sortir de là en grognant contre les accoups et autres trucs désagréables,
Rockit m'aura fait mentir.

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Une dernière petite vue sur le crédit avant de mettre les voiles.

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Retour au bercail.

C'est sur ce tour de Rockit que s'acheva notre journée à Universal Studios Florida, parc de très haut niveau qui n'usurpe pas sa notoriété et qui est évidemment un indispensable lors de tout voyage en Floride. Le parc est aussi parfaitement entretenu, sans un papier qui traîne, le gazon coupé au millimètre, et au fonctionnement absolument parfait, si ce n'est les quelques problèmes sur Rockit qui sont plutôt dûs à l'attraction elle-même qu'aux opérateurs qui font de leur mieux. Rien de tel que ce parc pour se mettre en jambe avant de s'attaquer au véritable mastodonte du resort : Islands of Adventure, que nous visiterons dans quelques jours...

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Le fameux et gigantesque Hard Rock Café d'Universal.

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Ça met l'eau à la bouche nan ?

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Allez, direction l'hôtel et la piscine pour se dégourdir les pattes. Ralalah... Quelle vie...
 
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Des chasseurs de crédits à l'ouest d'ici




Ouvert en 1971, Magic Kingdom est le premier parc de Walt Disney World, et le second parc Disney après le Disneyland d'Anaheim. Véritable pilier de l'industrie parconautique, il est purement et simplement le parc le plus visité du monde et assoie facilement sa notoriété et son impérialisme sur ses concurrents, puisqu'il oscille autour des 19-20 millions de visiteurs annuels. Rien que ça. Nous partons donc à l'assaut d'un parc qui nous est à la fois complètement étranger et tout à fait familier. Et cette sensation qu'on peut parfois avoir d'être à la maison est assez déroutante !

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Pas de doute, il s'agit bien de Magic Kingdom.

Le temps n'est pas au beau fixe mais ils prévoient une amélioration dans la journée. Alors que beaucoup de gens s'enfoncent vers Tomorrowland (Space Mountain, Stitch Great Escape, Autopia, Monsters Inc...), nous prenons la route opposée, vers Frontierland, histoire d'y tester Splash Mountain ! Ah oui, mais y a 90 minutes malgré le temps de merde, et la programmation des fast pass est déjà très tardive. Sans plus attendre, nous en récupérons et continuons notre route non loin de là, vers le BTM local.

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Qu'est-ce qu'on attend ? Qu'il y ait moins de monde ? Ouais, ça ça ne va pas être possible.
C'est fast-pass ou c'est 90 minutes monsieur.

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De loin l'attraction phare du parc, prise d'assaut toute la journée quelle que soit la météo !

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Mais ne vous méprenez pas, commencer par un petit +1 du matin n'est pas pour me déplaire non plus !

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20 minutes d'attente, on devrait survivre.

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Vous pensez qu'on a le même à la maison ? Et ben pas du tout !

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C'est parti Popol.

Alors, Big Thunder Mountain ? Ce qui fait la force du nôtre, en plus de sa longueur, c'est sa localisation géniale sur cette montagne à l'apparence inaccessible. Ici, il n'y a pas cet argument de poids, bien que l'intégration soit franchement propre. Il faut aussi savoir que ce BTM a un layout presque 2x plus court que le nôtre, et que le ride dure 26 secondes de moins. Un brin molasse me direz-vous. Oui, vous répondrai-je ! D'autant qu'il manque la meilleure partie du nôtre, c'est-à-dire la cavalcade dans le noir après le troisième lift pour nous ramener vers la station. Ici, après ce même lift, on a droit à une dénivelée de 5 mètres, un virage, et bon retour m'sieurs/dames. Insuffisant. Enfin, pour sa défense, cette version est de 12 ans l'aînée du nôtre.

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DLP 1 - MK 0

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Ça manque un peu d'inclinaison tout ça.

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Retour à la maison, avec un crédit de plus au compteur !

Pour la suite, c'est du côté de Fantasyland que ça se passe. Et ne me faites pas l'affront de me demander une comparaison entre leurs attractions et les nôtres dans ce land. Surtout pour celle qui suit.

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Bon... Prêtons-nous au jeu... Déjà, notre façade est plus jolie.

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Pour le reste, hein... C'est Small World. Et ça dure 10 putains de minutes.

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Avec la musique qui rend dingo et tout le bordel.

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J'imaginais par contre une version plus auto-centrée. À l'américaine.

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Au final cette version est assez identique à la parisienne.

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Leur fantasyland fait le job.

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Des décors détaillés qui soulignent la patte Disney.

Passons à une autre attraction phare du land, j'ai nommé Haunted Mansion, le Phantom Manor local. L'attraction a vu le jour en même temps que le parc, et est la petite sœur de la version californienne ouverte 2 ans plus tôt (1969). Elle a été conçue par Walt Disney himself, bien aidé par ses équipes qui réalisaient alors une prouesse dans le domaine. Cette version est hélas beaucoup moins riche que son homologue parisienne, souffrant d'un background moins riche et ne disposant pas de cette aura sombre et mélancolique qui sied pourtant si bien à la nôtre. Ici, le manoir est une maison de retraite pour fantômes SDF... Soit.
De plus, l'aspect du manoir n'est pas aussi marquant et l'humour peut-être trop omniprésent. On aurait voulu, ici, un peu plus de gravité. Pour contredire l'adage, l'herbe n'est pas toujours plus verte chez le voisin !

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Avouez que la piaule de Norman Bates envoie un peu plus de boudin !

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L'oncle Picsou ou oncle Jacob, on ne saurait dire.

