On en était où alors ?...
Ah oui...
J'obéis au tamagoshi.
Kingda Ka
Un train sur le top hat ? Allons-y.
Ca s’agite un peu du côté du 2e quai inutilisé, je m’aperçois qu’ils se préparent à envoyer le 3e train en tests.
C’est surprenant, puisque le bazar tourne assez bien, mais comment ne pas se satisfaire de la volonté du parc de faire tourner ses rides au max de débit ?
Seulement voilà, ce 3e train, je sais pas ce qu’il a, mais il a l’air de se sentir vraiment bien, comme ça, vide, sur la zone de launch. Il est posé là comme une merde... et ne bouge pas.
Au bout d’un long moment, le train est testé.
Puis on fait partir le 2e à vide, parce qu’apparemment y’a un soucis.
Même chose, il reste très longtemps immobile avant de partir, on a même une bonne vingtaine de minutes avec des gars de la maintenance qui bricolent le long du launch.
Je sais pas si vous vous rendez compte, je suis à 2 trains d’attente en first row, et Kingda Ka me fait des chichis et des tralalas, se fait prier pendant de longues minutes !
Bon alors y veut pas bouger ? Désolé j'ai pas de pinces dans mon coffre. Faut qu'on pousse ?
On se retrouve alors dans la situation qu’on aime pas quand un coaster tombe en rade si près du but. Moi je décide d’y rester, en pensant que ce sera mon seul (double) ride de la journée.
Cette stratégie aura payé, puisque quelques minutes plus tard, sous les applaudissements de la file d’attente, ce foutu train décolle ses fesses. 1 train devant moi. Ca marche encore.
Ca y’est, c’est mon tour. Je monte au premier rang de KingdaKa, seul, aux côtés d’une charmante demoiselle très sympathique, on échange 2 ou 3 mots puis on rejoint la zone de launch.
On l’a vu 10000 fois sur YouTube, mais on est quand même impressionné. Pas vraiment d’appréhension, curieusement, juste un petit sentiment de vivre un truc irréel, un peu comme quand on voit Lady Gaga en show télé à 8h du mat’ à Central Park, mais ça c’est pour le lendemain matin.
Bon allez, je vous parle de l’accéleration. Surréaliste.
Figurez vous que l’accélération de Kingda Ka est pour moi la partie la plus marquante et la plus tripante du ride.
Ca accélère de plus en plus, c’est dément, on se dit mais c’est pas possible, ça va pas s’arrêter ?
Même avec mes lunettes de soleil j’avais les larmes qu’on a sur Furious Bacco sans lunettes.
Juste incroyable. Excellent.
La montée est évidement très rapide, on a vraiment pas le temps de se dire ça qu’on est déjà en haut.
De là-haut, pareil, ça dure quelques secondes, mais le temps de se dire qu’on est quand même vachement haut, qu’on est déjà en bas.
La drop est dantesque même si elle m’a beaucoup moins fait flipper que ce que je pensais.
Lorsqu’elle tourne sur elle même on a un beau petit head chopper de la structure qui vous fait un chouette souvenir.
L’immense camel-back vous donne un bel airtime mais franchement dans votre tête vous êtes encore en haut !
En gros, Kingda Ka va plus vite que votre cerveau, c’est une expérience vraiment déroutante, et c’est vraiment le launch et son accélération qui se rapprochent vraiment des sensations que l’on peut se décrire entre coasters-fans au moyen de comparaisons.
Pour le top hat on est vraiment dans l’éxperience à part, et comme à mon habitude avec les coasters « one-shot » très courts (comme Oblivion), j’ai vraiment du mal à le situer dans mes préférés.
Kingda Ka est donc fidèle à sa réputation, c’est un coaster mythique qui ne déçoit pas et qui, même en 2 rides, reste gravé.
J’ai pu donc rider 2 fois de suite Kingda Ka, au premier rang.
Et franchement, merci le flashpass, parce que gérer ces attentes dues aux pannes un jour d’affluence dans un parc immense au plan pas très instinctif et ou aucune indication sur le temps d’attente n’est indiquée à l’entrée des attractions, au secours.
Franchement, si vous allez à SFGA, lisez bien tous les topics que vous pouvez trouver, regardez bien le pourquoi du comment de tels ou tels horaires d’ouverture, prévoyez votre budget pour au moins un gold ou un platinium si nécessaire.
La frustration aurait été terrible dans de moins bonnes conditions car les parcs de ce genre ne proposent pas vraiment d’autres activités que faire la queue et rider, donc autant réduire la part d’attente.
On a pu profiter de cette journée uniquement parce que nous y avons mis le prix.
C’est une règle du jeu qui est un peu naze sur le principe mais dont il faut s’accomoder.
Je reviens de mon 2e ride consécutif de Kingda Ka, donc, et mon train retourne tranquillement en gare.
Je suis seul cette fois-ci au premier rang, et attend que le train de devant parte en dispatch pour pouvoir sortir.
C’est dommage d’ailleurs car à ce niveau du quai il y a des portillons mais le parc effectue le unloads et les loads sur la dernière portion de quai, ou pour l’instant un train est prêt à partir... et ne part pas.
Je suis resté un petit quart d’heure dans mon train de Kingda Ka, à attendre qu’un curieux conflit opposant riders du train de devant et opés ne se règle, je n’entend pas tout mais en gros y’en a qui font chier avec un appareil photo, ce qui est strictement interdit.
Personnellement le gars qui s’emmerde à faire une on-ride de Kingda Ka, franchement, on a là du bon gros lourdeau qui lui aussi veut faire sa vidéo pourrie et qui fait chier, à ce moment, la terre entière.
Je lui fouterai bien mon poing dans la gueule si j’étais vraiment énervé, mais en même temps je profite de ce siège et de cet harnais Intamin qui, pour une fois, ne fais pas mal compte tenu du layout !
Une opé fait une crise de nerf, en larmes, un manager arrive, enfin bref, du grand n’importe quoi.
C’est finalement sous les huées que les inopportuns quittent le train, permettant ainsi son dispatch et ma libération du harnais.
Voilà comment 2 rides de Kingda-Ka consécutifs m’ont pris 75 minutes mouvementées de ma journée.
Croyez moi si vous voulez, je ne le regrette pas une seconde !
Bon, c’est pas tout ça, c’est bien sympa les tueries Intamin qui marchent une fois sur trois, mais on irait bien tripoter du bon gros B&M qui marche.
On rejoint donc la zone dite « B&M jaune », ou les rails inverted de Batman côtoient le lift de l’hyper Nitro qui paradoxalement se fait très discret dans ce parc, caché là-bas au fond dans sa forêt. on pourrait presque l’oublier !
Oublier Nitro ?
Je vais vite me rendre compte qu'une fois ridé, impossible d'oublier la vraie bonne surprise de SFGA...
...A suivre...