Green (and yellow) Lantern
C’est donc par des escaliers métalliques B&M, élément favori de théma de Six Flags, que l’on accède au load du stand-up.
On a de la chance car il a tourné toute la journée, contrairement à la veille ou il avait rencontré de sérieux problèmes.
Le concept du stand-up m’a toujours intrigué, et il est somme toute aussi difficile de le décrire que de l’imaginer.
Le système est plutôt bien fait et s’adapte à peu près à la taille du rider.
En gros quand les espèces de selles sur lesquelles on reposent sont tirées vers le haut, il faut donc les pousser vers le bas. C’est avant le dispatch que celles-ci se bloqueront. En haut, la retenue est un harnais B&M classique, ceux qu’on supporte tant bien que mal. Fatalement ce load n’est pas instinctif, les indications des opés ne sont pas très claires et très furtives mais le débit ne s’en ressent pas trop. Les vérifications et réajustement sont assez nombreux avant chaque dispatch.
En ce qui concerne le ride, il m’est assez difficile de le décrire. Grimper un lift debout est évidemment une sensation originale, d’autant plus que la hauteur de Green Lantern n’est pas négligeable.
La first drop est assez saisissante, un peu flippante et très très fun. Le reste du parcours est… comment dire… catastrophique.
C’est la première fois que j’attendais la fin avec impatience sur du B&M. C’est très perturbant ! Des baffes en veux tu en voilà, des éléments passés vraiment péniblement, aucun plaisir, aucun fun.
En gros, avec ce seul stand-up ridé, j’aurai tendance à croire qu’il s’agit d’une fausse bonne idée. Les stand-up sont peut-être apparus à une époque ou B&M ne savait pas trop sur quel terrain innover. La vitesse ? La hauteur ? Ils ont choisi de proposer aux parcs une position inédite pour le rider.
Je n’ai pas du tout été convaincu. Le pire, c’est qu’on se laisse à penser que ce layout pourrait être intéressant avec un train normal !
C’est très très très frustrant et c’est donc plutôt énervé que nous nous dirigeons vers le flying voisin, avec l’espoir de ne pas être aussi déçu.
Superman
Le délicieux souvenir de Air à Alton Towers, son très court mais si beau layout, ces sensations si douces et inédites mettent la barre haut. Impatient que j’étais de rider un flying avec un peu plus de hauteur, c’est avec une vraie joie que je m’installe dans ces trains fascinants dont j’admire en tous points la conception.
Superman ne m’a pas déçu.
La hauteur significative ajoute bien évidemment un truc indéniable au flying. Mais là où la bête m’a surpris, c’est sur l’intensité, incroyable.
La main de Superman m’a saisi tous les organes du bide pour me les compresser et me les retourner, et ce rien que dans la première inversion. Cet élément est assez éprouvant physiquement mais reste paradoxalement plaisant. Il est suivi d’un layout tout à fait sympathique, bien que (toujours) trop court à mon gout.
Je le riderai 2 fois de suite avec un immense plaisir, tout en expliquant à mon voisin italien occasionnel de ne pas se tenir, de mettre les bras comme Superman et surtout de regarder vers le bas.
C’est la bonne méthode pour profiter d’un flying, ne pas regarder devant, regarder vers le bas, et voler, tout simplement.
En moins de 2 minutes, Superman met Green Lantern KO.
Il faut maintenant rejoindre la zone El Toro pour tâter la bête bien chaude en fin d’après-midi…
Mais… c’est dur à croire, mais il reste du crédit !
Je crois sur ma route le vieux duelling en bois, Rolling Thunder, dont seule une des deux pistes est actuellement en service.
Une attente quasi-nulle, avec dans les trains quelques ados qui le font en boucle. Je me dis que ça peut être sympa de se faire ce petit apéro avant de profiter une nouvelle fois du Toro voisin.
Rolling Thunder
Ca vous est surement déjà arrivé, les coasters ou dès le dispatch vous sentez une embrouille, vous le voyez venir gros comme une maison que vous avez posé votre cul sur une vraie bouse et vous allez le regretter.
Rolling Thunder bat tous les records dans cette catégorie !
C’est-à-dire que dès le départ et sur la simple ligne droite qui mène au lift, j’ai eu plus mal que dans tout le layout de Coaster Express à Madrid.
Il m’était malheureusement impossible de sortir du train, et j’ai donc subi un des plus mauvais coasters de ma vie, une véritable épreuve, un truc atroce ou chaque nouvelle bosse, chaque nouvelle drop vous rajoute une petite couche de douleur, jusqu’au break final qui vous donne le coup de pied de l’âne.
On sort en se disant que plus jamais de la vie on ridera pour le coaster counter.
Plus jamais.
Sauf cette fois, ou caché dans un coin on trouve un Tivoli Zierer. Ca on sait qu’on prend pas trop de risque….
(faire un suspense sur du Tivoli zierer c’est un peu nase mais bon, je fais dans l’ordre chronologique, que voulez vous…)