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Posez votre main sur un instrument de cette plaque pour l'entendre retentir.

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Il n'a pas l'air de la plus grande fraîcheur celui-ci.

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La préfecture n'aurait jamais autorisé ça chez nous. Des morts dans le jardin, franchement...

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Ce personnage a été inventé pour le nanar avec Eddie Murphy :
Le manoir hanté et les 999 fantômes.

Allons donc faire un tour vers Peter Pan's Flight, qui s'avère être globalement le même que chez nous. À une différence près, et elle est de taille ! On ne doit pas attendre 58h pour monter dessus ! Malgré l'affluence générale, on aura fait à peine 10 minutes avant de grimper dans une nacelle !

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Ils doivent phaser les ricains chez nous quand ils voient
que ça ne descend jamais sous les 45 minutes cette connerie...

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10 minutes plus tard, nous y voilà.

Evidemment, rien de révolutionnaire, on a déjà vu ça quelque part... Après avoir quitté le pays imaginaire, nous continuons notre marche dans Fantasyland pour tomber nez-à-nez avec le chantier de Seven Dwarfs Mine Train, dont voici quelques photos.

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Vous ne rêvez pas, c'est bien le crédit qui ouvrira en 2014... Disons que ça va légèrement plus vite que Ratatouille !

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C'est quand même un joyeux bordel ce chantier.

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1 an avant, le lift est déjà en place.

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Et ça c'est prévu pour quand à DLP ?

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Un peu de recul pour se rendre compte de l'ampleur du bazar.

Prochaine étape, Adventureland, qui propose quelques classiques des parcs Disney. La véritable différence avec DLP, c'est que j'ai écris "classiques" au pluriel. Car peut-on considérer la cabane des Robinson et Indy comme des classiques ? Bof. POTC ? Oui. 1 attraction sur 3, c'est déjà pas mal diront certains...

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Mais alors, qu'y a-t-il d'assourdissant ici ?

Rien de vraiment assourdissant, mais au moins deux rides qui font le job, aussi âgés soient-ils. Ils dégagent un charme certain et on s'y engage pour l'un avec la certitude de la valeur sûre, pour l'autre avec la curiosité du parkfan respectable. La première de ces attractions, c'est bien entendu Pirates of the Caribbean. Il s'agit à nouveau de la seconde version, ouverte en 1973, soit 6 ans après l'originale d'Anaheim (1967).

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L'entrée se situe prêt du parking de fat mobiles.

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Ça y est... Je l'ai en tête...

L'attraction ne dispose que d'une simple et très courte drop, à l'instar de la première chez nous, et s'avère être un condensé de ce que nous connaissons, raccourcissant le voyage de 3 minutes en regroupant au maximum les scènes clefs du ride. Hélas, la musique typique de l'attraction a été remplacée çà et là par les envolées écrites par Hans Zimmer pour le film (avec lequel j'ai beaucoup de mal). Pas de resto bordant le ride, des décors moins riches, des bateaux trop proches les uns des autres, pas mal de petites choses qui nous font préférer la version parisienne. On notera cependant la présence de quelques animatroniques au rendu exceptionnel, et des effets météorologiques très élaborés. Aussi, le faux plafond hideux que l'on retrouve chez nous a été camouflé. Un détail et pas des moindres quant à l'immersion ! Mais, après BTM, mon coeur penchera aussi du côté de Paris pour POTC.

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Embarquement immédiat pour Tortuga.

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Ça n'a pas l'air d'aller des masses Benny.

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Brume, fumée, pluie... Les effets sont vraiment très jolis.

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Sinon, pour le reste, on ne connait que trop bien.

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On se croirait à la maison.

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Cet animatronique est bluffant de réalisme, y compris dans ses mouvements.

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Chez nous, la première drop suit cette scène. Ici, c'est le quai de débarquement qui arrive derrière.

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Bienvenue à Disney.

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Les tapis ne sont pas à côté d'une grosse boîte bleue mais sont bien intégrés dans la zone.

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Les amateurs de rafiots ne seront pas laissés pour compte.

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De même pour les amateurs de radeaux.

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Tout ça est bien joli, avec Haunted Mansion que vous pouvez distinguer au fond.

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Vous y trouverez également le mythique Jungle Cruise, qui vaut surtout pour son côté nostalgique.

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Bon, faut prévoir un peu de temps, c'est 9 minutes de Boat Ride cette histoire.

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Avec une des scènes les plus plagiées de l'Histoire des parcs d'attractions.

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Tranquille Emile.

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Ah, puis y a la cabane locale aussi. Mouais. Pas nécessaire.

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Je ne saurais que vous conseiller de passer votre chemin devant Enchanted Tiki Room.

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Un show d'animatroniques infernal et interminable, le tout en chansons...

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...dont les américains connaissent les paroles par cœur. Beau moment de solitude pour notre fine équipe.

Retour à Frontierland, et s'il y a une attraction devant laquelle vous ne devez pas passer votre chemin, c'est bien Splash Mountain. Une attraction qui mêle flume et dark ride avec humour et génie, et avec une musique infernale mais jouissive Made in Disney, totalement entêtante, que vous n'aurez de cesse de fredonner pendant tout votre séjour. L'attraction ne propose pas un taux d'humidité incroyable (ça peut même être assez sec), mais propose un parcours loin d'être avare (plus de 10 minutes, 5 drops, la dernière culminant à 18 mètres pour 70km/h !), fourmillant de détails inscrits dans une théma bluffante, le tout dans des embarcations fort agréables (deux places côte-à-côte, c'est tellement plus convivial !), et dans une ambiance détonante ! La meilleure attraction du parc, sans aucun problème. Une des meilleures attractions du resort, et un Top Disney. Le jour où on aura un truc aussi fun chez nous...

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Retour à Frontierland.

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C'est l'heure d'aller tâter du gros ride !

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Le côté cartoon est vraiment bien rendu. L'attraction vit d’interactions incessantes.

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La file et la gare sont magnifiques et sont tout aussi vivantes que le reste du ride.

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Les drops ne seront pas toujours annoncées par des lifts, il y aura aussi quelques surprises...

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L'attraction tire son inspiration du film musical "La mélodie du sud", sorti en 1946. Zip-a-Dee-Doo-Dah en est issu.

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À la flotte Maurice !

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Les allées sont bien sûr très animées.

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Un petit coup de Railroad pour se rendre à Tomorrowland.

Le land est très encombré, un peu comme chez nous, et fait bien plus pastoc que le reste du parc. On préférera évidemment le design de notre Space Mountain, mais on leur échangerait bien ce qu'il y a à l'intérieur de la structure, n'en déplaise à BenJ et Flo ! Pour le reste, aucune attraction n'a retenu notre attention. Le raison d'être du land, c'est Space Mountain, point à la ligne.

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Tomorrowland que voici.

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Monsters Inc, un show à la Stitch Live! en plus relou.

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Stitch's Great Escape. Un show à la Armageddon en aussi relou.

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Et l'Orbitron local, à l'arrêt ici.

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Ah ! Là par contre on cause !

Space Mountain, ouvert en 1975, est un double crédit Arrow franchement fendard, aussi kitsch que fun, tape-cul sans trop l'être et suffisamment long pour que le plaisir ne laisse pas place à la frustration. On s'est marrés comme des baleines dans ce bordel, et pourtant c'est con comme la lune ! Virage, drop, drop, virage, etc... le tout dans le noir total, sans possibilité d'anticipation. Le charme rustique de la bête et son aspect assez wild n'ont pas manqué de nous réjouir. L'amicale des amateurs d'Eurosat s'y retrouvera certainement, les autres pesteront ardemment ! Et puis ces trains d'un autre âge... Ouais, je suis conquis.

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La file d'attente est un brin minimaliste.

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Les fameuses embarcations.

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Avec petit dossier en simili-cuir pour les amateurs de SM que nous sommes.

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Le chemin menant vers la sortie de l'attraction se compose d'autre chose que de taule et d'écrans rétroéclairés.

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Il y a même quelques scènes intéressantes, comme celle-ci et le panorama fictif de la baie vitrée.

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Ah oui, on a failli oublier les tondeuses à gazon.

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Pause déj' au Starlight Café et direction Fantasyland.

Fantasyland qui se trouve finalement être le land le plus fourni (un peu comme d'habitude), sans pour autant être le plus qualitatif (un peu comme d'habitude). Néanmoins, pour réconcilier les briscards avec le concept de ce land magie et bisounours, nous trouverons un crédit, et pas des moindres. Il s'agit ni plus ni moins (ni plus, surtout) que de Barnstormer, un Junior Vekoma mettant en vedette Dingo et son avion visiblement hors d'usage. Qu'ajouter de plus si ce n'est que ça fait +1 ? Rien, évidemment.

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Alors non, Casey n'est pas un crédit ici, mais une aire de jeu aquatique pour mioches.
Ce qui nous intéresse, c'est Barnstormer.

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+1 que voilà.

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Dont voici le garage et son transfert track, pour les amateurs de technique.

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Embarquement immédiat, dans un train garanti sans filet de pêche !
(Seuls les vrais savent)

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Et force est de constater que la full credits du jour est à nouveau un succès.

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Le land fait plus carton et cartoon que chez nous, mais reste dans l'ensemble assez joli.

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Mais décidément, l'intégration de cette tour...

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On retrouve quelques impérieux des lieux, comme ces Tea Cups.

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Ce carrousel.

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Et le Dumbo local, avec 2500 ans d'attente, comme d'habitude. Un jour, faudra m'expliquer.

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Y a aussi de la réhab' comme chez nous, mais en plus propre.

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Bon, mais aller voir des bustes de présidents ricains, ce sera pas possible pour nous, merci quand même.

Alors, il nous reste 3 attractions à torcher par ici. En allant récupérer des fast-pass pour Winnie the Pooh, nous découvrons la bonne idée qu'a ici MK de fournir des "fast-pass surprises" pour réguler le flux de visiteurs. Nous aurons donc récupérer des pass pour Winnie, et pour Philarmagic, ce qui nous fera gagner une vingtaine de minutes d'attente. On ne crachera pas dessus !

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Encore une bonne idée qu'on n'a pas eu chez nous, tiens.

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Alors, kézako ?

Il s'agit donc d'un film en 3D narrant les péripéties de Donald qui donnera vie aux instruments d'un orchestre symphonique en usurpant discrètement le chapeau de magicien de Mickey. Bien sûr, vous vous doutez que tout ça ne peut que partir en cacahuète (enfin, gentiment). Les instruments joueront les grands thèmes des films Disney dans lesquels Donald se trouvera plongé. Ayant perdu le chapeau magique, il doit se démerder pour trouver la sortie de ce capharnaüm. Y a des l'humour, ça casse pas 3 pattes à un canard (je vous ai dit qu'il y avait de l'humour), mais c'est gentillet et ça passe le temps. Pas un incontournable, mais s'il s'agit d'attendre entre deux fast-pass, allez-y sans sourciller.

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Le sas avant d'accéder à la salle.

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Et ladite salle qui peut contenir pas mal de monde mine de rien !

S'en suivra le Dark Ride Winnie the Pooh, très similaire à nos Blanche-Neige et Pinocchio, en cela que c'est bien plus mauvais. Déjà que c'est pas bien réjouissant chez nous... La majorité de la déco en carton-pâte du parcours n'a aucun fucking rapport avec Winnie l'ourson, dépeignant un univers cartoonesque fluorescent, avec des animaux plaqués sur des plaques cartonnées, tout de rose colorés, et éclairés par des lumières bariolées un brin psychées. C'est naze à souhait, et c'est 25 minutes sans fast-pass. On a bien fait de les prendre tiens !

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Différence notable avec Paris : les opérateurs sourient.

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Un petit coup de fast-pass plus loin...

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Et nous voilà dans... Hein ? Quoi ? C'est ça Winnie l'ourson ? Ah ouais quand même !

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Bon sang, mais qu'est-ce qu'il vient de se passer ?

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Petite pause prêt de la fontaine représentant ce bon vieux Gaston.

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La taverne de la Belle et la Bête a été recréée pour venir ripailler.

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Et la déco du coin est plutôt sympa !

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On passe à la suite du programme !

Dans la lignée des Dark Rides moyens de gamme de Disney, on trouvera Under the Sea, un dr sur la petite sirène ouvert il y a quelques mois à peine. Il s'agit d'un omnimover (à la Phantom Manor) avec des animatroniques d'un autre âge et beaucoup d'incrustations sur écrans, qui trace les grandes lignes du dessin-animé. Bon, chez moi, il part forcément avec un handicap : le film me casse les roustons et la musique me file des boutons. Oups. L'autre problème, plus objectif ce coup-ci, c'est que même s'il utilise la technologie des écrans, qui ne fonctionne véritablement que s'ils prodiguent une sensation de réalité (cf. Harry Potter et Spiderman), le ride pourrait avoir 10 ans qu'on ne serait pas étonnés. Mais il a ouvert en décembre dernier, et on est en mai. Ça fait mal. Et pour un Dark Ride, ça ne pardonne pas. Dommage d'avoir tant soigné l'extérieur pour y abriter ça. M'enfin. Pour comparer, c'est à peine meilleur qu'un Blanche-Neige.

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Quelques photos de l'extérieur, avec le début de la file d'attente.

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Qui serpente dans cette grotte, prêt de la cascade.

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Avouons que tout cela est quand même soigné !

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Et là, tout va se gâter. Déjà, la gare est affreuse.

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Quant aux animatroniques, une photo sera plus parlante que des mots.

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L'emploi des écrans, c'est pas ça qu'est ça non plus.

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La scène me gave, la chanson me gave, ça dure 3 minutes, c'est Bingo.

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On aurait pu s'attendre à une scène avec une grosse Ursula vénère
apparaissant telle la baleine de Pinocchio, mais non.

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Ça va finir en enculette dans la barquette.

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Peut-être la meilleure utilisation en terme de perspective qu'ils aient pu faire des écrans... Ouais...

Et ben voilà ! On a fait le tour de Magic Kingdom ! Quel verdict peut-on en faire ? Est-ce mieux que chez nous ?... Pas vraiment, et ça me casse le cul de l'avouer. Pour autant, je troquerai leur parc contre le nôtre sans réfléchir une seule seconde, parce qu'ils ont quelque chose qu'on n'a pas : Splash Mountain, qui atomise tout sur son passage, que ce soit au MK ou à DLP. Leur version de Space Mountain, plus cheap, est aussi bien plus fun à rider que notre machine à torture. Il a certes pour lui la durée moyenne des rides, qui doit facilement taper dans les 6/7 minutes. Ce qui pêche le plus se trouve du côté de Pirates, de BTM et d'Haunted Mansion. Trois grands classiques Disney, dont nous possédons certainement les versions les plus abouties. Thématiquement, c'est assez inégal, avec un Tomorrowland pas franchement ragoutant, un Fantasyland à la fois chiadé et carton-pâte, et des Adventureland / Frontierland fidèles à eux-mêmes : c'est-à-dire sublimes. Mais si ce n'est Splash Mountain, le parc n'a pas d'argument de poids pour nous faire revenir tout de suite. Ça manque absolument d'un autre hit, et cet remarque est valable pour tous les parcs Disney de WDW. Surtout avec la concurrence environnante.

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Le Fantasyland carton-pâte, c'est en partie ça.

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Pour le reste, c'est de l'entretien au poil de cul.

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N'est-ce pas ?

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Un coup de château, parce que j'en ai pas mis beaucoup, et qu'on est à Disney bordel de bite.

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C'est bon ? Contents ?

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Oui, d'accord, voilà, l'arrière.

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Allez, il est temps de rentrer à l'hôtel et d'aller piquer une tête dans la piscine bordel.

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Pendant que certains rentrent en bateau...

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Et que d'autres rentrent en bus...

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D'autres encore rentrent en fat mobile.
 
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Des chasseurs de crédits à l'ouest d'ici




Entité qui peut faire office d'OPNI (objet parconautique non identifié), EPCOT est un parc assez déroutant de prime abord. Benjamin de Walt Disney World, le parc entre en chantier en 1979 (soit 8 ans après l'ouverture du MK), pour ouvrir en 1982. Les initiales, signifiant Experimental Prototype Community of Tomorrow, correspondent à un concept imaginé par Walt Disney himself quelques années avant qu'il ne passe l'arme à gauche. C'est ici qu'étaient censés s'épanouir ses rêves d'urbanisme futuriste, et qu'étaient censés éclore aux yeux de tous les solutions qui nous mèneraient vers une vie meilleure. Bien. Dans l'état, on est dans un futur de la fin des années 70 plutôt kitsch mais pas dénué de charme, comme vous pourrez le constater dans ce TR.

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La première chose que vous verrez en arrivant à EPCOT,
c'est la grosse boule renfermant Spaceship Earth, l'énoooooooorme Dark Ride du parc.

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Capable d'engloutir 2400 personnes par heure,
vous n'attendrez jamais plus de 20 minutes, et ce quelle que soit l'affluence.

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Le ride est un omnimover de 154 nacelles capables d'accueillir 4 passagers chacune,
le tout en embarquement continu.

Et concrètement, qu'est-ce que c'est ? Spaceship Earth, comme son nom ne l'indique pas, nous fait monter à bord d'une machine qui nous fera revisiter les grandes évolutions de l'Histoire de l'humanité. Des premiers langages à l'écriture, du théâtre (Grèce) aux systèmes de communication par routes (Rome), de la chute romain au Moyen-Âge, de la Renaissance aux évolutions du XXème siècle jusqu'à nous amener dans un futur fantasmé et cosmique.
Ce qui impressionne, c'est l'immensité de l'attraction, et cette sensation d'être submergé par un gigantisme qui dépasse les structures propres du bâtiment. Les quelques 15 minutes que dure le ride ajoutent évidemment à cette idée, mais la construction des scènes et le côté hypnotique qui s'en dégage permettent vraiment d'être subjugué. Si les premières scènes composées d'animatroniques ne dénotent pas plus que ça avec ce qu'on peut voir dans un Dark Ride classique, les scènes dans l'espace valent absolument le détour. Je ne pense pas que cette attraction fasse l'unanimité, mais pour moi, le capital sympathie est indéniable. Premier bon point pour EPCOT !

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Non, rien à voir avec Space Fantasy.

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Les scènes avec les animatroniques sont dans leur ensemble assez classiques. Ici les phéniciens.

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Et là Alien, le huitième passager. Nan j'déconne.

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Tu sors de là-dedans, t'as les yeux qui collent, complètement aveuglé.

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Mais si ça te permet de ne pas voir les coups de pute sous la chaleur estivale...

EPCOT se construit autour d'un grand lac et se découpe en pavillons représentant chacun un pays différent. Pour tous vous les citer : La France (en premier, bien sûr), l'Italie, le Mexique, la Chine, la Norvège, le Japon, l'Allemagne, le Maroc, l'UK et le Canada. Détail amusant, les employés travaillant dans ces différents pavillons sont tous issus du pays représenté. Allez dans le pavillon français, et vous vous rendrez compte que les employés sont tous français.
Concernant l'organisation de sa journée, vu le faible nombre d'attractions, prévoyez bien de fonctionner avec des fast-pass. Priorisez Soarin, puis Test Track. S'il vous reste un créneau de disponible, prenez-en un troisième pour Mission Space, et vous passerez une journée tranquille. L'intérêt étant de pouvoir flâner dans les pavillons, s'asseoir au bord d'une fontaine, profitez d'un restau le midi, et de rider dès que l'heure se pointe. C'est vraiment la meilleure façon de profiter du parc sans se taper 90 à 180 minutes d'attente pour Test-Track. Et de ce fait, tout se passera comme sur des roulettes !

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Vu le rythme effréné d'un tel trip en tant que first-timers, ce genre de journée n'est pas pour nous déplaire.

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Au loin, le pavillon marocain.

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Il y a aussi ces ponts permettant de traverser le lac, qui sont assez laids et fleurent bon les années 80.

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Jumpscare tellement c'est moche. Ah oui, j'suis comme ça. Cardiaques s'abstenir.

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Allez, calmez-vous. Tenez. Une dose de bucolie.

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Là, le Mexique, où nous riderons la deuxième attraction de cette journée.

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Ne vous fiez pas à sa taille, c'est en fait assez grand dans ce bazar.

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Y a d'ailleurs un restau qui joue avec les interactions du temple et du volcan.

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Entre le restau et le temple sillonne un Dark Ride, qui, comme vous pouvez vous en douter, est assez mauvais.

On y suivra deux caballeros qui recherchent leur troisième compère (qui n'est autre que Donald), pour pouvoir jouer un concert au Mexique. Voilà. C'est aussi bien que le résumé peut le laisser présumer. Décidément, les rides qui traitent de concerts, c'est pas ça qu'est ça. N'y voyez aucune référence à RNRC.

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Une grande partie des scènes "importantes" sont des scènes incrustées sur écrans.

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On croirait une version de Small World Made in Europa Park.

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Eclairage douteux.

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Outch.

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Ah bah ouais mais vous en attendiez quoi en même temps mesdemoiselles ?

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La suite se passe chez nos potes les scandinaves, avec une attraction qui ne va pas révolutionner le monde du Dark Ride non plus.

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Mon petit doigt me dit que c'est dans le coin...

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Et il a raison. 5 minutes d'attente, ça devrait le faire.

Pour la culture de ces messieurs dames, sachez qu'un Maelström est un énorme tourbillon, surnommé "trou noir de l'océan", qui aspire tout ce qui passe à proximité dans des profondeurs abyssales. Le terme nous vient de Norvège, étant donné que c'est dans ce pays que se regroupent les plus puissants courants du monde (propices à la formation de violents tourbillons), notamment au Saltstraumen, détroit de Norvège situé entre deux îles du nord du pays. Voilà pour la touche culturelle. Quant au Dark Ride, sachez qu'il ne s'agit absolument pas d'un puissant tourbillon, mais d'une balade mêlant marche avant et arrière qui narre approximativement l'histoire de la mythologie nordique avec des animatroniques de années 20. Tout ça pour ça.

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Bon déjà, en terme de clichés, ça annonce la couleur.

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Bluffant.

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Rendez vous compte ! Une drop !

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Ça fait un peu pitié ouais. On passe à la suite ? Ok.

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Vous ne préférez pas un petit film bien stéréotypé sur la Norvège contemporaine avant ? Non ? Bon, d'accord...

On poursuit en visitant quelques pavillons, avant d'aller casser la croute chez les marocains sur les conseils de T'n'P (conseil au demeurant excellent, comme d'hab). Voici quelques photos de nos déambulations, avec évidemment le pavillon cocorico, avec son lot de Tour Eiffel et chefs étoilés. Parce que c'est ça la France jeunes gens !

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L'entrée du pavillon chinois. Non, ce n'est pas l'entrée du 13ème arrondissement, bande de mauvaises langues.

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Ça y est, je vois d'ici les identitaires qui gigotent dans le fond de leur siège...

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Je les entends dire que ça manque de Jeanne d'Arc et de Maréchal Pétain.

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D'accord, mais voyez, il y a d'autres héros nationaux !

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Ils permettent d'ailleurs à Uncle John de se repaitre à sa guise.

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Ah, puis en France, on aime les fleurs et les bibliothèques. Comme dans la Belle et la Bête.

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Pose ton cul ça mouille.

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La fine équipe comme à la maison.

On aura aussi vu leur film dans le pavillon, intitulé "Impressions de France". Vous y apprendrez qu'en France, on est bloqués dans les années 80, on roule au mieux en 4L, sinon en charrette, tout ça pour aller au marché avec des paniers en osier. La moyenne d'âge du pays avoisine également les 70 ans. Vive la France putain de bordel. Quand même l'opératrice nous déconseille de rester pour voir le film, c'est qu'il faut s'attendre à du lourd. Et dans le genre, on a été servi.

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Poursuivons avec l'UK et ses boutiques de porcelaine.

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L'Allemagne et ses choucroutes.

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Le Maroc et ses couscous.

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Très bon ceci dit, avec danseuses du ventre, zikos, assiettes copieuses et tout le tremblement.

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Et bien sûr, l'Amérique post-coloniale, sans indien pour venir faire chier.

Bon, et puis parce qu'après avoir bouffé un bon couscous des familles c'est quand même assez top, allons tâter du Mission Space. Deux niveaux de puissance sont proposés : un vert et un orange (le noir étant une vieille légende urbaine). Nous choisissons évidemment le orange, et j'emmène la fine équipe dans ce bordel insolite sans qu'elle ne sache à quoi s'attendre. Ces dames s'imaginaient en train d'attendre pour un simulateur à la Star Tours, imaginez mon rire sous cape dans la file d'attente... Parce que là, on a quand même affaire à une sacrée expérience.

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Devant, c'est le vide intersidéral.

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"Ouais, ouais ! Venez ! C'est genre Star Tours !" Gnark, gnark.

Déjà, si ton odorat fonctionne à peu près, tu sens que ça pue le piège dans toute la file d'attente. Quand tous les 10 mètres on te balance un panneau ou une vidéo en te matraquant des "Si vous êtes claustro, veuillez demandez à un opérateur de vous indiquer la sortie", tu sais que tu mets les pieds dans un truc pas très catholique.

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Ces pauvres hères ne savent pas ce qui les attend...

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On s'approche de la zone fatidique.

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Mission to Mars.

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Vous avez compris ?

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Alors placez-vous.

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L'angoisse et l'appréhension sont maintenant palpables parmi l'assistance.

Le piège se referme petit à petit sur mes accompagnatrices, qui ne comprendront que trop tard dans quoi elles ont foutu les pieds. Après avoir attendu dans le sas d'embarquement, les portes s'ouvrent, et nous pouvons accéder aux nacelles. Chaque nacelle peut accueillir 4 visiteurs. Ça tombe bien, nous sommes 4 ! Une fois installé, l'opérateur nous demande une dernière fois si nous voulons sortir. L'incompréhension se lit dans le visage de mes compagnons. "Non", disent-elles, non sans interrogation dans leurs voix. Les harnais s'abaissent, l'opérateur nous indique des poches à vomi situées face à nous avant de disparaître. Tout à coup, la porte latérale de la nacelle se referme, et l'avant du bordel vient se coller sur nos nez. L'espace est très confiné, très étouffant, et nous nous retrouvons avec un écran, un joystick et plein de boutons à portée de main. Un vrai cockpit ! Chaque habitacle est équipé d'une caméra individuelle pour que les opérateurs surveillent que les visiteurs vivent l'expérience sans encombre.

C'est alors que le bazar démarre... Il va s'agir d'aller faire une mission sur Mars puis de revenir sur Terre. Et là, bordel... Le décollage... On sent que notre visage se déforme, que notre cage-thoracique s'enfonce en nous, et que le souffle se trouve réduit. La sensation se propage lentement, dure, et monte fortement en intensité. C'est franchement impressionnant. Durant notre voyage, il nous sera possible de suivre les indications données verbalement par la NASA (ou ISTC), en appuyant sur les boutons requis et en utilisant notre joystick. Se prendre au jeu n'est pas si facile, tant les mouvements sont lourds et les décisions longues à arriver au cerveau. Et plus le voyage va durer, plus les accélérations seront intenses. Vous l'aurez compris, il s'agit d'une centrifugeuse qui s'avère être extrêmement impressionnante pour des lambdas du genre. Une attraction unique dans le paysage des parcs d'attractions, et qu'il ne faut louper sous aucun prétexte ! Et même après avoir bouffé un gros couscous, c'est garanti sans nausée, alors n'hésitez pas une seule seconde, vous le regretteriez !

Dans la catégorie des Dark Rides dont on ne rêvera pas la nuit, vous pourrez trouver The Sea with Nemo and Friends. Un omnimover qui mêle incrustations sur écrans, décors en plastoc et aquarium réel. Si la file annonce plus de 15 minutes et que votre temps est compté, passez votre chemin. C'est le genre de ride qui est aussitôt fait, aussitôt oublié.

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Un peu de verdure dans ce monde de brutes.

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Les plus perspicaces d'entre-vous auront compris qu'il s'agit de l'entrée.

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Le bâtiment ne cache aucun SC 2000 de foire, comme peuvent le laisser entendre
ces méduses phosphorescentes qui pendouillent au plafond.

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Non, il s'agit bel et bien d'un Dark Ride.

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Et comme tous les omnimovers en forme de coquillage, c'est plutôt naze.

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Génial. Au suivant.

On continue avec un Dark Ride à la con ? Pas de problème ! Parlons de Journey into Imagination ! Un Dark Ride interminable (14 minutes), qui propose au visiteur d'explorer les cinq sens de l'Homme. Sauf que les scènes sont d'un inintérêt total et que le petit dragon qui sert de file rouge et nous accompagne sur l'ensemble du trajet est particulièrement agaçant. Déjà que l'extérieur du bâtiment n'est pas bien reluisant, alors ce qu'il y a dedans... À éviter absolument.

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Bienvenue en 2013.

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Mh... Qu'en penser ?...

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Le docteur Nigel Channing, à droite, vous fait part de ses expériences pour mieux vous initier à l'appréhension de vos sens.

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Pénible.

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Voilà. Lisez les lettres comme chez l'ophtalmo. Heureusement qu'il n'y a pas de DR sur la proctologie à EPCOT.

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Bon. Il nous reste quand même deux gros rides à faire par ici.

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Vous avez deviné, ça y est ?

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Un indice concernant le premier pour les plus mous du bulbe.

Bravo ! Vous avez trouvé ! Test-Track était affiché avec plus de 180 minutes d'attente toute la journée, et notre fast-pass nous aura fait passé en 10 minutes à peine. Béni soit ce système, que je vous recommande à nouveau, chaudement, d'utiliser dès votre arrivée dans le parc. Test-Track est un Dark Ride très particulier conçu par Dynamic Attractions. Particulier car il propose, en plus d'une partie balade assez accidentée, comprenant virages brusques, accélérations et décélérations, une vitesse de pointe de 105 km/h sur une piste à l'extérieur du bâtiment. Les vrombissements des voitures se font entendre dans tout le parc lorsque celles-ci traversent cette partie, et il nous tardait d'enfin pouvoir poser nos fesses dessus ! Quand on s'intéresse un temps soit peu aux Dark Rides, c'est quand même une attraction qui ne peut qu'intriguer !
Non sans appréhension, étant donné que le ride a été retapé en 2012 pour arriver avec une nouvelle mouture en décembre de la même année. La première version était tout à fait raccord avec son nom. Dans une espèce d'annexe d'usine, elle proposait de tester les freins d'une voiture, sa résistance à la chaleur et au froid, un crash test, et proposait de vraies interactions avec le décors, pour finir sur ce fameux passage à l'extérieur.

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Ce coup-ci, il est temps.

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Un plan plus large pour vous montrer l'immense devanture du pavillon, exclusivement dédié à Test-Track.

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Disney et le placement sur des numéros, y a pas à dire, c'est une passion.

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Dans le genre ride qui m'intrigue, il place la barre assez haut !

Maintenant, l'intérêt de l'attraction est hélas assez limité... Cette nouvelle mouture est en fait une version au rabais, comme toujours quand Disney retape une de ses attractions pour en faire une nouvelle version. Dans la file d'attente, on nous propose de pimper notre véhicule avec un écran tactile, ce qui, je crois, n'a aucune influence sur le reste de l'attraction (pas comme un robocoaster où il est possible de créer son programme), et les décors assez uniques et originaux de la version originale sont aussi remplacés par des décors très minimalistes et graphiques, à la Tron, sans véritablement de sens et sans intéractivité avec le véhicule. Argh... Déception... Le tout ne consiste qu'en de courtes phases d'accélération, de décélération et de freinage, sans autre forme de procès, et se conclut par ce fameux rush en extérieur. Flinguer des attractions à concept en retirant tout ce qui fait leur jus, ça c'est la patte Disney. Notre Space Mountain en a déjà subit les tristes conséquences.

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La partie extérieure est extrêmement difficile à avoir. Surtout quand la mise au point se fait la malle.

Alors, plus qu'une munition pour EPCOT, et pas des moindres, puisqu'il s'agit de Soarin', qui fête ses 8 ans cette année. Planqué dans une espèce de mall dégueulasse, l'attraction propose une file d'attente assez amusante car totalement intéractive. Des mini-jeux à reconnaissance de mouvement sont projetés sur les murs, auxquels toute la file peut jouer en même temps sans se marcher dessus. On n'est pas sur du Gameplay hallucinant, il va surtout s'agir de s'envoyer des ballons ou de faire voler un piaf le long d'un parcours en évitant des obstacles. Ça paraît con, mais ça occupe vraiment le temps d'une file.

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Non, on ne se dirige pas vers le parking d'un centre commercial, mais bien vers Soarin'.

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Ça, on n'aura pas fait. Putain mais on se croirait vraiment à Carré Sénart !

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C'est mieux que ça ? Bof. Je ne saurais dire.

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Une petite vue d'ensemble de ce lieu sans aucun charme. Avec le Grill au fond, ça sent le graillon d'ici.

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L'entrée de l'attraction, qui pourrait aussi bien être l'entrée de la Fnac.

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Le doute est levé.

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Nous nous apprêtons alors à découvrir les mini-jeux de la file d'attente.

Pour le ride en lui-même, c'est sans doute le simulateur le plus bluffant qu'il m'ait été donné de faire. Il propose de voler au-dessus des États-Unis à travers ses paysages marquants pour arriver jusqu'à la Main Street d'Anaheim, le tout avec une fluidité exemplaire et sans aucun parasite, pour peu que vous ayez la chance de vous installer à l'avant, et au centre. Ça vous évite d'avoir les santiags de Jean-Jacques qui trainent un haut de l'écran, et vous n'avez qu'à profiter du film projeté juste en face de vous. Bien sûr, l'attraction ajoute à son film des effets météo, notamment du vent, histoire de vous immerger le plus possible dans son univers. Soarin' est une expérience qui se vit plus qu'elle ne se décrit. J'espère vous avoir donné envie de la découvrir et que vous suivrez (dans la mesure du possible, on est chez Disney) mes conseils quant au placement à privilégier. Un très bon point que cette attraction !

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De rien.

Voilà ! On a fait le tour des attractions d'EPCOT ! On se fait le verdict maintenant ? Ok. D'un point de vue attractions, il y a quand même deux musts, qui doivent être ridés au moins une fois dans la vie d'un fan de parcs d'attractions. À savoir Mission Space et Soarin'. Combien de parcs peuvent se targuer d'avoir deux vrais musts ? Pas tant que ça. Compte tenu du faible nombre d'attractions, le parc comporte pas mal de déchets (Journey into Imagination, The Sea with Nemo and Friends, Maelström, Gran Fiesta), de déception (Test-Track), mais aussi d'agréable curiosité (Spaceship Earth). Et ce qui fait quand même la force de ces parcs, c'est cette capacité de gérer très facilement des flux énormes de visiteurs. C'est d'autant plus visible à EPCOT qu'encore une fois, le nombre d'attractions est très réduit, même si leurs capacités sont monstrueuses. Certains parcs devraient en prendre de la graine (coucou Port Aventura et ses coupe-files payant et obligatoire pour accéder aux premiers rangs, et ses montagnes-russes qui tournent à un train quand la file annonce plus de 2h).

Je ne suis pas Disneyfan, mais ça c'est vraiment quelque chose qu'ils font éminemment bien, surtout à WDW. En rappelant qu'on n'aura pas vu une seule attraction en panne durant nos 4 jours de visite sur les parcs Disney, on risquerait de foutre un infarctus à nos amis de DLP. Donc on ne le fera pas. Pour mettre un point final à mon avis sur EPCOT, disons que c'est un parc qui peut rebuter de prime abord mais qui est habité par un charme très communicatif. On n'y vient pas pour faire la course aux rides mais pour se reposer entre deux journées. C'est vraiment une curiosité dans le paysage parconautique, et comme toutes les curiosités, ça vaut le coup d’œil !

La journée s'est terminée tranquillement en allant dîner dans le pavillon japonais et en nous baladant dans les allées du parc à la tombée de la nuit. Un moment très agréable.

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Éloignons-nous des attractions nous approcher des pavillons.
Pour les plus curieux, le gros cylindre sur la droite, c'est Test-Track.

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Le Soleil décline petit à petit.

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On n'aura pas eu la motiv' de voir ce qu'il se trame là-dedans.

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N'oubliez pas qu'EPCOT propose des choucroutes en service continu.

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À la tombée de la nuit, le parc trouve un nouveau charme insoupçonné,
avec notamment la Stavkirke du fond.

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Le genre de balade qui détend.

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Au sortir du restau, il fait nuit. Il est temps de se diriger tranquillement vers l'hôtel.

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Un dernier coup d’œil à Test-Track, la déception du jour.

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Et à Spaceship Earth, la surprise du jour.

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Du coup, elle aura même le droit de clôturer ce TR d'EPCOT !
 
Merci Doubick, tes TR sont tops, ça fait plaisir de se replonger dans les parcs floridiens !  :mrgreen: :mrgreen:

Juste une remarque sur Mission Space : "garanti sans nausée" tant que tu es concentré sur les écrans, tout va bien. Mais j'ai eu le malheur de tourner la tête pour regarder ailleurs, et alors là tu te rends compte immédiatement que tu es en fait en train de tourner en rond super vite, et c'est assez gerbant !  :mort:
 
NaiRolF a dit:
Merci Doubick, tes TR sont tops, ça fait plaisir de se replonger dans les parcs floridiens !  :mrgreen: :mrgreen:

Juste une remarque sur Mission Space : "garanti sans nausée" tant que tu es concentré sur les écrans, tout va bien. Mais j'ai eu le malheur de tourner la tête pour regarder ailleurs, et alors là tu te rends compte immédiatement que tu es en fait en train de tourner en rond super vite, et c'est assez gerbant !  :mort:

Merci m'sieur !  :-)

Du coup c'est peut-être pas si innocent que ça cette interactivité que le visiteur a avec son environnement dans Mission Space. Le fait de devoir se concentrer sur l'écran et sur ce que te dit la base pour appuyer au moment voulu sur les boutons. Certainement pour te garder concentrer sur une tâche et éviter à ton oreille interne d'avoir le temps de comprendre que t'es en train de tourner à toute patate. Sur les 4 que nous étions (dont 2 totalement lambdas des parcs d'attractions), aucun n'a ressenti la moindre gêne grâce à ce focus !